Journée d’études l L’estampe moderne à la Bibliothèque d’art et d’archéologie 3/8

Le Cabinet d’estampes modernes de la Bibliothèque d’art et d’archéologie créée par le couturier-mécène Jacques Doucet a été conçu puis dirigé par le critique d’art Noël Clément-Janin entre septembre 1911 et août 1914. Ces journées d’études viseront à comprendre sa place dans le projet de bibliothèque de Jacques Doucet et à mesurer tant les enjeux que les modalités de sa constitution. Des spécialistes des XIXe et XXe siècles interrogeront la forme et le contenu de ce cabinet singulier en s’intéressant au choix des artistes et à la nature des épreuves collectées, à la lumière des conceptions de l’estampe et de l’histoire de l’art contemporain développées au début du XXe siècle.

En partenariat avec l’université Rennes 2

Comité scientifique
Ilaria Andreoli (INHA), Victor Claass (INHA), Pascale Cugy (université de Rennes 2), Carole Gascard (INHA), Marie Gispert (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Nathalie Muller (INHA), Emmanuel Pernoud (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Philippe Sénéchal (université de Picardie Jules Verne)

Le programme complet de la journée d’études est à retrouver ici : https://agenda.inha.fr/events/lestampe-moderne-dans-les-collections-de-la-premiere-bibliotheque-dart-et-darcheologie

Bon après-midi à toutes et à tous reprenons nos travaux et remettons la modération dans leain de Clara Roca qui ont remercié encore une fois d’être parmi nous aujourd’hui merci Haria et puis merci à Pascal aussi pour cette invitation à modérer la deè session de ces journées d’études comme Sophie ce matin je

Tâcherai d’être bien bienveillante mais ferme pour vous guider dans les temps voulus jusqu’à la fin de cette journée et je vous propose donc de commencer en accueillant Guillermo juberias Gracia qui va nous faire l’honneur de présenter le premier sujet de l’après-midi il est actuellement à terre en civilisation de l’Espagne contemporaelle à l’Institut

D’études politiques de Lyon et il a aussi enseigné à l’université de Saragosse et l’université Bretagne Sud il est docteur en histoire de l’art auteur d’une thèse intitulé et je traduis correctement j’espère peinture de genre et identité nationale Goya et la construction d’une image de l’espagnol 1868 1928 donc comme

Le titre l’indique il est spécialiste de Goya et consacre l’essentiel de ses recherches à l’AR espagnol des 19e et 20e en posant notamment les questions de l’identité nationale et c’est justement aussi à travers cette perception de l’art espagnol via le collectionnisme en France qu’il va s’intéresser cet

Après-midi à la collection de Goya à Paris via donc la collection de Jacques dousay merci beaucoup d’abord je voudrais remercier Haria andreéoli Pascal couji de m’avoir invité à ces journées d’études et donc les titres de de ma communication c’est collectionner Goya à Paris je vais mes chronométrer

Parce que sinon ça risque d’être plus long et collectionn Goya Paris nouveau saort sur la collection sangulière de Jacques douset donc d’abord je voudrais parler du collectionnisme des Goya à Paris pour parler ensuite des Comand dous il a été collectionniste des peintures de Goya et une collectionnisme

Qui s’inscrit dans son goût pour la peinture du 18e siècle et puis je parlerai de la collection des Stampes de Goya dans la bibliothèque d’art et archéologie donc tout au long du 19e siècle Paris a été un important centre de vente collection et d’étude de la peinture espagnole contribuant à sa

Diffusion à Europe et au goût ultérieur pour l’ pour l’art hispanique à l’étranger dans les cas de Goya certains artistes écrivants et intellectuels français ont contribué à l’appréciation précoce de certaines facettes de l’œeuvre du pintre aragonis qui ont mis du temps à être apprécié en Espagne donc tout d’abord il faut noter comment

L’étude du collectionnisme des goy en France n’a été que partiellement abordée les étude sur la fortune du pintre en France ont été éclipsé par l’intérêt suscité bien sûr par beléasquez dont l’influence était beaucoup plus palpable dans l’art français du 19e siècle néanmoins la question de l’influence des goyan l’art graphique français et des

Sons influents sur les productions picturales de certains artistes français comme edoard Mané ou par exemple Zachari strou ou Odilon radon euh dont on a entendu parler ce matin elle a été abordée donc euh d’abord il faut signaler comment il y a deux modes de diffusion de goyam France au 19e siècle

Il y a la circulation de ces gravures qui par sa par ces conditions euh sont plus faciles à à transporter qui ont été collectionnés par des personnalités françaises comme par exemple la famille Guillem arder don je va parler tout à l’heure mais il y a aussi la réception

De ces peintures euh comme par exemple dans la galerie espagnole au Lubre à l’époque de Louis Philippe et aussi l’adquisition de différents musées français don le le musée du lbre mais aussi quelques musées de Provence comme les musées de l’île de castre ranger Grenoble ou euh

Bayonne donc le le peintre euh Goya il s’est rend à il s’est rendu à Paris en juin 1824 et et il reste 2 mois dans la capitale française avant de s’installer à Bordeaux la ville comme vous savez où il a fini euh ses jours paradoxalement les collectionnismes d’Ere de Goya à

Paris est antérieur à ses séjours en 1798 il avait pend un portrait des Ferdinand guilmardet comme vous pouvez voir euh dans la dans la photo que je vous montre ici il était l’ambassadeur euh de France à Madrid C portrait il a été exposé à Madrid à l’Académie de de

Madrid à l’Académie royale de San Fernando et puis les tableau il est il est venu en France avec son propriétaire et il a été donné au monsieur de loubre par le fils de de l’ambassadeur lui et Félix guilmardet ces deux personnalités lui et Félix guilmardet il conservait de

Gravur de Goya notamment les caprices qui ont été copiés comme vous le savez aussi par de la croix et et on peut euh les constater dans dans les dessens qui sont conservés au Musée du du loubre et ici je vous montre deux dessins qui ont

Été fait par Goya lors de son séjour à Paris et puis à Bordeaux et je l’ai vu à Paris comme il dit euh et a un prendo je la prends encore un autre jalon important dans le collectionnisme de Goya bien connu et documenté c’est la présence de ce

Tableau dans la galerie espagnole cette FM galerie euh puisque avec la chute de la monarchie de Louis Philippe elle a elle a disparu euh comme vous le savez aussi le le la galerie espagnole elle a été est créé par le roi Louis-Philippe avec l’aide du baron Taylor qui s’est

Rendu en Espagne pendant 2 ans avec une mission de de d’acheter des peintures espagnoles dans une énorme quantité et ici vous pouvez voir le l’inventaire de la de la galerie espagnole qui est conservé au archives National de France France et qu’on peut mettre à côté du catalogue de cette galérie espagnole qui

Est conservée à la BNF donc Goya il était très bien représenté dans la galerie espagnole il y avait 11 ubres de Goya qui ont fait partie de cette collection et et entre le chèves de Goya qui ont qui ont fait partie de la galéie espagnole on y

Retrouve par exemple le portrait de la douchesse d’Albe qui était très très connu et qui maintenant fait partie de la collection de la Hispanic Society à New York ou par exemple las Maras balcon Maras au balcon qui a été récupéré qui qui inspir plusieurs peintures et Aquarel d’artistes français au 19e

Siècle donc ici vous pouvez voir las Maras balcon et à côté j’ai mis las bas qui un tableau qui appartient aujourd’hui au musée de voosard de lî qui faisait partie de la collection de la galerie espagnole mais qui n’était pas exposée à cause de son esthétique

Qui était jugé comme un peu grotesque à l’époque je vous montre ici le détail de las vieras le vieille aussi très important pour comprendre les collectionnismes des Goya Paris sont les vent auers et il y a eu plusieurs venters des goyaya à à Paris de 200 des gravures des peintures bien

Sûr et mais très important pour l’histoire du collectionnisme des Goya en France a été cette vente de 105 dessins de Goya à l’hôtel drouo et en avril 1877 et les propriétaires de tout ces descents étai Federico de Madrazo Federico de Madrazo il était le directeur du muséo du Prado et il était

Aussi le directeur de l’Académie royale de Madrid et donc comme il était le principal responsable de la conservation du patrimoine national d’Espagne il a pas voulu associer son nomme à la vente de ces descens qui ont été vendu par un intermédiaire appelé Paul LEB donc je vous montre ici quelques

Quelques descens de des Goya qui sont très rapport avec ses sa production et des des gravures et qui ont été vendu à Paris lors de cette vente les mêmes année la collection la grande collection d’art du duc d’Albe a été vendue à Paris et dans l’annonce de

La de la vente de la collection on peut voir l’annonce de la vente aussi des 14 fresques de Goya eu il s’agit pas de 14 fresques de Goya il s’agit des peintures noires des des Goya qui ont été exposé l’année suivante à Paris et qui on était

Euh finalement donné au Musée du Prado parce que ell son elle se n’était pas vendu en France donc euh finalement on peut se demander quel était le profil des collectionneurs de Goya à Paris au début du 20e siècle et et pour pour étudier les collectionnismes des Goya Paris nous

Avons trouvé un document très éclairant c’est une liste de collectionneur de Goya en France et en 1903 c’est une liste qui a été rédigée par les comité de rapprochement franco-espagnol en 1927 qui nous dit exactement quelle quelle personnalité collectionnait d’œuvrees de dcens et de gravures de Goya en France en 1903 et

Parmi la liste on peut trouver homme de la bon on peut trouver des différents types de collectionneurs et des différents profils comme par exemple homme de la finance ou de l’industrie et qui était parfois aussi membrre de la vieille aristocratie européenne comme par exemple Henry Bamberger on peut

Trouver aussi des artistes avec une sensibilité particulière pour l’art hispanique euh comme par exemple c’est le cas de William tner Dana qui était un important collectionniste de Goya ou bien sûr des marchands d’art fortuné et qui euh avait euh de sèbres de Goya comme c’est le cas par exemple de euh

Duran rouel donc ça va nous permettre de connaître un peu de comprendre un peu mieux le collectionnisme de peinture de Goya par euh dousé donc les les collections des jacqudé comme vous les savez bien ont retenu l’attention de l’historiographie au cours des dernières décennies et cependant la présente communication

Examine la le pardon la place de l’œuvre de Goya dans les collections des dousé en se référant d’abord à sa collection de peintures pour parler après de ces stamp des Goya à la bibliothèque d’art et archéologie donc les les cas de dou comme collectionneur de peinture de Goya il s

Inscrit dans un goût pour l’art du 18e siècle et qui s’est traduit en France par la fin dans le dernière tierce du 19e siècle par la construction de nombreux édifices néurococo et qui ont été construits à Paris à l’époque de Napoléon II et de l’impératrice Eugénie

