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Salut les bagabons et bienvenue dans cette nouvelle vidéo j’espère que vous allez bien je suis vraiment ravie de mon côté de vous retrouver pour un 3è épisode de la minute [Musique] vagabonde [Musique] je suis donc actuellement en randonnée itinérante sur le chemin de Compostelle on ne change pas les bonnes habitudes et
Je suis donc plus particulièrement sur la voie du puis envelé sur un tronçon de chemin que je n’avais encore jamais parcouru donc entre fijac et Chor il existe bah trois chemins exactement il y a le la voix du puit en Velet classique le GR65 et puis il y a deux autres
Variantes la voix du scellé et puis la voie de rokamadour donc j’avais parcouru ces deux variantes déjà mais jamais encore le tronçon classique entre donc fijac et Kaor dans le Lot et donc bah je me suis dit comme j’avais quelques jours devant moi et que la météo du mois d’octobre cette année s’avérait
Particulièrement douce et ensoleillé que c’était l’occasion pour aller faire ce petit boutl de chemin donc j’en ai pour 90 km à peu près et je vais parcourir le carery les causes du carery plus particulièrement sur ce chemin donc je vais vous emmener avec moi à travers cette petite aventure sur quelques
Images vidéo et puis après ça j’irai me poser pour aborder un sujet avec vous avec pour thématique comme vous avez déjà dû le voir dans le titre de la vidéo les mauvaises expériences sur le [Musique] chemin [Musique] me voilà installé dans une belle forêt de chaîne pour pouvoir aborder le sujet
Du jour alors le sujet d’aujourd’hui il est un peu particulier dans le sens où il va s’appuyer sur le un message que j’ai reçu de la part d’une jeune femme qui s’appelle Marion et qui a entrepris donc son chemin de Compostelle et qui m’a fait part donc de son expérience et
Je trouvais ça intéressant d’aborder ce sujet-là parce que son expérience à elle elle était un peu différente de ce qu’on peut entendre donc à savoir que elle elle s’est senti en décalage avec le l’ensemble des récits qu’on peut entendre de la part par de de voilà de
De pèlerins qui ont marché sur le chemin dans les livres qu’on peut lire sur le chemin de Compostelle ou encore bah sur les réseaux sociaux donc moi la première c’est sûr que quand je parle du chemin de Compostelle ici sur Youtube ou sur mes autres réseaux sociaux donc j’ai
Fait le chemin pour ceux qui ne savent pas du puis envelet jusque Saint-Jacques de compossel et même fistererra il y a maintenant 5 ans lors donc d’une seule aventure en 3 mois de marche et je suis partie vraiment voilà sans vraiment savoir à quoi à quoi aller ressembler
Mon chemin je ne savais même pas si j’allais jusqu’à Compostelle et il se trouve que que ça s fait parce que dans mon cas c’est vrai que ça a été une expérience assez incroyable euh et et c’est comme ça souvent que j’en parle c’est vrai que j’en parle
Vraiment facilement avec en phase ou en tout cas avec beaucoup de positivité et beaucoup de de de d’étoiles dans les yeux mais c’est vrai que je parle peut-être pas assez du côté où tout est pas tout beau tout rose tout le temps sur le chemin de Compostelle et je pense que
Justement le témoignage de Marion il est important pour ça en tout cas voilà Marion a AC accepter que évidemment je je cite son prénom et que je vous lise une partie de son message et je trouvais ça donc intéressant qu’on qu’on ait aussi cet autre retour sur sur le chemin
Et et de parler peut-être plus justement du côté des mauvaises expériences alors ce que Marion dit c’est il m’a fallu du temps et il m’en faudra sans doute encore un peu pour me dire que c’est ok c’est OK de ne pas accrocher c’est OK de
De ne pas se sentir au bon endroit c’est OK de se dire que ce n’est pas le bon moment c’est OK d’aimer marcher mais de ne pas aimer marcher sur ce chemin là donc voilà ce que ce que ce qu’abordé Marion parce que il se trouve que elle
Elle s’est pas forcément senti enfin elle s’est senti en décalage sur le chemin de compelle et s’est pas forcément senti bien et c’est totalement ok comme elle le dit dans son mail et c’est important je pense de le dire mais il y avait plusieurs choses que je voulais aborder du coup à propos
Du chemin quand on part aujourd’hui notamment aujourd’hui parce que le chemin il est beaucoup plus fréquenté je pense qu’il y a 5 ans il y a beaucoup plus beaucoup plus d’inform formation sur à propos de ce chemin on en entend parler dans les grands médias on en
Entend parler à travers plein de récits d’aventure les les blogs les vidéos YouTube les il y a il y a beaucoup beaucoup beaucoup de choses qui sont des podcasts j’imagine aussi il y a beaucoup de choses qui sont qui sont créées autour du chemin de Compostelle et on
Entend vraiment beaucoup parler en fait d’avoir tous ces témoignages ça vient placer vraiment la barre super haute par rapport au aux attentes qu’on qu’on va en avoir c’est-à-dire que forcément ce chemin il doit être transformateur il doit être positif il doit être hyper bien on doit s’y sentir à sa place euh
