Depuis 2018, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne organise le cycle “La BIS présente” : chaque année, 5 à 6 ouvrages d’histoire ou philosophie sont présentés au public par leurs auteurs.

    ReS Futurae est LA revue académique francophone internationale dédiée à l’étude de la science-fiction sous toutes ses formes. C’est une joie pour la BIS d’accueillir pour la première fois une revue en ligne et en open access. La BIS présente participe ainsi pleinement à notre “Année de la science-fiction”, tout en soulignant notre implication dans des actions favorisant la science ouverte. Une table ronde avec Irène Langlet, directrice de la revue, Simon Bréan, membre du comité éditorial, et Pierrine Malette, secrétaire de rédaction.

    Captation , montage et générique par Corinne Nadal

    [Musique] [Musique] j’ai le très très grand plaisir d’accueillir ce soir dans le cadre de notre cycle la BIS présente consacré à l’actualité de la recherche la revue res tour qui vient de faire paraître en ligne son numéro 22 c’est un très grand plaisir pour notre bibliothèque et puis un événement assez particulier à

    Plusieurs titres d’abord parce que dans les collections de la bibliothèque de la sbonne les revues occupent une place tout particulière historiquement depuis le 19e siècle c’est vraiment un très très très grand P de nos collections et en dépit de ce rôle très éminent des revues dans le développement de la

    Recherche elles ne sont pas souvent mises en valeur dans l’actualité éditoriale et je trouve que c’est dommage très tôt aussi euh par rapport à ce qu’on appelle traditionnellement les monographie les revues se sont tournées vers l’électronique euh la vis a pu accompagner jusqu’ici en tout cas cette mutation importante pour constituer dans

    Ces disciplines d’excellence la littérature en fait partie une offre d’une très grande qualité qui soutient la comparaison au niveau international c’est donc pour nous un signal d’accueillir une revue qui plus est en ligne et en particulier aussi quand elle est en libre accès c’est aussi très important la science ouverte c’est un

    Ate pour les bibliothèques et pour les chercheurs aussi évidemment en premier lieu un axe de réflexion et de travail et euh pour nous biothécaire le signalement de ces revues en livreacè c’est vraiment un enjeu c’est un enjeu pour leur pour leur diffusion et c’est pas forcément quelque chose qui est prioritaire parce

    Qu’on tend à signaler d’abord ce qui est payant et très cher souvent euh et la qualité pas forcément rendez-vous du reste n’est pas tout forcément à l’ône du prix donc je pense que là c’est c’est vraiment un effort qu’on est heureux de de faire euh pour vous donner une

    Ampleur à la bithèque de la Sorbonne on fait un effort très particulierement de ces collections on a signalé plus 66000 titres de revue libre c’est absolument énorme c’est un voilà c’est un très gros travail et on en est très fier évidemment resour est en bonne place

    Dans notre catalogue euh enfin il y a aussi un événement particulier c’est que nous avons consacré cette année universitaire et la science-fiction comme certains d’entre vous qui sont déjà venus le savent sans doute c’est l’occasion de valoriser le fond cohérent de science-fiction que nous avons entrepris de développer depuis 2017 et

    D’y consacrer la plus grande partie de notre programmation culturelle de l’année la revue resteour et nous a accompagné dans cette aventure un peu inhabituelle pour nous irè langlis Simon Bréant font partie qui font partie du comité éditorial de la revue son commissairire de l’exposition qui sera présentée à ceux d’entre vous qui

    Peuvent rester tout à l’heure et le carnet de restoutouraé a consacré à l’année de la sciencepction àabis une rubrique s’appelle alabis où sont publiés des articles sur les ouvrages qui sont présentés dans cette exposition donc on est très on a été très heureux de cet accompagnement est très

    Reconnaissant tout cela pour arriver à l’essentiel nous sommes vraiment heureux que le comité éditorial de la revue et puisse réunir aujourd’hui dans notre bibliothèque et plus encore euh devoir présenter ce soir le numéro double SUITE et variations critiques qui constituent le numéro 22 euh donc nous avons ce soir

    Irène Langlais professeur de littérature contemporaine à l’université Gustave eel après des postes à reen 2 et à Limoges Simon Bréant maître de conférence en littérature française du 20e 21e siècle à sorven université et membre du Centre d’études de la langue et des littératures françaises et enfin pierine mallette qui est secrétaire de rédaction

    De la refue je leur laisse donc la parole pour présenter ce numéro 22 et j’espère aussi un peu cette revue merci euh ben je je veux remercier non seulement Laurence goobis mais tout ce public c’est la première fois je crois que on présente la revue devant un

    Si large public des statistiques un peu inhumaines fabriquées par les machines sur lesquelles sont hébergés nos numéros nous disent il y a tant de visiteurs uniques tant de pages vues ça se compte on est très heureux de savoir que ça se compte en centaines en milliers mais des

    Vrais gens comme ici c’est bien entendu toujours mieux on va se réartir un petit peu la parole pour vous présenter un petit paquet qui va commencer par l’historique de la revue je vais essayer de raconter d’où ça vient r futurae et puis où on en est aujourd’hui en

    Décembre 2023 après quoi Pierrine et Simon aborderont chacun leur tour des des points précis de cette historique et de disons des missions qu’on s’est donné euh alors au moment restutur a fêté l’année dernière c’est 10 ans mais c’est 10 ans en tant que chose publiante hein

    Le premier numéro a été mis en ligne en décembre 2012 mais ça fait plus longtemps que ça que la revue existe parce que pour qu’elle soit publié en en 2012 vous vous doutez bien que il a fallu des rencontre un projet et un travail pour que ça soit mené à bien c’est une

    Rencontre c’est essentiellement une rencontre en 2009 avec Arthur Evans le rédacteur en chef et directeur de la publication de science fiction studies la revue de référence qui disent depuis 1972 et qui est hébergé à dipot dans l’Indiana un petit une petite université qui ne fait même pas de recherche

    Hein c’est une petite curiosité la revue rest futur est la je dirais vraiment la référence dans la recherche sur la science-fiction mais elle est hébergée dans une institution qui est de l’ordre du college qui ne fait ne fait pas de recher c’est bien la rue science fiction study je dis

    Quoi no auditeurs ont corrigé de même comm et donc Arthur EV m’a été présenté par Roger bzeto qui est l’autre je dirais parrain de cette revue moi je je suis une chercheuse qui vient de passer son habilitation à diriger des recherches à ce moment-là l’habilitation comme vous le savez c’est le moment où

    On est considéré comme apte à diriger les recherches d’autrui à initier d’autres recherches que les nôtres et Roger bzeto connaî mon travail sur la science-fiction un livre que j’ai publié en 2006 Armand Paulin et se prend a rêver que on fonde une revue ensemble bon c’est c’est c’est ce rêve là qui

    S’est concrétisé dans un adorable petit restaurant Tex en Provence à l’occasion d’un voyage en France de Arthur Evans pourquoi est-ce que ça a été déterminant le partenariat avec science fiction studies bah bien entendu pour l’expérience scientifique hein l’expertise 30 ans de d’ancienneté je dirais sur en matière bah non seulement de

    Réflexion sur la science-fiction parce que ça de la réflexion sur la science-fiction on en fait tous et toutes il y a une il y a un volume de réflexion critique considérable sur la science-fiction je ne faisais pas partie des gens qui se disaient personne n’étudie la science-fiction non tout le

    Monde étudie la science-fiction il y a une curiosité un enthousiasme critique dans dans dans le fandom qui ne qui qui est vraiment évident non par contre une expérience dans la recherche universitaire sur la science-fiction alors ça par contre oui là le le niveau était pas le même et les difficultés ne

    Sont pas les mêmes non plus donc construire une recherche universitaire académique autrement dit qui partage ses protocoles un état de l’art des références bibliographiques une méthodologie avec d’autres disciplines bon d’autres disciplines apparentées il y a plein de disciplines qui peuvent s’intéresser à la science-fiction là il s’agissait de littéraire mais ça

    Aurait pu être des spécialistes de cinéma spécialistes de civilisation américaine peu importe on s’est retrouvé sur la spécialisation littéraire et science fiction studies nous a en quelque sorte porté porté pour l’expérience mais je vais le dire très concrètement aussi sur la matière parce que créer une Rev vu c’est bien beau

    Mais encore faut-il la nourrir et la nourrir avec un discours qui euh accepte de se plier à ce protocole académique hein j’avais déjà publié en 2009 un petit billet bon ceux et celles qui connaissent est-ce qu’il y a des gens qui connaissent la revue rempard dans la salle

    Ouais donc j’avais j’avais osé publier dans la revue rempart qui est une revue vraiment du fandom hein on va le dire un petit billet d’humeur où je j’exprime même une certaine déception euh par rapport aux amis amateurs fans de science-fiction que ben oui des normes bibliographiques une méthodologie

    Précise des une référence aux travaux déjà publiés toutes ces choses qui sont l’ordinaire de notre vie universitaire ben ne rencontre pas un enthousiasme aussi délirant chez dans dans le fandom bref j’étais pas sûr moi bien sûr fonder une revue ça c’était très enthousiasment mais j’étais pas sûr qu’on ait assez de

    Matière assez de d’articles euh qui passent les processus de sélection pour pour publier et par conséquent il fallait travailler un peu sur avec un vivier constituer un vivier attirer attirer l’attention convaincre aussi que ça valait la peine de parler de la science-fiction en bah en se contraignant un peu à respecter des

    Protocoles et ça c’était évident que ça viendrait pas tout de suite donc pour que la revue nî sans que forcément on ait déjà assez de matière science fiction studies nous a ouvert son catalogue et je veux le dire ici bon Arthur ne peut pas se connecter ne peut

    Pas assister à cette réunion mais s’il était là je lui rediraai tout ce qu’on lui doit le catalogue de science fiction studies c’est 30 ans d’articles qui ont été évalués en peer review qui sont pas libre de droit du tout hein qui sont même monayés pour certains relativement

    Chers à la traduction ou à la réimpression là toute jeune revue qui n’avait même pas encore de nom c’est vu ouvrir le catalogue gracieusement le catalogue de rur pour des traductions autant qu’on voudrait aussi souvant qu’on voudrait sans payer le moindre droit à l’heure actuelle encore les membres du comité éditorial ont un

    Abonnement gratuit alors vu s in fiction studies et je peux vous dire que c’est un beau cadeau parce que ce n’est pas gratuit du tout de s’abonner à sfction St ça a commencé comme ça ça ça a commencé aussi en se demandant mais une revue on

    L’a fait pour qui pourquoi on l’a fait sur du beau papier on l’a fait en ligne et le choix de l’Open Access a pas été totalement immédiat mais il a été rapide c’était les c’était les débuts on était à deux ou 3 ans d’existence vraiment conséquente d’une plateforme qui s’appelait à ce moment-là

    Revue.org d’ailleurs si vous tapez à l’heure actuelle l’allice de de de l’URL fonctionne toujours si vous tapez resf.revue.org vous arriver encore sur la revu res futur ce choix-là il a été fait assez rapidement dans l’idée que Ben toucher le plus de monde possible ne pas euh comment dire mettre une barrière

    Futel mobile à la consultation de de ces articles constituer une motivation supplémentaire à nos yeux euh nous n étions évidemment pas les premiers ni les premières à chercher à publier en ligne mais il se trouve que bah notre vue elle est elle est déjà financé elle est déjà financée par l’argent de tout

    Un chacun on est tous fonctionnairees c’est une revue d’université elle est publiée par des gens qui sont des fonctionnaires de de de service public hein c’est une recherche qui se fait sur fond public on estimait normal que le public a accès vous la payez déjà en quelque sorte euh cette revue là alors

    On s’est assez vite fixé sur le Cléo ça s’appelait le Cléo je ne sais pas si ça porte encore ce noml c’est devenu open édition centre pour l’édition ouverte qui nous ont adressé le dossier de candidature qui était costaud il fallait composer deux numéros entiers avant de pouvoir faire

    Acte de candidature bah on y a passé les deux années 2009-211 la le premier numéro était en quelque sorte o je dirais on a publié pas mal enfin on a traduit pas mal d’articles pour ce numéro là le deuxième était la publication des meilleurs articles d’un événement qui avait fait

    Qui avait été de de gros leur en 2006 le mois de la science-fiction à l’École normale supérieure rue d’Ulm avait rassemblé un mois durant toute sorte de spécialistes d’artistes d’amateurs d’experts dans ce qui fait de ce qui est resté à mes yeux mais je me tourne vers

    Simon Brant parce que c’est lui qui le sait le mieux probablement le plus gros événement académique sur la science-fiction de toute l’histoire de l’université française peut-être peut bien oui ou oui je pense un mois entier quand même oui ça a été ça a été assez considérable après ça n pas été chaque

    Jour mais il y avait il y a eu toutes sortes d’éléments et Ctait je pr de l’occasion ça a été coorganisé avec Sylvia ouche et que ça sous le sous lesgit de Michel Murat à ce moment-là et et effectivement ça a été à cette occasion que notamment toutes sortes de

