🔎 L’eau est renouvelable, variable, et en perpétuel mouvement dans l’espace et dans le temps. Le changement climatique bouleverse cette circulation et augmente les tensions territoriales autour de cette ressource vitale. Bien que l’on atteigne les limites planétaires du cycle de l’eau douce, notre dépendance à l’eau ne cesse d’augmenter et les questions de disponibilité, de renouvelabilité et d’accessibilité à l’eau sont prégnantes. Elles mettent le doigt sur la nécessité d’adapter nos structures économiques, nos politiques et nos usages à la ressource disponible. Aussi, du local au global, la gestion de l’eau peut être source de conflits questionnant l’ordre économique et social, mais aussi source de coopération autour des valeurs symboliques que véhicule ce bien commun.

🔈 Intervention :
– David Blanchon, géographe, professeur des Universités, Paris Nanterre (CNRS)

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Bien bonjour à toutes et à tous je voulais d’abord remercier évidemment le créset pour m’avoir invité alors il m’a donné la lourde tâche de de commencer cette journée avec une introduction qui vous paraîtra sans doute un tout petit peu général hein euh pour poser un peu

Les termes du débat euh pour voir ce que c’est qu’une ressource alors il y a probablement beaucoup de choses que qui vous paraîtront déjà fortement connu mais c’était un peu l’exercice un peu difficile au quel on m’a un peu astreint pour essayer de voir qu’est-ce que de

Quoi on parle quand on parle de ressources en eau alors vous verrez je passerai effectivement au débart par voir un peu qu’est-ce que c’est que cette ressource mais après essayer de vous donner aussi quelques quelques clés hein sur lequel je pense les intervenants reviendront plus en avant

Pour voir et puis pour terminer quelques scénarios possibles qui sont envisagés actuellement par la communauté scientifique pour voir la gestion de ces ressources en eau et peut-être si on a un peu le temps vers la fin quelques pistes pour également résoudre euh ces conflits enfin ces problèmes et ces

Questions de l’eau hein qui vont devenir effectivement comme ça a déjà été très bien dit avant euh un un problème majeur euh des prochaines années puisque le dérèglement climatique va avoir des conséquences sur les températures mais aussi et évidemment euh sur et avant tout sur les questions de l’eau et l’eau

Sera également centrale hein pour les politiques d’adaptation et de d’atténuation de son changement climatique la plupart des cartes et éléments que je vais vous présenter très rapidement vous les retrouverez si vous vouz allz plus loin dans l’atlace mondial et puis la géopolitique de l’eau deux ouvrages elles sont tirés

Essentiellement ici euh qui reprendent un peu ce que je vous raconter aujourd’hui alors je vais commencer hein je suis géographe donc je vais commencer par trois cartes euh puisque c’est un peu notre travail alors la première vous allez voir elle est extrêmement simple pour parler de ressources c’est

Simplement je pas faire l’affont de de commenter cette carte que vous avez déjà dû voir largement depuis la classe de 5e euh c’est au programme euh donc vous avez la carte des précipitations avec évidemment cette irrégularité et cette opposition entre zones très arrosé et très sèches et une

Carte qu’elle ne montre pas ces cartes he toujours la question des cartes c’est ce qu’elle ne montre pas c’est la variabilité hein qui est effectivement la question principale de la ressource en eau hein c’est-à-dire la variabilité c’est-à-dire avoir l’eau là on en a besoin quand on en a besoin et plus que

Les moyennes qui sont en fait des indicateurs qui sont légèrement qui sont intéressants effectivement mais qui ne rendent pas compte du problème de l’eau alors dans cette carte on peut voir hein dans ces ressources en allant un peu plus loin cette fois-ci on distingue généralement ce qu’on appelle dans les

Précipitations là vous avez une vision du cycle de l’eau on verra après qu’on peut passer du cycle de l’eau au cycle hydrosocial de l’eau mais pour l’instant on va rester au cycle de l’eau avec ce que vous connaissez déjà largement évaporation précipitation et alors souvent on trouve dans les articles

Scientifiques une distinction entre ce qu’on appelle l’eau bleue hein et l’eau verte l’eau verte c’est simplement pour rappel là aussi c’est des choses de rappel hein des l’eau qui arrive sur le sol et qui se réévapore elle est souvent oubliée cette ressource là hein mais elle est comme vous le voyez sur la

Figure elle est extrêmement utile à la fois pour les écosystèmes et pour l’agriculture non irriguée mais elle est souvent mal comptabilisée he les chiffres ici viennent de Marga et B réaction vous avez la référence si vous voulez en détail et puis ce qu’on appelle l’eau bleu c’est-à-dire l’eau

Qui en fait rejoint les fleuves et les rivières et c’est souvent cette eau bleu qui est compté comme ressource exploitable he parce que c’est celle les ressources dans laquelle on peut pomper on peut faire de l’eau potable on peut faire de l’agriculture irriguée donc on

Voit cet eau bleu hein qui est en gros la différence c’est 60 40 et souvent dans les quand on prend les ressources en e on verra une carte juste après on ne prend en compte que cette eau bleue ici et en oubliant en fait toutes cette eau qui est extrêmement utile hein pour

Tout le système les écosystèmes l’agriculture les pâturages et cetera et cetera et et une partie de cet eau bleu prélevé revient après dans les systèmes après avoirutilisé hein c’est des fois l’eau qui est pompée pour refroidir les centrales nucléaires 97 % revient ensuite au cours d’eau l’eau qui est

