Rencontre professionnelle l La recherche au musée 2/3

12 octobre 2023

Cette journée de rencontre professionnelle abordera la question de la place de la recherche au sein des musées. Elle mettra en avant les spécificités de la recherche dans les musées, et les moyens et les objectifs de cette recherche, à partir de plusieurs retours d’expérience et de cas pratiques, discutés dans le cadre de tables rondes et présentés lors de focus.
Il s’agira de montrer que cette activité de recherche s’incarne dans des formes multiples, et également de mettre en avant l’apport que constituent les partenariats avec d’autres musées, instituts et laboratoires de recherche ou encore universités.

En partenariat avec le service des musées de France (direction générale des Patrimoines et de l’Architecture)

Parmi les intervenants et les intervenantes
Claire Barbillon (École du Louvre), Christian Briend (Revue des musées de France), Stéphane Bourdin (CNRS), Vincent Droguet (service des musées de France – SMF), Aude Fanlo (MuCEM), Estelle Guille des Buttes-Fresneau (SMF), Pauline Guyot (INHA), Valentina Hristova (Fondation des sciences du patrimoine), Pascal Liévaux (DAPA), Armandine Malbois (MAD), Françoise Mardrus (musée du Louvre), Sara Martinetti (INHA), Rose-Marie Mousseaux (MAN), Federico Nurra (INHA), Daniele Rivoletti (université Clermont-Auvergne)

Pour plus d’informations : https://agenda.inha.fr/events/rencontre-professionnelle-la-recherche-au-musee

Bien on va on va reprendre nos nos travaux après la après la pause méridienne et avec un un focus nous avons eu un focus ce matin sur la question de la de la recherche et des expositions un focus cette fois sur la question de la la la place de la

Recherche dans le projet scientifique et culturel mais je ne vais pas déflorer d’embler le sujet par par son titre c’est Nathalie fourm qui va nous nous nous présenter cela et elle sera elle-même présentée et le le le focus sera introduit par par Estelle Guillet desbut estelle est l’adjointe au

Sous-directeur de la politique des musées à Franck isizaya et Estelle vous avez travaillé pendant plusieurs années au musée de pontavine si mes souvenirs sont bon c’est cela donc vous avez fait un lieu bien connu de de beaucoup de gens et Nathalie fourm dirige le Musée National de Préhistoire voilà je vous laisse la

Parole merci beaucoup Vincent bonjour à toutes et à tous donc il nous revient avec Nathalie fourm de lancer l’après-midi et toujours dans cette thématique de la recherche au musée comme le précisait Vincent droguet donc nous allons parler de la place de la recherche dans le le projet scientifique et culturel du

Musée National de Préhistoire qui est effectivement dirigé par Nathalie fourmand qui est également conservatrice générale du patrimoine alors permettez-moi de de rappeler parce que peut-être que Nathalie n’oserait pas elle-même le musée de la préhistoire c’est sans doute le plus grand musée au monde par le nombre de collection

Conservé puisqu’on parle de 7 millions d’items ce qui n’est pas rien autant vous dire que le récollement n’est pas une affaire mince donc ce musée qui est devenu musée national en 1972 vient tout juste de célébrer son centenaire et je crois que ça a été un bel

Anniversaire ce musée de France et on peut le deviner à partir de la photographie choisie par Nathalie est établie aux zis on est dans le territoire très agréable de la Dordogne et du périgor et donc on peut dire que dans ce territoire la discipline préhistoire telle que nous l’entendons

Au sens d’aujourd’hui s est véritablement construite et caractérisée notamment ça n’est pas un hasard bien sûr par la présence d’un très grand nombre de gisements et de grottes hornées que vous avez peut-être vous-même déjà découvert donc la recherche en archéologie est très active puisque tous les ans entre 10 et 20

Opération de recherche sont programmé dans un rayon d’à peu près 50 km autour du musée alors avant d’aller un peu plus loin et d’entamer directement la question du projet scientifique et culturel je voulais demander à Nathalie de nous rapporter quelques éléments de contexte liminaire pour qu’on situe bien le

Propos le cadre de votre intervention merci Estelle et merci à tous merci aux organisateurs de de ce séminaire et merci de m’avoir invité à présenter ce PSC donc pour répondre à à la suggestion d”estelle effectiv la recherche est vraiment dans l’ADN on pourrait dire de l’établissement puisque elle est le moteur l’origine historique

Du musée sans refaire un très long historique rappelons que son fondateur est Denis Peroni un véritable pionnier de la préhistoire moderne dans cette préhistoire qui au début du 20e siècle n’est encore malgré tout qu’à ses débuts puisque c’est une discipline qui nét à la au cours de la 2e moitié du 19e

Siècle il va fouiller après ses premiers prédécesseurs donc que sont Henry Christi Édouard Laré notamment des gisements qui sont les gisements fondateurs de la discipline ces gisements dit éponyme du Moustier de la Micoque de Logerie haute Logerie basse la Madeleine et qui donc on le voit pour

Le Moustier ou la Madeleine ont donné le nom à des cultures de la préhistoire Meria magdalenia et en réalité l’intention de créer le musée là vient de la nécessité qui lui semblait vraiment forte de continuer à maintenir ce lien entre la vzer elle-même légissement qui s’y trouve les

Collections qui en sortent et le musée qu’il souhait fonder justement pour reprendre ces termes afin de toujours les rendre accessibles pour le savant et le profane j’ai mis trois diapositives enfin trois photographies anciennes qui proviennent des archif du musée une première l’inauguration de 1923 une photographie qui a découvert Christelle

CRF il y a une quinzaine de jours où on voit la quantité de personnalités de l’époque et y compris un grand nombre de chercheurs étrangers puisque que dès le départ cette préhistoire a une vraie dimension internationale et la recherche sur cette période très ancienne de l’histoire de l’homme n’est conçu dès

Son origine que dans une dimension internationale une photo au milieu où on voit cette foule qui est la foule des congrès d’Alor qui se déroulait en vallée de laavzerre et qui continue de se dérouler à peu près sous le même format et cette première salle de 1923 dans laquelle là Denis Peroni s’adresse

Au profane et reparle de ce qui’est l’homme ancien tel qu’on le concevait bien sûr à cette à cette époque la recherche en préhistoire elle continue d’être vraiment dans la vie du musée au cours des années 50 60 le musée n’était pas encore rattaché donc à la Direction des

Musées de France il devient national comme vous l’avez rappelé Christel quand Estelle pardon quand 1972 et on parle d’un musée laboratoire de recherche et son directeur est un directeur du CNRS là il y a encore une histoire complexe des collections qu’on s’attache à mieux comprendre en 19 79 une petite anecdote

Intéressante enfin c’est pas une anecdote justement lors de cette inscription de la vallée de la vazer de ces grottes ororné égisement sur la liste du patrimoine mondial les collections du musée sont dénombrées et le rôle fondamental de l’établissement en matière de recherche en préhistoire sont mentionné dans l’argumentaire c’est

Cette existence d’un musée au cœur d’une vallée qui fonde une recherche et une discipline qui est vraiment portée pour l’inscription du patrimoine mondial et là c’est c’est quelque chose qui a été un petit peu perdu de vue dans la mise à jour de la déclaration de valeur universelle exceptionnelle du bien mais

Voilà on travaille à ce que ça soit re repositionné merci Nathalie pour ces rappels donc vous l’avez dit et on le comprend bien le musée est en soit le creuser de la construction de cette discipline la préhistoire avec très tôt une vocation internationale et finalement vous avez fait de l’écriture

Du projet scientifique et culturel une manière très efficace pour interroger la place de la recherche dans dans le musée celui du Musée national de la préhistoire je me permets de le mentionner ici a été validé après examen en commission scientifique des musées nationaux le 14 avril dernier c’est tout récent et donc

On peut dire que dans le cas de votre écriture vous n aavez pas fait seulement un exercice réglementaire une figure imposée mais vous êtes allé finalement beaucoup plus loin et vous avez vu peut-être tout l’intérêt qu’il y avait là à écrire ce document cette feuille de route partagée avec votre équipe et

Aussi avec tous ceux qui soutiennent l’activité du musée pour finalement bien poser ses missions à ce musée et aussi sa vocation très affirmée en matière de de recherche alors la problématique que vous aviez retenue qui était en quelque sorte le titre du PSC c’est une pratique courante que de donner une problématique

Il s’agissait d’enjeux multiples et croisés alors est-ce que vous pouvez nous préciser d’emblé euh pour en venir tout de suite au sujet de la recherche et cette données rapportée dans le PSC combien de chercheurs vous pouvez accueillir chaque année dans votre établissement et aussi euh quel est leur profil et comment ils s’intègrent

Finalement dans le quotidien du du musée en tout cas j’ai j’ai compris à la lecture du PSC que c’était plutôt une donnée en augmentation exa exactement et cette donnée en augmentation on a analysé ça dans le cadre du PSC en effet on voit qu’elle est donc une

Augmentation forte depuis à peu près les années 80 et jusque dans ces derniers temps et qu’elle est en réalité assez parallèle à l’accroissement des collections il y a donc là certainement un lien de cause à effet assez fort on voit bien cette courbe fameuse du MNP

Enfin au moins pour nos collègues du du SMF où on voit cette courbe exponentielle de l’accroissement des collections à laquelle fait écho celle de l’évolution du nombre de chercheurs mais je pense pas que ce soit la seule raison je pense que au début des années