    Premiers contacts se sont faits entre Irène et moi notamment mais pas seulement et quelqu’un comme Anne Besson aussi a été essentiel on peut pas citer tout le monde mais ça a été un moment de première rencontre et d’ certaine façon je sais pas ce que toi tu en pense mais

    Sans sans lui assigner un une un rôle causal pour en parler il me semble que c’est ça a quand même été l’occasion de constater que les forces vives existaient voilà après toutes ne se sont pas reversé dans la revue loin de là mais en tout cas il y avait cette idée

    Ça a été aussi le moment de voir un peu une communauté et dans une continuité effectivement comme tu disais avec le fandom aussi et les et les érudit les chercheurs qui sont les les spécialistes de la Scien absolument bon donc vous le voyez entre 2006 et 2012 B euh il s’est euh

    Passé des rencontres un projet une concrétisation alors on a lancé un carnet pour accompagner la revue c’était un vrai c’était un projet global c’était pas seulement une revue c’était surtout un projet c’est toujours comme ça à l’heure actuelle que je continue de la présenter dans mes dans les austères

    Rapports d’activité qu’on nous demande régulièrement pour prouver qu’on travaille je dis que la revue res futur c’est plus qu’une revue c’est un projet de mise en relation de tous les gens qui veulent travailler sur la science-fiction dans l’académie dans l’ univers académique dans l’univers universitaire parce qu’il y a pas de

    Centre d’études de la science-fiction en France à l’heure actuelle je pense pas qu’il y en aura je j’ai l’impression que j’ai jamais senti les choses aller dans ce sens-là j’ai l’impression que les centres d’études se fondent plutôt sur choses plus plus transversales ce sera sur je ne sais pas la modernité par

    Exemple la science-fiction aura un rôle à y jouer enfin je ne sais pas je ne veux pas parler pour les futures générations et en tout cas ça a été un vrai projet donc en 2012 il au moment où le premier numéro paraît et bien il y a déjà un

    Blog un carnet sur la plateforme hypothèse autrement dit un blog çaant qui publie régulièrement des billets sur la vie de la revue sur le choix de maquette alors vous le voyez on est sur une ah non c’est c’est la fiche que vous voyez bon tout à l’heure quand on

    Montrera peut-être que vous irez voir en ligne on est on est resté sur une maquette sombre mais vous avez échappé à une maquette claire gris et bleu clair par les designers qui nous ont accompagné et l’histoire de la rue ensuite c’est l’histoire d’un gros effort pour tenir bon je ne devrais

    Peut-être pas le dire mais à ce public Choisy je vais vous faire une confidence au départ nous avions prévu trois numéros parents trois numéros parents c’était évidemment trop c’était sur le modèle de science fiction studies mais qui a un tout autre vivier hein de non seulement de lecteurs mais de

    Contributeur et contributrices on est assez vite passé à deux numéros par an et puis ben faire faire les appels à contribution recevoir les articles anonymer les articles procéder aux évaluations première évaluation deème évaluation procéder à une troisème évaluation lorsque les deux premières n’étaient pas tout à fait accordées ça a

    Occupé tout notre temps et beaucoup de notre énergie car nous n’avions pas de secrétariat d’édition l’immense bonheur de cette année c’est la présence de Pier malette à nos côtés et qui fait ce travail et qui le fait en professionnel nous on a fait on a fait ça avec nos notre bonne volonté quels

    Sont les étap ensuite que je pourrais citer pour cette histoire ben peut-être au-delà du du premier numéro on a au bout d’un moment ouvert des stages la revue c’est senti conforté dans son existence et dans sa capacité à fédérer parce qu’un jour on a reçu une demande spontanée voulez-vous bien

    M’accueillir c’était alicery elle est là dans la salle elle fait partie désormais du du comité éditoriel bien sûr dirige la rubrique des traductions elle était alors à ce moment-là étudiante en master de traductologie passionnée de science-fiction et on s’est dit mais parfois ça y est on voit notre étoile

    Brille un peu dans le ciel euh du fandom euh et à partir de ce moment-là l’idée que on pouvait transmettre aussi à partir de stage et apprendre de nos stagiaère parce que il faut que je vous le dise aussi c’est les confidences on apprend énormément de nos lectrices et

    Lecteurs de nos euh de de nos contributrices et contributeurs puis de nos stagiaires aussi parce qu’ils comprennent vite ou pas vite ce qu’on attend DS et deux et en général quand ils comprennent pas vite c’est qu’on est mauvais c’est qu’on leur explique mal c’est que nos procédures sont plus

    Labyrintique que que qu’elle le devrait et bref accueillir des stagiaires notamment pour les traductions ça a été un bol d’Er déjà c’est de la jeunesse dans dans le comité éditorial et ça ça nous apprend beaucoup euh des offres de stage on a accueilli aussi des étudiantes des étudiants des

    Doctorants des doctorants qui sont qui ont soutenu leur thèse qui sont devenus maîtresses de conférence maître de conférence qui ont participé à à à l’aventure je suis très fière de dire qu’à l’heure actuelle et ça pour moi c’est un signe de bonne santé aussi de la revue je vous le disais tout à

    L’heure je considère que cette revue c’est vous enfin c’est les contribuables qui la finance parce que parce que c’est une revue de service public à l’heure actuelle il y a plus de bénévoles dans la revue il y en a eu hein au début il y a eu plein de bonnes volonté des gens

    Qui travaillaient gratist en quelque sorte qui n’étaient pas titulair al l’heure actuelle il y a que des titulaires des contractuels et et des des titulaires qui travaillent dans la revue et ça je trouve que c’est ainsi de succès une autre étape intéressante et importante a été bah l’ouverture des

    Partenariats on traduit je vous l’ai dit depuis le début on traduit des articles de science fiction studies mais science fiction studies n’est pas la seule revue comment dire vénérable d’étude de la science-fiction à peu près au même moment je crois qu’ils ont 6 mois d’écart dans leur date de naissance he

    Et leur public la publication de leur premier numéos est paru a commencé à travailler donc en 1972 aussi la revue Foundation de l’Association d’études de la science-fiction qui est basée à Liverpool et on a conclu un partenariat aussi avec cette revue en je regarde mes notes de 2017 et désormais chaque semestre on

    Publie non seulement un article en direct de s fiction studies mais aussi un article en direct de Foundation un événement important ben ça a été que on a tenu 10 ans on l’a fêté l’année dernière à travers un colloc le premier colloc futur ça veut dire qu’on espère qu’il y en aura

    D’autres hein qui sont des espaces d’échange différent que celui de la publication d’un texte et enfin ben je dirais que l’événement important cette année c’est vous c’est nous enfin c’est ici quoi c’est grâce à Laurence bobilis et à son équipe la manière dont la Bibliothèque interuniversitaire

    De la Sorbonne nous a fait nous a accueilli nous a ouvert ses portes ses couloir labyrintique c’est salle de réunion c’est merveilleuse œuvres qui font fonctionner les visos comme si on était dans la même salle que les gens c’est un honneur honnêtement pour nous et un honneur qui est à part égal avec

    Bah je vous le disais l’autre très très bonne nouvelle de cette année et de cette historique que j’achève maintenant c’est le recrutement par l’université Gustav Effel qui héberge la revue d’une secrétaire de rédaction c’est pierine mallette et ben je crois que le mieux c’est de lui donner la parole pour

    Qu’elle vous parle de ce qu’elle fait à la revue et et ce qu’elle en pense alors oui donc effectivement je suis pas arrivée depuis très très longtemps structuré je suis ravie de d’avoir pris ces ces fonctions alors donc comme vient de le faire Irène langnet donc il y a eu ce tour

    D’horizon sur la revue sur son historique et avant de poursuivre sur ce qui fait la spécificité de la revue dans le paysage des revues universitaire en littérature je vous propose plutôt de faire un petit focus sur quelque chose que vous avez abordé et ce qui fait l’identité de la revue c’est son ancrage

    Dans l’ Open Access et la la science ouverte et pour se faire revenons sur certaines notions qui sont peut-être évidentes ou connues par certains et certaines d’entre nous mais qui sont essentielles pour comprendre en quoi cet ancrage dans l’Open Access et la et la science ouverte a son

    Importance donc future en tant que revue et par définition un support de publication qui est ancré dans le secteur de l’édition scientifique mais qu’est-ce que l’édition scientifique en tant que tel il s’agit d’un écosystème public privé à la jonction entre les deux où différents acteur travaill autour de la création d’une publication

    Collective que ce soit un ouvrage ou un numéro de revue ici nous discutons bien d’un numéro de de la revue produit au sein d’une structure publique et d’une entité éditrice publique le lis ur qui attaché au laboratoire de recherche Lisa basé à l’université gustavel et au fil des ans l’édition

    Scientifique a été marquée par des conditions d’accès aux publications scientifiques devenu économiquement difficile ce qui a contribué à l’émergence du mouvement de l’Open Access ou de l’accès ouvert aux publications scientifiques l’Open Access c’est un mouvement qui est né de l’initiative de d’une communauté de chercheurs visant à diffuser gratuitement les écrits

    Scientifiques sous format numérique il se décline néanmoins plusieurs modèles économiques et transparaît à travers un panorama de plateforme qui accueille ces publications en Open Access parmi lesquelles donc open édition qui est le support publication et de diffusion de restuturae de et donc de son dernier numéro euh plateforme sur lesquel donc

    Restuturae est publié depuis ses ses origines et au croisement de l’Open Access et en lien avec elle se trouve le principe de la science ouverte la science ouverte de son côté c’est la diffusion sans entrave des publication et des données de la recherche elle s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour

    Développer l’accès ouvert aux publications et autant que possible au donné de la recherche c’est un mouvement international puridisciplinaire rendu possible par l’évolution technologique et la volonté des chercheuses des chercheurs de se réapproprier leur production scientifique l’objectif avant tout de démocratiser l’accès au savoir utile à la recherche comme à la formation comme

    À l’économie à la société et aux citoyens pour enseigner sur les grands enjeux scientifiques actuels et pour ce faire il y a plusieurs axes qui animent la science ouverte et notamment le le plan national pour la science ouvertes qui a été mis en place en France en lien avec les exigences internationales comme

    Le fait de généraliser l’accès ouvert aux publications en favorisant le l’archive ouverte par exemple avec le dépôt des publications sur les chercheurs les étudiants connaissent bien et donc ce rappel synthétique des grandes notions qui concernent l’édition scientifique l’Open Access la la la science ouverte a été quelque peu

    Fastidieuse au quel cas je m’en excuse mais elle était néanmoins nécessaire pour avoir une vue d’ensemble un panorama du contexte et des enjeux qui marquent l’édition universitaire aujourd’hui et justement où se situe la la revue restutural dans ce contexte et comment répondre aux exigences que je viens de

    Résumer bien tout d’abord la revue s’inscrit dans ce tournom qui est pris par l’édition scientifique des donc comme on l’a dit des ses origines à cette époque les années 2000 2010 ont été jalonné par des conférences des lois des initiatives internationales qui étaient centré sur la question de la

    Science ouverte et de l’accès ouvert comme l’initiative de Budapest pour l’AC en 2002 et dans ce cadre on peut dire que restutur anticiper cette cette transformation de la recherche et l’évolution de la publication scientifique dès sa création en 2012 afin de faire rayonner de rendre davantage visiblees les science fiction

    Studies dans un paysage universitaire français ou contrairement au monde anglsaxon comme ça a été un peu introduit la place consacrée ces études é encore relativement réduite et assez assez peu reconnu encore à ce à ce moment-là ce qui tend évoluer positivement justement grâce à des initiatives comme celle de de la la BIS

    Aujourd’hui avec son année de la SF avec l’exposition consacrée à la littérature de de science-fiction qui est présentée dans la dans la salle rominiie et la présente table ronde de même le principe de la science ouverte et de l’Open Access s’encre totalement dans cette idée de reconnaissance et de diffusion de la

    Recherche notamment grâce au développement de l’édition numérique pour les publications scientifiques et les plateformes de diffusion qui ont émergé ces supports de diffusion ont donc toute leur importance à la fois pour l’ouverture de la recherche au plus grand nombre et pour l’ambition porté par ruturae comme première revue académieque

    Française centrée sur les sur la science-fiction le choix don qui été fait de publier sur Open édition dès 2012 et soit s’incrit pleinement dans le cadre de la de la science ouverte en tant que plateforme nationale de diffusion des ressources numériques en sciences humaines et sociales qui a pour

    Mission la promotion de l’édition électronique en accès ouvert et la diffusion des résultats de la recherche scientifique dans le cadre de la science ouverte le portail offre quatre services donc on a un peu commencé énumérer donc open edition journals et justement le les carnet de recherche offert par hypothèse donc outil que restructur

    C’est également approprié pour en faire un lien un lien d’échange un lieu d’échange et de partage autour des science fiction studies la revue c’est aussi efforcée d’appliquer un certain nombre de critères qui répondent à des exigences éditoriales de qualité éditoriale concernant la politique de science ouvertees les droits d’auteur et la

    Licence cela passe par la présentation claire d’une politique de publication favorable à l’accès ouvert sur le site de la revue par la déclaration d’une politique en faveur du dépôt des archives ouvertes ou encore par la conservation des droits d’auteur sans restriction au Fran technique ces critères sont d’ailleurs

