Elise Lebreton est lauréate de l’appel à projets scientifiques du Parc national de la Guadeloupe en 2021 pour son projet intitulé « L’écosystème feuille ». Cette étude comprend notamment un inventaire des lichens de l’Archipel et une étude sur les micro-algues présentes à la surface des feuilles des arbres. Les lichens forment une composante vitale des écosystèmes terrestres. Près de 1 300 espèces de lichens sont présentes absolument partout en Guadeloupe. Pourtant, moins de 600 sont connues !
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    [Musique] donc déjà bonjour à tous et merci d’être présent à ce webinaire organisé par le Parc National de la Guadeloupe cette conférence est intitulée liquen de Guadeloupe une diversité à explorer alors je fais cette conférence dans le cadre de mon doctorat cette thèse de doctorat elle est soutenue elle est belge elle est

    Soutenue à la fois par la Belgique via l’Université de Liège et le FNRS et puis elle est également française parce que elle est soutenue par l’UMS patrinat qui dépend du Muséum d’histoire naturelle de l’ofb du CNRS par le Parc National de la Guadeloupe par l’Association française de lquenologie et il faut également

    Citer l’ONF Guadeloupe qui est partenaire de ce projet alors avant d’attaquer le vif du sujet déjà c’est intéressant de savoir qu’est-ce qu’un liquen donc un liquen c’est avant tout un organisme symbiotique voici une opération simple un lquen c’est un champignon associé avec une algue je vais montrer un exemple ici

    D’un liquen qu’on trouve en Guadeloupe lorsque l’on fait une tranche dans ce liquen come on ferait une part de gâteau très fine on voit apparaître alors je vais mettre mon pointeur pour que ce soit plus aisé HM ah je vois qu’il y est pas attendez 2 minutes voilà ça ira mieux

    Alors je disais quand on fait une tranche dans le liquen comm on ferait une tranche dans un gâteau très fine on peut voir les deux partenaires en symbiose lorsqu’on regarde cette coupe euh au microscope d’une part les petites boules vertes que vous voyez ici ce sont

    Les algues et puis le reste ici les espèces de filaments qu’on appelle if c’est le champignon et puis on voit certains fil donc les if du champignon qui s’enroule autour de l’algue qui montre qu’en fait il y a une interaction entre les deux partenaires alors quel est cette interaction l’algue va capter

    Les rayons du soleil et puis il va convertir l’énergie lumineuse en énergie et en nutriment pour le champignon voilà comment fonctionne la symbiose on appelle cela la photosynthèse le champignon en échange il va fournir un abri pour l’algue qui ve lui permettre de coloniser des endroits qu’elle aurait pas pu coloniser

    Seul alors dans cette relation le champignon lui il ne peut pas vivre sans son algue son algue c’est un peu comme c’estes mini panneau photovoltaïque en gros mais l’algue par contre elle vit très bien sur le champignon elle est elle vit dans l’environnement et le champignon va juste rentrer en symbiose

    Avec pour pouvoir survivre et puis quand on regarde cette coupe on voit que le champignon c’est environ 80 % de la biomasse du weekend et l’algue ça va concerner 20 % de sa biomasse c’est pour cela que on considère qu’un liquen c’est avant tout un champignon alors vous

    Allez me dire quoi un liquen c’est un champignon cela peut surprendre parce que on a l’habitude de voir un champignon plutôt sous cette forme là c’est-à-dire un espèce de stipe avec un chapeau en fait notre regard il est biaisé parce que quand on entend parler d’un champignon on voit surtout les

    Champignons qu’on mange comme les champignons de Paris par exemple mais il existe d’autres types de champignons comme on peut voir ici qu’on appelle les ascomic qui se présente sous la forme également d’un stp et d’un chapeau mais le chapeau il est à l’envers ici et cela habituellement on les mange pas

    Généralement Mar alors quelle est la différence majeure entre un champignon non lénisé et un champignon qui en symbiose avec une ALG ici lorsquon regarde un champignon ce qu’on voit la partie visible du champignon c’est qu’une partie précise du champignon c’est son fruit entre guillemets on appelle cela le carpofor

    Et le reste du corps du champignon on va le trouver dans son substrat sous forme de filament qu’on ne peut pas voir tandis que chez les lquenes en fait lorsqu’on voit un lquenne on voit la totalité de l’organisme on voit à la fois les parties reproductrices ici

    Qu’on appelle apoesi et puis tout le reste qui va coloniser la surface de son substrat ici c’est la surface d’une écorce par exemple pour reprendre mon mon propos voici un dessin d’un champignon tout ce qu’il y a de plus banal la partie visible c’est celle-ci ce qu’on appelle le carpofort et ce qui

    Permet aux champignons de se disséminer via les sports mais en fait lorsqu’on ramasse un champignon on ramasse qu’une partie du champignon tout le reste est sous forme de filament qu’on appelle le myélium qui va être dans le substrat qui colonise qui va être soit dans le sol

    Soit dans le bois et qui va permettre de décomposer le le bois mort notamment alors pourquoi le champignon est fait comme ça parce que les le le réseau de myicélium va lui permettre de se nourrir dans le sol alors on trouve parfois chez les champignons des pthogènes comme par exemple certains champignons qui

    Poussent sur les feuilles dans les bananeries et cetera qui sont un vrai fléo parce que ils vont aller se nourrir de de la de la plante sur lequelle il poussent et donc ça peut-être des pathogènes chez lulen comme on a vu précédemment toujours pas et bien on

