Jeudi 18 janvier 2024 – de 19h à 21 à l’Académie du Climat de Paris

    Débat organisé par l’Association JNE des journalistes écrivains pour la nature et l’écologie, en collaboration avec l’ASSOCIATION DES JOURNALISTES DU JARDIN ET DE L HORTICULTURE (AJJH).

    “Le sol serait à l’origine du monde si on en croit Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Ça grouille là-dessous, juste sous nos semelles. Ou plutôt, ça devrait !

    Le sol est un des éléments du climat, tour à tour stock ou émetteur de CO2 et de biomasse ; plein de nutriments indispensables aux plantes et aux animaux, qui nous nourrissent ; éponge dans le cycle de l’eau ; structure sur laquelle nous vivons tous humains et non-humains.

    Nous avons mis à mal ce sol qui nous est vital. Nous avons piétiné notre passé, notre présent et notre avenir. En tuant la vie du sol, nous avons mis en danger notre santé et celle de toute la planète.

    Comment rendre la vie au sol ?”

    Avec

    ● Antoine Pierart, Coordinateur Qualité des Sols et Prospective à l’ADEME, Coordinateur La Fresque du Sol.

    ● Béatrice Julien-Labruyère, Paysagiste DPLG, Agence TER, présidente de la FFP (Fédération Française du Paysage).

    ● Gaëlle Vincent, Ingénieure d’Etudes en Ecophysiologie Végétale à l’Université Paris-Saclay.

    Un débat animé par Antoine Bonfils, Président des JNE, et Isabelle VAUCONSANT, journaliste.

    Nous aurons le plaisir de répondre en direct aux questions sur Youtube et de relayer vos questions aux intervenants en fin de débat.

    Tout public – places limitées – Inscriptions via contact@jne-asso.net

    Retrouvez les JNE sur :

    – Le site internet : www.jne-asso.org
    – Facebook : https://bit.ly/3UfFBrl
    – X/Twitter : https://lnkd.in/e7yJzW_v

    Qu’est-ce qu’on rigole bon ben écoutez bonsoir à tous pour ce premier jeudi de de l’écologie du de de l’année 2024 bonne année et merci à tous d’être d’être venu ici nous nous retrouver un grand merci au passage à l’Académie du climat Sarah Alby et toutes ses équipes de nous accueillir de

    Continuer de nous accueillir et nous permettre de venir ici à l’ à l’Académie du climat pour cette soirée en partenariat avec la JH donc l’Association des journalistes des jardins et de l’hordticulture voilà pour cette pour cette première soirée qui sera consacrée au sol et à la santé des des hommes

    Voilà je laisse sans plus attendre la parole et bien à Isabelle voquançon qui va présenter avec moi cette soirée bonsoir merci d’être là je vois qu’il y en a qui ont Rav la neige donc ce soir c’est une soirée organisée à la fois par l’Association des journalistes du jardin et de

    L’horticulture et les journalistes euh euh et les journalistes écrivain voilà de la nature et de l’écologie ici nous sommes à l’Académie du climat et ce soir nous allons ensemble nous er nous occuper du climat en parlant du plancher des vaches parce que sans sol sans sol

    Organique il n’y a pas de plantes pas d’animaux pas d’humains et aucune chance d’améliorer le climat la santé des humains la santé des animaux et celle des écosystèmes sont donc étroitement lié il y a un concept qui existe qui s’appelle une seule santéou one health qui est une approche

    Qui intègre tous les domaines du vivant et qui définit que la protection de la santé des hommes passe par celle des animaux et de leurs interactions avec l’ensemble des composantes du vivant et du non vivant sous nos pieds la vie s’agite ou le devrait l’association France Nature Environnement juin 2023 constate que

    Chaque année la France continue à artificialiser 200 à 300 km Carr de terre naturelle soit deux à trois fois la surface de Paris le sol c’est ce socle sur lequel s’est déroulé notre passé que nous foulons quotidiennement et sur lequel repose notre avenir nous n’en avons pas

    D’autres il y a environ 480 millions d’années la planète existe mais pas encore ce que nous appelons le sol pendant un temps infini la vie qui s’éveille va produire cette terre qui prodique ses richesses dans les végétaux puis les animaux peut-être que je vais me faire reprendre d’ailleurs peut-être qu’il y

    Avait des animaux qui étaient déjà des animaux avant des végétaux qui étaient peut-être pas encore des végétaux je sais pas il y a 12000 ans des bipèdes inventent l’agriculture il y a 6000 ans ils sont assez nombreux pour créer des cités les autres vivants les habitants de la planète s’adaptent et la vie

    Poursuit son développement puis les humains parviennent à l’air industriel on creuse on extrait on ouvre on renverse on déverse on bouleverse sans réfléchir aux conséquences on tranche on détruit on extermine sûr de notre pouvoir sur la nature nous avons pour partie éteint la vie sous nos pieds et peut-être la

    Lumière dans nos cerveaux ce soir nos trois invités sont là pour la rallumer et nous dire pourquoi et comment nous pouvons rendre la vie au sol je vous présente Gael Vincent qui est ingénieur d’études en écophysiologie végétale à l’Université Paris sacly Antoine Pierrard qui travaille à l’ADEM comme coordinateur de la qualité

    Des sols et coordinateur de la fresque du sol et Béatrice Julien la Bruère qui est à la fois paysagiste dans le cadre de l’agence terre et présidente de la Fédération Française du paysage et c’est à eux que je vais donner la parole avec une première question qui est mais qu’est-ce qu’un sol

    Gaël alors un sol c’est un système un sol c’est un système complexe organisé et qui est le produit de l’altération des roches donc de matièrees minéral non vivante à avec le vivant s’il y a pas de vivant la roche va s’altérer sous l’effet de l’eau du

    Vent mais ne produira pas de sol pour qu’il y ait un sol il faut qu’il y ait une interaction entre le minéral et le vivant et ce sol va se constituer petit à petit au cours du temps du fait de ces interactions et s’organiser sous forme de couch qu’on

    Appelle des horizons et ce qu’on attrape dans ses mains quand on met les mains dans le sol ce qu’on attrape les petites particules c’est la terre donc la matière c’est la terre et c’est l’organisation structurée en profil qu’on appelle un sol et un sol ça peut

    Être plus ou moins profond plus ou moins superficiel de quelques millimètres à plusieurs m mètres d’épaisseur voilà ce que c’est pour moi très rapidement un sol je vais compléter en deux mots pour insister sur un point c’est qu’un sol c’est vivant je pense que c’est quand

    Même le cœur aussi du sujet de ce soir un sol donc c’est un mélange de minéral et d’organique de l’organique qui est mort la matière organique qu’on retrouve dans le sol et puis d’être vivant ce qu’on voit à l’extérieur les végétaux pour la partie externe et puis toutes

    Leurs racines qui a à l’intérieur et puis après dans le sol on va avoir les bactéries les champignons les fourmis les taupes et les vers de terre et tous les êtres vivants que vous pouvez imaginer donc un sol c’est extrêmement riche en biodiversité donc on va y

    Revenir par la suite donc cette première étape en fait qu’est-ce qu’un sol nous c’est ce qu’on traite dans la fresque du sol première partie de jeu pour bien faire comprendre à tout le monde qu’est-ce qu’il y a dedans comment ça se crée d’où ça vient comme tu l’as très

    Bien décrit pour poser les bases en fait de la réflexion pour la suite ga euhce Beatrice sur toi c’est quoi un sol oui alors pour moi un sol c’est la base du paysage c’est même la base pour nous des du projet de paysage un seul c’est unique euh c’est c’est une situation

    C’est euh un sous-sol c’est une surface c’est un écosystème dans un écosystème lui-même qu’il faut diagnostiquer pour imaginer son avenir un sol c’est quelque chose qu’il faut qu’on répare c’est quelque chose qu’il faut qu’on travaille et qu’on et qu’on améliore et qu’on aménage pour un projet de paysage voilà

    C’est c’est ça pour moi un seul alors ça ouvre tout de suite une autre question s’il faut le réparer c’est qu’il est abîmé est-ce que est-ce qu’un sol ça peut être mort par làbas aujourd’hui on considère plutôt que il y a des sols qui sont dégradés très dégradés à l’échelle européenne on va

    Dire qu’il y a à peu près 70 % des sols qui sont dégradés donc qui sont abîmés par contre il y a pas de sols qui sont morts il y a toujours de la vie dans les sols même dans des sols qui sont très dégradés on va retrouver de la vie alors

    Plutôt des êtres vivants microscopiques qui eux résistent beaucoup mieux finalement au phénomène de dégradation les bactéries certains champignons certaines arqué voilà qu’on va retrouver beaucoup moins des organismes plus gros qui vont être beaucoup plus impactés par différentes dégradations mais les sols sont pas morts on parle de bactéries d’arqué tous

    Ces ces organismes microscopiques sont pas forcément faciles à à se représenter mais il faut vraiment penser que la vie du sol c’est ce qu’on voit donc effectivement la la taupe mais pas seulement la taupe finalement c’est un élément très minoritaire si on descend dans l’échelle des tailles on va retrouver

    Ce qu’on appelle nous la macrophone c’est-à-dire les les gros animaux qui en fait pour vous sont déjà relativement petits les vers de terre les arthropodes les insectes les cloportes et puis si on descend encore on va tomber sur des des organismes beaucoup plus petits moi j’ai une vraie passion pour les colamboles

    Qui sont des petits arthropodes sauteurs qui sont vraiment très très mignons quand on les regarde à la loupe binoculaire et puis on descend encore en taille on va retrouver les protozoères les petites algues et puis moi je travaille beaucoup dans dans mon quotidien de d’ingénieur de recherche sur les micro-organismes du

    Sol et les micro-organismes du sol on les range en trois catégorie donc le groupe des champignons que vous connaissez parce que peut-être que vous appréciez l’omelette au CP le CP c’est la partie visible du champignon c’est l’organe de fructification mais le corps du champignon ce n’est pas ça le corps

    Du champignon il est dans le sol ce sont les filaments blancs de myicélium que l’on voit parfois quand on soulève les feuilles et puis autour de ces champignons il y a aussi un grand grand nombre d’espèces de bactéries donc des bactéries qui euh ont toutes les fonctions possibles hein comme sur notre

    Peau comme dans notre corps des bactéries qui sont là et qui cohabitent et qui participent au fonctionnement du sol parce qu’on a parlé de dégradation s’il y a une dégradation c’est dans les fonctions on va y revenir après des bactéries qui peuvent être pathogènes mais c’est vraiment pas un cas général

    Et donc le troisème groupe que Antoine a mentionné ce sont les arqués je sais pas si vous les connaissez bien les arqués elles n’ont pas de petits nom euh la la plupart du temps comme les bactéries ou les champignons ce sont aussi des êtres vivants unicellulaires mais avec un un

    Qui appartiennent à une branche séparée en fait qui sont ni des bactéries ni des eucariotes pour utiliser quelques gros mots quand même ça va ouais mais moi moi j’ai une question tout de suite là parce que on vous vous disiez que le le sol c’est c’est quand même la dégradation

    L’échange entre entre le le le vivant et et qu’on a besoin de de ce vivant et la dégradation de ce vivant pour constituer tu es le sol qu’en est-il du du sol du du désert par exemple là on on n pas duumus est-ce qu’on parle aussi de de sol dans dans le

    Désert je sais pas qui pourrait répondre alors dans le désert dans les endroit soit de roche soit de sable pour moi c’est de la roche c’est pas du sol d’accord voilà en revanche dans la palmeraie de l’oasis là il y a de la vie et du sol Antoine tu es d’accord et

    Béatrice aussi donc on parle pas on parle on ne peut parler de sol que s’il y a de la dégradation de dégradation de végétaux on parle de sol comme on l’ on l’a évoqué au début quand il y a un mélange d’organique et de minéral de

    Vivant et de mort et quand il y a que du minéral on n plus sur du sol on est sur le matériau parental ou sur des produits de l’altération de ce matériau là de la roche mer mais c’est pas du sol en tant que tel par ce qui manque cette couche

    Qui est vivante cette couche cette partie vivante à l’intérieur du sol pour fixer l’idée par rapport à ce que tu disais tout à l’heure faut voir que dans l’équivalent deun cuillère à soupe de sol à peu près il y a plus d’êtres vivants que d’humains sur Terre on a du

    Mal à se le représenter mais c’est une réalité quand on va chiffrer quand on va compter le nombre d’individus on en trouve plus que d’umain sur terre alors évidemment la grande majorité bah c’est des bactéries c’est des champignons c’est que des que des des organismes qui sont microscopiques qu’on ne voit pas

    Comme on les voit pas on a tendance à les négliger il faut pas oublier que voilà ils sont plus nombreux que nous quoi dans 1 g de sol à peu près 1 milliard de bactéries et quelques kilomètres de filament de champignon Isabelle à toi alors maintenant qu’est-ce que c’est qu’un sol en bonne

    Santé alors il y a plusieurs concepts à décrire autour de cette notion là quand on parle des sols on va parler parfois vous allez lire des des articles qui vont parler de santé des sols de qualité des sols et puis derrière évidemment de dégradation des sols aujourd’hui on va estimer qu’un sol on

    Va parler de sa qualité ça va être de son potentiel en fonction de ses propriétés initiales et la santé ça va être le potentiel qui s’exprime en fonction d’un usage qu’on va en faire si on fait un parallèle on pourrait imaginer je pas si ça ça parle peut-être

    Pas à tout le monde les questions de génotypes et de phénotype le génotype c’est le patrimoine génétique qu’on a et le phénotype c’est le c’est le patrimoine exprimé prend deux plantes qui ont les qui sont issues de la même espèce si on en met une à l’ombre une à

    La lumière par exemple elles vont pas avoir le même phénotype parce qu’il y en a une qui va s’étirer parce qu’elle trouve pas de lumière et l’autre qui va pousser différemment faire des feuilles d’un autre taille parce qu’elle a de la lumière c’est son phénotype qui va être

    Différent et finalement le sol on pourrait considérer que c’est un peu ça aussi sa santé c’est son phénotype c’est comment il s’exprime et donc après ben un sol qui est dégradé c’est un sol dont on va avoir altéré les propriétés et parce qu’on a altéré ses propriétés finalement il va s’exprimer moins bien

    Il va être en moins bonne santé moi je dirais que pour revenir en tout cas sur le sol mort on apprend en paysage finalement à travailler l’avenir de du monde sur du poubélien supérieur les sols on peut le dire quand même les sols c’est quand même une catastrophe écologique son sont vraiment abîmé

    Et effectivement tout tout le travail c’est d’essayer de les de les de les R VI en fait de leur redonner vie et on essae la plupart du temps de se dire que un solul est vivant parce qu’il est en devenir en fait hein parce qu’on comme

    Ils sont plus ou moins anthopisés on va dire il est en devenir et même s’il est confiné pollué bah peut-être qu’il a quand même un devenir on va dire et puis dans les devenir bah on essaie de tester de voir un petit peu comment on peut les améliorer suivant leur leur dose

    D’anthropisation on va dire alors tous les sols ne sont pas entropisés au même degré mais les menaces et les risques enfin les les possibilités de dégradation d’un sol elles sont multiples elles sont à la fois physiques elles sont mécaniques elles sont chimiques et là on peut faire