    De plus en plus plus demandé par les plateformes de référencement et les bases de données et cela permis à restutur d’être justement référencé sur un certains nom sur plusieurs d’entre elles comme la plateforme d’archivage al don il a été question ou le DOAJ qui référence les revu en accès ouvert en

    Accés li du monde entier mais quelles sont les perspectives offertes dans ce contexte large et et complexe de la science ouverte et de l’Open Access et bien d’abord de se placer dans la science ouverte en souv c’est le cas de le dire à l’OP access n’est pas anodine et ça

    Apporte de nombreux aspects positifs à la revue à ses acteurs et également au champ de recherche qu’elle porte tout d’abord l’accès ouvert diffuse plus largement plus librement les connaissances et l’avancée de la recherche en sciencefiction sous toutes ses formes le travail des chercheurs français dans les science fiction

    Studies est rappelonsle l’objectif de la revue qui est donc la première revue française académique dédiée à ce champ de recherche or la science ouverte favorise un travail ouvert collaboratif au sein d’une communauté scientifique et donc met en avant la diversité des productions de la recherche dans le domaine de la science-fiction en

    France pour faciliter aussi cette diffusion dans le cadre de la science ouverte la grande problématique a été la question du référencement et de l’indexation sur les plateformes des bases de données ou les moteurs de recherche etur a commencé ce ce gros chantier de référenement qui demande quià se poursuivre et grâce à ce

    Référencement encouragé donc par ouvertes la revue elle-même comme les chercheurs qui contribue gagne en découvrabilité en visibilité en reconnaissance scientifique mais également en terme de qualité éditoriale et donc en attractivité auprès de la communauté scientifique et cela se croise et alimente l’objectif de rayonnement des études de la

    Science-fiction en France euh et donc la science ouverte peut pousse pardon une diversité de revue à se tourner de plus en plus vers le Open Access pour les apports que je viens de résumer et donc comment restuturer se positionne dans le paysage des revues universitaires en littérature merci

    Alors donc le la question effectivement qui se pose au croisement de ce qui a déjà été évoqué c’est comment concevoir l’identité de cette revue et et sa fonction ça ça son objectif ça a déjà été un peu un peu évoqué mais il faut se rendre compte

    D’une chose qui est que dans un paysage académique dans lequel les les objets existent en fonction des personnes qui les font exister en réalité il y a besoin de de de de cadrees et de d’une sanction institutionnelle et de gens pour porter des projets et bien une revue commeura finalement un organe qui

    Crée sa propre fonction c’est-à-dire que euh sans euh cette revue et bien le l’expérience montre en amont que les modes les modes de publication disponibles sont des soit des livres lorsqueil y a vraiment des des chercheurs qui arrivent à les porter mais il y en a un nombre limité il y a

    Eu un nombre également limité de thèses mais ça on peut pas se créditer du fait que un nombre important de thèses commence ça s’écrire et de plus en plus s’écrivve sur la science-fiction et s ses alentours mais ils on la la revue restur s’inscrit dans un mouvement aussi

    De de d’ouverture à toutes sortes de de sujets et à un intérêt de la plupart de nos chercheurs de nos collègues chercheurs qui acceptent des des sujets de cette manière là donc il a il y a un mouvement d’ensemble dont res future a a servi à cristalliser un certain nombre

    De de choses mais et il y a également des logiques de type coque et ça il y a eu un certain nombre de cololloqu notamment sous l’égite du Cly mais Cly dont la logique est une logique euh qui n’est pas spécifiquement sur la science-fiction voire qui enfin qui

    S’est beaucoup centré sur le fantastique et et la fantaisie où le la science-fiction n’avait qu’une part relativement limitée et mais il nempêche ça ça a constitué une base il une transmission là-dessus mais toujours est-il que l’identité science-fiction dans le champ académique finalement ne se dégageait pas spécialement avant et sans ruturess

    Continuer à ne pas se dégager facilement c’estàdire que au sens où je je vais pas ici en faire un aperçu je suis pas spécialiste de la question des politiques de revue mais actuellement dans les en particulier en littérature les les points d’entrée pour parler de sujets de sujets littéraire ou où la

    Science-fiction peuvent intervenir les points d’entrée sont plutôt des points qui peuvent être des points par exemple en terme de de d’auteur donc ce qui limite à un certain patrimoine un certain canon euh la possibilité de de faire entrer de de de de de de construire euh une une approche

    Globale et euh des des auteurs que Michel Welbeck Robert Merle peuvent avoir le le peuvent avoir les faveurs d’un certain nombre de de dossiers mais euh ça ça limite euh le tout même le champ c’est les des auteurs qui auront la préférence et c’est je je juge pas

    Pas du tout il y a pas d’hérarchie de ma part mais les auteurs qui ont la préférence qui interviennent de façon ponctuelle dans des articles mais a des dossers de différentes revues comme littérature cahier les CAH de narratologie ou fiction sont plutôt des auteursah si on si on met on a compé

    Welbeck des auteurs comme comme Volodine par exemple qui sont des auteur un peu ou Damasio l’un et l’autre étant des auteurs qui sont des auteurs un peu partagés qui sont repérés de part d’autres mais qui mais d’une certaine manière on aura difficilement des travaux sur sur Roland Wagner par

    Exemple dans ce cadre là c’est il faut arriver à isoler mettre en valeur ces ces ces auteurs là et pour cela il faut un cadre et donc quand on regarde la logique des de de nos différents collègues les logiques c’est soit des dossiers spécifiques il existe des dossiers sur l’anticipation qui ont pu

    Être mené dans certains certaines revues je pense à la revue textuelle par exemple mais qui à ce moment-là se donne comme objet ipation de façon extrêmement ponctuelle sans que et bien il y ait une une logique de de continuité et même à l’intérieur de de de de questionnements transversaux comme la question de

    L’échopoétique par exemple et bien selon les dossiers qui existent le la question de la science-fiction peut être extrêmement minoritaire ou absente là où nous avons eu la possibilité enfin voir nous avions nous avons eu de quoi faire deux dossiers sur sur les fictions climatiques le rôle de la

    Science-fiction donc il y a vraiment une disons des des des logiques de de Focal qui sont porté naturellement par les politiques éditoriales des différentes revues qui font que à l’intérieur de l’objet qu’on s’est délimité qui est celui de la science-fiction bah forcément nous ne parlons pas de de de d’autres aspects et

    Donc il faut délimiter C cet aspect là et donc on constate que malgré la la possibilité d’un dialogue et d’un d’une d’une maintendue euh possible de vers la science-fiction ou depuis la science-fiction les échanges restent relativement limités vraiment très très ponctuel euh ceci étant une revue par exemple comme la revue

    Fiction avec 2x euh euh à régulièrement accueille des des des contributions enfin sur sur différents dossiers parce que justement ils ont des dossiers thématique extrêmement large et enfin large en tout cas très mobile hein euh la question de l’épopée la question de de la virtualité tout cela peut peut offrir la possibilité d’un

    D’inclure un cement de la science-fiction et donc le la réalité dans le champ académique c’est que au moment où la la revue a été portée et a été créée et bien il n’existait pas de lieu véritablement apte à porter un questionnement prolongé sur la science-fiction ses outils ces méthodes

    Ces objets et en l’absence de la revue et bien c cet environnement existerait difficilement et j’inclus même dans cette réflexion des des des revues avec lesquelles enfin qui qui constituent des des partenaires des des des des des enfin qui clairement portent des sujets très proches de ce de restructuré avec

    Lesquels les échanges sont sont constant et en particulier une revue comme belelféor qui est l’émanation d’une d’une association qui est qui la la LPCM qui travaille sur les littératures populaires et les cultures médiatiques et qui très nettement constitue l’un des viviers l’un des points de repère important essentiel avec lesquels on

    Discute et bien cette revue qui peut très libéralement ouvrir ses ses colonnes à la science-fiction finalement le fait relativement de façon extrêmement ponctuelle même si et c’est c’est quelque chose de de notable parallèlement à l’apparution de notre numéro sur le la les théories de la science-fiction euh l’année dernière et

    Bien a a porté à son terme un un numéro magnifique sur les tendancescipation qui lui-même est un un numéro qui qui a permis de fonder enfin de fonder énormément de de choses de façon très complémentaire parce que finalement la science-fiction dont nous nous occupons est surtout une science-fiction du 20e

    21e siècle avec quelques maintendu vers vers des périodes antérieures et notamment et je terminerai là-dessus pour parler de un autre type de point d’entrée qui a bien fonctionné là-dessus mais qui est très enfin qui est cadré dans le temps notamment dans le cadre de notre partenariat nos association avec

    Nos collègues dont je faisais partie donc c’est il y a eu un effet de de d’interpollinisation mais Huc chabo également qui est dans No comité éditorial en faisait partie bon nos collègues donc d’une d’un programme ANR donc l’Agence nationale de la recherche porter programme anticipation porté par

    Claire barrel Moisan dans lesquels ce se sont trouvés de plusieurs chercheurs chercheuses importantes de notre champ comme Valérie stiénon Émilie pzard qui donc ont porter un un un un projet global de travail sur l’anticipation donc délimité 1860 1940 le le terme anticipation servant de de moyen commode de désigner la littérature conjjecturale

    Française de cette période et ce qui a donné lu à plusieurs dossiers qui qui en en réalité lorsqu’on recherche science-fiction si passtient dans les mots clés des différentes revues que j’ai pu enfin que j’ai pu parcourir et bien les moments où vraiment il y a quelque chose d’important hors RESF qui

    Se qui se construit c’est avec cette initiative là avec un un dossier dans les C narratologie un un dossier donc dans beléor et un dossier dans les colonnes de rest future autour de la figure de Maurice renard l’un l’un des l’un des des éléments d’un contre canon qu’on pourrait

    Évoqué contre canon qu’à elle seule notre revue n’est absolument pas en mesure de construire et de défendre dans sa totalité il y aurait un nombre de figures à à défendre considérable et ce c’est un choix qu’on a fait pour certains numéros mais que nousons nous ne portons pas de façon systématique et

    Et nous ne prétendons pas d’ailleurs faire apparaître ou distinguer dans notre revue spécifiquement les seuls auteurs qu’il conviendrai d’étudier ou les plus importants mais tout simplement ça ça vaut quand même validation et et motivation mais il y a une in absentia un certain nombre de d’auteurs qui qui

    Ne enfin qui qui vont pas trouver à s’incarner dans nos dans nos colonnes et donc je je terminerai ce ce rapide tour d’horizon ce rapide cette rapide justification en creux de la logique de restuturé c’est que elle au-delà de disons de ces différents choix de ses évolutions de son historie

    Et bien elle elle constitue un un pôle un point de repère qui ne peut pas enfin auquel il ne peut pas véritablement y avoir de substitut même si à côté de cela il y a des possibilités de centre de recherche il y a des thèses qui s’écrivent de plus en plus des livres

    Qui se produisent dans le champ académique et de ce point de vue-là il y a un effet enfin sans doute un effet de seuil en terme de production scientifique mais la logique de du dialogue scientifique et de l’établissement d’un d’un cadre général de pensée de la science-fiction il nous

    Il nous semble il me semble et je crois que je peux associer les différents intervenants du comitéitorial à ça il me semble que la revue resturé a en position idéal pour établir ça et c’est d’ailleurs ce qui a présidé à notre à cette séquence qui s’est ouverte enfin qu’on a construite

    Autour de notre numéro sur les théories de la science-fiction prolongé par le sujet essentiel de ce genre émergent et et au-delà de la la science-fiction que qui la question des fictions climatiques et qui se clot de certaine façon sur notre numéro 22 je je je vais laisser en

    Suspend un petit peu cette question là et pour laisser le champ à à iren pour qu’elle parle de la politique éditoriale de la oui alors il me revient de de presque conclure puisque vous êtes là pour entendre parler bien sûr de la revue restur mais de son dernier numéro

    Surtout et ce dernier numéro dont le teasing vient de vous être fait par Simon Bréant il c’est le premier numéro à à affirmer aussi clairement et bien peut-être deux choses auxquelles nous tenons beaucoup qui sont le cœur de notre projet de notre mission d’une part fonder une sorte de établir une

    Sorte de bibliothèque critique validé en discussion permanente mais mais aussi en cumul permanent hein l’idée que on recommence pas à parler de la science-fiction de zéro à chaque fois qu’on essaie de parler de la science-fiction des discussions qui ont eu lieu qui ont produit des concepts qui ont produit des consensus qui peuvent

    Évidemment produire de nouveaux désaccords quand une une nouvelle idée surv VI mais que ça s’inscrit dans une continuité ça c’est une première idée et puis la deuxième idée c’est que bah les thèmes de nos numéros se répondent s’appelle que dans l’idéal la lectrice ou le lecteur qu’on espère bah il commence

    Elle arrive parce que elle nous a trouvé en faisant une recherche sur Google scolare mais ensuite elle reste elle regarde d’autres numéros elle est appée par un univers de pensé de la science-fiction et ça ça s’est réalisé du numéro 20 théorie de la science-fiction au numéro 22 qui