    Voit de ch on voit l’algue avec le champignon et puisque l’algue va nourrir le champignon celui-ci n’aura pas besoin d’aller puiser les nutriment nécessairirees dans le substrat en fait le lquen il va utiliser ici par exemple les les Corses d’armes juste pour se poser dessus il n’y aura pas

    D’interaction directe avec son substrat donc les liquèes ne sont pas des pathogènes contrairement à certains champignons alors je raconé ça à un ami qui m’a dit en fait les liquen c’est un peu comme les corau c’est vrai c’est une même c’est le même style de symbiose les Courau en effet

    C’est un knidre associé à une algue marines les algues on les appelle les exantelles mais je dirais qu’il y a quelque chose de particulier chez liken jusque- là nous avons vu un type de liken un lquen qui est formé d’un champignon qui est associé avec une algue mais il y a également d’autres

    Types de lquen qui eux au lieu de s’associer avec une algue ils vont s’associer avec une bactérie qu’on appelle canobactérie ils vont alors prendre une couleur un peu plus foncée et puis il y a des cas particuliers où le champignon il va carrément s’associer avec les deux types avec à la fois une

    Algue et une bactérie comme si ça ne suffisait pas c’est un cas particulier alors les deux partenaires ici on les appelle les photobiones parce que ils effectuent tous les deux la photosynthèse il captent la lumière du soleil et il il donneent des nutriments au partenaire fongique le myicobyond voici ici une vue des

    Photobionte donc ici nous avons l’algue et puis ici la bactérie sous forme de petit colliers de perles on peut voir ici alors ce qu’il y a de particulier chez ces bactéries c’est qu’en plus de faire la photosynthèse ils vont fixer l’azote atmosphérique ici nous avons un exemple

    Avec deux espèces que nous trouvons en Guadeloupe qui appartiennent au même genre sctal sinosa est un lquè associé à une algue il apparaît verre et puis il y ainosa qui est proche génétiquement de la précédente espèce mais elle elle est associée avec cette fameuse bactérie canobactérie donc elle prend une couleur

    Un peu plus foncée et elle va fixer euh l’azote atmosphérique alors c’est intéressant ces liquenes là on les trouve en Guadeloupe surtout dans les forêts de très haute altitude donc ils vont absorber l’azote atmosphérique ces cyanoliicaines et puis une fois qu’ils seront sanaissants ils vont tomber au

    Sol et en fait ils vont aller nourrir l’arbre qui les a porté en fait ces liquenesl vont rentrer dans le cycle de l’azote qu’on trouve dans les écosystèmes alors je vous parle de stictalasosa sctasosa mais qu’est-ce que ça veut dire je vais faire un petit aparté taxonomique parce que ce sera

    Important pour comprendre la suite de la présentation nous les taxonomistes que ça soit botaniste lichénologue mycologue et cetera pour nommer des espèces on se base sur la classification de linée qui est une nomenclature binomiale binomiale parce que nous allons nommer les espèces avec deux mots ici par exemple SCTA la

    Sinosa deuxème mot le premier mot Sticta il va indiquer le nom genre la sinosa il va indiquer ce qu’on appelle l’épithète spécifique et tout ça doit être écrit en latin et puis en ensuite nous allons hiérarchiser les espèce en genre famille classe enbranchement et règne ce qui

    Nous permet à nous taxonomiste de ranger un peu toute cette biodiversité pour vous puissiez un mieux comprendre je vais utiliser un exemple scolaire par exemple le loup son nom scientifique c’est Canis lupus Canis lupus cette espèce va être rangé dans le genre Canis qui comprend également le chien qui est du genre

    Canis et puis ce genre Canis va être ranger dans les canidés nous trouvons le renard le coyote et cetera et puis on peut aller encore plus loin tout cela va être ranger dans l’ordre des carnivores on trouve l’ours également classe des mammifères et cetera et cetera dans le

    Cadre de cette présentation si déjà le niveau espèce genre famille vous le comprenez un peu c’est super je reprends mon exemple Sticta sinuosa c’est une espèce qui est rangée dans le genre Sticta où nous trouvons d’autres espèces de Sticta là c’est des exemples en Guadeloupe nous trouvons là

    Et puis le gen stickta va être rangé dans la famille des peltigéracés et cette famille même de peltigéracé comprend plusieurs genres tout ça pour montrer qu’en fait la famille des peltigéracé c’est vraiment grand on trouve énormément de genrees et énormément d’espèces voilà pour la partie taxonomique maintenant revenons-en à nos liquenes les liquennes

    En Guadeloupe colonise différents substrats ils sont présents à peu près partout et en abondance on les trouve sur les écordces d’arbres comme un exemple avec ces quatre espèces alors j’ai une anecdote autour de cette photo elle a été prise lorsque j’aieffectué ma formation de master master écotrop à

    L’université des Antilles dans le cadre d’une sortie avec Monsieur Daniel Ambert le spécialiste des mtroves il nous a indiqué qu’en Guadeloupe il y a plusieurs types de palituviers il y a les palituviers rouges les palituviers Noirs les Blancs les gris et puis il nous montte celui-là il nous dit

    Regardez c’est un palétuvier rouge il est au plus proche de la mer et il tolère la SC salinité alors il y a un camarade qui me dit mais enfin pour un palétuvier rouge je le trouve bien jaune on devrait plutôt l’appeler palétuvier jaune et alors on s’est rapproché de cet

