🔎 Fascinants mais dangereux, les volcans nĂ©cessitent une surveillance constante. AssurĂ©e par des observatoires rĂ©partis partout sur le globe, elle permet d’anticiper l’activitĂ© volcanique, de protĂ©ger les populations mais Ă©galement de mieux comprendre les volcans. DĂ©couvrez comment sont surveillĂ©s ces monstres de la terre Ă  travers une confĂ©rence visuelle et interactive, en lien direct avec le Piton de la Fournaise.

    🗣 Avec Guillaume Boudoire, maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’universitĂ© Clermont Auvergne
    🗣 Lydie Gailler, physicienne-adjointe Ă  l’universitĂ© Clermont Auvergne, tous les deux membres du laboratoire Magmas et Volcans

    En partenariat avec le CNRS

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    Bonsoir Ă  tous bonsoir Ă  toutes bonsoir Monsieur bonsoir madame bienvenue donc je m’appelle SĂ©bastien je travaille pour le CN reste dans la communication et les action les actions grand public je vais vous accompagner pendant cette soirĂ©e et je vais me permettre d’introduire le sujet avec une anecdote

    Personnel quand j’Ă©tais petit il y a des moins de moins de 15 ans on va dire dans la salle j’en vois en fait il se manifeste pas mais j’en quand j’Ă©tais encore plus petit que vous c’Ă©tait les annĂ©es 80 et il y avait un vulcanologue qui Ă©tait super connu

    Qui s’appelait Harun tazief ah oui alors alors je vois les tĂȘtes au CH comme ça oui oui bah oui c’est lui qui m’a montrĂ© que les volcans c’Ă©tait merveilleux c’Ă©tait splendide impressionnant dangereux bien sĂ»r difficile Ă  Ă  prĂ©venir que derriĂšre il y avait des populations en danger donc avait quelque

    Chose Ă  la fois fascinant et dangereux beau et dangereux qui me donnait envie de ressentir ça vraiment d’aller dessus bon aprĂšs je voulais ĂȘtre vulcanologue j’ai vu le nombre de post au CNRS et j’ai abandonnĂ© ma vocation mais d’autres ils sont arrivĂ©s et alors donc du coup j’Ă©tais

    AllĂ© Ă  une confĂ©rence de darounazev qui se passait sur la Doua je devais avoir je sais pas 8 ans et j’ai demandĂ© avec ma petite voix comment on fait pour devenir vulcanologue et il m’a rĂ©pondu tuachĂštes mon bouquin mon petit gars donc voilĂ  j’ai appris que Guillaume boudoir venait de finir une

    Contribution dans un bouquin qui s’appelle le Rift est le rift de l’Est africain donc si vous voulez voir comment on devient une vulcanologue vous savez comment faire et justement je vais vous prĂ©senter parce que c’est c’est vous deux qui allait donner cette cette confĂ©rence cette confĂ©rence avec plein

    De tĂ©moignages du terrain que on a voulu au CNRS monter avec le musĂ©e des des Confluences et vous travaillez tous les deux dans un un laboratoire qui s’appelle le laboratoire magma et volcan qui est un laboratoire CNRS universitĂ© clermontvergne et puis IRD institut de recherche sur le dĂ©veloppement qui

    Lui-mĂȘme est au sein d’un observatoire de physique du globe celui de ClermontFerrand et vous Guillaume boudoir vous ĂȘtes maĂźtre de confĂ©rence Ă  l’universitĂ© clermontverges au sein de de cette structure lĂ  et lidie Gaillet vous ĂȘtes physicienne adjointe c’est un un mĂ©tier hein on dit physicienne adjointe euh Ă  l’universitĂ©

    Clermontvergne Ă©galement voilĂ  alors Ă  noter parce que je sais qu’il y a des collĂšgues de d’OrlĂ©an et de Montpellier qui qui vous regardent euh on est en direct sur Facebook et sur Youtube donc je je me permets de vous saluer et je vais de ce pas vous donner la parole

    Pour allez quelle durĂ©e de prĂ©sentation Ă  peu prĂšs 2h 2h oui minimum minimum allez je reviens tout Ă  l’heure pour prendre les questions du public et de Youtube Facebook pour Ă©changer avec vous merci merci beaucoup bonjour Ă  bonjour Ă  tous aujourd’hui on va vous on va vous

    PrĂ©senter il faudrait que ça passe je sa pas ça passe sur le peut-ĂȘtre un petit problĂšme de d’image ah voilĂ  c’est bon on y est donc aujourd’hui on va vous prĂ©senter on va vous parler volcan Ă©videmment mais on va essayer de vous les prĂ©senter sous un

    Angle un peu diffĂ©rent de ce qu’on a l’habitude peut-ĂȘtre de voir dans dans les reportages c’estĂ d qu’on va se focaliser sur sur l’aspect risque et sur la place que les observatoires volcanologiques peuvent avoir dans les stratĂ©gies justement de de gestion des risques donc comme SĂ©bastien nous a nous

    A prĂ©sentĂ© tout Ă  l’heure on travaille Ă  Ă  cler Monferrand et on a eu l’occasion de et on a encore l’occasion de travailler trĂšs Ă©troitement avec l’Observatoire volcanologique du python de la Fournaise d’oĂč le fait qu’on va on va notamment vous essayer de vous de vous vous faire part de notre expĂ©rience

    Sur ce sur ce domaine donc au menu au menu du jour on va faire une une breve introduction sur sur on va dire un environnement gĂ©nĂ©ral on va regarder un peu ce qui se passe Ă  travers travers le monde pourquoi est-ce qu’on a besoin des observatoires volcanologiques et puis on fera un un

    Focus plus spĂ©cifique sur sur l’observatoire du python de la Fournaise en regardant comment fonctionne l’Observatoire quelle est sa place justement sur le terrain mais aussi dans la stratĂ©gie de la gestion des risques et on verra que c’est une approche qui est trĂšs circulaire entre recherche observation et communication et puis

    S’il nous reste un peu de temps au bout de ces 2h et de du coup on verra en derniĂšre partie d’autres exemples pour vous montrer qu’en fait le cas des observatoires volcanologiques français est un peu spĂ©cifique dans le paysage mondial parce que si on regarde nos collĂšgues italiens ou nos collĂšgues

    AmĂ©ricains on a des modes de fonctionnement qui sont qui sont un peu diffĂ©rents hop je t’en prie alors comme disait Guillaume ce qu’on voulait un petit peu prĂ©senter en introduction c’Ă©tait un peu pourquoi c’est C ces ces objets qui restent exceptionnels elles sont Ă  surveiller c’est dĂ©jĂ  parce qu’on a une

    Une concentration assez importante d’Ă©difices considĂ©rĂ© comme actif Ă  travers le monde donc lĂ  vous voyez sur cette carte lĂ  la carte de gauche lĂ  l’ensemble des des Ă©difices qui sont considĂ©rĂ©s actifs depuis ce qu’on appelle l’olocĂš donc il y a Ă  peu prĂšs 10000 ans et on voit qu’on a une

    Distribution qui est classiquement au niveau des limites de plaqu donc les zones de subduction les rides mĂ©dioocĂ©aniques et Ă©galement en intraplaque donc plus au niveau des des zones de point chaud et on considĂšre Ă  peu prĂšs qu’on a plus de 1400 volcans qui ont eu une Ă©ruption considĂ©rĂ©e comme

    Récente au cours des 10000 derniÚres années et parmi Cuxa 31 volcans rentrent en éruption en moyenne par an depuis 1950 et la chose qui est la plus marquante finalement là vous voyez une carte des des principales principales éruptions qui ont connu de des magnitudes fortes et avec des impacts

    Important relativement rĂ©cemment et puis ce qu’il faut retenir c’est qu’on a plus de 14 % de la population mondiale qui vit finalement Ă  moins de 100 km d’un de ces Ă©difices actifs et en fait le le problĂšme il est double c’est qu’on va avoir un impact direct sur les

    Populations Ă  proximitĂ© de chaque Ă©difice et puis aussi un impact plus global climatique Ă  l’Ă©chelle planĂ©taire qui va pouvoir se rĂ©percuter vraiment Ă  l’Ă©chelle du globe et finalement tous ces volcans vont ĂȘtre associĂ©s Ă  diffĂ©rents allĂ©as volcaniques donc on va revenir dessus tous les volcans ne sont

    Pas associĂ©s Ă  tous les alĂ©as ça va dĂ©pendre de leur position gĂ©ographique de leur contexte gĂ©odynamique du type d’Ă©difice sansus stricto et en fait le problĂšme c’est que par contre plusieurs alĂ©as vont pouvoir se succĂ©der parfois brutalement au cours d’une mĂȘme phase Ă©ruptive et lĂ  ça va rendre les choses encore plus plus

    Dangereuses donc on a repris ici les principaux alĂ©as qu’on qu’on ressens en rĂšgle gĂ©nĂ©rale Ă  commencĂ© par les coulĂ©s de lave donc en contexte eff fusif vous avez un exemple lĂ  sur sur le pyon de la fournaisee donc c’est l’Ă©ruption d’avril 2007 qui est et on va revenir dessus par la suite et

    Puis un une un petit film lĂ  sur le le kilwea sur la rve zone du kilwea sur une Ă©ruption relativement rĂ©cente qui a aussi eu des consĂ©quences importantes donc c’est un un alĂ©a qui va dĂ©pendre beaucoup de la composition de la tempĂ©rature et de la rĂ©ologie du magma

    Et puis les facteurs qui vont rĂ©gir l’Ă©paisseur et puis la propagation de ces coul ça va ĂȘtre essentiellement bah la topographie sur laquelle elle va se mettre en place le taux d’effusion Ă vent et puis forcĂ©ment la la durĂ©e de l’Ă©ruption en elle-mĂȘme il y a un certain nombre d’approches qui sont

    Mises en place de plus en plus pour essayer de protĂ©ger les populations il y a de plus en plus de simulation numĂ©rique pour simuler les trajectoires dĂ©coulĂ© de lave et puis aussi un certain nombre de de processus de de d’ouvrage pour essayer de contrĂŽler artificiellement ces trajectoires et puis on retrouve aussi

    De toute autre coulĂ© dans un contexte explosif qui sont les coulĂ©s pyoclastiques donc ça c’est l’exemple bien connu de l’Ă©ruption du VĂ©suve qui a lieu donc donc en 79 et qui a donc conduit Ă  Ă  l’ensoblissement de de pompĂ©is et puis un exemple plus rĂ©cent

    LĂ  au niveau de d’une Ă©ruption en 93 au lascar qui est localisĂ© au Chili donc ça ce sont des des coulĂ©s qui sont qui correspondent Ă  un mĂ©lange fuisisĂ© Ă  haute tempĂ©rature qui est composĂ© de de fragments solides et de gaz qui vont se se dĂ©placer Ă  trĂšs trĂšs grande vitesse Ă 

    Des vitesses phĂ©nomĂ©nales qui vont dĂ©passer souvent 100 km/h qui sont l’Ă©quivalent d’un d’un ouragan et lĂ  on va avoir effectivement une dangerositĂ© trĂšs trĂšs importante et pour illustrer cela on a voulu reprendre aussi bah l’exemple tristement cĂ©lĂšbre de l’Ă©ruption du monde zen en 91 donc lĂ  on voit effectivement la coulĂ©e

    Qui qui commence Ă  se former et qui a conduit du coup Ă  la mort de des cĂ©lĂšbres Katia et et Maurice craft et puis Ă  l’Ă©chelle de l’Ă©vent on va retrouver aussi en contexte explosif toutes les particules qui vont ĂȘtre Ă©jecĂ© donc on va avoir des tĂ©fras et les

    Panages de sang donc ça ça va dĂ©pendre surtout de la taille des particules et puis il faut savoir que c’est l’alĂ©a qui va concerner finalement les plus grandes surfaces puisque ça va pouvoir ĂȘtre propagĂ© relativement loin dans l’atmosphĂšre et lĂ  on a repris un exemple qui a aussi marquĂ© les esprits

    C’est celui de l’exemple du volcan islandais don personnellement je Terai le nom qui a eu lieu donc en 2010 et qui a Ă©tĂ© suivi donc dans l’atmosphĂšre Ă  3 km d’altitude donc depuis on a pu su son Ă©volution depuis l’Islande jusque Ă  peu prĂšs enfin jusqu’Ă  ClermontFerrand et

    Euh qui a eu des consĂ©quences alors c’est ces panages de sang des consĂ©quences assez variables on peut avoir des consĂ©quences sur les habitations par accumulation effondrement de toit sur la vĂ©gĂ©tation et puis aussi sur la santĂ© dans le cas du du volcan islandais l’une des consĂ©quences majeures ça a Ă©tĂ© une

    Paralysie du systĂšme aĂ©rien et des consĂ©quences Ă©conomiques qui sont quand mĂȘme qui ont quand mĂȘme Ă©tĂ© assez importantes pendant pendant plusieurs plusieurs semaines et puis un autre allĂ©a qui s’est manifestĂ© plus par le passĂ© avec un un exemple d’Ă©ruption le Tambora dans les annĂ©es 1800

    Qui euh qui a conduit Ă  Ă  ce qui a Ă©tĂ© baptisĂ© comme l’annĂ©e sans Ă©tĂ© justement Ă  cause de de ces diffusion de de cendre dans dans l’atmosphĂšre et puis une fois qu’on a tous ces dĂ©pĂŽts au sol sur les flan du volcan on va avoir un autre type d’alĂ©a

    Une sorte de grosse coulĂ©e de Bou qu’on appelle des Lars qui sont juste le terme indonĂ©sien donc vous pouvez voir ici un exemple en fait c’est dĂšs que vous avez des prĂ©cipitations une fondte des neiges ou euh des de l’eau dans un lac de cratĂš ça va remobiliser vos part vos vos

    DĂ©pĂŽts et puis crĂ©er cette sorte de de masse de bĂ©ton humide qui va pouvoir charier des blocs jusqu’Ă  plus de 10 m de diamĂštre et lĂ  qui va vraiment pouvoir causer des dĂ©gĂąts directs par abrasion assez importante et puis un autre allĂ©a qui a eu aussi par le passĂ© des des

    ConsĂ©quences climatiques importantes ce sont l’ensemble des gaz volcaniques alors qu’on va retrouver aussi au niveau des des Ă©vents Ă©ruptif et puis Ă  la plom des systĂšmes hydrothermaux qui sont souvent trĂšs dĂ©veloppĂ©s sur beaucoup d’Ă©difices volcaniques donc avec les principaux gaz qui sont le le SO2 et le

