Venez découvrir l’histoire des collections du Frac-Artothèque !

    Retrouvez la quatrième partie du cycle de conférences – Histoire des collections du Frac-Artothèque – par Yannick Miloux !

    Yannick Miloux, directeur artistique du Frac-Artothèque, propose de poser un regard rétrospectif sur nos collections à travers les expositions passées.

    #art #artist #artoftheday #artcontemporain #collection #platformfrac #limogesmaville #regionnouvelleaquitaine

    Bonsoir à toutes et à tous avant de commencer cette séquence consacrée donc à la suite des années 2000 je voudrais un tout petit peu revenir sur la fin de la précédente conférence vous vous rappelez on avait terminé avec une exposition qui s’appelait AR télévision numéro 2 enfin la revue à

    Distance pardon numéro 2 art et télévision œuvre choisie 1958 2002 et j’avais pas précisé mais je je tiens à le redire il y avait aussi dans cette exposition la première présentation de la galerie du cartable donc la galerie du cartable qu’on a pu réactié pas plus

    Tard que samedi dernier dans le cadre du du wi FRAC du des 40 ans des des FRAC et on a pu l’activer avec des films qui pour certains venaient de notre collection je pense notamment au film de Thomas bayerley au film d’Alain schass et au film de Séverine hubar et de Marie

    Ier donc c’était quelque chose c’était un moment assez assez étonnant et puis finalement bah c’est un peu raccord avec avec le le déroulé de des expositions tes que je le présente devant vous lors de cet épisode numéro 4 nous allons continuer à explorer les années 2000 en gros de 2002 à

    2006 et l’alternance entre monographie donc on va parler ce soir d’Anita Molinero de Rolf Julius de hugrep et d’Alain schas et des exposition thématique donc on va parler de la sculpture figurative de l’artiste comme éditeur des relations entre photographie et peinture toujours en lien avec la collection on insistera sur certains

    Moments forts de cette période par exemple en 2003 pour les 20 ans du FRAC Limousin l’exposition une collection de chef-dœuvre entre guillemets et également celle de l’été 2005 qui s’intitulait paysage avec ou sans personnage et qui est en tout cas cas dans mon esprit une sorte de prélude à

    La future exposition d’ouverture du nouveau lieu qui s’appellera paysage recommencé du 18 octobre 2002 au 4 janvier 2003 eu lieu l’exposition Anita Molinero sculpture une rétrospective de l’œuvre sculptée de l’artiste qui réunissait des œuvres des années 1980 à 2002 des œuvres ancienne emprunté autant qu’il en reste c’est-à-dire très peu

    Emprunté à des musées comme celui de tier au Knap Centre national des arts plastiques et à différentes collections publiques ainsi que les œuvres acquises par le FRAC Limousin en 98 2000 et 2001 vous vous rappelez je les avais déjà montré euh l’artiste donc né en 1953 à Floirac

    Vivait à cette époque-là à Bordeaux enfin quittait Bordeaux pour aller s’installer à Marseille et maintenant elle elle vit à Paris dans cette exposition euh on a présenté donc des des œuvres de différentes époques celle-ci n’a pas de titre date de 1995 et fait partie des collections et vous

    Le voyez elle est constituée d’un emballage en plastique vert et de plot de ciment qui la maintiennent un petit peu debout donc il s’agit vraiment de faire tenir debout quelque chose qui sans les plots évidemment s’écroulerait et de non pas recycler parce que de fait ici il est absolument pas question de

    Recyclage mais de remettre un petit peu en en place cette forme très simple comme ça trouvé donc une sorte de d’emballage en en plastique le rapport de cet artiste à la sculpture est particulièrement physique elle transforme découpe à la siss sauteteuse c’est le cas ici brutalise la matière

    Par le feu par la force quelquefois par la peinture pour faire émerger une œuvre chaotique exubérante et instable à l’opposé de la sculpture conceptuelle qui délègue la fabrication à cette occasion elle réalisa cette œuvre qui n’a elle non plus pas de titre en 2002 et qui est constitué de différents

    Matériaux du bois qui forme cette sorte de structure cette sorte de grand châssis euh euh de format plutôt carré des bidons de plastique on en aperçoit un euh sur la partie gauche de l’image des palmes qu’on aperçoit qui à l’avant euh en haut à à droite hein qui pendent

    Un petit peu du Venilia donc ce matériau qui lui permet de recouvrir les surfaces et éventuellement les objets des vêtements à l’intérieur noué aux structures en bois et un rideau de douche vous l’apercevez qui a été donc euh qui a été perforé percé autant que je me souvienne plutôt de façon chimique

    Hein c’est pas le feu qui a attaqué le le plastique mais là c’est plutôt de l’acétone ou quelque chose comme ça donc cette sculpture fut réalisée et présentée lors de cette exposition vous reconnaissez le l’environnement et les murs en pierre des coopérateurs et fut donné par l’artiste pour la collection

    Du Frac on la surnomme le radeau un petit peu entre nous c’est un petit peu lié à sa forme et elle correspond bien à cette période de l’artiste où finalement elle elle recycle un certain nombre de matériaux mais commence aussi à les transformer elle elle a pas encore

    Vraiment tout à fait travaillé avec le le son outil favori de la période suivante à savoir le le décapeur thermique pour faire fondre les matières plastique mais elle utilise déjà donc ce ce Venilia qui lui permet de recouvrir les objets et de fabriquer une sorte de

    Peau qui laisse deviner ce qu’il y a à l’intérieur sans qu’on en soit tout à fait sûr lors de l’exposition elle réalisera d’ailleurs un grand mur avec des objets inclus à l’intérieur entièrement recouvert de de cette peau de Venilia et puis puis cette autre pièce réalisée pour l’occasion c’est une

    Commande que que le FRAC lui avait faite à l’époque avec donc des matériaux un petit peu étonnants de la porcelaine du polystyrène et du bois qui sont des matériaux tout à fait nouveau pour elle à cette époque elle n’avait jamais travaillé la porcelaine et on lui a proposé de travailler à un projet

    Réalisé aussi avec l’aide du craft centre de recherche des arts du feu et de la terre et en partie aussi aussi grâce au au soutien de l’école d’art qui pendant l’été 2002 avait prêté une partie de ses espace comme une sorte d’atelier donc ce cette sculpture qui

    N’a pas de titre elle est constituée en fait d’éléments qui à l’origine sont en plastique et qui servent plutôt à faire euh comment dirais-je le ménage la vaisselle des éléments liés plutôt à la domesticité et qui ont été ici moulé et transmutés en porcelain par exemple tous

    Les morceaux que vous voyez en premier plan on les reconnaît assez bien ce sont des sortes de petits égouttoires à l’origine hein qui ont été donc moulés et puis transféré en porcelaine donc devenu évidemment réduit dans leur dans leur volumétrie mais aussi devenu un petit peu plus cassant et puis on

    Aperçoit d’autres éléments du type éléments de de fauteuil en plastique pour enfant et vous vous les apercevez un peu en éventail enfin bon et puis des éléments qui sont plus mats et qui sont eux des emballages en polystyrène donc on a vraiment un mélange bien que ce soit tout à fait

    Organisé d’éléments brillants en porcelaine et d’éléments mats en polystyrène hormis le le fait que les deux termes sont assez proche phonétiquement il y a peu de différence entre porcelaine et polystyrène enfin il y en a un peu quand même mais ça sonne un peu pareil on a vraiment ici une

    Succession de de blanc de qualités différentes et finalement le résultat c’est c’est une une forme assez assez simple comme ça mais qui fait finalement un peu penser à une sorte de cascade une matière en tout cas réfléchissante comme ça voilà donc cette œuvre a été réalisée à l’époque une

    Deuxième avec le même type de matériaux a été également réalisé et donné au craft c’est le le le c’est la façon dont le craft travaille lorsqu’il invite des artistes ou des designers et il existe donc une deuxième pièce dans les dans la collection du du craft et à l’époque je

    Me rappelle que l’artiste Anita Molinero finalement relativement moyennement satisfaite de de ce de ce de cette sculpture à l’époque elle elle travaillait plus avec donc des nouvelles expériences avec le décapeurs thermiquees des nouveaux matériaux des poubelles des éléments de chantier des plots de d’autoroute enfin ce type de chos qu’elle qu’elle brûlait qu’elle

    Déformait et puis finalement le temps est passé et on a eu l’occasion de de remontrer cette œuvre beaucoup plus tard et là pour le coup son regard sur cette œuvre avait beaucoup changé et elle en était au contraire très très contente nous avions à l’époque aussi coédité un