    Arbre et on s’est rendu compte que la couleur jaune qu’on voit ici ce n’est pas l’écorce d’arbre qui est comme ça c’est en fait le liquen qui le colonise qui rend l’écorse enfin quion a l’impression que l’corse est jaune cette espèce s’ppèse s’appelle pyenula Serina on la trouve surtout dans le en mangrove

    Parce qu’elle supporte les emras marins et elle est dominante dans ses écosystème là alors pour clôturer l’histoire sur cette histoire de palet tuier rouge on l’appelle comme ça parce qu’en fait ce sont ces racines qui sont rouges bon ça se voit absolument pas sur cette photo mais vous irez euh sur le

    Site du Parc National de Guadeloupe où il y a une très belle photo de d’un palais tuer rouge et là on voit clairement que les racines échasses sont rouges autre anecdote sur ce Len là euh en anglais on l’appelle le Christmas Len c’est le lquen de Noël parce que il a

    Une couleur un peu rouge et puis nous trouvons certains lquen qui poussent sur les roches on les appelle les Lens saxicol vous voyez ici un lquenologue en pleine action c’est mon co-directeur Emmanuel serusio et il y a 30 ans il a fait des études en Guadeloupe sur lquen et je vais en

    Parler plus tard mais il a fait une petite publication dessus qui me sert actuellement pour ma thèse et puis nous trouvons l’héliquen qui colonise le sol alors il y a peut-être certaines personnes dans la dans enfin qui assistent à cette visioconférence qui n’ont jamais vu la W

    Loop qui n’ont jamais mis les pieds c’est pourquoi j’ai mis une belle photo de paysage pour montrer à quel point euh le les paysages de Guadeloupe sont magnifiques et les liquen terricool on en trouve plein au niveau de la Souffrière au niveau du Chemin des Dames notamment c’est une niche écologique

    Tout à fait particulière nous trouvons des des espèces ici que nous trouvons nulle part ailleurs en Guadeloupe comme ces trois-là par exemple que j’ai appelé le trio gagnant du volc de la Souffrière parce que si vous allez euh au niveau du Chemin des Dames pour aller au sommet du

    Volcan vous pouvez pas les louper elles sont très voyantes elles sont très abondantes vousous sent sur le sol donc et puis dernière catégorie que j’avais envie de montrer ma préférée les liquenes qui poussent sur les feuilles d’arbres vivantes qu’on appelle l’éliquè follicole alors pourquoi je les adore

    Vous voyez ici par exemple c’est une feuille qui ne fait même pas la taille de ma main et dedans on trouve énormément d’espèces de lquenes qui sont les unes sur les autres une 2 3 4 5 6 7 8 9 j’ai même pas la place de toutes les montré et sur ce

    Genre de petite feuille on peut trouver jusqu’à 50 espèces de lquen et puis on trouve les lquen sur d’autres substrats comme par exemple les nid de colibri en Guadeloupe notamment le colibri up qui adore recouvrir son nid de lquen qui va chercher dans l’environnement et qu’il applique soigneusement autour de son

    Nid alors ce qui est marrant c’est que ils utilisent toujours le même type de liquen on voit ici la face est plutôt grisate verdâtre et la face inférieure du lken est plutôt foncé ça c’est typiquement des lquenes du de la famille des parméliacés alors ce sera intéressant de savoir pourquoi ces

    Oiseaux ils utilise ces lquen là en particulier il y a différentes hypothèses comme quoi ces liquen là ils produiraient des composés chimiques qui sont antibactériens et donc en plus de servir de camouflage pour l’oiseau ça lui permettrait également de garder le nid propre sans comp contaminant alors

    Ce que j’ai trouvé intéressant c’est que dans cette relation c’est une relation mutualiste parce que l’oiseau se sert du lquen pour se protéger mais en fait il participe à la dissémination du lquen c’est ce que montre cet article lorsque l’oiseau quitte le nid et que le nid est

    Abandonné en fait les petits bout de lquen ici ils vont se régénérer et puis ils vont coloniser la branche sur laquelle ils ont été mis alors je trouvais ça intéressant à montrer relation mutualiste entre deux organisme alors que savons-nous des liquen en Guadeloupe je profite de C

    Diia pour montrer encore une fois les magnifiques paysage qu’on peut trouver dans le parc national de la Guadeloupe en cœur de parc et nous trouvons énormément de liquens dans ces milieux que savons-nous des liquen en Guadeloupe c’est une question que le Parc National de Guadeloupe a posé en 2007 à

    L’Association française de liquenologie qui a donc mandaté Olivier bricoot un lquenologue de l’Association française de lquenologie pour faire une compilation de de toutes les données existantes sur la Guadeloupe donc ça fait depuis environ un siècle que des scientifiques passent en Guadeloupe et collecte d’éliquen et donc ce genre

    D’étude qui compile toutes les données que nous connaissons elles sont c’est vraiment intéressant et à euh donc à compléter avec ce travail également cela nous permet de savoir qu’actuellement en Guadeloupe nous connaissons 600 espèces ce qui est intéressant avec le le rapport d’Olivier Bricot c’est que il montre que alors beaucoup

    De gens ont ramassé des liquenes en Guadeloupe dans le cadre d’inventaire mais aucune étude n’a été effectuée sur l’écologie des liquen guadeloupéen donc nous ignorons en fait comment se distribu les espèces sur l’île est-ce qu’il y a des espèces qui préfèrent plutôt les milieux secs que les milieux humides et pourquoi en