    Le CO2 et qui vont aussi pouvoir se propager relativement loin en terme d’effets climatiqu on avait eu un exemple enfin plusieurs exemples qui ont conduit aussi Ă  finalement un une baisse de la tempĂ©rature globale au dĂ©but du 19e siĂšcle Ă  cause de ces manifestations lĂ  et puis un autre exemple de

    De consĂ©quences des gaz volcaniques c’est l’Ă©ruption lĂ©ique du lac du lac NIOS en 1986 qui avait une grande concentration de de CO2 piĂ©gĂ© et puis sur un mĂ©canisme de de retournement des EAU il va y avoir une libĂ©ration trĂšs brutale de de CO2 donc lĂ  il y avait

    Plus de 100000 tonnes de CO2 qui ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ© trĂšs brutalement et qui ont conduit du coup Ă  la Ă  la mort de 1800 personnes et plus de 3000 3000 animaux donc des alĂ©as assez assez catastrophiques aussi et puis le dernier qu’on voulait vous prĂ©senter on reviendra un petit peu

    Aussi sur cet allĂ© cet allĂ©a qui reprend un petit peu tout ce qui est instabilitĂ© et systĂšme volcanoteectonique on a repris ici l’exemple du du montsintellen en 1980 qui aussi bien connu lĂ  le systĂšme c’est qu’on avait un cryptodome qui s’est mis en place sous le flan nord

    Du volcan et puis arrivĂ© Ă  un stabilitĂ© gravitaire on a eu un effondrement sectoriel de l’ensemble de ce flan et qui a donc endr diffĂ©rents allĂ©as secondaires on a eu aussi une coulĂ© pliroclastique et un souffle trĂšs important les misesimages sont assez assez bien connu qui ont touchĂ© plus de

    30 30 kmÂČr de surface donc ça c’Ă©tait aussi un alĂ©a qui a Ă©tĂ© trĂšs documentĂ© Ă  cette Ă©poque au saintellens et lĂ  je vais passer la la ma parole Ă  Guillaume pour les les risques associĂ© alors oui effectivement parce que donc lid pour l’instant vous a prĂ©sentĂ© des alĂ©as je pense que la

    Plupart des gens ont dĂ©jĂ  eu l’occasion de de voir dans des dans des vidĂ©os en revanche la la notion de risque elle est diffĂ©rente de celle d’alĂ©a c’est-Ă -dire que euh pour avoir un risque il vous faut un alĂ©a mais il vous faut deux autres critĂšres qui sont Ă©galement l’exposition et la vulnĂ©rabilitĂ© en

    D’autres termes si on essaie d’imager ça si vous prenez des coulĂ©s de lave qui est un alĂ©a mais que vous ĂȘtes sur les rĂ©bus qui a un volcan actif en Antarctique a priori vous avez pas forcĂ©ment de risque associĂ©s puisque vous avez pas d’infrastructure ur qui sont exposĂ©es ou vulnĂ©rables vous avez

    Pas non plus de population humaine qui sont exposĂ© ou vulnĂ©rables peut-ĂȘtre que le risque associĂ© peut-ĂȘtre essentiellement pour les colonies de mancho mais Ă  part ça voilĂ  c’est pas un volcan qui est considĂ©rĂ© comme un volcan Ă  risque en revanche lorsque vous avez une densitĂ© humaine relativement importante lĂ  justement vous avez donc

    Une exposition et une vulnĂ©rabilitĂ© des populations qui peut ĂȘtre majeure et dans ce cas-lĂ  ça peut vous crĂ©er justement des des dangers des catastrophes naturelles assez assez marquĂ© ce qui a poussĂ© la communautĂ© scientifique dans les annĂ©es 90- 2000 avec les nations- unies Ă  identifier une quinzaine de volcans Ă  travers le monde

    Qu’on appelle les volcans de la dĂ©cennie ou les dĂ©caill volcano qui sont reprĂ©sentĂ©s sur cette sur cette carte et qui ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la base justement de leur dangereusitĂ© du fait qu’ils prĂ©sentai de nombreuses alĂ©as mais Ă©galement dans des zones fortement peuplĂ©es donc afin d’encourager la recherche scientifique et l’observation

    Sur ces Ă©difices alors c’est pas une liste exhaustive he vous en avz beaucoup plus qui prĂ©sent une dangerositĂ© marquĂ©e mais c’est les principaux qui ont Ă©mergĂ© dans les annĂ©es 90 euh pour ĂȘtre Ă©tudiĂ© avec avec prĂ©cision si on prend par exemple l’exemple de l’Etna que on on va dire

    Notre plus proche voisin euh l’Etna en fait il se caractĂ©rise par un risque important du fait que vous avez la ville de Catane Ă  ses pieds prĂšs de 300000 habitants si on considĂšre l’agglomĂ©ration extraurbaine on doit on doit voisiner les le million d’habitants voire mĂȘme peut-ĂȘtre un peu plus et ce

    Qui est intĂ©ressant avec l’Etna comme sur beaucoup d’Ă©difices c’est que vous avez deux types d’activitĂ© Ă©ruptive vous avez une activitĂ© Ă©ruptive qu’on va appeler classique c’est celle qui est la plus frĂ©quente en l’occurrence pour l’Etna ça va ĂȘtre des paroxysmes comme vous pouvez le voir ici en 2015 avec des

    Émissions de cendre ou alors la propagation l’ouverture pardon de fissure Ă©ruptive et la propagation de couler de mais dans les deux cas c’est des choses qui vont se mettre en place prĂšs du sommet dans une zone qui n’est absolument pas habitĂ©e donc vous allez pas avoir de d’infrastructure ou de

    Population exposĂ©e donc le risque est relativement moindre en revanche lorsque vous arrivez sur ce qu’on va appeler une activitĂ© Ă©ruptive exceptionnelle qui se manifeste sous deux aspects sur l’Etna elle peut ĂȘtre caldĂ©rique comme on a eu le cas en 122 avant JĂ©sus-Christ c’est-Ă -dire un une grosse explosion

    Plinienne un peu comme ce qui s’est produit au VĂ©suve Ă  pompayi donc lĂ  vous avez un rayon d’impact qui est beaucoup plus important ou alors dans le cas de d’Ă©ruption excentrique c’est-Ă -dire des fissures Ă©ruptives qui vont s’ouvrir mais en dehors du sommet donc elles vont s’ouvrir sur le le flan du volcan dans

    Ce cas-lĂ  les coulĂ©es de lave par exemple vont pouvoir se propager dans des zones habitĂ©es c’est ce qui a menĂ© justement la la coulĂ©e de lave de 1669 Ă  dĂ©truire partiellement la ville de Catane qui pourtant est Ă  plus de 25 20 25 km du sommet de

    L’atna et ça c’est pas quelque chose d’essentiellement euh enfin c’est quelque chose d’assez comme le n l’indique exceptionnel mais on va dire on le retrouve dans l’Ă©poque rĂ©cente c’est-Ă -dire c’est quelque chose qui est toujours d’actualitĂ© si vous regardez par exemple l’Ă©ruption de 2002 2003 vous avez une cartographie ici de

    L’Etna donc le sommet de l’Etna qui est ici et les fissures Ă©ruptives qui sont ouvertes lors de cette Ă©ruption de 2002- 200003 donc au sud et au nord donc vous voyez que vous ĂȘtes sur les flancs de l’Etna et vous avez une propagation des coulĂ©s de lave qui ont atteint les

    Complexes hivernaux les complexes de touristiques de l’Etna sur la partie nord ça a totalement dĂ©truit le complexe de de provenana et sur la partie sud ça a menacĂ© fortement le complexe de sapiensa donc lĂ  cĂ©it un risque principal pour les pour les infrastructures de la ville donc on voit

    Que cette activitĂ© enfin les infrastructures des des complexes touristiques donc vous voyez que cette activitĂ© exceptionnelle elle est toujours d’actualitĂ© et c’est ce qui va en fait ĂȘtre Ă  la base entre guillemets de la la notion d’observatoire volcanologique c’est parce qu’on a cette activitĂ© ex parce qu’on a ces risques

    AssociĂ©s importants qu’on va ĂȘtre amenĂ© Ă  dĂ©velopper des observatoires volcanologiques alors vous avez une reprĂ©sentation ici sur la carte de l’ensemble alors en rouge c’est tous les Ă©difices volcaniques actifs rĂ©cemment et les petits les petits point on va dire gris que vous avez ici c’est les observatoires qui sont associĂ©s ou le le

    Le siĂšge comme ici Ă  New York le siĂšge des des observatoires pour pour l’USGS ça doit pas ĂȘtre New York ça doit ĂȘtre ça doit ĂȘtre mais enfin bon on n’est pas trĂšs loin euh donc ces observatoires lĂ  le premier d’entre eux a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1845 c’est

    L’Observatoire du vzu donc le premier observatoire volcanologique est europĂ©en et il a Ă©tĂ© suivi Ă  peu prĂšs un demi-sĂšcle plus tard par la crĂ©ation de l’observatoire volcanologique et sismologique de Martinique qui fait suite Ă  l’Ă©ruption de la Montagne PelĂ©e et on va voir que c’est quelque chose qui malheureusement

    Est assez commun c’est-Ă -dire que souvent la crĂ©ation des ob des observatoires volcanologiques intervient comme une rĂ©ponse Ă  une catastrophe naturelle donc on est plus dans de la rĂ©action que dans de la prĂ©vention malheureusement l’Observatoire d’HawaĂŻ par la suite et aujourd’hui vous avez Ă  peu prĂšs 80 observatoires dans le monde

    Qui sont rĂ©partis Ă  travers le globe qui sont rĂ©uni sous l’Ă©gide de wovo qui est l’organisation mondiale des observatoires volcanologiques qui permet un Ă©change de connaissance entre les diffĂ©rents observatoires et ce qui est assez notable si on trace une une ligne en fait au niveau de l’Ă©quateur c’est

    Qu’on se rend compte que la densitĂ© des observatoires volcanologiques est beaucoup plus faible malheureusement dans les pays du sud alors que c’est des zones qui sont fortement peuplĂ©es Ă  proximitĂ© des Ă©difices volcaniques alors pour prendre un exemple un petit peu plus concret on a voulu comme Guillaume vous le disait en

    Introduction se focaliser sur sur l’observatoire volcanologique du python de la Fournaise l’ovpf donc parce que dĂ©jĂ  c’est un Ă©difice qui est trĂšs accessible qui est trĂšs actif et trĂšs bien documentĂ© donc on a voulu reprendre un petit peu son contexte de crĂ©ation et son fonctionnement alors si on reprend un

    Petit peu le contexte de l’Observatoire donc qui est localisĂ© sur l’Ăźle de la RĂ©union Ă  l’Ă©quivalent d’Ă  peu prĂšs 9000 km de de clarmontferrand on est restĂ© un petit peu chauvin on on est parti de Clarmont et donc l’Ăźle en elle-mĂȘme elle est composĂ©e de deux Ă©difices principaux

    Donc on a l’Ă©difice ancien donc le python des neiges qui est le le grand Ă©difice ici avec un dĂ©but d’activitĂ© donc subaĂ©rienne qu’on considĂšre autour de de 2,2 millions d’annĂ©es et une derniĂšre phase d’activitĂ© autour de de 20000 ans Ă  peu prĂšs et puis sur la partie sud-est on retrouve le python de

    La Fournaise donc l’Ă©difice actif qui est donc lui caractĂ©risĂ© par une activitĂ© subaĂ©rienne qui a dĂ©butĂ© Ă  0,5 millions d’annĂ©es et une derniĂšre phase d’activitĂ© majeure autour de 5000 Ă  2500 ans qu’on appelle la calderra de l’anclofouquĂ© alors la Calder de l’enclofouquĂ© c’est ce que vous voyez

    Ici donc défin par les remparts qui définissent cette forme de fer à cheval qui est complÚtement ouverte vers la mer et qui est complÚtement inhabitée donc les activités qui ont été référencées depuis le le 18e siÚcle donne 97 % des éruptions au sein de cette caldera donc inhabité par contre

    Il y a quand mĂȘme 3 % de ces Ă©ruptions qui ont lieu hors d’enclos de l’enclos donc le long des rives zones nord-est et sud-est donc dans ces parties habitĂ©es et on r verra aussi un exemple dans le cadre du contexte de de la crĂ©ation de l’observatoire et puis en terme

    D’activitĂ© le python de la Fournaise va ĂȘtre caractĂ©risĂ© par une activitĂ© effusive qu’on va considĂ©rer comme classique qui se distingue en trois phases principales une premiĂšre phase intense avec l’ouverture de la fissure des fontaines de lave assez assez importante jusqu’Ă  30 m de haut et puis forcĂ©ment les coulĂ© de lave associĂ© donc

    Ça c’est pendant les premiĂšres heures de l’Ă©ruption il va s’en suivre pendant les premiers jours une phase qu’on considĂšre comme plus modĂ©rĂ©e puisquon va pas avoir d’ouverture de nouvelles fissures par contre on va avoir toujours des fontaines de lave qui vont pouvoir peut-ĂȘtre mĂȘme dĂ©passer les 30 m

    Atteindre jusqu’Ă  50 m de haut et toujours les couĂ©s de lave qui vont se poursuivre et suivre un petit peu la topographie et puis le reste de l’Ă©ruption pendant plusieurs jours ou plusieurs semaine on va avoir une phase qu’on va qualifier de plus faible avec ce qu’on appelle du spattering c’est ces

    Petites projections qu’on qu’on voit beaucoup en fin d’Ă©ruption qui vont continuer Ă  Ă©difier le cĂŽne en fait et toujours les coulĂ©s de lave qui vont avoir tendance Ă  chenaliser et et finir par former aussi des des tunnels voilĂ  ça c’est une activitĂ© assez classique qu’on retrouve la plupart du temps et on

    Retrouve dans ces cas-lĂ  sur quelques jours d’activitĂ© en moyenne 1,4 million de M C de produits qui vont ĂȘtre Ă©mis ça correspond quand mĂȘme Ă  plus de 370 piscines olympiques on commence dĂ©jĂ  Ă  faire un beau remplissage mais ça reste une activitĂ© classique et par contre on va avoir des