    Associe qui associe théorie et puis fiction climatique qui était le thème du numéro 21 mais ça en dit aussi un petit peu sur notre politique qui consiste à publier aussi alors qu’est-ce qu’on publie hein euh bah on publie des articles inédits mais ces articles inédits ils sont quelquefois produits

    Pas seulement sur un appel de la revue peuvent être produit pour un colloque comme de nombreuses revues nous publionons les meilleurs articles issus d’un colloque ou d’une table ronde ou d’une journée d’étude c’est le cas pour fiction climatique hein pour fiction climatique il y a eu un collo en mai

    2021 sur la ville dans les fiction climatique et de ce thème relativement précis parce qu’il était associé à un programme de recherche relativement précis de l’université Gustav Eiffel nous avons extrait un certain nombre d’articles euh nous en avons appelé d’autres qui ont été écrits pas pour le colloque mais

    Pour la revue euh et donc ça vous le trouverez dans le numéro par exemple alors je regarde pour pas me tromper dans les numéros le numéro 7 le présent et ses doubles a été fabriqué comme ça euh le numéro l’un des Doss dossier du du précédent numéro double que nous

    Avons publié en 2019 Ursula leguine Pierre Bordage et bien les articles sur Ursula Luin ont été ont émergé d’une journée d’étude consacrée à la grande dame de la science-fiction qui venait de C à ce moment-là vous vous en souvenez elle elle est morte en 2018 donc ça

    C’est une partie de nos articles sont bien la mise à disposition écrite validé scientifiquement qui est passé en pire viw de communication dans des coloes hein des meilleures communications dans des coloes on a bien sûr aussi euh on publie des articles qui sont nés pour la revue parce que notre appel à texte

    Avait convaincu tel chercheuse tel chercheur tel jeune chercheuse tel jeune chercheur et pour vous dire la vérité j’ai échoué euh vous voyez une directrice de publication en minorité devant vous mon idéal eut été que nous constituions le canon enfin disons la critique canonique dont Simon Bran vient

    De vous parler dans son dossier de projet la revue rest futur promettait un numéro sur de monographique un numéro monographique sur 2 et c’est comme ça que ça avait commencéin Philippe Curval pour le numéro 4 numéro 6 pierre boule numéro 8 Michel Welbeck si vous

    Êtes en train de vous dire qu’il y a beaucoup pas t numéro 11 Maurice renard voyez il y a déjà là il s’est passé deux numéros c’était une discussion récurrente au comité éditoriel on narrêtait pas d’en parler j’arrêtais pas de dire mais si il faut essayer de constituer des corpus

    Critiques sur auteur sur autri et mes collègues arrêtent pas de me dire mais tu vois bien que ça marche pas les gens n’écrivent pas sur un auteur en particulier quand on fait un appel à texte sur Bou renard welbec on a quelquesel quelques réponses mais comparer le numéro je crois le numéro

    Curval bon certes il y a eu des quelques années entre les deux mais le numéro Curval on a lancé cet appel à texte on a reçu six propositions je crois je me souviens pas six propositions le numéro jeux vidéo ils ont fait leur appel ils ont

    Reçu 49 propositions bon il y a une façon de réfléchir à la science-fiction qui s’exprime dans ces réponses il faut suivre et donc il n’y a plus de numéro monographique depuis ben depuis un moment numéro double depuis le numéro double de 2019 Ursula lin pierre Bour mais je renonce

    Pas un jour sûrement moi je rêverai d’un d’un numéro monographique sur bah l’une des personnes qui sont venu honorer la la la la science-fiction à à l’abis Catherine Dufour ou bien les autres autrices qui ont été invitées mais c’est l’air du temps c’est plutôt de réfléchir à la science-fiction à

    Partir de thématique transversales et c’est très bien ainsi c’est pourquoi les liaisons inter terdossciier sont si importantes que le numéro 22 les met à honneur à l’honneur pardon et puis que le rôle des traductions ici que nous continuons de faire he en direct de science fiction studies en direct de

    Foundation nous confirme un peu dans dans cette idée et donc je vais laisser Simon euh sur un ce roulement de tambourg vous présenter bah ce qu’on a fait pour le numéro 22 les aspects saillants de ce numéro oui alors donc merci quelques quelques éléments sur ce

    Sur ce numéro alors ce qui ce qui nous a paru euh d’autant plus pertinent ce qui apparaît comme pertinent dans la présentation ce numéro dans le cadre de cette invitation de de la la bibliothèque le c’est notamment alors outre le petit jeu de mots dont on s’amuse depuis depuis qu’on a eu l’idée

    Autour de cette idée que c’est un numéro bis et que ce numéro bis est bien pour être invité à la BIS bon au-delà de cette petite plaisanterie ce double ce dou double bis c’est aussi le fait que c’est finalement un nos numéros les plus les plus ouverts et ce qui ce qui

    Renvoie aussi à cette idée de de connexion propre à l’Open Access qui vous a été évoqué tout à l’heure et c’est unimau un des numéros les plus ouverts qui renvoie en fait à une à l’idée que le numéro vaut moins par luiême enfin il vaut bien sûr mais il vaut

    Moins par lui-même que par l’ensemble de con élection qu’ auquel il invite c’est-à-dire que c’est un c’est un numéro qui d’une certaine façon se place après ce moment de de refondation en tout cas de de d’assis théorique qu’on a essayé de faire dans le numéro 20 et qui

    Par de très nombreux aspects que je vais pas évoquer maintenant mais par très nombreux aspects se se connecterait à aux différents champs du savoir qui qu’on aperçoit dans le dans la le florilège que nous avons composé à avec les les conservatrices de de la bibliothèque pour l’exposition

    C’est-à-dire que c’est un un numéro dans lequel on aperçoit aussi bien des traces de d’un d’un certain certaines certains types de littérature conjjecturale du 19e siècle avec le l’article de Philippe et tuin sur la la question des des ruines le rapport entre les la question

    Des ruines et du de la ville comme comme ruine euh au au 19e siècle euh c’est aussi euh un un numéro dans lequel on aperçoit des des des perspective médiatique euh des échos autour du cinéma de des séries télévisées le cinéma avec euh euh avec l’article d’lanier sur euh sur la la

    Justement les singularités urbaines dans le les scénarios de catastrophe les séries télévisé dans l’article sur le vide pour Hélène desprè et Hélène machinal euh et donc il y a toutes sortes de points de points d’accroche qui interviennent ici c’estàdire que nous ne sommes pas dans un numéro qui se

    Donnerait un centre bien déterminé qu’ s’agirait de déterminer mais au contraire de nombreux points d’accroche et ces points d’accroche sont aussi et surtout puisque c’est une logique de suite et de variation des des points d’accroche avec des numéros antérieurs numéros antérieurs qui sont vont puiser aussi bien à au Grand Cycle que nous

    Avons traversé autour des variations médiatiques de la la science-fiction jusque d’une manière et là je je je le confesse j’étais tout à fait euh sceptique sur la réussite de à attendre un numéro de ce ce type et je me trompais énormément le numéro qui a été fait par

    Sur la légie de Rin bionda sur le théâtre de science-fiction euh c’est-à-dire que nous avons traversé d’une manière qui nous a nous-même surpris euh la possibilité de de parler de très nombreux aspects de la science-fiction au-delà de la littérature dans le cinéma dans La dans la séries télévisé dans la mone dessiné

    Au travers de dossiers qui qui ont été menés à chaque fois de de mains de maître même même le M et le mais au-delà de ces de ces échos qui se font etes points d’appui qui intervienne et bien il y a dans ce numéro une sorte de confir formation ou

    De de prolongement du fait que il y a effectivement un certain nombre de sujets qui ont été posés enfin d’outils et de sujets qui ont été posés de façon très ferme dans notre numéro 20 qui est un numéro qui a été pour nous essentiel qui a donné lieu à un colloque dans

    Lequel ont été discutés débattu les options théoriques autour de des notions suivantes la question de ce qu’il faut faire de la de l’idée de de de novou un concept devenu fondamental dans la question de la réflexion sur la science-fiction à la suite donc de son introduction par d’ suvine et son

    Retravail dans une tradition anglophone et depuis une quinzaine d’années ou vingtaine d’années à la suite de Richard saint-gelet dans une tradition francophone notion de novou dont les extensions et notamment les extensions médiatiques sont au menu de nos différentes réflexions à venir notamment autour des travaux menés par Aurélie h

    Elle aussi notre comité éditorial et qui qui justement euh et donc euh cette cette ces réflexions sur la question du novum c’est-à-dire ce qui peut servir de noyau constitutif euh dans l’idée de de de de conjecture euh dans la science-fiction c’est un à la fois euh une une mention simple en apparence et

    En même temps la source de réflexion et de discussion constante euh réflexions qui sont poussées et explorer justement dans l’article sur le vide alors paradoxalement un article particulièrement fourni hein euh de d’éline dprè etine machinal article sur le vide comme à la fois sujet moyen de d’introduire une rupture et de

    Construire des effets de décalage et de malaise dans les dans certain nom de séries télévisé et en même temps une manière de construire formellement comme elle l’explore le le le passage de d’un d’un certain régime ontologique à un autre d’une d’une certaine manière de de de se représenter les choses et cette cette

    Construction des enux jeux textuel autour de la question des supports la question des gens la question au-delà des des auteurs tout cela on le retrouve aussi dans les les article de Richard saint-gelet de de Thomas Michot à des degrés divers en interrogeant ben le rapport de la science-fiction au au réel

    Rapport de la science-fiction au réel qui se fait cher r Richard saint-gelet sous l’angle de ce que signifie finalement construire la réception et interroger les textes selon les époques et en particulier dans son cas selon une lecture féministe euh et donc ce que signifie lire et relire la science-fiction en fonction de normes

    Changeantes qui évoluent euh et de de de d’un regard porté sur la place des femmes qui peut notamment réinterroger la réception qui a pu y avoir de certains textes il il étudie de façon enfin il reprend de façon importante la la la question de ce que de la misogénie possible de certaines

    Certaines nouvelles des des années 40 mais également aussi euh on parlait de lein tout à l’heure mais également aussi le recul critique d’sula login elle-même sur sa propre pratique et la façon dont il il y a interroger la façon dont une autrice aussi importante et aussi fondatrice sur cette la question de du

    Genre en science-fiction a elle-même été amené à se relire reprendre ses propres textes et réinterroger euh sa son son propre positionnement dans un questionnement permanent et sur ce qui est de l’article de thicho sur la question du design fiction c’est dans un autre sens c’est plutôt la question de

    La connexion de de la science-fiction à ses applications dans quelle mesure on peut envisager et et penser une applicabilité de la science-fiction voir une instrumentation de la science-fiction questionnement qui est certaine façon qui qui est particulièrement enfin qui qui est de plus en plus au centre de certaines

    Réflexions actuelle qui une des un des intérêts trouver à la science-fiction c’est aussi un intérêt une science fiction qui fonctionne avec ce que iren Langlais appelle la SF corporate enfin l’idée d’une d’une logique économique de la science-fiction et et sur lequel en fait un certain nombre de chercheurs et d’auteurs

    Fonctionnent sur des logiques de enfin en terme de consultant hein romain lucazo qui était invité chez nous aussi à à dans sa prise de parole a mentionner cette logique le fait queil était en tant qu’auteur de science-fiction sollicité pour ce type de de de discussion je je je n’y

    Reviendrai pas enfin je vais pas étendre les choses on peut en parler aussi mais il y a une présence de la sciencefiction dans la société qui intervient et cette présence de la science-fiction dans la société elle est particulièrement marquée par rapport à un questionnement qui traverse pour et qui déborde en

    Réalité qui qui qui submerge je je joue avec ces métaphores pour des raisons évidentes qui submerge le champ de la littérature enfin qui déborde largement de la question de la science-fiction euh par rapport à un questionnement qui est le questionnement de de l’anthropocène le questionnement

    De ce que dans le le rôle de de l’humain dans potentiellement sa propre destruction ou en tout cas la destruction de son habitat et dans le la la déstabilisation de son environnement et de et de de l’équilibre des écosystèmes terrestres c’est c’est ce questionnement là c’est un questionnement qui est porté de manière

    Privilégiée dans la science-fiction et dont les différentes occurrents enfin dans les différentes les différentes manières de l’aborder se voit aussi bien dans notre numéro 21 qui est beaucoup plus sur des là je parle sous le contrôle des deux des deux directrices du numéro mais qui est beaucoup plus centré sur un

    Questionnement général sur les rapports entre science-fiction et et et climate fiction dans quelle mesure les fictions climatique constitue un genre à l’intérieur ou à l’extérieur de la science-fiction là où dans le numéro 22 dans une sorte de prolongement et d’application même si c’était en réalité des des articles qui se sont beaucoup

    Construits en dialogue les uns avec les autres hein qui sont issus d’une même d’un même ensemble de réflexion mais en tout cas ce qui donne son unité à ce dossier fiction climatique bis c’est l’idée de de centrer autour de la ville qui est le le l’objet de du programme de

    Recherche par vie notamment enfin un de ces objets privilégiés autour de la ville voir ce que signifie penser l’application les évolution euh de cette de cette enfin de cette pensée du devenir humain euh la la ville comme objet paradoxal à la fois symbole d’une d’une cause c’est-à-dire d’un des excès