    Fait alors lorsque je suis arrivée en 2016 pour faire ma formation de master à l’université des Antilles avec mon professeur de botanique Alain rouau et un L ologue basé à Dublin au hard Fox nous avons proposé une première étude exploratoire sur l’écologie d’é liquaines corticoles donc ceux qui

    Poussent sur les cors des arbres dans le parc national de la Guadeloupe et le long d’agardian altitudinal donc au niveau de la forêt de bain jaune puisque il n a pas meilleur endroit pour faire un gradient altitudinal que le massif de la Souffrière alors qu’est-ce que nous

    Avons fait déjà il fallait estimer un nombre d’espèces de liquen par arbre et puis nous avons différents paramètres sur ce nombre d’espèces retrouvé tout d’abord nous avons mesuré le pH de l’écorce de l’arbre pour savoir si si l’écorce est acide ou pas est-ce que cela va influencer le nombre d’espèces

    Retrouvées et puis la rétention d’eau de l’écorce également est-ce que si l’c est plus ou moins spongieuse cela va avoir une influence sur le nombre d’espèces et puis également l’effet de la luminosité si le Tron est plus ou moins ensoleillé est-ce qu’on le nombre d’espèces va être affecté et puis également la compétition

    Avec les briophyes parce que les liquenes et les briophyes qui comprennent les mousses partagent la même niche écologique ils poussent les uns sur les autres et on pourrait se demander est-ce qu’il y a une compétition entre les deux alors nous avons inspecté 17 arbres de moyenne de moyenne jusqu’à haute altitude et puis

    Nous avons sélectionné des essences d’arbres que nous trouvons nous pouvons trouver à la fois à moyenne et haute altitude enfin sur chaque arbre nous avons placé un quadrat et nous avons calculé dedans le recouvrement briophytique donc le l’espace que prennent les les mousses sur les Corses nous avons mesuré la luminosité avec cet

    Appareil qu’ l’ voit ici et puis le pH de l’écorce et la rétention d’ de l’écorce également alors quels sont les principaux résultats nous avons vu que statistiquement plus l’écorce est spongieuse donc a une rétention d’eau élevée moins il y a desespèces de lyquen donc les lquenes n’aiment pas les

    Écorces qui sont trop spongieuses et puis nous n’avons pas trouvé d’effet statistiques sur le pH et et la luminosité sur le nombre d’espèces retrouvées de lquen alors cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’influence de la luminosité sur les lquenes parce que nous pouvons très bien trouver le

    Même nombre d’espèces sur une un Tron lumineux par rapport à un Tron à l’ombre c’est juste que ça va pas être les mêmes espèces et pas ce qui était le plus intéressant dans cette étude on a inspecté que 17 arbres que deux phases de l’arbre dans un quadrat et nous avons trouvé des

    Choses nouvelles pour la Guadeloupe trois Nou genre donc le genre chapsa qui est connu en Amérique du Sud mais qui n’avait jamais été observé jusque- làà en Guadeloupe de même avec girotrema un genre qui est connu en Amérique du Sud mais qui n’avait jamais été vu en Guadeloupe pareil pour ce genre-ci de

    Lquen et puis enfin nous avons trouvé une potentielle espèce nouvelle pour la science alors nous l’avons pas encore décrite parce qu’en fait il faudrait qu’on la recollecte parce qu’on a très peu de matériel et pour décrire une espèce il faut euh il faut quand même du

    Matériel de pour pouvoir en faire un un olotype quoi bref suite à cette étude et ben dans le cadre de mon stage de Master 2 nousous sommes dit bon on va continuer à étudier les liquen en Guadeloupe et pourquoi pas s’intéresser au liquen qui poussent sur feuilles et avec une équipe du Muséum

    National d’Histoire Naturelle Sébastien Leblond et Rémi poncé nous sommes intéressés au liquen follicole de basse altitude en Guadeloupe donc à partir des récolte de Casimir legalot mais alors qui c’est Casimir legalot Casimir legalot c’était un prêtre qui a été envoyé en Guadeloupe dans les années 1950 et il y est resté jusqu’en

    1970 alors outre ses activités pastorales et bien sur son temps libre il allait VO dans la forêt à côté et puis il allait collecter des feuilles d’arbres parce que il avait vu que bah il y avait des petits organismes qui qui poussaient sur ses feuilles dont des lquenes et ça l’intéressait de savoir

    Qu’est-ce que c’était donc il a récolté des feuilles les a mis dans des enveloppes comme on peut le voir ici il a indiqué l’étiquette de la local qualité et puis les a envoyé au Muséum national d’histoire naturelle à Paris dans l’espoir que quelqu’un puisse identifier ses

    Liquen et voilà comment 50 à 60 ans plus tard on se retrouve à étudier une vieille collection de de Len donc l’objectif du stage c’était d’identifier les liquen follicooles collectés par le prêtre le Galot le père le Galot je devrais dire et puis une fois cela fait

    On s’est demandé mais si on retournait dans les mêmes localités que Casimir legalot comme à ravine Blondo par exemple et si nous collectons sur exactement les mêmes essences d’arbres que lui est-ce que nous allons retrouver les mêmes espèces de lquen au même endroit 50 ans plus

    Tard alors c’est comme ça que nous avons sélectionné 15 stations histori qui avait été visité par père le galau et nous y sommes revenus en 2019 alors puisque c’est des basse altitude cela concerne surtout des mangroves et des forêt marécageuse comme on peut voir ici quels sont les principaux résultats