    Une très longue liste des modes de dégradation et donc de ce qu’il faudra faire pour les remettre en en état les régénérer CEAF ce sera pas le le même traitement ou bien les mêmes objectifs en fonction de la dégradation qu’ils ont subi aussi mais on est d’accord qu’un sol

    C’est un c’est un c’est un système dynamique tout à fait on peut pas parler d’équilibre parce que l’équilibre dans le vivant n’existe pas mais c’est un équilibre dynamique avec des apports du haut par les ce qui tombe sur le sol du bas par la roche qui se dégrade par

    L’eau qui circule de manière latérale par le vivant qui est dans le sol le vivant qui est au- dessus du sol et puis le vivant qui meurt qui vient enrichir ce qu’on appelle la matière organique du sol et la matière organique c’est un élément clé vis-à-vis de tous les modes de dégradation finalement

    Oui moi je j’aime j’aime bien voir cette image du sous-sol en tous les cas comme un un lieu de vie dans lequel il y a de l’air il y a de l’eau il y a des minéraux et il y a des vivants donc toute une vie en fait et c’est vrai que

    C’est important de donc du mouvement donc c’est ça la biosphère aussi c’est ça ce mouvement et et et donc c’est important de de pouvoir montrer c’est pour ça que pour les concepteurs architectes paysagistes pour nous c’est c’est on utilise la coupe comme un outil de dessin de projet pour montrer dans

    Dans nos projets à venir ce qui va se passer en dessous mais aussi ce qui va se passer au-dessus parce qu’en fait c’est l’écosystème du sol il est aussi en lien avec les plantations et aussi en lien avec le climat bien sûr et avec les stress hydriques potentiels et tout ces

    Toutes ces choseslà bon alors à quoi ça sert le sol à quoi ça sert le sol ça fournit pas mal de services tu l’as évoqué en introduction c’est quand même ça porte notre avenir je P c’est un bon résumé les sols ils sont à la base d’à peu près

    Toutes les activités humaines après c’est très discret c’est des choses qu’on repère pas forcément dans la pièce autour de nous là il y a du sol à quoi ça sert le sol bah ces chaises en sorte de rtin s’il y a pas de sol on fait pas

    Pousser cette plante donc on n pas de chaise le plancher qui est en bois s’il y a pas de sol il y a pas de forêt il y a pas de bois les rideaux qui sont en coton s’il y a pas de sol il y a pas de

    Coton et ainsi de suite l’eau qu’on boit il y en a à peu près 60 % qui est préfiltré par les sols on se rend compte en fait que les sols ils sont partout dans notre quotidien et on le voit pas et ça en fait ça amène dans dans les

    Pareil dans les concepts qu’on essaie de de faire passer alors à la fois dans la fresque du sol pour les expliquer à tous les citoyens mais aussi de façon plus générale dans les dans la littérature c’est d’expliquer deux notions qui sont très différentes c’est les fonctions écologiques et les services

    Écosystémiques quand on pose la question à quoi ça sert le sol en fait c’est à quoi ça nous sert le sol si on traduit un peu en tout cas c’est ce que j’ai expliqué là et ça c’est les services écosystémiques quand on a un bénéficiaire humain nous on s’en sert du

    Sol on l’exploite et du coup on le dégrade les services écosystémiques c’est ça et en amont le sol il a des fonction écologique si on n’était pas sur terre le sol il continuerait à avoir ces fonctions là il filtre l’eau il il recycent la matière organique il conserve de la biodiversité ainsi de

    Suite ça c’est des fonctions écologiques il y en a SEP qui sont décrites dans la littérature et c’est indépendant des activités humaines et c’est sur la base de ces fonctions qu’on va nous extraire des services et profiter finalement du système sol donc ça veut dire que si on veut

    Réparer un sol il faut lui rendre ses fonctions écologiques oui quand on parlait de santé du sol pour moi un sol en bonne santé c’est un sol dans lequel ses fonctions sont sont possibles indépendamment des services qu’il rendent à l’humain c’est intéressant cette question parce que ça rejoint une loi

    Qui a été promulgué en France en 2021 la loi climat et résilience qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols avec des objectifs de zéro artificialisation nette et dans cette loi il y a plusieurs définitions qui sont posées dont une autour des fonctions des sols et de la

    Refonctionnalisation des sols et ce qui est dans cette loi c’est que pour rétablir l’état d’un sol on doit trer sur ses fonctions pas sur ses services on doit refonctionnaliser les sols indépendamment finalement des services qui nous qui nous prodiguent alors est-ce que c’est possible ça quand on a des projets de

    Paysage en milieu urbain ben c’est vrai qu’en tous les cas cette idée de refonctionnalisation des sols plutôt que de service elle est hyper importante et elle peut elle va porter on espère no nos projets et cette prise de conscience politique avec ce projet de de zéro artificialisation net qui voilà qui se

    Transmet dans cette dans cette loi on est très favorable parce qu’on se dit qu’effectivement c’est c’est un avenir qui qui qui qui est porteur maintenant il y a plein de paradoxes autour de ça et de de problématique en fait actuellement on teste énormément les paysagistes les écologues dans nos dans nos projets urbain

    Des des des projets test en fait he sur cette ce zéro artificialisation qui sont très appelés à à être connu de toutes les structures comme les EPF qui sont aussi des établissements publics fonciers qui ont qui ont aussi la main en fait pour pouvoir accompagner les élus dans leur dans leur projet à

    Artificialiser un peu moins les sols ou à prendre en compte les fonctionnalités justement ou à prendre en compte le fait qu’un sol est unique et qu’il faut le diagnostiquer et qu’il faut le le travailler moi moi j’ai une question quand on parle de de dégradation des sols est-ce que

    Vous avez est-ce qu’on a des un classement du niveau de dégradation entre l’artificialisation de l’agriculture intensive avec beaucoup d’entrant est-ce qu’on est-ce qu’on classe justement le niveau de dégradation de des sols de réversible à irréversible à ma connaissance non et même ce qui pourrait être irréversible finalement les peut-être pas totalement

    Pour faire suite à ce que disait Béatrice sur les les projets des villes pour lutter contre l’imperméabilisation dans notre équipe il y a une thèse qui démarre actuellement financée par la l’Eurométropole de Strasbourg où il commence à désimperméabiliser des surfaces de parking pour voir justement comment les fonctions écologiques du sol

    Peuvent être restaurées à quelle vitesse dans quel cadre donc en enlevant le bitum alors on a fait nous on a différents indicateurs pour estimer le fonctionnement d’un sol et ce qu’on peut faire de manière assez simple c’est mesurer le flux de dioxyde de carbone qui se dégage à partir du sol qui est

    Lié à la respiration des organismes vivants dans le sol aussi bien des racines que des micro-organismes et donc très curieuse je suis allée avec mon petit appareil faire des mesures sur le bitume ça ne respire pas je vous rassure c’est bien ce qu’on imaginait ça ne respire pas mais après des

    Imperméabilisation de la première surface il y a un mois et demi les activités biologiques reprennent déjà avec quelques plantules qui ont germé alors le l’eau qui pénètre à nouveau donc la le côté perméabilisation a été restauré et sur la respiration du sol là en période hivernale c’est un peu difficile

    Mais on peut imaginer que très vite l’activité biologique va reprendre après ce ne sont pas les seuls indicateurs effectivement et tout un ensemble d’indicateurs de ces fonctions vont être suivis mais voilà là on a avit un sol qu’on peut considérer comme très dégradé et simplement pour revenir sur cette loi

    Ce qui est bien en tout cas avec cette loi zé artificialisation c’est que il y a la mise en place d’un observatoire en fait national de la qualité des sols donc ça on espère que ça peut nous aider en fait pour pour nos projets futurs à toutes les

    Échelles tu tu parlais je te rends la parole juste après Antoine tu tu parlais justement de de ces micro-organismes et et est-ce que on est dans le sol on est dans un milieu qui va être plutôt anaérobique ou ou aérobie donc en présence d’oxygène ou ou justement en absence d’oxygène et est-ce que

    Éventuellement le fait de les avoir couvert ces sols on va avoir des bah des nouveaux microorganismes qui vont se développer peut-être en l’absence d’oxygène on a des infos là-dessus enfin qu’est-ce que ouis alors normalement dans le sol et on l’a évoqué au début dans la définition

    Il y a de l’air c’est qu’un sol c’est un mélange de vide et de plein de et dans le plein il y a du minéral et de l’organique mais dans le vide il y a de l’air et il y a de l’eau un sol c’est pas en permanence gorgé d’eau après il y

    A aussi des parties du sol qui peuvent être chargé en eau donc en fait il y a de tout là-dedans il y a des organismes qui sont aérobi d’autres qui sont anaérobi mais effectivement une fois qu’on a imperméabilisé et que dessous il y a plus d’air qui circule bah là on va

    Favoriser finalement de la sélection et on va favoriser les organismes qui sont anaérobie et ceux qui devaient respirer soit ont le temps de s’en aller soit finissent par mourir mais d’autres prennent le Relf parce que de toute façon on va pas générer un grand vite c’est on va sélectionner des populations

    Différentes mais il y a une forme quand même de résilience sur les populations et donc ce sera d’autres groupes fonctionnels qui vont prendre le relais mais ça veut dire donc que les tourbières qui sont des des espaces sans air n’auraiit pas de sol si c’est un sol avec des conditions majoritairement

    Aérobi sauf en surface sauf par période parce que il y a quand même un certain battement de du niveau de de nappe mais même dans des sols forestiers où on se promène en ce moment on voit que les nappes perchées à fleurs là forêt de

    Fontaine Bau en ce moment on a les pieds dans l’eau parce que on a parlé des des nappes qui se sont rechargé là cet automne effectivement on a des couches d’éléments imperméables sous le sol des argiles par exemple des marnes et l’eau va venir se poser au-dessus et on peut

    Avoir comme ça dans un profil de sol deux ou trois nappes perchées qui se superposent donc il y a des zones aérobi avec de l’air et des zones anaérobi sans air et ça ça fait partie du fonctionnement d’un sol normal et la tourbière c’est un sol un peu exceptionnel pratiquement sans oxygène

    La plupart du temps avec aussi tout un cortège d’espèces microbienne bien spécifique dans ce sol et un cortège de plantes associé tout aussi spécifique et c’est aussi ces zones très particulièrees qu’il faut avoir en tête quand on on parle de biodiversité c’est ces milieux un un peu extrême qui sont

    Une richesse incroyable en terme de biodiversité alors justement la la biodiversité dans les sols euh qu’est-ce qu’on compte comme nombre d’espèces qu’est-ce qu’on est-ce qu’on connaît bien le nombre d’espèces qui circulent dans les sols qu’est-ce qu’on sait exactement de tout ça est-ce qu’on les connait toutes en fait la réponse

    Est assez simple en fait on les connaît pas toutes du tout d’ailleurs jusqu’à l’été enfin jusqu’à cet été on estimait à la grosse louche qui avait à peu près 20 5 % des êtres vivants qui vivaient dans les sols et là il y a une publication récente de juillet 2023 qui

    Évoque plutôt un chiffre autour de 60 %. donc on voit que la marge déjà elle est énorme et c’est 60 % plus ou moins 15 et avec l’information quand même qui dit que il y en a encore une grosse partie qu’on connaît pas nos bases de données

    Sont pas complètes on en découvre tous les jours et nos instruments de mesure aussi évoluent en fait on se rend compte qu’on connaît pratiquement rien de cette biodiversité qu’il y a dans les sols les premières méthodes d’étude de la des micro-organismes la microbiologie classique passait par la mise en culture

    Et la caractérisation des micro-organismes pas sur des caractères morphologiques ou anatomiques comme on le fait pour les animaux les végétaux mais plutôt sur des des profils enzymatiques donc ce que les micro-organismes sont capables de dégrader comme substrat pour se nourrir et le problème des microorganismes du sol c’est qu’ils ne sont pas cultivable

    En boîte en laboratoire ou à peu près 1 % des micro-organismes sont cultivables donc toutes les tech teque de microbiologie à l’ancienne on oublie donc on est plutôt basé maintenant sur des techniques liées à à l’ADN et au séquenceage de des micro-organismes mais là on ce qu’on peut facilement découvrir c’est ce qu’on

    Connaît ce que ce qu’on peut dire aussi par rapport à ça c’est du point de point de vue de l’aménagement on va dire aménager un milieu vivant pour en tout cas des milieux vivants qui existent des sols vivants qui existent et qui sont qui sont dans cette chaîne dans cette

    Chaîne du vivant et quand on a des soluis qu’il faut réaménager euh l’objectif c’est d’avoir de remettre en place les chaînes du vivant justement avec l’idée de la biodiversité c’est ça d’avoir de plus en plus d’organismes qui sont en interaction et justement qui sont capables aussi de faire face à des

    Fortes chaleurs de faire face et plus il y a des de vivants plus malheureusement il y en a qui vont mourir puis d’autres qui vont subsister puis d’autres qui vont prendre le dessus et c’est euh c’est ce qu’on essaie aussi d’installer quand on quand on quand on se voilà

    Quand on a cette mission d’être obligé d’aménager des milieux vivants en fait et donc essayer de chercher à mettre en place cette chaîne du vivant par rapport à un sol donné mais alors si si je comprends bien Béatrice ça veut dire que lorsque l’on lorsque l’on pense sol et

    Aménagement du du paysage il faut penser entrant du sol c’estàdire des arbres des feuillus des enfin voilà si on veut une bonne qualité du sol ben il faut une bonne qualité de d’arbre ou en tout cas de de végétaux qui vont se décomposer voilà tout à fait et du coup c’est pour

    Ça que on travaille en pluridisciplinarité évidemment avec des écologues qui sont capable de voir quelles sont les qualités des sols en place comment qu’est-ce qu’on peut amplifier euh par exemple on a on a fait un projet sur à carrière souspoissie de qui s’appelle un grand parc qui

    S’appelle le parc du Peuple de l’herbe et ce sont les insectes en fait ce ce nom Peuple de l’herbe et ce thème de parc ce concept en fait il est venu entre l’écologue le paysagiste la crise d’ouvrage un moment il est venu parce qu’on a étudié sol et qu’on s’est dit

    C’est un sol d’ancienne carrière dans lequel il y a la potentialité d’une step alors on va le le rebooster dans ce sens-là et on va recréer une nouvelle chaîne du vivant qui du coup après se se aura sa vie qui enfin se développe là complètement et donc donc voilà un peu

    Les méthodes et donc on travaille aussi avec toutes les professions tous les experts du vivant on va dire même le climatologue en fait qui pourrait à un moment donné dire bah ça sert à rien de planter trop ici en fait justement peut-être ou même si on est à l’échelle

    Parce que ce qui est intéressant avec le le travail des climatologues aussi c’est qu’ils sont comme comme nous comme tous les experts du vivant en fait je dirais à toutes les échelles en fait et l’impact de toutes les échelles entre elles en fait et de se dire que

    Finalement un problème qui est un sur un m carré c’est intéressant d’étudier aussi toute une vallée tout un territoire donné c’est aussi c’est pour ça que le concept des biorégions il est très porteur parce que c’est aussi des grands territoire sur lesquels il peut y avoir des influences en fait climatiques