2000 on a ce ce réel pic hein donc là l’année pic c’est 2016 mais on pourrait très bien continuer le graphique et on est toujours entre 200 250 parfois un peu plus chercheurs par an pas jour de recherche par an dans le musée vraiment individu par an et c’est sans doute

Aussi un reflet d’un are structuration de la recherche en préhistoire puisque dans ces années 2015 de jusqu’à l’actuel on a vu notamment le pôle universitaire bordelay se structurer énormément pour ce qui concerne l’archéologie notamment avec un Labex et on a vu aussi émerger de nouvelles problématiques de recherche intéressant

La préhistoire où les gisements phar de la discipline j’ai cité le Moustier et cetera étent repris dans la lumière des problématiques les plus actuel de la recherche et cette reprise se fait systématiquement par un réexamen nécessaire évidemment des collections plus anciennes donc de ce fait on a vraiment cette évolution constante du

Nombre de chercheurs et ce plafond là ce qui fait que à l’heure où je vous parle je sais qu’il y a entre 5 et six chercheurs dans la salle d’études au musée ces chercheurs quels sont qui sont-ils alors on a plusieurs niveaux il y a beaucoup de jeunes chercheurs donc

Il y a près d’un tiers de Master de doctorant et post-doctorant donc ça c’est extrêmement positif puisque ça permet aux collections d’être mobilisé dans les interrogations les plus contemporaines de cette recherche en préhistoire et donc 2 tiers qui sont des chercheurs académiques en poste en terme de géographie j’ai parlé de cette

Dimension nécessairement internationale de la préhistoire ça se voit de fait dans les chercheurs qui fréquentent l’établissement puisqu’on a plus d’un quart des chercheurs qui sont non français on va le dire comme ça donc qui viennent beaucoup d’Union Européenne Espagne Angleterre Allemagne un peu moins Italie il y avait beaucoup de

Chercheurs russes aussi mais là forcément depuis 2 3 ans c’est c’est plus trop le cas et beaucoup d’Américains également et puis au gré aussi des partenariats universitaires et des laboratoires qui peuvent se créer en lien avec les laboratoires naturellement partenaire du musée on a actuellement des des étudiants post-doctorants

Chinois et cetera on a eu aussi l’énorme intérêt et avantage il y a maintenant de ça à peine 1 an d’accueillir en résidence alors pas du tout dans le cas des dispositifs discuté ce matin mais vraiment un dispositif que j’ai découvert le CEA donc le Commissariat à l’Énergie Atom

À un laboratoire qui s’intéresse à la paléogénétique paléogénomique et à un système d’mérita qui est de placer ces chercheurs en retraite dans des établissements où ils peuvent accomplir des missions d’intérêt général dans ce cadre nous avons accueilli depuis 1 an jeamarque et laalouf qui est un fameux paléogénéticien de la préhistoire qui a

Notamment travaillé sur les questions enfin c’est lui qui a mis qui a qui a découvert le génome de lours et cavernes voilà donc c’est fascinant et donc ce chercheur en résidence au musée et là pour nous accompagner dans des évolutions muséographiques et également pour développer des programmes EAC de

Culture scientifique j’ai mis à titre d’anecdote la petite machine là de détection sur le terrain et d’identification sur le terrain d’ADN qu’il a mis à disposition de l’établissement et la semaine prochaine il va se livrer à des manipulations pour aux étudiants enfin aux lycéen de de

Tout un tout le toute la section euh SVT d’un lycée de Périgueux esp justement comment se font les déterminations ADN et c’est vraiment des manipulations qui va faire ins situ sur des collections de comparaison et qui ont pas évidemment un intérêt patrimonial desliran il y a également une très forte

Présence des enseignants chercheurs dans l’établissement qui sert de support de cours les vitrines servent de support de cours pour des étudiants de licence de master et de Master 2 de l’Université de Bordeau du MNHN et de l’université d’exmarseille alors on voit à quel point le musée est effectivement inscrit dans

L’activité de la recherche par l’accueil des chercheurs l’inscription dans les programmes que vous mentionnez dans les réseaux d’une manière générale mais vous rappelez aussi à travers le projet scientifique et culturel que ce sont finalement tous les collaborateurs ou presque tous les collaborateurs du musée qui portent en quelque sorte cette

Casquette de chercheurs de par leurs compétences leur vocation leur appétence aussi et pour vous c’est un une donnée essentielle dans le fonctionnement de de votre équ équipe bien sûr vous vous inscrivez dans cette dynamique oui exactement et l’équipe est très petite en réalité puisque malgré le nombre d’item concerné l’équipe scientifique se

Réduit au au donc si je m’exclu au quatre personnes autres que moi-même qui apparaissent à l’écran donc Catherine cretin qui est conservateur en chef en charge et collection du paléotique supérieur et qui a une expertise sur les questions d’artupestre autre chevalier archéozoologue Brad garvina spécialisé du Paléolitique ancien et moyen don le

Plus vieux si vous voulez et Pauline Rolland qui est greco-romaniste et qui est surtout mobilisé sur les questions de gestion de collection mais qui a une expertise du coup pour les âges des métaux et ces euh collaborateurs là viennent en effet nourrir de par leur intégration hein tous sont intégrés à

Des UMR viennent nourrir en réalité de leur expertise les liens que l’on est capable c’est assez classique hein je pense que ça existe un bon nombre d’établissement avec les autres institutions de recherche euh je vois que les choses sont super posé donc en réalité on est passé parce que ça

C’était un enjeu fort du PSC on est passé d’un établissement qui recevait des chercheurs on passe progressivement à un établissement qui est acteur de cette recherche parce que c’est ses collaborateurs sont reconnus du monde scientifique ils sont tous Doct enfin ils ont tous une thèse et parce que

Quand ils s’emparent d’un projet il s’en empar dans l’intérêt de l’établissement des exemples concrets vont suivre et vous verrez mieux ce que ce que je veux dire là et pour revenir donc sur la problématique générale du du PSC on est en train de passer avec ce PSC d’une

Mise à disposition des collections à l’anticipation des propositions de l’établissement pour le musée par le musée à destination de la recherche on passe de simples consultation visite de chercheurs à des chercheurs qui vont vraiment être acteurs du musées et de ses programmations et à une juste apposition d’où cet enjeu croisé du

Titre à une juste apposition des enjeux entre recherche conservation récollement les choses étant anciennement assez segmentées à une véritable intégration et croisement de ces enjeux alors je me permets de de le rappeler ici le projet scientifique et culturel c’est un document grosso modo qui se structure en

Deux grandes séquences le bilan le bilan de la vie d’établissement sur l’ensemble de de son histoire comme la vôtre depuis 100 ans et puis c’est aussi ensuite une projection et c’est surtout cela finalement comment s’orienter vers les années prochaines euh faire en sorte que les objectifs et les moyens soient

Partagés et connu de de chacun dans dans le quotidien du musée alors justement c’était la question sur laquelle nous souhtions nous arrêter avec vous finalement comment intégrer dans l’écriture du PSC toujours en lien avec cette problématique de la recherche les différentes missions de tous les jours j’entends les questions d’inventaire de récollement d’accueil

Des publics d’exposition et cetera j’en oublie certainement vous Nathalie vous avez revendiqué le terme de circuit court alors est-ce que vous pouvez nous exposer votre circuit court alors notre circuit cour c’était pour trouver un terme d’accroche pour rendre ce PSC voyez bien bien ancré dans le la société

Contemporaine donc ce circuit court tel qu’on le conçoit je dirais que on a commencé à faire du circuit court un peu comme monsieur jourd sans un apercevoir et ensuite on a retravaillé sur ça il est venu tout simplement donc sur les deux diapositives qui suivent enfin même

Un petit peu plus loin en couleur bleue apparaît l’entrée en fait de la démarche et ensuite ce qu’elle a pu permet de décliner donc dans le premier exemple que je prendrai c’est celui des matières colorantes où là les porteurs du projet donc Matthieu Lebon et ses collègues

Mathieu Lebon étant un maître maître de conférence du MN CHN avait un pro j’aid un air qu’ ont appelé color source qui était pour faire avancer nettement les questions d’identification d’inventaire des sources des matières colorantes utilisées au Paléolithique ce soit dans les grottes ornées et surtout dans les habitats puisque les matières colorantes

Il y en a dans tous les Sit paléoliique ils sont venus au musée d’abord parce qu’ils savaient que Catherine cretin et moi-même on avait une certaine affection pour ce type de matière et surtout parce qu’il savaiit qu’il y avait des collections complètement inexplorées et notre réaction ça a pas été juste de

Leur dire oui oui les collections elles sont là ça a été de leur dire d’accord mais si on y va on y va pour l’établissement aussi et ils ont vraiment accepté ce challenge et on peut que les en remercier puisque du coup ils ont vraiment partagé avec nous un grand

Nombre de d’événement et d’action puisque on s’est rendu compte au fil des discussions que eux-mêmes avaient besoin d’établir une nomenclature précise pour ces matière très spécifique sans rentrer dans les détails hein on parle communément d’ocre mais l’ocre ça n’existe pas c’est de l’hématite c’est du voilà c’est des différents types

D’oxyde de fer et pour notre écollement nous on avait absolument besoin d’avoir une nomenclature précise et reconnu par les scientifiques donc on les a très vite mobilisé sur le récollement dans une approche interdisciplinaire géologique analyse des matériaux et cetera et on a fait de la formation mutuelle eux aux questions de