Parce que tous les autres s’y sentent tellement bien que forcément et ben nous aussi il faut que il faut il faut tu vois que ça devient une injonction presque euh mais ça on on y reviendra après en tout cas ça crée des attentes avant le départ ça c’est sûr je pense
D’entendre tous ces discours-là avant son départ pour faire une petite analogie avec mon expérience personnelle aussi il y a 5 ans la première fois où je suis partie je suis partie vraiment en me renseignant très très très peu j’ai fait un sac à dos et je suis parti
Au pu en Velet j’étais complètement flippée avant mon départ parce que j’avais aucune idée de quoi m’attendre de ce à quoi m’attendre et euh et en fait ça a été la totale découverte sur le chemin les donativo l’ambiance du chemin les rencontres tout ça je je ne connaissais absolument rien de tout ça
Et lorsque je suis repartie euh la deuxième fois pour une grosse aventure après j’ai refait que des petits bouts mais lorsque je suis repartie sur mon camino d’ noré donc l’année passée euh je m’étais préparé un peu psychologiquement à essayer de me dire fais attention n’ai pas trop d’attente
Justement essaie de ne pas trop euh vouloir reproduire ce que tu as vécu sur ton premier chemin parce que ça va être un différents d’abord parce que le chemin c’est le chemin du Nord c’est pas le même que les autres chemins que j’ai fait le temps enfin voilà c’est une
Autre période moi j’ai changé et puis forcément j’ai aussi des connaissances par rapport au chemin donc ça sera plus de la découverte totale donc et puis voilà tout simplement moi aussi ce que je traversais à ce momentl était sûrement complètement différent de la période de vie à laquelle j’étais quand
Je suis parti la première fois sur mon chemin donc voilà c’était juste incomparable en fait les deux mais malgré moi je crois qu’il y a une forme de déception aussi lorsque je suis parti sur mon Orte parce que au fond de moi je pense que je recherchais quand même
Certaines choses que j’avais vécu sur mon premier et qui ne sont pas arrivées parce que bah parce que voilà c’est un chemin différent et et tout ne se passe pas toujours comme on aimerait que ça se passe et et voilà et j’ai continuer et ça a été une aventure hyper
Enrichissante aussi mais pas de la même manière du tout voilà bon je veux pas en parler plus si vous voulez aller voir j’avais parlé de mon camino d’ noré dans une autre vidéo qui va s’afficher en haut à droite de l’écran mais voilà pour faire un petit peu mon mon
Parallèle c’était ça que je voulais dire par rapport au fait qu’on peut avoir des attentes en partant du fait que maintenant on peut vraiment beaucoup avoir d’information avant son départ lorsqu’on se renseigne et qu’on entend même malgré nous beaucoup de choses sur ce chemin ensuite la deuxième chose que
Je voulais vraiment évoquer parce que c’est ça qui je pense est important dans le message de Marion elle est pas forcément dans la citation que je vous ai dit mais dans un autre une autre partie c’est qu’elle elle s’est senti vraiment en position d’échec après c’est
Ce qu’elle partage parce que que du fait qu’elle se sentait pas à sa place du fait qu’elle se sentait pas forcément bien en plus donc de vivre son chemin va forcément voilà on traverse des choses assez plus difficile à vivre à travers ce chemin et ben en plus de ça on peut
S’en vouloir de ne pas vivre le chemin comme il faut alors avec des très très très gros guillemets parce qu’il y a évidemment pas de bonne manière de vivre le chemin le chemin il est différent pour tous il y a pas voilà il y a vraiment pas de méthode pour vivre ce
Chemin d’une bonne manière donc mais en fait la culpabilité elle rentre là-dedans c’est que on se dit bah c’est je devrais faire comme les autres je devrais ressentir les choses que les autres ressentent et pourquoi moi ça ne m’arrive pas en fait et donc là entre la
Culpabilité en jeu et ça c’est super c’est pour ça que je trouve c’est bien d’en parler parce qu’en fait non il y a pas à s’en vouloir de pas être bien sur ce chemin et vraiment il y a pas une seule et unique expérience qui soit
Valide et valable en fait c’est c’est le chemin c’est un tas d’expériences complètement différentes que chacun va vivre de manière voilà vraiment à sa manière à lui et et c’est ça enfin déjà faut savoir qu’il y a des tas de chemins différents euh même ce qui mène à Saint-Jacques de
Compossell en France en Espagne il y en a vraiment plein différents et chaque chemin est vraiment très très différent et sur la voie du pu envelé aussi on peut vivre des expériences complètement différents selon les gens qu’on rencontre ou qu’on ne rencontre pas selon les accueils dans l’gy selon si on
Le fait en bivoac selon si on fait des grosses étapes des petites étapes si on a on a une une deadline avec le temps si on a enfin voilà il y a tellement de manières différentes de le vivre si on décide de faire d’une telle manière son