    Des sols voilà donc aussi travailler toutes les échelles et en pluridisciplinarité là là vous parlez du temps long aussi en parlant de sol on est d’accord pour faire un centimètre de de sol il faut il faudra à peu près combien de temps je CIS tout à l’heure on on en

    Parlait on était peut-être pas tous d’accord mais en moyenne bah en moyenne c’est dur à dire en fait c’est très variable donc on pe on va plutôt donner une fourchette on va dire 1 cm de sol c’est entre 200 2000 ans ça dépend beaucoup des conditions est-ce que on

    Est sur des haut plateaux où les conditions sont très difficiles et finalement il y a assez peu de vie est-ce queon est en fond de vallée où il y a déjà des éléments qui sont altérés où ça va aller plus vite voilà 200 à 2000 ans c’est très variable mais c’est

    Très long c’est un élément qu’on essaie de faire passer comme très important dans la fresque du sol typiquement parce que en parallèle une dégradation on imagine un coup de pelleteuse un coup de pellteuse c’est 30 cm en 30 secondes donc c’est potentiellement 60000 ans qu’on est venu dégrader espace de 30

    Secondes c’est déprimant c’est ouais oui c’est effectivement c’est c’est déprimant et alors justement puisque ça se cons pas de la même façon est-ce qu’on les classe les sols est-ce qu’on dit voilà le sol urbain il faututant de temps pour le rénover le sol les les sols de grande

    Culture il faut un temps encore plus long est-ce qu’on se dit que les sols de bord Demer ils sont pas comme est-ce qu’on les classe les scientifiques passent leur temps à mettre les choses dans des boîtes donc de toute façon ils classent et les premiers pédologues parce que

    C’est comme ça qu’on appelle les scientifiques qui étudient le sol les premiers pédologues ont établi des classifications et une cartographie des sols qui était vraiment basé sur les grands climats avec des types de sols associé donc aux zones équatoriales aux zones de STEP continental aux zones de

    Montagn aux zones de bord de mer avec l’influence du sel donc ça c’est c’est vraiment les les tout débuts de la pédologie euh moi j’ai appris aussi la pédologie avec une classification qui est basée sur des critères donc de description du profil dont je vous parlais tout à l’heure et ce profil il

    Est lié au fonctionnement du sol et à la formation du sol ce qu’on appelle la pédogenèse euh et et donc oui on donne des typologies de sol alors les sols urbains ils sont très très influencés par l’homme donc on appelle ça des throposols et après on n pas euh des

    Classif i type sol agricole ou bien sol forestier parce que c’est pas c’est c’est pas l’usage qui permet de de définir le type de sol mais le type de sol va définir un usage privilégié ou potentiel par exemple souvent les sols forestiers sont des sols soit moins facilement exploitables

    Par l’homme parce que en pente ou dans des fondes de cuvette ou alors des sols plus pauvres qui permettent pas l’agriculture et c’est les sol les plus riches les plus fertiles qui ont été choisis pour l’agriculture donc voilà c’est plutôt dans l’autre sens finalement qu’on est-ce qu’on peut pas

    Penser qu’à un moment ça s’est inversé un peu justement voilà parce que on a commencé par cultiver des terres qui étaient riches et puis on a mis plein de pesticides dedans et puis maintenant ils sont quand même pas forcément assez riches et on est en train d’essayer de

    Se dire qu’il faudrait remettre de l’organique dedans et depuis tout à l’heure ça fait plus d’une demi-heure qu’on parle aucun d’entre vous n’a prononcer le mot verre de terre moi j’en reviens pas je pense que Christophe gatino doit se retourner dans son lit les vers de terre

    Ont été évoqués mais ils sont pas tout seuls c’est aussi ça qui est important de rappeler effectivement ils sont emblématiques mais ils sont pas tout seuls juste les pesticides c’est une chose mais c’est pas le seul la Seu le seul problème des sols exploités de manière intensive il y a des problèmes

    De compaction des problèmes d’érosion des problèmes de structuration du sol même en tant que tel qui affecte sa fonction é encore plus ou presque autant ouais moi j’ dire encore plus que les intran chimiques en fait c’est pas toutit moi je veux bien qu’on les détails he qu’on les détaille un peu

    Parce que parce que on est effectivement sur le rapport qui est entre le sol et la santé et il me semble que ce qu’on met dans ces sols le fait qu’on les structure pas le fait qu’on les appauvrisse ça a quand même un impact qui est non négligeable si on en croit

    Les dernières études qui sont sorties alors déjà dans la dans le concept de lien avec la santé il y a plusieurs choses à voir il y a la santé notre propre santé avec les aliments qu’on mange est-ce qu’ils sont sains ou pas après dans lié à tout ce qu’on produit

    Sur les sols il y a plus globalement les questions de santé en terme de sécurité alimentaire et c’est là où en fait les deux notions elles sont différente parce que tout ce qui va avoir trait à aux pollutions qu’on va mettre dans les sols qui vont potentiellement peut-être se

    Transférer dans les légumes qu’on va consommer ou dans la chaîne trophique ça peut remonter jusqu’aux animaux qu’on consomme effectivement là on va contaminer des aliments qu’on va ingérer donc on peut avoir des impacts sur notre santé mais les sols qui vont être dégradés qui vont perdre de la matière

    Organique qui vont être tassés qui vont être érodé qui du coup vont être moins productif ils mettent en jeu de façon plus globale la santé de tous pour des questions de sécurité alimentaire donc c’est deux notions différentes et puis après il y en a une troisième qui est

    Liée à l’appauvrissement des sols d’une part mais aussi à l’appauvrissement des variétés qu’on cultive puisqu’on en cultive beaucoup moins qu’avant on a une une diversité qui est très faible de plantes qui sont cultivées et ce ces deux élémentsl conjugués ça conduit dans des dans la littérature scientifique he

    C’est un rapport qui a été publié par le Département agriculture des états-uni en 2014 qui indiquait que on constate dans les plantes cultivé qu’on consomme un appauvrissement une carence en certains éléments comme le fer le zingue qui sont essentiels à notre nutrition donc en parallèle on constate aussi à l’échelle

    De la population une carence en ces élémentsl une sorte de de fin inapparente c’est un concept aussi qui est documenté et qui est lié en fait à ça à l’appauvrissement des sols et à l’appauvrissement des plantes qu’on cultive dessus par rapport à ce concept de one else cette vision c’est très intéressant

    Ces concepts c’est important qu’on qu’on ait des concepts on les utilise beaucoup en paysage le concept de jardin planétaire pour chaque projet on a des concepts qui sont porteurs qui sont des visions communes qu’on peut partager sur des territoires un village bosquet enfin voilà et donc c’est c’est vrai que ce ce

    Concept de oneel il est très important temps et la et sur la sécurité alimentaire et les les sols moi j’ai quand même beaucoup enfin j’ai quand même de l’espoir parce que je trouve que depuis quelques années c’est vrai que par rapport à la profession paysagiste qui a 50 ans puisque c’est c’est c’est

    C’est à peu près oui ce sera 50 ans en France sur les traces de Le Nôtre à l’école de paysage à Versailles toute cette formation tout notre apprentissage autour des sol des devenirs de de cette de cette de cette planète et nos enjeux de de nourriture et de population on est on

    Est de plus en plus en train de d’imaginer qu’on va pouvoir aussi aménager des territoir agricolle avoir des projets agricoles des on a les Pat maintenant des projets alimentaires territoriaux voilà on sait qu’on qu’on commence à avoir des outils pour travailler tous ensemble sur des projets

    Agri qui vont qui vont nous nous aider à faire passer ces messages d’agroécologie et à faire passer aussi toute cette connaissance des sous-sol qu’on partage de plus en plus hein quand même on peut le dire on peut on s’est un peu amélioré j’ai l’impression depuis 5 ans qu’il y a

    Une explosion de ce sujet des sous-sol et de la biologie des sols aussi avec le vivant et la biodiversité qu’on a pris conscience que ça allait ensemble en fait et que ça pouvait nous nourrir aussi donc un peu d’espoir quand même pour l’agroécologieou Antoine qui va tuouis je voulais rebondir sur les projets

    Alimentaires territoriaux parce qu’effectivement à l’adè c’est un sujet qu’on porte aussi pour faire le lien justement avec ce concept de santé et de sécurité alimentaire parce que ce qu’on évoquait tout à l’heure le fait que il y a effectivement il y a eu la la sédentarisation l’agriculture les villes

    Qui se sont installées et au début on cultivait sur les terres les plus fertiles et à un moment la tendance s’est inversée aujourd’hui finalement ce qu’on observe c’est plutôt enfin aujourd’hui et puis depuis pas mal d’années c’est de l’étalement urbain et finalement on vient grignoter les terres les plus fertiles c’est le cas

    Typiquement à Paris hein tout le pourtour de de la métropole mais partout hein les terres agricoles qui sont consommé le pour en fait un usage qui n’est pas le meilleur usage au regard des propriétés du sol de ses caractéristiques ou de sa santé potentielle et donc c’est là où il

    Faudrait inverser la tendance et intégrer dans les démarches paysagères dans les démarches d’aménagement un diagnostic de sol pour évaluer finalement ces propriétés qu’est-ce qu’on peut en faire et garder les meilleurs sols pour les meilleurs usages les sols les plus perméables pour filtrer l’eau pour éviter d’avoir des inondations les plus fertiles pour

    Cultiver et peut-être les moins fertiles et les moins perméables pour construire tu c’est l’idée ce serait de les classer aussi un peu par fonction en fait comme la fonction du sol quoi qui qui primerait peut-être sur le sur le sur le reste moi j’ai j’ai une question là on

    Est entre nous ça sort pas de de l’Académie du climat c’est quoi un sol fertile qu’est-ce qu’il lui faut parce qu’en fait là de depuis tout à l’heure ce que j’ai compris c’est qu’il fallait qu’il y ait une interaction entre le vivant de l’air tout je me dis que le

    Sol forestier bah c’est le plus fertile finalement puisque il a pas été dégradé si on est dans une forêt primaire bah pour moi c’est le finalement c’est celui qui qui qui coche toutes les cases visiblement c’est peut-être pas le cas ce serait quoi c’est quoi un sol

    Fertile justement il y a plus de forê primaire ouais il y en a plus qu’est-ce alors qu’est-ce qu’il lui faut un sol fertile qu’est-ce qui le caractérise il y a trois composantes pour décrire la fertilité d’un sol il y a la fertilité biologique dont on parle pas mal depuis

    Tout à l’heure c’est-à-dire la richesse en en éléments vivants dans ce sol les trois él sont liés et s’interaliment il y a la fertilité chimique quand vous mettez de l’engrais dans vos plantes vous apportez de la fertilité chimique et là ce sont des éléments minéraux qui vont servir de brique à constituer la

    Matière végétale donc de l’azote du phosphore du potassium et d’autres oligoéléments et puis y a la fertilité physique ou structurale d’un sol parce que pour que le sol fonctionne que la plante là on a une finalité qui est beaucoup moins liée à l’humain mais à la plante qui va se développer dessus quand

    On parle de fertilité pour que la plante puisse se nourrir pomper de l’eau et respirer il faut qu’il y ait justement ce qu’on appelle la porosité c’est les vides et les plins dont on parlait tout à l’heure et donc euh la porosité c’est ce qui permet à

    L’eau de circuler et c’est cette eau qui va être aspirée par les racines via l’évaporation au niveau des feuilles qui va constituer donc le moteur de la montée de sève et qui va permettre aux éléments minéraux d’être absorbés par la plante mais euh la plante comme vous

    Comme moi en ce moment elle respire et elle respire par tous ses organes et donc pour respirer elle a besoin d’oxygène donc elle a besoin que dans la terre il y ait aussi de l’air qui circule pour pouvoir avoir cette fonction de respiration la fonction de respiration dans une cellule c’est ce

    Qui permet de libérer de l’énergie chimique utilisable pour le métabolisme donc c’est pas la ventilation pulmonaire qu’on connaît nous hein ça c’est de la ventilation c’est pas de la respiration la respiration c’est dans les cellules et c’est pour avoir de l’énergie chimique c’est un échange gazeux c’est

    Un échange gazeux en alors non le bilan est un échange gazeux mais c’est un un procédé pour récupérer une forme d’énergie chimique utilisable ça veut dire donc que les machines agricoles qui sont de plus en plus lourd et qui écrasent les sols les empêchent de respirer alors elles

    Réduisent fortement la porosité et donc cette compaction c’est un problème pour l’oxygénation des racines et du vivant qui est aussi présent parce que les microorganismes on parle depuis tout à l’heure respirent eux aussi pour la plupart et ça pose aussi problème pour la pénétration des racines on va avoir

    Des problèmes de compaction lié aussi au aux racines dans un rôle mécanique bien sûr et encore une fois ça va finalement ça va pas tuer le sol mais ça va sélectionner des organismes différents et certains qui vont être capables de respirer via d’autres molécules que de l’oxygène ou d’autres qui vont se mettre

    À fermenter plutôt que respirer donc les échanges gazux vont être différents d’accord mais on a quand même le sentiment que ça aide pas beaucoup l’agriculture à résister aujourd’hui alors pour pour rentrer un peu plus dans dans notre sujet quand même sur la la santé humaine comment vous vous voyez aujourd’hui donc on

    Parle d’échang entre justement le vivant l’air la qualité de ce sol où est-ce qu’on place l’humain là-dedans en tout cas la santé de l’humain et j’allais dire puisque ce qui nous ce qui va nous intéresser c’est ce qu’on mange hein tu parlais de la plante bah justement on la

    Mange cette plante et cette plante et ben elle va nous faire du bien elle va faire du bien à notre à notre microbiote normalement comment tu vois l’interaction bah entre ce ce cette plante qui la nourrit et puis notre microbiote est-ce que c’est quelque chose qui voilà qui qui vous a que qui

    Qui à laquelle vous vous réfléchissez un petit peu qu’est-ce moi je suis très très peu compatent compétente en humain mais alors si je peux raconter une petite anecdote quand même c’est que je suis originaire de Francé à l’Université de Besançon il y a des travaux qui ont été menés pour

    Caractériser les terroirs à compter donc il y a toute une typologie des contés qui a été établie en fonction de d’arômes particuliers et et ces arômes ont été relié enfin on éant on a voulu relier ces arômes à un terroir donc à une description notamment du sol et des

    Cortèges floristiques dans les prairies et il y a une très bonne superposition entre à la fois la description des des parcelles avec leur exposition leur leur substrat pédologique le cortège floristique associés et les arômes et en regardant d’un peu plus près on s’est rendu compte qu’il y avait quand même certaines

    Corrélations entre les micro-organismes présents dans le sol et la végétation et les micro-organismes qui colonisaient la surface du TR chez la vache et ces micro-organismes qui étaient finalement retrouvés dans le fromage et qui donnaient des notes aromatiques au compté donc il y a la notion de terroir a finalement un sens scientifique mais

    Là je vais plus parler de plaisir que de santé encore que le plaisir participe à la santé en terme de santé globale c’est un bien-être complet donc on peut dire que le plaisir en fait partie oui puis on peut supposer quand même assez aisément que si ça se traduit en saveur