Récollement et aux enjeux du récollement dans les musées et nous sur la détermination de ces collections qu’on était bien incable de mener sans la puis d’exert donc voilà pour un premier exemple de circuit court mais on s’est pas arrêté là puisque du coup on les a mobilisé pour nous aider à sélectionner

Les pièces que nous avons présenté dans l’exposition oxyde couleurs et métau qui a eu lieu Ben qui a démarré il y a un an et qui s’est terminé au mois de mai dernier et ils ont été investi dans tous les éléments de valorisation auprès des publics donc atelier EAC conférence

Table ronde édition évidemment celle du catalogue et à terme édition évidemment du bilan de la NR dans lequel musée intervient et continue d’intervenir sur les 2 ans qu’il reste encore merci beaucoup alors ça n’est pas pour cocher les cases du service des musées de France mais est-ce qu’on

Pourrait un petit peu approfondir le sujet du récollement parce que c’est vraiment une démarche innovante finalement où euh si j’ai bien compris vous faites en sorte que la recherche alimente le récollement et réciproquement le récollement alimente la recherche cherche oui exactement et c’est encore les discussions qu’on avait

À déjeuner avec ros-marie Mousseau on se rejoint beaucoup sur la façon de de pouvoir conduire les récollements sur ces collections archéologiques indénombrables ou en réalité sur ces disciplines extrêmement diverses qui a un appel aux sciences dans toutes leur toutes leur dimensions géologie analyse des matériaux anthropobiologie et cetera

On ne peut pas même si on a une équipe toute petite avec des compétences certaines assumer tout ça et identifier tout cela donc dans notre exemple que je dont je vais parler maintenant il s’agit du récollement des vestiges anthopobiologique qui était vraiment la cible prioritaire de notre plan de

Récollement décenal de de 2021 donc et où cet enjeu de récollement fort sur les vestiges anthropobiologiques ne peut se faire sans l’appui d’anthropologue parce que on est bien incapable d’identifier tous les petits EOS que comporte notre squelette et donc on s’est associé au cours de deux chantiers des collections avec Bruno

Morille dans un premier temps pour les vestigesalien et Sacha kaki pour les vestiges d’hommees anatomiquement modne c’est nous hein l’homme anatomiquement moderne et dans ces deux cas ça a donné lieu à des perspectives de recherche donc là l’entrée c’était bien le récollement et aujourd’hui avec Sacha on

Part sur l’idée de monter un programme de recherche pour fouiller ce brave squelette que vous voyez dans une caisse en bois autour duquel nous sommes tous les trois donc Catherine Sacha et moi-même en en état de de oui d’interrogation forte puisque en réalité alors je vais pas m’étaler

Sur l’anecdote mais vous voyez la photo en bas à droite où on voit un char à bras qui tire une caisse en bois c’est la même caisse en bois en fait ce squelette du rock de Barbeau hein tel est le nom du site a été rapatrié par

Denis Peroni au musée parce qu’il était en train d’être fouillé de manière absolument expéditive et scandaleuse et en fait il est resté dans sa sa caisse depuis mais pas tout à fait donc le véritable enjeu on est sur un squelette de la fin de la préhistoire un squelette mésolitique c’est rare d’avoir un

Individu seul du mésolitique en connexion anatomique et parfaitement conservé donc Sacha a déjà repéré qu’il y a des choses qui sont pas normales donc il a pu être hipatouillé et l’idée est bien de maintenant fouiller ce squelette parce que il y a vraiment des informations essentiel qu’on retrouve

Pas forcément sur d’autres sites plus récemment fouillés qui sont à à tirer de de de ce de ce de ce vestige là et l’idée est aussi là de venir à terme nourrir peut-être même que c’est des opérations qui auront lieu conjointement c’est encore dans les discussions de

Venir l’exposition de dans 2 ans sur les pratiques et les gestes funéraires au paléoliiques et au mésoliique alors en tant que chercheuse vous êtes aussi très attaché au partage d’expérience et donc si l’on prend l’exemple des vestiges anthropobiologi que vous avez mis en place au sein de votre musée une commission analyse au

Pluriel qui se concentre notamment sur le sujet des analyses microinvasives alors je suis totalement étrangère à ce sujet je ne sais pas si on a des spécialistes dans la salle mais est-ce que vous pouvez un petit peu nous décrire ce qui se joue là à travers ce partage d’expérience alors ce qui se

Joue là est absolument essentiel ça concerne évidemment et je dirais que c’est autour des vestiges anthropobiologiques que que que vraiment la question se pose avec les dimensions éthiques de surcroix qui qui vont avec mais ça concerne en réalité tout élément du patrimoine archéologique qui vous le savez sont soumis à des analyses donc

Parfois non invasives parfois micro invasive c’est-à-dire toute petite tout petit prélèvement parfois un peu plus invasif grâce évidemment au Isabelle palofrossard qui est parti aurit très bien vu de quoi je je voulais parler elle est là ah ben voilà très bien Isabelle donc moi je pense très bien de

De quoi je veux parler ces analyses là nécessairement elles ont un impact un impact réel sur des biens musée de France sur des biens donc pour ce qui n concerne collection publique de l’État et on peut les autoriser parce qu’il faut que la science progresse mais il

Faut les autoriser en se posant un certain nombre de questions sur l’intérêt de porter une atteinte physique irrémédiable au vestige et de le pondérer avec l’intérêt scientifique réel qu’il y a à faire cette analyse or c’est un lieu commun de le dire mais les analyses microinvasives n’ont fait que

Se développer au cours des 10 15 dernières années je les ai mis là un peu sous forme de nuage de mots l’ADN est certainement la plus connue les zooms c’est pour déterminer les espèces animales sur des vestiges dont on peut pas qualifier euh la l’attribution euh facilement les isotopes sur les

Alimentations la protéomique sur les analyses des protéines là aussi un complément parfois très essentiel aux analyses ADN les très connus datation spectrom mari City scan qui elle sont non invasive mais peut-être pas donc la réalité c’est que dans cette commission qui a été mise en place en réalité par

Mon prédécesseur et qu’on continue de nourrir et de faire progresser dans sa dimension et que chaque demande d’analyse va faire l’objet de d’une grande attention pour voir ce risque en fait entre enjeu patrimonial enjeux scientifique donc dans certains cas il y a pas de question à se poser je citaé

Cet exemple à Estelle lors de nos échanges préparatoires quand il s’agit de venir prélever une dent de reine du site de la maleline dont on a des milliers d’exemplaires la question se pose pas de l’enjeu patrimonial lorsqu’il s’agit d’aller perforer une saguée de Lasco où il y en a que quatre

Qui existent et où malgré tout il y a un enjeu patrimonial enfin voilà vous l’avez compris ou de venir chercher à faire des prélèvements ADN sur des vestiges d’enfants nendertalien sans être assuré du risque que ça peut induire là la question est beaucoup plus CR cruciale est beaucoup plus importante

Donc dans ces cas-là on s’associe à des experts extérieurs et on a toute une liste donc je je vais pas vous rentrer dans les détails mais toute une liste de préconisations de demandes aux chercheurs très précises je pense qu’on peut passer parfois pour des cass-pied

Sur le le la part donc de ce que représente l’échantillon prélevés par rapport au potentiel en collection publicque donc là évidemment on l’aide dans sa requête mais également par rapport au potentiel scientifique qui existe à l’échelle européenne et ça ça nous sert à donner ou pas les autorisations et à faire les

Préconisations et à interdire he dans certains cas le prélèvement donc c’est quelque chose qu’on aimerait partager mais pour revenir à j’ai dit tout à l’heure rapidement spectrométrie C scan non invasif quoi que le fait d’être comme ça aussi tatillant peut-être permet aussi qu’on soit vraiment au au

Contact réel des dateurs des des voilà de de tout tout tout ce qui font de l’arché métrie et qu’on soit aussi en mesure parfois de savoir ce que d’autres ne savent pas un exemple très précis on a appris très récemment que quand on faisait des City scans donc c’est des

Micro scans et ben en fait on venait rendre très difficile la réalisation de datation par ESR voilà et ça c’est quelque chose que même les dateurs ESR ne savaient pas jusqu’à jusqu’à il y a peu en tout cas ce avec qui on était en contact donc c’est anecdotique mais pas

Que et donc là il y a un vrai besoin de retour et de partage d’expérien bien au-delà de notre seul et modeste établissement de façon à avoir certainement un vrai dialogue collectif sur cet enjeu de la recherche en musée et ailleurs sur ce patrimoine archéologique non renouvelable il y

Avait le circuit court et là il y a le non renouvelable alors vous me permettez de faire la transition de manière aisée vers la question des réseaux je dois dire que lorsque le service des musées de France instruit des projets scientifiques et culturels il est particulièrement attentif à cette

Dimension d’un musée non isolé mais vraiment intégré dans un réseau local régional et au-delà et je voulais en venir avec vous Nathalie à la question du réseau international se pose finalement et vous posez la question dans le PSC de l’existence d’un réseau international de la préhistoire est-ce

Que le musée national de la préhistoire pourrait être le chef de fil de ce réseau international et si tel n’était pas sa vocation en tout cas par quel biais pourrait le s’en approcher effectivement c’est là aussi on retrouve l’image de la poupée russe évoquée ce matin ces questions de

Préhistoire elles se conçoivent euh effectivement à des échelles territoriales des échelles nationales des échelles internationales euh on aimerait aussi pouvoir arriver à fédérer un réseau des musées de préhistoire déjà à l’échelle de de la France ça serait pas mal notamment pour ces questions d’analyse invasive où on est souvent