Tel que l’Opéra de Paris le le le Palais Garnier ou ici par exemple on peut voir les les appartements de de l’impératrice au palais de terie qui ont été perdus après comme comme vous le comme vous le savez donc euh C goût qui a été instauré par le par l’empereur et par par

L’Impératrice et s traduit après et par euh la la présence de cet intérêt pour le 18e siècle euh dans les collections et dans le dans dans le dans les propriétés des certains Aristocrat et collectionnistes comme c’est le cas de la famille de Camondo et qui a étit

Parfois mis en en en parallèle avec le le cas des des dousé parce qu’ils cétait de de personnalités très intéressé par l’art du 18e siècle dans les cas de dans les cas de dousé comme vous le savez l’origine de sa fortune était très différent et probablement aussi ses motivation des

Collectionnaurs son profil relève une vocation philanthropique euh pour la promotion de l’histoire de l’art en tant que discipline et dans dans son désir de créer cette bibliothèque d’art et archéologie et qui ser servirait des sources de documentation par exemple à des futurs étudiants et des futurs chercheurs et aussi sa propre collection

D’œvre d’art du 18e siècle qui était exposé dans sa résidence privée de la rue espontini et probablement lié à son métier de coutourer et entre 1896 et 1906 doué a acquis l’essentiel de sa collection d’art du 18e siècle en 1903 il avait acheté les terrains de la

Rue espontini où il a construit cet hôtel particulier et comme vous le savez aussi un des décorateurs qui a travaillé euh pour cet hôtel et nous a laissé cette belle collection d’aquarell euh de 31 225 aquarelles qui représentent les intérieurs de cet hôtel particulier et donc ici on peut voir les grands salons

La coupée transversale du grand salon de cet hôtel particulier et on peut voir je pas le les courseurs mais mais vous pouvez voir que le tableau qui sont à àneau et à droite ce sont les portraits du du de la douchesse d’abord et du duc et d’Albe qui partage la place avec de

Bres de Fragonard de Chardin et et cetera donc ici vous pouvez voir en détail un peu plus c’est ces deux tableaux et qui représentent la douchesse d’Albe et les duc d’Albe qui était aussi duc de Medina et Sidonia donc et pendant le derniers mois je pe j’ai

J’ai pu retracer un peu l’historique de ces deux tableaux pour savoir comment exactement ils sont arrivés à la collection euh douc c’est une histoire très complexe je je j’ai pas le temps de d’expliquer euh très euh en détail euh toute l’historique de ces sèbres mais il

Faut savoir que même si le le tableau représentait les duc d’Albe qui sont la famille ducal la plus importante de de l’Espagne et ces tableau ils sont été hérité pas par la famille d’Albe sinon par la famille de Medina Sidonia qui est une autre famille ducale espagnole très très

Importante puis ces de tableau ils sont été vendus euh dans la galériie à la galéie pardon vous baladon donc les héritiers des goupile et et grâce au projet du GTI Institute de Los Angeles c’est très facile d’accéder à aux archives aux livres de stock de cette

Galérie et qui nous permet de savoir que le les deux portraits ils sont ils sont été achetés par buous baladon et par les prix de 14500 francs et ils sont été vendus à à dou et pour les prix de 54000 francs donc on peut voir un peu

Comment vous Valadon il a bien il a obtenu beaucoup d’argent grâce à cette vente et et on peut voir aussi comment le le D son arrivé à la galériie le 30 mai 1900 4 ils sont sortis de la galerie le 11 octobre 1905 donc ils sont restés

Un an et demi dans la galerie euh vous sa baladon on peut voir ici la procédence euh qui le le livre de registre de bouso de baladon donne des ces tableau et ils sont propriétés ils étaient ils sont restés dans la collection notamment de la famille Medina Sidonia comme j’ai dit

Euh tout à l’heure et ce qui est très intéressant aussi c’est de voir comment et et ça c’est un intérêt qui est partagé aussi dans le dans l’esprit de dousé quand il achète de ce stamp et c’est des tableaux et ils ont été répertoriés dans des monographies

Très importantes sur Goya au 19e siècle et comme celle de Charles Iriarte qui a était un des principal biographes de Goya en France ou comme celle du comte de La vigaza qui s’appelait Cypriano MZ qui était aussi un important biographe de Goya en Espagne donc ça donne une

Certaine une certitude sur l’origine de ce de tableau euh et comme comme je vous ai dit c’est quelque chose qu’on va apprécier aussi et au moment où dou il achète de ce stamp de Goya pour la bibliothèque d’art et histoire et archéologie pardon et qu’est-ce qui s’est passé après euh comme comme vous

Le savez aussi la collection des dousé a été vendue en 1912 et et euh on peut voir comment je vous ai mis en bas le prix de le le le prix initial qui était donné à ce de tableau donc on peut voir que le tableau de la douchesse d’Albe il il

Était valorisé en 80000 euros et qui a été vendu moins cher finalement et celui du duc d’Albe c’est les cas contraire et il a été vendu plus cher euh que que le prix qui était au au début et donc ça nous parle aussi de la considération et actuelle

Même actuelle de ces des tableaux et parce que sur les tableaux du duc d’Albe il y a presque aucun doute sur l’originalité de ce tableau mais le tableau de la douchesse d’Albe c’est un tableau qui qui qui offre un peu de doute sur son sur son originalité le de

Table ils ont été achetés par des collectionnistes importants et celui du duc d’Albe il il est parti au États-Unis et et il a été exposé pendant longtemps à l’art à l’Art Institute des Chicago grâce à un dépôt et qui qui est plus maintenant et et pour passer à la partie

De la collection des Stampes de Goya dans la bibliothèque d’art et archéologie et et cette collection de Stampe elle s distingue par la qualité et la rareté des de ces exemplaires qui ont été fruit d’une recherche acharnée et comme l’a souligné André deconcha et l’art graphique collectionné par doué et avant tout tout

Moderne donc dans les lignes que qui suivent je je vais analyser l’origine de cette collection sangoulier en en essayant d’expliquer pourquoi Goya a été un des premiers maîtres à être collectionné par doué il faut remarquer comment les premiè les premiers achats documentés des Stampes de Goya par Jacques douset

Date de novembre 196 c’est-à-dire juste un an après de l’adquisition de ces de portraits du Duc et de la douchesse d’Albe cependant les fait d’acquérir de C Stam de Goya indique un intérêt pour une facette très diff pour une facette très différente de l’artiste loin de son profil de portraitiste des

Cours Goya il était considéré par doué et par ses collaborateurs comme l’un de père de la gravure du 19e siècle donc on peut voir aussi les mots de de de Clément Janan et qui euh situait Goya entre le euh maîtres les plus importants de la gravure euh euh européenne du 19e

Euh siècle et mais et aussi il faut il faut comprendre comment précisément à ce moment Goya euh il était très très très euh valorisé euh en en France euh ce ces œuv graphique et pictural et elle s’était très Prissé et et on peut le on peut les constater par exemple dans la

Monographie euh que euh Paul la fon a dédié au capric des Goya en 1907 Paul Lafon il est en il était un hispaniste et conservateur du musée des vossard despau et qui a qui a écrit beaucoup de d’œuvres sur la peinture espagnole et notamment sur Goya et de toute l’œuvre

De Goya il valorisait surtout la partie euh de de gravure de Goya les caprice les proverbes le malheur de la guerre et là toromi et il le mettait à côté de de de gravure de Lucas de leid de r Bran de bandic ou des caillot et des claudes

Donc il il il il avait une très une forte appréciation pour le pour la gravure de pour les gravures des Goya donc eu là euh et c’est c’est qu’on peut voir aussi dans la dans la collection de de gravure acheté pour la bibliothèque d’art et archéologie c’est

La volonté des douser de C laborateur de garantir l’origine de euh de ce Stampe et donc et dans les cas de dans les cas de capric euh qui sont conservés dans cette collection et et ce sont c’est une édition des capric qui appartenait à la bibliothèque personnelle de Manuel Godo manuel Godo

Il était un important ministre de l’époque de Goya de du gouvernement de Charles I en Espagne et et comme André Concha les les soulignne et aucune document n’a n’a été conservé qui nous permettait qui nous permettrait d’en savoir plus sur cette adquisition qui reste encore un peu euh mystérieuse et

Il euh il dit Andre de cononcha que possiblement elle a cette adquisition a été fait auprès d’un libraire cette édition elle possède la la reliure typique de cette bibliothèque donc ta féa rouge avec des bordures dorées et elle possède à l’intérieur l’exlibrist de Manuel Godoy et qui est lui-même

L’exlibrist une gravure halof fort qui a été fait par les graveur Royal manuel Salvador Carmona et qui porte l’inscription bibliothèca del Principe de la bas bibliothèque du Prince de la Paix qui était le le titre honorifique que que Manuel Godo il avait donc manuel Godo il était un

Véritable bibliophile qui a acquéri non seulement des livres espagnols sinon des livres européens de son époque parce que il était très inéressé par les les les mouvements des lumières européennes et après la chute de cette politique sa bibliothèque et il s’est dispersé une grande partie de sa bibliothèque a été transférée et

Finalement la Bibliothèque nationale d’Espagne mais il y a une autre partie et ici on peut poser une hypothèse euh il y a une autre partie de la bibliothèque de Godoy et qui a été ramenée en France par son épouse et qui était la Condessa de Inchon la comptesse

Des Chinchon et qui est partie à l’exile à Paris dans les années 20 du 19e siècle et qui a vendu une partie très importante de ses propres collection artistique et bibli pardon bibliographique merci et lors de après avoir vécu de difficultés économiques et financière mais ça c’est une hypothèse

Qui doit être euh plus recherchée et les marchands et auprès duquel doué acheté la plupart de ces stamp c’est Alfred estrelin euh un collectionneur et marchand allemand et la première adquisition des stamp de Goya que nous avons plus documenter et a eu lieu le 27 novembre 1906 il a acheté euh le Stampe

Numéro 14 de la toromashi et qui est une preuve retouchée qui a été est déjà qui avait été déjà répertoriée dans la monographie de du de l’hispaniste français Paul les fort et par pour 200 francs et puis il a acheté la l’estampe numéro 4 de proverbes aussi pour 200

Francs et et finalement l’ensemble de proverbes pour 300 francs donc et on peut euh on peut voir euh comment euh il a payé euh une quantité très similaire pour euh une estampe individuelle et pour la série complète des proverbes donc ça nous parle un peu de l’intérêt

De dous pour chercher des éditions euh des Stampes euh rares et des Stampes euh un peu euh différentes et surtout des premièr état de ces stamp les prochaines achat importants desestampes d’ Goya à estreland a eu lieu le 1er février euh 1907 et et ici