    Et bien nous avons trouvé au total 103 espèces de lyquen follicool ce qui est énorme parce que les lyquen follicoles n’aiment pas la basse altitude là on est quand même proche de la mer c’est trop sec pour eux mais malgré ça quand même beaucoup d’espèces et puis ce chiffre

    Impressionnant de 32 espèces nouvelles pour la Guadeloupe donc des espèces que nous ne connaissions pas pour l’île et puis ce chiffre impressionnant de six espèces nouvelles pour la science quand on parle d’espèces nouvelles pour la science ça veut dire qu’elles n’ont jamais été vues ailleurs qu’il faut les

    Décrire et les nommer alors parmi ces six espèces nouvelles nous en avons décrite une en 2020 anenterographa cusoxi alors le père leg Galot il avait trouvé cette espèce à l’époque à Sainte-Marie sur le littoral de Trois Rivières et puis au niveau du littoral de Bouillante au niveau de du lieu

    Pigeon quand on y est retournait en 2019 nous avons rrouvé l’espèce sur le littoral de bouillance mais elle était pas très vaillante quoi et l’espèce était plutôt bien présente au niveau du littoral de Robin alors en fait cela signifie qu’actuellement cette espèce là qui vient juste d’être décrite elle

    N’existe qu’ici en Guadeloupe donc vraiment microolocalité pour cette espèce nouvelle alors pourquoi nous ne l’avons pas retrouvé à Sainte-Marie bonne question intéressons-nous à saintte-marie alors le Galot avait écrit j’ai collecté des liquenes à sainttemarie capester dans la Mang grve apterocarpusoficinalis de 1 à 3 m d’altitude alors nous nous y sommes nous

    Sommes allé à sain-marie en 2019 et puis avec Rémy on a cherché la mangrove et on l’a pas trouvé alors on a demandé aux gens elle est où la mangrve de Sainte-Marie on nous a dit il y a pas de mangrve à saintte-marie il faut aller à goayave pour trouver de la mangrve

    Bon et puis nous avons vu via Google Maps que cette route là elle est appelée chemin de la mangrve on s’est dit tiens pourquoi s’appelle chemin de la mangrve alors qu’il y en a pas et nous avons retrouvé des photos aériennes de 1950 dans laquelle il semble apparaître ici

    Une forêt et puisque le chemin ici s’appelle chemin de la mangrve on peut s’imaginer qu’en fait ici il y avait une mangrve donc il y avait bien une mangrove à sant-marie et c’est probablement ici que le Casimir lealot est venu collecter cette espèce je fais

    Un zoom ici pour montrer on voit que ici il y a de la végétation on voit que Sainte-Marie à l’époque c’était vraiment petit il y avait juste un embarcadeire ici avec quelques maisons en 1950 tandis qu’en 2019 bah il y a énormément d’habitations et en allant sur place on

    A constaté bah effectivement sur le littoral de saintte-marie il y a absolument pas de mangrove on voit quelques arbres mais ce sont des espèces exotiques donc en fait si nous avons pas retrouvé l’espèce c’est tout simplement parce que son milieu a disparu alors l’ensemble de ces résultats ont été présentés dans le

    Cadre de la 9e conférence internationale de lichenologie euh bah en gros c’est le festival des lichenologues qui a lieu tous les 5 ans où on se regroupe entre spécialiste et on s’auto conratule on est super content alors suite à ces résultat j’avais vraiment envie de continuer d’étudier les lquen

    Guadeloupéen et puisque j’avais fini mes études et que j’avais validé mon Master je me suis dit le meilleur moyen c’est de le faire en thèse et pourquoi sur liquen follicool parce que c’est quand même une composante importante des milieux tropicaux comme vous pouvez le voir ici lien follicoles sont très

    Abondants dans tous les milieux tropicaux mais peu abondants bah chez nous en en métropole ou euh ou ailleurs en Europe et c’est comme ça que euh bah nous avons créé un projet de thèse avec l’équipe de l’Université de Liège et mes de directeur qui sont Nicolas Maguin et

    Emmanuel serusio alors Nicolas Maguin il est lkenologue et c’est le spécialiste de tout ce qui touche à l’ADN chez lken donc c’est parfait et puis Emmanuel seruo lui c’est le spécialiste des liquen folliicol alors j’ai pas de manuscrit à montrer parce que bah j’ai pas encore fini ma thèse donc à la place

    Pour combler le le trou je vais mettre une photo de moi avec un trophée donc une grosse feuille de slan DANTATA chatenier grande feuille l’objectif de la thèse c’est de mieux comprendre le mode de vie sur feuille chez les liquen et les conséquences évolutives de cette stratégie par rapport au fait que lien

    Puisse pousser sur écorce ou sur roche alors quand on parle de conséquences évolutives on parle des conséquences sur l’ADN de C liquen notamment alors pourquoi les l follicoles sont aussi intéressant ce sont des qui sont atypiques parce qu’il pousse sur un substrat instable une feuille d’arbre ça peut tomber par

    Accident ça peut tomber parce qu’il y a un cyclone il y a une tempête ça ça ça peut tomber en en l’espace de quelques mois ou quelques années et donc le cycle de vie de ces liquennes il est dépendant du cycle de vie de la feuille qu’il porte alors que

    Chez les autres lquenes qui poussent sur roche ou sur arbre il y a pas de problème le substrat est stable et ils peuvent pousser très lentement d’ailleurs c’est connu que il pousse que quelques millimètres par an alors que FOLLIC en l’espace de quelques mois ils sont déjà prêts à effectuer la