    Livre La concernant une monographie et donc un peu plus tard en 2009 elle participa à la Force de l’Art numéro 2 au Grand Palais avec une très grande œuvre en en plastique fondu suspendu et en 2022 l’année dernière donc eu lieu une rétrospective au Musée d’Art Moderne de Paris à laquelle

    D’ailleurs nous avons aussi un peu participé en coproduisant un film la montrant au au travail après cette exposition solo donc une exposition thématique intitulé qu’est-ce que la photosculpture point d’interrogation donc posant une question là vous avez effectivement le le casting si j’ose dire qui était présenté dans cette exposition donc vous voyez beaucoup

    D’hommes une seule femme Rachel whiteitreed et il était surtout question ici de d’espace sculpté photographié voire moulé et même de d’éventuelles lumières moulé hein c’était effectivement vous l’avez compris ça faisait partie véritablement de l’héritage qui était le mien à cette époque j’étais pas là depuis très très longtemps et j’avais

    Remarqué que beaucoup d’œuvres dans la collection et avait des liens avec la sculpture et la photographie donc il m’intéressait vraiment de de faire le point donc je vais pas toutes vous les présenter mais quelques-unes simplement ici donc cette photographie cette grande photographie de joseppe Gabellone qui n’a pas de titre qui date de

    1997 et qui montre finalement un travail de sculpture qui a été fait dans l’espace public en Italie celle-ci et qui a finalement une fois qu’elle a été produite en trois dimensions été photographié et ensuite l’image a bien sûr été détruite enfin la sculpture a été détruite ne reste que cette image

    Comme une trace d’une d’une d’une sculpture qui a existé donc on savait déjà que le rôle de la photographie c’était de garder une trace de de personnes ou de situation ou de lieux qui ont pu exister et là pour le coup c’est une sculpture qui finalement devient entre guillemets éphémère même

    S’il a fallu beaucoup de beaucoup de temps on imagine pour la réaliser et qui finalement n’est plus qu’un qu’un souvenir on retiendra par exemple le fait que un artiste très connu aujourd’hui un artiste allemand qui s’appelle Thomas demande fait un petit peu ce type d’œuvre c’est-à-dire réalise

    Des sculptures lui en général elles sont en papier et ce elles sont elles ont plus la taille de maquette mais finalement les objets sont détruits ne reste que les images donc c’est un peu le principe que gabellon a avait adopté à cette époque et puis ici une œuvre beaucoup plus ancienne encore de

    D’Étienne bossu qui est dans la collection depuis très longtemps et qui s’appelle neuf emprinte de pas où l’artiste a fait un peu un écart par rapport à sa production habituelle d’habitude il moule des objets et il les reproduit en résine il tire ses moulages en résine et ici finalement il a voulu

    Matérialiser le faisceau de lumière de de trois lampes donc il a fait un moule à partir d’un cône en terre je sais pas si vous voyez sur l’image mais on on voit très bien en fait l’ancienne trace de ces doigts qui ont fabriqué cette ce cône de lumière en terre pour ensuite

    Donc le mouler et la tirer trois fois donc un peu comme on fait des photographies bien sûr avec un négatif on peut tirer plusieurs fois une image avec un négatif de sculpture on peut aussi tirer plusieurs fois des positifs vous apercevez sans doute à la base de

    Chacun de ces cônes une légère ombre portée en réalité la sculpture le cône de lumière ne repose pas sur sa base mais sur des empreintes de pas c’est-à-dire que sous chaque cône il y a trois empreintes de pas donc un peu en relief du coup dans la terre qui font

    Que les cônes de lumière sont légèrement surélevés par rapport au sol donc ces sculptures en plus d’être évidemment des sortes de photographies en trois dimensions d’objets et de cône de lumière font évidemment un peu penser au langage simplificateur de la bande dessinée ou du dessin animé chose que l’artiste revendique

    Volontiers et puis c’est cette cette œuvre de Rachel whitereed donc artiste anglaise née en 1963 et qui s’appelle wax Flor donc un sol en cire qui date de 1992 et comme son titre l’indique il s’agit du moulage en trois dimensions d’une surface d’un sol là précisément sans doute d’un

    Couloir qui a été moulé donc le la sculpture en elle-même vous le voyez c’est de la cire mais aussi du polystyrène pour des questions véritablement techniques à l’intérieur de ces blocs de cire il y a des des pains de polystyrène qui rendent la chose un petit peu plus facile à

    Transporter évidemment c’est pas que d’un seul morceau c’est en plusieurs morceaux ça fait quand même 4 M65 de de long donc ici cette première exposition qu’est-ce que la photosculpture voulait un peu examiner les liens entre photographie et sculpture autour de l’espace et des objets il y aura un

    Deuxème épisode un peu plus tard mais entre les deux une monographie consacrée à rolp Julius Julius disent les Allemands a eu lieu du 11 avril au 21 juin 2003 et cette monographie s’intitulait musique pour les yeux dans cette exposition était présenté un ensemble de 36 œuvres soit le record

    Absolu de d’œuvres montrées par cet artiste au coopérateur et parmi ces œuvres on trouvait des des des œuvres très très diverses dont des photographies on va en voir tout à l’heure mais aussi des des des œuvres sonores Rolph Julius donc est né en est né en

    1939 et décédé en 2011 et qu’il a étudié l’art entre 61 et 69 dans les universités de Brem et de Berlin depuis les années 70 il s’intéressait à la musique pour soutenir la perception des objets visuels à la fin des années 70 il commence à utiliser des sons et des

    Bruits pour son travail et et a enregistré ses propres compositions sonores il acquiert une reconnaissance nationale puis internationale en tant que pionnier dans le domaine de l’art sonore en 83-84 il passera un an à New York grâce à une bourse du MoMA PS One puis en 86 à

    Berlin grâce à une bourse du Sénat puis en 91 à Tokyo grâce à une bourse de la Fondation du Japon les compositions sonores de Julius se caractérisent par leur minimalisme acoustique il utilise un équipement standard pour enregistrer et reproduire des sons de tous les jours qu’il place dans des contexte

    Inhabituel j’ai eu le plaisir de faire en 1989 sa première exposition en France à l’époque j’étais à Rennes et l’exposition s’appelait musique jaune ça se passait à la crié et en 2004 il a reçu le Prix en Allemagne le prix de l’art sonore et en 2005 le prix Anna he

    Pour l’ emble de son œuvre donc voici quelques œuvres de Julius donc ici un ensemble de trois photographies de la fin des années 70 7980 qui s’appelle Body horison et ce sont en fait des photographies en gros plan d’une partie de son avant-bras en fait la partie

    Sombre c’est son avant-bras et il y a juste quelques petits poils de rien du tout qui émerge de son avant-bras et puis le le ciel qui est derrière donc une une vue rapprochée on va dire euh qui qui est assez caractéristique de son travail ici une œuvre vraiment majeure

    Qui date de 1987 et qui s’intitule h donc cendre et qui est constitué de quatre pots de fleurs et chaque pot de fleur est équipé d’un haut-parleur du du bon diamètre et chaque haut-parleur est recouvert de cendre une cendre un petit peu rouge comme ça et il y a évidemment

    Une bande son vous apercevez à l’arrière un fil qui alimente les haut-parleurs et une bande son qui fait que à certaines fréquen le haut-parleur vibre un peu plus et la cendre décole et fabrique une sorte de petit nuag comme ça très discret c’est c’est c’est jamais très

    Très très très fort et c’est tout à fait tout à fait étonnant donc une sorte de micro paysage quadriphonique ici donc un d’une série de SEP dessins qui date donc de la fin des années 90 qui ont été réalisé lors d’un voyage au Brésil donc c’est des dessins à l’encre sur papier

    Très très simple comme ça à la plume et qui laisse là aussi présager une vibration et un éclat un éclat sonore et ensuite ici un détail du Wall drawing donc dessin mural qui date de 2003 donc on voit un des deux tweetter l’autre est

    À peu près à 90 cm qui sont installés à en gros 1,70 du sol donc on va dire hauteur du regard ou légèrement légèrement dominant et qui là aussi diffuse une bande sonore très très réduite qui est tout en subtilité donc là on a évidemment la la matière sonore

    On a le l’élément de diffusion mais on a bien sûr l’ombre portée de tout cela sur le mur qui fabrique le dessin hein c’est c’est l’ombre portée qui fabrique le dessin et donc ensuite c’est l’exposition des 20 ans du FRAC euh au coopérateurs il y en a eu d’autres j’ai

    Oublié de dire je fais juste une petite incise que en même temps que ce programme au coopérateur beaucoup de d’expositions furent présentées à l’extérieur à Brive à Tul à La Souterraine enfin et cetera et que j’ai choisi de pas en parler parce que ce serait trop long il vous faut il