Sollicité comme ça de de directeur à directeur euh pour les aider à répondre eux aussi à leur aux demandes qui leur parviennent et au niveau international donc je prendrai juste un exemple parce qu’on est partenaire de de différents de différents réseaux existants que ce soit au niveau européen notamment euh là je

Je prendrai l’exemple de celui pour lequel on est vraiment encore une fois acteur et pas juste un an sur les les la liste des partenairs là donc le réseau euh enfin le le le je voudrais parler du projet de l’irn Ramsa qui vient et qui donc les irn c’est des international

Research network et qui vient après une ANR qui était cosmoar les deux sont portés par Mélanie Duval de l’Université de Savoie Montblanc et c’est un réseau très intéressant parce que l’entrée c’est réseau international mais l’entrée c’est la question en fait de la façon dont on s’approprie les questions autour

Des sites d’art rupestre ou parieto mais dans toutes leurs dimensions leur dimension dimension territoriale leur dimension de conservation et là où vraiment le musée est porteur d’un workshop et donc du coup de toutes les réflexions préparatoires qui vont avant et qui iront après ce workshop qui aura lieu en

2024 sur la question de comment présenter les sites d’arupestre qui sont tellement liés au paysage dans un musée or nous vous le savez nous avons la plus grande collection publique de blocs ornés donc des blocs qui étaient originalement sur les parois des abris et qui ont été trouvés en fouille donc

Dans les niveau archéologiques et puis on a aussi donc les vestiges de collection publique de Lasco et d’autres d’autres sites orné fameux et donc ce workshop aura bien pour but d’aborder de manière très pragmatique et très concrète ces enjeux de conservation de recherche et de transmission surtout

De ces données de la RUP Pestre et là où c’est intéressant c’est que c’est pas juste nous qui allons présenter tout ce qu’on fait de bien ou de pas bien au collèges des pays d’Afrique du Sud hein donc nabibi Botswana et Afrique du Sud elle-même mais bien eux aussi qui vont

Revenir avec leur retour d’expérience puisqu’il y a eu depuis des années dans ces pays avec les complexités sociales ethniques qu’on y connaît des vrais travaux et des vrais avancé sur les intégrations de ces enjeux de conservation et de valorisation auprès des populations donc évidemment c’est pas calcable sur la vallée de la vazer

Mais ça être quand même à voir grand et à ouvrir un peu le musée à l’international dans aussi une perspective de venir mieux le positionner au sein de son propre territoire alors en en quelques mots seulement on sait que le projet scientifique et culturel a aussi pour vocation d’aborder ce qui résiste

L’écriture du PSC n’est pas un long Fleuf tranquille et on on va aussi souligner les points d’achopement vous faites état de la découverte d’archiv exceptionnel au sein de l’établissement et pourtant il y a une forme de résistance puisque comment s’emparer de ces archives comment les étudier dans la

Mesure où on le sait très souvent il n’y a pas forcément d’archiviste dans les équipes muséales effectivement Estelle là c’est encore une forme de résistance ou en tout cas un point en attente de développement dans nos perspectives au musée puisque même quand le PSC a été

Écrit et fini donc en gros dans les derniers jours du du enfin le début du mois de mars on a en réalité même à ce moment-là sous-estimé les archives exceptionnelle qui était celle de l’établissement puisqu’on a des grandes quantités de photographies notamment plusieurs centaines de plaques de verre

On a des archives qui sont celles du musée mais étant celles du musée elles sont aussi celles de la discipline c’est là où ça devient compliqué et de surcrois il y a des fonds qui sont arrivés en même temps que les collections acquises or ces fonds de préhistorien puisque les préhistoriens

Ont au fil du temps construit leurs propres doctrinees leurs propres interrogations scientifiques leurs propres problématiques sur cell de leurs prédécesseurs on a comme dans d’autres cas des sen he d’ailleurs des fonds imbriqués un exemple typique le fond pâle qui arrive avec la collection pâle dedans il contient le fond Breuil qui

Lui-même contient des fonds encore plus anciens du 19e siècle et tout ça est vraiment d’une complexité terrible et en réalité cette complexité au fur à mesure qu’on avance on en prend encore pas encore la la dimension puisque alors j’ai beaucoup aimé l’image des cartons ce matin mais en réalité nous on

Aimerait déjà qu’il ait des choses dans les carton parce que on a parfois trouvé ces archives dans des endroits où on les attendait absolument pas donc là on a un peu l’impression d’être face à une montagne et pour répondre à ça donc on connaît évidemment certains spécialistes d’archives d’histoire de la discipline

Je peux citer Yan potin qui est venu faire une mission cet été au musée et qui a fait des bons toutes les demi-heures à la lumière de ce qu’on mettait à jour mais on a souhaité aussi dans le casre de ce centenaire donner à comprendre qu’un musée c’est pas

Seulement des colèes action même s’il y en a déjà beaucoup mais c’est aussi ces archives qui viennent documenter son histoire et dans notre cas celle de la discipline et vous avez là également une des vitrines actuellement installées au musée dans le casadre du centenaire où on a des manuscrits originaux le journal

De perronie des des des manuscrits d’articles et on a aussi des articles inédits une dernière question Nathalie pour parler de la diffusion de la recherche donc vous incarnez la revue Paléo oui vue de rang A revue internationale qui paraît tous les ans une fois par an et donc c’est une revue

Qui est en pleine mutation et à laquelle vous souhaitez donner une dimension encore plus éthique c’est ça et j’ai été très attentive et vraiment vraiment enfin voilà j’ai j’ai beaucoup apprécié la table ronde de de ce matin placé autour de de la modération de de Vincent droguet parce

Qu’on s enfin je me suis vraiment reconnu dans tout ce qui pouvait être évoqué ce matin notamment sur C cette question difficile à laquelle on doit répondre aujourd’hui entre édition papier choix numérique sciences ouvertes voilà donc on est vraiment complètement concordant avec tous les échanges de de

Ce matin vous l’avez dit Paléo donc c’est un périodique annuel et un or série en général annuel aussi et le musée porte aussi évidemment d’autres d’autres ouvrages les catalogues d’exposition notamment mais pas seulement Paléo est classé rang A mais c’est difficile c’est difficile puisque la préhistoire étant une discipline

Hyper exigeante je l’ai dit au niveau international les revues donc ce soit Paléo ou le bulletin la Société préhistorique française ou Galia préhistoire ont été complètement en en en perte on va dire de de de visibilité à l’internationale ces 20 dernières années ou alors que le français était la

Langue d’excellence de la préhistoire évidemment au cours de de la grande première moitié du 20e siècle c’est ça a plus du tout été le cas désormais puisque pour les recrutes justement ne serait-ce qu’au CNRS et je pense que dans la salle il y a certains qui vont comprendre à quoi je fais allusion

Publié dans Paléo c’est pas c’est pas c’est pas rentable il faut publier dans journal of archéological science Journal of human evolution nature évidemment et cetera et cetera donc ça c’est vraiment une interrogation et quand quand je suis arrivé à la direction du musée je m’interrogeais vraiment sur quoi faire

De Paléo et là on va bénéficier je pense d’un d’un mouvement de balancière réel que je vois s’amorcer nos discussions de ce matin étaent là pour le montrer aussi entre le fait que oui il y a ces éditions en langue étrangère enfin en anglais ces éditions anglophones qui restent vraiment le saindessin de

L’excellence scientifique mais malgré tout elles interrogent elles interrogent sur les questions de leur financement elles interrogent sur les questions de la façon dont ils utilisent à postériori l’argent euh qu’ils reçoivent pour publier les articles et il y a un vrai problème éthique et déontologique dans ces revues qui est en train

D’interpeller euh donc Liné et l’in nshs et si bien que Paléo qui pouvait paraître reingarde est en train de bénéficier d’un certain regain d’intérêt parce que c’est une revue éthique effectivement parce que c’est une revue à comité de rédaction comité de lecture jugement par les paères gratuite enfin

On demande pas d’argent aux chercheurs pour publier dans Paléo ça va de soi et qui du coup permet d’avoir cette lisibilité tout en étant en conformité avec les nouvelles orientation du mer merci Nathalie pour nous avoir présenté tous ces aspect de de la recherche qui irrigue le quotidien du

Musée et qui donc sont très présents dans votre PSC j’invite chacun d’ailleurs à en prendre connaissance he le projet scientifique et culturel est un document public et pour finir je voulais bien sûr vous laisser le le mot de la fin et vous laissez vous exprimer sur ce

Petit clin d’œil en fait cette résidence d’Artist que vous favorisez au sein de votre établissement merci oui la la question de la recherche on sa aussi aussi dit dans le casre du PSC et puis dans dans le le quotidien du musée que c’était aussi une recherche avec un

Grand S enfin une recherche au pluriel pas nécessairement qu’une recherche en préhistoire ou archéologie préhistorique ou anthropobiologie et cetera et cette recherche au pluriel on a commencé à l’initier donc avec donc des partenariats notamment avec l’ENSA de Nant pour que les architectes qui arrivaient en fin d’étude puissent faire

De la recherche en scénographie au cœur du musée à partir de défi dont qu’on leur avait posé ça c’est posé l ass longuement dans dans le PSC mais on a aussi répondu très favorablement à une proposition de résidence d’artiste celle d’Aurélien mopelot qui est pas une résidence comme je l’ai dis souvent