Pompée pour l’eau en ville elle revient au cours d’eau de façon qualité plus ou moins importante et ça c’est ce qu’on appelle effectivement les eaux grises he ou les débits qui reviennent au cours d’eau avec une qualité souvent dégradée alors la deuxième carte ici hein que j’avais dans ces trois cartes c’est

Justement un indice qui qu’on on retrouve très souvent dans les cartes lié à l’eau et dans la ressource lié à l’eau c’est ce qui s’appelle l’indice de pénurie en eau qui a été créé par une hydrologue suédoise qui s’appelle maline falkenmark en 1991 et ben en fait c’est un quelque chose d’assez simple

C’est-à-dire que on prend la ressource en eau 12 par habitant l’eau bleue hein uniquement l’eau bleue parce que celle qu’on peut calculer assez facilement et on divise par le nombre d’habitants hein et on trouve un peu un chiffre euh donc effectivement en faisant une simple division euh et on retrouve en ver bah

Des pays qui sont extrêmement bien dotés en dos qui ont une ressource extrêmement abondante voyez plus de 40000 c’est la Norvège le Canada le Brésil et puis des zones al maline Falk Mark et puis ceux qui ont repris ensuite ont repris deux seuils en dessous de 1700 c’est un seuil

De stress d’accord et en dessous de 1000 c’est un seuil de pénurie et on voit bien que ce dessine si vous voyez bien al je sais pas si j’ai un pointeur non euh donc j’ai pas de pointeur mais on voit c’est bien le sud de la Méditerranée la

Péninsule arabique ou ces pays où la ressource selon l’indice de Pen marque est extrêmement faible hein et donc la pression sur la ressource est importante la France pour pour information est à 3300 donc elle serait dans la verre CLA effectivement largement au-dessus du seuil de pénurie

Et de stress que vous voyez là alors cet indice il est fortement critiqué par les scientifiques parce que avec la même ressource en eau on a he et et voir une ressource extrêmement faible un seuil de pénurie on peut avoir ici des euh bah Las Vegas hein que vous voyez ici hein

Ce mirage hein c’est-à-dire euh une eau abondante voyez des cascades qui s’appelle le casino qui s’appelle le mirage que Vegas avec 2 millions d’habitants maintenant est est une un mirage en plein désert hein c’est en plein désert Vegas n’y a pas de ressources en eau du tout et dans la

Même chose avec la même ressource bah vous avez cette situationl c’est une photographie que j’ai pris lorsque je faisais des recherches à Cartou au Soudan où effectivement il y a une pénurie extrêmement aggravée les gens n’ont pas accès à l’eau ils sont obligés de faire la queue avec ses bidons he SC

Qu’on voit souvent dans les zones africaines donc l’idée ici c’est que cet indice de Fat kenmark qui prenait la ressource bleue divisée par les habitants était rendit peu compte hein euh de la situation réelle et de ce que c’est qu’une ressource en eau et que pour aller au-delà il fallait prendre

D’autres choses d’autres éléments hein pour vraiment comprendre ce que c’était qu’une ressource en eau et normalalement ce qu’on appelle la capacité d’adaptation c’est-à-dire qu’une ressource ne se comprend qu’avec une technique donnée d’accord une technique donnée capable d’amener l’eau quand on en a besoin où on en a besoin et sans

Prendre ces capacités d’adaptation et bien ces techniques tené on ne comprend pas vraiment ce que c’est qu’une ressource en eau un exemple type hein c’està-dire bah là vous avez Dubaï deux photos prises à peu près au même endroit entre 1950 et 2020 c’est-à-dire que Dubaï bah avec des techniques très

Limitées c’est-à-dire des forages peu profonds la ressource eau extrêmement faible elle était à peu près de 7 hein donc c’est une des ressources les plus basses donc vous avez cette image là d’une ville très peu développée avec effectivement une capacité d’adaptation forte bah la ressource en eau de Dubaï

He devient quasiment infinie puisqu’elle dépend essentiellement de ce que vous voyez là d’immensees usines de dessalement hein ce qui fait Queen fait bah la ressource de Dubaï elle est extrêmement importante ce qui m’amène d’ailleurs à la troisè carte et en fait ça c’est des travaux en fait maintenant

Que on travaille sur qu’est-ce qu’une ressources en eau on prend évidemment en compte hein d’autres facteurs notamment ce qui est euh des facteurs politiques des facteurs sociaux hein des facteurs d’investissement he la capacité d’adaptation c’est des politiques c’est effectivement des ressources financière he pour mobiliser la ressource et c’est

Ce qu’on voit ici alors là c’est un exemple que j’ai pris qui est l’indice de pauvreté en eau alors j’ai pas le temps de de détaillé exactement mais qui prend en gros la capacité d’adaptation et on voit une carte tout à fait différente les pays du Nord que vous

Avez en bleu bah effectivement al on retrouve le Canada la Norvège en partie la France qui ont une capacité quand même à traiter les ressources à mobiliser ses ressources arrivve dans des situations beaucoup plus favorables he là on voit pas très bien mais on verrait par exemple Israël ou les pays

Du golf comme ils sont tout petits on les voit pas très bien mais qui sont dans des situations beaucoup plus favorables dans l’accès à l’eau alors que les pays d’Afrique subsaharienne sont dans des situations beaucoup plus grave he est-ce que vous voyez par exemple la République démocratique du