Euh il a il a acheté la série complète de la toromchi euh dans une édition française par loisley et et en plus de cette série il acheté aussi dans la même vente la série de de désastre de la guerre et une série que vous pouvez voir ici qui s’appelle fresque de l’église de

San anonio de la Florida ça c’est pas une euh série de gravures de Goya c’est une série des gravures et fait par un graveur espagnol du 19e siècle rosé Maria ralbani Candela d’après les peintures que Goya d’après les fresses que Goya a fait dans cette Élise de

Madrid l’lise de sint Antonio De La Florida où il est enterré et et à la recherche toujours des C stamp en solit et de ces preuves d’État rare et et on peut on peut voir par exemple l’adquisition pour les prix de 500 francs des cette premè état de diversion d’Espagne diversion d’Espagne

C’est un de ces Stampes qui fait partie de la série de taureau de Bordeaux qui est une série de qu lthographies et qui qui qui a été une de ces stamp une de lithographies du coup les plus chèes acheté par par doué auprès de estroland de lthographie de de Goya bien

Sûr et la collection d’ la bibliothèque d’ histoire pardon et elle conserve aussi les trois autres lthographies qui font partie de cette série mais elles ont été achetées après et bien sûr il s’est intéressé également au C stamp que Goya il avait gravé d’après l’étoile de Velasquez en

Début de sa carrière et au palais royal de Madrid et et d’abord il acheté six Stampes euh sur le d’après l’étoile de de Velasquez pour les prix de 100 francs chacune et puis il a complété euh après plusieurs ventes et cette cette collection eu cette série de euh gravur euh d’après euh

Velasquez et euh ça nous parle aussi un peu de l’intérêt de euh doué euh pour le collectionnisme de de Goya et parfois doué il achète plusieurs fois la même série et par exemple on avait je je vous avais euh dit que en en février 1907 il avait acheté la série complète de la

Tauromakia mais puis euh au mois de mai du même année il a acheté 29 épreuves décès ou d’État comme il soulligne sur le sur les archives et des la tauromakia et qui ont été acheté à estroland pour 1000 francs et c’est l’achat les plus cher d’œuvbre

De Goya et qui a été fait par la Bibliothèque d’art et d’histoire et à cette époque euh et juste juste 5 ans après il acheté Amsterdam à encore une troème série de la taudomakia et à Vincent Bangor qui était les coussons du peintre qui était marchand d’ et à à

Amsterdam donc on peut voir comment il acheté trois fois la tauromakia c’est cette euh cette édition bien et je je vais terminer bientôt mais avant avant de finir je voulais vous dire comment euh parfois il y a de parfois pardon euh d’ c’est il avait acheté deux faxim000 deux faxim000 de

Goya et qui ont été achetés comme des originaux et sont la vieille Salanon et l’OM c’est valenan qui sont embré des faxim000 de l’époque des faxim000 du 19e siècle de une grande qualité et finalement euh dans cette recherche destampe rare et dou il a contacté les les plus grandes

Spécialistes en gravure qu’il y avait en Europe à ce moment comme c’est les cas par exemple de delteille et et les archives de de la bibliothèque d’ d’art et archéologie conservent une lettre euh de Delteil à dou dans laquelle Delteil il demande à dou euh quoi faire en cas

De devoir acheter une Stampe qui qui soit très très cher comme c’était celle-ci qui a qui a été acheté euh laabugle à la guitare pour euh 2305 euh francs donc euh pour finir et comme conclusion euh il est il est important de noter que la motivation de dou pour

Euh collectionner les portraits du Duc et de la douchesse d’Albe et pour acquérir toutes ces Stampes et les différentes comme j’ai comme j’ai pu euh signaler sa collection de tableaux découle de son amour pour l’art du 18e siècle et de son intention de centurer d’œuvr d’art de cette siècle dans sa

Résidence euh privée et euh d’autre part l’activité doussé en en tant que collectionniste pour la bibliothèque d’art et archéologie bien sûr d’estam de Goya refélète les grands intérêts qu’il porte à l’œubre graphique du maître aragonis pour douer Goya devait être l’un des figures de prou de l’estampe moderne à la bibliothèque d’art et

Archéologie et j’ai mis à côté de cette Stampe de capriches celle-ci de Mané qui a été achetée aussi à estroland au même temps que euh que que que dou il était en train il était en train d’acheter les les estampes de Goya et parce que euh j’espère que ces journées d’études nous

Permettront de mieux comprendre l’importance que d’ accorderé aux Stampes modern et surtout les euh rôles des Goya les rôles de ces Stampes de Goya dans cet dans cet égard merci [Applaudissements] beaucoup merci beaucoup pour cette intervention passionnante qui éclaire vraiment la place à la fois centrale et séminale vraiment le statut précurseur des

Estampes de Goya dans la la collection et dans l’initiative de manière plus générale de douset alors contrairement à ce matin je vous propose de poser vos questions dès maintenant si vous en avez parce que l’après-midi sera très chargé donc hier on a eu le privilège de visiter la la l’exposition au Petit

Palais donc je pense que vous êtes parfaitement euh placé pour faire un un parallèle donc avec les acquisitions de de duutui euh est-ce que Guiller tu peux nous dire quelque chose par rapport aux acquisition euh au choix aussi de des exemplaires oui en fait hier euh on nous a expliqué que Doui

Quand il a acheté le les Stampes de Goya il avait un intérêt euh très clair euh pour les Stampes de Goya qui ont été imprimés pendant la vie de Goya euh parce que comme comme vous le savez la partie de désastre de la guerre et des proverbes son ils ont été imprimés

Beaucoup plus tard de la mort de Goya ils ont été imprimés presque 40 ans plus tard donc ce sont pas de de de sestampe imprimé quand Goya il était vivant et et par contre dans les cas de de dousé on peut constater qu’ il s’intéressait à n’importe quel estampe de Goya et il

Avait une vision plus globale on va dire de de l’œuvre de de Goya même s’il était imprimé après sa mort il voulait avoir de belles éditions des proverbes de belles éditions de désastre de la guerre dans les pour les collections de la bibliothèque d’art et archéologie moi c’est la différence la plus importante

Que je constate entre d’ c’est et tout à l’heure de d’acheter des Stampes de Goya et j’avais aussi une autre question d’un point de vue justement de de l’intérêt pour la technique on sait que par exemple plusieurs exemplaires de la collection du tu vientnent de la

Collection de polo en fait de la fin des disons de l’héritage et donc je me demandais si vraiment Goya était euh un maillon vraiment important dans cette reconstruction des techniques et de démonstration de d’habilité technique dans l’estampes donc c’était vraiment un point de de référence en France je j’ai

Aucune idée de du de la place de Goya dans dans d’autres collections en différents pays mais si Goya est toujours regarder comme exemple d’un point de vue euh de la maîtrise technique en fait et en fait oui Goya quand surtout quand il a travaillé

À la fin de sa vie à Bordeaux et il était déjà très sagé il a il a beaucoup innové il a beaucoup il a il a par exemple essayé la lthographie et qui était une technique moderne surtout pour une personne qui qui était déjà à la fin

De sa carrière artistique et et c’est c’est pas seulement la technique c’est aussi les sujets que Goya il abordé et qui l’ont situé comme un peintre qui a été regardé en France pas en Espagne mais en France comme un père de l’art moderne et et je pense que c’est cette

Ce sont ces sujets très modernes ce sont bon la combination des techniques et la combination des sujets qui ont fait que au moment de créer des différentses collections de de stamp Goya il a eu toujours une place centrale et au moment de faire la différence entre l’art ancien et l’art moderne c’est vraiment

Le je sais pas comment le dire en français le point d’inflexion et le point d’inflexion on espagol et entre les deux les deux traditions on va on va dire et on peut le on peut le on peut les voir dans plusieurs collections françaises aussi il y a des très belles

Collections de gravures de Goya en France par exemple pour citer une le musée Goya des castre a une très belle collection de des séries de de Goya euh de toutes les séries de gravures de de Goya euh voilà oui merci beaucoup une petite question vous nous avveis montré comment des

Tableaux à la gravure on a passé de du Goya courtisan au père de la gravure moderne donc une perspective plutôt génétique et historique est-ce que le l’aspect fantastique pour le dire simplement notamment celui des caprices mais pas seulement les disparates est-ce que ça a joué un rôle est-ce qu’il y a

Des commentaires quel conque de la part de dous ou de ses collaborateurs à ce sujet parce que là aussi il pouvait y avoir un rapport historique intéressant avec l’art du tournant de 1900 et oui euh bien sûr et moi je connais pas exactement si c’était douc si c’était

Ces collaborateurs qui ont voulu faire c cet intérêt et qui ont voulu basculer vers cet intérêt pour l’artiste moderne mais en tout cas c’est vrai que si le si Goya en tant que pindre et il continuait à a être regardé en France en début du du 19e siècle comme un pintre plutôt

Courtisan comme un pintre portraitiste de la de la famille royale et portraities de l’aristocratie c’est vrai que toutes les personnes qui se sont intéressées pour Goya en tant que graveur en France et ils on été beaucoup plus sensibles à la partie la plus fantastique la partie la plus moderne de

De de de Goya en tant que caricaturiste et ça c’est un intérêt qu’on peut constater de d’une façon très très très euh très t en France juste après la mort de Goya il y a déjà des personnes en France qui sont intéressé par cette partie beaucoup plus

Moderne de de l’œuvre de de de Goya donc qui est différent du cas espagnol parce qu’ en Espagne la partie la plus moderne de Goya elle n’a pas intéressé que beaucoup plus tard et donc je je peux pas vous répondre exactement si c’était dou si c’était ces collaborateurs qui ont vasculé dans les

Goûts et mais en tout cas c’était pas un cas isolé en France déjà il y avait une sensibilité pour le Goya moderne depuis le 19e et et je trouve aussi qu’il fait bien le lien aussi avec l’intérêt typique de ces moments en bibliophilie aussi pour les association

C’est le fait d’acheter le volume qui a appartenu au collectionneurs et les portraits quis ont appartenu une sorte de reconstitution un petit peu du de l’histoire mais avec des des noms exactement et je j’ai pas eu le temps de de beaucoup le remarquer mais mais ce qui est très intéressant dans

Les archives de la de la BAA et c’est de voir comment normalement à côté de la référence d’un achat de d’une certaine Stampe ou d’un certain d’une certain série on voit normalement une référence bibliographique comme par exemple ici au à la monographie de l’effort qui était une des monographies les plus les plus

Suivies en France pour l’étude de Goya à cette époque donc c’est un peu en disant euh en essayant de retracer en origine qui était certain certain et pour ces cèbres que la bibliothèque d’art et d’histoire était en train d’acheter pour essayer de de donner un un origine