    Faudrait consacrer plusieurs beaucoup d’autres séances à à tout cela donc je je je vais je vais plus vite donc ici une exposition anniversaire qui s’intitulait donc une collection de chefdœuv chef-dœuvre entre guillemets et il y avait donc ce sous-titre emprunt pastiche copie citation et inter interprétation autant dire que c’était

    Une exposition un petit peu au second degré voire même au 3e degré puisque l’intégralité des œuvres montrées faisait référence à d’autres œuvres plus anciennes et et donc l’exposition finalement prenait un petit peu l’air d’une sorte de musée hein où finalement on pouvait avoir on avait une salle

    Mondrillant on avait une salle sur le monochrome on avait une salle qui rendait plutôt hommage à magrit enfin et cetera euh et effectivement cette cette exposition euh était une exposition anniversaire mais voulait aussi un petit peu faire écho à des notions apparues dans l’art et essentiellement dans l’art

    Américain à la fin des années 70 et durant les années 80 qu’on a appelé l’appropriationisme à savoir tout tout tout ce mouvement dit de la pictures generation donc des artistes qui finalement repartaient d’images préexistantesin d’images d’art ou pas d’art mais déjà existante donc dans cette exposition on trouvait donc des

    Affiches de clusech dont on avait parlé la dernière fois on trouvait également donc la galerie du cartable donc on en reparle à nouveau puisque effectivement lors de la soirée d’ouverture le 4 juillet 2003 les membres de la galerie du cartable tournèent le dernier épisode de ce film tous les chemins passe par

    Auton qu’s ont donc terminé en 2004 c’est un diptique vidéo et la partie gauche ici a été tournée dans les coopérateurs lors de cette exposition je vais rappeler un peu le principe on les voit ici habillés un peu à l’antique qui déclame des vers de Corneille en

    Reprenant donc le le système qui avait été mis en place avant eux par Jean-Marie strraoub et Daniel hyet on va en reparler ce diptique est est très important vous voyez il est daté 2000 2004 parce qu’en réalité il reprend c’est un film synthèse des traversées audiovisuelles c’est-à-dire tout tous

    Les tournages que cette galerie du cartable a pu faire dans différents contextes lors des 3 années précédentes 2004 c’est le temps qu’il fasse le le montage on va dire c’est un projet tout à fait singulier puisque j’imagine que pour certains d’entre vous vous connaissez donc le le travail de de

    Strob et huyet qui en 69 réalisèrent ce fameux film qui s’appelle aoton et qui donc était un une reprise de la pièce de Corneille filmé dans un amphithéâtre à Rome en costume d’époque avec un fond sonore tout à fait étonnant à savoir la circulation automobile de la ville de

    Rome à cette époque donc c’est vraiment quelque chose d’assez troublant assez difficile on n’est pas du tout habitué à ce que le cinéma nous montre des choses comme ça et c’était véritablement pour eux un acte assez radical de vouloir remettre un peu les choses j’allais dire

    À leur place et donc ces jeunes artistes de la galerie du cartable ont décidé de rendre hommage à à à ce cinéma un peu radical et de le détourner un petit peu c’est pour ça qu’ils ont appelé leur film tous les chemins passent par aoton

    Donc non pas par Rome mais par aoton et que finalement le sous-titre film synthèse des traversées audiovisuelles on en a parlé mais il dit il précise aussi réintroduction d’un film de Jean-Marie strob et Daniel hyet dans des ambiances du quotidien donc ils sont allés tourner dans différents endroits

    Ils nous ontt raconté l’autre jour notamment l’épisode de tournage à à argentomagus euh donc Argenton sur Creuse en fait euh sur sur les ruines aussi de de dans des ruines romaines mais là donc ils ont ils sont ils sont venus tourner le dernier épisode lors de la soirée d’inauguration était présenté également

    Dans cette exposition des œuvres empruntées à l’époque à André rafret mais qui vont rejoindre notre collection donc ce fameux luxe d’Henry Matis où donc rafret avait détourner lui aussi une équipe de télévision qui venait faire un sujet sur lui une équipe de télévision à allemande donc un documentaire un petit peu genre hararté

    Quoi si vous voulez et il avait demandé au caméraman de tourner sa caméra de 45 degr pour filmer le paysage à la verticale et pour pouvoir ensuite y mettre y incruster les trois figures desbeigneus qu’on qu’on qu’on voit en premier plan donc le la séquence vidéo reprend exactement les dimensions du

    Tableau d’origine de Matis 2 M10 par 1,38 et finalement ce qui se passe c’est que les personnages sintille un peu au premier plan et c’est le paysage qui bouge donc à un moment donné il y a un bateau qui passe un autre moment il y a un oiseau de mer enfin

    Voilà et puis on on présentait aussi et et à l’époque cette œuvre n’était pas non plus encore dans les collection mais on l’a acquise peu de temps après une des deux photographies faites par cet artiste pendant sa carrière à savoir selon un principe assez proche il a retrouvé l’endroit le plus précis

    Possible qui sert de fond à à ce tableau de de de Renoir en a fait une photo la tiré au format du tableau d’origine de Renoir pour repeindre sur la photographie à la gouache le le jeune garçon en costume marin et puis était présenté également dans cette exposition cette œuvre de

    Bassianader donc un artiste un peu mythique déjà à cette époque qui est un ensemble de quatre photographies qui s’appelle on the road to a new Neo lasticism donc sur la route d’un nouveau néoplasticisme 1971 où l’artiste fait une sorte de performance photographier j’allais dire film c’est presque un film en quatre en

    Quatre étapes et vous voyez que finalement si on si on suit le sens de lecture c’est-à-dire en haut à gauche puis en haut à droite puis en bas à gauche puis en bas à droite on a l’impression que c’est la même position qu’il prend sur le sol un peu en

    Silhouette comme ça et que peu à peu des éléments s’ajoutent donc d’abord un fond bleu puis sur le fond bleu un élément jaune puis un autre élément rouge et puis en fait en même temps ben il suffit de prendre le processus à l’envers de se dire qu’il a commencé par faire la photo

    La 4e puis enlever un des éléments pour obtenir la 3è puis enlever le bidon pour obtenir la seconde et enlever le la couverture pour obtenir le premier donc c’est à la fois bien sûr un hommage à l’inventeur du néoplasticist PI mondrillant qui pour un artiste hollandais reste finalement une quelque

    Chose d’un peu indépassable on aperçoit dans le fond de l’image un élément qui renvoie précisément aussi à un tableau de mondriillant sorte de de tour moulin qu’on aperçoit tout en tout au fond là mais on a véritablement aussi la mise en scène un petit peu ridicule un petit peu

    Burlesque un petit peu raté peut-être un petit peu euh ce qui a sans doute caractérisé le plus le travail de bachanader c’est la mise en valeur de l’échec et de la chute donc là on est vraiment euh dans dans quelque chose d’assez euh emblématique de de son

    Travail donc c’est un artiste très très important est devenu mythique parce que finalement il a fait très peu d’œuvre puisqu’il est mort très très jeune et de manière un petit peu mystérieuse sur un petit bateau en voulant traverser l’Atlantique et dans cette même exposition il y avait aussi donc une

    Série de 34 images de 34 photographie de Jonathan Monk donc un artiste anglais qui vit aujourd’hui à Berlin et qui reprenait en le en le retournant si j’ose dire c’est pas du détournement c’est presque du retournement un livre mythique de Ed Roucher qui est consacré à tous les

    Immeubles euh sur un boulevard de Los Angeles sur le Sunset trip ed Roucher est considéré comme l’inventeur du livre d’artiste dans sa définition courante enfin et effectivement donc il a enregistré par la photographie des déplacements donc parmi ces livres il y a toutes les stations servic rencontrées

    Sur l’autoroute pour pour aller de sa ville natale jusqu’à Los Angeles et cetera et puis là il a il a il a eu l’idée de faire une série de photographies pour enregistrer tous les immeubles qui sont dans ce fameux boulevard de Los Angeles et Jonathan Monk donc beaucoup plus jeune artiste né

    En 69 Monk a imaginé de faire presque l’inverse c’est-à-dire finalement de circuler dans ce boulevard et de ne photographier que les intersections c’estdire le moments où il y a pas d’immeuble les percer dans le paysage donc c’est une très longue série de photographie et c’est vraiment un

    Contrepied par rapport à cette œuvre un petit peu mythique c’est c’est vraiment l’habitude de Jonathan mon de de se moquer de de singer un petit peu l’art de ses aînés l’art conceptuel de ses aînés une autre œuvre dont je vous montre juste la morce aussi tout en