Congo donc comme j’ai pas de point ur et si vous connaissez un peu la géographie donc au milieu de l’Afrique he vous avez le grand pays qui a la République des poriques du Congo si vous rappelez la carte précédente il apparaissait en verre foncé c’est un pays où il y a

Énormément d’eau où les rechoses sont extrêmement importantes bien en fait si on prend le compte la la capacité d’adaptation on voit bien que la situation est extrêmement grave parce que bah effectivement il y a pas d’usine de poabilisation il y a pas de façon de mobiliser l’eau et donc on est dans des

Usines enfin dans un cas qui est extrêmement grave donc ça c’était ces trois cartes he pour montr comment on passe d’une ressource qui serait les précipitations et ressource qui est la ressource mobilisable l’au bleu et comment on passe en fait à une vraie meilleure définition de la ressource qui

Est la capacité c’est le volume d’eau disponible mobilisable avec une technique donnée pour l’amener là où on en a besoin quand on en a besoin à pour des usages industriel agricole et urbain alors ce ça nous amène à 2uxème point qui est je vraiment sur l’in signe de TR

Voir justement à partir de de ces d’idées d’un peu aller un peu plus loin dans la définition de la ressource quels sont les grands défis hein pour la ressource au niveau mondial et quels sont les grands problèmes qu’on va avoir enfin qu’on a déjà d’ailleurs et qu’on

Va voir dans les prochaines années alors premier c’est assurer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement je vous rappelle que en gros il y a 600 millions de personnes qui n’ont pas un accès minimal à l’eau potable mais les gens alors pour ceux qui connaissent l’Afrique du Sud c’est

Peter maritsburg euh euh ici donc une ville d’Afrique du Sud où j’ai travaillé il y a longtemps maintenant les gens que vous voyez sur cette photo ici ils sont considérés comme ayant un accès minimal à l’eau potable d’accord parce que en fait l’accès minimal c’est 200 c’est 25

L par personne et par jour à moins de 200 m d’une habitation alors il y a un robinet derrière voyez que ces familles là ils sont à moins de 200 m dans leur habitation le robinet il donne 25 l par personne et par jour c’est pas énorme he

C’est qu sa en gros et vous avez ces quatre bassines à peu près comme ça et ils ont effectivement ils sont compté donc il y a 600 millions qui n’ont même pas ça et il y a 3 milliards qui sont donc à peu près presque la moiité de la

Population mondiale qui sont soit dans ces situations là soit un peu mieux et cetera et cetera donc ça reste un défi au niveau mondial qui est extrêmement important euh si on regarde 600 millions on se dit bon c’est presque réglé c’est moins de 10 % mais en fait le défi reste

Encore extrêmement important au niveau mondial et donc ce qui fait qu’il y aura mobilisation de la ressource pour arriver à ce défi là j’avais fait cette carte rapide aussi sur le manque minimal d’accès à l’eau que vous avez ici le deuxème hein et notamment en Afrique la

Photo que vous avez là pour information euh c’est une photo on oublie aussi mais c’est une photo de Mayotte he donc c’est un département français où vous avez cette situation aussi mais eux ils sont considérés comme meilleur accès puisqu’ils ont bien une borne qui donne

25 l par personne et par jour à côté alors je vais pas aller sur les détails mais ça c’est le premier défi à retenir le deuxième défi toujours pour cette ressource et qui’ explique les pressions également c’est celui de nourrir les hommes en rappelant que 45 40 % de la

Production agricole mondiale vient de l’agriculture RGÉ 70 % de l’eau dans le monde est destiné à l’agriculture he et vous avez avez ces prélèvements cette pression hein sur la ressource mondiale qui continue on en a parlé juste avant mais pour vous rappeler hein simplement la consommation moyenne d’un Français

D’eau du robinet pour le robinet les toilettes et cetera c’est à peu près 100 l par personne et par jour en gros euh il a fallu il faut à peu près 5000 l pour produire la ration alimentaire hein que vous consommez donc on consomme indirectement euh à peu près 50 fois

Plus que ce qu’on consomme directement hein l’eau c’est essentiellement une consommation euh indirecte hein par l’agriculture donc là je vous avais mis ça et puis le troisième hein c’est évidemment à la fois la préservation de l’environnement pour dire aussi que euh les exemples dans le monde là j’ai pas

Le temps de descendre en détail mais l’idée c’est que euh techniquement hein pour résoudre les problèmes quantitatifs hein ça créer des grands barrages créer des grands canaux et cetera et cetera on sait faire le problème c’est que ça a un coût environnemental qu’on avait pas pris en compte et que bah effectivement

Vous pouvez euh produire augmenter la production agricole mais au des prix alors le connu c’est la la la mer d’Aral et mais là vous avez d’autres exemples évidemment partout dans le monde et l’idée aussi c’est que il faut faire attention à pas distinguer enfin remettre toujours la gestion quantitative et la gestion qualitative

C’està-dire que les deux doivent être toujours prises en même temps et qu’on peut pas dissocier les deux on peut agir sur la quantité mais c’est souvent au très au détriment de la qualité ensuite de la ressource et des écosystèmes alors et le tout effectivement on revient à

Descartes à sera qui sera aggravé par le dérèglement climatique alors il y a encore beaucoup d’incertitude sur l’impact de du dérèglement climatique sur les ressources en eau euh même si ça commence à se clarifier maintenant avec l’avancée scientifique notamment avec des des diminutions de la ressource dans tout le bassin