Chemin ou d’une autre vraiment il y a autant de chemins c’est toujours ce que je dis il y a autant de chemins que de gens qui font ce chemin et et donc il a il y a pas une seule et même expérience qui doit être la bonne pour tout le
Monde au contraire vraiment vraiment vraiment et c’est pour ça que voilà je vous tenais à en parler parce que ben il faut surtout pas se culpabiliser si on n pas bien sur le chemin c’est pas parce que certaines personnes ils adorent ce chemin et ils trouvent ça génial ici
Que il faut absolument que ça convienne à tout le monde d’abord voilà dans la vie il y a des tas de choses différentes à faire et et bah si cette chose-l elle est pas voilà on n’est pas en adéquation avec ça bah c’est OK puis peut-être que plus tard ça
Reviendra ou pas d’ailleurs hein dans notre vie et c’est vraiment complètement ok c’est vraiment ce que dit Marion et c’est vraiment ce que j’encourage comme discours c’est c’est pas grave il y a pas de il y a pas de recette miracle il y a pas une seule et même voix pour
Chacun et c’est ce que dit Marion aussi c’est qu’elle elle est elle connaissait déjà la marche elle adore marcher et finalement elle se rend compte que peut-être ce chemin c’est pas ce qui lui plaît elle aime mieux être dans des dans des des des itinéraires et des des des
Paysages plus sauvages ou voilà elle va être plus proche de la nature et c’est vrai que sur le chemin de Compostelle en tout cas la voie du Puin envelé on traverse surtout beaucoup de villages c’est pas des chemins extrêmement sauvages qu’on qu’on va traverser puis y a un dernier une dernière petite chose
Que je voulais aussi aborder c’est que le chemin c’est pas quelque chose forcément de linéaire euh c’est vrai que quand on du coup ça crée cette attente que que ça soit waouh d’un coup mais le chemin il est vraiment comme la vie il y a les hauts et les bas sur le chemin
C’est vraiment aussi voilà je pense que c’est important de le dire aussi dans cette vidéo que il y a des moments où où ça va moins bien où on a des expériences un peu moins positives sur le chemin et il y a des moments voilà ça peut être
Plein de choses différentes ça peut être de la fatigue qui accumulé o on est grognon du coup o on a passé une mauvaise nuit ou n’importe quoi on peut se blesser sur le chemin on peut il peut arriver tellement de choses on peut avoir marre d’être là on peut avoir une
Météo vraiment exécra pendant plusieurs jours d’affilé et se poser vraiment la question de qu’est-ce que je suis en train de faire ici enfin voilà il peut ça peut être une rencontre avec quelqu’un où on est pas du tout en accord avec cette personne et puis ça nous énerve ça nous met en
Colère en fait voilà ce que je veux dire c’est vraiment que c’est pas tout beau tout rose tout lisse il y a quand même le corps qui qu’on fait marcher tous les jours il y a la fatigue il y a le sac à dos qui est chargé àortter enfin voilà
Faut faut s’organiser tous les jours on change de lieu il y a quand même une une adaptation à tout ça qui est qui est qui est énorme aussi euh donc donc voilà il y a plein de facteurs qui font que c’est pas non plus tout Liss et tout voilà
C’est c’est chaotique aussi le chemin et et je pense que c’est peut-être ça qu’on devrait entendre aussi euh que tout ne se passe pas toujours bien et que des fois B il y a beaucoup beaucoup de choses qui commence à s’accumuler et que bah on sent pas forcément à l’aise eu
Voilà et et et je sur ce chemin que je suis en train de faire là actuellement d’ailleurs je parlais avec un pèlerin qui pensait donc aller jusqu’à Saint-Jacques euh et qui a commencé il y avait ça faisait à peu près 3 semaines il a commencé au puit et quand je l’ai
Rencontré là il on a pas mal parlé de ça du fait que il était en total questionnement en fait il était vraiment dans une phase de questionnement sur son chemin de se demander il avait beaucoup de fatigue accumulé et il se demandait s’il allait continuer voilà il avait l’impression d’avoir pas envie de
Continuer voilà c’est ça l’envie n’était plus forcément hyper présente et et on en a pas mal parlé parce c’est vrai que moi aussi à peu près à cette période je pense au bout des 3 semaines moi j’avais emprunté la la variante du scellé justement à ce moment-là et j’avais
Aussi eu pas mal de choses ENF il commençait à faire très chaud il y avait plus grand monde sur la variante du cé je croisais plus grand monde je m’étais perdu plusieurs fois j’avais manqué d’eau j’ai vraiment j’avais pété mon câble à un moment je me souviens j’avais manqué de
Nourriture ça a été vraiment plein de choses sur cette variante et et je me souviens d’un matin où je me suis réveillée sous ma tente et où je me suis dit mais j’ai pas envie là de me lever j’ai juste pas envie de sortir de la
Tente j’ai pas envie d’y aller et et c’est vrai qu’on dit souvent ah oui au bout d’un certain temps le corps s’habitue puis on a juste plus qu’une envie le matin c’est d’aller marcher et tout et oui c’est vrai ça arrive mais au bout d’un certain temps d’abord faut le
