Conférence dans le cadre des Congrès scientifiques mondiaux TimeWorld : TimeWorld expose et anime la connaissance sous toutes ses formes, théorique, appliquée et prospective. TimeWorld propose un état de l’art sur une thématique majeure, avec une approche multiculturelle et interdisciplinaire. C’est l’opportunité de rencontres entre chercheurs, industriels, universitaires, artistes et grand public pour faire émerger des idées en science et construire de nouveaux projets.
    https://timeworldevent.com/fr/
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    Mélinée Faubert est titulaire d’un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique des Arts Décoratifs de Strasbourg, spécialité scénographie et communication événementielle. Après avoir travaillé plusieurs années en Afrique dans le domaine du spectacle vivant (organisation de festivals, création des décors pour des compagnies, etanimation de workshops,…), Mélinée Faubert s’est spécialisée dans la scénographie et la direction de production d’expositions. Pendant quinze ans, elle pilote et co-conçoit des expositions de grande envergure auprès des agences Mostra et Clémence Farrell, puis chez Agence Abaque comme directrice artistique et scénographe. Installée à son compte, sa pratique évolue vers l’écoconception et la connexion au vivant. Elle a suivi avec intérêt le MOOC du Centre Pompidou sur l’Art et l’Écologie et les dernières expositions pour lesquelles elle a été directrice artistique abordent des sujets complexes liés notamment à la protection des océans, de la grande barrière de corail et des mangroves. Immergée dans le monde de l’art contemporain et des pratiques innovantes de ce milieu qui tournent autour des nouvelles technologies et de l’écologie, elle a rejoint récemment le collectif Augures Lab Scénographie pour être partie prenante du groupe de travail collaboratif prospectif qui pense l’éco-scénographie dans le champ du spectacle vivant et de l’exposition.

    Le 16 novembre 2023 au Cnam à Paris lors du congrès mondial TimeWorld Energie.
    Conférence : L’éco-conception, une méthode bas carbone pour les expositions ?

    Le monde de l’art a toujours été à l’avant-garde des mouvements sociaux. Nombreuses sont les revendications à avoir été amenées sur le devant de la scène politique grâce à l’action d’artistes engagés et influents. Et l’écologie ne fait pas exception ! Toutefois, si nous nous réjouissons que des oeuvres telles que, par exemple pour les plus connues, les installations monumentales d’Olafur Eliason (de The Wheater project en 2003 à Ice Watch en 2015) posent des questions cruciales sur le réchauffement climatique, une réflexion globale des musées et institutions culturelles doit également se faire pour réduire les dépenses énergétiques et l’impact écologiques des expositions. Contraints et forcés par l’inflation des coûts énergétiques, de la réduction des éclairages à l’optimisation des performances des appareils audiovisuels, les concepteur.ice.s, fabricant.e.s et productreur.ice.s d’expositions cherchent des solutions pour réduire les coûts. Mais la solution pour un impact carbone plus léger vient sans doute d’une démarche plus large à travers l’écoconception. Cette pratique permettrait d’intégrer l’environnement dès la conception, et tout au long de son cycle de vie. Cette approche méthodologique transversale garantit une réduction globale des impacts environnementaux, du choix de la durée de vie de l’exposition, le nombre d’oeuvres exposées, à l’anticipation du réemploi ou recyclage des productions, en passant par le choix raisonné et l’approvisionnement durable des matériaux utilisés.

    L’idée était de de faire un point sur la question de l’énergie dans l’art et donc à travers la démarche d’écoconception notamment dans les expositions et les œuvres d’art puisque c’est c’est mon champ de compétence je suis je suis scénographe d’exposition pour venir vraiment aux méthodes des conceptions qu’on travaille aujourd’hui

    Dans le cadre de de nos métiers et de dans le milieu des institutions culturelles j’ai souhaité faire un lien entre la démarche de permaculture qui nous inspire et et un petit historique du lien entre l’art et l’écologie à travers quelques exemples de d’œuvre d’art pour parler soit en fait du sujet

    Qu’elles ont décidé de traiter soit de la manière dont il a été traité l’énergie c’est une notion des plus transverses des sciences ces lois s’appliquent à l’ensemble des phénomènes connus du Big Bang à la croissance d’un bébé humain en passant par le fonctionnement des écosystèmes le chauffage ou la fabrication d’une œuvre

    D’art et d’une exposition sujet qui nous occupe ici d’abord capté par par les plantes par photosynthèse l’énergie est mise à disposition de l’ensemble du vivant des herbivores mangent les plantes des carnivores mangent des herbivores et ce faisant ils poursuivent leur cycle de vie grâce à de l’énergie solaire biotransférée tous les êtres vivants

    Fonctionnent donc à l’énergie solaire à deux exceptions près les écosystèmes des Abys qui n’est pas le sujet qui nous occupe aujourd’hui et les humains du 20e et du 21e siècle qui produisent et consomment essentiellement des énergies fossiles alors vous allez vous dire et pourquoi elle me parle de science alors