    Cas d’Ă©ruption exceptionnelle et parler un tout petit peu au dĂ©but dans le cadre de la prĂ©sentation des alĂ©as de l’Ă©ruption d’avril 2007 donc qui a Ă©tĂ© baptisĂ© La Fournaise comme l’Ă©ruption du siĂšcle pour plusieurs raisons a commencĂ© parce que par les fontaines de lave qui

    Ont atteint plus de 200 m de haut et un volume total sur une seule Ă©ruption de plus de 300 millions de mes cubes donc ça c’Ă©tait la premiĂšre la premiĂšre chose assez exceptionnelle et puis une autre caractĂ©ristique de cette de cette Ă©ruption ça a Ă©tĂ© l’effondrement du cratĂšre d’olomieux dans lequel on

    Pouvait marcher en en fait avant cette Ă©ruption lĂ  on pouvait rentrer dans le dolonneux et marcher marcher Ă  l’intĂ©rieur et suite dans le cadre de cette Ă©ruption on a eu l’effondrement de ce cratĂšre sur une profondeur de 350 m ce qui correspond en fait Ă  la hauteur

    De la tour eelle la tour eelle pourrait passer dedans et depuis il a Ă©tĂ© que trĂšs peu rempli donc cet effondrement caldĂ©rique c’est pareil ça fait partie des phĂ©nomĂšnes volcanot tectoniques des instabilitĂ©s dont on parlait en dans dans les alĂ©a et une derniĂšre derniĂšre chose c’Ă©tait qu’on a eu on a pu observer

    Aussi pardon on a pu observer un important Panach depuis depuis assez loin en fait par rapport au au point d’Ă©mission et puis la la coulĂ©e de lave qui est donc rentrĂ©e en mer donc tout ça on a effectivement fait l’Ă©ruption du siĂšcle il reste quand mĂȘme un exemple d’Ă©ruption exceptionnel pour pour le

    Python de la Fournaise ouais alors du coup vis-Ă -vis de cette diffĂ©renciation entre activitĂ© classique et et activitĂ© exceptionn on on va on va commencer on va dĂ©crire la la crĂ©ation de l’observatoire volcanologique par une phrase d’alfed de Lacroix d’Alfred de Lacroix en 1936 donc Alfred de Lacroix gĂ©ologue minĂ©ralogiste

    Français qui nous disait en 1936 je le cite aucune observation instrumentale n’a Ă©tĂ© faite et il serait Ă  souhaiter qu’un sismographe fut installĂ© Ă  proximitĂ© du volcan pour enregistrer les mouvement microsismique qui accompagne certainement la montĂ©e de la lave lors des paroxysmes donc monsieur Lacroix avait tout compris sauf que Ă  l’Ă©poque

    Malheureusement il y avait pas d’activitĂ© significative au python de la Fournaise d’un point de vue on va dire des risques associĂ©s qui pouvaient justifier une telle approche et un tel investissement Ă©conomique donc il a fallu attendre malheureusement l’Ă©ruption de 1977 qui est donc un exemple un autre

    Exemple au mĂȘme type de 2007 d’activitĂ© exceptionnelle au pyon de la fournoise auant de la Fournaise c’est une activitĂ© hors enclos c’est-Ă -dire que vous ĂȘtes plus du tout dans la zone inhabitĂ©e mais vous ĂȘtes sur les flans du volcan avec donc les populations sur la cĂŽte et vous

    Voyez ici que de sur les temps historiques Ă  la RĂ©union vous avez peut-ĂȘtre allez 6 7 Ă©ruptions qui ont eu lieu en dehors de l’enclos sur ces rifte zone dont celle de 1977 qui a eu lieu quasiment 180 ans aprĂšs aprĂšs la derniĂšre donc de mĂ©moire d’homme en fait

    La mĂ©moire collective Ă©tait manquante sur ce sur ce type d’Ă©vĂ©nement donc les fissures se sont propagĂ© en dehors de l’enclos et elles ont atteint la ville de la ville de saintte- rose lĂ  vous avez une image de la coulĂ©e au au niveau de l’Ă©glise principale de sain- rose et donc lĂ  effectivement exposition

    Importante vulnĂ©rabilitĂ© importante de populations qui ne sont pas forcĂ©ment prĂ©parĂ©es d’autoritĂ©s qui sont pas forcĂ©ment prĂ©parĂ© et donc risque important engendrĂ© et danger Ă©ventuellement lorsque lorsque le risque se se dĂ©veloppe donc cette Ă©ruption en 1977 bah trĂšs rapidement elle a menĂ© Ă  la crĂ©ation de l’observatoire volcanologique du python de la Fournaise

    En 79 donc au bout de 2 ans euh qui est nĂ© d’une dĂ©cision en accord entre donc les autoritĂ©s local le dĂ©partement et le CNRS le CNRS d’ailleurs qui est toujours encore aujourd’hui en charge de la dĂ©finition et de la co la coordination des moyens de d’observation via un

    Service qui s’appelle le snov qui est le service national d’observation volcanologique et cet observatoire au mĂȘme titre que les autres observatoires français comme la Martinique la Guadeloupe ou encore Mayotte est gĂ©rĂ© par l’Institut de physique du globe de Paris l’IPGP une particularitĂ© quand mĂȘme notable dans notre cas dans notre cas

    National c’est que les observatoires volcanologiques français dĂ©pendent du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche et vous verrez que effectivement ça engendre du coup un mode de fonctionnement diffĂ©rent de ce qu’on peut avoir dans dans d’autres pays on verra ça plus plus vers la fin donc maintenant qu’on a qu’on a posĂ©

    Les bases de l’Observatoire on va s’intĂ©resser Ă  quelles sont les missions de l’Observatoire alors au dĂ©but et c’est toujours d’actualitĂ© d’ailleurs l’Observatoire a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour rĂ©pondre Ă  trois missions principales la premiĂšre c’est la recherche sur le fonctionnement et l’Ă©volution des volcans la deuxiĂšme c’est donc la surveillance de l’activitĂ©

    Du python de la Fournaise de l’activitĂ© volcanique pendant les phases Ă©ruptives de la propagation des coulĂ© de lave et puis le dernier c’est la diffusion des connaissances alors comment ça s’organise comment tout ça s’organise au sein de l’Observatoire et ben on va on va suivre le cheminement en fait en en

    En en suivant une dĂ©marche circulaire donc tout d’abord la premiĂšre mission recherche sur le fonctionnement et l’Ă©volution du volcan alors la recherche scientifique Ă  proprement parler dans les observatoires volcanologiques elle est pluridisciplinaire vous avez Ă©normĂ©ment de thĂ©matique que ça soit en science de la terre ou autres hein qui

    Sont dĂ©veloppĂ© comme la gĂ©ologie et l’imagerie donc on va s’intĂ©resser Ă  tout ce qui est cartographie de coulĂ© les volumes vous allez avir la pĂ©trologie qui va s’intĂ©resser Ă  la composition des magmas au temps de rĂ©sidence des magma au sein de la croĂ»te avant les Ă©ruptions par exemple les

    MĂ©thodes gĂ©ochimiques donc l’analyse des gaz on va Ă©tudier les marqueurs isotopiques dans les gaz ou alors la gĂ©ophysique donc tout ce qui va ĂȘtre sismologie gĂ©odĂ©sie pour les dĂ©formations tĂ©lĂ©dĂ©tection et cetera et cetera en fait un panel assez assez important de thĂ©matiques qui peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es et chacune d’entre

    Elles mĂ©riterait un une confĂ©rence en soi tellement il y a de choses Ă  dire Ă  l’intĂ©rieur mais tout ça pour vous montrer que c’est trĂšs trĂšs pluridisciplinaire et les rĂ©sultats qu’on obtient Ă  partir de les Ă©tudes qui sont menĂ©es elles vont mettre les bases elles vont poser des bases au

    DĂ©veloppement de modĂšles de comprĂ©hension des Ă©difices volcaniques on va s’appuyer notamment par exemple sur la sur la modĂ©lisation numĂ©rique ça va permettre en fait d’alimenter Ă  la fois les modĂ©lisations numĂ©riques des des manifestations de surface en fait on a parlĂ© beaucoup des coulĂ©s de lave donc en fait des Ă©coulements au sens large

    CoulĂ© effusive coulĂ© pyoclassique l’art mĂȘme des simulations de de tsunami donc ça c’est un ensemble de modĂ©lisation oĂč tout ce qui est fait sur le terrain ou en science fondamentale va pouvoir apporter un certain nombre de contraintes et puis on va pouvoir aussi avoir des modĂ©lisations plus en profondeur des modĂ©lisations numĂ©riques

    Qui vont permettre bah de dĂ©couper le volcan et de voir ce qui se passe un petit peu plus en profondeur pour pouvoir comprendre Ă  la fois son fonctionnement et son Ă©volution lĂ  c’est une petite animation qui est rĂ©alisĂ©e donc par l’inmĂ©diaire du du petit drone

    Que vous voyez lĂ  qui a un petit capteur gĂ©ophysique sur son dos donc c’est vraiment aussi des dĂ©velopp qui sont qui sont trĂšs importants maintenant c’est tout ce qu’on peut faire en aĂ©roportĂ© par drone pour diffĂ©rentes raisons plus sĂ©curitaire plus homogĂšne avec une rĂ©solution qui est quand mĂȘme relativement importante lĂ  vous aviez

    Une imagerie visible on a aussi l’imagerie thermique et puis des mesures gĂ©ophysiques qui vous permettre d’aller dans des endroits qui sont complĂštement inaccessibles soimĂȘme Ă  pied donc voilĂ  un ensemble de de contraintes de paramĂštres qui permettent de revenir aussi Ă  un fonctionnement et une Ă©volution de l’Ă©difice Ă  plus ou moins long terme

    Et et ces paramĂštres ils sont ils sont fondamentaux lorsqu’on va vouloir justement s s’intĂ©resser Ă  la notion d’Alia et essayer de les dĂ©finir en fait les rĂ©sultats que vous avez ils vont ĂȘtre fondamentaux dans la caractĂ©risation spatiale des alias lĂ  par exemple vous avez une cartographie dĂ©coulĂ© de lave donc datĂ© Ă©galement ce

    Qui donne une idĂ©e de la densitĂ© de la frĂ©quence d’Ă©ruption dans certains endroits de l’Ă©difice vous avez des Ă©tudes de gaz qui sont rĂ©alisĂ©s sur l’Ă©difice pour essayer de dĂ©limiter les zones qui dĂ©gazent prĂ©fĂ©rentiellement le gaz va ressortir en fait comme tout fluide dans les zones qui sont les plus

    Faibles sur l’Ă©difice c’est-Ă -dire cell avec la la permĂ©abilitĂ© la plus la plus importante et donc thĂ©oriquement si vous faites sortir un fluide ici c’est que potentiellement vous ĂȘtes en train de remonter le long d’un chemin par lequel du magma pourrait trĂšs bien sortir un jour donc identifier ce genre de

    Structure sur l’Ă©difice ça vous donne une info sur des structures qui pourraient ĂȘtre rĂ©activĂ©es en cas d’Ă©ruption en dehors de l’enclou donc ça c’est tout ce qui est tous les rĂ©sultats qui vont contribuer Ă  la caractĂ©risation spatiale de l’alĂ©a et puis euh vous avez Ă©galement une une utilitĂ© de ces rĂ©sultats de

    Recherche dans tout ce qui va ĂȘtre suivi temporel des alĂ©as donc lĂ  on s’approche plus de la notion de surveillance c’est-Ă -dire que par exemple vous allez pouvoir sur la base des rĂ©sultats simuler euh la la propagation future d’Ă©ventuel coulĂ© de lave donc avec des cartes probabilistiques qui sont utilisĂ©s on le

    Verra par la suite notamment par la protection civile et puis vous allez dĂ©velopper Ă©galement en fonction des paramĂštres que vous juget intĂ©ressant d’un point de vue recherche dĂ©velopper des instruments qui vont ĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur le terrain de maniĂšre continue afin de pouvoir suivir suivre l’Ă©volution temporelle de ces paramĂštres

    Physico-chimiques liĂ©s au volcan ce qui va donner justement et lĂ  on va arriver tout de suite lĂ -dessus donner des prĂ©curseurs Ă©ventuel permett de dĂ©velopper d’identifier des prĂ©curseurs de l’activitĂ© volcanique donc voilĂ  toute cette complexitĂ© lĂ  toute cette pluridisciplinaritĂ© lĂ  en fait elle est trĂšs bien rĂ©sumĂ©e on trouve par la

    DĂ©finition du volcanologue dans le Larousse qui nous dit qu’un volcanologue c’est un spĂ©cialiste des volcans euh ce qui veut en soi tout dire et rien dire donc ça reprĂ©sente assez bien ce cet ensemble cet ensemble agrĂ©gĂ© on va dire c’est pour ça que gĂ©nĂ©ralement lorsque vous arrivez dans des

    Observatoires en fait et tout Ă  l’heure SĂ©bastien a fait la la la prĂ©sentation on a tous plus ou moins une un titre on va dire diffĂ©rent en fonction de la spĂ©cialitĂ© et du corps de rattachement parce que effectivement c’est l’ensemble de ces spĂ©cialitĂ©s qui vont qui vont dĂ©finir la volcanologie en soi

    Donc ça ça nous amĂšne Ă  la Ă  la seconde mission des observatoires au sens large qui est la surveillance de l’activitĂ© du volcan au sens strict et donc on va avoir plusieurs types de prĂ©curseurs on va dĂ©jĂ  avoir les prĂ©curseurs Ă  long terme alors on a repris pour l’ensemble

    De cette cette mission 2 un exemple un petit peu particulier en terme de longĂ©vitĂ© d’activitĂ© c’est l’Ă©ruption d’ octobre 2015 du python de la Fournaise qui a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© donc d’un point de vue du rĂ©seau sismologique alors faut bien imaginer que lĂ  vous avez le rĂ©seau qui est assez dense Ă  l’Ă©chelle du

    Python de la Fournaise que ça revient un petit peu Ă  Ă©couter les les battements de cƓur du volcan donc on n pas ramenĂ© de de stations c’est un petit peu trop encombrant mais voilĂ  imaginez que c’est comme un un gros Ă©lectrocardiogramme et lĂ  on a l’Ă©lectrocardiogramme cumulĂ© sur

    Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2015 et ce que ce rĂ©seau a pu mettre en Ă©vidence c’Ă©tait l’apparition d’une d’une crise sismique profonde en avril 2015 alors on la retrouve un petit peu ici les sismes profond sont rouge foncĂ© et puis progressivement l’apparition d’une sismicitĂ© prĂ©Ă©ruptive une dizaine de jours avant l’Ă©ruption donc une

    SismicitĂ© somitale plus marquĂ©e et l’Ă©ruption Ă©tant marquĂ© ici par par l’Hexagone rouge donc ça c’Ă©tait les premiers prĂ©curseurs Ă  Ă  long terme un autre type de de prĂ©curseur Ă  long terme qui lĂ  reviendra Ă  Ă©couter la respiration en fait du volcan c’est tout ce qui est Ă©tude gĂ©odĂ©sique alors c’est

    Ça correspond un petit peu Ă  Ă  ce qu’on a ramenĂ© ici je pense que vous avez dĂ©jĂ  vu des personnes qui font des mesures de dĂ©f enfin de de positionnement dans la rue donc c’est des stations GNSS qui permettent en fait bah de voir un petit peu bah la respiration la dĂ©formation du

    Volcan donc ça revient Ă  ça on a une une source Ă  l’intĂ©rieur qui correspondra Ă  cette Chang magmatique qui commence Ă  se remplir et qui gonfle et qui gonfle et qui gonfle et qui du coup peut du coup gĂ©nĂ©rer cette dĂ©formation en surface et ça se retrouve assez bien sur ce qu’on

    Appelle les lignes de base donc la diffĂ©rence entre deux stations qui vont montrer au moment de l’Ă©ruption ou juste avant un saut important de dĂ©formation qui trad effectivement une mise en pression de de la chambre et lĂ  on avait vraiment l’inflation maximale qui avait Ă©tĂ© observĂ©e justement juste avant

    L’Ă©ruption et puis un dernier prĂ©curseur Ă  long terme qui est si on reste dans dans le domaine mĂ©dical ouais dans dans le domaine mĂ©dical on pourrait l’attribuer Ă  Ă  ce qu’on Ă  ce qui serait une prise de sang en fait ça va ĂȘtre la gĂ©ochimie des gaz donc le patient volcan

    Il va avoir son magma en profondeur et heureusement pour nous dans la phase magmatique vous allez avoir le G gaz qui va se dissocier et le gaz Ă©tant beaucoup plus faible que le liquide qui compose le magma en fait il va remonter naturellement Ă  la surface c’estĂ -

    Direire que mĂȘme en dehors des Ă©ruptions vous avez une maniĂšre continue du dĂ©gazage en surface et qui va ĂȘtre un messager en fait envoyĂ© Ă  la surface directement des conditions physico-chimiques du magma en profondeur donc on peut suivre son Ă©volution de cette maniĂšre-l et lĂ  vous le voyez sur

    Sur un graphique qui couvre l’annĂ©e les annĂ©es 2015-27 oĂč vous avez des variations donc en bleu de dĂ©gazage Ă  travers le sol de l’Ă©difice donc sur des stations qui sont situĂ© Ă  une dizaine de kilomĂštres du sommet vous avez des stations permanentes qui sont un peu de cette typologie lĂ  c’est-Ă -dire vous mesurez

    En fait les flux de CO2 qui vont remonter Ă  travers le sol c’est des mesures horaires en fait et vous voyez dans le cas par exemple de l’Ă©ruption de de 2015 si je te reprends le le le capteur donc l’Ă©ruption le le pointeur l’Ă©ruption qui nous intĂ©resse la grosse

    Éérruption qui a durĂ© quasiment 2 mois vous avez avait au mois d’avril au moment oĂč il y avait cette cette sismicitĂ© profonde une augmentation des flux importants et vous le retrouvez d’ailleurs avant quelques Ă©ruptions vous voyez la premiĂšre Ă©ruption du cycle ici en juin 2014 elle a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e 2 mois

    Avant par une grosse anomalie de dĂ©gazage de CO2 Ă  travers le sol et dans la continuitĂ© de ces ces prĂ©curseurs Ă  long terme on va aussi avoir des prĂ©curseur Ă  court terme la durĂ©e va ĂȘtre assez variable mais si on reprend un petit peu voilĂ  la succession Ă©lectrocardiogramme systĂšme respiratoire

    Et prise de sang d’un point de vue des Ă©vĂ©nements sismiques lĂ  on a un exemple de sismogramme en pĂ©riode de quiessence relativement calme donc lĂ  on retrouve l’ensemble alors des principales stations sismiques qui sont vraiment sur la zone somitale et en bordure enfin en partie plus distale avec les les les

    Sismau les plus somitau en rouge et puis puis on s’Ă©loigne plus on s’Ă©loigne du du centre du centre principal avec heure par heure donc croissant depuis le bas vers le haut et en pĂ©riode de quiessance voilĂ  ce qu’on observe on observe des signaux voilĂ  de temps en temps toutes

    Les heures voit mĂȘme seulement un ou deux par jour avec un exemple ici de sĂ©isme volcano tectonique somital donc qui va ĂȘtre vraiment liĂ© Ă  une activitĂ© magmatique sous le sommet qui va ĂȘtre trĂšs diffĂ©rent finalement d’un d’un signal seismique Li est Ă  un effondrement on le voit qu’on a un une

    ArrivĂ©e d’on qui est trĂšs diffĂ©rente d’un sĂ©isme volcanoectonique somital donc ça permet dĂ©jĂ  pour les personnes de l’Observatoire de pouvoir discriminer entre les diffĂ©rents signaux et puis on va avoir un schĂ©ma qui va se modifier considĂ©rablement juste avant l’Ă©ruption donc lĂ  on retrouve un sismogramme prĂ©Ă©ruptif avec

    Dans un premier temps sur 3 4 heures lĂ  l’augmentation de la sismicitĂ© donc on voit qu’on a une augmentation dĂ©jĂ  en terme de rĂ©currence d’Ă©vĂ©nement mais aussi en terme de de durĂ©e et de magnitude on commence Ă  avoir des magnitudes qui sont plus fortes et progressivement on va avoir voir

    Vraiment une une occurrence trĂšs importante de de ces cĂ©ismes volcanoteectonique qui vont traduire la crise sismique et cette crise sismique elle implique qu’en fait le magma est en train de migrer de la chambre et de partir en direction de la surface et puis au bout de quelques temps on va

    Retrouver ce genre de de signau lĂ  qui correspond au trĂšs mort qui lui indique que votre magma est arrivĂ© en surface donc lĂ  on retrouve vraiment la succession assez classique et assez rapide entre l’augmentation de la sismicitĂ© la crise et le trĂšsort le trĂšort Ă©ruptif cĂŽtĂ© respiration on va avoir

    Finalement la mĂȘme chose que pour les prĂ©curseur Ă  long terme dans le sens oĂč la source de pression va aussi elle ĂȘtre de plus en plus en inflation jusqu’au moment oĂč on va avoir un saut de dĂ©formation trĂšs brutal quelques minutes juste avant l’Ă©ruption donc ça c’est des signaux prĂ©curseurs trĂšs court terme

    Mais qui donc confirment qu’on va du coup avoir une une arrivĂ©e de magma Ă  la surface et on finit par la prise de sang oui exactement et puis en terme en terme de gaz euh vous avez des choses aussi intĂ©ressantes qui peuvent arriver sur ces sur ces longues Ă©ruption parce que

    Du coup dit qui qui dit longue Ă©ruption dit qu’on peut acquĂ©rir du signal pendant une pĂ©riode beaucoup plus importante et lĂ  ce qu’on avait notĂ© justement sur cette Ă©ruption lĂ  c’Ă©tait Ă  1/3 de l’Ă©ruption en fait c’est une nouvelle augmentation des flux de CO2 et

    Ça ça a Ă©tĂ© rattachĂ© aprĂšs coup en fait Ă  une Ă  une rĂ©alimentation on va dire magmatique pendant l’Ă©ruption c’est-Ă -dire que d’un cĂŽtĂ© vous aviez le magma qui sortait en surface et de l’autre cĂŽtĂ© vous aviez du nouveau magma qui est en train d’arriver au sein de

    L’Ă©difice donc ça ça arrivait en fait de tous les cĂŽtĂ©s ce qui a probablement expliquĂ© pourquoi l’Ă©ruption Ă©tait normalement longue par rapport aux Ă©ruptions prĂ©cĂ©dentes lĂ  on a on a plus de de mois d’Ă©ruption alors qu’on parlait d’une quinzaine de jours ou une dizaine de jours tout Ă  l’heure donc

    Tout ça par contre ça a Ă©tĂ© dĂ©crit euh Ă  postĂ©riori c’est-Ă -dire que c’Ă©tait la premiĂšre fois qu’on pouvait l’observer pendant une Ă©ruption et donc ce qui d’ailleurs est valable pour beaucoup de signaux c’estĂ  direire qu’on apprend Ă  chaque Ă©ruption chaque Ă©ruption euh permet d’enrichir notre connaissance des signaux et d’amĂ©liorer notre dĂ©finition

    Des prĂ©curseurs de l’activitĂ© volcanique faut savoir que la volcanologie est une science vraiment trĂšs jeune euh des Ă©difices volcaniques qui sont Ă©quipĂ©s de rĂ©seaux surveillance sur le long terme il y en a trĂšs peu dans le monde l’Etna en fait partie mais ça dĂ©passe rarement quelques dĂ©cennies donc il faut avoir

    Beaucoup de recul pour rĂ©ussir et beaucoup d’Ă©ruption pour pouvoir rĂ©ussir Ă  bien contraindre la notion de prĂ©curseur alors la diff la diffusion des con naissence notre notre mission 3 Ă  l’observatoire comment se comment elle se manifeste elle se manifeste en fait sur diffĂ©rents points vous avez une diffusion des connaissances qui va se

    RĂ©aliser d’un point de vue purement scientifique c’est-Ă -dire tout ce qui va ĂȘtre liĂ© Ă  la communication autour de la recherche donc trĂšs classiquement dans la communautĂ© scientifique vous avez les publications scientifiques autour de l’activitĂ© des volcans vous pouvez avoir la participation du personnel des observatoires Ă  des congrĂšs des

    Workshops des sĂ©minaires pour pouvoir Ă©changer justement entre diff diffĂ©rentes techniques les diffĂ©rentes approches protocoles au sein des observatoires vous allez avoir des Ă©missions reportages articles de presse grand format donc tout ce qui va ĂȘtre diffusĂ© assez largement et puis de plus en plus on va retrouver aussi une

    Communication via des blogs ou les rĂ©seaux sociaux avec malheureusement tout tout le lot de fake news qui peut souvent apparaĂźtre sur sur ce genre de mĂ©dias on verra que justement les observatoires essaient de mettre en place leur propres canaux de de de de diffusion de l’information sur les sur

    Les rĂ©seaux sociaux donc ça c’est pour la partie pour la partie recherche fondamentale Ă  prĂ©sent si on regarde la partie dĂ©veloppement donc tout ce qui va ĂȘtre liĂ© Ă  la caractĂ©risation des alĂ©as tous ces rĂ©sultats obtenus en fait ils vont rentrer dans une phase de communication autour de cette caractĂ©risation spatiale des alĂ©as

    Directement avec les organismes de l’État qui sont spĂ©cialisĂ©s dans la protection civile lĂ  vous le voyez par exemple sur les risques infrastructurels liĂ©s Ă  la propagation des coulĂ©s de lave c’est-Ă -dire lorsqu’on a superposĂ© l’allĂ© Ă  coulĂ© de lave avec les habitations par exemple on obtient ce

    Genre de carte de risque et C carte de risque elle va directement ĂȘtre utilisĂ©e par des organismes comme laadal Ă  la RĂ©union qui serait la dral dans la rĂ©gion ras euh qui sont les organisme en charge de dĂ©finir notamment tout ce qui va ĂȘtre PPR les plans de prĂ©vention des

    Risques les documents d’ CRIM qui sont disponibles dans les mairies ou mĂȘme qui va influer sur les stratĂ©gies sur les plans de d’urbanisme donc ça va pouvoir justement plus ou moins dĂ©finir les zones dans lesquelles de nouvelles constructions peuvent se mettre en place ou aussi impacter souvent la

    RĂ©glementation lorsqu’il y a des ventes ou des locations de de maison en fonction des alĂ©as qui sont qui sont associĂ©s donc tout ça c’est issu de de ce travail de ce travail en amont donc c’est un travail assez Ă©volutif et puis pour tout ce qui va ĂȘtre donnĂ© temporell

    Donc tout ce qui va ĂȘtre le rĂ©seau de surveillance en soi vous allez avoir une double communication la premiĂšre elle se fait par un systĂšme d’astreinte c’est-Ă -dire que euh Ă  l’observatoire dans les observatoir volcanologique vous avez une personne qui pendant une semaine donc va y avoir un roulement hein chaque semaine une personne

    DiffĂ©rente une personne qui va ĂȘtre en charge de euh surveiller que l’ensemble des stations fonctionne qu’il a pas de problĂšme dans les donnĂ©es d’analyser les donnĂ©es pour produire un rapport interne qui est transmis chaque jour par mail donc sur qui dĂ©finit le niveau de sismicitĂ© quel est le seuil d’alerte

    Quels sont les observables euh particulier et ce mail quotidien il va ĂȘtre transmis au service de l’État donc la prĂ©fecture et puis l’ensemble des partenaires de l’Observatoire donc par exemple au python de la fnaise ça peut ĂȘtre le musĂ©e des volcans l’ONF le BRGM tous les partenaires qui sont amenĂ©s Ă 

    Interagir avec l’Observatoire et puis en dehors de cette communication quotidienne vous avez une communication mensuelle qui se fait oĂč l’ensemble des donnĂ©es d’observation vont ĂȘtre rendu publiques dans les bulletins mensuels de l’observatoire volcanologique donc qui sont disponibles sur le site internet chaque mois pour pouvoir avoir une idĂ©e

    De l’Ă©volution du volcan donc ça il est ce bulletin lĂ  il est plus Ă  destination tion du du grand public donc on a une phase plus autoritĂ© et partenaire de l’Observatoire et une phase plus plus grand public sur la communication de de ces donnĂ©es d’observation et puis au moment oĂč on va

    Rentrer en phase Ă©ruptive donc on va dire la la phase opĂ©rationnelle l’Observatoire va toujours ĂȘtre au cƓur de cette stratĂ©gie de communication mais il va activer divers canaux c’est-Ă -dire que il va activer un premier un premier canal avec ses partenaires acadĂ©miques alors lĂ  par exemple pour exemple vous avez l’opgc et