Dire et puis et puis c’est pas tous les jours voilà et puis il y a des moments de doute et puis il y a des moments de fatigue en fait il y a des moments c’est c’est quand même assez exigeant hein comme expérience en fait ce que j’aimis
Dans cette discussion avec ce pèlerin c’est c’est qu’on a évoqué tout ça en fait de de se permettre aussi de de s’arrêter si on a besoin de s’arrêter de faire une journée de pause de jours de pause plus voir si l’envie elle revient si on a comment on sent quand on
S’arrête faire des des toutes petites étapes parce que des fois c’est dur de s’arrêter une journée complète d’être statique donc faire peut-être 5 km sur une étape pour voir un peu comment réagit son corps la fatigue et cetera je pense c’est intéressant et et voilà c’était c’était intéressant
De parler tout ça je pense aussi et de de du coup voilà de l’évoquer en vidéo parce que parce que voilà c’est vrai qu’on entend beaucoup beaucoup de positif positif au travers ce chemin de Compostel et et et oui mais pas que il faut aussi voilà faut pas
Toujours parce que c’est vrai que ça crée cette injonction un peu je trouve ça ça ressemble un peu à la l’injonction du développement personnel des fois qu’on a et la pensée positive et où tout doit être beau on doit complètement effacer toute la partie où de la
Souffrance de la douleur ou tout doit être tout le temps positif et que finalement ça dépend que de nous d’être positif alors que non évidemment ça dépend pas que de nous il y a des éléments extérieurs on est en interaction avec le monde qui nous entoure les gens l’environnement la
Météo il y a tellement de choses qui jouent en fait qu’ on un impact c’est pas juste nous qui ont un travail à faire et et si ça va pas bien dans notre vie bah c’est c’est de notre faute ou si ça va pas bien sur le chemin et ben
C’est parce qu’on a pas assez bien travaillé ou j’en sais rien non pas du tout du tout du tout et c’est totalement ok en fait et c’est justement à ce moment-là que c’est hyper important de se traiter avec beaucoup beaucoup de douceur avec beaucoup de bienveillance envers soi-même c’est super important
C’est parce qu’on est déjà en train de vivre quelque chose de diff difficile il y a une déception qui se crée on s’attendait à à vivre quelque chose d’incroyable sur ce chemin et finalement on se rend compte que peut-être enfin en tout cas c’est pas ce qu’on est en train
De vivre et et du coup il y a une forte déception on se pose plein de questions donc c’est c’est un moment hyper difficile quand même donc c’est super important d’être là pour soi et de vraiment se se traiter avec douceur je crois que c’est ça aussi donc donc voilà
Je crois que j’ai fait un peu le tour du sujet de ce que ce que je voulais évoquer aujourd’hui et n’hésitez pas à me dire ce que vous vous vous en pensez de tout ça comment vous avez vécu si vous êtes allé sur le chemin est-ce que vous avez aussi eu des déceptions
N’hésitez pas à les partager je remercie de tout cœur Marion de m’avoir envoyé son message et de m’avoir partagé son expérience et de m’avoir autorisé à en parler aujourd’hui eu et puis si vous souhaitez aussi parler d’un autre sujet évoquer d’autres sujets pour une prochaine minute vagabonde n’hésitez pas
À me voilà me proposer des des idées de sujets dans les commentaires C- dessous je seraai très contente de vous lire euh voilà ça sera tout pour moi et puis je vais reprendre la route et continuer mon chemin puis ben je vous fais plein plein
Plein de gros bisous et puis je vous dis à tout bientôt pour une prochaine vidéo [Musique] Ciao
23 Comments
Bonjour a tous…je ne connaissais pas ce genre de video…bravo a toi…je t envie parceque il y a 30 ans …a 30 justement j aimais marcher et je m entrainer 2 heures par jour aussi souvent que je pouvais pour etre pret a ( si je puis dire…) Mon exploit….faire le ballon de servance puis d alsace depuis le thillot…seule et pas sur de mois mais quel calme ..2 heures sans croiser personne…du bonheur ..seul avec moi !…j ai du mettre 9 heures ce jour l a….puis 3 mois apres une longue marche avec des habitues sur du plat ..9 heures mais trop rapides et sur les rotules…cela ma refroidit pour de bon helas….alors je le dis a tous ne regrettez rien , ne lachez pas , faites le tant que les forces le permette..gardez votre envie…ne depassez pas la limite de trop !…merci pour ton partage ..
Je mee pose régulièrement la même question au sujet des gens qui font le chemin de compostelle. Les gens le font pour quoi? Pour se découvrir ou pour l'aspect religieux? Je fais de la rando mais n'étant pas catholique bien que chrétien le chemin de compostelle ne m'attire pas. Je préfère l'aventure, prendre des GR et y aller au doigt mouillé
bonsoir, de toute façon comment tu peux savoir à l'avance si ça va te convenir ou pas , il faut le faire en ensuite tu en tire le positif ou pas , ensuite ça n'empêche pas d'en faire un autre par la suite…. c'est comme les vacances, parfois c'est raté et parfois c'est génial , et pour tout c'est comme ça ! on ne connait pas le futur tout simplement.