    Qu’on est censé parler d’art euh vous êtes au bon endroit euh l’idée est en fait de de partir donc de cette notion de biomimétisme et de s’inspirer des des méthodes de permaculture qui ont été précur précurtrice et de de d’en venir à la question de de l’énergie dans la la

    La conception des expositions l’artiste le monde de la culture et tous les acteurs et actrices doivent aujourd’hui prendre conscience qu’il y a une sorte d’incohérence globale à se lever le matin pour produire quelque chose de nouveau qui est le propre de l’art de la démarche artistique sans pour autant

    Considérer l’impact carbone de cette nouvelle production aujourd’hui un objet un projet c’est prendre une responsabilité qui est certes artistique mais aussi énergétique et plus globalement environnemental il faut trouver donc un juste équilibre entre la motivation de faire des choses et une forme de sobriété parce que oui le constat est

    Simple créer une œuvre d’art monter une exposition à dépenser de l’énergie déplacer à travers le globe le plus souvent en avion en camion ou en voiture des artistes des grandes quantité d’objets les installer sur ou entre des murs temporaires construits le plus souvent avec des matériaux composites non recyclables bourré de toxique et

    Peint à l’acrylique avant de jeter tout ça à la benne une fois l’exposition terminée sauf les œuvres bien sûr stocker faire voyager recommencer comment faire pour que ce cycle soit maîtrisé il n’existe pas à ma connaissance d’autres plus informés le disent aussi comme par exemple l’association Art of change 21 qui est

    Créée à l’occasion de la C 21 d’études précises sur l’impact global du marché de l’art sur le réchauffement climatique les institutions sont toutefois de plus en plus nombreuses à réfléchir à la question et en s’inspirant ici du monde de l’entreprise précurseur comme on l’a vu dans la conférence précédente dans la

    Notion du du cycle de vie du produit pour celles qui s’y penchent difficile d’avoir les moyens d’investir dans des scénographies réutilisables ou des matériaux non polluants quand des alternatives existent elles sont souvent plus chères comme ailleurs le gaspillage est phénoménal même si le recours au recyclage et au réemploi commence à se

    Généraliser mais laissez-moi retourner brièvement à mon introduction scientifique je disais donc en gros que l’humain du 21e siècle dépense des énergies fossiles y compris pour se nourrir et je ne vous l’apprends pas ce système énergétique est tout sauf durable chaque année apporte son lot de record de chaleur et les scientifiques

    Sont unanimes que ce soit dans le monde agricole ou celui de l’industrie il va falloir ralentir produire moins moins vite et pour plus longtemps d’un point de vue général la capacité à stocker et à capter de l’énergie est l’une des clés du succès pour les écosystèmes et les êtres

    Vivants aussi la permaculture nous insiste à reprendre à notre compte cette stratégie gagnante dans la nature et c’est là où je veux en venir le parcours permaculturel qui peut inspirer la démarche d’écoresponsabilité du monde de l’art commence avec l’éthique et le principe de conception et progresse à travers les domaines clés nécessaires à

    La création d’une culture durable la trajectoire qui évolue en spirale raccorde ces domaines et progresse depuis le cadre personnel et local jusqu’au collectif et au global je citerai ici le petit traité de permaculture institutionnelle édité par le directeur du Palais de Tokyo Guillaume desessanges qui nous dit les

    Artistes sont depuis toujours les champ et les champions de l’adaptation sachant optimiser les ressources à leur disposition sublimer le réel et créer des mondes à partir de rien ou de peu l’art a beaucoup à nous apprendre en en terme d’autonomie de réflexion critique sur les matériaux de durabilité de

    Recyclage de précarité comme force et de créativité dans la simplicité pour que la transition écologique ne reste pas uniquement partielle ou cosmétique il me semble donc qu’elle doit s’inspirer de cette pensée artiste de cette formidable plastic des imaginaires je vous propose donc de faire un petit tour sans faire un mou

    Sur l’art et l’écologie parce que le Centre Pompidou on a mis en ligne un excellent que je vous conseille mais un rapide tour du rapport entre art et écologie un distingo entre ces différentes formes et déclinaisons qui nous permettra de mieux cerner la démarche d’écoconception qui peut en

    Découler on a d’abord je me quantonne bien sûr à l’art moderne et contemporain mais dans les années 60-70 des artistes euh précurseur de ce genre de réflexion ont travaillé dans ce qu’on appelle un mode de Landart qui a été le faire de lance de cette pensée écologique dans l’art représenté

    Brillamment par des artistes comme Fran kasberg et et Robert smion donct je vous présente ici des exemples d’œuvres euh France carsberg qui a beaucoup travaillé notamment en Amazonie fait par exemple des totems sculpturaux à partir de Tron d’arbrees calcinés euh lors de d’opération déforestation dans les dans l’Amazonie ou Robert smison qui a