    Reproduction et cetera donc l’objectif c’est de comparer ces deux modes de vie et puis nous partons du principe que de par les stratégies différentes ce sont des espèces différentes qui sont qui poussent sur feuill et sur roche alors le modèle d’étude choisi pour ma thèse c’est la famille des

    Gonfil alors c’est quoi les Gon fil on se situe au niveau de la famille je vous a remis le schéma de tout à l’heure la famille des gonfilacés c’est une famille qui comporte 37 genres et 440 espèceson c’est juste des chiffres pour montrer qu’en gros c’est une grosse famille de de

    Lquen on les trouve partout comme comme je l’ai montré précédemment ça suit la distribution des des lquen folliicol Mondiaux pourquoi cette famille parce que c’est un modèle intéressant il y a des genres cette famille comporte des genres qui poussent exclusivement sur feuille comme le genre asteroyium cette famille famille

    Comporte des genres qui poussent que sur écorce comme galidéopsis et puis des genres qui poussent exclusivement sur roche comme litogalidéopsis toutes ces espèces là sont en Guadeloupe enfin ces genres là également présents en Guadeloupe et puis c’est une famille historiquement bien étudiée en Guadeloupe mon codirecteur Emmanuel

    Seruio dont vous avez vu la photo tout à l’heure il a fait une étude spécialement sur cette famille en Guadeloupe il a décrit quatre espèces nouvell pour la science et puis il a fourni une checklist d’espèces que nous trouvions alors quand on a décidé de s’intéresser à cette famille et qu’il était question

    D’aller en Guadeloupe il m’a dit écouteise en dans les années 90 j’ai observé en Guadeloupe des gonfilacé sur les roches en rivière il faut absolument qu’on aille les voir et qu’on aille les prélever et qu’on fasse l’ADN dessus pour savoir ce que c’est parenthèse je ferme la parenthèse il y a eu également

    Une monographie sur une follicole neutropicau qui est applicable à la guadelou et formidable une thèse récemment soumise en 2018 sur les la famille des gonfilacés donc avec ça on a assez de connaissance pour pouvoir approfondir le sujet évolutif et cetera voici nous avons collecté des gonfiless en Guadeloupe c’est surtout à

    La baser et surtout dans le en cœur de parc puis exceptionnellement on s’en est éloigné pour aller dans les parcelles de l’ONF alors une fois qu’on a collecté tous ces liquen hop direction Liège en Belgique au laboratoire alors qu’est-ce qu’on a fait au laboratoire déjà on a repéré le lquen qui nous intéressait

    Tout ça se passe sous la loupe parce qu’évidemment les lquen sur feuilles sont extrêmement petits nous avons prélevé avec une pince environ 2 mm du liquen en question nous avons ajouté un mix PCR dans le tube alors nous avons amplifié extrait amplifié l’ADN de sliken et puis on l’a

    Envoyé à une entreprise qui va faire du séquençage et puis à partir de séquençage on obtient une séquence d’ADN et suite un long et laborieux travail informatique cela nous permet de placer le Len étudié dans un phyogénétique sur la base de son ADN et puis en faisant ça

    Avec plusieurs liquenes on est capable de dire quelles espèces sont les plus proches génétiquement entre elles de celles qui sont les plus éloignées alors après avoir fait le labo qu’est-ce qu’on a trouvé comme résultat déjà plein d’espèces nouvelles pour la science 17 en Guadeloupe on parle quand même que d’une seule famille

    De lquen il y en a énormément ça voudrait dire que si on s’intéressait à toutes les familles de Len en Guadeloupe le nombre d’espèces nouvelles pour la science serait potentiellement très élevé tout ça ce sont des espèces qu’il faut nommer décrire et qui n’ont jamais été vu ailleurs que en

    Guadeloupe et puis on a découvert enfin je devrais dire redécouvert puisque c’est Emmanuel qui l’avait vu dans les années 90 l’écologie aquatique des gonfilacé donc les gonfilacés en Guadeloupe colonisent les rochers qui sont dans la rivière et alors ce qui est incroyable c’est que on s’est retrouvé avec des leekend qui poussent

    Habituellement sur feuill sur les rochers dans la rivière regardez cet exemple ici ce galactidium qui est une espèce nouvelle d’ailleurs on l’a vu abondamment sur les feuilles mais on l’a également vu sur les rochers dans les rivières et ça on le sait parce que l’ADN est identique

    Sinon clairement sur la base de sa morphologie on aurait des doutes hein parce que elle est un on voit qu’elle est un petit peu différente mais c’est pas étonnant parce que une roche la surface est quand même un peu plus enfin la surface est différente d’une feuille

    Donc ça affecte un petit peu sa morphologie alors je vous expliquais tout à l’heure que les liquen sur roche et liquen sur feu sont différents parce que d’un côté il y a un substrat stable donc le lyquen pousse de quelques millimètres et puis de l’autre côté on a des espèces

    Spécialisées qui se développent très très vite et qui sont adapté aux substrats instables que sont une feuille et puis là maintenant je suis en train de vous expliquer que les lquen sur feuille c’est les mêmes que ceux qu’on trouve sur roche dans la rivière en fait tout simplement ce scénario il ne

    Fonctionne pas en Guadeloupe alors pourquoi pouro on retrouve les mêmes espèces parce qu’en fait les liquenes enfin les roches de rivière en Guadeloupe sont soumis régulièrement au cru donc en fait l’hypothèse que les roches sont des substrats stables pour les lien elles fonctionnent pas ici en fait les roches