    Ça se traduit en en élément nutritif aussi en élément nutritif c’est ce que j’ai évoqué tout à l’heure avec le rapport américain sur l’appauvrissement des qualités nutritives des végétaux et c’était l’objet de la Journée mondiale des sols il y a 2 ans sol et nutrition

    Il y a tout un rapport qui fait un état de l’art sur ce sujet effectivement on voit qu’il y a un enjeu de qualité nutritive des aliments et au-delà de la qualité nutritive sur les questions de pollution et ça fera c’est un sujet d’actualité en île-de-fance il y a une

    Une étude là qui est sortie il y a quelques semaine presque un mois sur les polluants persistants lespipace les polluants éternels où il a été recommandé aux habitants d’île-defance d’arrêter de manger les œufs de leur poules pourquoi parce qu’en fait dans des poulaillers qui sont contraints en espace les poules finissent par picorer

    Le sol et du coup elles ingèrent petit à petit des polluants et les accumulent les poules sont connues pour être accumulatrices de ces élémentsl donc on les retrouve dans les œufs on voit que les polluants ils se transfèrent comme ça dans la chaîne trophique et ils viennent jusqu’à nous on retrouve des

    Micro plastique dans nos aliments dans notre eau c’est les c’est microplastiques et ces nanoplastiques qui viennent d’où ils viennent de nos déchets déchets qu’on a mis à l’enfouissement qui se sont répandus dans les dans les écosystèmes qui vont se dégrader petit à petit dans les sols mais se dégrader en fait se détériorer

    En tout petit composé qui vont se retrouver en solution dans l’eau qu’on va retrouver dans nos réseaux et ainsi de suite Béatrice moi personnellement j’ai j’ai eu une révélation quand j’ai commencé à apprendre à jardiner enfin je pense que tous les êtres humains devrait obligatoirement à un moment donné faire

    Un petit bout de potager quoi et qu’on apprend énormément sur le vivant en faisant son propre potager et en faisant du compost aussi pour moi c’est c’est quelque chose qui nous qui nous nourrit cette terre et quand on fait soi-même on comprend les valeurs de cette terre et

    La manière dont on peut agir et je pense que l’avenir aussi serait qu’on soit qu’on soit vraiment tous des jardiniers planétaires on va dire et déjà à l’échelle de nos petites parcelles je trop mais mais Béatrice alors est-ce que tu fais est-ce que tu mets des entrants

    Dans dans ton jardin ou du compost qu’est-ce que euh ben j’essaie de alors je suis parisienne mais j’essaie de composter de jardiner dès que je peux dans dans les campagnes familiales et euh j’ai j’ai bah voilà j’ai en fait j’ai beaucoup pratiqué le compost comme pour moi le compost c’est juste une

    Merveille en fait dans nos projets le compost il doit être au milieu c’est très difficile de faire passer cette idée qui doit être centrale on peut pas le mettre derrière caché loin en fait c’est tellement la merveille la préciosité qui doit être centrale il doit être magnifié on doit on doit

    Dessiner les espaces de compost et c’est c’est c’est ce qu’on essaai de faire dans les projets justement même de logement collectif Les r-chaussé d’immeuble et les j’avais essayé comme ça de dessiner un compost un peu paysan où il y avait plusieurs tas qu’il faut travailler où les mais avec un espèce de

    Petit quai où les habitants viennent jeter et on a réussi à faire passer ça dans un projet urbain dans Paris et ça marche très bien quand même et donc on est je pense qu’on est tous prêts à faire ça en tout cas dans les villes dans les campagnes il faut vraiment pas

    Hésiter c’est sûr hein enfin il y a quand même une génération euh qui s’intéressait pas au compost et nous nos enfants ils sont prêts donc ça ça fait plaisir je pense que c’est il faut composter moi je propose qu’on continue parce que en préparant en fait on s’était dit que il fallait vraiment

    Qu’on vous parle de la matière organque es les matières organiques à toi je vais compléter sur la question du compost et puis j’élargirai sur d’autres matières organiques je te vois venir pour revenir aux fonctions écologiques du sol il y a une des fonctions clés c’est stockage transformation recyclage des matières

    Organiques le sol il fait ça en permanence puisque il est issu du vivant et il est vivant et donc toute matière organique qui meurt elle est elle sert d’aliment à d’autres êtres vivants donc tout ça ça boucle en permanence et effectivement jusqu’à il y a très peu de

    Temps puisque il y a la loi AGC qui a été promulguée enfin qui qui rentre en application au 1er janvier là le tri à la source des biodéchets donc vous avez vu être mis en place des points de collecte dans Paris et cetera et puis ça va augmenter l’idée c’est de ramener au

    Sol cette matière organique chose qu’on faisait de moins en moins qu’on avait peut-être oublié pendant un temps puisque il y a si on remonte peut-être 150 200 an en arrière avant la mise en place du des réseaux et puis l’installation des toilettes avec le tout à les goût toutes ces matières

    Organiques qu’elles étaient valorisées ell retournent au sol et puis c’est des choses qu’on a perdu et finalement c’est aussi une des menaces clés sur les sols c’est la perte de matière organique cette paire de matière organique elle va réduire la fertilité on l’a évoqué tout à l’heure mais et voilà elle va aussi

    Elle va réduire de façon dramatique la stabilité structurale du sol parce que la matière organique elle s’associe aux éléments minéraux on va appeler ça les associations organoinérales et c’est c’est ce qui structure le sol c’est ce qui le stabilise mais c’est aussi ce qui le nourrit parce que c’est ça a une

    Charge physique chimique qui permet de retenir des cationss qui servent à nourrir les plantes donc en fait quand on retire la matière organique du sol le sol il est beaucoup plus pauvre pas juste en matière organique il est plus pauvre de façon globale et donc toutes les matières organiques doivent revenir

    Au sol si on y pense de façon globale donc il y a effectivement le compostage des biodéchet et il y a un enjeu aujourd’hui qui est encore pas assez traité sur lequel la recherche se penche c’est tout ce qui est collecte et utilisation des effluants humains puisque les effluants d’élevage

    Aujourd’hui ils sont traités ils sont utilisés ils sont sont épendus sur les champs sauf qu’aujourd’hui tous les effluant humains ils ne sont pas du tout valorisés tout part en station d’épuration dans le processus on a dilué on a détruit l’azote et ce qu’on va récupérer en sortie de station

    D’épuration c’est beaucoup plus pauvre que ce qu’on aurait pu valoriser à l’état initial moi dans mes premiers projets en sortie d’ l’école de paysage j’avais eu affaire à aux autoroutes et à des aires de stationnement et des aires de repos et des aires de deser d’autoroute et on avait projeté nous les

    Jeunes paysagistes on voulait faire des des toilettes sèches pour toutes C on s’est dit mais c’est une chance en fait les aires de stationnement c’est c’est vraiment que ça c’est que pipi caca en fait et donc il faut qu’on l’utilise pour faire du projet en fait et c’est

    Pas on y est pas encore mais ça viendra généraliser les les pandages quoi alors les pendages des villes ça va être drôle d’cord il y a plein d’enjeux autour de ça c’est c’est quand même des sujets qui sont très compliqués des équipes de recherche se pens sur la

    Question on va dire que d’un point de vue agronomique on sait qu’il y a un potentiel après il y a plein de difficulté il y en a une qui est pour rejoindre la question de la santé c’est l’état sanitaire de ces matières là puisqu’il va y avoir des bactéries

    Fécales qui peuvent être aussi dangereus pour nous donc il va falloir pouvoir hygiéniser pour pas risquer de remettre dans la chaîne des éléments qui sont dangereux pour nous il y a aussi des résidus médicamenteux il y a des perturbateurs des antibiotiques VO il y a plein de médicaments donc il y a des

    Enjeux de santé cela dit il y en a déjà dans des animaux effectivement et donc les chercheurs qui se penchent sur la question disent aussi que c’est peut-être pas l’enjeu principal que si d’ailleurs on collectait à la source on aurait des éléments qui sont plus concentrés donc plus faciles à traiter

    Que une fois que c’est dilué dans nos dans nos réseaux avec cette l d’eau à chaque fois qu’on tire la chasse donc ce serait peut-être plus facile le plus gros enjeu qui va être à lever c’est l’enjeu sociétal accepter ce changement là passer au toilettes sèche et puis

    L’enjeu des la mise en place des infrastructures parce que faut quand même imaginer que sur des constructions récentes neuves c’est facile entre guillemets rénover des bâtiments et mettre ces systèmes là en place c’est quand même autre chose ah c’est cl sur 16 étages oui ça on Nimagine pas encore

    Alors il y a de l’habitat collectif qui se met en place mais c’est dans c’est du neuf il y a un projet de mémoire je crois que c’est à Bordeaux qui se qui s’est construit ou qui est en cours de construction avec de la collecte et de

    La séparation de phase mais c’est dans de la construction neuve alors que la majorité du parc bâti voilà il est déjà là et comment comment on change ça je vais êre un peu provoqué et alors il va falloir beaucoup de sû et donc les pauvres forêts mais elles vont encore subir

    Oui oui mais c’est c’est exact ça dire qu’il faut replanter des ha absolument de toute urgence ça rejoint un deuxième enjeu qui est plus large sur les usages qu’on va avoir de la biomasse c’est beaucoup plus beaucoup plus large que le sujet actuel mais qu’est-ce qu’on fait de nos biomasses et mode d’exploitation

    De la biomasse associée que là il y a un gros enjeu sur les sols aussi au niveau de l’exploitation de la biomasse la filière bois à énergie par exemple euh c’est toujours compliqué ces questions écologiques parce que on se dit que c’est le bois est une ressource renouvelable donc c’est bien mais en

    Même temps le mode d’exploitation est assez dramatique pour les sols forestiers et sur le choix des peuplement aussi donc voilà comme c’est fait actuellement c’est difficile de vouloir le le promouvoir totalement si je peux rebondir sur ça je te donnerai la parole ou alors il y a les enjeux de

    Changement climatiqu qui vont qui impacte les forêts et du coup B voilà il y a des il y a des maladies qui se développent plus du fait de la sécheresse et de la fragilité des arbres et puis par contre pour faire le le l’autre côté de la pièce si on

    Peut dire aujourd’hui on est en train de réfléchir à un plan d’action au niveau national de préservation des sols forestiers on travaille avec l’ensemble de la filière je dis on parce que à l’ADEM on est en coordination de ce projet avec les ministères il est en cours de finalisation voilà il est pas

    Sorti c’est encore en réflexion mais il y a plein de d’actions qui vont être mises en place pour justement contribuer à la préservation des sols forestiers parce que voilà on se rend bien compte que plus on va aller utiliser de la biomasse plus il y a d’enjeux sur les

    Sols plus plus il y a de pression sur sur les sols forestiers et on le voit bien déjà que sur ces dernières années une dizaine d’années une vingtaine d’années les politiques de l’ONF ont changé aussi du point de vue des sols et sont beaucoup plus respectueuses et de

    La diversité de la forêt et du fonctionnement des sols si on se en tout cas si on se place du point de vue du sol aujourd’hui la santé des hommes elle va tenir aussi beaucoup à la sécurité alimentaire et à la qualité alimentaire et donc qu’est-ce qu’on qu’est-ce qu’on

    A comme solution agricole de changement aujourd’hui pour réhabiliter les sols qui sont censé nous nourrir sachant qu’on peut déjà prévoir que on a 30 % de de notre alimentation en France qui vient de l’étranger quand ces pays-là vont se retrouver pour des raisons climatiques obligés de manger ce qui produisent nous

    Aurons 30 % en moins et il va falloir que nous nous nourrissions que va-t-on que peut-on faire pour nos sols aujourd’hui pour être en santé demain on peut faire des immeubles à tomate des des immeubles avec des tomates non il y a beaucoup de il y a beaucoup

    De travaux qui sont intéressants qui peuvent porter aussi euh sur les territoires il y a les recherches enfin les rapports du GC euh nous les à l’école du paysage et puis l’agens terre on a travaillé avec une une climatologue qui a écrit un rapport sur la la la la manière de travailler

    Les sols en fait le le lien entre le climat et la gestion des sols et l’occupation des sols en fait et euh ce ce rapport il est super intéressant et très facile à lire et euh et il présente en fait des propositions qui sont même des propositions d’avenir là on sait que

    Pour les 50 ans à venir au niveau du changement climatique ça va se réchauffer l’eau va monter bon ça on sait on peut pas changer les choses par contre on pourrait dès maintenant changer les 50 ans d’après en travaillant no sol en écosystème à toutes les échelles et considérer des

    Territoires avec la forêt et l’agriculture en écosystème alors on parle d’agroforesterie mais ça peut être d’autres formes et donc tout ça ça ça peut se projeter en fait il faut juste qu’on se donne les moyens justement les que disent que disent les les scientifiques il tourne en boucle la

    Matière organique la matière organique la matière organique sous toutes ses formes dans tous les tous les éléments alors l’agroforesterie c’est effectivement une solution parce que retour de matière organique au sol elle est c’est vraiment un élément clé on a travaillé l’an dernier sur un système un dispositif expérimental autour de

    Montpellier sur une une parcelle de céréales cultivé en monoculture et en agroforesterie et on voit alors sur les bactéries pas trop mais sur les champignons une plus grande abondance de champignons dans la parcelle de céréales cultivé en agroforesterie donc le le vivant est plus présent grâce aux apports finalement de matière organique

    De la forêt qui est au-dessus et en matière de rendement un rendement moindre mais c’est un système jeune et j’aurais pas non plus un une réponse sur le long terme il y a de toute façon de la compétition qui va s’installer au niveau des systèmes racinaires euh mais

    Euh si on a une vision à long terme je pense que enfin voilà il faut pas raisonner sur le rendement annuel mais sur un rendement global sur plusieurs années avec des rotations aussi de culture et un système qui est pérenne parce que avoir un très très bon

    Rendement une année mais un système qui n’est pas pérenne finalement ça n’a aucun intérêt on parle de résilience de l’écosystème là aussi il faut intégrer aussi le rendement de la culture arboricole qu’on met en place c’est plus seulement le rendement de la céréale mais c’est aussi le rendement en bois ou

    Le rendement en noix quand on met des noyers ou je ne sais quoi mais il y a les deux rendements à considérer sur la même parcelle il même considérer la multifonctionnalité de certains projets d’avoir plusieurs d’avoir plusieurs activités agricole sur un même domaine ça permet c’est la diversité des

    Activités qui permet la diversité des profits en fait aussi et ça c’est vrai que et la sécurisation voilà c’est un petit peu c’est un petit peu expérimenté par exemple à villearceau puisque il y a cette expérimentation de d’agriculture biodiverse il faut il y a plein d’expérimentations qui sont

    Intéressantes quand même hein on le sait mais mais est-ce que ça a un impact sur le goût sur le goût de ma tomate sur ses qualités nutritives parce qu’en fait la la question qu’on a envie de se poser mais je vous la pose parce que j’ai envie de vous taquiner c’est finalement

    Ce sol au-delà de la fonction qu’on qu’on lui qu’on lui prête en agriculture en tout cas pour n nourrir est-ce que j’ai besoin de ce sol finalement est-ce que ces éléments nutritifs on peut pas les recréer en laboratoire faire faire un sol de synthèse faire pousser des