    Construit cette spirale à partir du sel dans un lac aux États-Unis et qui est d’ailleurs une œuvre qui a vraiment s’est étalée dans le temps puisqu’elle a été recouverte pendant 30 ans après sa création par la montée des eau puis redécouverte au moment où les EOS sont redescendu l’évolution de ce mode de

    Relation entre nature et écologie prend aussi d’autres formes aujourd’hui qui sont ce que j’appelle l’art écologiste donc l’art qui cherche à explorer l’interdépendance des actions humains avec le vivant et ainsi à changé notre regard un des exemples donc que je peux vous présenter c’est le travail de Nicolas floc qui révèle un monde

    Invisible en prenant le paysage sous-marin comme sujet et qui rond lesco les codes habituels du genre à la place de la couleur saturée il opte pour le noir et blanc donc la photo de droite qui est prise en vue sous-marine grand angle et lumière naturelle ces paysages photographiques révèlent des mondes

    Fascinants mais également effrayants les effets des rejets du réchauffement climatique et de l’acidification des océans y apparaissent plus marqués que sur la terre sur la photo de gauche vous voyez l’autre pendant de son travail qui lui parle par la couleur et ce sont des tirages monochromes qui varient du vert

    Au bleu et qui représentent et informment le cycle du sur le cycle du carbone et la différence de couleur en fonction de la présence des sédiments de la quantité du phytoplancton mais aussi de la pollution et ces images monochrones proches de l’abstraction nous amènent au cœur du vivant et de ses

    Origines une autre forme d’art liée à la à la conscience écologique c’est l’Art l’artivisme l’Art engager celui qui cherche à secouer les esprits par des actions frappantes un exemple vraiment marquant et qui en plus l’artiste a reproduit son action plusieurs fois au cours du temps la première version étant en 1960 2

    C’est donc un artiste qui s’appelle Nicolas Garcia riburou qui est d’origine argentine et qui est invité à la Bienale de Venise a répondu dans la la Tamise à une substance fluorescente qui a coloré complètement le canal il s’est fait arrêté pour cette action puisqu’il avait prévenu personne et ensuite il a pu être

    Relâché lorsqu’il a prouvé que la substance était non toxique il a remis ça sur l’image de droite vous le voyez dans le rein et plus récemment en 2010 en argent e dans un des fleuves les plus pollués au monde une autre forme que prend le rapport entre l’art et

    L’écologie c’est l’art écologique qu’on appelle écologique qui questionne le système capitaliste à travers la récupération et le recyclage l’artiste que je vous présente là c’est un un artiste camerounais qui s’appelle yvong gassam et cette ubre s’appelle The Wave et en fait il a été invité en résidence à bamaco pour un

    Travail de photographie choqué par le niveau de pollution et les effets du réchauffement climatique il a proposé tout dans plein d’endroits dans la ville ces espèces de vagues de plastique fait à partir de bidon récupéré découpé et cousu sous forme de de grande couverture qu’il a placé tout au long de de la

    Ville et enfin j’en viens à la version qui va nous amener vers la conception de la la notion d’écoconception c’est l’écologie de l’art et c’est quand les artistes comprennent et prennent en compte l’impact de la création et de leur œuvre non seulement sur les questions que ça soulève vis-à-vis du public mais aussi

    Dans le process sur l’impact carbone qui a leur processus de création l’exemple vraiment le plus parlant et le plus connu c’est l’artiste Olafur eliason donc vous connaissez certainement les grands bâtiments multicolore en cercle mais olaur elason il est aussi très connu pour cette œuvre qui s’appelle Ice Watch et qui a produit

    Dans le cadre de la COP 21 qu’il a il a ramené depuis le pôle nord des blocs de glace qu’il a laissé fondre devant le devant le Panthéon et donc cette cette action vraiment marquante pour les gens à la fois beaucoup posé de question parce que est-ce que pour dénoncer le

    Réchauffement climatique on transporte depuis une destination très lointaine des gros blocs de glace quelle est la le l’impact écologique de la production de cette œuvre et en fait il a fait évoluer son sa pensée qui était au départ de créer des œuvres pour dénoncer et

    Ensuite il a mis à la suite de cette de cette œuvre aussi tout en place son un travail en place au niveau de son studio pour réduire sa consommation énergétique dans son processus de création et sa dernière rétrospective à la tê à à Londres en 2019 ne comprenait par

    Exemple que des œuvres issues de collection européennes acheminées par bateau et par train histoire d’en limiter euh le coût environnemental se pose ainsi donc cette cette démarche qui commence à prendre euh pied dans la dans le monde de l’art de euh la la balance entre l’impact

    Public du message et la production de de l’œuvre les indicateurs sur la santé de la planète sont au rouge en 2023 on a chassé les statistiques de 2022 qui était euh désigné l’année la plus chaude jamais enregistrée preuve inéluctable d’un réchauffement climatique qui sembal face à ces enjeux de nombreux artistes