Tu as tout dis, et c'est exactement pour cela que ce chemin existe, c'est une illustration parfaite dans la matière de ce que l’on doit voir et comprendre de nous.C’est une des voix possible de découverte de soi, du soi et de ce qu'est la vie pour ce q'elle est, à l'état naturelle et pure et dans tout ces états impertinent (la joie, la fatigue, la colère, la beauté, la culpabilité, la résilience, etc.). Cela permet donc de découvrir la notion de l'impermanence de la vie, du temps, des éléments, de la solidarité, de l'humanité, de la difficulté, de la beauté, et que tout n'est pas linéaire et que l'on ne maitrise en réalité rien, à part sa vision des choses ("soit positive, soit négative") et donc de son esprit, etc. Et ce que cela explique aussi c'est que la sensation d'expérience désagréable et la souffrance apparait lorsque l'on a des attentes particulières et que l’on essaie de diriger et contrôler la vie. Cela nous démontre que l'on ne contrôle rien et c'est ça le lâcher prise, c'est lâcher l'idée que l'on a un contrôle ou un pouvoir sur la vie, c’est apprendre à composer avec les autres et les éléments, et à s’écouter. En réalité il n’y a pas de doutes, notre intuition ne nous ment pas, ce qui nous ment c’est nos croyances limitantes et nos peurs qui nous bloquent. Cela peut être très complexe et tordu parfois, par exemple, si je suis fatiguée et je me demande si je vais continuer et faire aujourd’hui. Soit c’est lié à une peur qui me bloque, alors qu’en réalité j’ai l’énergie pour, mais elle est rapidement prise par la rumination et amenuise alors notre énergie, qui ne peut pas servir à autre chose. Cela nous rappelle que l’énergie va là ou on met son attention. Soit, c’est une réelle fatigue physique, et je me force à continuer par culpabilité, par la croyance qu’il faut absolument le faire, sinon je ne suis pas une bonne personne à ne pas honorer ce que je dis, etc. Hors, tout le monde à le droit de changer d’avis pour la bonne cause et de façon juste, il n’y a rien de mauvais à cela. Etc. Bref, cela peut apprendre à aborder la vie avec son flow et non plus avec la tête, et n’utiliser la tête que lorsque c’est réellement nécessaire. Cela peut apprendre à arrêter de se raconter tout un tas d’histoire avec le mentale dont c’est la vocation. On ne peut pas reprocher au mental de tourner, c’est son utilité 1er afin de nous sauver de véritable danger. Il nous permet d’analyser une situation afin de faire des choix « stratégique » Face à une problématique et un choix donc, le mental va chercher une solution à tout pris et tourner en boucle jusqu’à la trouver pour faire le soit disant « bon choix ». Hors, nous n’avons part tous les éléments pour analyser, différentes solutions sont possibles et tout ne dépend pas de nous. De plus, aujourd’hui, nous ne rencontrons plus de danger imminent comme au temps de la préhistoire, nous pouvons lâcher cette idée de toujours devoir nous protéger ou survivre, et d’être en mode vigilance constamment, et que le choix soit d’un enjeu vitale. Ce n’est pas le cas la majorité de notre temps. Nous pouvons donc arrêter d’avoir peur au quotidien, et pouvons nous laisser vivre plus naturellement, avec moins d’enjeu et ne plus prendre autant au sérieux un choix. Car en réalité, nous Tallin s pas mourir.
Lorsque l’on a des attentes et que l’expérience nous amène à autre chose, qui n’atteint pas nos espérances, on peut être déçu et se dire que l’expérience n’est pas bonne et la trouver désagréable. Alors qu’il y a toujours un enseignement à voir et apprendre derrière cela, et que toute expérience est donc positive en soi. Ce sont nos attentes qui nous font souffrir, et sans attente, il n’y a pas de souffrances, même physique, car tout est de l’ordre de l’esprit en réalité. Bon chemin à tous, qu’il soit sur compostelle, comme dans la vie de tous les jours, le véritable chemin c’est la vie tout court, qui peut se traduire par celui d’aller marcher ou tout autre expérience parmi l’infinité de la vie. 🙏❤
+ 1 like 🙂
Simple mais très très bien expliqué car le chemin c’est la vie
Bravo ❤
Merci beaucoup pour votre témoignage très clair, très riche et très pertinent. En effet : 7 milliards d'humains veut dire aussi 7 milliards de chemins ("de vie" et/ou "spirituels") différents.
Bonjour, internet donne une image du chemin qui me fait peur. Trop de gens, trop d'organisation. J'ai fait un bout sur le chemin du piémont sans croiser un pèlerin, mais j'ai eu l'occasion de discuter avec des gens qui m'ont fait la morale car je prenais des libertés avec le trajet. … le reprendre ? pas sur, ou alors des parcours pas trop institutionnalisés.