    Tomates dans dans mon immeuble euh je sais pas est-ce que qu’est-ce que vous en dites alors avant de répondre à cette question là j’aurais voulu compléter un élément de de ta question Isabelle sur qu’est-ce qu’on fait si demain effectivement ce qu’on produit à l’étranger on peut plus le consommer

    Nous parce que y a il y a deux questions dedans il y a la question de refonctionnaliser sol nos sols pour qu’il soit plus productif et puis il y a quelle quantité de sol on consomme de façon plus globale là ça rejoint la question de sécurité alimentaire plus

    Plus globale on a fait des on a accompagné des travaux d’évaluation de l’empreunte sol des régimes alimentaires pour on va dire un Français moyen en fonction des régimes alimentaires moins on mange de viande moins on consomme de sol un végan va consommer à peu près 1200 m car de sol

    Annuellement un gros consommateur de viande on va dire 170 g de viande un peu plus 20 g par par jour on est autour de 5000 m² et du coup on estime là-dedans que à chaque fois qu’on enlève 10 g on retire 200 m² on voit qu’il y a aussi des

    Levier au-delà des pratiques agricoles qui sont bénéfiques pour la santé des sols il y a des leviers très simples simplement sur l’usage des terres qu’on va avoir changer ce qu’on met dans l’assiette c’est libérer des sols libérer sol plus c’est pas forcément bon pour la santé de consommer trop de

    Viande mais le l’élevage a quand même un rôle sur la structuration du paysage donc il faut aussi garder en terme de d’interface de mosaïque de milieu et de biodiversité tout à fait et puis sur les bouclages des cycles mon propos était pas de dire queil faut être tous végan

    On a fait une étude qui montre le gradient en terme d’empreinte sol par contre il y a aussi des verrous qui sont identifiés c’est que si jamais on imagine qu’on retire tout l’élevage ben on retire aussi tous les effflux en élevage qui sont en fait un facteur clé

    De fertilité des sols la matière organique qu’on évoquait tout à l’heure donc il y a un équilibre à trouver dans ce qu’on met dans l’assiette pour consommer moins de sol mais aussi entretenir les paysages et puis avoir une fertilité organique qu’on peut ramener au sol par rapport au goût par

    Rapport à goût au goût moi je pense qu’il faut qu’on qu’on soit aussi euh de plus en plus euh comment dire attentif au goût de nos légumes enfin qu’on réapprenne à aimer les les légumes qui ont du goût quoi il faut qu’on soit tous ensemble autour de ça et qu’on

    Coopère quoi donc moi je trouve que vraiment les amabs c’était quelque chose de très intéressant on coopère on aide un agriculteur on est toute une toute une communauté à participer à cette activité agricole et puis il y a plein d’autres formes aujourd’hui mais il faut qu’on soit beaucoup plus exigeant et

    Qu’on qu’on qu’on reconsidère vraiment les goûts des légumes comme quelque chose d’extraordinaire personnellement je trouve que faire une super salade c’est très dur enfin de dire de la de la semer jusqu’à la manger et puis il faut la suivre en plus il y a plein de Limas

    Il y a plein de c’est hyper compliqué quand même de faire une salade moi si je faisais des salade je les ferais payer 50 € l’unité hein et donc on a il faut qu’on revalorise aussi notre nos produits notre agriculture et que ce soit ces légumes que ce soit un peu la

    La base pour qu’on soit plus exigeant et puis d’un autre côté pour revenir à l’artificialisation il faut aussi qu’on accepte un peu euh si on veut vraiment désartificialiser les sols en ville changer de monde quoi pour de vrai par rapport à ses propositions parce que c’est pas zéro zéro zéro

    Artificialisation en fait c’est pas très intéressant comme concept c’est plus intéressant de dire mieux vivre mieux respirer mieux manger donc c’est tout ces toutes ces choses-là qu’il faut qu’on explique à tous les citoyens et qu’on mette dans nos projets communaux intercommunaux et qu’on accepte que les villes deviennent aussi un peu plus un

    Peu plus sal un peu plus avec des sols vivants euh avec des sols qui sont pas toujours très bien plantés euh mais il y a du vivant quand même avec euh avec des espaces de nature qu’on laisse euh pour la nature il faut qu’on accepte aussi

    Euh faut qu’on change de point de vue aussi esthétique et hygiéniste par rapport au vivants et à la nature c’est pas ça la terre et puis les herbes folles c’est pas un espace non entretenu non plus mais quand on a les mains plein de terre on a surtout pas les mains

    Sales on na pas répondu sur la non non non mais tu non non maisasas tu as le droit de pas répondre sur mes sur mes tours euh pour ah B alors parce qu’on parle quand même d’un de géoingénierie et et on voit quand même qu’on on prend enfin certains pays commencent à à

    Prendre ce ce ce ce ce versant se tournant vers vers une une nouvelle forme d’agriculture urbaine en tour en silo avec des animaux parqués dans dans des immeubles je sais pas est-ce que voilà est-ce que est-ce que l’avenir de de l’agriculture passe par par ces ces cette nouvelle forme de d’agriculture

    Hors sol que l’avenir passe par cette forme tout court moi j’ai un regard d’écologue là-dessus euh un milieu vivant c’est un milieu qui est fait de contrainte lié à l’environnement sur le vivant et d’événement soudains des tempêtes des épidémies et quand on a sélectionné une espèce de plante

    D’animal qu’on a optimisé son élevage ou sa culture et ça va être aussi un système très très sensible à la moindre perturbation et donc là c’est un système qui ne sera pas pas du tout durable dans le temps pour lequel il n’y aura aucune résilience le moteur de la résilience

    Est donc de la résistance dans le temps d’un système c’est la diversité parce que on a parlé de fonction beaucoup ce soir mais une fonction elle peut être assurée par différents organismes qui vont prendre le relais l’un de l’autre parce que une plante avec un sol avec une communauté microbienne associée à

    Ses racines elle va trouver de l’aide pour se nourrir mais elle va aussi abriter des populations qui vont la contre les pathogènes dans ce système totalement artificiel on perd toutes les le bénéfice des interactions et on va devenir beaucoup plus sensible à un ravageur extérieur qui va décimer

    L’ensemble de la population et mettre en jeu toute la sécurité finalement du système et des humains qui sont derrière ce système donc en terme de résilience pour moi c’est une solution catastrophique mais pour pour compléter sur cette question là ça dépend aussi des situations typiquement sur ces modèles de agriculture urbaine très

    Technologique al il y a deux choses à pas mélanger parce queil y a les les méga fer mususine chinoises qui vont faire des milliers ou des millions de cochons des immeubles là pour le coup quand on repense ce qu’on doit mettre dans l’assiette bah effectivement peut-être pas ça sur l’agriculture urbaine sur le

    Végétal qu’on va cultiver en ville de façon technologique ou pas déjà il y a deux modèles très différents faut se poser la question de où est-ce qu’on est si on est à Singapour dans un milieu où il y a pas de terre où c’est extrême

    Dense au niveau urbain et où il y a beaucoup d’habitants peut-être que dans cette situation il vaut mieux à un moment produire une partie des aliments en milieu clos au cœur de la ville que importer des aliments de l’autre côté de la planète quand on est en France et

    Qu’on a 28 millions d’hectares quasiment de terre agricole le mieux c’est peut-être de protéger les terres agricoles et produire notre alimentation plutôt que de faire une agriculture urbaine très technologique ce qui empêche pas d’avoir des modèles d’agriculture urbaines qui sont tout à fait durables parfois même en pleine

    Terre au cœur des villes parce que là ça vient recréer du lien social ça vient ramener de la nature en ville des aliments en circuit court même si en volume on va pas nourrir Paris avec de l’agriculture urbaine de façon assez diversifiée mais par contre en même dans

    Un contexte dans un concept global de santé aller cultiver un peu son jardin ce que tu évoqué tout à l’heure on devrait tous composter cultiver un peu son jardin à un moment mais en fait c’est lié à ça on va sortir on va cultiver un moment on va prendre l’air

    C’est bon pour la santé c’est pas prendre sa voiture pour aller au supermarché donc ça rejoint le concept global de de santé unique et on va entretenir les corridors écologiques oui c’est vrai qu’on en a pas parlé des corridors euh il y a un travail qui a

    Été fait par Sébastien Marot qui est un un historien du paysage qui sur les futurs de notre monde les futurs entre la ville et l’agriculture donc il y a plusieurs scénarios enfin il y a il y a beaucoup de structures qui font des scénarios sur le futur sur le futur

    Alimentaire sur le futur et tout ça c’est très intéressant parce qu’effectivement on se rend compte tu parlais de diversité que il faut une diversit pour notre futur certainement il faut quand même une diversité de projets aussi c’est pas que la technologie ou des innovations qui vont qu’on pourrait coller les unes

    Les unes à côté des autres qui vont faire le monde de demain le le c’est surtout et la vraie innovation ça va être des dynamiques de territoire des dynamiques humaines des dynamiques écosystémiques et donc il pourra fleurir plein de projets en fait qui dans lesquels il y aura peut-être des fermes

    Urbaines par endroit parce que c’est intéressant parce queil y a une dynamique en fait il faut qu’on suive aussi un petit peu les dynamiques et les coopérations possibles sur les territoires avec avec son existence voilà alors tu est que Gael attends just je teordonne le le micro Gael tu tu nous

    Introduis quand même le le le rôle du microbiote finalement sans un peu sans le sans le dire mais euh là tout à l’heure on va essayer de d’avoir en en en visio avec nous euh le le docteur Pierre Souvet euh qui va qui va peut-être nous parler justement d’une expérience en Finlande

    Où justement ils se sont amusés à essayer de verdir de faire le comparatif euh entre deux cours deux cours d’école une cour qui qui a été euh euh que l’on a verdit et l’autre que l’on a laissé complètement artificialisé et en fait ils se sont rendu compte au bout d’un au

    Bout de quelques temps mais je crois très rapidement qu’en fait les élèves de l’école qui qui qui bénéficiit d’un d’un verdissement de leur cours et ben avait vu leur microbiote complètement changer le microbiote non seulement intestinal mais aussi le le microbiote de la peau microbiote corporel de ses élèves le

    Fait de vivre d’être dans une cour qui était végétalisé et qui était verte avait avait un impact significatif sur sur leur microbiote et donc sur leur santé et donc sur sur leur leur défense immunitaire heureusement qu’on qu’on réalise ça aujourd’hui our ça para tellement évident et logique alors on

    Peut peut-être appeler en 2 minutes quand même ce que c’est que le microbiote il est peut-être que Pierre va nous va nous le dire ce que c’est que le microbiote justement si on peut l’entendre oui si si on peut l’entendre alors attends on va attends pierre on va t’entendre

    Bon rapidement le microbiote c’est quand même ce qu’on a dans notre intestin c’est ce cet écosystème très riche et qui est alimenté par ce qu’on mange et la et la manière dont on vit et qui est en lien assez régulier avec notre notre cerveau et tous les organes de notre corps et

    Donc ce qu’on gère a nécessairement des conséquences sur le microbiote pierre oui ouais mais on l’entend pas encore très bien et en fait c’est quelque chose de très fragile le microbiote je je discutais de ça il y a pas très longtemps avec Marc Andros qui me disait

    Lui que quand on prend un micro un un asiatique qui a toujours vécu en Asie qui est un microbiote composé de beaucoup euh de produits à base de fibrees il passe 3 mois aux États-Unis au bout de 3 mois il a un microbiote d’Américains donc c’est un élément qui

    Est très lié à nos modes de vie en tout cas sur la santé euh il y a des textes très intéressants qui ont été traduits du paysagiste homstad qui a fait Central Parc et qui écrivait sur la la les comportements humains et la ce qu’il est ce qu’il observait à son

    Époque et il observait et et il se il préparait ses projets de jardin et de parc en observant les humains et il se disait là il faut que il a inventé des concepts de parqu c’est les rues plantées les avenues plantées il disait quand on a une perspective avec des

    Arbres et une avenue plantée qu’on traverse un parc pour aller quelque part on a une perspective dans sa vie qui est beaucoup plus favor quand on traverse une rue où il y a aucune aucun aucun végétau qui est très sombre on a des perspectives sombres et des attitudes sombres donc en fait cette

    Relation aussi sur nos attitudes elle est elle est elle est décrite en fait et et c’est c’est pour ça que l’entour notre entour notre environnement il est hyper important en fait c’est pour ça qu’il faut absolument qu’on crée notre espace de l’entour qui soit tout le temps extrêmement accueillant pour le vivant en

    Fait alors est-ce est-ce qu’on se rapproche du moment où on va avir et donc on travaille pas assez encore aussi je trouve avec la médecine avec les médecins sur cette question de la santé et de de la manière dont on consomme notre espace en fait et là-dessus il y a

    Des choses à faire effectivement alors il y a des pays dans lesquels les médecins commencent à mettre sur leurs ordonnances euh des recommandations de balade en forêt euh des recommandations de marche dans la nature euh des recommandations de de paysage euh dans les chambres d’hôpitaux dans les euh dans les bâtiments qu’on

    Construit pour accueillir euh des des groupes collectifs c’est vrai que moi personnellement je je partage mon temps à l’école de paysage à Versailles qui se trouve dans le potager du roi et de d’aller dans ce jardin en fait de passer du temps dans ce jardin de travailler

    Là-bas comme lieu de travail on va dire ça à chaque fois que j’ai passé une journée là-bas même si c’était compliqué parce que c’est un établissement public il faut tout gérer et cetera le soir il y a un sentiment de bien-être parce que j’ai vu du ciel et j’étais dans un

    Jardin c’est évident en fait je sais pas comment le mesurer mais ça me paraît évident alors si on résume le sol et la santé des humains si on arrivait si on si on voulait faire un un lien le temps que le docteur soit audible qui veut qui veut se lancer dans

    Un dans un résumé un résumé intégral peut-être pas mais il y a peut-être un élément pour synthétiser tout ça et remettre au cœur la question de de santé unique de one c’est qu’en fait on parle d’ailleurs depuis tout à l’heure de biodiversité nous humains et on parle de la

    Biodiversité et rien que ça dans dans ce concept là on se sort de la biodiversité et en se mettant à l’extérieur de la biodiversité bah finalement on se sort du système et après on s’étonne de voir les impacts qu’on peut avoir sur les écosystèmes donc repenser l’homme au cœur de l’écosystème comme faisant

    Partie de cette biodiversité B finalement c’est repenser qu’est-ce qu’on met dans nos sols qu’est-ce qu’on met dans nos assiettes pour être en bonne santé comme le reste des des maillons des chaînes trophiques donc arrêtez de se regarder comme un élément extérieur qui exploite les écosystèmes mais comme éant faisant partie du tout

    Et le concept de santé globale c’est pas uniquement la santé humaine en tant que que rapport au corps et au fonctionnement du corps mais c’est aussi un concept de santé à l’échelle sociale sociétal environnemental c’est beaucoup plus large et justement ça replace l’humain comme un être vivant parmi d’autres dans