Prétexte sur le motif que la préhistoire ayant inspiré les grands noms de l’art contemporain bah moi je suis artiste et la préhistoire m’inspire aussi c’est pas du tout ça son approche son approche c’est vraiment une approche de résidence de recherche où il veut être au contact

Des chercheurs du musée donc on est bien de nouveau dans ces enjeux croisés et intégrés rencontrer ben voilà tout il sait qu’on a 200 chercheurs qui passe et ça l’intéresse de discuter avec tous les chercheurs qui passent ou presque de façon à nourrir sa propre création et là

Aussi tel qu’on le conçoit dans le PSC il y a nécessairement cette dimension de transmission et de valorisation auprès des public donc Aurélien va dans les classes des Asies et d’ailleurs pour présenter son projet et fait IR du coup les classes au musée non pas par la seule entrée préhistoire mais bien par

Celle de la création contemporaine donc cette dimension de recherche au pluriel c’est aussi un sujet qui nous qui nous intéresse merci [Applaudissements] beaucoup alors est-ce qu’il y a peut-être une ou deux questions dans la salle sinon comme on a pris un tout petit peu de retard on va continuer avec la la

Table ronde qui suit mais si vous avez une question surtout n’hésitez pas non alors on va merci beaucoup à toutes les deux et on va continuer avec une tableonde sur les centres de recherche des musées donc claire barbillon qui est directrice de l’École du Louvre acceptter d’assurer la

Modération avec ha flot cc froid et Françoise Mardrus et donc vous pouvez venir rejoindre la table qui c’est ça va tu étais où bonjour à toutes et à tous je suis très heureuse évidemment qu’on m’it confié la modération de cette table ronde pourquoi moi ben probablement parce que comme chacun sait l’École du

Louvre et l’école des musée dans laquelle la première thèse a été soutenue en 1886 c’était sur une question juridique égyptienne du statut des femmes donc je suis assez contente de le dire 1886 première thèse et puis l’année dernière nous avons ouvert notre centre de recherche qui a comme vocation de

Fédérer les recherches de nos 70 élèves de 3e cycle avec un un petit soutien aussi à nos étudiants de Master qui sont nombreux comme vous savez 220 en M1 200 en M2 bref euh un centre de recherche petit mais valeureux avec seulement quatre chercheurs permanents mais des chercheurs associés

En particulier des conservateurs HDR qui nous accompagnent dans différents domaines et l’école c’est vraiment la maison de tous les musées de tous les musées du territoire dans laquelle peuvent se croiser un certain nombre de perspectives et qui est également une école très partenariale du point de vue

De la recherche euh très partenarial ça veut dire quoi ça veut à la fois dire que notre 3e cycle n’est pas un doctorat mais un diplôme d’établissement et que par conséquent et bien nous cherchons à multiplier les partenariats il y en a actuellement une petite trentaine avec des universités françaises et étrangères

Pour créer des co-encadrements doctoraux sur mesure pour nos étudiants et puis bien entendu les premiers partenaires c’est vous c’est vous les musées et en particulier les centres de recherche qui se créent dans les différents musées je ferme cette parenthèse juste pour préciser ou pour essayer de justifier ma légitimité

Et maintenant j’en arrive à notre sujet notre sujet qui va consister à passer la parole successivement au aux trois intervenantes de de cette table ronde sur un certain nombre de points ce qui vous faitdère toutes les trois haute fanlot depuis le Musem Françoise Mardrus depuis

Le centre vivant de N du Louvre et Cécil gadefroid depuis le musée Picasso c’est l’existence dans vos institutions respective de centre de recherche alors ça peut paraître une évidence on l’a dit et redit au cours de cette journée la recherche c’est intrinsèque à la vie même des musées alors pourquoi et

Comment créer une entité qui avec une identité particulière finalement moi qui suis qui a été longtemps au musée d’Orsa je me souviens encore de la manière dont la recherche a été comment dirais-je pointée du doigt il y a une vingtaine d’années mais elle était extrêmement

Liée à la documentation il y a 20 ans il s’agissait de Serge Lemoine il faut lui rendre cela qui a renommé la documentation service de la documentation et de la Recherche et puis 20 ans plus tard nous attendons avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme la création d’un centre de recherche Daniel

Marchesso qui ouvrira ses portes dans l’hôtel de mailel sur le quai Voltaire et qui va avoir une ampleur évidemment considérable en ce qui concerne donc euh la période 1848 1914 et même peut-être au-delà donc on on voit bien comment dans un un musée où la recherche est une

Évidence il y a un besoin qui se fait sentir progressivement et qui se détache et j’ai employé j’ai citer cet exemple à dessin parce que il est évident que la documentation était euh je dirais organique dès la création d’orcais en décembre 86 et puis petit à petit on a

Eu besoin de ce vocable de recherche pour pointer des démarches évidemment de chercheurs de chercheurs internes de chercheurs externes qui euh venaient travailler dans ce lieu qui est la documentation alors la première question très factuelle que je voudrais vous poser à toutes les trois est quand sont

Nés les centres de recherche au sein de vos musées respectifs quelle est leur composition et de quels moyens disposent-il en propre et là vous avez vraiment chacune quelques instants pour répondre avant que nous passion à une question un petit peu plus substantielle enfin je crois qu’il faut quand même

Brosser le tableau avant d’entrer dans les détails alors je sais pas on peut commencer par ordre par ordre alphabétique ha si vous voulez commencer c’est un orde comme un autre donc parlez-nous de du point de vue du Musem alors le Musem enfin le département Recherche du Musem est est

Né en 2013 en même temps que le Musem lui-même et donc effectivement ce centre c’est d’abord en fait un département Recherche qui est associé à un lieu physique où l’activité du département s’incarne qui s’appelle le Musem Lab et qui est dans la partie pour ceux qui connaissent le Musem dans la partie

Historique du fort Saint-Jean l’idée simplement très brièvement c’était de passer d’un modèle qui était enfin c’était de de d’assurer la continuité avec le modèle des ATP qui comprenait vrai un centre de recherche CNRS en son sein euh et avec les l’extension du périmètre du Musem quand on passe d’un musée disons

Plutôt dédié à l’ethnologie française euh dans la discipline en tout cas à un musée de l’Europe et de la Méditerranée croisant l’ensemble des disciplines des sences humaines soit nous faisions une université à l’intérieur du musée soit plus raisonnablement on développa des collaborations sur projet avec un département qui allait l’appuyer et on

Est 3 et demi si c’est si c’est voilà nous étions C à au démarrage on est désormais 3 et demi donc on est un peu que pour faire le lien avec la la présentation précédente une microéquipe mais invasive du moins on on s’y essa et nous

Avons un alors ce qui est important de dire on y reviendra mais c’est que cette ce département est intégré dans l’organigramme à la direction scientifique donc à trois branches le service de la conservation le le département Recherche et le Centre de conservation et de ressources et c’est

Important et donc on a un budget propre euh qui dont je voulais que je vous donne li la question c’est simplement de savoir si vous disposiez de moyens en propre on a un budget propre qui qui permet de développer les activités et on pourra y revenir ce budget est largement

Complété par les partenariats y compris financiers qu’on a avec l’extérieur voilà et bien à Picasso ça se passe comment Cécile d’ fois alors au Musée Picasso la situation est un peu différente puisque le Centre d’études Picasso est en cours de création donc aujourd’hui je vous parlerai plutôt des

Des intentions ou des projections que des des réalisations et d’une organisation en propre puisqu’elle est encore en cours de constitution et de de réflexion validation même si quelques quelques étapes sont sont toutes toutes proches donc juste un mot sur le le fait que ce ce centre est inscrit au PSC

Depuis 2014 et euh a été reconduit par la nouvelle la nouvelle présidence donc arrivé en 2021 donc Cécile Debray comme un projet prioritaire et structurant et euh qui doit en effet euh ouvrir nous y travaillons tous fortement euh dans en fin d’année 2023 pour euh la partie

Numérique ou en tout cas une première version de l’appareil numérique et en propre en cours d’année 2024 un petit retour en arrière juste pour dire que ce projet de centre de de ressources et de recherche finalement est à l’origine même de la création du musée en

1985 on en retrouve les traces dans les les documents de Dominique Boo dans les dans les intentions mêm de la de la création du musée pourquoi pour deux raisons très simples ce musée monographique détient la plus grande collection d’œuvres de Picasso au monde près de 5000 items inscrits à

L’inventaire et provenant pour la plupart de la dation de 1979 mais aussi ce centre pardon ce centre enfin le musée détient les archives privé de l’artiste qui ont été remises par les héritiers pardon manuel en 198 92 des archives absolument exceptionnelles qui sont constitués de 2 à 300000 items et qui constituent là

Aussi un fond absolument remarquable pour étudier comprendre l’œuvre l’œuvre de Picasso donc là aussi ce centre est d’une certaine manière au cœur des des des activités du musée dès son origine il ne lui manque plus et là je mets des guillemets qu’à être concrétisé euh par des moyens dont je parlerai sans doute

Un peu plus un peu plus tard merci et enfin au lourvre un cas un peu différent merci cher claire oui un cas un petit peu différent enfin en moi ce qui m’intéresse en vous écoutant et en vous mettant en effet en perspective c’est que l’année 2013 semble avoir été

Une année en effet un petit peu charnière et et elle correspond pour nous très clairement euh à une réflexion et comme vous le savez évidemment les les les différentes étapes qui correspondent à des changements de gouvernance sont aussi des moments de réflexion nous sortions à cette époque de je dirais une vingtaine