    Mais aussi des scénographes des institutions des entreprises de fabrication s’interrogent sur l’impact de leur création et constate que les matériaux employés les techniques et les modes de production ne se se trouve davantage du côté des causes de la crise écologique et donc énergétique que des solutions dans la vie des musées les expositions

    Constituent des facteurs importants de consommation énergétique et de pollution et en effet les œuvres prêté comme je le disais tout à l’heure acheminé souvent par avion pour quelques mois d’exposition accompagné par des convoyeurs participe à un bilan carbone lourd le changement scénographique inhérent à l’aspect temporaire des expositions et renouvelé de la

    Programmation d’un musée implique lui aussi l’utilisation la fabrication et l’assemblage de matériaux de support muséographique souvent peu durable et dont la réutilisation à l’issue de l’exposition n’est pas toujours un point majeur de réflexion ces expositions qui ont pris une place de plus en plus croissante au sein des musées ont un

    Réel impact sur l’environnement par leurs besoins humains techniqu et financiers qu’ell génèent repenser réévaluer et adapter la conception et l’usage même de la ciblebe de ces exposition devient un enjeu essentiel la France a marqué ces dernières années une avancée dans ce domaine par exemple la Foire d’art de Paris s’est pleinement

    Engagée depuis 2022 dans le développement d’une démarche écoresponsable et réalise la première vraie analyse de cycle de vie qu’on appelle ACV dans le monde des salons d’art cette démarche pionnière confiée à une agence qui s’appelait le Carbon prod qui vient plutôt du milieu du cinéma a

    Permis grâce à ses actions entre 2021 et 2022 d’enregistrer une baisse de presque de la moitié des déchets du salon ceux-ci sont passés donc de 25 tonnes à 13 tonnes soit une réduction de 45 % une baisse de consommation électrique de 37 % une réduction de l’empreunte carbone

    De environ 80000 k CO2 en 2021 à 64 en 2022 et 12 tonnes de matériaux ont pu être réemployé ou valorisé en 2022 parmi lesquels notamment le coton gratté qui recouvrait les stimè de la foire soit 3,7 tonnes transformé en matériaux isolant pour le bâtiment et la moquette

    Du salon 4,2 tonnes récupéré par la société artstock qui est une société spécialisée dans le réemploi dans le milieu de des air vivants et des expositions de son côté art of change 21 dont je parlais tout à l’heure qui est une association qui relie l’art contemporain et ses grands

    Enjeux environnementaux a créé un nouveau prix un prix art éconception qui vise à promouvoir des pratiques écoresponsables dans la pratique artistique et la création et réuni pour la première fois des artistes et des experts il s’adresse aux plasticiens vivants en France et est l’un des prix qui justement mis en place pour

    L’artiste sélectionné c’est la mise en place d’une ACV donc d’une analyse de cycle de vie la force de l’écoconception on y vient donc comme solution pour les artistes et les milieux de diffusion c’est de pouvoir agir tout au long du cycle de vie d’un objet ou d’une exposition de sa conception en passant

    Par sa production son usage et sa fin de vie le biomimétisme j’y reviens nous enseigne comme la nature recycle tout dans la nature rien ne se perd tout se transforme forme le but c’est de faire comme elle l’exposition l’exposition notamment multiupport tire sa spécificité de la multitude des registres qu’elle convoque

    Objet texte image scénarisation scénographie mise en lumière audiovisuel prestation périphérique mais aussi de l’autonomie qu’elle acquiert vis-à-vis de son producteur puisque’à sa création elle fait l’objet d’un processus d’adaptation au lieu son diffuseur puis d’appropriation par le public auquel elle se confronte et surtout par sa nature intrinsèque d’écosystème elle est

    Vouée à générer et à semer ses propres graines en travaillant en permaculture on y revient à travers une démarche écologique globale et non pas circonscrite à certaines actions spécifiques en pensant à chaque étape de la conception réalisation la durabilité des activités des savoir-faire des ambitions en améliorant leur relation au

    Monde les professionnels des métiers de l’exposition sont à leur échelle des cultivateurs et des cultivatrices je vous ai exposé deux petits schémas en fait ce qui ce qui sont intéressants c’est un un schéma de permaculture d’action pour un mode de vie soutenable qui date de 1978 qui montre cette ce côté cyclique

    Du recyclage de la permaculture dans la nature et à côté la route de brisé sur les étapes stratégiques de l’écoconception on voit bien qu’on est sur les sur les mêmes principes et sur les mêmes enjeux qui est de penser dès le développement du nouveau concept à la

    Fin de vie du produit ou de l’exposition en passant par les étapes de management agir ensemble choisir renoncer quantifier sensibiliser la sélection des matériaux avec le moins d’impact possible moins toxique renouvelable naturel recyclé issu du réemplé réemploi adapté à l’usage avec moins de matière l’optimation l’optimisation des techniques de production moins de