    He la mégalopole proliférante qui détruit en fait l’environnement au fur et à mesure et en même temps le refuge possible le le dernier lieu d’une utopie civilisationnelle possible signe d’une puissance et d’une affirmation et en même temps promesse d’un effondrement euh et ce qui se se se se répartit enfin

    Ce qui se s’explore dans les différents articles que que nous avons dans ce numéro autour de la logique de la ruine et de l’archéologie hein Rémi Aubertin va va prolonger ce MIF des ruines autour de la question l’archéologie euh et dans un questionnement qui euh ouvre là des

    Perspectives sur les différents types de de de d’approche que nous aurons dans les années à venir des réflexions sur le rapport entre science-fiction et et littérature de jeunesse ou young young adult comme ce que étudie Natacha lev et éventuellement une ouverture aussi sur un corpus ENF sur un ensemble de

    Science-fiction non francophone ou anglophone avec l’article de de la fantana sur le justement la la climate fiction italienne c’est-à-dire que il y a dans ce numéro euh des promesses des questions ouvertes et une un ensemble de liens et de connexion qui ne qui ne demande qu’à être qu’à être prolonger de diverses

    Manières et y compris dans la conversation nous allons pouvoir [Rires] ouvrir vous êtes un peu à froid là du coup mais donc là je sais pas très bien sel quelel modalité peut s’ouvrir la la discussion mais en fait vous vous êtes parfaitement libre de de poser des questions qui ne

    Qui ne rentrre pas dans discour que nous avons fait toutes choses sur lesquelles nous pourrions avoir une compétence à tout que vous voulez savoir sur la rev sans avoir jamais osé le demander question le fond le titre ah commenter le choix du titre en fait le ça ça on a eu beaucoup de

    Discussions euh en fait c’est je je suis venu à la science-fiction par la mythologie je suis au départ de formation classique et dans les différentes discussions qui sont intervenues il semblait important de faire d’arriver à faire figurer le le le le SIG SF quelque part au départ revue universitaire de science-fiction

    Était le titre de travail mais le russe ne donnait pas est-ce qu’on pourrez l’afficher le le l’écran de la revue vous pourriez par que voilà et et donc à un moment donné parmi toutes sortes de brainstorming je je voilà je j’ai regardé la traduction d’avenir et il y a pas de

    Mot exactement pour parler d’avenir en latin il y a cette tournure rest futur les choses à venir voilà en de mots comme la resicaa qui et ce qui a le mérite de faire apparaître en r s oui c’est alors si vous regardez bien hein le s il faut le mettre en majuscule nous

    Savons bien qu’il est à la fin du mot et qu’en principe on ne met pas de majuscule à la fin des mot mais nous avions envie que les mots le que que que SF apparaisse la jeune designneuse qui nous a fait ce très beau ce très beau cette très belle typographie a bien

    Compris ça elle nous l’a même accroché avec ses petits losanges bleus qu’on espère très fort pouvoir garder dans la prochaine maquette parce qu’on nous promet une autre maquette mais j’ai rebondi sur la réponse qui vient d’être donnée pour dire que de façon extrêmement euh surprenante en tout cas

    Moi ça m’a surprise les amateurs de la science-fiction les les gens qui s’y intéressent de près les gens qui réussissent à convaincre leur directeur de département à l’École normale supérieure d’organiser le mois de la science-fiction à l’enss c’est pas forcément des contemporainistes c’est pas forcément les chercheurs sur l’ultra

    Contemporain euh bien au contraire il y a une communauté de jeunes chercheurs chercheur de jeunes chercheurs actifs j’ai envie de dire de jeunes chercheurs puissants aussi plus puissant avec plus de pouvoir universitire j’ai envie de dire que moi pauvre petite chose pauvre petite professeur euh maîtresse de conférence en littérature comparée je

    N’avais pu en obtenir donc il y a il y a eu de singulières connexions entre les plus vénérables disciplines les lettres classiques hein les gens qui font du latin qui font du grec et puis euh des euh des jeunes chercheuses assez assez cervelé pour miser toute leur carrière

    Sur un objet il faut le dire euh pas si facile à défendre dans l’université française hein affirmer qu’on est spécialiste de science-fiction c’est disons-le aussi franchement qu’il le faut c’est se fermer un certain nombre de portes et c’est c’est pas sans hésitation que lorsque je reçois des demandes de direction de

    Thès que que que je que je dis ok pour diriger des thèses qui vont aller vers une testte sur la science-fiction il faut bien mesurer ce que ça engage avec rutur finalement moi je j’ai été vraiment emballée dès le départ par ce titre parce que c’était la façon dont on

    Désign l’avenir à un moment où on avait pas de mot pour ça euh c’est le machin on voit bien futur futur a même si on comprend pas on futur hein et puis c’est le signe d’une espèce de cohalescence là qui est peut-être aussi une conalescence oui c’est c’est c’est aussi ancien et

    Nouveau et euh et par rapport à ça je je je prolonge on va pas se parler juste l’un à l’autre donner la parole mais je prolonge aussi la chose pour ajouter par rapport à tout ce qu’on a dit c’est ce qui ce que tu viens de dire qui fait penser que en

    Plus des différentes fonctions simplement d’affirmation de discours que que peut y avoir dans rest futur sans sans dogmatisme prononcé ENF je je je c crains pas de le dire nous n’avons pas une ligne spécifique qui s’agirait d’imposer il y a pas de thèse centrale dans restutur à part le sérieux

    Scientifique autant que possible et justement ce sérieux scientifique qu’on essaie d’obtenir de la façon la plus voilà régulière possible c’est aussi un point d’appui potentiel c’est-à-dire que sans dire que restuturé fait obtenir des des des postes à des à des gens B ça c’est on en est loin de très très loin

    Sans sans dire que ce serait un point d’appui pour entrer dans la carrière universitaire il n’empêche que ça constitue un point de repère un un lieu d’appui ou faire ses gammes pour des des jeunes chercheurs et jeunes chercheuses et que de ce point de vue-là c’est aussi

    Une fonction de continuité de de d’appui à à aux générations à venir de ce point de vue-là le restutur n’est pas le seul pour cela mais c’est un dél j’ai une remarque et puis après une question euh une remarque euh on n pas beaucoup parlé du caractère

    International de la revue il se trouve que par le plus grand des hasards je disais ce matin mémoire de Master sur la coopération internationale et et j’ai été frappé dans l’histoire sensible que vous avez livré de la revue de cette dimension de coopération internation par cette dimension là en fait

    Euh mmire parle de la coopération et du fait que dans le monde universitaire où cette coopération internationale est à la fois très ancienne et très très importante elle s’appuie souvent sur elle s’appuie sur les individus en fait essentiellement ENF évidemment il y a des acteurs institutionnels qui font des

    Plein d’acte juridique mais il y a cette dimension personnelle qui est très importante et et ça ça m’a beaucoup marqué et je me suis demandé aussi donc si enfin vous avez prouvé que cette revue elle avait sa dimension de coopération puisque non seulement elle est né d’une coopération mais en plus

    Vous avez noué d’autres coopérations avec Liverpool après inscritions de Jie et ça ça ça me semble un aspect qui est aussi très très intéressant et donc ça ça m’amène à ma donc donc à une première question est-ce que vous avez justement cette idée de développer d’autres types de coopération d’ part

    Euh et d’autre part mon mon autre question était sur le fait que vous avez à plusieurs reprise parler de ce vivier énorme justement qu’avait sanis que vous n’aviez pas forcément et je me suis demandé si dans la vie de la revue vous aviez vu ce vivier vous avez parlé aussi

    De la difficulté de faire des monographies donc donc on arrive au numéro 22 très ouvert justement et avec plusieurs pôles est-ce que vous avez vu une évolution de ce vivier au fil du tempsoption sur les coopérations merci beaucoup pour cette question parce que j’avais oublié de le

    Dire tout à l’heure donc je peux me rattraper c’est l’avenir de la revue oui et ça me permet de peut-être donner un petit complément à ce qui était présenté par pierine mette de façon très rigoureuse oui on est une revue qui B se positionne comme une revue française sur la science-fiction mais

    Peut-être plus encore en français que française puisque l’une des B l’un parmi nos partenaires je dirais à la fois les plus anciens sur le plan de l’amitié interpersonnelle mais les plus importants aussi en terme institutionnel il y a les chercheuses et les chercheurs du Québec francophone qui travaille sur la

    Science-fiction depuis j’ai envie de dire plus longtemps que nous et là je j’adorerais vous raconter ma vie parce que ça me permettrait de vous raconter non seulement comment j’ai rencontré Arthur Evans mais comment j’ai rencontré rard saint-gelet qui est celui qui qui mettait la dernière main je vais pas le

    Faire hein rassurez-vous euh qui mettait la dernière main à son livre l’empire du pseudo lorsque nous nous sommes croisés à un colloque sur un tout autre sujet que la science-fiction hein et ces partenariats avec le Québec ben bien entendu on espère les développer en vérité peut-être qu’on va se tourner

    Aussi il est question qu’on se tourne vers l’Europe vers la science-fiction telle qu’elle s’écrit se publie et se pense dans les cultures européennes italiennes on vient de le dire espagnol aussi peut-être russe bien entendu il nous faut assumer que une recherche qui se fait sur un sol

    Européen B elle doit aussi respecter le bon mot d’Umberto e la langue de l’Europe c’est la traduction nous n’avons pas cette lingua franca qui est l’anglais international pour nous comprendre si nous l’avons nous utilisons mais mais nous avons aussi une grande richesse culturelle à faire vivre à travers des traductions j’y crois même

    Si pour l’instant on a personne qui parle le russe à la fois russe et français au comité éditorial on a quelques personnes qui parlent à la fois italien et français espagnol et français c’est ça qu’ nous faudra dans les partenariats ça c’est sûr je la parole mais c’est parce que rebondir là-dessus

    Est-ce que vous avez conscience aujourd’hui comme éditeur en ligne que vous êtes lu dans la langue que veut qu’à l’utilisateur parce que vous êtes traduit automatiquement est-ce que ça intervient ouais dans dans votre champ de réflexion sur ce que peut publier la revue sur les sujet qu’elle peut mais

    Effectivement il faut faut c’est difficile à imaginer mais en fait merci merci je je vous assure je vous assure que ça fait partie de mes réflexions je reviens de Valencia en pays Valencia où on parle Catal que je ne connais que je n’ai jamais parlé de ils m’ont invité

    Ils m’ont dit j’ai j’ai ils m’ont évité à faire une conférence sur autre chose que la science-fiction je parle pas cal il m’ont dit c’est pas grave on va vous traduire en direct avec Google Translate hein vous voyez je suis très très consciente de ça bon primo c’est jamais

    Des très bonnes traductions quand même je je ne doute pas que les modèles de langage vont devenir tellement grands que les traductions vont vite devenir presque satisfaisant encore que mais il y a aussi la langue de nos débats ce n’est pas seulement la langue de des textes finis que bien entendu nous

    Travaillons beaucoup pour que ces textes soi bons qu’il soi bien écrit qu’il soit à la rigueur tellement bien écrit qu’ils seront faciles à traduire automatiquement par les machines il y a aussi nos débats il y a les débats que nous menons sur les textes les évaluations les échanges sur dans nos

    Listes de discussion vous vous aurez du mal à le croire mais nous discutons quelquefois jour et nuit pour savoir s’il faut mettre cyberpunk en Italie pour pas et et c’est une vraie question parce que ça signifie que on se demande si il faut admettre ce mot un peu comme les comme

    Les j’allais juste faire une petite annonce pour dire que effectivement vous allez être dérangé par les annonces de fermeture de la bibliothèque mais surtout ne partez pas vous pouvez rester oui enfin bon vous voyez ce n’est pas que ce n’est pas qu’un texte fini c’est aussi ce projet plus

    Global mais mais profitons des traducteurs automatiques hein profitons des traducteurs automatiques pour aller parler à Valencia quand on parle pas le catalan pour lire et déchiffrer peut-être un article en russe qui s nous semble parler euh d’un d’un d’un concept que nous avons approché faisons-le mais

    À la fin c’est quand même la maîtrise des langues qui je vous parle très très personnellement me donne le sentiment que les machines ne gagneront jamais les langues sont trop compliquées pour ça et en tout cas à la revue restutura et on continuera d’étudier la science-fiction

    En français et elle a publié des études sur la traduction sur la sciencefiction en français mais effectivement et le le lapsus intéressant la question enfin sur la traduction c’est qu’ un numéro sur la traduction justement en science-fiction est en préparation sous la sous l’égide de d’alisr et ce numéro sera aussi

    L’occasion de d’aborder la justement le questionnement de la le positionnement qu’on peut avoir vis-à-vis des textes en langue originale pour répondre sur la question de vivier euh le il y a il y a une chose enfin une sorte de préalable qu’il faudrait peut-être dire et je j’exprime peut-être un sentiment

    Personnel mais je crois que c’est c’est pas enfin voilà qu’il reflète la logique de la revue La la revue euh d’e C façon n’a pas vocation à faire école c’est-à-dire que il y a pas on identifie pas des des gens qui seraient dans notre dans notre chapelle il y a pas de voilà