D’années de grands bouleversement au sein je dirais physique au sein de l’institution c’est-à-dire les réaménagements des collection donc qui ont régulièrement posé cette question auprès de notre communauté scientifique mais nous n’avons pas forcément le temps de travailler de manière approfondie sur nos collections donc c’était des enjeux

En effet sous-jacent mais en même temps qui repose périodiquement cette manière de faire de la recherche au musée la question vient d’être évoquée précédemment elle nous allons la la réévoquer elle est très spécifique en 2013 on m’avait demandé de conduire donc une étude prospective auprès des acteurs

De la recherche en France à l’étranger dans les musées hors des musée donc dans le monde académique pour savoir quelle était la place d’un centre de recherche dans dans un musée comme le Louvre et cette première étude que j’avais évidemment conduit en avec des entretiens avec une véritable dynamique

Avec des chercheurs de l’Université Paris d’cartes donc nous avions vraiment essayé de construire les choses de manière appliquée sachant que à l’époque le ministère nous demandait en effet de rendre un PSC donc il fallait dans le projet que que Cécile vient d’évoquer projet structurant que la recherche apparaisse en effet comme un

Projet structurant ce qui a abouti c’est la création en 2014 d’une Direction de la recherche et des collections qui mutualisait les moyens de la recherche et en même temps la préfiguration d’un centre de recherche du Louvre et de son histoire qui devint en 2016 le centre dominique Vivant deom dont évidemment

J’ai eu la charge mais en même temps il fallait complètement le concevoir en complémentarité ça a été un de mes objectifs prioritaires en complémentarité avec l’action des département et leurs différents champs de recherche dont on revient sur lequel on reviendra évidemment dans les autres questions alors ce centre Dominique

Vivand deom nous sommes parvenus à une petite équipe autour de 11 personnes ce qui n’est pas peu en effet mais en même temps une équipe qui était vraiment essentiellement une un remodelage lié à des réorganisations successives et sur lequel on a essayé d’impulser des axes de recherche autour de l’architecture de

La muséographie de la gouvernance des établissements donc tout ce qui concerne aussi les enjeux des sciences humaines et social et l’étude des publics puisque vous savez que nous avons au sein du musée un observatoire des publics et des études prospective en lien avec le département euh du ministère de la

Culture donc cette complémentarité on l’a vraiment mis en évidence avec des actions également de programmation en 2023 donc je dirais 2013- 2023 10 ans plus tard c’est la création de la direction des études muséales et de l’appui à la recherche qui est créé en janvier 2023 dans le cadre de la

Réorganisation souhaitée par Laurence descard donc Laurence descart comme vous le savez tous vient du musée d’orset donc je pense aussi que cette ce parcours recherche associé à la qu’est-ce que la recherche dans un musée est quelque chose aussi qui la préoccupe mais en même temps elle se trouve confrontée à une dimension une

Échelle qu’elle n’a pas encore mesuré je vous garantis qu’aujourd’hui évidemment elle a beaucoup plus en tête alors cette création de la direction des études muséales et de l’appui à la recherche et bien comme son nom l’indique ce choix c’est c’est vraiment celui de Laurence descart puisque j’ai fait un rapport que

Je lui ai rendu en juin 2022 et nous avons donc plusieurs sur différents sujets qui allaient marquer les objectifs de son mandat la recherche les publics et tout ce qui concerne évidemment les événements autour des expositions et de faire en sorte que notre public aussi ce public que vous

Incarnez dans la proximité évidemment de nos musées parisiens aussi puisse bénéficier d’un différents n de différents échanges et la recherche en fait partie alors l’objectif de cette nouvelle direction c’est quand même le renfercement de la politique de la recherche à l’international c’est quand même clairement l’objectif qui m’est

Demandé nous avançons donc sur deux jambes les études muséales qui est un objet de recherche transversale et un projet collectif sur lequel nous devons agréger évidemment en interne les départements mais pas que également à l’extérieur et l’appui à la recherche c’est en effet et ça c’est une demande

Insistante l’aide à la diffusion et à la valorisation des projets des départements et ne l’oublions pas neuf départements de collection et le petit musée de la croix qui existe et sur lequel évidemment il y a des enjeux qui sont parfois différents mais depuis 2005 c’est un enjeu pour nous important alors

Cette nouvelle direction elle comporte trois services et une unité je vous je vous le dis simplement parce que je pense que c’est quand même intéressant et on en rediscutera un service d’appui à la recherche un service d’étude et de documentation un service de l’histoire du Louvre donc la dimension patrimoniale et réflexive elle

Est maintenue ce sont notamment tout ce qui concerne aussi les collections archéologiques des fouilles notamment liés au grandlouvre mais qui sont à l’échelle urbaine extrêmement importante et une unité de programmation des études muséales puisque nous renforçons considérablement notre programmation tout publique mais aussi évidemment à l’intention des chercheurs voilà bon

Vous avez chacune était un peu plus loin que je n’imaginais dans la réponse à ma question donc on va peut-être aborder le deuxième point en évitant les répétitions mais il y a une chose qui me semble fondamentale quand je vous entends toutes les trois c’est de réf c’est de réfléchir en terme

De centre et de périphérie finalement euh vous avez toutes les trois au moment où vous en êtes de vos centres de recherche parle de vos membres permanents 11 membres dit-tu Françoise trois membres et demi quelques membres à venir bon tout ça c’est très bien mais on sait que la recherche ne se limite

Pas à à ces à ces personnes fondamentales qui sont véritablement euh au cœur du dispositif alors j’ai envie de vous dire euh qui fait de la recherche dans vos musées euh en partenaire externe en partenaire interne comment est-ce que comment est-ce que vous articulez tout ça finalement donc c’est toujours moire

Alphabétique alors peut-être ùi il faut revenir sur les les choix qui sont faits quand j’ai j’ai parlé trois personnes et dememi C trois personnes etnemi permanentes qui organisent en fait l’environnement de recherche favorable à l’immersion de chercheurs et au développement de recherche dans dans l’établissement avec des chercheurs qui eux sont

Sur des sur des contrats ou des résidences temporaires mais long de 1 an 2 ans 3 ans mais qui tourn peut-être pour vous répondre claire le la première des choses c’est c’est et c’est en écho aussi à ce qui vient d’être dit on on on peut pas tout faire surtout

Avec la taille critique que l’on a donc le choix était de quelle position on va aborder pour être enfin on va adopter pour être complémentaire de la recherche qui se fait au musée par les équipes scientifiques de conservation et du et du Centre de conservation et et de ressources comment être complémentaire

Et d’autre part comment être intégré c’est-à-dire vraiment que la les les activités de de cherche de recherche et les chercheurs qu’on Mobilis puissent travailler sur sur sur des formes de recherche appliqué donc si la question est celle des équipes déjà de recherche qui sont à l’intérieur du musée et du et

Du ciblage des chercheurs et des moyens de faire venir ces ces chercheurs euh on peut peut-être d’une manière assez pratique lister des choses il y a effectivement la recherche en muséologie celle qui fait de du musée un objet d’étude en lui-même ça va recouvrir les recherches liées à l’Observatoire des publicques les recherches

Qualitativ de des évaluations qualitatives d’exposition euh euh la mise en place et l’évaluation des dispositifs de participation et cetera donc on peut on a des chercheurs le le profil souvent c’est plutôt des doctorats CIFRES de jeunes doctorants qui vont travailler là-dessus ou alors des contrats temporaires qu’on

Peut confier à des extérieurs pour pour pour tel ou tel tel ou tel rapport sur sur une une activité après il y a évidemment l’énorme morceau qui est la recherche qui prend comme objet les collections et les archives du du musée euh alors de ce point de vue le

Moteur de de de de la recherche de ce sur ce planl c’est les équipes scientifiques du musée les équipes permanentes les conservateurs et encore une fois l’équipe du CCR donc de ce côté-là on peut avoir du du du renfort par des chercheurs qui vont venir par différents dispositifs depuis

Des des spécialités scientifiques que l’on n pas en interne on a parlé ce matin des dispositifs proposés des délégations proposé par le le MESR et donc par exemple nous avons eu la chance d’avoir et d’avoir encore Dominique frère qui est archéologue et qui va venir travailler sur sur nos collections

De fesselles avec une approche archéologique que nous n’avons pas en interne mais disons que sur ce planl le je le sentiment que j’ai c’est que le département Recherche n’est pas une en soi une plusvalue énorme la plusvalue qu’on peut apporter c’est une certaine forme de prosélitisme c’est-à-dire attirer au maximum le monde l’attention

Sur nos collections dans le monde académique rappeler leur importance leur qualité tout ce qu’elle tout ce que le musée peut offrir comme ressource pour attirer à nous des des chercheurs et et après la la passation d’une certaine manière se fait directement avec les équipes scientifiques qui prennent qui

Prennent en charge la la recherche sur les collections et sur leur histoire ou sur leur matérialité et cetera donc pour en arriver au cœur du sujet le le le le la position que nous avons eu comme plusvalue vraiment forte du département recherche au sein de cette équipe scientifique c’était de développer ce

Qui pour nous et le positionnement la nature du du musée d’un musée comme le Musem c’est-à-dire d’être un musée de société et c’était donc euh pouvoir euh faire venir à nous des chercheurs dans différentes disciplines de sciences humaines très larg euh c’est de l’histoire c’est de l’anthropologie