    Sachant que ces œuvres vous les verrez dans le futur lieu du du du fracarthèque c’est une œuvre de le fèv Jean-Claude qui est aussi un artiste plutôt conceptuel qui est né en 1946 qui était très ami avec Claude Rutau qui est est décédé il y a pas très longtemps et qui

    Donc ici fait ce qu’il appelle une suite documentaire d’après le parcours d’un autre artiste André cadéré que cadéré avait fait en 1974 là c’est la première séquence c’est c’est un phototexte où finalement on a exactement le parcours de cet artiste le parcours cadéré avait fait dans la rue le 25 juin

    1974 et le parcours est précis on sait exactement où il se déplace et cetera et même il est précisé à la fin que que les rues étaient utilisé du côté impère donc finalement le FF Jean-Claude qui est une sorte d’artiste documentariste a décidé de refaire le même parcours en

    Refhotographiant à chaque fois selon cet itinéraire minutée donc c’est à la fin une série de 20 images et puis dans cette même exposition il y avait cette œuvre étonnante aussi d’un d’un groupe d’artistes canadien general ID donc pour le dire en français on dirait cliché ou voilà qui s’appelle leather and denim

    Copyright number five qui date de 1987 et donc c’est un tableau en toile de jean sur lequel ont été cousus des éléments en cuir qui reprennent le sigle le logo du copyright ce groupe d’artistes a été lui aussi d’une grande importance pour pointer finalement la manière dont les

    Musées et et l’institution d’une manière générale instrumentalise les artistes et la manière dont final finalement les artistes se retrouvent finalement comme producteurs de produits dérivés des catalogues des foulards des objets que sais-je enfin je j’ai pas besoin de vous faire un dessin alors juste pour vous préciser general ID c’est un groupe qui

    A été créé en 1969 qui était composé de trois artistes a Bronson né en 1946 qui est toujours vivant Félix spz qui était lui né en 1945 et qui est mort du sida en 1994 et rison qui lui était né en 1944 et mort aussi en 94 et aussi du sida

    Donc c’est vraiment des artistes extrêmement important canadiens et donc portant un regard aussi un petit peu peut-être de de cousins américains on va dire sur un système de là qui est devenu dans les années 80 un système où où l’argent a pris de plus en plus d’importance donc il vous leur intention

    C’était d’essayer de CR critiquer tout ça avec les moyens presque du système donc là on voit bien que bah finalement un tableau serait plus qu’un pantalon ou l’équivalent d’un pantalon donc changerait très vite dans les vitrines enfin une mode en chassant chassant l’autre et cetera il y a vraiment une

    Critique asserbe du fonctionnement même de l’art et puis dans cette même exposition il y avait aussi un artiste français Philippe maillot né en 1961 avec ce tableau qui s’appelle la succulente et qui finalement lui reprend un petit untit peu le chemin du surréalisme et de la peinture de magrit

    Notamment pour proposer cette ce type de peinture où il y a donc de l’acrylique mais un traitement de de de la profondeur et de la surface qui cohabite à partir d’une sorte de planche anatomique où une langue est coupée comme ça il il propose quelque chose d’assez d’assez étonnant et il y avait

    Aussi cette œuvre toujours du même artiste Philippe maillot Camelot Monsters qui est une sculpture et qui était la première œuvre d’une série qui devait en compter 10 et finalement il s’est arrêté à une donc c’est c’est la seule qui existe c’est un un un projet de sculpture fait à partir de collage

    D’objets vous reconnaissez la figure en bas du Playmobil donc vous imaginez que au départ il y a un vrai Playmobil et puis cette espèce de d’insecte comme ça qui est collé assemblé au Playmobil et tout ça a été agrandi jusqu’à ce que effectivement vous voyez ça fait quand

    Même 2,60 de haut ça a été fait en résine peinte et les fibres naturel c’est les antennes de l’insecte je précise que dans la tête du Playmobil il y a des qui qui sont en train de de s’accoupler ou dormir donc c’est quelque chose d’un petit peu monstrueux et d’un peu étrange

    Comme ça et c’était présenté aussi donc dans cette exposition ensuite donc après cette exposition anniversaire du 31 octobre 2003 au 17 janvier 2004 le second volet de l’exposition sur les relations entre la photographie et la sculpture qui celui-ci était sous-titré geste pause attitude à savoir plutôt une réflexion

    Sur le corps photographié depuis la performance jusqu’à l’image publicitaire donc il y avait des choses très diverses dans cette exposition des des œuvres très diverses notamment vous voyez pistoleto avec tableau miroir qui qui étaiit prêté par le musée de rochochchoir je repense par exemple à Natacha leur une œuvre qui était prêtée

    Par le FRAC poitoucharante et puis des œuvres de nos collections cet épisode comme le premier d’ailleurs était accompagné d’une conférence qui eu lieu dans cette salle le jeudi 4 décembre 2003 une conférence de Pascal boss un grand spécialiste de la photographie et qui à l’époque faisait partie de du comité

    Technique parmi les œuvres présentées il y avait celle-ci de Pierre Savatier qui s’intitule ca et qui date de 1996 qui est un photogramme en six parties où l’artiste donc a photogrammé a posé sur sa chambre une partie d’affiche publicitaire et des lampes le photogramme le principe c’est une photographie sans appareil photo c’est

    Un contact direct avec le le le papier photosensible et donc il a souligné ou mis en relief certaines parties grâce à la lumière et il a donc fait ce tirage unique en six éléments qui reprend finalement une partie d’un grand panneau publicitaire qui finalement sans son intervention aurait complètement disparu

    De nos mémoires il faut bien l’avouer hein ça c’est des choses qui sont pas amenées à durer normalement ça dure une semaine ou deux et puis après on passe à autre chose donc une manière de de figer comme ça quelque chose qui euh qui dure pas très très longtemps donc c’est un

    Artiste qui a longtemps travaillé exclusivement de cette manière avec le photogramme et puis maintenant les papiers photosensibles sont plus fabriqué c’est compliqué donc finalement il a réussi à faire évoluer son travail et maintenant il utilise le exclusivement le scanner donc il scanne des images et des objets ici une autre œuvre présentée

    Dans cette exposition de Christophe rutiman un artiste suisse né en 1955 qui fait de la sculpture des de la musique et aussi des performances donc ça c’est une photographie d’une performance réalisée dans un supermarché avec la complicité du supermarché bien sûr en Suisse en 1985 et qui s’intitule

    The Great sleep donc le grand sommeil donc en fait l’artiste à aménagé avec les éléments du supermarché les boîtes de conserves de lessiv de haricot vert de que sais-je une sorte d’environnement pour pouvoir s’y installer et faire la sieste donc une sorte de performance revisité par la publicité repositionné un peu

    Différemment et puis le fameux nu au nutella donc une œuvre de 1996 de Véronique bouer donc une artiste qui est née en 1961 et qui a fait beaucoup de choses diverses et variées de la sculpture des films on a aussi un film d’elle dans la collection et ça c’est une œuvre qui a

    Qui qui est très marquante de de cette période de de de cet artiste donc finalement elle reprend un petit peu et les codes publicitaires et les codes de la peinture pour faire finalement quelque chose d’un petit peu difficile à regarder assez sulfureux assez qui qui nous met tous un peu mal à

    L’aise c’est vrai même 20 ans après ça reste difficile à à voir et c’est véritablement un un un travail très marquant là aussi sur la manière dont des artistes ont pu essayer de prolonger l’énergie de la performance à une époque où finalement l’image publicitaire avait pris de plus en plus

    D’importance et puis toujours dans cette même exposition et pour terminer avec cette séquence une des deux photos que nous possédons d’Hugo Rondinone donc un artiste d’origine suisse né en 1963 et qui vit maintenant plutôt à New York depuis déjà pas mal d’années et qui s’appelle I don’t live here anymore et

    Donc c’est un un travail où l’artiste utilise Photoshop et les moyens de trucage numérique de l’image pour s’inclure dans une image publicitaire en fait le visage et le a été inclus par l’artiste lui-même dans cette image donc il a décliné à cette époque là un certain nombre de pièces sur le même

    Principe et qui ressortent d’ailleurs régulièrement j’ai encore vu récemment une une annonce de ces de ces galeries qui qui montrait ces ces œuvres qui qui continuent à à exister alors que là c’est un tirage unique euh après cette exposition une autre exposition thématique eu lieu euh

    Entre le 30 janvier et le 27 mars donc ne respect ne respectant pas l’alternance que j’avais énoncé euh la fois précédente entre exposition thématique et exposition monographique donc une exposition consacrée un petit peu à la narration aux différentes manières de de raconter des histoires et qui s’appelait un compte d’hiver donc