    On a pas de logique de clocher je les enchaîne mais c’est ainsi donc on n’est pas dans une logique fermée euh qui inciterait une sorte de recrutement et d’approfondissement d’un même sillon et au contraire euh et et donc ce donc c’est moins disons l’idée que on verrait

    Des rangs se garnir de des futures divisions de la science-fiction partant à l’assaut de de l’université que le fait qu’on constate de façon très satisfaisante que justement de numéro en numéro c’est souvent des des noms différents qui reviennent des positionnements différents qui reviennent et et notamment du fait que

    Et bien nous changeons d’angle et d’axe d’une fois sur l’autre et de ce point de vue-là euh c’est extrêmement satisfaisant de constater que c cette revue est un point de passage pour de nombreux jeunes chercheurs et chercheuses et aussi pour des chercheurs et chercheuses plus chevronnés hein mais

    Mais que c’est un un un lieu d’exercice très varié en fonction des domaines et alors de ce point de vue-là et pour compléter la question de des numéros monographiques je j’aurais tendance à dire que le problème est moins la question du canon de la science-fiction qui se défendrait bien ou mal et sais

    Pas ce que tu as dit mais c’est pour compléter euh et c’est beaucoup plus le l’angle d’approche des jeunes chercheurs et chercheuses de nos jours qui effectivement s’intéresse plus au jeux vidéo ou à la fiction climatique ou enfin à à un grand grand espace de réflexion où ils vont faire rentrer de

    Toutes sortes d’objets beaucoup plus qu’ils ne travailleront de façon approfondie sur tel ou tel hauteur donc il serait très difficile de nos jour d’intéresser à un c’est pas impossible mais d’intéresser un jeune chercheur une jeune chercheuse à une thèse sur un auteur et puis en science-fiction je

    Veux dire ils vont avoir envie de travailler sur trois ou quatre sur un genre sur et bon c’est c’est pas impossible mais mais c’est c’est plus difficile à trouver et c’est pas avec un un tesard qu’on fait un dossier monographique donc donc c’est le problème aussi de de cette cette chosel

    Qui intervient ici mais et je finirai là-dessus aussi reste dans notre périmètre de façon très importante la valorisation d’une littérature en langue française y compris euh francophone bien sûr he mais littérature en langue française avec autant que possible la défense et illustration d’une littérature faite par des des écrivains

    Etécrivaines de de langue française ENF nous favorisons plutôt autant que possible des des études sur des auteurs exprimons en langue française plutôt qu’en tout cas aller retrouver dis sont des équivalents de ce qui sera serait traité par scifiction stud de ce point de vuel siction dise à un vivier

    Important aussi parce que il y a tout simplement un de toute façon une institution beaucoup plus importante susceptible de travailler là-dessus parce que c’est tous les auteurs tous les universitaires travaillant en langue anglaise aux États-Unis bon ils sont le corpus de science-fiction est est plus accepté et reconnu malgré tout

    Donc ça fonctionne mieux de façon synergique comme ça mais même ainsi ils sont loin ils sont ils ont une masse critique plus importante mais c’est loin d’être reconnu de façon automatique magistrale partout c’est pas une c’est pas une carte d’entrée pour n’importe quelle université la raison pour laquelle

    Arthur Evans étai à fond pour ce projet c’est que les universitaires anglophone eux-mêmes sont particulièrement conscients qu’il travaillent sur un corpus par C il est dominant certes mais il est pas total il est pas exhaustif et bon Arthur evon savait particulièrement on avait son oreille parce que lui-même a

    Connu le le le destin pas toujours facile d’être un universitaire en sol anglophone travaillant sur Jul Verne essayant de faire valoir c’est l’une des premières thèses sur julverne dans les années dans les années 70 de la part d’un jeune chercheur qui faisait là acte d’une certaine audace en

    Fait hein donc il est particulièrement Arthur c’est c’est c’est aussi notre ami de de langue française hein qui est particulièrement attaché à ce que une recherche sur la science-fiction qui s’écrit dans d’autres langues que l’anglais existe et il est particul il est parfaitement conscient du fait que cette

    Recherche là malgré tout toute sa bonne volonté se publiera pas aussi facilement dans Science Fiction studies que dans une revue dont le français et la langue d’expression native euh oui Google Translate n’a pas aboli comment dire non seulement des réflexes culturels mais aussi des grands partages peut-être des grands partages

    Scientifiques ou épistémologique et et c’est d’ailleurs je continue sur la question de la traduction c’est je reprends ce que tu me disais juste avant la la session c’est-à-dire l’importance pour nous aussi d’avoir des textes traduit dans notre dans notre revue ne n’est pas c’est pas pour comment dire

    Étop le contenu de notre vue elle a pas besoin particulièrement de cela c’est aussi dans un un un geste aussi de de de dans dans un geste qui est un geste scientifique qui est l’idée de faire passer des textes qui nous semble important et les faire passer dans le champ de la discussion

    Francophone parce que même s’ils existent et bien faire une veille scientifique sur des des dizaines et des dizaines de textes en langue anglaise c’est pas la priorité des chercheurs de langue française et donc les mettre ainsi à disposition c’est pour nous un moyen de les incorporer au au débat et à

    La réflexion en langue française qui a sont logique mais là je paraphrase avons discuté tout que voulez-vous savoir d’aut sur la revure public en général ouiati quand vous parlez des monographie vous disz qu’il y avait assz peu de proposition d’article de manière générale trop peu où est-ce que vous c’est très

    Pratique où est-ce que vous placez la limite dans quand vous parlez de chercheur c’estàd est-ce que pour vous un article qui serait publié sur en qui serait proposé à votreé éerit forcément d’unard d’uneard ou est-ce que ça peut varier aussi au niveau professionnel au niveau est-ce que le champ de recherche est vraiment

    Très très large ou est-ce que vous cherchez quand même une une je sais pas une valorisation académique du style quelqu’un en thse alors là la réponse elle est très claire et vous le verrez dans regardant les biographies de de nos contributrices et et contributeurs nous ne regardons pas qui fait quoi nous

    Regardons ce qui est dit dans le texte euh force de constater que le respect de nos protocoles académique que j’essayais de résumer tout à l’heure à la hache une inscription dans l’état de l’art l’énnoncé d’hypothèse la démonstration le le le soutennement des faits l’ théorique tout ça nous vient

    Généralement de de personnes du milieu académique mais Thomas Micho par exemple qu’on est très heureuse de publier ah ça c’est la deuxème oui c’est la deè il y en aura une trisè Thomas Michot dont on parlait tout à l’heure on est très heureux de de le publier c’est un

    Compagnon de route depuis longtemps Thomas Michot et et et lui c’est pas un universitaire il a fait une thèse il est il est il est spécialiste du design fiction mais mais mais justement sa sa nourriture intellectuelle c’est plutôt la littérature d’entreprise c’est les manuels de les manuel à destination des

    Designers et puis des des des concepteurs c’est les départements red des entreprises voyez et il nous a fallu du temps d’ailleurs pour trouver des langages communs au départ on lui disait bah oui mais là vous étayez pas et il nous disait oui mais je peux pas le dire

    Je j’ai la source mais j’ai pas le droit de la citer parce que chez lui ça fonctionne comme ça on a mis du temps mais on est très heureux d’avoir fini par trouver les les les les bonnes les bons compromis parce que il sait des tas de choses auxquelles nous on n’ pas

    Accès donc vraiment ma réponse c’est non que vous soyez ou pas chercheuse ou chercheur ce qui nous intéresse c’est le contenu de votre votre texte hein et c’est même l’une des l’un des éléments de la rigueur euh de la revue que de pratiquer ça a été dit en cours de route

    Mais il faut que ce soit bien bien clair de pratiquer une logique d’anonymat c’est qu’en réalité nous ne quand nous faisons évaluer les textes par d’autres que nous hein par des chercheurs et chercheuse de du champ quand nous faisons évaluer les textes les textes parviennent sans que

    L’identité de la personne qui a écrit le texte soit disponible donc c’est c’est pierine malette qui se qui est garante de ce processus en tant que secrétaire de rédaction et et et ce processus B on en est à à un degré où Pier malette en fait en pratique

    Quasiment la seule personne de la rue à savoir qui évalue quoi je veux dire on est on est souvent en binôme mais c’est en pratique elle qui le fait et même les personnes qui euh même la directrice de la revue n’a pas de regard sur cette

    Question là du moment que c’est c’est un ensemble donc vraiment alors c’est une des c’est aussi une des difficultés et une des des des sources de parfois de de de de enfin voilà de questions un peu diplomatique ou difficile c’estàd qu’effectivement un texte qui peut être écrit de façon plaisante intéressante

    Mais sans apporter forcément d’éléments nouveaux et sans s’appuyer nécessairement sur sur des des référen critique suffisamment fourni en gros un texte plaisant mais qui ne qui n’importe rien voilà et bien peut se retrouver retoqué et ça peut être difficile de ce point de vue là mais ça c’est la logique des

    Revues en général et c’est à ce prix que et bien le le champ de la recherche progresse et aussi par des logiques de sélection qui interviennent mais ces logiques de sélection ne se font pas sur argument d’autorité et donc du coup comment comment proposer moi ça fait longtemps

    Que j’ai envie de de de publier une série de de billets sur le carnet pour vous montrer justement des passages de d’articles et puis la discussion qui a eu lieu pour accepter ou non tel ou tel texte mais c’est c’est ambigu c’est la question c’est comment

    On envoie un texte comment ah je croyais que vous demandiez comment on on évalue les deux ahcusez-moi merci beaucoup pour ce qui est de d’écrire à la revue enfin décrire le le la logique c’est d’écrire à nos adresses dispon sur le car pense voilà c’est en fait il faut aller sur la revue

    Il y a consigne aux auteurs un peu plus bas il y a des consignes aux auteurs VO c’est assez classique dans les dans les revues a un endroit où il a un lien mais il faut il faut se débrouiller la maquette est pas forcément ça faisait partie de notre réunion

    Préalable no nos consignes vont être clarifié incessamment mais oui je P qu’ itant à la question c’est euh est-ce qu’il y a obligatoirement des appels à il faut répondre à des appels à à contribution ou est-ce que il y a possibilité d’envoyer des articles sur des sujets qui ne sont pas forcément

    Prévus dans je crois que c’est un peu ça aussi la question ou ça aussi ous bien ouais je te laisse répondre oui c’est qu’en fait il y a une rubrique de vari euh qui est euh enfin qui est présente ou non hein voilà euh selon qui on a

    Reçu euh enfin on va peut-être changer de méthode on sait pas on va peut-être voilà on verra c’est c’est dans les on va peut-être faire en sorte de faire vivre cette rubrique et de la rendre plus visible de ce de ce fait mais en tout cas dès à présent tout article

    Peut-être soumis s’il entre dans le champ de la revue donc pas des ch sur sur des Anneaux par exemple même si on aime beaucoup euh ou alors c’est un des anneaux est dans l’espace voilà bref euh mais euh euh mais ça rentre dans le périmètre de la revue et y compris si

    C’est inactuel par rapport à nos au dossier proposé c’est le bienvenu et et y compris et surtout et ça ce serait formidable si on pouvait justement avoir ce type de de d’effet d’entraînement y compris sur des monographies par exemple si quelqu’un veut écrit un article sur un auteur du

    Moment que cet article là apporte des choses dans le champ à propos de cette auteur et ben on sera ravi de le de le oui cet appel permanent ça fait partie des choses sur lesquelles on est très très améliorable c’est pas très clair ce qu’on a ce qu’on attend hein à l’heure

    Actuelle sur le site de la revue je crois que ce qui est le plus clair c’est les appels à dossier thématique mais il faudrait qu’il y ait avec autant de clarté l’appel permanent à n’importe quel sujet il il y a des très chouettes articles qu’on a reçu de cette façonlà

    L’article sur le bel album de Bilal sur le football du futur là hors jeu nous a été fourni de cette façonl c’est arrivé comme un varia et ils sont les vari sont évalués en double aveugle exactement comme les articles donc on on anonyme on envoit en fait vu de l’extérieurant qu’il VI d’une

    Communauté où finalement les les articles de recherche ne sont absolument pas thématiques euh donc je pe dire organ chist c’est n’a rien à voir avec ça dire c’est j’envoie mon article peu importe le sujet de temps en temps il y a des appels thématique mais c’est surtout pour des anniversaires pour des

    Anniversaires on va dire mais c’est vrai que c’est assez difficile à manier ouais c’est c’est c’est dossierers parce qu’on sait pas jamais vraiment si on va rentrer dans les Bones cases si d’accord peut-être qu’il faudrait ENF maintenant maintenant que c’est dit moi je le sais mais peut-être que ça peut

    Être aussi à frein ouis à à des des gens qui seraient prêts à publier un article qui ont pensé qui l’ont chéri qui l’ont écrit qui l’ont C jeolé qui sont prêts à passer dans les fourches à Coudin j’en connais quelquesuns comme ça et qui je

    Bah ça reste futur ça m arrivé la semaine dernière non c’est pas possible ça je il faut attendre l’appel l’appel à projet il faut vraiment qu’on rende ça non mais a un problème deité ou de dialogue làdessus mais il est pas impossible que en fait c’est aussi le