    Composants moins d’étapes de production moins d’énergie durable et réparable modulaire si possible pour être adapté l’optimisation de la logistique moins d’emballage taux de remplissage dans les transports mode de transport vertueux on l’a dit tout à l’heure c’est ceux qui ont le plus d’impact trajet réduit itinérance optimisée ensuite on a la la

    Réduction de l’impact environnemental en phase utilisation pendant la l’exploitation de l’exposition moins de consonnable moins de déchets diminution des consommations d’énergie mesure de l’impact et sensibilisation des publics l’optimisation de la durée de vie par la prolongation de des durées d’exposition ou le partage ou la circulation et enfin

    L’optimisation de la fin de vie du projet qu’il soit démontable séparable pour un tri optimisé recyclable en boucle fermée ou en réemploi anticipé et donc là on revient sur cette histoire de cycle de vie qui est aussi aujourd’hui les questions qui se posent à une échelle plus large on parlait tout à

    L’heure dans la conférence précédente des réseaux la solution nous apparaît aujourd’hui sur une démarche écosystémique structurée et une intelligence collective et je vais citer ici Robert Jes qui est l’ancien directeur du Glenbow museéum de caligary qui dit les musées sont éminemment qualifiés pour aborder le changement climatique pour

    Diverses raisons en plus de leur vision profonde du temps qui passe ils sont ancrés dans leur société ils sont un pont entre la science et la culture ils témoignent en rassemblant des preuves et des connaissances qu’ils ont la charge de faire connaître ils sont des conservatoires des pratiques durables

    Qui ont guidé notre espèce pendant des millénaires ils sont compétents pour rendre l’apprentissage accessible engageant et amusant et enfin ils sont parmi les environnements de travail les plus libres et créatifs au monde de plus en plus de musées décident donc de s’emparer de ce rôle de pédagogie et d’information quant aux enjeux

    Climatiques actuels en réalisant des exposition qui invite à réfléchir à ces questions ou alors qui innovent dans leur conception et leur réalisation afin de réduire toujours plus leur empreinte écologique et énergétique c’est pourquoi il faut repenser l’écosystème dans sa globalité c’est-à-dire les mode d’interrelation complexe entre les acteurs actrices de la chaîne des

    Métiers impliqués à chaque étape du cycle de vie d’une exposition croire au dynamique de coopération comme moteur de mutation profonde mutualiser les compétences et les expériences au-delà des démarches individuelles des artistes des studios et des institutions des associations se créent pour réfléchir ensemble aux méthodologies et porter

    Haut les réflexions ainsi de proposer de des cadres des outils communs d’évaluation voire des législations là je vous ai mis quelques exemples des outils qui ont été développés ces 10 dernières années euh la plupart date plutôt récemment des 5 dernières années on a des groupes de travail qui viennent notamment du Canada

    Le Canada ils sont toujours un petit peu en avance sur nous sur ces réflexion au Québec il y a une association qui s’appelle ecoseno et qui accélère la transition écologique en propulsant l’économie circulaire dans le secteur culturel elles offrent des solutions pour améliorer l’impact Environnmental des productions et est fondé en 2019

    Elles ont depuis en 2020 ouvert une boutique en ligne de matériaux recyclés ou réemployés un espace d’entreposage pour faire circuler ces matériaux elle donne des formations en écoconception et en écoresponsabilité au secteur des air viivants aujourd’hui elles ont t des même des collaborations avec des porteurs de savoir autochtones afin

    D’enrichir leur approche en écoconception en nourrissant les liens avec la nature et le territoire on revient à notre similitude avec la permacult et les savoirs ancestraux en France en 2020 le collectif les augures a rassemblé quatre experts du monde de l’art de l’innovation et de l’économie circulaire et elles font ce même travail

    Mais avec une un processus de groupe de travail dont je fais partie pour l’un d’entre eux qui s’appelle le Lab scénographie et qui a un programme collaboratif prospectif pour penser l’écoscénographie dans le champ du spectacle vivant et de l’exposition ce sont des petits groupes de travail qui

    Impliquent tous les acteurs du CH de la chaîne de la création des expositions donc des gens de Paris mususée de la BNF des décideurs des artistes des cénographe mais aussi des gens qui fabriquent les expositions et par exemple une des thématiques du groupe de travail dont je fais partie c’est

    Comment dans les marchés publics créer des cahers des charges qui soient contraignants pour toute la démarche d’écoconception dans toute la chaîne de production des expositions enfin je finirai mon exposé du jour par la présentation d’une œuvre d’art qui pour moi est une synthèse de de tout ce que j’ai énoncé précédemment