    Elle rassemblait des œuvres qui pour certaines étaient historiques enfin d’artistes appartenant déjà un peu à l’histoire de ce qu’on appelait dans les années 70 le narrative art donc l’art narratif par exemple des photos texte de Jean LeGac ou de sophical et puis il y avait aussi des œuvres vidéo ainsi que

    Des dessins animés je pense notamment à à àin séchass et puis il y avait donc pour la première fois présenté cette cette grande sculpture d’Alain Séchas qui s’appelle le David Séchas est un artiste né en 1955 et qui s’est fait remarquer et connaître pour cette figure du chat

    Qu’il a décliné sous de multiples formes à cette époque-là et donc là ça faisait partie à l’époque de des œuvres presque les plus monumentales qu’il ait pu réaliser donc vous voyez en une structure en en bois et en métal et un habillage en résine polyestè et recouvert d’acrylique donc c’est

    Vraiment une une manière de revisiter l’histoire de David et Goliath avec finalement quelque chose qui fait aussi beaucoup penser à la bande dessinée et un langage un petit peu simplifié l’évolution de cet artiste sera aussi assez intéressante puisque il fera aussi beaucoup d’œuvres dans l’espace public à cette période là et finalement ensuite

    Son son son œuvre évoluera mais on en reparlera tout à l’heure puisque il aura une exposition solo un peu plus tard en en 2006 au Frac et puis cette œuvre aussi qui qui était rentrée peu de temps avant dans les collections était présentées pour la première fois donc celle de Carl

    Emmanuel Wolf dont vous avez ici un détail et qui elle aussi revisite une histoire ancienne donc celle de Blanche-Neige et des S nains schneet vchen undisi bensverg et donc c’est une installation donc ça c’est un un un un mot qu’on que j’ai assez peu utilisé jusqu’ici puisqueen réalité dans les collections

    Il y a assez peu d’installations à savoir donc des œuvres environn mental on dira qui qui se déploi dans un espace et qui peuvent avoir des dimensions diverses et variées donc ici c’est une vue qui avait été faite lors de sa dernière présentation au château de Laborie vous certains parmi vous ou

    Certaines parmi vous sen s’en rappellent certainement l’histoire de cette uvre est assez étonnante puisque c’est avec cette œuvre que l’artiste a représenté son pays à la bienénale de Sao Polo en 1996 et à l’origine cette œuvre a été créée pour être présenté dans un magasin de robe de marié

    Donc on voit qu’une partie de l’installation il faut imaginer les autres nains qui sont tous différents on a l’impression que que ce sont finalement SEP sculpteurs différents qui ont fabriqué cette œuvre et Blanche-Neige elle est traitée de façon hyper réaliste dans un sorte de cercueil

    En vert et elle est nu mais sous un un voile un peu transparent un peu type voile de marié donc on est vraiment dans quelque chose d’assez d’assez troublant et certaines sont sont animées vous voyez en premier plan ici à gauche celle-ci est une sorte de culture

    Fontaine il a y a un petit système de un peu genre aquarium comme ça qui fait que il y a sans arrêt de du liquide qui coule dans la tête en tonnoire du du nain ailleurs il y en a une autre qui fume un cigare avec une résistance électrique enfin c’est c’est c’est

    Presque un petit peu vivant un peu comme une crèche he comme c’est bientôt Noël ça c’est un peu des aires de de crèche et ensuite au printemps suivant du 9 avril au au 19 juin 2004 a eu lieu l’exposition personnelle consacrée à Philippe Duran donc un une exposition qui s’est intitulée professionnel du

    Tourisme c’est un artiste qui utilise plutôt la photographie mais qui essaie d’ouvrir le médium à d’autres disciplines et qui fréquentent beaucoup des salons justement du tourisme à l’époque et et donc c’est un artiste dont on avait présenter beaucoup d’œuvres différentes il est né en 1963

    Euh près de ClermontFerrand et il a il a étudié à à Lyon et il est actuellement professeur toujours à à l’école des beauards de Lyon et il est effectivement autant photographe que que sculpteur il a toujours essayé de décloisonner c’est le mot que je cherchais le médium de la

    Photographie donc plusieurs œuvres de grands format ont intégré nos nos collections à ce moment-là dont celle-ci ruissau gonflable 1 qui date de 2000 c’est une une impression numérique sur Viny et une soufflerie donc c’est vraiment un matelader qui supporte une image de torrent hein qui est qui plus

    Est est une image euh lanticulaire donc à savoir que les reflets sont un petit peu amplifiés par cette méthode de de photographie et puis il y a aussi cette œuvre qui a intégré nos collections donc une installation si l’on veut donc en en trois éléments donc une grande photographie à l’arrière-plan qui

    L’avait réalisé dans une ville nouvelle près de Barcelone lors d’un échange avec je crois la région ronalpe une ville nouvelle où on a créé un jardin et où finalement les gens viennent se reposer posé un petit peu comme dans un tableau de Poussin ça ressemble un tableau de Poussin sauf que

    C’est en 96 en contrepoint en avant-plan un petit peu de cette grande photographie tirée sur tissu et qui donne un petit peu une sensation d’échelle peut-être sur un plateau en bois trois pattes de verre qui qui reprennent la forme de container de tri pour le verre pour le papier les

    Cartarton et puis à l’avant comme déroulé comme un film sous le titre parc une série de photographie prise dans le même endroit dans le même environnement à la recherche de la bonne image en quelque sorte donc on est entre le film la sculpture et la photographie dans un

    Espace un petit peu comme ça dans une photographie un peu spacialisée si j’ose dire et puis ici cette œuvre qui s’intitule porte dorée qui date de 1999 qui nous avait été donné par l’artiste à l’époque et qui donc est une impression numérique sur Moquet donc une photographie enlongée de la station de

    Métro vous connaissez toutes et tous et qui donc là est résolu sur un grand format de de mocket 4 M5 par 2,68 c’est vraiment un maxi maxi format et on a vraiment cette sensation d’aller vers le vers le le bas et enfin cette très grande installation aussi euh qui

    S’intitule Promenade des Anglais qui l’avait fait peu de temps avant l’exposition en 2000 et qui elle est une projection vidéo sonore sur une impression numérique sur toile donc vous avez une première photographie qui est tirée au grand format là 2,50 de haut 3,73 de large sur sur toile et

    Par-dessus et là vous voyez un peu les images qui sont en en arrière-plan vous avez une des images en mouvement qui viennent de temps à autre et temporairement se superposer sur celle-ci donc toutes les personnes sont là regardent sont de dos et regardent l’horizon et régulièrement un petit

    Untit peu comme une sorte de boîte à musique ou boîte à image il y a une séquence de 2 minutes 30 qui intervient sur cette sur cette image une une image en mouvement sur une image fixe si l’on veut ensuite durant l’été une exposition thématique mais surtout collective qui s’intitulait

    Piège de l’amour et qui réunissait plusieurs artistes de nos collection et c’était la reprise en fait d’une exposition conçue par l’un d’eux Stephen Marsden dans un lieu dans le sud sud-est à sigan précisément au lac à l’automne 2002 donc une exposition qu’il avait où il avait souhaité réunir d’autres artistes avec

    Lesquels il avait des affinités et qui étaient des artistes qu’on avait tous en collection donc je je les avais réinvité et à venir présenter des œuvres nouvelles pour la plupart lors de cet été il y avait donc par exemple cette grande sculpture de Stephen Marsden de 98 donc à savoir un agrandissement

    Béton d’une d’un jouet là aussi un peu comme chez maillot hein mais là c’était pas en résine mais c’est en béton donc inutile de vous dire que c’est c’est extrêmement lourd et voilà et l’agrandissement révèle des choses que évidemment on voit pas donc du coup c’est assez assez étonnant cette autre

    Œuvre de lui également où à partir d’un jouet là encore moulé à l’échelle 1 cette fois en résine le réplique plusieurs fois et l’assemble de manière à fabriquer quelque chose qui qu’il appelle sport et puis surtout cette cet ensemble qui a deux dates vous le voyez 199323 et qu’il appelle biblutti et qui

    Finalement se trouvait chez lui dans sa salle de bain donc à savoir une sorte de réserve de projet de de maquettes d’objets il y en a à peu près 150 et qui sera présenté là pour la première fois donc c’est c’est simplement comme une sorte de vitrine comme ça sur des