Méditerranéen et en partie le sud de la France alors sur la France justement on est en frange entre les les régions où si vous voyez ici hein il y aura une aggravation très marquée dans le bassin méditerranéen probablement plus au nord une précipitation plus importante et une augmentation généralisée de la

Variabilité ce qui fait que les trois défis qui sont déjà actuels vont être encore plus aggravés par ce dérèglement climatique avec pour le moment une grande marche d’incertitude c’est ça le problème pour le moment c’est qu’on a encore une marge d’incertitude même s’il semblerait que a priori c’est la

Variabilité climatique euh qui soit le principal problème c’est une aggravation des des problè des ses et des inondation dans le même temps donc ça va être effectivement beaucoup plus on viendra juste après alors beaucoup plus compliqué de gérer des érosystèmes qui sont déjà sous très forte pression alors

Maintenant justement si on fait un essai de synthèse de ces questions euh bon qui a été faite ici sur cette carte on peut voir que il y a plusieurs problèmes qui se conjuguent le problème il y a effectivement la question de la ressource hein avec des pays qui sont où

La ressource est déjà sous très forte pression où les marges de manœuvre sont extrêmement faibles il y a une deuxième type de problème qui sont la capacité d’adaptation c’est-à-dire que et bien là c’est les investissements notamment en Afrique subsariennes qui sont extrêmement faibles et puis il y a

Effectivement dans les pays du Nord mais des productions industrielles actuelles hérité production industrielle et agricole actuelle éérité et puis il y a des pays où effectivement là tous les facteurs se combinent euh où on a bon pour l’Afrique du Sud on a à la fois une

Forte pression sur la la ressource à la fois une capacité d’adaptation enfin des investissements qui ont été négligés à cause de l’apartthide à cause également un accès à l’eau potable toujours à cause de laapartthide qui a été très limité et puis des pollutions industrielles donc des fois on a une

Combinaison de plusieurs facteurs et c’est ça qui rend difficile on va dire le traitement des ressources en eau c’est-à-dire la combinaison de ces facteurs qui viennent effectivement mettre une pression supplémentaire sur la ressource alors sans aller plus loin je vais essayer d’aller voir justement pour essayer de comprendre he tous ces

Problèmes sont bien documentés maintenant euh trois concepts ou trois notions qui sont utilisées un peu alors c’est vraiment des synthèses rapides he d’cun pour l pour essayer de comprendre et analyser on va dire ces questions de problème des questions dans tension sur la ST le premier c’est vous connaissez peut-être c’est le Nexus

Énergie donc on parle beaucoup actuellement énergie aliment a qu’on présente souvent sous cette forme de triangle vous voyez bon là en anglais en haut l’au en bas l’énergie et ensuite l’alimentation l’idée sachant que il y a des relations que pour comprendre les questions de l’eau en fait il faut aussi

Analyser toujours les questions d’alimentation et les questions énergétiques donc on a bien le Nexus e énergie alimentation ça l’Université des nations- Unies 2013 il y a beaucoup de publication dessus l’idée c’est que alors en détaillant un petit peu il reste un peu de temps on a la le lien

Entre l’eau et l’énergie euh donc il faut de l’énergie he effectivement pour ramener l’eau là je vous donner l’exemple hein Los Angeles par exemple ne vit ne survit que avec l’eau du Colorado sur 400 km et donc vous avez he toujours cette induction donc il faut

Pomper B il y a beaucoup de villes dans les pays du Sud hein qui vont chercher l’eau extrêmement loin et donc vous avez bien ce pompage d’eau et donc il faut beaucoup d’énergie euh même pour produire de l’eau et de plus en plus quand on va la chercher de plus en plus

Loin euh donc ça c’est le premier et puis le deuxième chose c’est que effectivement il faut également de l’eau peut produire de l’énergie hein donc c’est la question des barrage qui notamment en Afrique se développe encore extrêmement rapidement à la question des grands barrages le deuxième lien c’est

L’eau pour la production agricole donc ça on l’a vu rapidement hein l’agriculture riguée est la principale utilisatrice d’eau dans le monde 70 % et ce qu’il faut voir aussi c’est que il y a bah vous en avez par parl on a parlé juste avant c’est que ce qui s’appelle

L’eau virtuelle c’est-à-dire que cette eau d’ agriculture irriguée est aussi exporter hein de façon virtuelle dans différents pays c’est-à-dire que bah par exemple si on prend des exemples l’Égypte par exemple importe beaucoup de céréales on peut considérer que en fait elle importe également l’eau virtuellement qui a permis de faire

Croître ces ces céréales je sais pas si c’est assez clair donc en fait on parle d’eau virtuelle en fait c’est les échanges d’eau à travers les échanges de bien et notamment à travers les échanges agricoles OK et donc on a estimé hein c’est Tony Allan un chercheur anglais

Qui a estimé que en fait l’Égypte avait comme ressource on va revenir à la question de ressources avait comme ressource brut et bien uniquement le Nil he qui est relativement limité he et donc elle dépasse largement mais il y a pas de crise de l’eau en Égypte parce

Qu’en fait l’Égypte importe de façon virtuelle effectivement à travers l’importation de céréales bien en fait hein des pluies qui sont tombées aux États-Unis ou au coutour de la mer Noire d’accord donc c’est la question d’eau virtuelle il a calculé que c’était à peu près l’équivalent du débit du Nil en eau

Virtuel ABS ce qui explique d’ailleurs que malgré des ressources limitées hein les pays du golf ou les pays de Moyen-Orient ne subissent pas une guerre de l’eau généralisée parce qu’il faut prendre en compte aussi cette eau virtuelle donc il y a cette question donc he cette lien et et pareillement