    Le lmv donc les deux instituts auxquels on est rattachĂ©s et puis l’UniversitĂ© de Turin donc l’universitĂ© de pis donc des collaboration pas seulement nationale mais aussi internationale et c’est ces acteurs acadĂ©miques il vont ĂȘtre en charge de fournir de l’information complĂ©mentaire Ă  l’observatoire que l’Observatoire ne peut pas se procurer

    Par elle-mĂȘme par exemple l’universitĂ© dein de Turin par mĂ©thode satellitaire va trĂšs rapidement donner une estimation des dĂ©bits de lave au moment de l’ouverture de la fissure Ă©ruptive Ă  l’observatoire euh de clermontferran et au et au laboratoire sur la base de ces donnĂ©es-lĂ  trĂšs rapidement on va pouvoir

    Simuler la propagation des coulĂ©es de lave c’est-Ă -dire que avant que la coulĂ©e de lave se propage rĂ©ellement on va essayer d’analyser quel est le chemin prĂ©fĂ©rentiel qu’elle va qu’elle va prendre ça va nous permettre d’estimer le temps d’arrivĂ©e d’une coulĂ©e par exemple sur une infrastructure par

    Exemple la route en bas au bout de combien de jours thĂ©oriquement euh la route serait atteinte et ça va permettre aussi d’identifier donc les zones qui vont ĂȘtre impactĂ©es et de permettre Ă  l’Observatoire en amont par exemple d’Ă©vacuer des stations de surveillance si on voit que des stations de surveillance sont potentiellement menacĂ©

    Un survol hĂ©licoptĂšre pour rapatrier pour ratrier la station de maniĂšre temporaire pendant la durĂ©e de l’Ă©ruption donc voilĂ  la collaboration la communication partenaire acadĂ©mique elle est quasiment immĂ©diate en fait au moment au moment l’Ă©ruption dĂ©marre et puis vous avez une communication cette fois-ci que donc l’Observatoire gĂšre indĂ©pendamment c’est vraiment

    L’Observatoire qui est en charge de celle-lĂ  c’est la communication avec avec les mĂ©dias et la communication avec la protection civile donc la communication avec les mĂ©dias classique hein vous allez avoir des articles de presse l’Observatoire donc je vous disais tout Ă  l’heure va intervenir sur les rĂ©seaux sociaux pour rapidement

    Donner de l’information et Ă©viter justement la propagation de fake news et puis vous allez avoir Ă©galement aussi on on reviendra dessus un peu plus tard des interventions dans la dans la presse audiovisuelle donc via via reportage ou via live enfin les directs lors des lors des JT tĂ©lĂ©visĂ© des journaux

    TĂ©lĂ©visĂ©s vis-Ă -vis des mĂ©dias pardon des mĂ©dias des des acteurs de la protection civile vous avez un plan qui dĂ©finit euh de maniĂšre trĂšs prĂ©cise quelle est la chaĂźne opĂ©rationnelle et quelle doit ĂȘtre la communication Ă  suivre dans le cas d’une Ă©ruption et ça c’est c’est lidie qui va vous le vous le

    PrĂ©senter Ă  prĂ©sent ouais le plan Horse alors a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© en en 1952 Ă  la RĂ©union donc c’est c’est le plan d’or isation de la rĂ©ponse de sĂ©curitĂ© civile et il a Ă©tĂ© vraiment mis en place pour protĂ©ger la population face aux accidents sinistres et catastrophes donc lĂ  on a illustrit un

    Petit peu le le le le besoin en fait de de crĂ©ation d’un d’un tel plan par les autoritĂ©s par cette photo lĂ  qui est le trafic qui qu’on trouve sur la route du volcan en pĂ©riode Ă©ruptive c’est valable partout on a vu beaucoup aux informations aussi avec les Ă©ruptions

    Islandaises rĂ©centes ça attire beaucoup voilĂ  ça reste un spectacle formidable mais voilĂ  avec des risques qui sont nĂ©anmoins associĂ©s et donc le plan horsse avec pour but donc du coup d’essayer de de protĂ©ger la population face Ă  ces risques lĂ  donc ça mobilise un certain nombre de personnes le prĂ©fet

    Qui lui lui-mĂȘme va mobiliser donc un rĂ©seau assez assez vaste on a l’Ă©tatmajor de zone l’Observatoire en lui-mĂȘme l’Office National des ForĂȘts le BRGM le parc national et la gendarmerie et puis le but ça va ĂȘtre de faire un recensement des risques donc ça va permettre d’Ă©laborer le dispositif en

    Reprenant des schĂ©mas dĂ©partementaux d’analyse des des dossiers de risque et puis le plan de prĂ©vention globale et puis de plus en plus euh et ça ça s’effectue Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles il y a la rĂ©alisation d’exercices de simulation voilĂ  de de scĂ©narios Ă©ruptifs diffĂ©rents et la mĂ©moire collective le retour d’expĂ©rience qui vont permettre

    Petit Ă  petit aussi d’amĂ©liorer un petit peu ces plans ces plans de protection finalement donc assez simplement le le plan horsse au niveau du du pyon de la Fournaise il se dĂ©finit en en quatre alertes principales enfin quatre phases principales une premiĂšre phase de vigilance qui est appelĂ©e Ă©ruption

    Possible ou prĂ©sence de risque sur H secteur donc ça ça veut dire que seuls les sentiers balisĂ©s sont ouverts donc les parties hautes de l’Ă©difice sont pareil rĂ©glementĂ©s et que certains sentiers sont dĂ©sormais fermĂ©s euh au randonneur donc ça c’est la phase de vigilance au moment il va y avoir le

    DĂ©tection d’une d’une activitĂ© croissante sur les prĂ©curseurs on va avoir le dĂ©clenchement de l’alerte 1 qui va signifier qu’on va avoir une une Ă©ruption qui est probable Ă  imminante donc lĂ  il va y avoir une Ă©vacuation des populations et puis une interdiction Ă  accĂ©der Ă  l’ensemble du site une fois

    Que l’Ă©ruption est en cours alerte 2 et sur cette alerte 2 il y a trois sous-alertes l’alerte 2 qui elle implique qu’on a l’Ă©ruption dans le cratĂšre de l’omieux si vous rappelez 350 m de profondeur aucun risque ni pour les populations ni pour les biens alerte 2.1 il y a pas de

    Risque majeur avĂ©rĂ© l’alerte 2.2 c’est quand l’Ă©ruption se situe donc dans l’enclot et qu’ ne prĂ©sente pas de risque pour les biens ou les populations donc ça veut dire que l’ensemble de la des randonneurs des touristes ont pu ĂȘtre Ă©vacuĂ©s Ă  temps par contre l’alerte 2.3 la l’Ă©ruption situ donc soit dans

    L’enclos mais avec encore un risque sur les populations ou encore en dehors dans l’enclos Ă ĂȘt lĂ  un risque encore plus fort sur les populations et sur les biens comme c’Ă©tait le cas pour l’Ă©ruption au niveau de sainterose en 1977 une fois que l’Ă©ruption est considĂ©rĂ©e du coup comme comme

    StabilisĂ©e ou terminĂ© il va y avoir toute une phase de de reconnaissance euh bon par l’Observatoire par le le BRGM le le PGHM aussi qui vont faire des des survols de la zone Ă©ruptive pour vĂ©rifier un petit peu l’activitĂ© vĂ©rifier que c’est stabilisĂ© et puis commencer Ă  prendre la dĂ©cision de oui

    Ou non on rouvre l’enclos et Ă  partir du moment oĂč l’ensemble des des feux sont ouverts on va repasser Ă  nouveau en phase de vigilance donc voilĂ  et c’est assez cyclique comme ça mais il y a toujours cette phase de sauvegarde qui permet en fait de d’assurer la la

    RĂ©ouverture de l’enclan en toute sĂ©curitĂ© et pouvoir rĂ©accĂ©der au chemin de randonnĂ©e et au sommet de de l’Ă©difice alors donc maintenant qu’on a vu un peu le le cadre pratique de de la mise en place de cette gestion des risques Ă  l’observatoire on va regarder

    Maintenant ce que ce que font en fait le personnel s fait le personnel des observatoires lors des crises Ă©ruptives et on va voir qu’en fait leur activitĂ© est vraiment en premiĂšre ligne sur beaucoup de fronts notamment sur le terrain on va commencer par le terrain donc que fait du personnel

    D’observatoire sur le terrain et ben il va aller prĂ©lever les produits solides sur le terrain donc les prĂ©lĂšvements de lave parce que suivre avoir un un rendu on va dire un Ă©chantillonnage rĂ©gulier pendant l’Ă©ruption euh va permettre en fait de suivre l’Ă©volution du magma donc d’essayer de voir si on a des

    Changements dans la composition du magma ce qui peut engendrer justement une Ă©volution de l’Ă©ruption et potentiellement donc un changement de niveau d’alerte donc lĂ  vous avez deux types de de de prĂ©lĂšvements qui sont rĂ©alisĂ©s euh le premier c’est les projections de tfra donc vous voyez tout

    Ce qui qui va retomber des explosions au niveau du du de l’Ă©vant principal le deuxiĂšme c’est l’Ă©chantillonnage dĂ©coulĂ© de lave alors les deux sont de maniĂšre complĂ©mentaire parce que les deux ortent des informations complĂ©mentaires euh chacun a des avantages et des inconvĂ©nients si on commence par les par

    Les prĂ©lĂšvements de projection ils sont intĂ©ressants dans le sens oĂč vous avez une information directe sur la composition exacte du magma au moment oĂč il est mis Ă  la surface vous avez trĂšs peu de temps entre le moment oĂč tfra est projetĂ© et le moment oĂč vous le

    RĂ©cupĂ©rez donc il va trĂšs vite se refroidir dans l’air vous allez en plus le refroidir dans l’eau donc il va se figer et on va avoir une information sur la genĂšse on va dire au moment oĂč le magma atteint la surface donc on va s’affranchir de de processus secondaire

    Qu’on retrouve dans les coulĂ©s de lave et que je vais dĂ©tailler par la suite et qui viennent polluer plus ou moins vos analyses le problĂšme de ce genre de de prĂ©lĂšvement c’est que dĂ©jĂ  vous avez trĂšs peu de matĂ©riel vous voyez la taille des des produits est relativement

    Faible hein donc vous avez peu de matĂ©riel Ă  analyser donc quand quand on veut faire une Ă©tude pluridisciplinaire ça devient compliquĂ© donc ça on le rĂ©serve seulement Ă  un certain type d’analyse et puis c’est le type d’Ă©chantillonnage qui est probablement le plus risquĂ© je pense que vous l’avez

    Assez bien vu sur la photo enfin sur la vidĂ©o voilĂ  parce que quand vous ĂȘtes en phase de spattering vous avez des fois des grosses bulles qui arrivent et qui viennent vous arroser littĂ©ralement donc lĂ  ça va parce que ça faisait 5 cm mais de temps en temps ça arrive

    Effectivement que vous ayez des blocs beaucoup plus imposĂ©s qui arrive donc c’est une stratĂ©gie qui est quand mĂȘme relativement risquĂ©e et dans la mesure du possible on Ă©vite justement de de rĂ©aliser pendant trop longtemps ce genre ce genre de prĂ©lĂšvement les prĂ©lĂšvements de lave eux sont entre guillemets plus simple Ă 

    RĂ©aliser simple risquĂ© et dans le sens oĂč en fait vous avez donc le le chenal de lave qui va avancer de maniĂšre de maniĂšre relativement lente donc vous pouvez avoir autant de temps que vous vous voulez pour prĂ©lever Ă  l’intĂ©rieur bon si vous supportez bien la chaleur Ă©videmment donc on vous avz

    On n a emmenĂ© justement PĂ©nĂ©lope qui est notre mannequin habillĂ© du laboratoire avec ça avec sa combinaison donc effectivement mĂȘme si c’est inuffigĂ© au final vous restez quand mĂȘme pas Ă©normĂ©ment de temps prĂšs de la coulĂ©e donc on fait beaucoup d’aller-retour entre pendant les prĂ©lĂšvements pour

    Essayer de reprendre un peu un peu d’air frais et reprendre sa respiration donc lĂ  ça vous permet d’avoir de grandes quantitĂ©s de matĂ©riel en revanche euh le problĂšme de ça c’est que bah la lave qui ESTM Ă  ce moment-lĂ  elle est peut-ĂȘtre sortie de l’Ă©vent depuis 1 heure ou mĂȘme

    3 jours si vous ĂȘtes en front de coulerĂ© par exemple donc entre-temps vous avez eu le temps de refroidir vous allez cristalliser des minĂ©raux qui sont pas directement liĂ©s en fait Ă  la cristallisation du magma en profondeur vous allez Ă©galement potentiellement contaminer votre Ă©chantillon si vous passez sur de la vĂ©gĂ©tation si vous

    Ramassez euh des choses sur son passage et donc vous avez une information qui peut ĂȘtre biaisĂ©e sur la composition magmatique en revanche vous avez Ă©normĂ©ment de matĂ©riel donc ça on peut l’utiliser pour euh plein d’Ă©tudes diffĂ©rentes un type un exemple de ce qui peut ĂȘtre fait par exemple parmi plein d’autres he

    Sur sur ces laves bah lĂ  vous avez deux lames minces qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© une sur un produit Ă©chantillonnĂ© dans un tfra en dĂ©but d’Ă©ruption on voit bien que c’est unfra parce que tout ce qui est noir c’est les trous donc on voit bien que c’est c’est un produit assez assez

    Pourux et puis ici une unfra en fin d’Ă©ruption et vous voyez par la terminologie CPX PL et olivine en fait on change la minĂ©ral en cours de l’Ă©ruption passer d’une phase clinopyoxĂš plagoclase Ă  une phase Ă  olivine en fait vous avez un changement de minĂ©ralogie dans l’Ă©ruption qui reflĂšte assez bien

    Ce phĂ©nomĂšne de recherge magmatique avec un magma beaucoup plus chaud et primitif vers la fin de l’Ă©ruption et puis Ă  cĂŽtĂ© de ça vous avez Ă©galement aussi les prĂ©lĂšvements de gaz qui se rĂ©alisent donc vous avez diffĂ©rents types de prĂ©lĂšvements les prĂ©lĂšvements dans le panage gazeux donc qui est mis au niveau