Beaucoup plus euh euh certains donc oui ça c’est c’est c’est une particularité aussi je trouve de la de la B AA h merci beaucoup merci beaucoup et alors on va enchaîner sans plus tarder avec une présentation de Timothy Wilcox qui va nous parler d’Alphonse le gros alors Timothy Wilcox est chercheur

Indépendant commissaire d’exposition et conférencier diplômé de l’université de Cambridge et du courto Instit il s’intéresse de manière assez large à l’art britannique au paysage et à l’aquarelle il a notamment assuré le commissariat d’exposition comme boudin to Duffy impression and masters from the Musée des Beaux Arts au Havre en 96 ou

Plus récemment Cotman et Normandy à la Dow picture gallery il est l’un des plus grands spécialistes d’Alphonse leos et il a notamment contribué au catalogue de l’exposition Alphonse le gros au musée des BeauxArts de Dijon qui reste encore aujourd’hui la grande référence la principale publication consacrée à cet

Artiste et il va poser maintenant son regard sur les archives et les œuvres qui ont été réunies par Clément Janin autour de de de cet artiste et qui vont nourrir sa présentation merci je voudrais remercier Pascal et la pour cette invit Visitation c’est une très grand plaisir

De de revisiter Paris et la bibliothèque de l’art et l’archéologie que j’ai connu au moment de de mes recherches à la C Institute des années 80 euh pour moi euh je me trouve aussi un espèce de d’exilé du territoire de d’étude d’alfance le gros et c’est aussi un très

Grand plaisir de de revisiter ces études et je voudrais aussi remercier Nathalie Muller la bibliothèque qui a faciliter les inspection des archives qui est Alphonse le gros c’est la question qui se posait partout à Paris en 1900 surtout au Musée du Luxembourg où se présentait une exposition de ces estampes comportant

Plus d’une centaine de gravures de tableaux 22 dessins de sculptures et 16 médailles c’était la 4e exposition d’estamp moderne présentée par le conservateur du musée leson benedit après celle dédiée à bracmonde à Claude Ferdinand Gaillard et à Fontaine l tour dans les trois années précédentes pour la plupart des

Visiteurs le gros représenté au Luxembourg par un seul tableau qui avait plus de 30 ans l’amand honorable longtemps accroché et je cite fort près des corniches le gros était devenu un mythe pour Benedict pourtant c’était une occasion de célébrer le créateur d’une œuvre gravée comportant plus de 500

Planches qui malgré sa longue résidence en Angleterre n’avait jamais cessé de puiser ses sources d’inspiration dans son propre héritage rural dans un village de la Bourgogne près de Dijon au moment de la centenale c’était la France même qu’on célébrait une France que le gros du point de vue de son art au moins

N’avait jamais quité très fortuitement dans l’exposition de la français du 19e siècle se trouvait au même moment l’œuvre capitale de la jeunesse de le gros l’X votau que l’artiste avait offert au musée de Digon en 1868 qu’importe s’il n’était pas au courant des tendance nouvelle des dernières décennies depuis son départ au

Moment du Salon des reféugés en 1863 qu’importe s’il paraissait tout à fait ignorant de l’impressionnisme si la célébration des plaisirs de la bourgeoisie urbaine lui paraissait inconnu dans ce tableau on redécouvrit un moment très impressionniste et la puissante influence du maître d’ornant qui depuis peu subissait une réhabilitation

Parfaite exilé jusqu’à sa mort en 1877 pour la chute de la colonne vandon par la commune dont il devait payer la reconstruction Courbet fut exonéré au moment même de sa mort puis par moyen d’une énorme exposition à l’école des beauards en 1882 son ami Jules castageri att tendé

De mettre à part la politique pour souligner dans l’enterement d’ornant et les casseurs de pierre je cite un art si juste et si puissant qui s’annonçait par surcroix comme si démocratique et si français après quelques années en Angleterre le gros avait renoncé publiquement à l’influence de Courbet mais il restait néanmoins sensible à

L’héritage de son contemporain Jean-François Millet le gros encourage son min Constantine ionides à acquérir les surs de bois et créa son retameur de compagne comme un espèce d’hommage le tableau qui formait le cœur d’une groupe d’œuvres exposé au Salon de 1875 c’était la dernière occasion pour un public parisien de connaître le gros

Avant la grande exposition présenté au printemps de 1898 dans les salles de la galerie de l’Art Nouveau dans l’intervalle de 1876 à 1893 le gros s’est dédié à la pédagogie comme professeur de la Slade School of Art à Londres une fois libéré de ses responsabilités il s’est lancé de

Nouveau dans la gravure et le dessin avant son mort en 1911 il ajouté à sa catalogue environ 200 gravures et une centaine de portraits l’exposition che Bing dont le catalogue contenait une introduction par arsenne Alexandre déjà publiée en anglais dans l’art journal l’année précédente compris 80 dessins et le même nombre de

Gravures la plupart des dessins sont des paysages souvent croquis préparatoir pour des EAU fortes où la présence de Miet est universel pourtant cette exposition de 1898 serait pour les connaisseurs plutôt une confirmation qu’une découverte de la réputation de leogo à Paris puisque l’artiste figurait déjà en couverture d’une revue publiée pour la première

Fois l’année précédente l’ stamp et l’affiche dont le directeur n’est autre que le personnage qui nous concerne au plus près aujourd’hui Clément Janin et et le gros et là et là le voilà en tête des modernes dans tous les sens au mois de mars et avril Clément Jalin publiait la première étude

Approfondie de le gros depuis ce de poulet malassie dans les années 70 il illustra presque uniquement des gravures mais non seulement les plus récentes l’anatomiste une lthographie tirée de la pièce aussi sujet datant de 1856 faisait rappel au début de l’artiste dans la petite école de Lecoque de boibudron en compagnie de

Fantatour et de Rodin ainsi que prédilection pour les termes macabres dont témoigner sa grande série toujours en cours d’évolution le triomphe de la mort à partir de ce moment le nom de le gros devient incontournable Roger Marx lui consacre un long article dans la Revue encyclopédique de décembre

1898 le trouvant à cause de sa longue absence un cas bizarre mais quand même je cite nécessaire à l’histoire de l’art français le sort en était déjà jeté grâce à une introduction effectuée par arsenne Alexandre lon benedit s’intéressait vivement à le gros le résultat serait non seulement le beau

Portrait du conservateur en point d’or aujourd’hui au Louvre mais l’exposition avec laquelle j’ai commencé Clément jeanouis consacre un deuxème article dans la revue des Arts Décoratifs dirigé plutôt vers ses projets de sculpteur avec la décoration de la BAN of England lors des 60 de la reine Victoria en tête et c’est en 1900

Au même moment de l’exposition au Luxembourg le gros se révèle et classique et populaire avec le personnage de Britania soutenu par des ouvriers dont l’esprit sinon le style de son ami Jules Dalou le contexte de la revue des Arts Décoratifs impose une paragraphe sur le gros médailleur un art comme le dessin à

La pointe de métal d’ailleurs qu’il a personnellement renouvelé ce geste innovateur n’est nullement fait en isolation mais fait partie comme nous le savons d’après la récente étude de Richard Thompson c’est une Liv the presence of the past publié en 2021 un grand intérêt dans la France de

Fin de siècle à la première Renaissance une période chérie pour son réalisme sa simplicité et ses sources dans le milieu républicain du Florence du 15e siècle il y a donc aucune surprise que cléiana dès le moment presque le jour même de son installation comme conservateur du cabinet des estampes

Modernes de la bibliothèque dousé s’adresse immédiatement à former en corpus importante des gravures d’enfance le gros il s’informe auprès des marchands à Paris qui pourraient tenir des exemplaires en stock et reçoit une liste de 23 impressions d’Edmond sago et le choix qu’il fait de cette liste sont

Là cléana n’en achète que 5 deux portraits de paysages et la seule qui lui est offerte de la série symboliste l’orchestre de la mort une lithographie qu’il avait reproduit dans chacun des deux articles qu’il avait consacré à l’artiste en 1898 et en 1900 c’est un choix éclectique qui représente les

Différentes étapes de la carrière de l’artiste ses liens d’amitié avec les deux personnages les plus signifiants dans les mondes de la gravure et de la politique de gauche sa réimagination de sa région natale de la Bourgogne selon tisien et poussin et finalement un rappel de ces premières scènes d’église

Dans le contexte du macabre qui a toujours préoccupé la collection privée de Jacques dousé comprenait déjà la quasi totalité de l’œuvre gravée de jean-fanç met Clément Jean a pourtant renoncé à plusieurs Bousses sujet de le gros inspiré de met image aussi important pour l’artiste qui les ait déjà offert à

La Bibliothèque nationale en 1889 19 le gros avait toutes les raisons du monde pour se souvenir de mi en 1861 quand on préparait pour la publication s premières fortes en visite chez l’imprimeur de l’âre il rencontrait sa femme qui lui disait vous savez il n’y a personne à

Paris qui aime vos gravures sauf jean-fanç met l’anecdote est bien attestée puisque delâre venait d’imprimer les dernières auortes de M le gros au lieu d’être navré par ce jugement n’en était que trop content c’est par moyen de ces donations que le gros exerçait pour maintenir sa réputation en France en trois étapes entre

1869 et 1885 il a fait la donation d’une totalité de 68 estomes puis en 1891 i dessins et je remercie Valérie s Hermel pour ses renseignements puisque au début Clément Jana évitait les vieilles productions de le gros et préférer plutôt les sujets plus récents je me suis demandé s’il

S’agissait d’une partie prix pour éviter exprès ce qui se trouvait déjà à la Bibliothèque nationale et parce qu’elle a déjà fait allusion à cette proposition pour constituer en quelque sorte un complément à cette collection à la langue pourtant Clément Jana a désiré une indépendance et une équilibre pour

Sa propre collection et a ajouté certains suj qui se trouvait déjà à la Bibliothèque nationale ce qui a été le cas pour le beau mouton retrouvé vous aurez remarqué dans presque toutes les gravures montrées aujourd’hui une manque de précision pour ce qui concerne les dates c’est la bête

Noire de l’historien de l’art qui a hanté aussi Clément Janin sa biographie de le gros est restée au manuscrit il n’a jamais pu la terminer à sa satisfaction il aurait commencé peut-être assez tôt après la mort de l’artiste un premier article apparut en 1913 mais 10 ans plus tard il

Se plaignait toujours que la plus grande difficulté était la manque presque totale de date pour les gravures en 1937 au 100e anniversaire de la naissance de l’artiste Clément Janin publié un long article dans Le mercux de France il se servait de l’élément biographique de l’œuvre qui avait été contribué par