Effectivement chaque fois qu’on importe des céréales ou du soja en fait on importe virtuellement euh des ressources en eau qui ont servi à faire pousser euh les produits dans d’autres pays hein donc c’est un système un peu c’est un concept qui est très discuté hein et qui

Est très discutable mais il faut l’avoir en tête pour comprendre euh des fois c’est question de ressources en N et C emprintau dont vous parliez qui effectivement dépasse largement les frontières des bassins verersant et le trisème lien bon là je vais aller assez vite c’est le lien énergie euh

Alimentation hein donc effectivement là aussi il faut beaucoup d’énergie pour l’agro-industrie et on peut évidemment avec l’huile de palme par exemple hein produire de l’énergie euh euh à partir euh des cultures et donc he du D l’eau utilisé instanement et donc l’idée c’est de bien prendre he les trois points du

Euh les trois points du triangle he sur lequel je vais revenir ici et de toujours considérer les trois quand on regarde les ressources en eau hein c’est-à-dire de voir effectivement qu’elles sont en interaction et qu’on ne comprend la gestion de l’eau que à travers cette notion de Nexus alors

Alors je vais revenir un peu plus loin la deuxième notion donc la première c’est le notion la deuxième notion je vais aller assez vite puisqu’il y a quasiment un dans la salle ici Jamie Linton qui me fait plaisir d’être ici donc qui a été un des auteurs qui a

Promu la la question de cycle hydrosocial et l’idée c’est de dire que l’eau est en plus de sa nature physique à une réalité sociale un élément effectivement et que il faut prendre mais là j’ai vu l’Atlas socioculturel du crésb rentre totalement dans cette idée de cycle hydrosocial de prendre ces

Dimensions culturelles et historiques de l’eau je pense que Jamie vous en dira un peu plus l’idée c’est que l’eau il faut toujours considérer que l’eau est dans la intérêt dans la fabrique d’une société et que vous voyez par exemple là c’est un petit répartiteur au Maroc et

En fait l’eau est à la fois le miroir hein ce qu’on dit souvent c’est Olivier auriot d’autres anthropologues et le miroir d’une société c’està que quand vous regardez ce répartiteur à la fois et bien effectivement il dépend de chaque qui a certains droits et cetera donc il reflète la structure sociale de

L’oasis mais en même temps évidemment et bien le fait il crée des conflits par exemple parce qu’il y a beaucoup de conflits qui sont liés à le le comptage l’heure et cetera et donc effectivement aussi il crée il a une influence sur la société d’accord donc il y a fait

Dialectique entre les ressources en eau et les choses et ce qui se voit finalement au niveau extrêmement local du petit répartiteur se voit aussi au niveau des grands bassins versants qui sont souvent devenus d’un côté vous avez l’Afrique australe l’autre c’est le Jourdin c’est François mol qui l’a écrit

Sur le Jourdin vous avez aussi he ces grands bassins versants sont le reflet he ces systèmes de tuyauterie ce qu’on appelle des plumbing systèmes he qui sont devenus qu’on retrouve dans beaucoup de bassins grands bassin versant le Colorado le Nil aussi en partie et bien son sont aussi le revenet

Le le le reflet hein des relation de pouvoir à l’intérieur des sociétés ce qui fait dire à certains auteurs hein euh que l’eau ne coule plus actuellement vers la mer mais elle coule généralement la ressource en eau coule vers l’argent et le pouvoir plus que vers la mer et il

Faut lire he les ressources en eau comme le reflet d’une société à travers cette notion de cycle hydrosocial bon je vais passer mais vous avez beaucoup d’auteurs hein effectivement David Moss ici sur l’Inde qui on on dit ça donc les systèmes de gestion de l’eau sont non seulement façonné par les relation

Social et politique mais il transforme au retour he de prendre c’est bien cette idée de cycle ou de relation dialectique de l’idée que effectivement l’eau et le miroir uneion dialectique entre l’eau et la société elle reflète les dimensions dimension majeur mais elle retrace également des frontières et des

Capations je me Peret je me permets juste de vous signaler oui il vous reste 5 minutes 5 minutes ou 5 minutes si on veut avir alors laadon c’est le dernier concept c’est les territoires hydrosociaux mais je vais y arriver qui est un concept qui est

Depuis 2016 et et qui l’idée en fait un peu de d’idée que l’importance du lien entre la ressource en eau et les territoires hydrosociaux le premier trois idées d’un auteur qui travaille là-dessus qui s’appelle Richard buouens c’est pour vous donner un peu quelques idées c’est que la territoire et la

Manifestation spatiale du cycle hydrosocial la deuxième idée qui est extrêmement importante c’est que la lieu le territoire est aussi le lieu de coopération mais aussi le lieu de conflit ni déségalité ça revient c’est qu’en fait les les inégalités de la société vont se refléter dans le territoire et dans ces territoires

Hydrosociaux hein c’est des lieux conflictuels mais aussi des lieux de coopération il y a toujours cette idée de de l’eau comme miroir d’une société et la troisième idée également qui est également peut-être moins intuitive c’est que le territoire n’est pas donné mais en constante construction et ça c’est quelque chose sur lequel ils

Insistent beaucoup c’est que le choix des échelles par exemple hein à quelle échelle on va traiter quel problème et extrêmement n’est pas donné mais extrêmement conflictuel et que c’est un quelque chose qu’il faut toujours avoir en tête quand on traite les questions de ressources en N c’estd à quelle échelle