    Étagères bien rangé et derrière une plaque de de de verre et ce sont finalement des projets de sculpture des idées de sculpture et dont certains seront évidemment réalisés à grandandi ensuite une exposition qui s’appelait l’artiste éditeur et qui s’intéressait donc à la manière dont les artistes ont pu prendre ou prennent en charge

    Eux-mêmes la diffusion de leur travail en s’auto-éditant donc il y avait évidemment dans cette exposition beaucoup de livres auto-édités quelques objets des revues et des multiples de toutes sortes beaucoup d’œuvres de nos collections mais aussi des œuvres emprunté notamment justement des livres d’IDE Roucher qui avaient été empruntés

    À l’époque au fracbretagne ainsi qu’une installation de Ilia Kabakov toujours de la même provenance du FRAC Bretagne une installation qui s’appelle 52 entretiens dans la cuisine communautaire et donc dans cette exposition il y avait cette œuvre je je ne retiens que celle-ci à vous présenter ce soir une œuvre de François Curlet de

    2003 qui s’appelle publicité et qui est une plaque émaillée qui a été tirée à 10 exemplaires donc c’est une plaque émaillée qui reprend le code graphique d’une chaîne de magasins belge puisque curl VI en Belgique depuis déjà un certain nombre d’années depuis 25 ans maintenant donc il a repris euh la ligne

    Graphique d’un magasin qui s’appelle derby je crois quelque chose comme ça pour faire une plaque publicitaire à son nom et c’est même une plaque publicitaire puisqu’elle s’appelle publicité et il y a même son le nombre d’exemplaires 10 exemplaires et c’était finalement pour lui le la manière qu’il avait trouvé de financer son premier

    Catalogue donc on a acheté une des plaques ce qui lui a permis avec 10 autres acquéreurs de financer son premier catalogue donc une sorte de multiple pour une cause on va dire tout à fait simple et économique c’est c’est un artiste qui aime bien jouer de la littéralité un petit peu François Curlet

    Et on a d’autres œuvres de lui une autre grande œuvre de lui dans la collection après cette exposition l’artiste éditeur donc une une monographie consacrée à hugrep un artiste né en 1964 et dont on avait à l’époque deux œuvres dans la collection celle-ci à savoir feedback

    Donc c un un un terme qui est plutôt utilisé dans la musique électrique à savoir quand on rapproche un peu trop un micro d’un ampli il y a un effet l’Arsène bon bah là c’est un peu la même chose quand on approche une caméra d’un poste de télévision il y a un effet

    Feedback donc une sorte de mise en abîme comme ça de de l’espace donc il avait un petit peu utilisé ça pour comment dire essayer de domestiquer cette sorte de d’erreur un petit peu électronique comme ça et puis une autre une autre œuvre qui est un diaporama on appelait ça encore

    Diaporama à l’époque rendez-vous compte c’était pourtant il y a pas si longtemps de 80 images à savoir 40 images où dans un espace ici au Frac Corse à à Coré la deuxième image il y a un objet qui est apporté la deuxième un second la troisième un autre et cetera jusqu’à 40

    Et puis ensuite il les enlève les uns après les autres jusqu’à retourner est au vide donc une sorte de remplissage et et et et vidage de de l’espace dans cette exposition il avait beaucoup transformer les espaces des coopérateurs en tendant tout au long des murs une grande un grand rouleau de papier blanc

    De plus de 2 m de haut de manière à recouvrir l’ensemble des murs surtout les murs en pierre et il s’est servi de ce mur pour présenter des œuvres derrière en nombre porté pour découper dedans pour et cetera et on a gardé de cette exposition une troisième œuvre qui

    Est rentrée dans nos collections à l’issu de cette exposition une œuvre qui s’appelle Tun une sculpture en carton et en papier de couleur avec un axe métallique qui qui l’a fait tenir debout et qui vous le voyez mesure à peu près 1,50 de haut donc une sculpture en 2D en

    3D en 2D et demi j’ai envie de dire he il y a vraiment un recto inverso et une épaisseur ensuite donc on arrive à l’été 2005 on a on présenté une exposition qui s’intitulait paysage avec ou sans personnage donc une exposition qui questionnait le paysage et qui essayait

    De de prendre un petit peu en compte les différentes tendances les différentes réponses que des artistes pouvaientent poser à ces questions du paysage des artistes de génération assez différentes mais enfin une majoritairement des artistes né dans les années 60 quand même euh donc dans cette exposition était présenté par exemple ce

    Grand tableau d’Iv béorger qui date de 2000 et qui s’intitule préparation de la muraille de Chine en vue de son explosion donc un grand format 2 M40 par 2 M40 travailler vous le voyez à l’huile et à la glycero et réaliser d’après un un montage photographique c’est-à-dire avant de faire une peinture comme

    Celle-ci l’artiste se déplace sur sur le sur le site ici donc à Saint-Étienne un grand immeuble que les Stéphanois surnommé la muraille de Chine et qui allait peu de temps après son repérage être détruit c’est le seul tableau à ma connaissance qu’il est fait d’un immeuble qui allait être détruit il a

    Beaucoup peint des immeubles modernes dans plein de villes du monde en Amérique du Sud en geéorgie en partout dans plein plein plein d’endroits dans des endroits précisément choisis par lui en amont sachant précisément quels immeubles il voulait aller voir et photographier avant de ramener ses photos à l’atelier et faire ce travail

    De restitution il y a une dimension assez étonnante dans cette œuvre c’est-à-dire ça ressemble vraiment à quelque chose qui pourrait être mis près d’un chantier ici prochainement vous aurez cet immeuble c’est-à-dire ça les couleurs la prise de vue le le la perspective sont presque publicitair et puis en même temps bah voyez l’immeuble

    Il a commencé à être D OC on a commencé à enlever les les choses qui avaient été déjà rajoutées pour au fil des années le protéger par rapport à sa situation d’origine donc il est presque dans sa situation d’origine il y a il y a déjà

    Des bouts de de PARM vous voyez au sol il y a un début d’une ruine mais finalement peu de temps après tout ça va être détruit et on se rappellera plus de rien à l’époque il enseignait et c’est là que je l’avais connu à l’école des

    Beauards de Lyon et il avait invité tout un groupe de ses étudiants à venir filmer la destruction de cet immeuble avec plusieurs points de V et plusieurs caméras et ce film fait aussi partie de nos collections il nous l’a donné dans cette exposition était également présenter cette œuvre vidéo de

    Bertrand Lamarche donc un artiste né en 1966 à Nancy et qui vit à Paris cette vidéo s’appelle autobrouillard vous le voyez elle dure une 36 minutes et c’est une vidéo qui finalement est faite à partir d’une maquette d’un quartier de la ville où il est né de Nancy donc

    L’image qu’on voit c’est une maquette filmer et effectivement bah il y a un peu des mouvements de caméra mais pas beaucoup et mais il y a surtout des mouvements de lumière enfin et effectivement la le le résultat de ce film avec sa bande son est aussi quelque

    Chose qui fait un peu penser à certains effets spéciaux un peu anciens bien sûr du cinéma des effets qui étaient pas du tout numériques c’est-à-dire finalement une approche un petit peu étonnante un peu différente sans doute de de l’univers urbain euh je signale que deux autres films sont rentrés très il y a

    Très peu de temps de cet artiste dans nos collections dans la même exposition ce paysage français 1950 de David Renault donc un peintre dont on avait déjà vu je crois des œuvres j’avais déjà dû vous en montrer qui s’intéresse lui aussi beaucoup au paysage mais à la manière dont des nouveaux outils des

    Nouveaux des nouvelles technologies permettent d’appréhender le paysage il est né en 65 à Grenoble et il a fait l’école des beauards de Grenoble ses premiers travaux étaient des travaux de camouflage et il a eu une grande inondation de son atelier vers 98 donc il a décidé de reprendre le

    Camouflage mais avec une maîtrise de la peinture qu’il avait sans doute acquise et donc là pour faire ce tableau il est parti des tenues de camouflage qui étaient porté par l’armée française en 1950 donc c’est un paysage synthétique qui fait référence bien sûr à une époque

    Lui-même est né un peu après en 65 mais c’est un paysage euh comment dire oui synthétique et et est pas expressionniste du tout puisque ça ressemble à l’expressionnisme mais c’est peint avec beaucoup de minucie avec un petit passut il y a aucune épaisseur sur la toile c’est d’ailleurs

    Pas sur toile c’est sur bois c’est c’est absolument lisse et et sans sans épaisseur donc ça ressemble à de l’expressionnisme mais c’est çaen n pas du tout et c’est surtout un motif de camouflage et puis dans la même exposition il y avait aussi Daniel schleir donc un