    De de l’Ă©vant actif lĂ  que vous avez juste ici vous voyez le alors ça bouge un peu ce que la GoPro est sur la tĂȘte mais vous avez le panage de fumĂ©e voilĂ  panage de gaz lĂ  qui remonte donc on fait des mesures dans l’atmosphĂšre il a diffĂ©rentes techniques qui permettent de

    Mesurer les concentrations en gaz les flux de gaz qui sont Ă©mis on va voir pourquoi c’est important des mesures dans le sol donc tout Ă  l’heure on vous a prĂ©sentĂ© la la chambre d’accumulation la petite cloche lĂ  qu’on voyait qu’on pose sur le sol vous avez des techniques

    OĂč on enfonce des tubes et on pompe directement le gaz Ă  l’intĂ©rieur du sol et puis des prĂ©lĂšvements dans les fumeroles donc lĂ  vous avez des fumeroles qui sont Ă©chantillonnĂ©s et qui nous permettent notamment de faire des analyses isotopiques en gĂ©ochimie des gaz alors sans rentrer dans le dĂ©tail si

    On regarde par exle exemple ce qu’on peut obtenir comme information dans le panage gazeux donc en faisant des mesures de flux par exemple donc les flux de SO2 qui est un des gaz principal Ă©mis par le par les magma pendant les Ă©ruptions vous voyez que lĂ  au cours de

    L’Ă©ruption de 2015 vous avez un pic le pic principal de SO2 qui a eu lieu le 9 septembre c’est-Ă -dire Ă  peu prĂšs une quinzaine de jours aprĂšs le dĂ©but de l’Ă©ruption et ce pic lĂ  en fait il anticipe beaucoup de choses c’est-Ă -dire qu’Ă  partir du moment oĂč on a un apport

    Majeur de SO2 c’est-Ă -dire probablement un magma plus riche en souffre un magma un peu plus un peu plus primitif entre guillemets vous allez avoir une augmentation de la dĂ©formation ce qui est assez tance que gĂ©nĂ©ralement quand vous avez une Ă©ruption vous ĂȘtes en train de vidanger votre rĂ©servoir donc

    Vous avez plus une tendance Ă  avoir une dĂ©flation votre volcan va s’affaer sur lui-mĂȘme ici vous avez une augmentation de l’inflation et derriĂšre ça une augmentation des dĂ©bits de lave vers la fin de l’Ă©ruption donc lĂ  on voit que ce pic il a marquĂ© un changement de dynamisme Ă©ruptif pendant l’Ă©ruption

    Donc c’est pour ça que c’est important de de de faire des mesures rĂ©guliĂšres sur le terrain des paramĂštres gazeux tout comme des paramĂštres solide et puis euh pourquoi sur le terrain parce que vous avez la possibilitĂ© de confirmer visuellement et c’est trĂšs important les changement enregistrĂ©s sur le rĂ©seau on a parfois

    Euh on a parfois on l’oublie trop souvent malheureusement mais les meilleures hypothĂšses sont rĂ©alisĂ© sont rĂ©alisĂ©s sur le terrain euh on a du mal Ă  comprendre un signal si on a du mal Ă  voir le phĂ©nomĂšne Ă©ruptif et ben lĂ  c’est un exemple concret de quelque

    Chose qui s’est passĂ© Ă  la toute fin de l’Ă©ruption de 2015 euh de maniĂšre vraiment anecdotique on Ă©tait sur le terrain au moment oĂč l’Ă©ruption s’est arrĂȘtĂ©e ce qui est assez rare d’habitude et ce qu’on a observĂ© c’est vous pouvez le voir ici c’est un grand dĂ©bordement de lave c’est-Ă -dire que depuis

    Plusieurs semaines la lave était chanalisée dans un seul dans sur un seul canal hein donc vous aviez un un chenal de lave et là vous avez un débordement donc le chenal de lave déborde vous avez un une arrivée ou en tout cas une vitesse de propagation plus importante

    Qui fait que vous vous passez les Ă©pontes et donc vous dĂ©bordez autour du chenal de lave qui s’est formĂ© donc le collĂšgue a trĂšs rapidement fait voler drone et rendu compte qu’Ă  l’intĂ©rieur du cratĂšre en fait le lac de lave qui Ă©tait prĂ©sent c’Ă©tait totalement vidangĂ© premiĂšre hypothĂšse de terrain c’est de

    Se dire bon ben le lac de lave c’est vidangĂ© et puis du coup toute la lave qui est sortie a alimentĂ© encore plus le chenal de lave et vous avez dĂ©bordĂ© en dehors du en dehors du chenal mais on reprenant le le dĂ©tail chronologique des choses donc en regardant les images

    EnregistrĂ©es par la GoPro et par le drone justement donc avec des techniques trĂšs trĂšs simples he au final sur le terrain on s’est rendu compte que c’est l’inverse qui s’est passĂ© c’est-Ă -dire que vous avez dĂ©jĂ  eu le dĂ©bordement et aprĂšs la vidange du lac de lave ce qui

    Est un peu contreintuitif et donc pour expliquer ça ce qui a Ă©tĂ© proposĂ© comme hypothĂšse c’est qu’Ă  la fin de l’Ă©ruption le DK qui alimente votre Ă©ruption c’est-Ă -dire le l’intrusion magmatique on peut l’imaginer verticale Ă  l’APOM du Ă  l’APOM du cratĂšre va avoir tendance Ă  se refermer en fait pour la

    Fin de l’Ă©ruption et en se refermant ça va fonctionner comme un tuyau d’arrosage si vous appuyez sur un sur un tuyau d’arrosage vous allez pas forcĂ©ment changer le flux mais la vitesse va devenir beaucoup plus importante vous allez changer les conditions d’Ă©quilibre de votre chenal de lave et vous allez

    Avoir donc ce phĂ©nomĂšne de dĂ©bordement et puis dans l’Ă©tape successive une fois que votre DK est complĂštement refermĂ© bah vous avez plus du tout d’alimentation magmatique et donc lĂ  le lac de lave va se vidanger naturellement parce qu’il est plus du tout alimentĂ© donc ça on aurait pas Ă©tĂ© capable de le

    Voir si on avait pas Ă©tĂ© sur le terrain ce qui est relativement important notamment pour les Ă©chantillonnages c’est-Ă -dire que quelqu’un qui est en train d’Ă©chantillonner une coulĂ©e de lave on voit qu’en fin d’Ă©ruption ça peut ĂȘtre problĂ©matique si on voit pas arriver ce genre de phĂ©nomĂšne lĂ  donc quelque chose

    À quelque chose Ă  surveiller et puis enfin la possibilitĂ© aussi de tester de perfectionner l’instrumentation sur le terrain c’est primordial de le mettre dans des conditions rĂ©elles c’est-Ă -dire exposer au soufre exposer au gaz acide Ă  la Ă  la tempĂ©rature Ă©levĂ©e enfin bon de lui faire un crash test comme on le fait

    Pour les pour les voitures quoi puis une une derniĂšre slide pour montrer ce que le pour parler du rĂŽle de l’Observatoire pendant pendant les pendant les Ă©ruption notamment en premiĂšre ligne avec les populations euh alors il y a sondage qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au python de la Fournaise qui demandait

    Aux populations local de nous expliquer enfin de de de relater en fait le nom du partenaire en qui ils avaient le plus confiance pour diffuser de l’information sur l’activitĂ© volcanique et ce qui en ressort c’est que l’observatoire volcanologique est l’Institut dans lequel les gens ont le plus confiance pour diffuser l’information avec loin

    DerriĂšre les Ă©lus locaux je ferai pas de commentairire dessus chacun chacun fera ses propres observations sur ce graphique ensuite euh un autre Ă©lĂ©ment important vous voyez ici c’est que le canal privilĂ©giĂ© pour diffuser de l’information prĂšs de la population ça reste la tĂ©lĂ©vision et ça c’est important pour l’observatoire

    C’est pour ça que vous voyez souvent beaucoup de direct pendant les observatoires parce que l’Observatoire privilĂ©gie Ă©normĂ©ment les directs Ă  la tĂ©lĂ©vision pour pouvoir toucher le plus grand nombre de personnes mais Ă©galement pour contrĂŽler l’information c’est-Ă -dire que l’avantage des direct c’est que vous avez pas de retranscription par la presse donc vous

    Êtes sĂ»r qu’il y aura pas de transformation du message qui doit ĂȘtre communiquĂ© on va conclure vraiment trĂšs briĂšvement juste avec deux tout petits exemples de d’observatoire un petit peu un petit peu voisin pour le premier et et un petit peu plus lointain pour le deuxĂšme j’ai

    Pas de retour sur le temps au final on est Ă  2h30 c’est ça ouais 3h45 hein c’est ça hein 2h 2h30 ok non on va on va faire vite alors si on prend strombolie donc si on va chez nos voisins italiens par exemple les observatoires volcanologiqu en Italie ils sont

    RegroupĂ©s sous la terminologie de l’INGV c’estĂ -dire vous avez un institut l’Institut national de gĂ©ophysique et de volcanologie qui va gĂ©rer tout ce qui va ĂȘtre donnĂ© de surveillance sur les volcans actifs en Italie et il y en a une il y en a un bon paquet la diffĂ©rence par rapport Ă  nous

    En France c’est que vous avez donc diffĂ©rents dĂ©partement de l’INGV vous avez Bologne Pise Rome et cetera Palerme Catane et en fait chaque dĂ©partement va pas ĂȘtre focalisĂ© sur un volcan mais focalisĂ© sur une spĂ©cialitĂ© c’estĂ dire qu’Ă  Palerme on fait de la gĂ©ochimie Ă ise on fait de la modĂ©lisation

    NumĂ©rique donc en fait tous les dĂ©partements se focalisent sur l’ensemble des volcans du territoire mais chacun dans une spĂ©cialitĂ© prĂ©cise donc on a dĂ©jĂ  un type de fonctionnement qui est diffĂ©rent deuxiĂšme diffĂ©rence avec les observatoires français c’est que vous avez un fonctionnement qui est moins centralisĂ© sur observatoire dans le sens

    OĂč l’ovpf Ă  la rĂ©union va communiquer une interprĂ©tation sur les donnĂ©es Ă  la protection civile Ă  la prĂ©fecture donc va avoir un un rĂŽle Ă  jouer dans les changements d’alerte en revance en revanche Ă  l’INGV vous n’avez les chercheurs vont faire que transmettre la donnĂ©e et pas forcĂ©ment l’interprĂ©ter

    Pour ça vous avez un autre institut qui s’appelle la protection civile qui va elle-mĂȘme avoir une commission ce qu’on appelle la commission grand risque formĂ©e de spĂ©cialistes qui peuvent interprĂ©ter les signaux qui vont ĂȘtre Ă  mĂȘme d’interprĂ©ter et de dĂ©cider Ă©changement d’alerte donc vous voyez que c’est beaucoup plus fragmentĂ© au niveau

    Deingv et probablement tout ça c’est liĂ© au fait qu’en fait toute la surveillance en Italie se fait sous l’Ă©gide du ministĂšre de l’intĂ©rieur parce que c’est une problĂ©matique de risque alors qu’en France comme on le disait tout Ă  l’heure on Ă©tait au ministĂšre de l’Éducation et de la Recherche Scientifique donc on na

    Pas forcĂ©ment la mĂȘme vision des choses entre nos nos deux partenaires et puis pour pour ce qui est d’Hawaii je vais te laisser conclure ouais un exemple assez assez similaire au au pyon de la Fournaise en terme de pas de dynamisme on est sur un volcan de pointchaud sur la chaĂźne des empereurs

    Hawi c’est le c’est le kiloea donc qui est gĂ©rĂ© aussi par une structure qui est l’hvo Lawan volcano Observatory et qui qui dispose d’un pareil d’un rĂ©seau Ă  l’Ă©chelle de l’Ăźle assez dense et on retrouve aussi le la surveillance du monalois don Guillaume parlait en tant que volcan de la dĂ©cennie qui est

    Également trĂšs instrumentĂ© mais on voulait refaire un un petit focus sur le le Kilwa qui qui reste emblĂ©matique puisquil est considĂ©rĂ© comme la la demeure de PelĂ© donc DS hawienne des volcans et du feu et qui lui aussi a vĂ©cu son Ă©ruption du siĂšcle en 2018 et

    Qui en tous les cas caractĂ©risĂ© par une activitĂ© qui va ĂȘtre cyclique entre activitĂ© fusive classique des lacs de lave et aussi des Ă©vĂ©nements caldĂ©riques donc l’exemple du lac de lave on le retrouve ici donc c’est un lac de lave qui a Ă©tĂ© une formation sous forme de

    Piston qui s qui a Ă©tĂ© filmĂ© en timeelapse par les par les webcam de de surveillance de l’Observatoire donc lĂ  on retrouve la la caldera avant 2018 le cratĂšre Ă  les maomao et le petit lac de l’AR qu’on retrouve ici et l’animation d’en dessous en fait c’est un apport de

    La plus de des approches des missions ponctuelles en recherche qui sont effectuĂ© un petit peu pour essayer d’imager justement la structure interne un petit peu plus en profondeur donc c’est fait avec le le grand cĂąble jaune que vous voyez lĂ  en partie et donc on arrive Ă  imager voilĂ  comment

    Des structures un petit peu diffĂ©rentes Ă  la PL de ce lac de lave donc ça c’Ă©tait avant l’Ă©ruption 2000 17 et ce qui s’est passĂ© en 2017 c’est que on a eu une vidange complĂšte de SL LAAC de lave une importante activitĂ© effusive sur la rive zone nord-est donc dans ce

    Secteur là donc en partie vraiment distal par rapport à la caldera qui a conduit à la à la destruction de 600 habitation et puis un effondrement caldérique assez impressionnant sur une profondeur assez similaire Queel de la fournaise à 350 m de de profondeur donc on a aussi un observatoire qui qui qui

    Donne un suivi permanent et qui fournit les donnĂ©es en quitemp RL avec beaucoup beaucoup d’informations en ligne des photos des vidĂ©os informations aussi sur la gĂ©odĂ©sie la sismicitĂ© donc voilĂ  un suivi qui est assez proche du suivi que nous on connaĂźt sur sur nos volcan français avec des Ă©ruptions parfois