Lucien leos malheureusement décédé en 1933 c’était peut-être une façon d’accepter que leur magnum opus ne verrait jamais la lumière du jour Clément jardin ne s’intéressait non plus aux illustrations faites pour une édition des comptes d’Edgar Allan po traduite par Baudel image qui représentait tout l’esprit farouche presque désespéré du jeune legos et qui

Était devenu en 1911 d’une rareté extrême par contre la somme énorme de 1000 francs est consacrée au grand portrait du préat cardinal Manning au même moment où il considérait les achets disponibles à Paris Clément Janin recevait une réponse à la lettre qu’il avait dû adresser tout de suite à

L’artiste lui-même le gros par la main de son fils Lucien assurer son vieil ami de son entière coopération dans la création du fond clémentan voulu se rassurer tout de même du prix du maning et appris qu’il n existait que 10 épreuves 10 épreuves du premier État

Dont le deuxè état fut imprimé à 100 épreuve Clément Jalin fut un des fondateurs de la Société pour l’étude de la raveur française fondé cette même année 1911 avec Doucé comme trésorier dans le premier des annuaires publiés par la Société il n’y a que deux illustration

L’une de est le cardinal Manning de Lero accompagné d’un hommage de la de Clément Janin qui estime le gros primus inter Paris de toute l’école moderne cette pièce capitale témoignit au plus direct de la volteface de le gros vers la fin des années 60 son abnégation du réalisme et la déclaration

Qu’il aurait préféré être disciple d’ingre que de courber le portrait de l’archévêque de busançon était la seule gravure originale de la main d’ingre dont le group possédait épreuve pour Clément Janin l’acquisition du Manning de le grow signalait la direction de son campagne de réhabilitation de l’artiste qu’il devait insérer dans la grande

Tradition du classicisme français pourtant il y avait plusieurs le gros ces fondements classique ne l’empêchait pas d’être paysagiste imprégé d’une profonde nostalgie pour la VI oral et en même temps est républicain et révolutionnaire et c’est peut-être cet éclecticisme cet esprit universel qui caractérisait l’originalité de le gros

Qui le mettait au-dessus et au-delà de ses pères ainsi je vais terminer cet après-midi avec un regard bref à la grande série qui a occupé le gros pendant ces dernières 20 années de 1892 jusqu’à sa mort en 1911 le triomphe de la mort c’est un cycle d’une dizaine d’e

Fortes que le gros a augmenté au fur et à mesure et qui a figuré dans toutes les grandes expositions de l’époque non seulement Paris en 1900 mais dres en 1901 sa Louis en 1904 et ainsi de suite et les épreuves que je vous montre sont celles acquise par le coup cabinet de

Dresde en 1908 la version la plus célèbre de la danse des morts et celle de holbeine pour le gros longe gardien qu’il a accompagné à travers la carrière entière MTE fois reproduite en faxim000 pendant le 19e siècle mais les origines de ce phénomène pan européen se trouvaient en

France dans un cycle de peinture murale du 14e siècle dans l’atmosphère apocalyptique de fin de siècle le thème subit un renouveau largement répandu par exemple dans l’œuvre de James H ou de Max Klinger qui créa deux séries de gravure titré der tout entre 1889 et 1910 Clément Janin quand il devait faire

Le choix parmi les 150 épreuves offertes par l’artiste a choisi non seulement toute la série de le triomphe de la mort mais de soulign leur importance par l’acquisition des dessins préparatoires qui sont indiqués des sains desins des sains au début son budget ne lui permettait d’acquérir qu’une douzaine

D’estambes mais il mettait les dessins en relation en tête de liste les négociations suivantes sont d’autant plus agonisants à cause de la mort de l’artiste le 8 décembre 1911 dans un style tout à fait populaire emprunté à la presse illustrée le gros expose le sort du petit peuple ceux qui

Ont participé peut-être dans les émeutes du 19e siècle de 1830 48 71 mais qui en émerge vaincu dépaysés le gros réanime l’esprit des gravures sur bois d’Alfred Retel un toutentance où l’artiste allemand semble affirmer la futilité des soulèvements populaires de 1848 pour rel plutôt conservateur de politique la seule certitude n’est pas

Un changement de circonstance mais l’universalité de la mort c’est cela qui a saisi Baudel qui voulait faire de Retel un des personnages clés de son essai l’art philosophique laisser le préoccuper au moment exact où il a rencontré le gros en 1859 ou 60 et le poète aurait sans doute montré sa copie

Du cycle de Retel au jeunes artiste pour le gros alors son cycle devient un point de contact avec ses début à Paris et l’idée même d’un art poétique et philosophique en cela le gros contre-attaque l’urbanité de Mané l’esthétisme de whsler avec ce sentiment profondément populaire qu’on voudrait historique mais qui n’est que trop

Actuel le gros éloigné du flux de la modernité parisienne nous offre un commentaire plutôt pessimiste sur le sièclle de révolution il est un des seuls à mettre en cause le MRA du progrès certainement progrès il y en a mais pour qui le projet républicain est loin d’être accompli très

Loin mais ce n’est pas simplement parce qu’il s’appuie au grand de l’école française que le gros figure si généreusement dans la collection d’estampe moderne c’était sans doute sa capacité de déclarer si personnellement qu’on a pas fini avec la tradition qu’elle concerne non seulement le passé ni même le présent mais continuera à

Offrir des forme d’expression pour l’avenir en cela le gros nous présente un paradoxe nouveau pessimiste d’esprit il reste néanmoins optimiste dans ses recherches continuelles dans les domaines de l’art et de l’expression visuel [Applaudissements] merci beaucoup pour cette présentation qui non seulement respecte parfaitement les délais mais qui pose en plus de

Manière assez frappante les questions des processus de sélection pour la BA entre choix éclectique reflétant la carrière de l’artiste et puis choix atypique participant d’un processus de réhabilitation alors peut-être qu’on peut encore une fois profiter de ce moment pour poser les questions avant d’enchaîner sur la séance suivante il y

En a dans la salle je vais peut-être en profiter pour en poser une moi-même alors tout à l’heure en échangeant ensemble on voyait que le gros n’avait hélas je le dis sans aucune jalousie rien donné lors de la collecte pour le le musée de l’estamp moderne au Petit Palais or vous l’avez

Bien mentionné il a voulu activement construire sa renommée alors même qu’il était plus en France en donnant de manière active et volontaire voilà à plusieurs reprises y compris des estampes comment est-ce qu’il choisissait les institutions auxquelles il donnaient si vous si vous avez des idées de réponses euh non ça c’est c’est une

Une question très très intéressante je j’ai pas du tout la réponse euh peut-être qu’il avait des contacts à la Bibliothèque nationale je sais pas exactement mais c’est vrai qu’il y avait quatre donations euh trois fois des gravures puis des dessins puis aussi le le musée du Luxembourg a commencer à

Acquérir encore des des dessins surtout et je crois qu’au moment où il a faire ses dessins du triomphe de la mort à la bibliothèque dousé c’est tout ce qu’il avait parce que tout les reste était déjà vendu au musée merci et à la bibliothèque on a en effet des

Fa similés de la série d’olb qui date des mêmes années c’est des éditions d’ mais surtout quand il s’intéressait au graveur allemand il n’y a rien de Max Klinger d’près ce que je c’est Victor qui en parlerait beaucoup mieux que moi on a un portfolio de Max

Klinger à la à la bibliothèque qui a été acquis à l’époque de la bibliothèque d’art et d’archéologie les le portfolio des intermé de Max Klinger il y a d’autres questions on ch et maintenant on va on va passer à la à la trème présentation de ce début d’après-midi qui va être conduite par

Valérieur Hermel qu’on est présente plus conservatrice générale au département des Estampes et de la photographie à la Bibliothèque nationale de France responsable donc des collection du 19e siècle je pense que beaucoup de personnes dans la salle la connaissent pour son implication à l’École du Louvre dans la spécialité histoire de l’estampe

Elle a aussi assuré de nombreux commissariats d’exposition la dernière en date absolument magistral étant de gars en noir et blanc qui a eu lieu cette année toujours à la BNF et on lui doit aussi tout récemment un article sur Gustave Doré et la gravure sur bois de

Teinte paru en novembre 23 dans les actes du colloque Gustave Doré et le livre illustré paru dans les nouvelles de l’estampes et son intervention va reposer sur une étude comparée qui m’intrigue beaucoup parce que je pense qu’on devrait faire la même avec les collections du Petit Palais justement entre les collections d’estampes en

L’occurrence impressionniste de la BNF et de l’inhaa merci Clara alors le 24 janvier 1880 le Gaulois annonce l’appartion prochaine d’un nouveau journal ou plus exactement d’une revue desestamp original présenté comme l’organe de l’impressionnisme C de gars qui au moment de la fermeture de la 4e exposition impressionniste en mai 1879 a

L’idée de ce journal intitulé le jour et la nuit il s’est associé à Félix bracmont pour ce projet et entraîne dans l’aventure ses amis Camille Pissaro Marie Cassat Jean-François raphaellie également entre autres le but de cette revue c’est la diffusion des estampes dont l’exécution de nature très expérimentale l’occupe depuis quelques

Temps dans la perspective de cette publication doga exécute une eau forte et aquateinte qui représente Marie Cassat au Louvre qu’on a vu tout à l’heure déjà au musée des antiques Pissaro un paysage sous bois à l’Ermitage prix à Pontoise et Marie Cassat au théâtre femme à léventaille

Ces quatre ces trois estampes sont tirés à 50 exemplaires par l’imprimeur en taille 12 Alfred salmon pour une raison que l’on ignore le projet tourne court et la revue ne paraîtra jamais bien qu’elle n’ait pas été diffusée dans la revue ces planes constituent grâce à ce tirage

Important la part la plus visible de ce qu’on peut appeler à la suite de Michel Melot la quintte essence de l’estampe impressionniste il s’agit d’une exception au sein de la production gravée de ces trois peintres graveurs dont le vre s’élabore de manière totalement confidentielle loin des circuits habituels de diffusion de

L’estampe et c’est surtout grâce à la ferveur et à l’engagement de de gar qui lui-même dispose d’une presse dans son atelier et qui va en faire bénéficier ses amis pour la réalisation de des nombreux essais qu’il qui réussit qui résultent pardon d’une véritable cuisine qui mêle de nombreux procédés l’eau

Forte l’aquateinte la la pointe sèche le vernis mou et d’autres invention qui reviennent à deg lui-même le crayon électrique la le détournement de plaques de dagérotype entre autres vous avez ici quelques quelques exemples de de ces spécimenses ces œuvres conçues par dega Cassat et Pissaro dans l’intimité de l’atelier sans intention de diffusion

Aucune à l’exception donc on l’ vu de des planches du jour et la nuit on finit par former le corpus de l’estampe impressionniste véritable trésor des collections de l’INA et de la BNF à quel moment et par quel biais ces estampes au tirage très confidentiel souvent unique ont-elles pu intégrer la