    L’écosystème et ça permet aussi de de voir les choses de manière un peu plus humble et de réfléchir en fonctionnement des écosystèmes en tant que tel et pas vis-à-vis de nos usages et de nos besoins à nous ça répond pour parti à la question de faut-il élever des cochons

    Dans des dans des tours pour revenir aux écoles au couroisis à cette toute cette dynamique d’aménagement des écoles on est super content enfin franchement il était temps vous rendez compte ça fait ça fait ça fait 20 ans qu’on devrait faire ça enfin dans les pays nordiques

    Toutes les écoles tous les tous les tous les tous les jardins des écoles sont en lien avec la nature avec le vivant avec la biodiversité avec les éléments avec avec le pouvoir toucher l’eau pouvoir salir ses bottes pouvoir jouer avec avec du bois avec des éléments comme ça toucher la matière en fait

    C’est quelque chose qui enfin on était vraiment en retard quoi là c’est c’est pas une innovation c’est un gros rattrapage qu’on est en train de faire avec tous ces projets là et pour aller plus loin j’ai envie de voir aussi m’entendez oui ah c’est mieux revoilà c’est pas Anastasia hein

    Bonsoir bonsoir à tout le monde donc je vous appelle de Marseille à côté est-ce qu’il fait beau à Paris au moins non euh donc j’ai j’ai pas bien entendu mais je vais vous livrer d’abord vous aurez sur le sur le sur le site internet du cresque le comité régional

    D’éducation à la santé j’ai fait une visio avec des Dios scientifiques sur les liens santé biodiversité donc forcément forcément parle du microbiote je voulais juste vous dire que le microbiote il est évolutif on l’a vu ave donc avec cette étude dans les dans les cours d’école alors c’est c’est pas que

    Lutte contre les îlos de de chaleur dans l’école amélioration du lien social parce que euh nous à l’ancienne le le le terrain bétonné de l’école c’était les mecs qui jouent au foot qui prenaient le qui prenaient l’ensemble du du de de la cour et puis ben il y en a qui étaient

    Exclus sur les côtés de recréer euh de j’allais dire de la biodiversité dans la cours d’école ça ça améliore aussi le l’aspect social et personne n exclu de cette cours d’école et d’ailleurs dans la définition de la santé je vous rappelle que il y a le bien-être c’est

    Pas seulement donc l’absence de maladie d’infirmité mais les bien-êtes physique mental et social hein et j’ai entendu parler Ulf nous à la CF on est allié en fait au vétérinair la Fédération des syndicats vétérinaires l’union de la conservation de la nature la France Nature Environnement justement parce que

    On ne peut plus euh parler santé si on parle pas de la santé animale des écosystème et leur équilibre et la santé humaine tout ça est lié et d’ailleurs il y a 200 les 200 plus grandes revues médicales au monde ont fait il y a quelques semaines un appel à l’OMS sur

    L’urgence sanitaire mondiale qui nécessite de traiter ensemble le climat la perte de biodiversité et le et et les pollutions donc euh c’est clair il faut avoir une vision globale et pas simplement centré sur le soin voil ah voilà je je vous vois c’est un bel un

    Bel endroit hein là vous êtes hein et et donc il y a une autre étude sur des jumeaux par exemple en Russie et qui habitent en Russie en Finlande et en fait en fonction de de leur environnement immédiat ben le jumeau finlandais en l’occurrence c’était le Finlandais avait un microbiote qui qui

    Était de bien meilleur qualité que que celui qui a que le même jumeau qui habitait qui habitait en Russie juste à côté de la frontière et donc voilà le microbiote peut s’améliorer peut évoluer et donc il faut absolument donc c’est un élément essentiel de l’immunité ça fa

    Toujours rire quand on croit que le cerveau est déconnecté de votre tube digestif et du corps donc ben a tout qui est relié et donc c’est extrêmement important de le de le valoriser est c’est Marc André sellos qui est que vous invitez quelquefis je crois est un brillant orateur pour expliquer tout ça

    Il y a aussi Gill buff l’ancien président du musée d’histoire naturelle qui dit que nous on vient de la nature hein on a 30 % d’ADN commun avec la banane non avec les algues pardon la banane c’est 70 %. d’ailleurs dans notre

    Sang vous avez vu il y a il y a du sel il y a il y a du chlore c’est comme l’eau de mer donc on a un lien et il y a d’ailleurs des des euh des de l’ADN qui est lié à la mtilation donc qui va s’exprimer suivant la mtilation c’est

    L’épigénéque en lien avec le contact avec la nature et ce cet ADN est lié au C intellectuel et d’ailleurs il y a même une maladie qui s’appelle le trouble déficitaire de la nature justement par l’absence de de de contact avec avec cette nature donc voilà donc la la l’idée c’est tout doit

    Être traité ensemble euh donc c’est la vision qu’on essaie de de défendre au niveau du plan national santé environnement c’est pas toujours simple surtout en ce moment où tous les conseillers sont partis tous les contacts qu’on avait sont partis quasiment et il faut tout recommencer à zéro et c’est très pénible mais je

    Voulais si vous le permettez vous parler du cadmium dans les sols oui est-ce que quelqu’un connaît l’histoire du cadmium dans les sols le le cium pour ceux qui on pas entendu le cium le cadmium C A D m i u m alors le cadium c’est un métalourd

    Cancérigène donc au début ça étit cassé cancérigène pour le poumon chez les travailleurs exposés à ce métal il se trouve qu’en France santé publique France a donné l’alerte il y a 3 ans déjà en 2021 ouais la moitié des Français dont 18 % des enfants sont surcontaminés en

    Cadmium en comparant avec les études dans les autres pays du monde donc par exemple on a nous adultes en moyenne quatre fois plus de cadmium dans le le sang que les Américains le cadmium en plus reste dans votre organisme il va stocker dans les reins notamment et il

    S’élimine pas ou très très doucement et donc euh l’anè a donné une valeur référence et donc on s’aperçoit que la moitié des Français est surcontaminé don 18 % des enfants alors d’où vient ce cadmium il peut venir du tabac mais en l’occurrence l’enfant de 16 ans qui

    Était la plus contaminée des des 2500 prélèvements qui avaient été fait ne fumez pas ni ne mangez de coquillage puisque évidemment dans les coquillages vous savez que ça ramasse les métaux lourds et qu’il faut pas se gaver d’ître euh sinon que arcenique cadmium Mercure vous avez toute une série donc il faut

    Pass mais dans 50 % la contamination venait de votre alimentation courante alors de quoi des pommes de terre de des céréales et d’ailleurs santé publique France disait c’est les céréales du petit-déjeuner qui contaminent les enfants de tous les produits de panification et toujours cette cette adolescente qui avait un taux énorme en

    Fait ne manger que des pâtes des patates et du pain donc produit p ification pomme de terre céréales un petit peu les légumes branches comme les épines alors comment ça se fait qu’en mangeant ces éléments de base don moins les fruits et les légumes comment ça se fait que on se

    Contamine au canium alors que les Allemands c’est beaucoup moins les américain c’est quatre fois moins chez l’enfant alors c’est quand même 10 fois moins et bien en fait c’est présent dans ces céréales à cause des engrais phosphatés donc saz on met des nitrates des phosphates du potassium et ces

    Engrais phosphatés suivant les G dans le monde présente un taux de de de de cadmium plus ou moins important les moins importants au monde c’est la Russie bah ça tombe mal hein c’est le Brésil c’est l’Afrique du Sud c’est la Chine la Finlande qui a le T extrême et

    Les plus forts ben le plus fort c’est dans l’ID aux États-Unis mais nous on achète au Maroc et au Maroc on est ni très très haut ni très très bas mais on est élevé élevé donc c’est on a un marché géopolitique préférentiel avec le mar Maroc et donc les agriculteurs

    Épendent ces engrais dans l’agriculture conventionnelle le cadmium se fixe dans le sol et ne peut en ressortir que dans la plante un peu par le lessivage des eaux hein et donc remonte dans la plante et contamine les aliments donc là-dessus santé publique France nous dit attention c’est un problème sanitaire important en

    Effet c’est lié au cancer ou non donc du sein du rein puisque ça s’accumulera et du pancréas le cancer du pancréas on nous sommes en France dans les 10 premières incidences au monde de cancer du pancréas chez la femme ça augmente de 3,7 % par an et de

    2,8 % par an d’incidence on était à 10000 il y a en 2010 on est à plus de 15000 un cancer éminemment mortel comme vous le savez tous et donc dans les 10 premières incidences au monde alors quand je VO rcontre les conseillers Jeur dis mais comment vous m’expliquez qu’on

    Est dans les 10 premières incidences au monde évidemment si vous fumez c’est c’est pas une bonne idée parce que ça augmente V taux de camium mais et et donc dans 50 % ça vient l’alimentation donc l’idée c’est de réduire la quantité de cadmium présent dans les engrais qu’on NP pas dans l’agriculture

    Conventionnelle le gouvernement lance une consultation publique à la fin de l’année en disant nous allons réduire la norme qui était en France à 90 mg kg à 60 mg kg qui correspond à la norme européenne mais l’anè nous dit pour décontaminer les Français de arrêter de les surcontaminer parce que cette

    Contamination de de 50 % de la population elle a augmenté de des 2 ti3 par rapport à une autre étude il y a 2010 qui s’appelait l’étude nutrition nationale Nutrition Santé donc notre contaminationment donc le gouvernement veut passer de 90 à 60 à la norme européenne sachez que en Europe il y a

    Déjà des pays la Hongrie la Slovaquie la Finlande qui sont à 20 mg kil et l’anest n dit pour décontaminer les Français il faut tomber à 20 mg kg et donc le gouvernement propose non pas de passer à 20 mg kg mais de passer à 60 mg kil donc

    Ce qui n’arrêtera pas la surcontamination des Français et là où c’est extraordinaire il rajoute mais nous allons proposer 2 g à l’ hectare voyez c’est plus par kilo c’est par hectare et 2 g à l’ hectare d’après l’an ça correspond un effet à 20 mg kg ah

    J’ai eu du mal à comprendre vous proposez 60 mais aussi 2 g à l’hectare c’est-à-dire en fait 20 mg kg comment l’agriculteur va arriver à à mettre 2 g à l’hectare sachant que sur les les paquets d’engrais il n’y a pas écrit

    S’il y a 20 25 30 35 40 il y a écrit un tampon Communauté européenne qui veut dire qu’il respecte les 60 mg kg donc l’agriculteur jamais ne pourra savoir si il tombe à 2 g à l’hectare c’est-à-dire une valeur qui permettrait aux Français d’arrêter de se contaminer avec tous ces

    Risques notamment de cancer en plus mais aussi de fertilité président a parlé de fertilité mais ça altère la fertilité la mobilité des des spermatozoïdes ILP d’étude sur la fertilité humaine et donc donc c’est inapplicable donc j’ai j’ai expliqué dans le communiqué de presse qu’on a fait que Ben à ce

    Moment-là et dans les agriculteurs parce que l’idée c’est qu’en fait si on achète ailleurs plus loin au Brésil en Afrique du Sud les prix vont augmenter tout simplement et donc pour une histoire de de de de coup pour les agriculteurs qui sont pour la plupart en difficulté et ben donc ça n’avance pas

    Euh sachz que dans le bio il y a à la fois en moyenne d’après une étude qui s’appelle barenskii quatre fois moins de pesticides et deux fois moins de cadmium la première année sur le champ de patate qui passe du conventionnel au bio le cadmum qui est dedans il va remonter

    Dans la patate la première année il y en aura autant mais petit à petit il y en aura de moins en moins donc quelle solution en attendant que le gouvernement VE bien tomber à 20 mg kg et à 2 g à l’hectare avec un affichage clair sur sur les les les paquets de

    D’engrais ce qui nécessite une demande d’exemption européenne parce que comme la norme européenne est à 60 il faut une demande spéciale et bien en attendant bah vous fumez pas ça vous savez que c’est c’est pas bien vous évitez de vous gaver de moules et de et de et d’îre et

    Chez vos enfants vous achetez des céréales bio et puisque socialement c’est pas toujours facile et bien vous vous gavez pas de pain de pates et de pommes de terre voilà c’est tout ce que j’ai trouvé pour vous dire euh limiter votre intoxication qui est un problème que dit santé publique

    France un problème de santé publique et d’ailleurs l’an et santé publque France on écrit au gouvernement pour dire la même chose à nouveau à la fin de la consultation publique d’après des sources bien informées comme on dit chez les journalistes merci merci Pierre merci merci pour ton intervention pour votre intervention oui

    Ne partez pas ne partez pas on va donner la parole à la salle oui maintenant on va remercier on va vous remercier tous les trois pour le moment et il vont répondre aux questions attends je vais passer le micro voilà oui moi je suis d’accord avec tout ce

    Que vous avez dit mais il y avait un grand absent avant l’intervention du médecin c’étit les agriculteurs français plus précisément leur syndicat comment comment veiller à la santé des sols comment restaurer des sols alors que le modèle économique de l’agriculture française est un modèle d’agriculture intensive et que disons-le quand

    Même comme disait l’un d’entre vous nous sommes entre nous comment faire face au syndicat face à la FNSEA qui bloque finalement toute évolution positive de l’agriculture oui parce qu’on a pas parlé de la Bretagne ce soir qui veut répondre j’aurais pas une réponse simple à cette question mais comment faire on

    Peut promouvoir les systèmes alternatifs accompagner d’une part la recherche pour trouver des innovations et puis accompagner la mise en place de ces systèmes là et puis à l’échelle des citoyen ben il y a agir avec ce qu’on achète c’est quand même le portefeuille qui décide finalement aussi le système

    Productif donc quand on en a les moyens sorienter vers des produits qui sont issus de systèmes dont on sait qu’il sont pas basés sur une destruction des sols ce que tu évoqué tout à l’heure vers des AMAP par exemple ça peut être tout à fait bénéfique ça résout pas

    Forcément tout le problème et ça répond pas à votre question mais il y a des solutions chacun à son échelle qui sont envisageablesnaiss oui moi je je pense qu’il faudrait qu’on qu’on qu’on reparle de la politique agricole commune qu’on qui est plus enfin on parle de connaissance des sols mais il nous faut

    Aussi à nous tous les citoyens qu’on ait plus de connaissance sur cette politique agricole commune son histoire comment elle s’est créée à quel moment pourquoi qu’est-ce que parce que on avait des sols fertiles d’abord la France surtout et donc cette force qu’on a en France il

    Faut qu’on la travaille en fait il faut qu’on la connaisse qu’on la connaisse mieux donc cette politique agricole commune les bénéfices qu’elle avait au départ ce beau projet en fait qu’est-ce qu’il est devenu pourquoi ça a dérapé pourquoi ça a dérapé sur tout tout dans tout dans tous les domaines en fait et

    En fait ça tient à quoi ça tient à qui qui a le droit de l’écrire est-ce que les citoyens on a le droit de donner notre avis je pense qu’il faut qu’on se qu’on s’informe il faut qu’on se bouge sur ce sujetl et qu’on qu’on réfléchisse à une politique agricole commune

    Évidemment je vais dire de paysage parce que c’est mon sujet et je pense que ça aide à clarifier les choses d’avoir une vision globale voilà euh pour moi c’est une question qui est même beaucoup plus large que le système agricole quand on replace l’humain au centre de l’écosystème on voit bien que