Bonjour à toi , Excellente analyse, vraiment… En 2015 , 65 ans , j ai eu cet appel enfin et ,comme toi suis partie sans me renseigner de rien,ce chemin me trottait dans la tête depuis ma jeunesse. Mes préparatifs ont duré 6 mois,chaque jrs étaient un réel bonheur. J étais partie pour 100km car je pensait que ce serait un exploit !! Sauf que plus j avencais et plus j étais en forme et oui ,plus on a envie pour certains ,de marcher.J ai dû m arrêter au bout de 600 km pour des crevaces aux 2 talons.😢.Puis en 2019 j ai refait cette même partie ,Le Puy/ Santiago cette fois . Non stop avec un immense bonheur malgré sciatique, tendinites genoux , grosse bronchite ( hospitalisé à Burgos qlq heures pour ( oxygène) .Rien ne semblait vouloir m arreter .Mais j ai continué avec mes 12 jrs d antibiotiques pour arriver devant cette cathédrale .Tout ce récit pour dire que depuis sur réseaux sociaux, je vois l engouement du chemin, les différents questions ( qui depassent le bon sens )que posent des personnes ,ces réservations de gîtes d hôtels, prises aujourd'hui pour Mai prochain, etc..Alors que ts mes chemins ont été fait ss réservations justement pour retrouver cette liberté de cueillir juste ce qui t arrive au moment présent et d y faire face autant que faire se peut.Alors je comprends Marion ,ce n était sûrement pas son moment, n y sont lieu.Les gens se laissent souvent influencer par ce que l autre fait…Tu as raison dans tout tes arguments ,chaque vie est un cas unique.Profite de ts tes instants comme ils te semblent bons .🙏🍀
J habite dans le coin ,plus de monde oui .
Le mieux je pense est de faire des bivouac ,la forêt l'espace est tellement beau et calme .Aucun risque pas de danger .
Faire le bivouac ouvre l esprit la connexion .
Mais aussi système D éviter de payer cher un logement un dortoir une chambre .
Vivez libre !
Exellente analyse.merci😇
Bonjour et merci pour tes propos plein de clairvoyance. Il faut savoir s'écouter dans la vie et pas seulement sur les chemins , faire ce qui nous correspond sans injonction ! c'est très important de le dire car sur les sites FB ou autres qui concernent le chemin de Saint Jacques il y a beaucoup de propos en ce sens ..genre : "tu verras le chemin t'apprendra la vie , t'apprendra ceci ou cela Tu dois le faire et jusqu'au bout ..ETC"…..Des injonctions et beaucoup d'attentes sur les "effets bénéfiques", "le pouvoir " du chemin ……..et il est vrai que parfois on oublie aussi tout ceux qui peuvent être décus au regard de ces attentes et qui parfois s'infligent des moments qui sont trop difficiles….Pour moi le chemin d'abord il est partout en France sur n'importe quel chemin , marcher découvrir une région, rencontrer des gens, se connecter à la nature, méditer dans un lieu ressourcant, faire un chemin spirituel ou pas! etc cela peut se faire partout……partout….🥰😍❤avec son coeur!
Moi au contraire je pense que c'est s'écouter que de s'arrêter un peu ou renoncer, ça évite toute dissonance avec son moi intérieur et ça me semble très positif ❤😊.
Merci Suzanne pour cet énième partage.
Je me demandais si tu avais gardé comme amis toutes ces rencontres que tu as faites sur le Chemin ? Vous revoyez vous de temps en temps ?
Holà !
Je viens d'arriver à Santiago aujourd'hui. Je suis parti du Puy.
Étant donnée la saison à laquelle j'ai marché j'ai eu droit disons à une énorme variété de conditions météorologiques.
J'ai aussi eu des soucis de pénuries financières. Ce qui change complètement les conditions.
Tu parles des trois semaines et de se traiter avec douceur : justement à ce moment là j'étais sur le GR, juste avant Carjac. Je me souviens bien de ce soir là. C'était des étapes de 30km et je voulais absolument les respecter parce qu'on sortait des paysages bucoliques de l'Aubrac pour entrer dans les bords de route plats. Le goudron me brûlait les pieds, j'avais pas mal de douleurs non musculaires, du genre de celles qui partent pas après les premières semaines. Ce soir là j'ai marché jusqu'à un lieu de bivouac étonnant, le Super Cayrou. C'était magnifique et le temps était clair à cette période. Il faisait chaud même la nuit. Au dernier kilomètre je me suis dit : demain je me fais un beau cadeau ; demain je fais du stop jusqu'à l'étape qui suit Cajarc. Pas envie de marcher, mon corps réclame du repos, et mon coeur aussi.
J'ai réitéré ça deux fois sur le chemin, sur des distances comparables : une fois juste avant Burgos parce que le temps était pourri et que tous les lieux où j'espérais bivouaquer étaient fermés, puis une dernière fois entre Portomarin et Palas de Rei parce que je me sentais ramollir et que j'étais fané par la banalité, l'absence de chaleur sociale, et que mon corps commençait à dire "c kan kon arrive ?"