Collection du cabinet des Stampes modernes de la bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques douset c’est la question donc à laquelle je me propose de de répondre ici en enrichissant la réponse par la comparaison avec l’entrée de ces mêmes pièces au au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale la préparation de l’exposition

De gars en noir et blanc qui s’est donc tenu l’été dernier à la BNF Richelieu a permis d’expérimenter de manière très concrète la complémentarité des fond de la Bibliothèque nationale et du fond de l’encha et grâce à la collaboration très fructueuse avec Nathalie müer responsable du fond d’estamp de la

Bibliothèque de l’enchat grâce au prêt généreux de laab achat pour cette exposition on a pu faire dialoguer les deux collections donc vous avez ici un un exemple d’une reconstitution d’une succession d’État les états de Marie Cassat au Louvre au peinture qui mêle donc des états de la Bibliothèque

Nationale et ceux de la bibliothèque de l’encha on a pu également faire des comparaisons de tirages différentiel là c’est le même état mais juste des tirages différents plus ou moins ancrés donc vous avez ici le le le détail ce cette entrée en matière me permet maintenant de rentrer donc dans

Dans le vif du sujet avec une mise en regard qui n’était pas elle présentée dans l’exposition de deux épreuves de marieassat au Louvre donc au musée des antiques conservé respectivement à gauche à la Bibliothèque nationale et à droite à la bibliothèque de de liencha donc qui provient des collections de

Douset Marie Cassat au Louvre au musée des antiques est la première estampe de doga qui est entrée dans les collections du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale c’est une entrée très précoce qui remonte à 1898 et qui reste on va le voir un cas isolé en décembre

1898 le registre des entrées du cabinet des estampes consigne le dos don par l’imprimeur en taille douce Alfred porcabuf je cite ce registre de pièces diverses imprimé dans les ateliers du donateur et déposé par lui en plus de son dépôt légal parmi ces pièces Figur

Donc celle de de gar porc à beuf et le Petitfils d’Alfred salmon qui est l’imprimeur qui avait été choisi par de gars pour imprimer les planches de la revue le jour et la nuit et donc de cette planche en particulier salmon n’a pas fait son dépôt légal au moment de

L’impression en 18 179 et c’est donc 20 ans plus tard son Petitfils qui donne une épreuve du 9e et dernier état de cette planche qui a été tirée à 50 exemplaire c’est le cas absolument unique d’antériorité de la Bibliothèque nationale sur douset dans la constitution de la collection d’estampes

De de gar et ça n’est pas le résultat d’une démarche volontaire mais le fruit donc d’un don à peine 10 ans plus tard en 1907 douset acquierre non pas l’état définitif mais une une épreuve du 4e état de cette même planche la facture indique qu’elle a été achetée pour la

Somme de 500 francs chez Alfred stroline dont on a déjà beaucoup parlé le marchand d’estampes installé 27 rues la fite et le fournisseur exclusif de douset jusqu’en 1908 on voit que quatre autres planches figurent sur la facture dans la coulisse la répétition du balai la sortie du bain et un programme

La sortie du bain est une lthographie plus tardive de dega exécutée en 1891- 1892 et elle donc elle appartient à ce même ensemble à qui pardoussait lui-même avant que Clément Jannin ne devienne le conservateur du cabinet des Stampes modernes donc à partir de septembre 1911 lorsque Clément Jannin dresse un

État de la situation du cabinet des Stampes modern au 31 décembre 1911 donc 3 mois après avoir été nommé et avoir augmenté le nombre d’estampes de 1409 pièces il compte de gars au nombre des 12 ensembles je le cite donc les plus importants entrés depuis le 1er

Septembre il a en effet acheté 22 estampes entre septembre et décembre 1911 pour un montant de 23000 francs comme c’est indiqué donc son dans son état des acquisitions euh et on apprend dans cet état que c’est Jacques dou et lui-même qui s’est réservé personnellement le paiement des pièces de dog tout comme

Des forins et des artistes suédois Alfred strolline a cédé la place à Gustave Pelet comme marchand à titré pour ces acquisitions des Stampes de degar et c’est auprès de lui qui est désormais acquise la majorité des œuvres de degar on apprend par ce même document que le prix demandé pour cet ensemble a

Été négocié auprès Pelet le le prix initial était de 32000 francs il est descendu à 23000 après négociation l’éditeur et marchand d’estampes Gustave Pelet est d’abord installé que Voltaire à l’époque où il publie la suite l de toulouse- l’Autrec puis il déménage et s’installe rue Le Pelletier à proximité de drouau à partir

De 1902 au sein de cet ensemble on trouve trois estampes majeurs des débutes de gars graveur une épreuve du 3è état sur qu de son autoportrait de 1857 qu’il a signé et daté comme vous pouvez le voir et qu’il considérait comme le plus satisfaisant des des quatre États en

Raison de ce en raison de ce puissant effet de clairobscure qui était issu de d’accidents de mort sû mais dont il a su tirer parti et qu’il appréciait particulièrement vous avez ensuite une épreuve de la 3e impression du portrait du graveur Joseph tourni Joseph tourni était c’est le

L’initiateur à l’au forte de de G et puis un peu plus tardif le portrait d’Édouard Manet assis tourné à gauche qui est issu de leur rencontre et de leur amitié dans les années 1860 ces trois pièces proviennent de la collection de Philippe Berty qui avait été dispersé à la vente après décès du

Collectionneur les 4 et 6 mars 1891 et elles étaient regroupées sous un lot unique décrite un peu rapidement par l’expert comme je cite le catalogue portrait et croquis cinq pièces gravées à l’eau forte l’intérêt pour l’œuvre imprimé de doga ne peut exclure ces dessins faits à l’encre grâce et imprimé autrement dit

C’estes monotypes dont il a été déjà question ce matin procédé pour lequel de gar donc se passionne entre 1876 et 1880 Gustave Pelet avait réussi à réunir un très bel ensemble du vivant de de gars bien avant que ces monotypes ne soi portés à la connaissance beaucoup plus

Large du public au moment de la vente après décès de de gars où ils ont été dispersés en nombre les 22 et 23 novembre 1918 une facture ou plutôt une liste parce qu’on n’ pas les les prix daté du 28 novembre 1911 témoigne de l’acquisition à Gustave

Pelet de SEP monotypes qui font partie des 22 estampes dont j’ai parler donc négocier pour 23000 francs donc vous avez ici à sa toilette je vous montre cette magnifique monotype donc on avait présenté à l’exposition de gars noir et blanc qui est répertorié sous le titre femme s’essuyant et qu’on connaît maintenant

Sous celui de le tub et puis ici au théâtre à gauche et admiration qu’on a également vu tout à l’heure sur la liste du 28 novembre 1911 donc que je vous ai montré ici on lit également quatre têtes de femmes et cette mention ce titre est suivi de l’indication fautive de monotype vous

Avez à gauche une épreuve de la collection dous et à droite celle de la Bibliothèque nationale preuve donc qu’il ne s’agit pas d’un monotype mais d’un report en fait unee lithographie de report de monotype selon une pratique qui était assez courante chez chez de gars qui aimait les cuisines et les passages d’e

D’une technique à l’autre et qui exécutait lui-même des transfère de ces monotypes soit grâce à une épreuve fraîchement imprimée qu’il passait sous la pierre soit en exécutant son monotype sur un celluloïde qui a ensuite été transposé sous la pierre soit en imprimant son ce monotype sur un papier

Report ensuite transféré sur pierre donc là en fait ce que ce qui a été acheté ce n’est pas un monotype mais donc bien c’est ces lithographies de report d’autres lithographies de report de monotype ont été acquises par Clément Jannin à la vente après décès de la collection d’estampes modern de Roger

Marx le 28 avril 1914 donc il y a femme nu à la porte de sa chambre que vous avez ici à gauche et Mademoiselle BA aux ambassadeurs trois scènes euh à quiis à cette même vente dès le lendemain de la vente la presse se fait le l’écho de ces

Deux acquisitions très onéreuses donc je cite un article euh paru au lendemain de la vente la bibliothèque d’art et d’archéologie s’est enrichie de deux importantes épreuves femme nue à la porte de sa chambre qui a été adjugée à 4400 francs et une très rare lithographie chanteuse de café concert

Vendue pour 4600 francs et donc vous voyez ici sur ces épreuves le cachet de collection de Roger Marx entre 1907 et 1914 douset puis ensuite Clément Janin sont parvenus à réunir un ensemble d’une trentaine de planches représentativ de la diversité de l’œuvre imprimée de deg donc à la fois l’eau

Forte et tous ces dérivés des monotypes et des lthographies au même moment le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale ne peut absolument pas rivaliser en 1914 il ne conserve toujours qu’une seule estampe celle que je vous ai montré tout à l’heure Marie Cassat au Louvre aux antiques qui avait

Été imprimé donc par Alfred salmon en 1879 et donné par son petit fil 20 ans plus tard en 1898 lorsque lois deltey rédige le catalogue raisonné de l’œuvre gravé et lthographié de dega qui paraît en 1919 il s’appuie sur le fond d’atelier de dega qu’ auquel il a eu accès au moment

De la rédaction du catalogue de la vente après décès de dega et sur trois collections privées celle de douset celle d’Alfred Bordelet et celle d’Alexis roir dont je vais parler maintenant il faut attendre l’année 1920 pour que l’œuf dega fasse une entrée remarquée au Cabinet des Estampes de la

Bibliothèque nationale et cette entrée ne concerne toujours pas des estampes mais les carnets de dessins et de notes de l’ à la date du 8 juillet 1920 on lit dans le registre des dons donc vous l’avez ici en haut 29 carnets de croquis du peintre Edgar deg frère du donateur René

Deg les a donné au département en remerciement des travaux consacrés par Paul André Le mooine à son frère le rôle joué par le moine est très clairement énoncé dans le journal du département par le directeur François Courboin à la date du 26 juin 1920 je vous lis monsieur le mooine qui a étudié

Particulièrement l’œuvre de de G et qui est en relation avec sa famille a déterminer la décision de Monsieur René de G Paul André l mooine est alors bibliothécaire au Cabinet des Estampes et il consacre une grande part de ses recherches d’historiens de l’art à dega il a publié plusieurs ouvrages et

Notamment dega l’art de notre temps en 1911 premier ouvrage d’une très longue série et c’est à Paul André Le Moine que l’on doit la constitution du cœur de la collection d’œuvres de de gar au Cabinet des Estampes près de la moitié des estampes de de gar qui sont conservés

Donc au Cabinet des Estampes de laabn soit 31 estampes proviennent de la collection d’Alexis Rouard Alexis Rouard était le frère d’Henry rouir qui était un ami intime de dega ils étit condisciple au collège louis-grand et la raison de l’entrée tard de l’œuvre imprimée de de gars dans les collections de la Bibliothèque