    Dans les rivières en quadeloup c’est des substrats super instables parce qu’il y a des cru régulière en Guadeloupe et c’est pour ça que les seuls liquenes qui peuvent coloniser les roches en rivière bah ce sont les lienes qui poussent sur feuill ceux qui sont habitués à des changements brutaux de leur

    Environnement donc voilà l’hypothèse euh proposée les roches en rivière en Guadeloupe sont des substrats aussi instables que les feuilles alors quand j’ai expliqué ça à mon comité de thèse ils m’ont dit mais comment tu sais qu’en Guadeloupe il y a des crues régulières bon en science il faut le prouver avec

    Des chiffres et je vais vous montrer un exemple avec la rivière Vieux Habitants voici où nous sommes allés au niveau je sais pas si vous connaissez mais la cascade paradis euh dans la commune de Vieux Habitants alors c cette cet endroit il suit la rivière grands

    Habitants qui se jette par là VO et alors je me souviens que quand je suis arrivée en Guadeloupe en 2017 j’avais dit un ami alors j’ai passé l’après-midi à me baigner à la cascade paradis c’est vraiment génial comme endroit il m’avais dit ouh là ça me rappelle un mauvais

    Souvenir parce que cette rivière elle est traîre quand j’étais petit en temps longtemps comme on dit ma mère allait laver son linge à la Grande Rivière de Vieux Habitants il faisait beau et on jouait dans la rivière et puis un jour elle a entendu un grondement elle a vu le lot qui a

    Commencé à monter et devenir trouble alors elle nous a attrapé un enfant sous chaque bras et elle est partie en courant parce qu’en fait une crue est en train d’arriver elle a laissé tout le linge et tout linge a été emporté en l’espace de de quelques secondes je

    Pense que ce jour-là elle nous a sauvé la vie parce qu’effectivement il on sait qu’en Guadeloupe les cru le système des rivières est extrêmement dynamique et qu’une crue peut arriver d’un coup donc encore une fois il faut faire et on cesse de le répéter enou faire très attention lorsqu’on se baigne en rivière

    Parce que des crues spontan peuvent arriver même si à l’endroit où on se trouve il ne pleut pas il suffit qu’il pleuve en en amont pour qu’en aval on se retrouve avec un torant en espace de quelques minutes je bref alors pour arriver à la cascade paradis ce qui est

    Rigolo c’est qu’il faut traverser cette espèce d’obstacle alors je l’appelle ancien obstacle parce que et si vous êtes retourné en 2023 à cet endroit suite à la tempête Fiona tout ça ça a été détruit ça n’existe plus mais à l’époque on y était allé en 2022 pour

    Collecter des lien ça existait encore et on trouvait énormément de Leen ici regardez avec des photos satellites qu’on peut voir en mars 2022 nous étions là à trouver énormément de lien follicool et énormément de lien sur les roche et puis je suis retourné ici en 2023 et la

    Cata on voit que les berges de rivière ont été complètement bouffées les cailloux ils sont complètement retournés et les arbres ont été arrachés là on trouvaé autrefois beaucoup de liquen follicole là actuellement ce n’est plus le cas et moi j’étais un peu désespéré je me disais bon sang les liquenes qui

    M’intéressaient pour ma thèse ont complètement disparu et puis j’ai réfléchi je me suis dit mais c’est c’est ces phénomènes d’ouragan ce n’est pas quelque chose de nouveau en Guadeloupe ça a eu lieu par exemple avec l’ouragan Maria et on voit aussi que par les photos aériennes c’est visible on voit

    Que les berges également ont été perturbé lors de cet événement bon pas autant que l’ouragan Fiona mais quand même on le voit alors j’ai cherché quelques données sur la rivière Vieux Habitants et j’en ai trouvé pour 2017 les données sont publiques mais elles s’arrêtte en 2021 donc c’est pour

    Ça que je vais me concentrer sur 2017 qu’est-ce qu’on voit au niveau de la rivière ici ici voici un graphique qui est disponible en ligne sur hydroportail on voit ici le débit en mère cube par seconde de la rivière et ici les mois qui se sont écoulés durant l’année

    2017 alors effectivement ce remarque tout de suite c’est ce pic qui correspond à l’oragan Maria ce que je trouve intéressant c’est ce qui s’est passé avant l’uragan Maria on voit ici des débits qui sont extrêmement élevés et qui arrivent de manière irrégulière tout au long de l’année on voit voilà il

    Y a pas vraiment de rythmicité mais ce qui est très impressionnant on voit ici en pointiller que le débit moyen est peut-être de 5 m³ mais que d’un coup on peut se retrouver avec un débit de plus de 100 m C par seconde donc ça veut dire

    Que ces rivières il y a des cru spontanées et que le système enfin la cette rivière là est très dynamique à Vieux Habitants voici une autre donnée sur sur cette rivière qui correspond la hauteur d’eau en mètre là c’est pareil on voit qu’on peut passer facilement de

    Moins d’un m d’eau donc je sais pas 30 cm d’eau à subitement plus de 2 m d’eau c’est énorme et donc à la fois c’est donné sur la hauteur d’eau et sur le débit qui exprime un peu la puissance de la rivière on peut comprendre que ces roches en rivière elles sont

    Complètement euh lavées par la rivière et de manière régulière et que les liquenes ils sont détruits ils peuvent être détruits assez régulièrement ou du moins ils sont soumis à une à des enin ils sont soumis au cru des rivières vous l’aurez compris alors je me suis demandé puisque’ici on a constaté une