    Qui est le travail d’un artiste qui s’appelle Julien Charrière franco-sisse son travail donc cette cette photo représente une exposition qu’il a mené à la Fondation langen en Allemagne en 2022 qui s’appelle control burn et c’est c’est vraiment une exposition complète qui qui réunit toute cette démarche le travail de Charrière explore

    Les idées sur la nature et sa transformation au cours du temps géologique profond ainsi que de l’histoire humaine abordant des questions écologiques urgentes son travail découle souvent des travaux de terrain dans des endroits éloignés présentant des identités géophysiques aigues tels que les volcans les champs de glace les plantation de palmiers à

    Huile et des sites sous-marins radioactifs une réflexion sur les mythes et les politiques de l’exploration à l’airre de la mondialisation est au cœur de sa pratique travaillant à travers les paradigmes médiatiques et conceptuel charier collabore fréquemment avec des compositeurs des scientifiques des ingénieurs des historiens de l’art et des philosophes son travail provoque

    Souvent invitant à une réflexion critique sur les traditions culturelles de perception de représentation et d’engagement dans le monde culturel ce solo plus particulièrement confronte confronte notre aléation aux matériaux fossiles m met en exerg les processus et les infrastructures qui rendent possible le flux continu d’énergie qui permet à

    L’homme moderne d’alimenter son mode de vie actuelle dans ce solo Chud des incendies qui brûlent habituellement hors de vue sous terre au-delà des limites de nos villes ou dans les passées lointains et des futurs chauds sont mis en lumière approfondissons les réflexions sur les idées sur la nature

    Et la place que nous y occupons contrôle burn interroge la face cachée des matériaux utilisés comme combustible le charbon le pétrole l’huile de palme et bien plus encore ensemble les œuvres qui s’y trouvent remettent en question l’emprise de l’humanité sur le feu et la capacité des plantes à façonner l’avenir

    De notre planète cette exposition est entièrement alimentée par l’énergie solaire récoltée par une installation spécifique que vous voyez sur la photo de gauche qui a été créée directement en face du musée et qui fait partie à proprement parler des pièces qui constiue l’exposition devant le musée

    Conçu par Tadao Ando ce qui est assez nouveau c’est plutôt la mesure de l’impact la démarche de réfléchir aux conséquences elle est elle elle commence à dater aujourd’hui ce ce qui qui est important pour pouvoir avancer c’est de quantifier et donc ces fameuses analyses de cycle de vie et de bilan carbone qui

    Sont très compliqués à mettre en place qui viennent du milieu des industries euh qui sont plus ou moins faciles à évaluer dans une chaîne de production pour un objet sont beaucoup plus complexe au niveau de l’écosystème de l’exposition qui implique des multiacteurs et des étapes très diverses

    Donc c’est ça qui est compliqué c’est c’est ça qui est en train de se faire c’est de créer des outils pour mesurer l’impact et une fois que l’impact est mesuré voir comment on peut le réduire à chaque étape de du cycle de vie de l’exposition pour le Louvre je sais pas

    Ils sont pas voilà mais oui toutes les grandes institutions aujourd’hui comme je vous dis par exemple nous dans notre groupe de travail au Lab scénographie des augures on a des représentants de Paris musée qui eux représentent tous les musées de la ville de de Paris on a

    Le musm à Marseille on a voilà des des représentants des institutions après il y a d’autres d’autres formes de groupes qui sont en train de se monter pour faire remonter parce qu’en fait c’est marrant parce qu’il y a vraiment des liens avec la conférence précédente comme on parle de réseau pour que les

    Choses elles puissent nous par exemple à notre niveau de scénographe être mise en place il faut que la législation et le cadre politique et institutionnel le permettent d’où cette réflexion sur notamment les marchés publics cadrer les cahiers des charge mais ça veut dire que en fait on fait la démarche ascendante

    Au lieu de la faire descendante on fait remonter l’information pour que ensuite les institutions prennent des des des mesures veut dire sensibilisé quoi déjà oui il y a une sensibilisation comme vous voyez j’ai je me suis permis de citer le directeur du Palais de Tokyo qui est arrivé récemment là-bas ce petit

    Traité de permaculture culturelle il est très important parce qu’en fait non seulement il montre une démarche de de réflexion sur les conceptions mais encore une fois ça ça m’était cher de faire ce lien avec la par ma culture parce que ça veut dire aussi considérer l’humain les gens qui travaillent et

    Donc on a aussi quand même cette question dans les institutions culturel où le l’humain n’est pas toujours pris en compte dans la démarche au-delà de la considération de l’artiste en lui-même toute les équipes toutes les fourmis qui travaillent sur la constitution d’une d’une exposition donc oui quand on voit

    Qu’un directeur comme ça prend le temps de d’éditer un petit traité c’est qu’il y a un vrai mouvement dans les consciences on voit nous en exposition le beaucoup il est financier pour avoir une démche une démarche écoresponsable mais il est aussi beaucoup temporel parce que avec cette espèce de frénésie de