Nationale est en partie imputable à Alexy roir Jean larand qui était bibliothécaire depuis 1908 au Cabinet des Estampes et qu’il va diriger entre 1940 et 1942 en donne l’explication dans le journal du conservateur en 1942 je vous lis cette explication il faut savoir en effet que si nous avons été

Longtemps si pauvre en œuvre de deg on ne saurait en faire griief à nos prédécesseurs de son vivant de gars donnent une épreuve de chacune de ses planches à son ami Alexis Rouard qui aessus de l’artiste s’en considérait seulement comme usu fruitier et destinait cet ensemble à la bibliothèque

Il en avait informé bouchot bon henri Bouchot c’était le directeur du cabinet destampe entre 1898 et 1906 en lui disant je continue la citation surtout n’achetez pas de de gars vous me fâcheriez cela je l’ai entendu raconter 20 fois par Courbin et par le moine malheureusement aucune trace écrite ne

S’est conservée de ses vol volonté et les héritiers d’Alexy roir ne se sont pas cruiés par une promesse purement verbale c’est pourquoi depuis 30 ans nous saisissons les occasions de plus en plus difficile de combler cette lacune et nous n’y avons pas trop mal réussi puisque sur 65 planches connues il ne

Nous en manque maintenant que 17 la plupart secondaire c’est le fils d’Alexis roir donc prénommé Henry roire comme son oncle ami de dega qui a hérité de cette collection d’estampes de son père et c’est donc auprès de lui que vont être acquises plusieurs pièces entre 1932 et 1933 on

Identifie bien ces pièces grâce au cachets euh que vous voyez ici d’Alexis Rouard il ce cachet figure notamment sur cette pièce majeur mademoiselle BCA aux ambassadeurs une lthographie de 17 de 1877 achetée à Henry roir donc le le descendant de d’Alexis roir le 9 mai 1932 en même temps que trois autres

Stampe comme on le lit ici sur le registre des acquisitions du département sur cette même page du registre on constate que les achats se poursuivent à peu de temps d’intervalle à la date du 18 juillet ce sont trois autres gravures qui sont achetées pour 34950 Fr francs le portrait du graveur

Tourni intègre ce jour-là les collections de la Bibliothèque nationale 20 ans après celle du cabinet des Stampes modernes de la bibliothèque d’art et d’archéologie en tout ce sont 10 estampes qui seront achetés au cours des années 1932 1933 à Henry roir qui va donner également en souvenir de son père

Le 7 juillet 1932 quatre très précieuses gravur de de gars qui sont témoins des expérimentations gravées de la fin des années 1870 donc il y a derrière le rideau de fer les deux danseuses danseuses dans les coulisses et sur la scène SC que vous voyez ici les autres estampes issues de la

Collection d’Alexis roir ont transité par Marcel Guyot à qui la famille roire avait cédé un certain nombre de pièces et parmi ces pièces achetées à Guyot entre 1930 et 1935 un des très nombreux États il y en a 20 en tout de Marie Cassat au Louvre aux

Peinturees qui a été acheté donc le 21 juin euh 1933 pour la somme de 2500 francs le budget total des 38 estampes de Degas achetés entre 1930 et 1935 par le moine pour former l’œuvre de degar à la Bibliothèque nationale était de 158750 francs et il faut préciser

Qu’aucun monotype n’a encore été acquis à ce moment-là les deux premiers le seront en février 1943 donc très tardivement à la vente de la collection georgevot ou la Bibliothèque nationale àquierre donc le torse de femme et la sortie de bain soit 32 ans après les acquisitions de Clément Jannin pour le cabinet des

Stampes modernes de la bibliothèque d’art et d’archéologie comme on le voit sur le registre la sortie de bain en rapport avec une gravure euh du même sujet a été acquise pour un prix très important pour 137000 francs alors que ce magnifique torse de femme de beaucoup plus grand

Format tiré à l’encre brune qui est un qui est véritable le Furon de notre collection a été adjugé au même prix qu’une lthographie donc 31000 francs si dega a été un producteur régulier et je dirais obstiné de monotype on en dénombre environ 450 ce n’est pas le cas de Marie Cassat dont le

Nombre de monotype connu est très limité et de manière assez exceptionnelle c’est le même monotype de cassate qui figure dans les deux collections à gauche celle de la biblothèque nationale à droite celle de douset ça nécessite quelques explications puisque par nature un monotype est unique sauf que on peut

Obtenir après un deuxième passage comme Jonas beayer vous l’a rappelé ce matin un un deuxième tirage qu’on très pâle qu’on appelle épreuve fantôme dont de G se servaient comme base pour ces pastels et que Marie Cassat ici a réutilisé pour une deuxième épreuve en complétant son sujet en ajoutant ce ce

Vertillol et en ajoutant l’album dans les mains de cette mère qui montre un un ouvrage à son enfant d’où le titre du monotype de douset l’album la chronologie des acquisitions ne suit pas la progression du travail de Marie Cassat l’épreuve achevée celle de droite a été acquise par douset auprès

D’Alfred streline le 15 décembre 1906 de manière donc très précoce alors que celle de la biotech nationale l’ a été 15 ans plus tard en 1921 et toujours auprès du même marchand donc de streline c’est évidemment un très très bel exemple de la complémentarité de nos deux

Fonds en plus de ce monotype en couleur de dou pardon a acheté toujours auprès de streline en 1907 le même jour que les C de gars qui débutent sa collection la leçon de banjo une pointe sèche et aquateinte en couleur de 1893 par comparaison c’est seulement en 1938 que cette estampe entrait au

Cabinet des Estampes donc vous l’avez vous avez les preuves ici à droite les 26 estampes de maricassat 11 points sèches en noir et 14 points sèches et aquaintte en couleur qui composent la collection de dous ont tout été achetés entre 1906 et 1913 douset n’a acquis aucune œuvre des

Années 1880 qui correspond à la la période des recherches en noir et blanc mené de concert au côté de de deg et de Pissaro il s’est concentré sur les pointes sèches et les aquatines en couleur exécuté 10 ans plus tard avec toutefois un intérêt pour les premiers

États en noir de ces pointes sèchees comme on témoigne ici euh le premier état de la leçon de banjo acheté euh à la la vente d’estampes de la collection de Charles Bermont dispersée à drouau en mars 1912 et qui était décrite dans le catalogue de la vente comme une très

Belle très belle épreuve d’État signée elle a été acquise pour 52 francs en omnibus appartient à la suite des 10 pointes sèches et aquateintes en couleur de 1890 1891 exécuté par Marie Cassat à l’imitation des gravures sur bois à la manière japonaise imprimé par Cassat elle-même qui lui a valu l’admiration de

De gar et de pisaro les preuvees du 7e état a été acquise par douset en 1906 et en 1921 par la Bibliothèque nationale on a toujours ce décalage de 15 20 ans entre les les deux acquisitions et dans les deux cas le fournisseur est le même c’est toujours le marchand Alfred

Streline je mets ici en regard la facture de stroline pour l’achat de douset descassat à gauche et à droite vous avez le registre des acquisitions de la Bibliothèque nationale à gauche 12 planches euh acquises auprès de streline à 150 francs pièces le 15 décembre 1906 et à droite 12 pièces également que j’ai

Entouré ici acquise par la Bibliothèque nationale le 22 juin 1921 auprès du même marchand mais dans des circonstances particulières que l’on devine ici avec la mention séquestre sur le registre au moment de la guerre les biens de streline de nationalité allemande ont fait l’objet d’une d’une mesure de

Séquestre et avant leur mise aux enchères la Bibliothèque nationale a pu prélever ce qui l’intéressait et c’est Paul André L mooine dont on a parlé qui s’est chargé de ce choix 133 pièces d’artistes des 19e et 20e siècles ont été sélectionnées pour un prix global fixé par le ministre de la Justice de

15000 francs et parmi ces pièces les 12 pièce de maricassat dont omnibus que nous venons de voir au sein de cette sélection on remarque également des planches en noir et blanc qui appartiennent à la production des débuts de marieassat et qui compte parmi les expérimentations qu’elle a mené au côté

De deg et de pissarou comme ici la visite visiteuse qui est noté ici conversation ou en visite ce sont les planches des années du jour et la nuit planche qui ne figure pas du tout dans la collection de douset on va terminer cette étude comparative des deux collections impressionnistes donc avec

L’œuvre de Pissaro représenté par 21 épreuves dans la collection du cabinet des Stampes modernes de douset la facture d’achat de 12 d’entre elles est conservé il s’agit d’une acquisition réalisée toujours auprès de streline par dou lui-même en mai 1907 cet ensemble comporte des gravures précoces de Pissaro comme la Fabrique à Pontoise

De 1874 ou dans les champs à Henry de 1875 ce sont dans les deux cas des EAU fortes pures on trouve également des planches plus tard tardive exécuté dans le contexte d’émulation des travaux communs avec de gars comme ce que vous voyez ici la ferme à Noël à Oni dans laquelle

Pissaro accorde une place particulière à l’aquateinte dont il a avec Marie kassat et de gar expérimenter les nombreuses possibilités et donc vous avez à droite l’épreuve conservé à la Bibliothèque nationale là c’est le 6e état qui est dans la collection de douset euh à droite euh non pardon à gauche et le

Deuxème état qui est conservé à la Bibliothèque nationale vous verrez que chacune des épreuves de Pissaro est an noté avec à chaque fois euh une numérotation un titre et la signature de Pissaro ce qui n’est pas le cas sur toutes les épreuves de Pissaro acheté par douset certains sont des tirages

Postumes euh donc non signés et qui sont reconnaissables au cachet de de Pissaro qui figure son monogramme ainsi qu’une fleur les preuve de gauche est entrée dans la collection de dousé en 1907 celle de la Bibliothèque nationale comme pour deg et Cassat beaucoup plus tardivement en 1931 et elle porte vous

Le voyez ici le cachet mn des musées nationaux car elle a transité par le Musée du Luxembourg entre 1900 et 1931 elle fait partie de la très importante donation faite par Pissaro au Musée du Luxembourg qui était alors le musée des artistes vivants donation qu’il a faite

En 1900 pu en 1901 c’est un don qui comprenait un ensemble de 88 impressions gravées pour reprendre les termes qu’il utilise pour désigner ses estampes Pissaro avait alors 70 ans et le désir d’être reconnu pour l’originalité de ses recherch d’aquafortiste en même temps que pour ses recherches picturales ce

Sont des épreuves déessès des épreuves d’État à noter qui constituent aujourd’hui le cœur du fond Pissaro du département des estampes qui a hérité en 1931 des collections d”estampes du Musée du Luxembourg qui manquaent d’espace pour les conserver et donc il les a reversé au département des Estampes de la Bibliothèque nationale