    Assez similaires et et ces Ă©ruptions du siĂšcle aussi voilĂ  donc on va vous laisser sur ces ces derniĂšres images et on vous remercie de votre attention question donc Guillaume boudoir etie gay merci beaucoup on a eu probablement l’impression d’avoir le l’information Ă  la source voir vraiment avec vos mots

    Vos vos mĂ©thodes exactement ce qu’il en Ă©tait au python de la Fournaise alors on va prendre les questions dans la salle et puis alors on a eu un petit problĂšme en ligne donc il y a pas de question en ligne pour l’instant dĂ©solĂ© pour vous je pense qu’il en a quelques-unes dans la

    Salle oui tout Ă  fait madame juste lĂ  que je reconnais d’ailleurs moi c’est une toute petite question vous avez parlĂ© de vdange du du lac de lave mais la vidange j’ai pas compris si c’Ă©tait par en haut ou par l’intĂ©rieur il y a un tunnel ou c’est

    Par ça dĂ©borde vous avez un tunnel oui ou oui c’est par le c’est par le dessous c’est la gravitĂ© qui fait que toute la masse de l’ve en fait va va s’aff en fait sur elle-mĂȘme et donc ça sort le long du du chenal de laave qui est en

    Dessous en fait et vous avez dans une plus grande mesure si vous avez vu les images d’un autre volcan qui s’appelle le niragongo au Congo en 2021 vous avez eu la vidange une nouvelle fois du lac de lave donc le lac de lave qui est en hauteur perchĂ© des fracture qui s’ouvre

    Un peu plus basse et donc vous vidangez par le bas en fait le tout le lac de lave et ça a Ă©tĂ© la mĂȘme chose pour l’Ă©ruption du kilowea effectivement il y avait il y avait ce ce lac de lave en piston et puis c’est parti au niveau de

    La rive zone la rive zone nord-est et et c’est parti latĂ©ralement ça vianger aprĂšs ça c’est tout effondrĂ© impressionnant le s’appelle un timeelapse je crois ouais c’est un elapse super impressionnant on a du mal la superficie est Ă©norme non c’est pas trĂšs trĂšs grand non non c’estjĂ  une bonne une bonne bonne

    Baignoire je sais qu’il y a d’autres questions rappelez-moi il y a Monsieur lĂ -bas par exemple quelqu’un a peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  le micro je ne sais pas merci la la question que j’ai c’est savoir quelle est la diffĂ©rence entre le type effusif et le type explosif euh pour pourquoi il y a une enfin

    Quelle est la diffĂ©rence entre le type effusif et le type explosif le type effusif il y a il y a de la lave et le type explosif j’ai pas la sensation qu’il y a de la lave c’est c’est autre chose que de la lave et euh comment se

    Forme le type explusif et comment se forme le le type effusif ENF je sais pas comment ouais donc ça on en a parlĂ© dans dans les alĂ©as oui c’est ce qu’on avait tendance avant Ă  exp enfin exprimer sur la terminologie volcan rouge ou volcan gris en fait vous avez dans les deux il

    Y a de la lave gĂ©nĂ©ralement en fait ce qui se passe c’est que les fusif c’est que votre magma est trĂšs peu visqueux trĂšs fluide donc il va avoir tendance Ă  se comporter comme un fluide donc Ă  couler c’est pour ça vous formez des coulĂ©s de lave dans l’explosif votre

    Magma est beaucoup plus viscux il va avoir du mal Ă  bouger il va emprisonner les gaz et donc Ă  un moment vous allez atteindre une telle pression Ă  l’intĂ©rieur que au moment oĂč les gaz vont ĂȘtre libĂ©rĂ©s vous allez fragmenter le magma donc dans ce cas-lĂ  ça vous ça

    Va vous faire des projections et des grosses explosions les gros nuages gris qu’on voit c’est un mĂ©lange de ce qui serait de la de lave et de gaz mais le le le lave gaz et aussi tout ce que ça arrache en remontant donc c’est un mĂ©lange de plein de produits mais on

    Retrouve quand mĂȘme du magma dans les option explosive et et un mĂȘme volcan peut avoir les deux types de dynamisme je veux dire le volcan gris et rouge en fait ça a pas trop de sens c’est-Ă -dire que vous prenez un Ă©difice comme le python de la Fournaise en ce moment il a

    Une activitĂ© effusive mais il a eu aussi des Ă©pisodes explosifs mĂȘme rĂ©cent c’est mĂȘme type de lave mais dans un cas qui explose Ă  cause de la pression de gaz et qui qui ces nuages gris sont trĂšs chauds ah je pense qu’il vaut mieux pas ĂȘtre dedans plusieurs centaines de degrĂ©s sur les

    Coulés piroclassiques on à plus de 300° donc sur les effondrements justement de colonne éuptive sur les effondrements de colonne érupti oui on va à plus de 100 kmh 100 kmh si vous voyez les les les les cadavres à Pompéi là qui sont fameux en fait ils sont recroquevillés sur eux

    Mais c’est pas forcĂ©ment parce qu’ils ont voulu se protĂ©ger en fait c’est la dĂ©shydratation des muscles en temps rĂ©el sous l’effet de la tempĂ©rature qui fait que les muscles se sont rĂ©tractĂ©s sur eux-mĂȘm donc les gens sont recrouvillĂ©s sur eux-mĂȘm parce qu’ils ont Ă©tĂ© totalement dĂ©shydratĂ©s chauffĂ©s cu i

    Ouais c’est ça et en fait ou l’amalgame volcan rouge volcan gris souvent enfin c’Ă©tait vraiment le cĂŽtĂ© subduction contexte affrontement de plaque qui faisait l’activitĂ© explosive et les contextes point chaud intraplaque qui faisaient les contextes effusif mais comme Guillaume le disait en fait on peut avoir plusieurs types d’Ă©ruption

    Enfin de dynamisme Ă©ruptif sur un mĂȘme Ă©difice parfois la mĂ©moire collective manque aussi sur beaucoup de cibles mais en tout cas il y a le mĂ©lange mon un petit peu tout une question en ligne les volcans d’Auvergne peuvent-ils entrer en Ă©ruption un jour

    Euh oui oui oui on n pas dit quand on a dit un jour et ils rentreront trĂšs probablement un jour en Ă©ruption la question c’est de savoir quand et ça c’est compliquĂ© Ă  dĂ©finir vous savez quelle frĂ©quence il a eu dans sa vie active B il y a eu des grandes pauses en

    Fait vous reprenez le la derniĂšre Ă©uption en auverne c’est le c’est le Pavin il a a 67 100 ans c’est pas si vieux qui est trĂšs jeune si vous prenez l’exemple de Mayot qui a eu une Ă©ruption sous-marine il y a pas si longtemps que ça ça faisait plus de 4000 ans qu’il

    Avait pas eu d’Ă©rruption on voit qu’on est plus ou moins dans le mĂȘme ordre de grandeur et avant ça il y a eu des pauses trĂšs importantes dans l’activitĂ© de la chaĂźne des puits et et du massif du sens donc il a dĂ©jĂ  fait des pauses

    De 6000 ans ah oui mĂȘme plus largement plus donc on est la question c’est pas de savoir effectivement si c’est plus quand je pense mais j’imagine que un volcan qui est sur le point de se rĂ©veiller dans un an et puis un volcan qui un jour se rĂ©veillera on voit la diffĂ©rence

    Enfin rassurez-nous un peu quand mĂȘme oui oui normalement oui surtout dans le cadre des des volcans d’auvern c’est-Ă -dire que vous avez beaucoup de prĂ©curseurs qui doivent ĂȘtre enregistrĂ©s euh mĂȘme si les volcans d’auvern sont considĂ©rĂ©s comme endormis vous avez quand mĂȘme sur l’ensemble du territoire mĂ©tropolitain un rĂ©seau national de

    SismomĂštres de station gĂ©odĂ©sique donc des paramĂštres sont enregistrĂ©s de toute façon donc on imagine trĂšs bien que si demain on on a une Ă©ruption enfin je veux dire une un rĂ©veil demain enfin demain le demain gĂ©ologique hein ou si on a une 200 ans quoi voilĂ  ou mĂȘme 2000

    Ans ou 20000 ou je sais pas mais quand on aura une remontĂ©e de magma le temps que le magma se frayille un chemin pour aller jusqu’Ă  la surface il va falloir qu’il fracture la roche en fait donc on va avoir trĂšs probablement un nombre important de C qui ont Ă©tĂ© observĂ©s

    Comme vous le voyez avec le volcan au Canaris Ă  combravira l’annĂ©e derniĂšre je veux dire c’est des volcans qui Ă©taient pas actifs depuis plusieurs dĂ©cinĂ©es o pourtant c’Ă©tait pas grand-chose mais avant l’Ă©ruption ils ont enregistrĂ© de la sismicitĂ© pendant des semaines des mois en Islande c’est la mĂȘme chose en

    Ce moment donc on enregistrera trĂšs probablement des choses avant enregistrer Ă  quel point est-ce que par exemple il y a des instruments de ce type lĂ  que vous pouvez trouver dans le sur le territoire ou c’est des chose beaucoup plus on l’utilise tout tout ce

    Qu’on a lĂ  alors c’est il y en a une partie qui sert aussi en surveillance qu’on peut utiliser en surveillance le le le GNSS lĂ  alors rappelez-moi c’est ça ouais qui lui donc c’est c’est ce qui mesure la respiration la respiration ser est-ce que ça gonfle ou pas est-ce que ça

    Gonfle ou est-ce que c’est en dĂ©flation justement on s’en sert aussi pour du positionnement trĂšs prĂ©cis c’est quelque chose qu’on sert un petit peu tous les jours pour les autres instruments ça c’est un magnĂ©tomĂštre quoi donc ça lĂ  non ça c’est celui-lĂ  Guillaume vous en parlera moi je je la connais pas celle

    Ça c’est un capteur qui permet de mesurer le champ magnĂ©tique en fait donc on le porte sur le dos et puis on marche et puis s’enregistre voilĂ  donc ça c’est on l’utilise juste pour la mesure ponctuelle et il y a des stations aussi il y a des observatoires magnĂ©tiques de

    Par le monde qui enregistrent aussi bah l’Ă©volution du champ pour avoir des cartes mondiales pour avoir aussi des paramĂštres diffĂ©rents donc ça a aussi un autre intĂ©rĂȘt et l’Ă©quivalent de ce capteur lĂ  lĂ  capteur s stricto c’est le le petit qui a sur le drone c’est exactement le oui vous AZ vraiment

    Miniaturiser un maximum nous c’est pas nous mais en tout cas c’est vachement plus facile Ă  porter ouais donc c’est attention on n’a pas eu l’autorisation de le faire voler hein je dis ça non on peut le jeter coup il y a plein il y a plein de capteurs ouais alors lĂ 

    Il y a le capteur magnĂ©tique lui-mĂȘme il y a un petit capteur aussi de positionnement un petit peu comme comme la petite la petite galette qui la petite antenne qui est vraiment tout petit vraiment gros comme ça qui est dessous lĂ  c’est tout le systĂšme Ă©lectronique on alimente le capteur par

    La batterie et puis aprĂšs il a une camĂ©ra qui fait Ă  la fois thermique et visible donc en fait on fait de l’imagerie on voit les structures mais on voit tempĂ©rature vous pouvez commander ce que vous voyez pas seulement oĂč il va mais ce que vous voyez VO ou donc champ magnĂ©tique

    Position oĂč est-ce que je me trouve et enfin imagerie visible et thermique ouais donc ça c’est les principaux capteurs qu’on dĂ©veloppe enfin qu’on utilise nous cou vous avez des pro guidage de de drone dans dans vos Ă©quipes on a quelques pilotes ouais on a on est plusieurs Ă  avoir passĂ© le brevet

    Pour justement pouvoir piloter on dĂ©pend de l’aviation civile donc il y a un certain nombre de contraintes ouais et il y en a un du coup qu’on n pas eu le temps de de re reprĂ©senter c’est quoi le la cloche la cloche ah ben c’est une cloche c’est c’est ce qu’on appelle une

    Chambre d’accumulation en fait lĂ  elle est dans un dans un flotteur donc on peut la mettre sur des lacs par exemple volcaniques et elle va mesurer les Ă©manations de gaz Ă  travers le sol ah c’est pour mesurer le gaz ouais ouais donc en fait vous avez lĂ  vous avez le

    Le lecteur de gaz ici qui va mesurer le CO2 notamment et donc le gaz va naturellement rentrer Ă  l’intĂ©rieur ĂȘtre mesurĂ© et ĂȘtre rĂ©injectĂ© Ă  l’intĂ©rieur comme ça on a une augmentation croissante de la concentration et vous pouvez calculer un flux en fait il y a un flotteur c’estĂ d que c’est censĂ©

    Flotter mais sur de la lave ça va tout fondre ça non alors pas sur la lave ça vous pouvez l’utiliser sur des sols et puis quand vous avez besoin de faire des mesures sur un lac vous la metes dans son vous la mettez dans son flotteur

    C’est ce qu’on fait sur lac Pavin par exemple et ça c’est aller sur un volcan aussi et ça c’est mieux quand vous prĂ©levez les gaz d’accord c’est plutĂŽt pratique je peux vous dire qu’une fois ça m’est arrivĂ© d’avoir une cartouche qui qui Ă©tait terminĂ©e en plein milieu

    Du panache et c’est vraiment pas une bonne sensation non pas vraiment gaz moutarde c’est pas topoi ah puis l’exemple du lac de la d’hawaiĂŻ lĂ  c’est 4000 tonnes de soufre qui Ă©tait Ă©vacuĂ© par jour donc en fait c’Ă©tait c’Ă©tait on peut pas approcher ça c’est juste vital quoi

    VoilĂ  c’est indispensable ou ou oui j’imagine que dans certains cas PĂ©nĂ©lope aussi a des vĂȘtements assez assez vitaux Ă©galement euh oui et le vĂȘtement de PĂ©nĂ©lope est assez intĂ©ressant parce qu’on on a tendance Ă  penser qu’il fait trĂšs chaud quand on s’approche d’une d’une coulĂ©e de lave

    Mais en fait vous pouvez vous approcher vraiment trĂšs prĂšs pour ce qu’on pas forcĂ©ment trĂšs prĂšs ça veut dire 1 m oui vous pouvez vous approcher 1 m en fait le problĂšme des coulĂ© de lave c’est que la coulĂ©e de lave va radier la chaleur verticalement donc vous pouvez ĂȘtre trĂšs