C’est de la sociologie c’est et que ces chercheurs qui ne sont pas au départ enfin très souvent qui n’appartiennent enfin qui n’ ne font pas des études sur les musées ou qui ne sont même ou sur le patrimoine mais qui sont des chercheurs qui connaissent des terrains qui pratiquent des terrains sur l’ensemble

Du bassin méditerranéen avec les compétences de de connaissance de ce terrain les compétences linguistiques et cetera qui travaille sur des sujets de société tout à fait contemporain à au sein de ce bassin méditerranéen et comment leur perception leur analyse des gens aux enjeux de société sur ce bassin

Peut se transcrire ensuite en terme euh de collection de nouvelles collections ou de relecture des collections existances et d’extension des des des collections en particulier par le dispositif dit des enquêtes collectes donc d’acquisition sur le terrain d’objets de documentation lié à des des terrains de de recherche et

D’observation et donc on s’est vraiment concentré sur cet enjeu là donc pour le développer les collections et souvent aussi en même temps dévelo des programmes de recherche qui peuvent appuyer la préparation sur 3 ou 4 ans de certaines de nos expositions en gros si je comprends bien un des enjeux c’est cette ouverture

Pluridisciplinaire c’est-à-dire grâce à l’existence du centre rejoignent le musée des chercheurs de disciplines qui ne sont pas forcément au cœur de l’anthropologie ou de l’histoire des objets et ça ça me paraît est-ce que vous partagez mesdames ce point de vue en projet pour ce qui vous concerne et

En réalité ça je le sais bien largement pour ce qui concerne le centre vivant de N mais peut-être dites-nous un mot de ce que vous prévoyez de ce point de vue-là oui oui tout à fait l’idée c’est déjà avec la la Constitution prochaine de ce centre d’études c’est de de structurer

Et de de valoriser la recherche qui est faite au musée donc par les équipes en propre puisque la recherche est bien sûr partout présente au musée elle est portée par les équipes scientifiques euh les conservateurs les chargés de fonds les Chargés de Recherche euh les chargés responsables de la bibliothèque de la

Documentation et qui sont parfois eux-mêmes commissaires d’exposition auteur d’essais contributeurs scientifiques sur de nombreux projets du musée et de ses hors les murs donc l’un des premiers objectifs du Centre d’études c’est déjà de de d’organiser de de mieux structurer peut-être la recherche de venir en appui

Euh et en premier lieu euh en appui de ce travail de recherche interne euh et notamment avec tout un travail de de numérisation de nos fonds et de nos ressources qui facilitera grandement le travail des équipes internes mais c’est aussi bien sûr par ce même travail de

Numérisation des fonds et donc de de de de de facilitation de enfin de d’accès en fait à nos ressources de s’ouvrir à l’extérieur et de faire venir des des chercheurs extérieurs tout domaine confondu des his historien d’art bien sûr des conservateurs et collègues de musées commissaires d’exposition mais

Aussi de de des chercheurs d’autres domaine et bien sûr des des artistes contemporains puisque nous aimerions beaucoup soutenir et c’est d’ailleurs très sensible je crois dans la programmation actuelle du musée Picasso cette cette envie donc de de soutenir et d’accompagner la création contemporaine donc oui tout à fait pour cette dimension

Cette le centre et la périphérie sont toutes aussi importantes et totalement totalement lié à ce projet de de centre d’étude merci alors j’enchaîne évidemment avec ce que vous venez d’évoquer toutes les deux donc je reviens évidemment sur une dimension une échelle le loup ouvre un monde en soi

Très scruté très regardé donc 2500 personnes sur lequel on a une communauté de scientif tifique de chercheurs en tous les cas qui travaillent sur les collections et de plus entre 200 et 300 personnes 60 70 conservateurs donc ça vous donne aussi quand même et je pense que c’est

Très important l’échelle de ce que représente la recherche c’est-à-dire qu’il faut se battre il faut se battre pour pour pouvoir offrir cette visibilité et c’est la raison aussi pour laquelle cette direction donc puisque on part du fait que le centre vivant de nom maintenant est partie prenante de cette

Nouvelle direction pour l’instant c’est notre lieu qui vous accueille dans nos événements et ça en restera la marque parce qu’historiquement c’est quand même le premier directeur du musée mais ce qui est important c’est qu’il faut faire vivre cette communauté de chercheurs donc c’est l’équivalent de la BNF aussi ce sont ces grosses institutions

Publiques de l’État qui nécessite aussi d’avoir une image je ne dirais pas parfaite mais qui soit quand même le reflet de ce que nous produisons de mieux aussi à l’échelle nationale et que nous puissions le faire partager à l’échelle nationale comme européenne et internationale et bien c’est là que ça

Devient un petit peu plus difficile en effet et c’est là que l’enjeu de notre direction va jouer parce que vous avez neuf départements qui vont se partager très clairement moi je l’ai vu en faisant mon rapport entre l’archéologie et histoire de l’art et vous n’avez absolument pas la même vision des choses

Ça a été très intéressant avec Estelle et et vous pour la préhistoire parce que là je me suis dit je sens un discours que je connais qui est très élaboré avec des laboratoires avec véritablement des partenariats qui s’inscrivent sur la durée alors on peut citer quelques évidemment que ce soit pour nous l’étude

Des collections mais aussi jusqu’au CNRS bien sûr et euh la FSP la Fondation des sciences du patrimoine qui joue un rôle aussi extrêmement important pour nous le Collège de France aussi dans le domaine de l’Antiquité est très important et vous avez un besoin de réflexion extrêmement différent dans le domaine de

L’histoire de l’art donc il faut que nous maintenant dans notre direction nous trouvions le moyen non seulement de répondre à cette demande de visibilité de valorisation institutionnelle qui est très forte mais il faut donner les outils et les moyens de rendre visible la production scientifique du musée

Parce que ce qu’on a vu ce matin est très intéressant parce que c’est évidemment je ne peux que souscrire à ce qui a été dit avec fedéic avec Christian brillant et avec Camille parce que nous travaillons étroitement en tous les cas avec les éditions mais c’est un enjeu

Très important parce que base de données parce que revue numérique et cetera parce que numérique nous sommes sur des outils or nous avons besoin et c’est ce que nous demande aussi notre Présidente c’est d’avoir du contenu à offrir donc cette dimension à la fois intellectuelle et de la manière

De la diffuser largement elle nécessite cette mise en adéquation c’est là que c’est plus compliqué alors donner les outils c’est aussi fidéliser nos partenaires existants je viens d’en évoquer quelques-uns parce que 200 chercheurs 200 projets de recherche non et vous l’avez connu à travers le bulletin de la recherche et cetera donc

Il faut qu’on arrive à mieux recentrer les choses sans peut-être arriver parce que nous faisons du surmesure en permanence c’est-à-dire que le modèle académique ne peut pas être et en tout cas ça n’est pas souhaité évidemment d’avoir un copier-collé de ce modèle parce que nous sommes dans une dimension

De mise en application sur les collections sur les objets donc c’est c’est ce sont ces paramètres dont il faut tenir compte alors nous avons aussi des enjeux avec l’encha sur toutes les collections avec les départements c’est véritablement les bases de données sur des corpus de collection qui dépasse le

Louvre donc comment on les porte et c’est ce que nous essayons de faire notamment avec Juliette mais l’école du Louvre et là je me tourne vers claire dès le début claire a été un soutien inconditionnel du centre vivant de nom et depuis 8 ans chers clair nous avons

Un atelier doctoral qui fonctionne alors de 3e cycle et cetera mais avec les universités partenaires de l’école en région comme à Paris et nous avons le prochain jusqu’au 25 23 octobre musée et photographie donc nous essayons d’explorer avec Cécilia Earley grener et maintenant Philippe cordes qui est mon adjoint donc nous essayons véritablement

D’investiguer un peu plus largement et de faire venir les jeunes chercheurs alors il y a nos étudiants de Master bien sûr qui viennent qui sont les premiers à être là et à reconnaître aussi l’intérêt de ce que nous faisons mais il faut évidemment aller plus loin alors je reviens sur ce que disait

Également ha les départements chez nous ont leurs propres projet aussi leur laboratoire de rattachement le CNRS est un enjeu évidemment très important les bourses CIFRES sont un enjeu extrêmement compliqué pour nous à mettre en place et là moi je dirais comment créer une synergie sur des projets donc plus transversaux plus internationaux aussi

Mais plus actuel donc ça c’est vraiment une demande il faut que nous puissions mettre en confiance la communauté scientifique avant d’entreprendre quoi que ce soit donc ça veut dire aller vers et non pas les faire venir donc ça c’est aussi une démarche qui prend du temps

Mais qui est nécessaire et en même temps on fait du surmesure donc ça a été évoqué ce matin évidemment sur les questions du numérique nous allons créer une plateforme numérique de la recherche donc qui va agréger tous les dispositif numérique qui existe du catalogue des bibliothèques jusqu’à les collections en ligne

Évidemment auxquells vous avez tous accès les bases de données c’est-à-dire les liens avec Agora mais aussi une bibliothèque virtuelle sonore et audiovisuel l’annuaire des chercheurs qui est demandé depuis 10 ou 15 ans par les départements donc voilà on va essayer de concevoir ça dans les 3 4 5

Ans qui viennent c’est vraiment notre trajectoire dans lequel nous allons également porter une revue numérique donc là avec Camille en partenariat entre notre service de l’appui à la recherche et le service des éditions donc il s’agit et ça c’est un débat que nous avons avec les conservateurs de