    Résultat de notre histoire il est pas impossible que on est senti mais de façon presque naturelle on en a à peine parlé la nécessité de thématiser nos nos premiers numéros si vous voulez pour pour s’installer un peu dans le champ hein mais ce que vous êtes en train de

    Dire est vraiment fondamental dans dans cette installation je constate que la grande différence entre notre marine science fiction studies et puis nous c’est que nous on fait des des dossier thématique sence fiction studies publie trois fois par an et refuse plein plein plein d’articles parce qu’elle a trop

    D’article a publié na absolument pas le temps de faire des dossiers thématiques de temps en temps quelqu’un un cololloque ou un congrès réserve un numéro en quelque sorte hein mais la norme c’est plutôt que celle vous venez d’ décrire les grandes revues internationales des grandes disciplines mais regardez on n’est pas

    Les seuls il y a peut-être aussi des cultures regardez la revue fiction avec 2 x là regardez bféor regardez com qualité strene on est un certain nombre de je vais dire jeunes revu parce que les plus âgés d’entre nous ont une dizaine d’années qui publie autour de dossiers théma ça structure un [Musique]

    Peu ch des sences humaines c’est peut-être juste vrai c’est vrai que c de ce point de vue là en un sens il y a aussi une je dirais et là pi aura un éclairage à apporter par rapport à ça je dirais que c’est c’est le revers de notre fonctionnement en

    Euh comment dire en bah en format numérique c’est-à-dire qu’en fait euh et c’est c’est une logique qui est liée à la la question des cultures numériques et le la façon dont on on fonctionne de façon extrêmement antologique hein quand on est confronté à à ces objets là euh

    C’est c’est enfin c’est un lieu commun euh de de la logique de la culture numérique que nous nous nous allons cueillir ce qui nous intéresse he nous ne sommes pas confrontés à une revue qu’on ouvrirait qu’on lirait d’un bout à l’autre ou euh ou en en en s’y

    Confrontant on est au contraire dans une logique on va aller piocher tel chose on regarde des mots clés on fait une recherche sur un moteur de recherche et tiens on trouve tel mot et et donc il y a ces effets de donc l’avantage de l’hypertexte c’est l’ouverture

    L’inconvénient c’est que et bien il y a des choses qui ne se voient pas et en particulier il y a une dans le le fait que cette rubrique varia n’apparaisse pas dans tous les numéros fait que bah si on ouvre un numéro et qu’ y a pas de

    Varia on sera pas que la rubrique existe si on va pas aller chercher les consignes de parce que elles sont enfouies à un endroit donné et que on va pas les rechercher donc il y a aussi cette cette logique modulaire de la recherche qui intervient alors après

    C’est et c’est aussi alors ça dit je reviendrai là-dessus je rev quand même sur ce que je viens de dire là-dessus il y a quand même une chose que je trouve extraordinaire dans ce modèle de fonctionnement numérique qu’on a là c’est que c’est là c’est le double

    Revers de de de de de cette logique antologique c’est que il y a une pérénité et une disponibilité qui fait aussi que d’une certaine façon c’est avec cette revue de plus en plus que dans mon propre enseignement en tout cas je je me trouve en position de de de

    Guider des des jeunes enfin des apprentis chercheurs que sont les masterants voilà qui qui nont pas forcément envie de faire de la recherche toute leur vie bien sûr et qui qui du coup ont ont des points d’accès des des manières de facile de circuler dans dans

    Des savoirs et de ce point de vue là il y a quand même une chose qui me semble très importante dans la mission la façon don rest futurer rempl sa mission c’est que au fur et à mesure strate après strate quand même une certaine conception de ce que c’est qu’étudie la

    Science-fiction se s’installe de façon cumulative et donc c’est pas forcément une fréquentation une lecture constante mais on peut pas être confronté à à cette revue et s’en servir sans enfin de proche en proche sentir cette cette cette éthique de la recherche qui qui intervient et donc on a on a quand même

    Ce compendium cet effet d’encyclopédie progressive des savoirs qui se qui se fait mais mais c’est vrai que de ce point de il y a aussi une difficulté éventuellement d’apercevoir l’objet et c’est finir là-dessus c’est aussi l’intérêt du coup d’avoir un environnement thématique qui va faire

    Que malgré tout il y a des points de REP qui vont se faire ENF bon pour en discuter très longtemps mais dans les dans les revues c que moi sur mon côté euh il y a pas de il y a pas d’environnement thématique du tout ça m’empêche absolument pas de lire je pas

    Dû je suis désolé mettre les pieds à la bibliothèque de recherche depuis de nombreuses années parce que parce que tout en ligne j’ai honte hein mais c’est pas ça je dém c’est parce qu’en fait la bibliothèque de recherche aller sur votre bureau ou effecououz raison oui oui vous avez

    Raison est sur mon bureau donc je lis très régulièrement et et je passe on va dire 90 articles sur 100 évidemment qui m’intéresse pas parce que c’est ça va pas et cetera donc on y arrive quand même he et c’est pas la c’est pas le format numérique qui

    Fait ça c’est effectivement la mise en lumière je pense plus des choses qui sont mises ou pas en lumière qui naturellement sont mises en lumière par l’existence du dossier parce que sinon il servirait pas sinon ce serait pas un dossier mais d’un autre côté bah du coup il faut être conscient

    Que ça laisse de côté ouis oui mais votre intervention n’aura pas été inutile je vous promets et jefray moi je me dis le jour où rest futur aura tellement reçu de varia Z qu’on pourra faire un numéro que avec des varia sans orientations thématiqu pour moi ce sera champagne vous aurez

    Déjà le titre en fait varia mais de ce point de vue-l on en revient quand même à la question de de de du rôle joué par la revue et en en réduction la logique du dossier thématique dans les sciences humaines assure ce type de de CHL qui est le levier de production

    C’està-dire qu’en fait euh euh si si on enfin les humanités ont peut-être plus enfin les humanités ont peut-être plus besoin de cette structuration en en sujet de recherche et d’incitation au sujet de recherche qui construisent qui font partie des des point de structuration du dialogue scientifique

    De ce point de vue-là nous ne dérogons pas enfin nous n’échappons pas à une règle générale et c’est beaucoup moins clair enfin c’est c’est pas pas nécessaire quand on travaille sur des questions de de sciences dur où il y a finalement un protocole scientifique en amont et où en réalité l’article est en

    Grande partie la le fait de rendre publique la recherche qui a été faite auparavant là où en pratique en réalité la recherche se réalise dans l’article dans les dans les humanités donc en grande partie et et c’est c’est une c’est aussi une difficulté de ce point

    De vue là qui est que en réalité la recherche qui se publie notamment dans R fulturé et celle qui est qui se retrouve à avoir droit à l’existence et ça c’est une responsabilité parfois un peu lourde pour nous je parlais tout à l’heure de la question de la sélection et de de de

    Du fait de d’accéter au refuser un article il nous est arrivé d’avoir des dialogues avec sur des articles pour produire 7 ou h versions et d’approfondissement parce qu’on tenait au sujet mais que malgré tout nous n’arrivions pas à nous entendre complètement sur le résultat final avec l’auteur et donc deux guerres

    Là c’est ces articles là sont se sont pas publiés certains se sont publiés on va pas vous dire lesquels ont eu deux versions lesquels en ont h hein mais mais c’est c’est une c’est c’est parfois un crèvecœur de voir une un article qu’on a eu envie de de de soutenir et de

    D’emporter qui ne qui n’a pas pu se euh se finer je voudrais savoir si vous mesurez la la part d’hyperlien d’appel vers l’extérieur de du texte de produit parur l’auteur d’un article est-ce que vous essz de la limiter pour essayer au contraire de l’étendre je me rends

    Compte que si j’ai si j’ai écr un texte qui sera sur papier ou un texte qui sera en ligne je n’écris pas de la même manière parce qu’effectivement il y a un cas où je vais volontairement effectivement mettre de l’ rien dans mon texte pour dire aux gens aller voir ici

    Aller voir là je vais appeler vers l’extérieur par que je peux pas faire dans le papier donc est-ce que vous est-ce que vous avez une position vis-àvis de ça est-ce que vous repérez des des grandes variations dans vos auteurs làdessus voilà-ce que qu’est-ce que ça change à l’écriture de la revue

    De manière générale de faire d’être en ligne en fait d’être ouvert alors ouvert en ligne c’est pas forcément la même chose mais oui tuas ouvert je veux dire d’être en ligne j’ai envie def je en vérité on n jamais discuté sur ce cette question là donc je vais répondre un peu

    Pour moi mais comme je suis la directrice non plus sérieusement j’aurais tendance à peut-être non pas limiter mais demander que chaque lien soit restitué de telle sorte que quelqu’un qui peut pas le suivre est quand même un résultat cohérent dans sa lecture de l’article euh un peu de la

    Même façon que sur certains réseaux sociaux on nous demande de mettre un texte pour les gens qui sont malvoyants et peuvent pas profiter des images parce que il me semble que l’hypertexte enfin la séduction de l’hypertexte c’est vous venez très bien de la résumer et je la partage comme vous c’est cette capacité

    D’aller d’aller voir soi-même n’importe où oui mais ce que nous et ça ça va me permettre de de compléter ma réponse la réponse que je donnais tout à l’heure notre un peu not nos critères d’évaluation c’est la cohérence d’une démonstration euh on n’est pas une revue

    De découverte de l’ASF hein on est on est une revue qui essaie de promouvoir l’étude critique euh fondée et discuté et validé par une communauté de discussion de d’un d’un corpus culturel que bon qui qui s’appelle la science-fiction donc des découvertes en tout genre c’est un peu c’est disons que

    C’est c’est pas notre c’est pas notre mission si on envoie notre lectrice ou notre lecteur découvrir des tas de choses c’est très bien mais déjà les liens on peut pas être sûr qu’il soit pérenne et nous bah on ambitionne la pérénisation de nos nos travaux et d’autre part il faut que quelqu’un qui

    Suit pas les liens le jour où il y a pas de réseau le jour où êtes en pan je sais pas le jour où vous sortez un PDF il y a certaines fonctionnalités dans Open édition qui permett de faire de l’édition à la demande ce sera bientôt

    Possible avec l’Odel 2 euh c’est tout un univers peut-être que vous verrez ça rest futuraer sous format papier d’ici quelques temps ce sera peut-être possible euh il faut que l’article reste cour et par conséquent là on va plutôt demander à notre autrice ou notre auteur de faire une capture d’écran extraire

    Un document particulièrement représentatif le commmentter et cetera oui du coup si si je peux rajouter en fait il s’agit pas tant de d’ajouter des des éléments numériques et multimédia pour mener vers l’extérieur que pour enrichir le texte en lui-même et sont contenu et c’est là aussi l’avantage de l’édition numérique comme vous l’avez

    Relevé il s’agira de mettre des liens pennes par exemple sil s’agit de citer notre article not bibliographie parler deso donc on revient à la même idée intégrer des images images surqu on pouvoir cliquer mais des pour l’agrandir des des vidéos voilà êre plutôt dans l’intégration d’outils numériqu qui vont

    Vraiment appuyer le propos de l’auteur toujours dans la la même démarche finalement de de rétion dansexte scientifique et de recherche plutôt que de le mener vers l’extérieur et en pratique la la logique le format même de d’OP édition ne favorise pas tant que ça le le la le parcours hypertextuel puisque euh comme

    Vous pouvez non pas le voir ici mais c’est pas très important comme vous pouvez le voir dès que vous allez sur un article en en réalité on a un un un rail de texte qu’on qu’on suit euh les seuls renvois sont des renvois en notes les

    Notes qui se trouvent à côté euh se ne donnent que l’amorce de la note et euh si on veut vraiment cliquer sur quelque chose pour pour ce qui nous concerne il faut avoir fait l’effort d’aller voir la note complète et de la note aller quelque part le texte lui-même se

    Construit sans sans sans cheminement hypertexte c’est ça fait partie de notre mais Jeur même je même plus encore hein lorsque des des autrices ou des auteurs animés des meilleures intentions nous envoient des des textes avec même dans la référence bibliographique le lien l’URL caché disons mis sous sous un mot

    On lui demande de le mettre en clair de telle sorte que ce lien il est visible il est même si vous pouvez pas cliquer vous le voyez vous pouvez le recopier sur un autre navigateur euh l’accessibilité finalement pour retrouver plus facilement la référenceouou d’cord non et alors le public en fait est-ce

    Que vous savez maintenant est-ce que vous savez si au bout de 10 ans d’existence votre public déborde le monde universitaire et est-ce que le fandom se s’y intéresse est-ce que est-ce que la revue laisse un espace à des réponses à des com enfin des commentaires ou à des courrier de lecteur est-ce

    Que est-ce que vous savez de votre public si si si si ça c’est on sait qu’il augmente pourquoi on sait qu’il augmente parce que nous faisons nous participons à ce que open audition appelle le bouquet freemum c’est un dispositif de commercialisation des choses qui sont en libre accès alors c’est