    Le fonctionnement des sociétés est pas durable et ne permet pas justement un bon fonctionnement donc au-delà de l’agriculture c’est tout le système de valeur sociale et d’organisation des sociétés humaines qu’il faut revoir en terme de production et de consommation c’est bien plus large que l’agriculture et là en tant qu’écologue impliqué dans

    La recherche scientifique on produit des connaissances je crois qu’à l’heure actuelle on a produit toutes les connaissances qui seraient nécessaires à un changement et voilà pierre en visio là tu as une vous avez une idée comment on lutte contre la FNSEA comment on reprend on reprend pied

    Là ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit hein justement moi j’ai dit il faut aider les agriculteurs oui bien sûron question d’argent g ça part par l’éducation nous on on on a fait l’année dernière avec l’Éducation nationale c’était une première des visio en direct

    Dans les classe alors il y a eu 550 établissements c’est rien au niveau national mais cette année ça ça recommence avec justement un spécialiste de l’inrae qui fera avec moi pour les professeurs à la fin du mois euh une éducation pour que eux-mêmes dans les classes parce que onef c’est rentré

    Normalement dans le programme des des classes donc on fait primaire collège lycée avec des discours adaptés une demi-heure en visio et sur l’alimentation c’était au primaire un flot de question et j’étais frappé qu’ leur colissé avec un un exposé plus scientifique a très peu de questions il faut vraiment commencer le plusôt

    Possible faire de l’éducation qui est d’Ur un déterminant essentiel de des déterminants de santé hein je vous rappelle que le système de santé c’est 15 % euh sauf évidemment si vous avez l’infartus ce soir c’est 100 % pour vous hein mais bon ça va vous avez l’air en

    Bon état sur sur l’estrade euh donc mais sur sur toute une vie c’est les conditions socio-économiques et éducatives qui compte euh il faut il faut il faut en effet des décisions politiques pour qu’en effet la politique agricole et les subvention et les aides aillent au bon endroit il faut

    De la formation à tous les niveaux des élus les élus parce que il y a des plans territoriaux d’alimentation qui peuvent qui peuvent être mis en place donc il faut est formé c’est pas facile nous on a une action aussi avec le CNFPT euh la fonction territoriale on va former les

    Agents des catégories C on va commencer par le ménage hein mais c’est déjà ça les urbanistes évidemment puisque quand vous faites de l’urbanisme vous devez penser à la biodiversité que pour introduiser à la pollution de l’air euh aux îlos de chaleur enfin bon tout cette tout tout cette toute cette vision

    Globale évidemment que donc ça parle par formation éducation euh information euh et pression politique hein euh moi je vais vous donner un exemple j’ai une amie qui avit qui a un cancer mais elle travaillait en effet dans l’agriculture avant mais culture conventionnelle mais je dis il faut manger bio c’est quand

    Même 25 % de risque de cancer en moins pas pour les pesticides vous avez compris hein il a pesticide et cadmium et juste pour rjouter une couche il a une étude américaine qui compare 38 perturbateurs nocriniens des phénols donc des bipénols des hydrocarbures aromatiques euh des falates le cadmium c’est écoutez

    Bien ce chiffre le avec un un P c’estàdire 01 très significatif + 83 % de risque de mortalité quand vous êtes très exposé par ce par rapport à ceux qui sont pas du tout exposés tous les autres biphénol salade c’est 10 % 15 % le deuxème c’est l’antimoine j’aurais

    Pas cru hein mais le canium c’est le pire de tous et c’est quand dans cette étude américaine c’est le plus de morts aux États-Unis par cancer ou mortalité globale donc voilà euh c’était juste pour ajouter une couche pour vous démoraliser un peu plus euh mais en tout

    Cas n’oubliez pas un truc c’est que les frais neurocognitifs à l’action il y a il y a ma femme qui est dans le coin je vais parler de ma belle-mère rapidement ma belle-mère on lui explique que le bio c’est bien elle est pas là sur je peux

    Et et et on dit ben on va aller au magasin bio pour acheter des légumes et tout euh elle nous dit mais je suis pas malade il faut toujours qu’on trouve une cohérence au fait de ne pas agir et la corohérence la cohérence là c’est je ne

    Suis pas malade un autre papi m’a dit ah ben il faut bien mourir de quelque chose un autre m’a dit les études sont bidon et par contre quand on vous basculez un tout petit peu et ben vous allez vouloir continuer à être cohérent et continuer à faire de bonnes actions et plutôt qu’un

    Uniforme plutôt qu’un uniforme est-ce qu’il faudrait pas offrir à à nos enfants à nos élèves français des des bottes et puis les les renvoyer les les emmener en forêt et et dans des champs bios tout à fait oui mais il y a il y a

    Il y a des il y a des villes où ça se fait hein à Dax il y a une classe entière qui gère une parcelle de forêt à proximité de la ville et les enfants font des cours en forêt et ils vont bien jeis je voudrais rebondir juste avant avant votre question pour

    Compléter par rapport à ce que disait pierre parce qu’il a évoqué le rôle des journalistes et ça tombe bien parce qu’on est là aussi pour discuter de ça moi sur les sols il y a un truc qui me qui me frappe c’est que sur le climat il

    Y a eu une je peux une charte d’un traitement juste médiatique des enjeux climatiques quand est-ce que il y a un collectif de journalistes s’empare de ce sujet et propose une charte d’un traitement juste médiatique des enjeux sol alorsou Karine connaî bien le sujet cette charte cette charte en fait

    Elle parle de l’urgence climatique mais elle concerne le climat et la biodiversité alors je vais quand même amener juste avant de repasser le micro à la salle concernant cette charte parce que justement on a eu une une journée consacrée la semaine dernière à à cette

    Charte sans devenir les les 1 ans de la charte et comment les journalistes allaient parler du climat moi j’ai mis un peu les les pieds dans le plat parce qu’effectivement communément on s’est tous mis d’accord pour parler des gaz à effet de serre et c’est c’est peut-être

    Bien dommage parce parce que certes il fallait un outil pour mesurer l’impact de l’activité humaine sur sur le réchauffement climatique et ce qui a été traditionnellement repris c’était les émissions de gaz à effet de serre parce qu’on pouvait les mesurer les quantifier et donc euh avoir cette espèce de

    Thermomètre de l’action de l’action politique de l’action publique et ça s’est sans doute fait à mon avis au détriment euh et bien de toutes de toutes les autres de tous nos autres autres problèmes que sont effectivement l’artificialisation les sols la qualité des sols ça n c’est pas le même travail

    C’est un travail beaucoup plus approfondi pour les journalistes qui ont déjà du mal à être formés aux enjeux climatiques mais évidemment il faudra en parler il va falloir avancer là-dessus je regrette un tout petit peu moi en tant que président des journalistes pour écrivain pour la nature et et l’écologie

    Qu’on ait systématiquement ramené la question environnementale à ces émissions de gaz à effet de serre qui masqu sans doute tout le reste tout le champ des des problèmes qui qui nous concernent mais c’est on y travaille une question de la salle c’est plus une réflexion effectivement je pense que tout ce qui est

    Microbiodiversité il faut vraiment l’inclure dès la maternelle c’est important expliquer qu’effectivement la terre n’est pas sale mais peut salir bien jouer sur le français avec eux moi j’étais en stage dans les écoles enant t qu’ animateur nature j’ai créé carrément un terrarium avec eux on avait carrément

    Bon c’est vrai qu’il était même plus grand que la table basse donc on avait vraiment immense terrarium donc on a été cherché de la terre les feuilles des branches ils ont creusé ils ont été chercher les vers de terre tout ce qui était petite bête comme il disait on l’a

    Mis dans le terrarium et ils ont même trouvé une araignée morte puisqu’il disait qu’effectivement pour nourrir la terre il fallait aussi des choses mortes puisque il y a le cycle de la vie et il y a des écoles maintenant oasis je pense que les journalistes devrai en parler

    Beaucoup plus à la télé promouvoir parce que c’est vraiment important et les enfants de fait d’avoir de la terre dans les écoles une possibilité d’aller chercher d’aller faire pousser des choses et justement en plus sur l’environnement on avait fait pousser justement des choses enfin on a mis des

    Graines ils ont fait qu’est-ce que c’est lent et par contre lors d’une fête d’école il y a tous leurs déchets ont été étalés ils ont fait il a fallu 30 secondes pour tout détruire alors qu’on avait mis 3 semaines pour tout nettoyer et tout produire et ils ont mis 3 ans

    Pour avoir la première pomme donc je pense que c’est vraiment important c’est le cycle de la vie et la terre et la propreté tout re question juste pour compléter j’ai animé un atelier sur la vie des microorganisme du sol en maternel et on a mis en culture de la SER de la terre

    Sur des boîtes de pét pour voir se développer les bactéries des champignons et on a fait des mesures entre guillemets de respiration du sol avec un système bidouillé à partir d’une poche à douille en silicone un un récipient avec de de l’eau de chaud qui a un réactif

    Qui qui se trouble en présence de CO2 et en appuyant sur la poche à douille on arrivait à expulser le dioxyde de carbone qui s’était accumulé au-dessus du pot de terre pour troubler l’autre chose donc on peut faire des systèmes de de visualisation de la vie cachée dans

    La terre dès la maternelle ça fonctionne très bien avec les classes alors euh bonsoir euh alors j’ai une petite question moi un peu plus précise qui va concerner alors le cadmium je suis désolé euh ma question c’est la comparaison entre le vous avez parlé de de bio et et de

    Conventionnel sur le notamment sur les apports de phosphate ah il est plus là si il est connecté quand même ah euh et donc voilà ma question c’était donc quelle étude en fait parle de cette différence euh alors bon je vais pas forcément vous poser des questions agronomiques euh

    Mais voilà sur enfin c’était sur quel quel plante quelle plante était dans dans dans ces études et et quels sont en fait les les les résultats les résultant des des sols d’expression des sols sur cette grande ces taux très différents en cadmium que vous avez évoqué entre le bio et non

    Bio la question oui oui j’ai entendu donc je pourrais vous for dire l’étude en question c’est l’étude barenscrit dans le British Journal de nutrition et qui mesure donc les taux d’antioxydants qui sont plus élevés et les taux de calmium qui sont plus bas dans euh sur une méthanalyse de

    243 euh publication donc pas sur quelques-unes et qui donne en moyenne et vous dit qure fois qure fois moins de pesticides et de et 48 % pour être précis de de calmum en moins euh donc voilà je peux vous la fournir il y en a d’autres qui ont été faites mais sur

    Quelques aliments mais globalement c’est ce que dit santé publique France dans les suud estban hein en plus ils ont repris hein c’est les pommes de terre les céréales les produits de planification et évidemment ce que je vous ai dit tout à l’heure les coquillages et le tabac ça ne pas ne pas

    Fumer c’est c’est là-bas je suis cardiologue au départ donc comprenez bien que le tabac ça reste quand même une priorité le n’empêche pas l’autre alors je dis plus en même temps parce que ça n’est plus de d’actualité mais il faut combattre il faut il faut agir de

    Façon globale et donc voilà donc mais je vous fournirai le diaporama même du camion vous verrez c’est assez impressionnant oui si vous l’envoyez au jne on pourra le mettre sur notre site par voilà mais sinon vous allez aussi sur AF il y a un communiqué de presse

    Qui explique à peu près clairement euh les effets et donc sur c’est tout gratuit hein bien sûr puis qu’on est tous bénévoles vous aurez tout tous les éléments sur le site sur ces sujets et d’autres euh puisque vous parlez de santé globale ben on a fait par exemple

    Un guide sur les antiparasitaires les biocides qui sont toxiques pour l’homme et pour l’animal et pour l’environnement donc avec des écovetau il y a des éch vetau maintenant et donc on a fait un guide commun voyez on se rapproche santé humaine animale pour nous c’est la même chose vous savez que les les

    Vétérinaires sont pas les professionnels de santé c’est incroyable et donc pour nous oui mais juridiquement officiellement ils ne le sont pas donc ils ont pas droit aller discuter avec les médecins dans les instances médical c’est assez incroyable voilà bon c’était une anecdote qui on a

    On a juste on vous a pas en fait on vous je crois qu’on vous a pas présenté donc c’est Pierre Souvet est président de l’azef l’Association Santé Environnement France et c’est sur cette sur le site de cette association AEF as EF que vous pouvez trouver les éléments dont vient de parler pierre

    Souvet voilà et je j’étais cardiologue voilà malgré mon mon mon petit pull très drôle hein CIT un mec sérieux en cardiologie quand même alors une autre question dans la salle bonjour euh comment expliquez-vous justement ce blocage le fait que l’information ne passe pas pas que l’information ne passe pas en effet les

    Gaz à effet de serre je dirais c’est une traduction plaisir c’est-à-dire que les gaz à effet de ser nous offre des smartphones des voyages euh des voitures tout ce qui fait quand même le plaisir de la société d’aujourd’hui donc c’est très dur de lutter contre ça en revanche

    Chaque fois que quelqu’un prend la parole il dit ah ça était passionnant ces ver de terre c’était extraordinaire on a ramassé du C de la boue on a fait et puis finalement ça n’intéresse personne ou très peu de gens alors comment se fait-il que quelque chose qui est théoriquement agréable et assez

    Facile d’accès hein bloque complètement alors que tout le monde a intégré le gaz à effet de serre je je m’excuse voilà prenez l’exemple des a faire une e c’est ultra simple il devrait y avoir des a partout non ENF c’est ultra simple quand même c’est pas très compliqué bon il devrait

    Y avoir de un mouvement pour faire des ha partout et puis on on ne voit rien on ne voit rien venir alors que la ha vous apporte beaucoup de plaisir que le plaisir que vous décrivez donc pourquoi ce blocage puisque finalement on se on se focalise sur quelque chose qui nous

    Pénalise et on ne va pas vers quelque chose qui est un atout pour nous et un plaisir et puis je rajouterai une chose est-ce que vous avez fait des analyses de microbiote de McDo pour savoir comment on pourrait le concurrencer alors moi je vais répondre que sur la première question j’ai pas

    Fait les analyses pour McDo à mon sens lein un des éléments de blocage c’est le manque de connaissance sur à quoi servent les sols concrètement parce qu’on en est tellement détaché queon a du mal à voir à quoi ça ça sert pour vous donner un exemple dans dans

    Les ateliers de la fresque du sol on pose toujours une première question au début don quand on fait un tour de table pour se présenter on demande aux participants quel a été votre votre dernier contact direct ou indirect avec le sol 90 % du temps le dernier contact

    C’est j’ai marché dessus pour venir alors que dans la pièce il y a des meubles en bois ils ont tous pris un petit déj pour venir ils ont bu les sols c’est des paysages qu’on voit quand on se balade c’est quand même 95 % de notre alimentation et l’alimentation c’est

    Aussi le plaisir donc on est tellement détacher de l’élément de base qui sert à faire tout ça que en fait on le considère pas donc c’est aussi pour ça nous l’enjeu qu’on a au travers de cette fraisee c’est faire prendre conscience que les sols sont partout parce qu’une