    D’exposition temporaires qui doivent revenir tous les 3 qu mois surtout dans une ville comme Paris où il faut se renouveler tout le temps on consomme énormément et on travaille dans des dans des dans des temps très très courts qui ne permettent pas de prendre ce temps de réflexion de trouver les bonnes

    Solutions d’identifier les bons acteurs et cetera donc ça c’est une des requêtes que nos groupes de travail font remonter et par ailleurs on le disait une expo qui qui est temporaire c’est beaucoup de déchets donc en fait rallonger la durée des Exposition ne serait-ce que ça c’est

    Aussi faire moins de déchets parce que moins de renouvellement moins de donc peut-être que pour une institution comme boubour ce temps de fermeture et l’occasion aussi en interne de prendre le temps de de mettre en place ses outils et ces réflexions là cette démarche de réemploi recyclage qui qui

    Nous permettrait justement d’être dans l’écoconception elle est très peu mise en place parce parce qu’en fait on change de sujet on change de du coup on veut changer d’ambiance on veut changer les décors et donc ça ça fait partie notamment justement des réflexions de certaines institutions le Musem par

    Exemple maintenant quand il le Musem ou ou d’autres lieux à Paris Musée ils sont en train de réfléchir à comment on peut concevoir une scénographie pour trois expositions c’est-à-dire que on sait que en en un an un an et demi on va avoir trois thématiques comment on pourra

    Réemployer dès la deuxième des choses qu’on a créé pour la première donc ça c’est c’est aussi des démarches qui sont en train de se mettre en place merci encore pour cet exposé qui était euh vivifiant à tout point de vue euh il il commençait avec une réflexion sur

    L’énergie comme notion transverse euh il me semblait que c’était une caractérisation qui était vraiment stimulante parce que par définition le transverse c’est à la fois ce qui croise et ce qui relie et il me semblait que c’était le le le le un petit peu le la laif application que vous essayez de de

    Donner à l’art aujourd’hui lorsqu’en tout cas on le le on le rattache aux préoccupations écologique qui qui qui sont celles que vous nous avez exposé vous avez alors immédiatement mis la focale sur la notion de biomimétisme et et sur les méthodes de de de permaculture en insistant sur le fait

    Que contenu de la situation qui est la nôtre aujourd’hui il y avait une espèce de d’incohérence on pourrait même dire de paradoxe à à faire de l’art sans considérer la question de l’empreinte carbone ou sans considérer la question des des conséquences tout simplement écologiques de cette de cette activité

    Et euh et en fait cette ce ce comment dire ce raisonnement un petit peu un petit peu général vous a vous a conduitite à immédiatement mettre la focale sur les les conséquences concrètes de de tous les événements artistiques des expositions de toutes les des organisations de de de de de cette

    Nature d’où une question qui a émergé dans votre exposé euh quel de quel levier dispose-t-on pour mesurer l’impact du marché de l’art aujourd’hui l’impact écologique je veux dire du marché de l’art aujourd’hui et j’ai trouvé assez troublant que il n’y ait aucune étude qui le le prenne pour

    Objet ou qu’ le ou qui le le le le détermine alors est-ce que c’est parce que on part du principe que c’est une un impact qui qui est négligeable ou est-ce que c’est parce queil y aurait quelque chose peutêtre de tabou à à l’idée de de

    De de de faire porter à à la production artistique elle-même n part de la responsabilité écologique qui qui incombe à nos sociétés donc c’était en tout cas un questionnement intéressant qui était vraiment soulevé par par votre par votre exposé et en tout cas il a il

    A proposé une espèce de pouriton dire de de solution dans la compréhension de l’artiste qu’ en propose euh parce que l’artiste pour vous c’est vous repreniez les les mots d’un d’un d’un artiste lui-même c’est un champion de l’adaptation et donc ça veut dire que à tout prendre c’est vraiment du côté de

    L’art qu’il faut espérer trouver une solution au difficultés écologiques qui sont les nres aujourd’hui beaucoup plus que du côté du technosolutionnisme ou du côté de la science ou de l’industrie euh et c’est un discours qu’on entend relativement rarement en tout cas moi j’y étais peu exposé donc j’ai été content aujourd’hui

    De pouvoir voir dans là une espèce de promesse euh peut-être beaucoup plus puissante et parce que beaucoup plus féconde que les les les scénaris un peu euh euh de science-fiction souvent qu’on nous qu’on nous propose avec des techniques qui paraissent don on en a aussi on peut parler cet après-midi

    Beaucoup plus souvent euh dangereuse que le mal elle-même qu’elles sont censé qu’elles sont censé euh résoudre mais euh la question à partir de de ce constat là de la puissance de l’artiste peut-être à assurer un rôle fondamental dans la transition écologique c’est concrètement comment faire euh quelle