Le chemin m'a épuisé parfois, j'avais besoin de la fonction "bonne maman" en moi, et je l'ai déployée.
J'ai eu des regrets aussi, du fait que je suis arrivé assez profondément en basse saison à certains lieux, dans certaines populations où j'aurais voulu passer du temps. Mais c'était pas le moment, l'hiver les gens sont plus froids, moi aussi. L'humidité… Bref une forme de mélancolie ambiante qui m'a fait sentir que je n'aurai pas ce que je désire en allant et en restant à ces endroits.
Des fois tout était fermé sur 30km et je voulais plus camper depuis les Pyrénées.
Des fois je me suis pris des sacrées débandades relationnelles.
C'est pas juste un trek en nature c'est certain. D'ailleurs de la nature en plein, on en vois en fait très peu.
Mais une chose est sûre : je me suis peu renseigné avant de partir. Juste regardé quelques vidéos pour prévoir des choses d'ordre logistico-matérielles. En fait il n'yavait plus rien ou presque qui me retenait dans ma vie quotidienne. Donc de toutes façons, rapidement ma vie c'est devenu "marcher sur le chemin, vivre cette aventure, et me faire bousculifier de part en part par le Réel impassible vis à vis de mes affects".
Sur la fin j'ai eu des moments où je voulais plus, vraiment plus. La météo en Galice à cette période c'est pas un cadeau. Le chemin devient… Une sorte de formalité administrative pour les locaux. Voire un festival d'hypocrisie bien énervante. Tout est fermé, et ceux qui restent ouverts ne sont pas toujours très hospitaliers malgré leur volontariat éponyme. Certains profitent de leur monopole hivernal pour faire raquer alors que leur coût de maintenance doit être proche du néant. Bref, c'est l'usine, l'autoroute des pèlerins, mais pour d'autres raisons que la quantité de touristes, en témoigne la série de tampons de la Xunta sur ma crédentiale (je les remercie d'avoir toujours été ouverts, pas chers, propres et chauffés, même si c'était un peu l'ambiance clinique).
Le camino francés en novembre sans tente c'est pas le chemin du puy en septembre-octobre avec tente. J'ai eu deux expériences extrêmement différentes d'une traite.
Et je ne regrette rien. Je ne serais pas rentré en plein milieu sauf blessure majeure (et encore). Comme je l'ai dit à d'autres : je ne suis pas spécialement là pour prendre du plaisir. Si il y'en a c'est super, sinon, je trébuche sur de belles occasions de me voir là où je ne me voyais pas ; loin des faciles routines parfois obsolètes qui me maintenaient dans un utérus artificiel par ailleurs. Parfois il fallait que je redescende pour voir ce qui m'arrivait, et d'autres c'était simultané…
Il n'y a rien à changer, juste à voir. Et c'est tellement énergivore d'essayer de changer les choses, de les plier dans son sens. C'est seulement maintenant que j'ai vécu des formes de pénurie suffisantes pour devoir chérir une poignée de choses à la fois que je le vois. Que je vois l'abondance dans ce qui est déjà là. Vous seriez surpris du goût et de la variété de ce qu'on peut se préparer à manger tous les jours pour 2 à 5€, du
Mais ce qui a peut-être été moteur pour moi, c'est simplement que la question de rentrer quelque part n'avait pas ou très peu de place même en situation difficile. Là je marchais, et quelque chose, quelque part, dedans et dehors, prenait soin de moi bien mieux que le "je" auquel je m'identifie de coutume. Il n'y avait jamais de pas en arrière, tout était fait à tout moment comme ça devait se passer. Ce qui m'a pas empêché de chialer, de m'enrager, de souffrir. Derrière il y'avait presque toujours une douceur vis à vis de ça. Et quand il n'y en avait pas, eh ben c'est pas grave. Ce qui est une forme de douceur tiens.
Peut être que quand on part avec tout son "je", tout le bagage identitaire qu'on va devoir continuer d'habiter ensuite à cause d'ancrages divers et puissants, là c'est plus dur. Parce qu'on offre une résistance formidable à un beau cadeau que le chemin propose : ne pas avoir à controler, ne pas avoir à s'attacher, ne pas pouvoir planifier. Ce qui est plus ou moins éprouvant, et d'autant plus quand on part avec tout son bagage d'attentes détaillées, toute une fantaisie à respecter scrupuleusement. Y compris quand on a introjecté celles des autres.
Après tout même moi je voulais " ouvrir mon coeur", avec certains implicites d'à.s mon intention. Finalement il s'est ouvert à quelque(s) chose(s) mais j'ai pas eu ce que je voulais quand j'ai formulé l'intention.
super intéressant et instructif merci👍🏼😘😁🤗💖🌹bonnes routes🕊
Bonjour Suzanne.