    Proche de la coulĂ©e sentir une lĂ©gĂšre tempĂ©rature mais pas quelque chose d’infernal par contre dĂšs que vous allez mettre votre main au-dessus vaut mieux avoir la combinaison effectivement parce que tout le flux de chaleur va remonter verticalement donc euh sĂ»r donc ouz vous et vous perdez trĂšs rapidement quand

    Vous faites un un prĂ©lĂšvement de lave quelques kilos parce que on oui on transpire Ă©normĂ©ment et tous les tous les sens sont vraiment auaguĂ© parce qu’on surveille en mĂȘme temps ce qui se passe en amont on voit pas grand-chose en fait dans ce genre de combinaison donc on a toujours quelqu’un qui est

    DerriĂšre et qui surveille pour voir comment ça Ă©volue et qui est capable de venir nous chercher si quelqu’un avait un malaise sur place ou quelque Choseon liaison radio ou c’est tout se passe non tout se passe en communication et orale et en visio ouis les radio plus Ă 

    Distance quand il y a deux points de points de prĂ©lĂšvement ou des choses comme ça alors il y avait plein de rĂ©actions dans la salle est-ce qu’il y a dĂ©jĂ  quelqu’un qui a un micro sinon il y a une de une des personnes ici peut-ĂȘtre madame oui justement lĂ -bas ou monsieur

    Je vois pas d’ici donc on a pas de question sur le fait que notre mannequin s’appelle PĂ©nĂ©lope moi ça non non ça semblait normal pour pas de chaussur c’est bien c’est bien bon donc il y a donc une raison en prĂ©nom c’est pas juste que c’est rigolo non pas de raison

    Je crois pas ah si moi on raconĂ© monter une derniĂšrement ouais c’est pas de moi du coup mais bon teaser oui bonjour moi je voulais vous demander comment on pourra expliquer qu’un volcan basaltique et fusif puisse devenir explosif ouais dans le cas de la Fournaise ça a

    ÉtĂ© beaucoup des des des temps de rĂ©sidence des apports de gaz aprĂšs il y a aussi une composante hydrothermale aussi qui va jouer donc on peut avoir aussi cet aspect un peu frĂ©at magmatique qui va se passer oĂč le magma va rentrer en contact avec de l’eau et on va avoir

    Quelque chose qui va ĂȘtre beaucoup plus explosif on n’est pas tout Ă  fait sur les mĂȘmes dynamismes qu’on a pu voir pour par exemple l’Etna par contre on va voir des des choses qui vont ĂȘtre beaucoup plus vaporisĂ©es avec Ben une rencontre un peu violente c’est ce qui

    Se passe aussi pour les mares ou les choses comme ça et C espĂšce de de lac de cratĂšre et lĂ  on va on va vaporiser ça c’est un exemple pour pour la fournaisse par exemple du frisat magmatique voir du frĂ©atique on a pas du tout de magma lĂ 

    Qui rentre en compte et on va pareil pulvĂ©riser des des des des volumes assez importants et partir sur d’autres d’autres dynamismes merci pour vos questions en ligne j’en ai une comment se fait-il que l’Ă©ruption de dĂ©cembre 2019 en Nouvelle-ZĂ©lande n’it pas pu ĂȘtre anticipĂ© euh alors on entend souvent ça il y a

    Pas il y a pas que celle-lĂ  je pense qu’on s’est posĂ© la question en 2018 avec le paroxysme aurombolie enin non 2019 2021 oniragongo souvent on a des des erruption comme ça en fait comme on l’expliquĂ© pendant la prĂ©sentation la volcanologie c’est une science qui est

    TrĂšs trĂšs jeune euh il faut la seule maniĂšre d’anticiper au mieux les Ă©ruptions ça va ĂȘtre d’avoir un maximum d’Ă©ruptions qui vont ĂȘtre enregistrĂ© et sur lesquelles les signaux vont ĂȘtre enregistrĂ©s pour en en en en dĂ©gager en fait des des prĂ©curseurs et des tendances et dans ce cas-lĂ  surtout sur

    Des volcans explosifs des fois on a eu deux Ă©ruptions de mĂ©moire humaine donc en fait c’est des choses qu’on ne connaĂźt pas on ne sait pas comment se comporte le volcan pendant une Ă©ruption de mĂ©moire humaine c’estĂ dire vous compilez certains compilent mĂȘme les tableaux les Ă©crits les tĂ©moignages qui

    Peut y avoir dans ah oui lĂ  nous on va se rendre dans pas trĂšs longtemps au Nicaragua sur un volcan qui s’appelle le mont bachcho pour lequel il y a aucune Ă©ruption qui a Ă©tĂ© documentĂ©e mais il est en pĂ©riode de rĂ©veil enfin il est en pĂ©riode de rĂ©veil il prĂ©sente des des

    Manifestations qui montrent que son activitĂ© est en train de changer donc qu’est-ce qu’on fait dans ce cas-lĂ  on est obligĂ© d’Ă©tudier l’approche scientifique qu’on vous disait tout Ă  l’heure sur les Ă©ruptions passĂ©es on n pas forcĂ©ment vu pour essayer de documenter mais en terme de rĂ©seau on n

    Pas d’information ou de de prĂ©cĂ©dent quoi si on connaĂźt pas sa vie d’avant au volcan ça va ĂȘtre trĂšs dur de voir quand est-ce qu’ quand il va se on connaĂźt bien la vie du DEP dĂŽ par que oui oui oui oui oui on connait TR on on connait

    Bien on connaĂź bien quand mĂȘme nos volcans et on connait de plus en plus il y a beaucoup de choses qui se font en ce momentoi mais c’est comme partout on a besoin de connaĂźtre le passĂ© d’oĂč on vient pour savoir oĂč on va quoi ah ça devient philosophique il y a d’autres

    RĂ©actions dans la salle il y avait notamment alors Monsieur lĂ  devant oui bonjour moi j’avais juste une question sur la un moment vous aviez parlĂ© de la composition pĂ©trochimique je crois dans la prĂ©sentation sur la formation d’olivine en en fin d’Ă©ruption et je me demandais du coup si ces

    Formations pour tous les volcans elles Ă©taient les mĂȘmes ou si c’Ă©tait que au Piton de La fornaise que c’Ă©tait de l’olivine donc est-ce que le magma en fait dans tous les volcan c’est toujours le mĂȘme processus ou est-ce qu’il y a des diffĂ©rences et et Ă  quoi elles seraĂ©du si elles existent

    Mais s’il y a des points communs entre les volcans ça permet aussi de d’arriver Ă  prĂ©dire quand mĂȘme quelque chose sur un volcan qu’on connaĂźt pas bien j’imagine c’est pour ça que vous avez beaucoup de communication entre les observatoires il y a beaucoup d’Ă©chang de personnel par exemple entre Hawai et

    Le python de la Fournaise parce que c’est des volcans qui se ressemble quand mĂȘme lĂ©gĂšre enfin grandement sur beaucoup de choses donc il y a de la communication lĂ -dessus aprĂšs sur la cette question spĂ©cifique euh chaque volcan est unique faudra partir toujours de façon de ce principe

    LĂ  aprĂšs sur les les lois pĂ©trochimiques s rentrer dans le dĂ©tail on connaĂźt bien les sĂ©ries d’Ă©volution des minĂ©raux donc on sait que l’olivine c’est un minĂ©ral primaire et on sait que le clinopĂ©oxĂš les plagoclasses tout ça ça va ĂȘtre des minĂ©raux plus tardifs donc c’est des choses qu’on s’attend Ă  avoir sur

    Beaucoup d’Ă©tific sur le python de la Fournaise c’est les trois minĂ©raux principaux si tu vas sur un autre volcan Ă  travers le monde ça sera peut-ĂȘtre d’autres minĂ©raux mais on mais on connaĂźtra leur sĂ©quence d’Ă©volution Ă©galement donc on pourra utiliser ça sur des magmas par exemple trakitic sur les

    Volcans explosifs tu vas trouver du quartz c’est d’autres choses de la biotite enfin plein de minĂ©raux diffĂ©rents mais on sait lequel apparaĂźt en premier par exemple donc on peut appliquer le mĂȘme protocole derriĂšre et si on a un petit peu de temps Ă  la fin de questions rĂ©pones vous pourrez

    Peut-ĂȘtre vous vous approcher ici il y a diffĂ©rents exemples de de de roche trouvĂ© sur le terrain c’est pas du fake hein c’est vraiment vous l’avez pas pris du genre dans le magasin du coin voilĂ  non non on l’a pas pris Ă  liaris Ă  la boutique oĂč ils vendent des obsidiennes

    Un peu partout c’est c’est toi qui les a ramenĂ© tu veuxla les comment tu vlais les montrer non non c’Ă©tait bah c’Ă©tait au cas oĂč pour pour l’olivine lĂ  il y a il y a un Ă©chantillon oĂč il y a des des trĂšs beaux cristaux d’olivine justement et qu’on retrouve beaucoup similairement

    Entre HawaĂŻ et la fournaise aussi gros cristau c’est vrai que c’est plus typique en effusif il y a de la ponce et puis on avait ramenĂ© celui-ci aussi pour la symbolique le Fanny MaorĂ© donc qui du coup est nĂ© au large de maotte il y a assez peu de temps donc Ă©chantillon

    Sous-marin Ă©chantillon sous-marin premiĂšre premiĂšre drague de fond de mer donc ça c’est si jamais mais non il vient pas de la boutique de l Paris il n reste que 4 minutes euh il y avait Ă©galement une rĂ©action juste alors je prends je prends beaucoup Ă  gauche mais

    Je sais pas s’il a oui il y avait des personnes Ă  droite dĂ©solĂ© monsieur Guillard on va prendre tout de suite Ă  droite ils ont Ă©tĂ© un peu mal menĂ© Ă  droite oui bonsoir j’avais une question moi sur le risque climatique j’avais toujours entendu parler que la RĂ©volution française venait d’un Ă©pisode

    Glaciaire lui-mĂȘme venant d’une Ă©ruption volcanique et est-ce que aujourd’hui du coup il y a des climats ologue qui s’occupe des des Ă©ruptions et de leurs impacts ouais c’est un domaine qui est assez euh assez Ă©tudiĂ© et qui a qui a beaucoup Ă©tĂ© en vogue avec l’Ă©tude de l’impact du CO2

    D’Ă©mission enfin de le budget de CO2 relĂąchĂ© par les volcan par rapport Ă  au CO2 en tropique en fait le nĂŽtre hein pour voir si le les volcans Ă©taient des pollueurs majeurs Ă  l’Ă©chelle humaine en fait les Ă©missions en temps normal par exemple je te prends enfin je vous

    Prends l’exemple du CO2 les Ă©missions volcanique c’est 1 % mĂȘme un peu moins de ce qu’on aimait donc l’impact est nĂ©gligeable par rapport Ă  ça par contre il y a des pĂ©riodes ou des Ă©vĂ©nements particuliers donc lĂ  la RĂ©volution française on a attribuĂ© en fait euh on

    L’ fait un lien avec l’Ă©ruption du laaky donc en Islande qui Ă© un volcan islandais qui a relĂąchĂ© d’Ă©normes quantitĂ©s de souffre une activitĂ© exceptionnelle donc il faut des des Ă©ruptions exceptionnelles dans lesquelles on va relĂącher Ă©normĂ©ment de gaz dans l’atmosphĂšre et donc on va crĂ©er euh un changement climatique euh

    Sur plusieurs annĂ©es puisque euh le soufre ou le CO2 vont ĂȘtre des gaz Ă  effet de serre on avoir des propriĂ©tĂ©s de rĂ©fracter la lumiĂšre solaire dans le cas du souffle par exemple on a eu effectivement un refroidissement qui a eu lieu euh ce qui a crĂ©Ă© euh un pert

    Une perturbation des des saisons et donc euh des problĂšmes au niveau des rendements agricoles dans les annĂ©es qu’on suivi donc on va dire que toute la problĂ©matique de rendement agricole dans les annĂ©es 1785 6 euh ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  l’activitĂ© du laaky et de lĂ  on va dire

    Que les gens s’intĂ©ressent Ă  savoir bon ben d’accord on a eu des problĂšmes agricoles ça a gĂ©nĂ©rĂ© des famines un mĂ©contentement et probablement ça a Ă©tĂ© Ă  l’origine de la rĂ©volte qu’on a eu Ă  la RĂ©volution française voilĂ  il y a il y a un peu d’Ă©tude Ă  faire derriĂšre

    Avant d’arriver Ă  un lien aussi direct mais effectivement c’est des choses qui ouais il y a eu le cas du laaki par rapport au gaz il y a eu le cas de Tambora en 1800 donc pas mal de temps aprĂšs oĂč lĂ  c’Ă©tait les les effets de particules de

    Sendre qui avaient fait cette C annĂ© sans Ă©tĂ© qui aussi a eu un impact assez assez colossal puisque il y a eu beaucoup de famines derriĂšre parce qu’il y avait moins de rayonnement solaire donc voilĂ  il y a pas mal de choses encore une fois c’est des Ă©vĂ©nements

    Exceptionnels mais Ăč il y a des gens qui se qui se penchent sur la question ça fait partie des des intĂ©rĂȘts l’effet des volcans sur le climat sur la santĂ© c’est des choses qui sont qui sont vraiment prĂ©sentes ouais il nous reste 2 minutes ça sera une question rapide

    Christian attention la derniĂšre question soit bonne par que c’est la derniĂšre je voulais savoir si vous aviez des des nouvelles fraĂźches de des des choses qui sont bien remuĂ© ces derniĂšres semaines Clevy l’Islande le Japon est-ce que les Ă©ruptions sont en cours Ăčou elles s’Ă©teignent allez lancer un scoop mais

    Du genre en 30 secondes puis on arrĂȘte alors Sakura Jima on a un collĂšgue qui Ă©tait il y a pas longtemps c’est assez calme donc ça avait ça a bougĂ© beaucoup en octobre ça s’Ă©tait calmĂ© Islande au derniers N nouvell oui j’ai pas ass ça ça se poursuit mais il y

    A pas eu de événement particulierers et des éruptions qui se préparent pour le coup ça on en sait rien voilà un beau mot de la fin qui est rassurant en plus merci beaucoup liy Guillaume pour votre [Applaudissements] intervention pour oui ou oui il y a pas

    De souci oui le micro parce que lĂ  j’ai la tout qui arrive et et j’ai j’ai pas touser

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