    Destruction de l’habitat desquen cela a sans doute enfin cela a peut-être eu lieu également pour l’ouragan Maria et ça veut dire que quand on est passé en 2022 qu’on on a euu énormément de liquen ça voudrait dire qu’il a peut-être eu une recolonisation des liquen alors il serait intéressant de retourner ici en

    2025 par exemple et de voir si nous constatons une recolonisation des liquenes autour de cette rivière alors je vous ai expliqué tout le long de ma présentation que nous trouvons énormément de nouveautés en Guadeloupe des espèces nous avions jamais vu en Guadeloupe et puis des espèces que nous avions jamais vu dans

    Le monde donc des espèces à décrire on peut se demander mais en fait combien y a-t-il d’espèces en Guadeloupe alors cette étude- làà elle s’est intéressée à cette question et les cette équipe a essayé d’estimer le nombre d’espèces que nous devrions trouver par territoire et alors ils ont

    Fait une estimation pour la Guadeloupe et d’après eux il y aura environ 1300 espèces de Wiken en Guadeloupe nous avons vu dans les diaas précédentes que nous connaissons actuellement 600 espèces de lken angoualou si il y a 1300 espèces estimées pour le territoire ça veut dire que nous ne connaissons

    Actuellement même pas la moitié des espèces de lquen présentes en Guadeloupe ça veut dire que nous sommes au tout début euh de la connaissance sur les liquen en Guadeloupe et que il nous reste encore beaucoup de travail à faire et que nous sommes susceptibl de trouver encore des nouveautés dans les prochaines

    Années alors vous allez me dire à quoi ça sert de connaître la la biodiversité des liquen pour quelles applications alors je vais vous montrer deux exemples de ce qui se fait en Europe là où nous connaissons bien l’ liiken puisqu’ils sont étudiés depuis plus de de

    Siècles ici vous voyez Joë bousti et son équipe qui eux s’intéressent à trouver des composés chimiques chez certains lquennes et ils sont en train d’identifier des molécules susceptible d’avoir des propriétés pharmaceutiques donc créer des antibiotiques à partir des liquenes créer des molécules anticancéreuses ou des cosmétiques et

    Alors Joë boustil et son équipe ils ont découvert qu’il y avait des molécules qui était produite uniquement par les lquenes dans le monde vivant donc c’est très intéressant de de s’intéresser au lquen pour ça et puis ensuite les liquenes en France et en Belgique notamment ils sont utilisés pour surveiller la pollution

    Atmosphérique et le changement climatique encore une fois je vais faire un parallèle avec les corau vous savez que les corau en Guadeloupe ils blanchissent parce que il y a une augmentation de température de l’eau qui est liée au changement climatique et cetera mais vous saviez que les lquen c’est pareil les lquen aussi

    Blanchissent dès qu’il y a un changement dans leur environnement et ben on voit certaines espèces complètement disparaître et c’est pour ça que ce sont des indicateurs vraiment intéressant pour la pollution de l’air et les changements climatiques également à l’image de ce programme likengo qui a été développé en France et qui est

    Aujourd’hui porté en Belgique par Hugo kois qui est un doctorant et le professeur yanniagnan et puisqu’on connaît bien les weekend en milieu urbain puisqu’il y a eu beaucoup d’études qui ont été effectuées et ben ils ont proposé une liste d’espèces à suivre afin de que tout le monde le le tout public puisse

    Estimer la qualité de l’air dans leur jardin ou en ville par exemple donc voilà des exemples d’application qui pourrait être fait en Guadeloupe avec les liquen et encore une fois pour cela et ben il est nécessaire de bien connaître la biodiversité desé liken en guouadeloupe parce que si nous

    Connaissons bien les espèces et ben nous pouvons servir nous pouvons savoir à quoi elles peuvent servir comme application pour le citoyen pour tout le monde alors voilà c’est ma conclusion de ma présentation je voulais remercier j’ai beaucoup de gens remercié dans le cadre de des études sur les lien en Guadeloupe

    Tout d’abord bartheléie et Jeanne pour nous avoir aidé sur le terrain et puis je voulais également remercier Alain Liliane et Mike qui nous ont accompagné sur le terrain en 2022 je voulais également remercier le professur professeur danielbert qui était l’ci ancien responsable du Master échotrope à à l’époque où j’y étais et

    En fait on va dire qu’il m’a facilité la vie parce que je j’avais besoin d’étudier liquen sur mon temps libre et il m’a prêté un microscope et une loupe binoculaire donc merci à lui pour ça et puis je voulais également remercier ces trois personnes qui sont des lquénologues aguéris sans qui j’aurais

    On aurait pas pu faire toutes ces découvertes parce que c’est facile de dire qu’une espèce est nouvelle mais en fait il y a beaucoup de travail derrière dire qu’une espèce est nouvelle et c’est eux qui viennent confirmer que chaque espèce est nouvelle pour la Scien et c’est avec eux que nous allons décrire

    Les nouveautés en Guadeloupe et puis enfin je voulais remercier mon collègue Lucas borgato qui est le doctorant de Damien HERZ et avec qui on bosse certains samedis à actualiser la checkist desquen de Guadeloupe avec nos directeurs respectifs et nous allons proposer une actualisation de cette checklist d’ici 2 ans et puis enfin

    Merci à vous merci de votre attention si vous avez des questions vous pouvez me les poser dès maintenant ou alors vous pouvez les poser à mon adresse Elise debr@uliè.bi [Musique] [Musique]

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