    Un peu paradoxal mais il s’agit de commercialiser un certain nombre de services autour des publications qui sont toujours en libre accès en HTML mais par exemple pour tirer le PDF dans de nos articles et bien il faut être abonné d’une bibliothèque sinon vous fabriquez votre PDF tout seul en faisant

    Un grand copier-collé et puis ça marche oui voilà mais si vous voulez le PDF mis en forme avec le logo de rest future le logo d’Open édition et tout ça et tout ça et bien vous devez être abonné au bouquet Premium qui n’est pas un bouquet accessible aux individus hein

    C’est un bouquet accessible aux collectivités bibliothèque organisation culturelle et cetera qu’est-ce que ça nous permet de voir bah nous on gagne un peu deessous avec ce sont les seuls revenus de la de la revue et ils sont pas si on a commencé à 127 € en 2013 et le dernier exercice nous a

    Gratif de un peu plus de 1500 € ça veut dire qu’il y a de plus en plus de clics sur nos articles que les visiteurs de la revue reste de plus en plus longtemps autrement dit qu’ils disent NX articles et donc on peut quantifier à ces revenus

    Du freemium on peut dire que notre public augmente est-ce que c’est un public qui se diversifie ça je ne saurais pas vous le dire comme vous le savez sur Internet personne ne sait que vous êtes un chien comme le dit le même et nous ne savons pas si nous sommes lu par

    Des hommes des femmes des professionnels des amateurs non les moments où on peut le savoir c’est des moments comme aujourd’hui par exemple ou des moments comme les utopial des des rencontres dans les festivals les conventions et je dirais c’est pour ça que jeis AG sur le fait que je disais

    Qu’on connaissait rien mais je je dirais que on a des éléments mais que de certain façon on ne ve rien en connaître euh en ce sens que la logique de la revue n’est pas de répondre à l’attente d’un public euh la la logique de la revue est de rendre disponible un état

    Du savoir et dans une cette logique de pérénisation que j’aiévoqué parce que de ce point de vue-là ici on aien par avec les sciences dures il y a pas forcément tellement d’obsolescence des des discours au sens où un article de 1950 PE être absolument extraordinaire et renversant encore maintenant là où bon

    Dans à part quelques éléments fondamentaux dans les sciences dures on on on évolue voilà on réajuste bon et donc notre idée c’est on écrit une certaine façon on écrit pour l’avenir on écrit pour l’avenir au sens où sans sans être pour les Happy F on n pas

    Sttinalien on espère être lu par un maximum de monde mais mais on écrit pour l’avenir au sens où le but n’est n’est pas seulement de savoir si on va être lu dans l’immédiat par un nombre de gens une diversité de gens mais se dire que le numéro 1 ce que signifie étudier la

    Science-fiction que c ça soit une source d’inspiration pour des chercheurs et chercheuses en 2040 potentiellement et que ce soit encore lu et et utile donc de ce point de vue-l bien sûr nous cherchons à capter quand même une une attention et à rendre pertinent nos sujets mais de certaine façon n nous

    Nous ne dépendons pas de cette réaction bien sûr on serait curieux de de le savoir mais c’est le blog qui permet de le faire le le le carnet de la revue reçoit de temps en temps des des commentaires tous les billets du carnet ont la la partie commentaire ouverte et on a

    Quelquefois c’est par le carnet par exemple que j’ai appris que le FA le site du cafard cosmique qui est un site de d’amateur d’une richesse extraordinaire alors il existait puis il a disparu puis il est réapparu puis il a redisparu et apparemment en ce moment il

    Y a une copie accessible mais c’est par les commentaires du car h je je je note quand même un point commun avec les biè nous aussi n parfois nous achetons des livres pas pour qu’il soit lu tout de suite en faitou mais pour très longtemps c’est le grand édifice de la savoir de

    La recherche et du savoirsument tout à fait et de ce point de vue là ça fait ça me rappelle cette nouvelle des d’émiliie kerbalc euh qui une des invités qui qui est venue ici et dans sa nouvelle elle évoque un un devenir de des bibliothèque au sein d’une enfin d’une copie construite dans

    Son de dans dans le dans le code génétique d’un individu enfin sorte de banque de mémoire qui transmet la mémoire des bibliothèques et finalement elle est elle est conçue dans dans une logique de sauvegarde pour maintenir la civilisation àidentique et ce que donne à voir la nouvelle c’est bien plus la la

    Transmission dans un cadre entièrement nouveau du colique écopoétique bon voilà mais la transmission et et la poétisation de ces savoirs un usage totalement inconev pour les personnes qui l’ont conçu initialement mais tout de même dans une dans une forme de transmission donc ce point de vue là c’est aussi le plaisir de travailler

    Pour nous sur la science-fiction c’est que et ça on pas tellement l’occasion revenir on pit pas parler de tout mais c’est c’est le fait de de se dire que à notre manière nous poursuivons cette logique de science-fiction et cette tension vers vers l’avenir et les les transformations de la société que nous p

    Pas prédire mais que comme tout le monde ici nous prévoit ce qu’il y a d’autres questions oui j’avais une question sur la en rapport avec la la connaissance des publics c’est la connaissance aussi des auteurs est-ce que vous avez peutant avoir connaissance des profils des des auteurs qui contribuent son universitaire écrivain philosophe

    Est-ce que c’est utile de le savoir je ne sais pas mais question de curiosité aussi alors on on publie à la fin de chaque article vous avez une petite biobibliographie des des auteur dire un tableau et on n pas fait de statistique mais jeis l’le statistique en fa à mon avis personne ne

    Sera surpris ici de m’entendre faire l’hypothèse que ce sont essentiellement des universitaires ouis ce sont essentiellement des universitaires dans le numéro j’ai un souvenir tout frais d’un écrivain qui a souhaité participer au numéro théorie de la science-fiction qui m’a envoyé un un un article mais je vous dirais pas qui

    C’est mais un article mais vraiment très très intéressant bien écrit euh captivant avec des exemples bien trouvés sur le roman i Sen a suivi un un échange un peu lunaire où je lui demandais mais mais pourquoi ben il m’a dit j’adore la science-fiction mais là je suis pris

    Dans je suis en train d’écrire un roman policier donc j’avais envie de faire de la théorie littéraire et de fait on a peut-être allumé dans l’esprit de cet écrivain qui par ailleurs ça m’a permis de le découvrir d’ailleurs je le connaissais pas il fait des trucs

    Êtreain euh non mais là tu voyez là là ça n’a pas marché le protocole académique n’a pas réussi à le captiver assez pour s’intéresse à la science-fiction mais c’est quand même rarissime je vous parlais tout à l’heure de Thomas Michot disons-le le nos les auteurs qui nous envoient des textes hein les

    Auteurs et les autrices c’est des chercheurs jeunes chercheurs parfois chercheurs confirmés alors pour le numéro sur la traduction je sais pas peut-être peut-être qu’il y aura des traducteurs et traductrices non c’est plutôt des traductologues ouais c’est que des traductologues je oui et donc en fait effectivement après le au-delà de ça si

    On il y a une une représentation en terme de genre enfin c’estàdire que c’est des il y a des hommes et des femmes de façon assez en assez paritaire je crois enfin je la vu faut se méfier là faudrait faire la ST fa faudrait vérifier mais bah dans

    Quel sens enfin tu suis représentation d’un côté de côté masculin bah comme toujours comme toujours j’ai j’ai eu l’impression ENF dans le non ben faut faut vérifier fa vérifier enfin en tout cas ENF c’est pour le coup c’est pas une donnée donné immédiatement par open édition mais enfin en tout cas il me

    Semble qu’il y a une représentation des deux des deux genres et un intérêt pour la science-fiction de part et d’autre et euh et effectivement bah il y a euh euh il y a tout de même enfin une chose qui qui rend le la compréhension de cette position des auteurs autrices un peu

    Difficile à saisir c’est notamment le fait que comme je l’ai dit il y a cette tendance un peu au renouvellement qui fait que selon le l’approche thématique et bien des des chercheurs et chercheuses vont s’investir en fait pas nécessairement depuis leur objet de recherche qui serait la science-fiction

    Mais qui cherchent à partir de leur objet de recherche le cinéma enfin le le jeu vidéo un un point de contact avec la science-fiction qui vont permettre de dialoguer dans le cadre du dossier et et donc de ce point de vue-l c’est c’est difficile de situer exactement disons un noyau spécifique

    Qui aurait un profil on a vraiment une communauté de de chercheurs et chercheus dans lequel la science-fiction devient l’un des points de de connexion et ça c’est c’est quand même passionnant à à observer cette manière dont la la la notion même de science-fiction devient l’un l’un des l’un des points d’appui de

    La réflexion au-delà de la seule étude de ces œuvres spécifiques c’est essentiel moi je je c’est là-dessus que moi je sent ma recherche mais mais la le dialogue scientifique se fait avec l’idée que la science-fiction devient un point de de transmission et de dialogue et c’est particulièrement visible pour

    Les fictions climatiques pour lesquelles finalement le la question de la science-fiction n’est plus centrale en tant que telle et pourtant quand on commence à réfléchir à partir des outils de la science fiction les choses se se dégagent oui la vraie la la vraie statistique intéressante ce serait pas universitaire pro universitaire là ce

    Serait plutôt disciplinaire et c’est ce que j’ai essayé de faire ouais c’est ce que j’ai essayé de faire dans dans le numéro 1 il faudrait refaire faudrait le refaire maintenant dans le numéro 1 ben par définition on avait pas encore publié d’article donc on avait pas encore d’auteur mais je m’étais appuyé

    Sur le fichier central des thèses pour savoir qui faisait des tests sur la science-fiction c’était très étonnant parce que peu de littéraire finalement et beaucoup d’autres disciplines alors les disciplines de l’étude des cultures en langue anglaise hein une surreprésentation là de façon très surprenante il y a eu

    Une mode des testes d’exercices de médecine sur la science-fiction entre 65 et 75 probablement lié à des grands professeurs hein ou euh je sais pas une une culture une ambiance mais donc des des disciplines qui apparaissent comme ça qui disparaissent c’est c’est cette statistique là qui serait intéressante

    Son bon bon lien enfin s institutionnellement évident mais avec PSM donc avec puisque effectivement c’est une structure transversale de ce que je sais je te laisse répondre j’ai aucun li avec PS non je en fait pas particul non pourquoi pourquoi parul structure transversale et l des établissements ouais des établissements

    Culture voilà littéraire et également struct scientifi donc on risque de paraître un peu chauvin ici je je dirais que sur bon université actuellement fonctionne sur cette logique transversale et d’ailleurs Fabrice là qui est présent ici et un représentant justement du pôle scientifique de de sbon université issu

    De la fusion de de de juciieeux Pierre et Marie curry et de de Paris Sorbonne mais pour pour aller à votre ENF à la question que je crois deviner c’est la question de dans quelle mesure un dialogue transversal interdisciplinaire est possible euh dans dans le dans mon expérience immédiate

    C’est extrêmement limité euh pour de très nombreuses raisons d’abord parce que dans la logique du publisher perish enfin de la course à la publication et dans la pratique courante bah les les scientifiques des sciences dures bon on pas tellement le temps de voilà de d’aller se promener du côté de la

    Science-fiction même si ça les intéresse beaucoup c’est c’est pas ça qui va valoriser leur leur dossier leur recherche donc c’est plutôt lorsqu’ils se mettent à à plein temps à à avoir une logique de vulgarisation quelqu’un comme ronand le par exemple qui qui A à C ce positionnement de vulgarisateur

    Magnifique au CEA va fonctionner en ce sens-là mais mais il faut que ça devienne un axe à plein temps pour que ça prenne sens et donc ce ce type d’échange et de d’interdisciplinarité n’est pas si évident ceci étant et là je renvoie la question à à àl le la logique de parvie c’est

    Construit notamment sur une logique interdisciplinaire alors avec des des résultats enfin comment dire avec des logiques on voit qu’il y a des des pôles qui se maintiennent non mais en vérité le l’interdisciplinarité elle elle nous est elle est attendue de nous un peu dans tous les établissements

    Hein et j’ai enfin et et en particulier dans les disciplines dominées parce que je le dis sans honte des fois il y a des dominants des fois il y a des dominés il y a des moment où la littérature a été dominant ce n’est plus le cas on est non

    Seulement invité mais fortement incité à prouver qu’on est utile en s’associant avec des gens qui sont pas des littéraires donc en fait ça dépend pas tellement des établissements ça va dépendre des progr je crois qu’ qu’il va être temps de vous proposer un petit tour dans l’exposition le temps que le

    Cotaile on Fa un petiors quandme quelqu juste toutes petites informations avant et il faut qu’on vous applaudiss [Applaudissements] après cette magnifique présentation de resourae qui va nous donner plein de choses à dire après donc donc nous nous continuons notre site année de la science-fiction il y aura deux auteurs qui seront reçus

    Donc l’année prochaine en 2024 donc joadine trebert et Laur la nu la lecture sera aussi consacrée à la science-fiction avec encore une fois nous présenterons le résultat d’un concours de microfiction qui a connu un certain succès et vous êtes les bienvenus là pour visiter l’expéition et puis après

    Nous avons un petit pot pour ceux et celles qui veulent rester [Musique] [Applaudissements] voilà [Musique]

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