    Fois qu’on en a conscience on peut commencer à les considérer ça c’est un premier élément et le deuxième par rapport au gaz à effet de serre et cé évoqué tout à l’heure c’est que c’est ce qui est facile entre guillemets avec les gaz à effet de serre c’est qu’on peut

    Compter des fois on compte pas bien mais on compte quand même on a une métrique on compte des équivalents CO2 et donc on sait si on fait quelque chose est-ce qu’on a on a réduit les équivalents CO2 est-ce qu’on les a augmenté on sait que ça émett temp de produire un gobelet une

    Table et cetera là on a construit toute la métrique sur des enjeux systémiques comme les sols on n’ pas cette métrique on n pas des bases de données qui nous permettent de suivre c’est quoi les impacts rien qu’en terme de surface pour tous nos biens de consommation et c’est

    Quoi les impacts en termees de qualité on a pas de métrique pour dire faire ce gobelet ça dégrade de X je ne sais quoi les sols donc comme on a pas de métrique on a du mal à les suivre donc ça on a du mal à les à les porter

    Un deuxème élément et le dernier c’est qu’on a pas de réglementation aujourd’hui il y a pas de loi alors aujourd’hui jusqu’à la loi climat et résilience il y avait pas de loi qui protégeait les sols aussi bien que cette loi là maintenant il y a la question du Zéro artificialisation nette

    L’objectif de refonctionnaliser les sols mais avant ça le sol n’était pas protégé juridiquement et même au niveau européen il y a pas de loi qui protège les sols on a une directive européenne sur la qualité de l’air sur la qualité de l’eau on en a pas sur les sols alors c’est en

    Train de changer il y a des éléments en ce moment il y a une directive qui est en train d’ discutter mais aujourd’hui comme il y a pas de cadre réglementaire pourquoi agir alors je peux vous donner une information moi il y a un truc que j’ai découvert en préparant cette soirée

    C’est que vous avez la possibilité de calculer votre emprunte pesticide en fonction de ce que vous consommez de ce que vous manger il faut taper emprinte- pesticide au pluriel com et vous entrez votre alimentation et vous avez votre empreinte pesticide si vous si vous mangez en bio ou en

    Conventionnel moi moi je rajouteraiis quand même pour avoir donc participé avec les jne à à cette charte de des journalistes pour une meilleure prise prise en compte de de l’écologie et pour aller dans ton sens il y a un nouveau mot qui est quand même à la mode

    En ce moment c’est la décarbonation et vous allez l’entendre partout àous toutes ces sous toutes les sauces avec des objectifs de décarbonation une énergie qui serait décarbonée une voiture électrique qui deviendrait décarboné et c’est sûr que quand on a comme ça c cette musique cette musique médiatique où on

    Vous parle de d’une décarbonation de de de l’activité humaine et bien évidemment les sols l’artificialisation on en la dés on en on commence à en parler un petit peu ou en tout cas on va en parler parce qu’il y a des inondations dans le Nord mais mais c’est clair qu’on a pas

    Parlé on parle pas des ha on parle pas de du du vivant de de ces sols qui rappelons-le encore une fois il y a je crois la moitié des espèces animales qui sont dans le sol% vivante pardon vivante dans le sol et et et autant hors sol pour rebondir

    Sur ce que tu dis on pourrait imaginer fabriquer un un tractopel en matériaux biosourcés donc en bois ou en produits donc DESC carboné le faire rouler avec des biocarburants décarbonés ça en reste pas moins un tractopel c’est qu’au moment où il met un coup de pelleteuse

    Il a dégrader 30 cm de sol en 30 secondes donc en fait la question à se poser c’est effectivement donc on peut décarboner ça c’est un vrai enjeu mais il faut aussi regarder plus loin il faut élargir le Scope et regarder les autres écosystèmes on l’évoquit tout à l’heure

    L’effondrement de la biodiversité l’état des sols c’est pas les se la qualité de l’eau et ainsi de suite ah alors batrice moi j’avais envie de par rapport à cette ce sujet des calculs euh puisqueil y a que lorsque on calcule qu’on prend conscience euh on pourrait espérer qu’il

    Faut calculer un peu plus et ce qu’on ne voit pas tout ce qui est invisible en fait et c’est c’est ça qu’il faut qu’on mette au devant de la scène donc la microbiote c’est invisible c’est l’intérieur de notre corps on calcule pas ces choses-là on doit apprendre à

    Calculer ça à on doit apprendre à calculer à comprendre l’air enfin ce qui se passe dans l’air et ces molécules ces particules on ne voit pas donc ça n’existe pas et donc on apprenne à à calculer tout ce qu’on ne voit pas à mon avis c’est important c’est aussi le

    Sujet du sous-sol en fait et euh et même et même des énergies bien sûr puisque tout ce qu’on ne voit pas l’énergie nucléaire c’est quelque chose qu’on ne voit pas il faut qu’on calcule il faut qu’on calcule et peut-être on peut se dire bon c’est vrai que l’intelligence naturelle on parle beaucoup

    D’intelligence artificielle on espère quand même que ça pourra nous aider à faire des plus beaux projets aussi cette intelligence artificielle à mieux calculer pourquoi pas tout l’invisible en fait même si euh l’intelligence artificielle euh nous pourrait enfin il faut qu’on parle aussi de la raison la comment euh les

    Problèmes numériques et puis la résilience numérique ou ça aussi c’est un vrai sujet et qu’il faut qu’on il faut qu’on raisonne aussi un petit peu ce cette chose-là mais on peut se dire effectivement que il y a quand même des des sujets qui peuvent être améliorés grâce aussi à cette in inelligence

    Artificielle je sais pas Gael oui j’ai une réaction en écoutant Béatrice qui veut calculer et moi je voudrais qu’on arrête de calculer qu’on revien dans une expérience sensible parce que je pense que finalement le carbone on le compte mais le sensible permet de percevoir l’équilibre et le fonctionnement d’un

    Tout et que c’est peut-être ce qui nous manque dans notre vie quotidienne d’être en prise avec le l’environnement et le monde dans lequel on vit par une expérience sensible donc moi je veux qu’on sente notre environnement avant le calculer je pense que ce sera peut-être le mot de la

    Fin c’est quand même ce que dit exactement Baptiste morizo c’est il parle de la crise du sensible et Bruno l tour en parlait aussi et l’écologie du sensible se développe petit à petit alors on en a pas parlé c’est c’est c’est ENF c’est ah il y a peut-être

    Encore une question on a bien le plateau de saclé vous vous êtes francilien vous cétait ça gêne le le laboratoire d’écologie dans lequel je travaille qui était historique ement situé dans la vallée dans le au niveau d’orset a déménagé il y a un an et demi sur le

    Plateau SACL sur ces terre magnifique avec un bâtiment qui n’a rien d’éconstruit qui n’a rien d’écologique dans un système global qui n’a pas du tout été pensé ni en terme de liaison douce de fonctionnement de la ville enfin voilà donc je me cache bon et je relisais encore un un papier sur

    Sur ce sable coquillé qu’on qu’on a qu’on avait essayé de prélever dans la BA l’agon pour pour reminéraliser les les terres agricoles acides on a pas parlé du pH du du sol mais bon il est il est plutôt il est plutôt à combien le pH du sol ah ben ça dépend comment on

    Réagit quand on quand on voit des des des sociétés privées qui veulent aller chercher du du sable coquillé dans dans la mer pour pour se poudrer les euh pour reminéaliser les les les champs ça vous fait quoi vous je crois qu’on l’a évoqué tout à l’heure ce qui manque beaucoup

    C’est de la matière organique dans dans les champs c’est pas forcément des SAES coquillés en première instance pour revenir au plateau de sacelet ça rejoint peut-être ce que j’ai évoqué tout à l’heure c’est qu’on s’est peut-être pas posé la question collectivement quel sol pour quel usage

    Il y a eu un choix qui a été fait d’installer là des infrastructures donc un usage donné sur un sol qui était pas forcément le meilleur par rapport au potentiel de ce sol là et avec pour le coup la fonction du plateau de sa clé qui retenait cette eau qui ouais avit

    Pour le coup vraiment un sol pour eux un sol fertile voilà euh tiens oui bah Béatrice réagit sur le paysage parce que cl ben oui il y a beaucoup de choses à dire en tout cas moi personnellement je l’ai vécu petite c’était pour moi qui j’habitais dans la V Chevreuse et donc

    Le plateau de C sa CLA c’était l’agriculture avant Paris et pour moi c’était vraiment un passage pour aller à Paris en passait par cet HRI agricole et j’en ai des souvenirs incroyables de ces routes euh arboré et de ce territoire agricole donc j’ai toujours eu beaucoup

    De passion pour ce territoire et qui euh sur lequel on travaille énormément les paysagistes et euh dans toutes les sous toutes les formes et je pense que c’est un territoire agricole majeur euh qui doit euh sur lequel on a des cerveaux et qui a été très pollué

    Et qui qui qui qui doit être une vitrine de notre de nos de notre pluridisciplinarité de nos professions donc il y a il y a encore un peu de travail je pense une une dernière question de la salle avant de conclure euh bonjour je m’appelle Rosen Schalk je

    Suis étudiante en paysage à l’age et en fait je me posais une question à propos de la terre dans le milieu urbain en fait on marche donc sur un sol ça c’est certain mais on marche plus sur la terre en soi et comme il y a une question de

    Renouvellement en fait au niveau de la matière organique de la décomposition végétale et que à la base en fait on a construit bah la ville sur ce sol comme terre je me demande à quelle distance on est mis de la terre quand on marche sur

    Le sol en milieu urbain et euh jusquù en fait on peut aller dans les années enfin est-ce que à un moment donné en fait il y aura une on pourra plus euh en fait est-ce qu’il y aura une limite dans le fait que il y ait pas de renouvellement

    De ce sol est-ce que dans quelques années ce sera plus possible de vivre en milieu urbain à cause de ça et donc voilà ça dépend des projets qu’on porte et justement vous les jeunes paysagistes vous pouvez porter vous êtes le futur vous pouvez porter cette idée

    De dire que il faut enlever l’enrobé de toute la ville le plus possible le plus possible quitte à avoir des sol juste pour qu’il respire en fait donc c’est à vous de porter ce projet pour que la ville soit résiliente parce il y a plein de

    Questions de enfin de il y a plein de questions bah d’hygiène on a parlé tout à l’heure mais aussi de bah d’accessibilité pour par exemple les PMR et cetera et c’est pour çafin en fait finalement en milieu urbain on est on n’est pas vraiment euh on n’est pas vraiment sur la terre

    Quoi on la voit parfois mais dans les fauses de plantation au niveau des arbres un petit peu dans les squars dans les parcs mais finalement pas tant que ça et du coup je me demandais en fait cette histoire de distance je je me représente même pas la distance à

    Laquelle enfin la profondeur à laquelle elle est quand on est dans la rue par exemple je pense c’est tout ce paysage invisible justement et c’est vrai que il faut faut dessiner en coupe montrer tu cherches la distance d’un sol avec sa sa roche en fait fait quand on

    Marche sur le trottoir là dehors le sol la Terre elle est à combien de centimètres h sous no pied ben ça ça dépend des situations mais on le voit dès qu’il y a des travaux en milieu urbain et que il y a une coupe on voit

    Très bien que parfois il est pas très loin le sol ouais on a pas besoin d’aller très profond il ressemble pas du tout à un profil naturel parce que c’est un anthoposol c’est des milieux qui ont été travaillés parfois il y a des GR justement sur le on on fait un projet

    Euh sur euh un quartier o on s’est rendu compte qu’il y avait en dessous de 1 m du sol qui é 1 m un peu thopisé sur des sols d’ancien industriel de portuaire il y avait que 1 m de sol qui était abîmé et sous ces 1 m on pouvait commencer à

    Trouver des sols naturels des limons qu’on pourrait réemployer en fait pour pour un projet de déminéralisation parce que par rapport à cette question de distance moi je il faudrait aussi voir la distance dans l’autre sens et la distance l’éloignement au sol qu’on utilise en milieu urbain aujourd’hui il y a de plus

    En plus de tension dans les villes sur la terre végétale la terre qu’on apporte quand on veut revégétaliser on veut mettre des forêts urbaines on veut replanter c’est très important effectivement de replanter et souvent comme on est sur des anthroposols qui sont très dégradés on ramène de la terre végétale

    Elle apparaît pas cette terre végétale on a l’impression comme ça que c’est magique mais en fait on la prend sur bah les terres agricoles on la prend sur le pouretour on fait que déplacer le problème nous les paysagés on a plus envie de d’apporter de la terre végétale

    Comme ça dans les projets pour planter des arbres pour faire plaisir sur des sols qui sont vraiment très anthropisé ça nous intéresse de moins en moins en fait c’est pour ça qu’on peut travailler avec les pséchologues pour améliorer les sols quit à faire des sols pas top tout

    De suite mais qui pourront se développer plus tard des genrees de technosol où il y aurait des mélanges sable pierre béton grava choses comme ça avec une dynamique de végétation qui se met en place et qui relance la dynamique du sol parce que que on a on l’a évoqué tout à l’heure un

    Sol ça évolue dans le temps et c’est jamais pour l’instant complètement perdu il y a une dynamique qui peut se se reccréer avec un profil qui se qui se différencie au fur et à mesure que la vie se développe dessus euh Karine tu voulais nous parler de

    Livre peut-être de de publication oui je voulais simplement dire que vous trouverez sur le site des JNE toute une bibliographie on on mettra peut-être les études auxquelles vous avez participé et puis on a publié aussi aujourd’hui une tribune de Christophe gatinau qui est auteur de du livre éloge du verre de

    Terre qui fait référence à trois études de l’inrae sur l’impact des pesticides sur les vers de terre donc on a déjà commencé et puis on va continuer on mettra aussi ce que Pierre Souvet nous nous nous donnera également voilà ah oui puis on a pas du tout on en a parlé tout

    À l’heure en aparté mais on n pas parlé du droit du sol et du droit du paysage et du et c’est vrai que ça ce serait un sujet d’une prochaine conférence mais en tous les cas sur les nouveaux récits du vivant c’est plus important c’est de plus en plus important pour nous dans

    Nos dans nos pratiques de faire parler les entités naturelles de se mettre à leur place et d’essayer d’imaginer comment elles peuvent être représenté juridiquement alors à propos de droit je sais pas si vous étiez là mais il y a eu une une conférence comme celle-ci sur

    Les droits de la nature c’était le 9 novembre elle est visible sur la chaîne Youtube des JNE donc ne vous en privez pas c’était très intéressant le prochain jeudi de l’écologie c’est sur quoi Isabelle je sais plus le prochain jeudi de l’écologie ça sera donc le 8 février et le thème ça

    Sera sur le bien-être des animaux d’élev age voilà où on en est quelles améliorations ou pas est-ce qu’on peut parler vraiment de bien-être quand on parle d’animaux d’élevage voilà le débat donc le 8 février à 19h merci à tous merci d’avoir bravé des frimas de l’hiver ben merci à nos

    Intervenants bravo merci d’être là et et merci Pierre qui est peut-être je sais pas s’il est encore derrière son bon en tout cas voilà merci merci Pierre Souvet de d’avoir participé nous avoir rejoint puis on peut aller boire des bières hein c’est bah pas pas de sol pas de bière

    Leave A Reply