Je vais me placer est-ce que je vais me placer à l’échelle microolocale à l’échelle nationale et à av vooir éellement les interactions entre ces échelles il y a beaucoup de chercheurs qui ont travaillé notamment Olivier Barau à Montpellier sur cette question d’échelle de changement d’échelle et que tout changement d’échelle est un acte

Politique important pour comprendre laresource et que il faut effectivement de remettre essayer parfois de remettre en cause l’échelle territoriale hein c’est dit compliqué à laquelle on travaille parce que les solutions peuvent se trouver à une autre échelle hein plus basse ou plus haute hein selon

Les cas donc ça c’est un peu la question euh qu’il faut toujours avoir en tête hein c’est que ces territoires hydrosociaux sont toujours des territoires en construction où on voit à la fois des conflits et des coopérations alors je vais finir là-dessus sur trois scénarios qu’on voit alors on a beaucoup

Trava enfin beaucoup d’auteurs ici Tony allan a refait hein le passage notamment d’une gestion par l’offre les grands barrages et cetera et cetera qui était les 1930 1970 à un passage qui était à une gestion plutôt par la demande de restreindre la demande jouer sur et avoir une réflexion sur le

L’environnement notamment la protection de l’environnement euh l’idée c’est que maintenant on est arrivé à un point effectivement de de rupture hein ce que voyez voy ici après la transition vers la demande et on a trois scénarios possibles finalement donc là j’ai repris de d’un auteur sud-africain s’appelle

Antony thton le premier ça serait bah on on reprend la gestion de l’offre on reconstruit on repart dans des questions pour faire face au changement climatique au dérèglement on reprend des des des options de gestion de la demande si on construit des nouvelles infrastructures des barrages et cetera et cetera ce

Qu’il a appelé le crash and Bur scénario un deuxième qui serait à l’opposé finalement un changement radical un business unusual paradigme c’estàd un changement radical de façon de gérer l’eau qui effectivement réduirait forcément la demande ce queon rouge et puis un scénario mLan qui serait

Bump un scénario de crise donc là je les ai repris effectivement on verrait un prélèvement totau au niveau mondial qui continuerait à augmenter une pression sur la ressource extrêmement importante on voit les limites he par exemple l’Ouest américain a atteint finalement cette limite et à la limite du les

Mirages que vous montré juste avant c’est à la limite de l’effondrement c’estàd que là on voit j’avis mis une photo de hooverdam que j’ai prise il y a 2 ans qui est en train de se vider hein et là on est vraiment à la limite de ce modèle de et la question de

Surexploitation des ressources he construction de barrage et d’infrastructure et l’idée bah c’est un peu effectivement est-ce que la réflexion qui a dans l’Est américain est-ce qu’il faut changer complètement radical où est-ce qu’on continue et puis on on risque l’effondrement extrêmement rapidement maintenant une horizon de 10 à 15 ans

Le deuxème ça serait un scénario rose he qui est toujours dans l’ouest des États-Unis moi j’ai travaillé un peu là-bas donc voilà donc une contreprosition développement en fait en disant bah non il faut renaturer complètement arrêter l’agriculture régé limiter l’arrivée de la population ça demande des changements et une volonté

Politique extrêmement forte et puis bah finalement des donc finalement un scénario qui serait business à une j c’est le bumpy Road qui serait plutôt dans l’ouest américain ce qui a été pris mais ça peut peut donner comme exemple d’autres pays et d’autres régions c’est-à-dire bah il y a effectivement à

La fois des questions de Water banking et cetera c’est-à-dire que on a des problèm des politiques de restriction de limitation un peu de euh euh des des prélèvements donc on peut aller un peu mieux effectivement mais sans remettre en cause le modèle de développement c’est-à-dire qu’on fa des politiques

Hein qui sont un peu entre les deux c’est on a pris conscience des problèmes mais ils sont pas réglés hein on n’agit pas forcément sur la source sur l’augmentation de la population sur l’gué et donc ben on a ce scénario de bumpyad où quand bah il pleut les années

Sont relativement favorables ça marche bien et quand les années sont très défavorables et bien là ça marche plus et on mais en essayant de repousser un petit peu c’est un peu le scénario hein qu’on a vu ces dernières années en France là c’est un image d’un barrage

Dans les Alpes hein euh en 2023 que j’ai prise il y a pas longtemps qui s’est vidé on a un peu cette idée de là c’est un exemple de conflit également hein qui se passe dans la vallée centrale des les États-Unis ou plus récemment à ce qui

S’est passé à s solide c’est un peu le scénario qu’on est en train de prendre actuellement c’està-dire celui de bon et peut-être l’année prochaine çaira mieux donc on peut passer et c’est uneesèce de bum PIR de scénario alors je vais finir là-dessus il me reste 2 minutes trois

Pistes alors ça c’est un peu moins et qu’on a vu hein pour en regardant au niveau mondial les solutions qui peuvent être utilisées les trois pistes c’est la diversité c’estàd que jusque dans les années 80z on va dire 90 2000 il y avait cette idée de modèle mondial de gestion

De l’eau qu’on allait appliquer partout on voit bien que ça marche pas et que effectivement l’idée c’est que il faut une forte les solutions soni extrêmement diverses et que effectivement bah pour ça il faut la participation des des population et que cette diversité est indispensable et c’est grand le travail