    Artiste né en 1960 en Alsace et qui est très connu pour ce type de travaux qu’il fait déjà depuis de nombreuses années à savoir une peinture sous vert donc il travaille finalement à l’opposé à l’envers de la méthode habituelle de la du peintre à savoir que la dernière

    Touche du tableau devient ici la première et donc tout tous ces gestes sont anticipés de telle sorte que bah tout se constitue comme ça à l’envers donc ici vous voyez il l’ il l’a appelé la la montagne pense et on a donc bah différentses traitements et différentes manières de traiter les images de

    Montagne en couleur à droite en noir et blanc à gauche et puis il y a cette sorte de bulle comme ça ou de philactère qui émerge du paysage où apparaissent des éléments autres une sorte de crâne comme ça et puis un élément traité avec des des des des points bleus là comme ça

    Donc c’est c’est un c’est un un tableau très très mystérieux mais finalement qui reprend une tradition locale puisque au Musée Alsacien à Strasbourg on voit par exemple beaucoup de de de de de peintures sous vert comme ça notamment qui datent du 18e 19e siècle il y avait aussi donc dans cette exposition Damien

    Maziierre un peu plus jeune artiste lui qui était bordela à l’époque qui est né en 1975 très intéressé également par l’architecture et qui avait réalisé donc deux tableaux un de ces deux le le voici et qui pouvait être présenté avec seulement l’éclairage d’une vidéo c’est-à-dire en complément de ces

    Tableaux un petit peu on pourrait dire générique des image de périurbanité comme ça un petit peu standardisé c’est le sous-titre du tableau qui fait que vous reconnaissez simple certainement le bâtiment qui nous est montré hein bon et finalement pour accompagner pour aller avec cette exploration de la la des

    Zones périurbaines il avait aussi fait une vidéo don la lumière était suffisante pour éclairer le tableau et pour donner une dimension tion vraiment assez étonnante au au paysage et puis toujours dans la même exposition il y avait ce diptique photographique de Walter neermeyer un artiste autrichien

    Né en 1952 donc un peu plus âgé que les autres et qui s’intitule pian de fiatoni numéro 3 et qui date de 1994 une sorte de photographie de paysage monumentale mais qui montre finalement peut-être les coulisses entre guillemets du paysage et du paysage industrialisé et est rendu pratique pour

    Le tourisme de masse la plupart de ces œuvres bah vous les verrez lors de l’exposition d’ouverture paysage recommencé puisque dans mon esprit c’est un petit peu quelque chose sur lequel je me suis repenché pour imaginer l’exposition d’ouverture il y aura pas évidemment que ces œuvres mais la plupart de celles-ci seront seront

    Montré avec d’autres mais pas de la même façon évidemment ensuite de novembre 2005 à février F 2006 une exposition sur le thème de la sculpture figurative une exposition qui s’appelait donc la tentation de la figure qui était basé sur le fait que dans la collection il y avait un certain nombre d’œuvres

    Figuratives de sculpture figurative et que finalement à cette à cet époque là il y avait non peut-être pas un engoument mais en tout cas une une beaucoup de gens regardaient à nouveau la sculpture figurative il y avait des artistes notamment de l’hyperréalisme qui qui qui qu’on voyait Remon je pense

    À Dun Hanson je pense à Pat de Andrea enfin il y avait beaucoup beaucoup de choses qui revenaient un petit peu qui qui semblaient préoccuper les les artistes et le milieu leel et puis surtout cette exposition avait pu être réalisée parce que j’avais pu emprunter aussi des œuvres importantes notamment au Frac

    Aquitain à savoir une grande installation d’Olivier Blancart qui était en fait la comment dirais-je la la la mise en trois dimensions d’une pochette de disque fameuse de Maurice Béjard m pour un temps présent voilà chercher le titre donc vous tout le monde se rappelle de ce disque de cette pochette de disque on

    Voit des danseurs dans des positions bien précises comme ça et puis la la musique qui accompagnait le balai était aussi assez marquante enfin bon et donc cet artiste il a eu l’idée de fabriquer en trois dimensions les personnages qui sont sur la pochette sous la forme d’une sorte d’installation dans laquelle on

    Pouvait pas rentrer mais voilà et qui occupait une salle complète donc j’avais pu emprunter cette œuvre et puis d’autres œuvres aussi au au Frac Poitou charante au Frac Pays de Loire et en complément desquels j’avais montré donc un certain nombre d’œuvres de nos collections à savoir celle-ci de Alexandre Garban un artiste d’origine

    Roumaine né en 1948 qui vit à Paris et qui s’appelle figure basaltique c’est une sculpture en lave qui fait donc 1,70 de haut et dont seulement le haut est est travaillé ici de manière figurative vous voyez donc c’est c’est une sorte de bloc longiline comme comme ça tout en

    Hauteur et il y a que la partie euh en haut qui est qui est travaillée à l’époque aussi à limoge il y avait un artiste qui s’appelle Bernard kenot qui qui vivait et travaillait ici c’est plutôt quelqu’un qui dessine et qui fait de la peinture mais là il s il s’était

    Lancé un peu dans la sculpture et donc on avait montré aussi cette œuvre un type gelé donc c’est un peu le même principe que les œuvres de séchass he à savoir du polystyrène taillé et puis recouvert de résine et peint c’est entre la figure et le et le stalac tite

    L’iceberg un petit peu enfin je pense que c’est quelque chose qui qui continue à à fonctionner hein et puis il y avait aussi trois œuvres d’un artiste que j’avais pu connaître dans dans ma carrière précédente lorsque je vivais à Lyon qui s’appelait Henry hugetto donc un artiste né en 1941 et qui était

    Décédé en qui est décédé en 2011 un artiste qu’ qu’ qu’on range habituellement dans la catégorie des artistes brutes et lui son obsession c’était de collectionner euh les mannequins et les œufs en plastique les objets en plastique que vous voyez dessus là c’est des œufs là pour la

    Plupart il y a aussi des des épidmaïs des cerises enfin voilà et sur chaque œuf il peignait des petites gouttes rouges des petites gouttes de sang donc il a produit une quantité très importante d’œuvres comme ça dans sa vie et par ailleurs il avait une collection de crucifi aussi voilà et

    Puis dans cette même exposition il y avait aussi une sculpture de wangdu donc un artiste chinois installé à côté de Paris un artiste né en 1956 et qui avant de venir en en France avait fait ses études en Chine et donc ici il s’agit là aussi d’une transposition d’une image

    Photographique en trois dimensions et la et cette image c’est en fait une affiche qu’on voyait à peu près à l’époque en 98 99 dans les pharmacies et qui était donc une publicité pour un truc draînant et donc il y avait une photographie avec comme ça un mannequin pris en contreplongée

    La tête coupée parce que bah n’étant pas cadré tout simplement et donc l’artiste a repris littéralement en trois dimensions cette image et là un petit peu agrandi bien sûr parce que vous voyez elle fait quand même 2 M65 de haut et finalement ce qui était quelque chose d’un petit peu peut-être séduisant enfin

    Je sais pas quoi est devenu véritablement avec sa manière de travailler tout à fait monstrueux donc cette exposition la tentation de la figure sculpture de la figure a précédé celle de la monographie d’Alain schass qui s’est déroulé donc du 3 mars au 18 juin 2006 et qui s’appelait

    Insomnie ces chasses donc je l’ai peut-être déjà dit est né en 1955 il a été il a pas fait d’études au beauard lui il était il était prof de dessin prof d’art plastique dans un lycée dans l’Est de la France avant de se lancer comme comme artiste et puis

    Donc pour cette cette exposition euh on avait choisi de euh représenter euh et d’adapter un ensemble sculé et animé qu’il avait réalisé euh quelques années avant en 2002 et qui s’appelait les somnambules à savoir trois chats travaillés donc en résine enfin en polystyrène recouvert de résine et peint en blanc hiératique somnambul

    Et qui circulaient sur des rails qui étaient installés dans les coopérateurs donc il y avait deux circuits un circuit pour la chatte et son amant qui la poursuivait et un autre circuit pour le mari cocu qui lui était tout seul et et tournit un peu en rond euh voilà et puis

    Au fond de chaque salle il y avait un tableau de néon animé c’est-à-dire un peu comme une sorte de rêve ou de cauchemar si l’on veut chaque fond de salle ont trouvé ce type de d’œuv et c’est celle-ci qui qui finalement est restée dans le dans les collections qui

    S’appelle volatille donc un dessin animé au sens un dessin de néon animé avec un petit programme c’est-à-dire comme quand on se balade dans la ville la croix verte de la pharmacie qui clignote et bien voilà le clignotement était là pour le dessin animé une manière d’animer le dessin vraiment donc là ben évidemment