    Voie suivre et vous nous avez donc montré plusieurs possibilités artistiques plusieurs moyens de de de réaliser ce projet donc le premier c’était une tentative de d’éduquer l’œil à voir la nature comme une œuvre d’art avec ensuite donc le développement j’imagine de de de ce qu’on pourra appeler une axiologie d’un respect à

    L’égard de cet objet comme on peut avoir une admiration ou une fascination pour une toile une peinture une une œuvre musicale ou que sais-je vous avez ensite ensuite insister sur ce qu’on ce que vous avez appelé l’art écologiste donc consiste à à à faire valoir notre indépendance enfin notre pardon notre

    Interdépendance vis-à-vis de la nature et ça m’a fait penser à une citation de spinoa qui dit un philosophe du 17e siècle qui explique que l’homme n’est pas un empire dans un empire c’estàdire il n’est pas un système clos dans un autre système clos mais au contraire un individu qui est en constante

    Interaction avec ce milieu-là et donc on peut pas on peut pas l’en prélever il faut au contraire apprendre à voir on est toujours lié à cette à cet ensemble simplement il me semblait que ici il y avait peut-être une contradiction qui se dessinait par rapport à la première définition de possibilités artistiqu que

    Vous nous avez proposé parce que si on apprend à voir la nature comme une œuvre d’art on va aussi apprendre à voir les dégâts qu’on a causé dedans et donc ça va être très difficile de de de la considérer bah comme quelque chose de be en soi et

    Et on va immédiatement avoir le sentiment que nous sommes les premiers dans la dégradation qui a été celle-ci donc il y a aussi un un effet direct direct sur nous une troisième caractéristique qui me semblait intéressant c’est euh donc le l’artirisme si j’ai bien compris l’artivisme l’artivisme pardon qui

    Consiste donc à à avoir une conception plus plus politique euh donc faire de l’art pour secouer ou provoquer les consciences et et et stimuler donc des des des réactions frapper les esprits par la production artistique et ensuite l’art écologique qui permet de questionner le le le le le système économique social

    Politique dans lequel nous évoluons et sa responsabilité encore une fois dans le le problème écologique en faisant justement des œuvres à partir de la récupération pour dire des des euh des déchets ou des dégâts qu’il a qu’il a euh occasionné et euh à partir de cette de cette exposition don les différentes

    Possibilités artistiques qui son s’ofre à nous vous avez montré qu’il y a des avancées dans la manière dire de d’organiser l’exposition de l’AR aujourd’hui don vous avez montré qu’en France elles sont nombreuse mais surtout ce qui m’a semblé intéressant c’est que vous avez insisté sur le fait que elle

    Ne se situait pas simplement à à l’échelle législative ou générale mais qu’en fait elle était médié à différents niveaux ou à différents seuilles vous avez insisté sur le fait que le mouvement associatif collaboratif collectif était vraiment très important vous avez cité par exemple euh alors là

    Je l’ai plus sous les yeux écoceno et les ugurs voilà c’est ça par exemple tout à fait et et ça a donné lieu d’ailleurs à une interrogation pertinente et particulièrement stimulante pour nous parce que la question c’est savoir quelle place les musées pouvaient occuper à titre d’acteur institutionnel dans dans ce

    Réseau là et donc vous nous avez expliqué queils étaient engagés aujourd’hui dans des politiques vraiment de de mise en avant et de sensibilisation pour répond dire à la à la à l’enjeu à l’enjeu écologique ce qu’on pourit retenir je crois surtout de votre proposition aujourd’hui c’était cette

    Idée que la nature c’est par définition un cycle qui recycle tout et que donc si on veut prendre au sérieux cette idée de de biomimétisme il va falloir faire comme elle et donc apprendre à agir tout au long du processus de production pour à chaque fois bah nous

    Assurer donc de de comment dire de la viabilité de nos process artistique d’exposition de tous les réseaux que que la la position va va va emprunter et le point sur lequel vous avez beaucoup insisté et je terminerai là-dessus c’est l’idée qu’il y a une véritable fécondité

    À à agir de la sorte contrôle à chaque étape fécondité dont les scénographes sont les les les les les récepteurs en tout cas les seeurs par vous vous disséminez un petit peu C ces graines là parce que c’est aussi les conditions pour que l’art puisse se renouveler et

    Et et avoir les effets que vous appelez de de vos vœux et ce qui me semblait surtout important c’était de de de de don donc de de conclure comme vous l’avez fait sur le fait que bien sûr les scénographes ont un un rôle important à jouer dans dans cette démarche mais

    Qu’en fait elle est écosystémique c’estàd qu’elle doit être beaucoup plus inclusive dans la nature des acteurs des des groupes qui qui entrent qui entrent dans cette dans cette action et et donc ça nous invite encore une fois à repenser le rôle tout simplement qui qui est le nôtre dans cette participation un

    Peu un petit peu générale donc c’était un un exposé qui était engageant tu présenter comm ça tout à merci [Musique] encore

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