Difficile c’est que chaque bassin versant chaque cycle hydrosocial va devoir être traité différemment hein puisque bah effectivement un bassin versant ne va pas ressembler à l’autre et donc ça c’est un un un un point extrêmement important un gros travail notamment pour les géographes et les sciences sociales

Puisque ça va être cette ieu de diversité euh l’idée aussi la deuxième c’est de passer du cycle hydrologique d’une vision centrée sur le cycle hydrologique à celle cité sur le cycle hydrosocial pour construire des territoires hydrosociaux donc là il me reste pas de temps pour continuer mais il y a beaucoup de publication

Actuellement hein vous voyez là j’en ai donné une un exiple pour comment construire un un socio l’cology research en plusieurs types et cetera comment reprendre là vous retrouvez en bas le site hydroosocial un peu décacé et il y a beaucoup de publication qui donne un peu des pistes pour construire les

Territoires hydrosociaux comment s’y prendre euh c’est extrêmement long c’est assez difficile euh mais c’est là une piste pour effectivement résoudre ces problèmes liés à l’eau et puis le troisième c’est la question de la solidarité parce que alors moi j’ai travaillé assz plus personnel à la fois

Au Kenya au Souan enfin pas mal en en Afrique du Sud et ce qu’on rend compte c’est que tous les systèmes dans le cycle hydrosocial il y a toujours des mécanismes de solidarité vis-à-vis de l’eau c’est jamais quelque chose qui est considéré he vous parliez de de bien

Commun dans les sociétés on va dire pas traditionnel entre Triple guillemets il y a toujours des questions de de solidarité d’échange on ne laisse pas mourir son voisin on laisse pas son voisin sans eau et cetera et cetera il y a toujours des mécanismes qui ont eu

Tendance à être effacé justement par des politiques très topd qui ne les voyent pas mais si on regarde il y a toujours cet exemple un dernier exemple ici c’est à kartou justement dès qu’on est un peu riche he vous voyez que la personne là elle a un grill en fer forgé ce qui

Montre une certaine aisance et bien on met à disposition de tous les passants et bien des jares en eau hein parce que il y a cette idée que on laisse pas mourir son voisin avec de l’eau et il y a cette idée souvent fortement ancrée dans les sociétés de solidarité hein au

Niveau de l’eau et de gestion de l’eau non pas comme une ressource on va finir là-dessus mais comme un bien commun avant tout et ça se voit toutes les quasiment toutes les recherches scientifiques montrent sur ces systèmes de gestion de l’eau Maroc et cetera partir ru qui a ces systèmes sur lequel

On peut s’appuyer he pour créer des formes de gouvernance voilà je vous remercie pour votre [Applaudissements] attention merci beaucoup merci on se donne 5 minutes pour prendre une ou deux questions on n’est pas en avance mais voilà on s’est dit que comme l’intervention d’après sera sur un

Registre un peu différent euh voilà s’il y a une ou deux questions dans la salle euh hésitez pas vous avez tous un micro toutes et tous devant vous donc il suffit d’appuyer sur le petit bouton et le micro est ouvert le plus dur est de trouver la

Question oui oui merci pour votre interv présenter rapidement je suis conseillre régional je trouve intéressant cette notion ce concept de territoires hydrosociaux à construire et cette notion de d’eau virtuel ou ce qu’a dit Delphine Alexandre d’empreinte de l’eau liée à à notre utilisation de l’eau sur d’autres territoires fragilisés et je

Voulais savoir quel le quels outils on a aujourd’hui pour évaluer cette empreinte de l’eau sur bah les territoires de gestion de l’eau ou c’est ce qui serait cette perspective de territoires hydrosociaux alors comme je l’ai dit cette idée de de d’eau virtuel et en fait essentiellement lié cette fois

Encore au fait que bah pour produire par exemple un un du blé ou un autre qual produit he il faut évidemment utiliser beaucoup d’eau d’accord et et donc en fait essentiellement ça passe le calcul qui est fait par tonyalan passe par le la mesure de import-export agricole et

De quantités donc en fait on prend la tantit blé on multiplie en gros par 1000 L et 1 m Cu par par tonne et cetera et on arrive à un chiffre c’est c’est là l’idée qu’on arrive à un chiffre alors après il y a a beaucoup de questions

Dessus hein et c’est une notion qui est très discutée parce que par exemple est-ce qu’on utilise de l’agriculture irguée donc ça c’est facile à voir est-ce que si si c’est de la pluie des précipitations c’est beaucoup plus compliqué à à comprendre mais en gros c’est lié à cette histoire de

Effectivement pour produire n’importe quel produit agricole il faut de l’eau et donc on peut mesurer assez facilement et dans l’autre sens on peut dire effectivement que quand un pays importe de l’eau agricole son emprunte eau est aussi séton justement à des pays qui sont extrêmement loin il y a beaucoup de

Débat he sur est-ce que comment calculer exactement l’empreinte et cetera euh mais dans un territoire quelconque hein il suffit de en gros voir l’importexort de produits et ça donne effectivement l’eau virtuelle qui est utilisée d’accord si la Bretagne exporte je sais pas je crois de l’eau du lait enfin des

Lait en des produits bah c’est de l’eau qui est exporté on peut la compter comme eau virtuel exporter vers d’autres pays en branche si vous importez du suj du soja il suffit de faire un calcul et en fait vous arrivez à voir même si le calcul précis est extrêmement compliqué