    Vous avez le le volatile dans la position avec les ailes vers le bas et puis bah vous voyez le dessin il est pas allumé mais c’est les ailes levées qui qui s’allument et puis les autres qui s’éteignent c’est tout simple et c’était que des animations comme ça très très

    Très simples et toute l’exposition baignait aussi dans la musique et il avait choisi donc de sonoriser son exposition en diffusant un morceau formidable de de Morton Feldman un artiste un musicien très important qui était un voisin d’atelier de John Cage et ce morceau s’appelait piano three hands donc une œuvre pianistique jouée à

    Trois mains ce qui est pas si courant je crois même que c’est peut-être unique voilà donc une expusion qui avait qui était vraiment assez formidable le où il avait vraiment pris en compte le le le le les espaces des coopérateurs qui étaient quand même tout à fait

    Singuliers et là j’en arrive à la dernière exposition que je voudrais évoquer avec vous ce soir à savoir d’e une exposition d’été qui s’appelait nouvelle fabrique d’images et de sons et où était présenté un ensemble d’œuvres de plutôt jeunes artistes d’origine assez diverse d’artistes internationaux qui étaient entrés dans les collections depuis en

    Gros 2000 et où on trouvait bah des des choses assez diverses et variées euh et je vais juste vous en montrer quelques quelques-unes donc ici une œuvre de Madeleine berkheimer une artiste hollandaise qui elle est était née en 1973 et qui est décédée brutalement en 2019 et qui s’appelait yellow donc elle

    Était venue installer cette œuvre qu’on avait acquise quelques années avant dans les coopérateurs donc vous reconnaissez les salles et et cette œuvre est entièrement donc constituée de bas synthétique d’éléments en plastique de Bill en verre et qui se déploie dans l’espace comme ça et qui s’accroche au

    Sol au plafond sur les côtés enfin c’est vraiment quelque chose qui se déploie dans l’espace de manière tout à fait tout à fait étonnante il y a une œuvre d’aile permanente si vos pas vous mènent jusqu’à lourde à la bibliothèque de lourde il y a le 1 % de la bibliothèque

    C’est une une œuvre de Madeleine berkemer qui est dans l’espace aussi et qui est rouge comme ça avec les les le un peu le même principe euh on avait montré aussi une œuvre de Guillaume Pinard donc un un artiste né en 1971 qui est une sorte de virtuose du dessin euh

    Et qui dessine de de toutes les façons possibles et imaginables je pense que s’il était né au 17e siècle au 18e siècle il aurait pu rivaliser avec boucher ou avec les les les plus grands dessinateurs mais il a eu aussi fait à cette époque donc des dessins numériques

    Il en a pas pas fait beaucoup mais quelques-uns et et on en a deux dans la collection dont celui-ci tentative de générique et il avait donc créé pour l’occasion un personnage qu’on a qu’on aperçoit là avec sa torche et qui rentre dans cet espace nocturne et ce personnage il l’avait

    Surnommé concon et je me rappelle qu’à l’époque c’était quand même formidable il avait fait la Une de beauzard magazine il était très très fier de lui parce que voilà donc voilà c’est c’est ce personnage qui rentre dans cet espace nocturne ou visiblement ici il pas la torche il voitien et qui bah décelle

    Plein d’éléments euh géométrique un peu partout et évidemment ces éléments bah font penser à beaucoup de choses c’est-à-dire bien sûr à l’art géométrique à l’art minimal voyez les deux boules sur la cheminée par exemple ça évoque une une photo très très connue d’une artiste qui était proche du surréalisme les quatre

    Blocs en bas à gauche bah font aussi penser à une sculpture un peu minimale le tableau qui est sur le mur fait aussi penser à un tableau minimal enfin c’est un peu revoir toute cette toute cette époque et tout ce style entre guillemets de l’ARM minimale avec peut-être des

    Yeux un peu nouveaux des yeux un peu différents il y avait aussi dans cette exposition euh deux œuvres à l’époque de d’Andreas Dobler donc un artiste suisse né en 1963 avec cette œuvre qui s’appelle kryonite donc qui date de 98 et qui vous vous voyez reprend un peu les codes de

    La perspective mais de manière très accélérée on pense plus au jeux vidéo finalement qu’à la perspective c’est-à-dire vraiment et sur lequel il y a effectivement une espèce de forme informe comme ça espèce de je sais pas de chewingum de d’algu de on sait pas

    Trop un espèce de De Blob de un peu rose et vert enfin bon donc deux approches totalement opposé finalement de la peinture qui finalement là cohabite et c’est sans doute peut-être la génération qui qui veut ça et puis ensuite il y avait cette œuvre d’un artiste qui s’appelle l’urent

    Chambert qui donc était passé par l’école des beauards de Saint-Étienne et qui en 2001 avait réalisé cette œuvre à savoir superposer la page centrale du monde sur la couverture de libération du 11 septembre 2001 donc la page du monde le monde sortant la veille bah évidemment il y a un petit décalage mais

    Il y a aussi un décalage en terme de contenu hein tout d’un coup la une qui est quand même le la chose la plus dramatique et qui a inauguré le 21e siècle de façon quand même un peu incroyable devient le fond de l’image d’une image publicitaire pour France

    Tellécom où finalement bah votre hi potentiel va vous surprendre c’est sûr que ça surpris tout le monde alors c’est pas un collage c’est juste une superposition c’est-à-dire que le le le la double page du monde est est détourée dans dans sa partie arrière de telle sorte que la Une de Libé apparaissent en

    Fond mais il y a pas de collage les les images sont pas soudées elles sont juste posées sur une table et quand on les présente sous une vitrine c’est un artiste qui depuis d’ailleurs a a évolué et c’est consacré se consacre depuis pas mal d’années à ses premiers amours à

    Savoir la musique la création musicale c’est quelqu’un qui avait avant de faire les beauards fait des études de musique et puis B on reparle de cette œuvre dont on a parlé samedi cette œuvre de Fabrice cotina donc un des membres de la galerie du cartable était présenté

    Aussi pour la première fois donc fabrice est est né et vit à châteurou en 68 et il travaille ici à à lensa il est professeur surtout de vidéo et d’art numérique donc voilà confusion une installation on appelle ça installation c’est difficile de dire sculpture c’est c’est environnemental si

    L’on veut bien que ce soit quand même un objet un objet de grande dimension donc vous voyez une table avec des des projecteurs ça ressemble presque à une une maquette de stade de foot quoi quelque chose comme ça sur lequel on pose donc un une matrice donc une grande

    Feuille de papier avec un dessin et sur ce dessin il y a un petit robot équipé d’un marqueur et de panneaux Solair qui va essayer de suivre le dessin sauf que le robot il est pas parfait parfait donc quand il y a un angle droit il y arrive

    Pas donc il tourne en rond jusqu’à retrouver une ligne qui peut suivre et donc peu à peu au bout de quelques heures voire quelques jours le dessin le modèle va dégénérer si l’on veut va va se modifier et et et va devenir pour quelquefois presque méconnaissable donc

    Il y a une un ensemble de 20 matrices qui sont tirées et qui sont recopiées par ce robot et qui font partie de de l’œuvre et finalement à chaque fois qu’un dessin est fait il rentre dans la collection donc c’est une machine à dessiner qui recopie maladroitement des modèles et les

    Modèles bah ce sont surtout des dessins il y a beaucoup il y a pas mal de plans d’architecture et il y a aussi des dessins de Léonard de Vincy des dessins classiques enfin bon il y a tout un ensemble choisi par par cotina et pour terminer et ce sera la dernière œuvre de

    Ce soir voici une œuvre donc de épé gabellon dont vous avez vu une photographie d’une sculpture dans l’espace de la ville éphémère du coup et là c’est donc un travail un peu plus proche de nous de 2003 qui s’appelle japonis japonisi donc les japonaises japonais qui est en mousse polyurétane

    Donc c’est une œuvre qui a été réalisé à partir là aussi d’un moule dans lequel l’artiste est venu diffuser cette mousse polyurétane de manière à obtenir ce relief hein où on voit à la fois des spaghettis mais aussi des personnages et aussi des objets et les les différentes parties de ce moule c’est-à-dire

    Finalement reprendre des techniques de moulage mais avec peut-être une subtilité peut-être un léger déplacement peut-être une une manière de faire qui fait que bah le modèle de départ est évidemment un petit peu modifié je m’arrête là pour ce soir je vous remercie de votre attention et si

    Vous avez des questions bah il y a encore peut-être 5 ou 10 minutes euh où on peut échanger [Applaudissements] merciir

    Leave A Reply