Ça fait deux jours que je regarde tes vidéos que je trouve vraiment très sympa
Je découvre des lieux et notamment le chemin de compostelle qui me donne envie de franchir le pas
Merci pour tout tes conseilles
Bonnes balades à toi
Bises
Sébastien jardinier bonheur❤
Je suis partie l année derniere , fin mars , j ai regardé beaucoup de tes videos pour tout ce qui etait technique, et je t en remercie car elles m ont permise de me preparer , du puy en velay jusqu à st jacques mais au final sur place j ai fais au jour le jour, sans rien reserver.
j ai ralé à maintes reprises sur le chemin , je l ai critiqué allegrement , ainsi que la plupart des pellerins , ça a été difficile de partager les dortoirs des ronfleurs, les dortoirs tout court(oui je me suis offert des nuits à l hotel ! ) , partager les douches et les toilettes , de voir le chemin parsemé de papier toilette , d entendre le cliquetis des batons de marche …les: tu viens d ou , tu vas jusqu ou…;
j ai rencontré également quelques pèlerins bien cool avec qui j ai bien rigolé mais c etait rare, ça a été hyper dur physiquement , j ai aussi compris qu il fallait que je change de chaussure , apres 1000 bornes !
les hebergeurs et leur plat fait avec amour etaient d un grand reconfort chaque soir .
puis à Leon , je suis tombé malade , j ai dû m arreter 4 jours ,et je l ai été jusqu à la fin .malade a tousser jour et nuit , mais a partir de là , j ai reçu le cadeau du chemin ,
j ai compris que j avais eu tout faux depuis le debut et que je n avais juste pas regardé au bon endroit , le chemin a retracé ma vie , de ma naissance à ma mort , du puy a st Jaques, le chemin etait un mirroir , mon interpretation des choses etait faussée par des pensées et croyances erronées, et je pouvais décider de l interprétation que je donnais à mon environnement …interieur .
pour moi , le chemin est interieur .
il n y a juste qu à dire merci . m a dit le vent .
. il y a clairement eu un avant et un apres une belle leçon de vie , c etait comme une initiation , mais je ne l ai compris qu' apres 2 mois de marche à 300 km de l arrivée.
Marcher autant chaque jours , traverser ces murs aimants de Cathédrale, etre dans le corps , alleger son sac , avoir confiance en la vie , ne plus avoir peur d avoir soif/faim, redevenir animal , etre à l affut , sentir et voir au loin , devenir fort…. font que ce chemin n est quand meme pas comme un jolie chemin de randonnée plaisant , non , il est confrontant , pas toujours jolie , beaucoup de route de bitume, de bruit , de voiture , beaucoup de monde a partir de saint JPDPort, mais peu importe puisque c est moi qui vais donner une couleur à tout ça .comme dans la vie …
toujours aussi vrai, bravo 🙂
Bonjour, je ne suis pas marcheuse et je ne connais ce chemin de compost elle que de nom. Qu’a-t-il de si spécial par rapport à d’autres parcours de randonnée ? Merci
Comme la fleur de lotus qui pousse dans les marecages c est dans les epreuves les difficultes de la vie que nous evoluons il nous faut comme pour les premiers pelerins faire le chemin de compostelle avec les milles problemes existantiels pour aller dans son, chemin interieur
Merci d'introduire d'autres points de vue sur le sujet. C'est très intéressant et ça apporte un peu de nuance 😊
C'est très vrai ce que tu dis ! On apprend beaucoup aussi avec l'expérience, qui nous dit quels compromis on est prêt à faire en matière de confort, quelles solutions nous conviennent etc. Je suis passé par du trop lourd, puis par de l'ultra-léger qui ne me convenait pas forcément, et tout ça joue sur le moral (soit parce qu'on porte trop, soit parce que le confort est insuffisant etc.). Par exemple, je préfère maintenant porter un peu plus pour avoir une tente autoportante, d'autres feront le choix inverse : l'essentiel est de bien se connaître. Tous les chemins ne conviennent pas non plus : je n'ai pas trop aimé le Stevenson où on croise BEAUCOUP de parties bitumées (en plus ça peut vite filer des ampoules aux pieds !), je préfère nettement les hauts plateaux du Vercors ou le GR20 (ou même la Chartreuse, les Bauges ou le Diois : on croise des villages, mais peu de routes goudronnées et on reste très majoritairement dans la nature, on croise plein d'animaux sauvages). Inversement, d'autres randonneurs seront plus rassurés s'ils sont au contact de la civilisation. La météo peut jouer aussi sur le plaisir qu'on prend à randonner : les grosses chaleurs, le vent, la pluie, ça peut être pénible si on n'est pas équipé en conséquence, et ce n'est pas toujours évident de bien calibrer.
En tout cas, merci pour tes vidéos très agréables et souriantes ! Une très belle année 2024 à toi et à tes abonnés !
🏕🌄
Bonjour, je viens a l'instant de découvrir ta chaîne et je suis ravie de voir une personne sur les routes
Ta première fois en hamac je m' y suis bien reconnu moi même javais eu du mal
Cest dommage que tu quittes le cantal, meme si on ne se connait pas j'aurais ete ravi de faire un trek bivouac en ta compagnie 😊