À faire très discuté merci on peut citer les travaux de l’observatoire de l’environnement Bretagne qui a fait un exercice sur l’empreinte aussi justement et qui sont disponibles voilà qui avec une méthodologie voilà peut-être spécifique mais ils sont disponibles d’autres une deuxième question peut-être on se tiendra de questions oui là-bas madame

Oui Christine prigan conseil régional je vous avez parlé de des problèmes de de tension sur l’eau bon Colorado et cetera avec des gestions un peu compliquées vous n’avez pas du tout parlé des risques de conflit autour de l’eau c’est-à-dire près de chez nous on parle le Portugal qui qui n’est pas très

Content de la façon de faire de l’Espagne mais il y a aussi tous les problèmes autour du Jourdain autour du Nil avec les barrages et cetera la Chine est-ce que vous pouvez nous dire quelques mots par rapport à à ça alors extrêmement difficile parce que j’ai là j’ai écrit géopolitique de

L’eau c’est un livre de 150 pages donc je pourrais vous parler pendant des heures de ces questions et et justement je j’ai pas évoqué ici dans les concepts parce que céit un peu loin et ça nous trop loin cette question d’hydropolitique hein les questions d’hydropolitique de l’eau de

Géopolitique de l’eau ce qu’il faut bien voir c’est que souvent il y a un peu des simplifications et on part de bah un peu des indices de Falen Mark en disant on divise la ressource en eau et puis euh par le Nombre d’habitants à l’eau bleu

Par le nombre d’habitants et puis on dit ah bah il va avoir des conflits parce que c’est pas en fait il faut aller justement creuser la notion de ressources hein et que bah effectivement des pays qui ont une forte capacité d’adaptation les pays du Golf ils ont

Pas d’eau mais ils ont le dessalement donc en fait ils ont aucune raison d’aller mener des conflits pour avoir de l’eau euh et et et et pareil pour donc le Nil par exemple hein le barrage c’est plus une question de remplissage hein du barrage éthiopien de vitesse et il y a

Beaucoup aussi dans les questions de géopol politique de l’eau de de question de on va dire de de miroir ENF de de cette idée que l’eau est une ressource un peu aussi symbolique extrêmement forte plus que en fait si on regarde en détail la ressource les besoins l’eau

Virtuelle et bien ça peut permettre de réduire beaucoup de beaucoup de conflits encore là une fois chaque bassin verersant dépend mais l’idée et je vais je vais arrêter là-dessus sinon je pourrais parler des heures donc c’est que il faut bien analyser exactement ce que c’est que les ressources et voir

Aussi que les conflits hein c’est pour ça que j’ai montré la notion Nexus souvent elle n’est pas directement de l’eau mais que le fait que l’eau est un dans la fabrique social he donc le miroir d’une société donc des tensions qui traversent la société mais également qu’elle est dans ce Nexus haut énergie

Alimentation et que effectivement il y a des problèmes énergétiques des problèmes alimentaires qui sont extrêmement importants et qui expliquent mieux les conflits que la ressource brute en fait hein quand on prend juste les mètres cubes on a une vision assez limitée de ces conflits merci une vraiment toute

Dernière question et après on passe à la suite pour avoir le temps d’écouter la deuxième oui juste une réflexion vous évoquez la solution de désalinisation euh euh or quand on parle de cohérence des politiques publiques c’est bien par exemple de pouvoir faire coïcider la trajectoire en sobriété d’eau et la

Trajectoire en sobriété énergétique euh on sait que la désabinisation de l’eau entraîne un coût énergétique majeur euh a aussi des conséquences euh assez majeures sur la biodiversité marine avec tout ce qui est Saur donc je pense enfin peut-être que ça peut s’entendre sur des territoires notamment insulaires et et c’est là qu’on retrouve

Le paquet un peu de diversité de solutions adapté à des spécificités territorial mais je pense que la cohérence des politiques publiques reste un axe qu’il faut viser prioritairement enfin voilà oui non mais je je je prenais pas du tout le dessalement comme une solution enfin après qu’ au contraire mais euh

Euh déjà le dement ça coûte cher donc c’est absolument pas une solution à la fois pour l’accès à l’eau pour l’irrigation c’est absolument trop cher et euh énergétiquement et en plus pour l’accès à l’eau des populations défavorisé le défi numéro 1 c’est pas du tout une solution parce que ça coûte

Trop cher aussi c’est c’est pas du tout le cas en Afrique après euh généralement le dessalement bah oui c’est utilisé par les pays du Golf comp par des ils sont pas des des leaders on va dire en matière d’écologie non plus euh donc voilà donc après et ils n’ont pas

D’autres ressources à vrai dire ou alors il dépendrait enfin oui ils ont pas d’autres ressources ils sont extrêmement faibles al après est-ce que ça justifie qu’on fasse j’amais la photo exprès des des des pistes de ski en plein désert et cetera clairement écologiquement non mais bon c’est c’est leur problème à la

Limite mais pour la France c’est pas du tout une solution enfin ça ça r fortement il y a beaucoup d’autres solutions en France avant de penser au dessalements en sur le plan énergétique et cetera c’est c’est un peu un non sens euh ça justifie aussi certains c’est le dessalement ça

Fait aussi dans des îles effectivement ou des zones touristiques en Méditerranée euh où effectivement en Tunisie et cetera souvent l’eau des des stations balnéaire vient du dessalement avec tous les problèmes que ça pose mais voilà c’est utilisé comme solution très ponctuelle parce que les touristes ont l’argent pour payer

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