Pissaro par ce geste répondait sans le savoir au vœux formulé en 1885 par Henry Baraldi un des défenseurs de la belle épreuve au détour de la notice du Dictionnaire des graveurs du 19e siècle consacré à Eugène blairry il lançait un appel appuyé au graveurs à donner leur œuvre complet au département des

Estampes comme l’avait fait blairry lui-même dans les années 1850 il incitait les graveurs je le cite à réfléchir à ceci combien de moyens a le cabinet des estants pour former leur œuvre trois premièrement le dépôt légal mais s’il est prescrit de déposer des épreuves aucun texte ne prescrit de

Déposer de belles épreuves c’est un fait universellement connu que lorsqu’on demande à un imprimeur ce qu’il faut donner pour le dépôt on en reçoit invariablement cette réponse ce que vous avez de plus mauvais deuxièmement les achats mais on comprendra facilement qu’il est impossible à un dépôt public

De poursuivre et saisir au passage à tout prix tous les états de toutes les estampes de tous les graveurs reste le troisième moyen évidemment le plus sûr les dons volontaires fait par les artistes rien ne vaudra jamais comme œuvre celui que le graveur aura Ré lui-même avec le juste souci de sa

Réputation présente et future où il aura mis les beaux états de ses planches et aussi toutes ces pièces rares planches abandonnées et s’attiré à deux ou trois épreuves que sans cette occasion l’on ne pourra plus trouver le rappel par Beraldi de ces trois modes d’entrée au Cabinet des Estampes de l’ABN met en

Évidence les limites de la comparaison des enrichissements d’une collection privée et d’une collection publique qui dispose du dépôt légal il faut préciser toutefois que le dépôt légal était inapplicable à l’estampes impressionniste je vous rappelle que ce sont des œuvres qui sont imprimé à très peu d’exemplaires par les artistes

Eux-mêmes et qui sont totalement hors des circuits éditoriaux et que la bibliothèque ne pouvait pas toujours compter sur les dons même se annoncé comme on l’ comme on l’a vu avec le cas des descendants d’Alexis roir pour l’œuvre de degar la démarche volontaire de douset en 1906-107 puis de Clément Jannin en 1911

A permis de former une collection Stampes impressionnistes d’une centaine de pièces 44 de gars 27 cassates 21 pissarau collection tout à fait cohérente et riche en œuvre majeure à une époque où les institutions publiques n’avaient ni les moyens ni la volonté de s’y intéresser je vous [Applaudissements] remercie merci beaucoup pour cette

Présentation très riche je pense qu’on a bien saisi les différents diff modes et aussi les différents rythmes d’acquisition de ces deux institutions voisines qui aboutissent toutefois à une grande complémentarité de ces deux de ces deux fonds alors peut-être que vous avez une petite question avant qu’on fasse une

Micropause merci beaucoup et je voudrais bien vous demander par rapport aux ventes de estreland du marchand estreland et parce que je vois par exemple que cette vente là du 14 mai 1907 dont j’avais parlé aussi parce que ça dousé il a acheté des de ces Stam de

Goya et mais c’est une question aussi qui pourrait qui pourrait être pour les reste des personnes qui ont qui ont parlé des dous de de de C st un peu acheté auprès d’estroland et au moment de d’acheter ces stamp est-ce que vous pensez qu’estroland il proposer à doucer

Euh de ces stamp qui gardaiit toujours une cohérence entre elle euh parce que on pourrait voir comme une sorte de généalogie comme une sorte de cohérence et dans l’histoire des techniques de la gravure et entre le systemes de Goya les systemes impressionnistes euh voilà je je je je voudrais savoir si

Vous avez des renseignements sur ça si s’il y avaitra c’était des propositions un peu arbitraires ou s’il y avait vraiment une volonté il me semble que le marchand faisait des propositions après je ne crois pas avoir trouvé dans les archives de traces de de courriers qui inciteraiit d’ sa à à choisir tel

Artiste plus que tel autre je sais pas alors peut-être que vous pouvez répondre Pascal et Hilaria est-ce que vous avez vu moi j’ai pas vu j’ai vu simplement ses listes et ses factures mais pas de lettres incitatives qui permettrait de penser que c’est lui qui a fait une sorte de de

Préchoix il me semble que c’est plutôt le goût de douc lui-même qui se porte sur ses peintres graveurs on est vraiment dans un dans une continuité de peintre graveur majeur de l’histoire de l’estambe du 19e siècle donc Goya on a Manet évidemment aussi dont on n pas

Parler mais qui est très présent et puis ensuite de gar et les impressionnistes il y a une vraie continuité qui est quand même qui reflète sans doute le goût de doucè je sais pas si vous avez des éléments là-dessus non pas plus merci beaucoup pour ce très bel et

Passionnant exposé vous avez en grande partie répondu à la question que je voulais vous poser euh dans votre conclusion sur la différence entre une institution nationale dont les enrichissements sont beaucoup liés au dépôt légal et une institution privée dotée par ailleurs de moyens quasiment illimité à l’époque en tout cas très

Important mais en même temps voilà est-ce que a priori je pense bon vous navz peut-être pas eu l’occasion de faire tant que ça des de de comparaison entre des acquisitions mais est-ce que c’est un décalage qu’on retrouve continuement au fil de l’histoire ou tout au moins très

Fréquemment au fil de de l’histoire de des acquisitions à la Bibliothèque nationale avec d’autres institutions est-ce qu’au contraire voilà et puis est-ce que le parce que important aussi évidemment quand on connaît les responsables des estampes de de l’époque sont les liens entre ces conservateurs et le milieu du

Collectionnisme et et de la production alors est-ce qu’il y a d’autres artistes pour lequel ça a joué ou est-ce que là en l’occurrence pour ces estampes là les conservateurs que vous avez cité le moine plus tard la rang et cetera non n’avait pas euh est-ce que les goûts en

Fait aussi presque personnel ou les les jugements esthétiques euh jouent pour dans d’autres cas où il y aurait eu au contraire une capacité de la Bibliothèque nationale et il y en a eu plein à attirer des dons dès le départ ou à bénéficié d’acquisition un peu moins élevé que

D’autres les goûs jouent énormément et on en a des preuves dans ce fameux journal du conservateur où sont consignés beaucoup de beaucoup d’éléments on a aussi des correspondances et je pense notamment au cas de Toulouse lotrec qui est très très intéressant parce qu’effectivement notre fond toulousere repose sur le don de la

Mère de Toulouse lotre qui est venu au département des estampes remettre le meilleur de l’œuvre lthographiée de de son fils très peu de temps après sa mort sans ce don nous n’aurions pas ce fond absolument spectaculaire et on a dans les notes de bouchot qui était le le conservateur de

L’époque des indications je dirais de sa réticence devant l’œuvre de l’Autrec qu’il apprpréciait pas particulièrement on a failli passer peut-être à côté de ce beau don parce que il mentionne à peine enfin c’est c’est vraiment pour lui quand on voit le le journal à cette période-là il y a plein de choses qui

Sont consignées et le don on le voit apparaître 2 3 ans après donc comme si c’était quelque chose d’absolument anecdotique alors que c’est fondamental et on sait que bouchot avait un un goût peut-être un peu conservateur était pas très forcément porté vers l’art moderne et que il aurait pu passer effectivement

À côté de d’artistes importants donc c’est les relations des conservateurs des directeurs du département avec les familles avec les artistes eux-mêmes euh sont absolument fondamentales dans dans les enrichissements alors pour Pissaro bon la chance ça été les 11 benedit c’est pas nous c’est pas le département desestamp c’est les 11 benedit euh et

Pissar enfin Pissaro qui avait cette démarche de vouloir donner son œuvre pour être sûr de qu’il soit conservé dans de bonnes conditions et qu’on y ait accès au même titre que son œuvre peint donc il le mettait vraiment sur un pied d’égalité et heureusement que l’Ance Benedict l’a accueilli euh euh au sein

Du musée des artistes vivants et qui ensuite il est il est arrivé au département des estampes mais effectivement c’est les relations et les goûts des conservateurs même s’ils se doivent d’être parfaitement objectifs et de ne pas se projeter dans ce qu’ils achètent ont influé forcément sur la constitution des

Fonds merci beaucoup avant qu’on prenne une pause parce qu’on en a besoin une petite question et c’est une forme de réponse à guillamoo qui posait la la question euh merci c’était passionnant de de contribu à ce colo de 2 jours sur Alfred strelin on se rend compte à quel

Point c’est une figure sur lequelle il y a peu et je veux citer Gilles Mony qui est un collègue qui est en Suisse et qui a publié un des seuls articles en fait qui déterent un peu le castreline dont on connaît mieux la deuxième phase de la

Carrière et moins du tout la première en raison du séquestre en fait de ses biens et de sa collection à la fois privée et en tant que professionnel en 14 que vous mentionnier donc pour répondre très très brièvement à la question qui a été posée strolin parfois oriente quand il dit là

Et ce mana c’est très rare et cetera donc il y a des lettres qui vont en ce sens donc sur Manis c’est très parlant et par ailleurs il y a des factures où il achète un dessin de domier un dessin des estampes 19e et puis un recueil de

TI polo donc vraiment parfois il y a il y a un peu tout en même temps il y a ce flou entre le privé et le projet de du cabinet des sampes en gestation dans les années 1900 et quelques mais alors je me demandais sur la mise au même plan en

Fait d’une acquisition auprès de strolline de douset de 19078 et de l’autre côté de votre PowerPoint acquisition auprès de streline en 21 dans le cadre d’un séquestre de guerre où en fait streline n’avait pas vraiment eu son son mot à dire donc en fait voilà c’est cette le rôle de stroline regard

Les deux mêmes épreuves des deux institutions savoir quand elles sont rentrées après il y a pas effectivement plus de de lien que oui c’est très frappant en tout cas c’est c’est simplement pour souligner quand même le décalage dans la chronologie de l’entrée de ces pièces au département desestamb qui arrivent vraiment postérieurement

C’est le moment de la pause on fait une pause de com on a un quart d’heure de pause alors peut-être simplement je sais pas si vous m’entendez mieux mais donc on va en raison du retard et puis pour ne pas Rogier ni sur la pause ni sur les

Discussions à venir en fin de journée on va passer la communication de Natalia loricella on va la l’insérer demain matin dans le programme c’est une communication qui sera en vidéo donc voilà ça pose pas de de problème de la déplacer mais donc elle aura lieu demain à la place de la communication de

Camille Belves donc sur une mini session dont la cohérence sera respectée puisqu’il sera beaucoup question de technique L et gravure sur bois mais donc vous avez 15 minutes de pause

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