Parler de l’actualité de ce qui se fait au musée de ne pas être dépassé mais être plutôt dans l’information pour que vous soyez en temps réel informé de ce que le Louvre fait lourde tâche et en même temps il y a toute la question de la traçabilité des œuvres de la manière

Dont on en parle et dont on les diffuse je me tourne vers Vincent bien sûr toutes les questions de provenance d’acquisition ça a été évoqué ce matin de restauration mais aussi d’historiographie à partir de nos archives et de nos fonds photographique et cetera voilà et puis le dernier

Élément pardon mais c’est la question pour nous cruciale de l’accueil des chercheurs parce que qui dit centre de recherche dit d’être ouvert d’accueillir ce qui vient de l’extérieur de pouvoir favoriser les échanges et pour moi dès le début le centre dominique Vivant de nom ce doit être un lieu d’ d’échange ha

Dé venu un soir il y a 3 semaines on a discuté ensemble et c’était au hasard mais c’était très intéressant parce qu’on a pu échanger avant cette table ronde donc pour nous c’est à la fois des projet d’aménagement de réaménagement pour avoir un centre de ressources et de

Recherche cohérent dans les 5 ans qui viennent d’avoir l’agrégation de fonds très importants le fond dont nous avons hérité merci encore du service des musées de France sur les musées fond très important historiquement le fond bien sûr les fonds du Louvre que nous avons les fonds sur l’histoire du

Louvre également donc on a là la matière de créer quelque chose il faut s’en donner les moyens et c’est le plus compliqué c’est-à-dire comment mettre en adéquation le financier et le juridique pour essayer de dépasser recherche de ressources bien sûr propre mais aussi dépasser les freins qui sont qui existent qui sont réels

Pardon non non pas du tout c’est c’est absolument passionnant parce que finalement ce qui ressort de de vos trois interventions c’est euh qu’il y a à la fois une perspective locale et une perspective globale je dirais dans vos dans vos stratégies de recherche c’est-à-dire qu’à la fois le l’objet

Reste évidemment au cœur de la recherche qui va être conduite l’objet l’archive la documentation qui vous est confiée et en même temps on sent dans les dans les trois propos que vous tenez euh une volonté d’ouverture fondamentale alors j’aurais envie d’ajouter une question et qui évidemment venant de moi ne vous

Étonnera pas quelle place euh avez-vous envie de donner à la toute jeune recherche hein la la la la la recherche vous avez parlé de partenaires CNRS vous avez parlé euh de de de chercheurs venus de loin on pense évidemment à des chercheurs confirmés mais comment finalement les centres de recherche des

Musées peuvent-ils contribuer à l’émergence à l’éclosion de la toute jeune recherche alors ça va ça va dans la droite continuité de la question de l’accueil des chercheurs puisque là de encore une fois c’est ce sont des petites échelles mais précisément les dispositifs d’accueil de chercheurs qu’on a mis en

Place son et qui visent qui sont des des immersions longues encore une fois où les chercheurs sont intégrés au musée sont dans les équipe scientifique et il travaill et il se trouve que c’est largement largement des positif que nous avons mis en place avec l’université avec le

Husss et avec le CNRS qui très largement mobilise de jeunes chercheurs ce sont les doctorats CIFRES dont on a parlé ce matin ce sont les contrats postdoctoraux qui sont tout à fait essentiels pour nous et que l’on monte en partenariat avec l’université d’exmarseille et le husss et qui permettent de recruter deux

Jeunes chercheurs qui justement comme je vous le disais sont pas des chercheurs au départ souvent traitant de question muséal ou patrimonial qui vont qui vont arriver au musée et qui vont pendant 2 ans se déplacer dans leur pratique pour essayer de repenser le leur manière de faire de du terrain leur manière

D’envisager tel ou tel sujet sociologique qui traite à partir de la question des objets de leur patrimonialisation du recueil de témoignage de la manière dont ils vont mettre leurs données de prim MRE de première main comme un élément aussi d’archive au musée et donc qui qui se

Décale en fait dans leur pratique et finalement ça en fait c’est dès le départ on s’est vraiment concentré sur la jeune recherche par ce par la la nature en fait des dispositifs qu’on a mis en place et petit à petit on est allé vers d’autres types de de

Dispositifs et du coup d’autres types de profil vers des chercheurs statutaires comme avec le dispositif dont on a parlé de délégation ce matin et alors ça c’est des délégations via le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche et via une importante unimportant partenariat qu’on a avec le CNRS pour avoir aussi des des

Équivalents de délégations enfin des missions culture au sein du musée c’est ça mais ça c’est pas des tout jeunes chercheurs voilà mais finalement ce que je voulais dire c’est qu’on est parti des tout jeunes et que du coup en 10 ans encore une fois ça n’est pas une masse

Énorme mais c’est un sujet de de de de satisfaction d’avoir le sentiment qu’il y a une sorte de manière musème l’école musè c’est beaucoup trop prétentieux surtout à côté de vouscla et de l’école du lour mais enfin il y a une sorte de de manière muè qui qui qui s’apprend

Dans au fil des générations des postdoc et des doctorants qui qui nous arrivent ce que j’entends c’est un fort apport méthodologique finalement que gagnent les jeunes chercheurs quand ils séjournent dans votre centre une sorte de de décentrement méthodologique he si je vous entends bien un pas de côté en

Tout cas par rapport à leur pratique et et où se retrouve après des justement des des expérimentations de de de de des expérimentations de métier en fait que que qui vont qui vont être échangés entre que soit la la recherche d’archive ce sont les c’est c’est un une acculturation réciproque entre les

Équipes scientifiques du musée et leur leur démarche métier et les équipes de chercheurs et leur démarche métier alors cette question de du renouvellement de du renouvellement pardon de la recherche et et de et des jeunes chercheurs est d’autant plus crucial pour le musée Picasso que comme tout musée d’art moderne mais plus

Encore un musée monographique et plus encore un musée consacré à une figure comme Picasso il y a une une opération nécessaire de de reconquête et de séduction des des jeunes chercheurs qui se bon qui se détournent de manière de manière générale de cette de ce premier modernisme et plus encore de grandes

Figures qui leur sembl déjà beaucoup trop étudié beaucoup trop visible et et vu et et qui en plus dans certains cas comme dans le cas de Picasso peuvent toucher à des questions sensibles de de société contemporaine donc c il est absolument essentiel pour le musée de d’avoir enfin d’avoir cette

Cette prise de conscience et et d’agir en conséquence c’est ce qui a été fait tout au long de l’année passé avec la l’organisation d’un d’un séminaire en interne mais ouvert à des corpus d’étudiants euh représentatifs de chacune des universités et grandes écoles parisiennes qui nous ont accompagné pendant une année un

Séminaire qui s’intitulait Picasso aujourd’hui et qui a abordé donc tout au long de 11 séances les questions les questions sensibles qui fragilisent le nom de Picasso euh et euh qui qui occulte finalement la la la la la la force de de l’œuvre donc euh donc je dois dire que nous avons vraiment une

Une mission un rôle à jouer à ce niveau qui passe comme je disais tout à l’heure en premier lieu par le cette cette nécessité de rendre accessible nos ressources plus encore que que que jamais alors ces ressources elles ont toujours existé les archives ont été déposé en 1992 comme je disais

Tout à l’heure elles ont toujours été est plus ou moins accessible plus ou moins facilement accessible parfois difficilement actuellement presque plus du tout puisque nous avons du déposer un moratoire pour préparer une une vaste opération de numérisation des fonds mais dans l’idée justement de les rendre plus facilement consultables par le biais

Donc d’un portail un portail des collections qui mutualisera toutes nos bases de données à savoir la base la base de données collection la base de données Archiv et la base de données bibliothèque c’est-à-dire que l’ensemble des ressources du musée dans un premier temps leur catalogue descriptif plus que

Les images parce que vous imaginez bien que cette opération va nous prendre plusieurs années et elle doit s’accompagner aussi de la levée des des questions de droit à l’image donc c’est une opération lourde et longue mais qui à terme on l’espère à l’horizon 2025-226 permettra à tout chercheur et à

Toute personne donc c’est va au-delà même de la question de la recherche d’accéder à des document qui renseigne non pas forcément la vie privée d’un homme mais tout son contexte tout son contexte social artistique tout le contexte politique dans lequel il a pu évoluer et qui permet de mieux comprendre aussi l’œuvre

Et et le parcours de euh de cette de ce grand artiste donc c’est ça c’est le premier outil je pense nécessaire indispensable c’est celui de cette cette accessibilité donc aux ressources le le deuxième outil que nous allons mettre en place c’est avec ce portail cet accès aux ressources c’est donc la valorisation d’une

Activité scientifique qui comme je disais tout à l’heure est déjà extrêmement présente au musée et porté par des équipes actuelles nous l’espérons bientôt par des chercheurs invités nous travaillons actuellement à la constitution de partenariats scientifiques avec des laboratoires des centres de recherche et des musées partenaires qui vont nous permettre

D’accueillir des chercheurs boursiers sur des périodes pouvant varier de 1 mois à 1 an mais tout ceci est encore en cours de de constitution et c’est aussi en valorisant donc cette recherche en la rendant elle aussi accessible visible par le biais d’essais très scientifiques mais aussi de de de de texte

De ça va paraître comme un gros mot mais de vulgarisation scientifique que nous espérons aussi redonner envie et stimuler une nouvelle forme de recherche sur un sujet qui paraît pourtant tant balayé qui est celui de de Picasso et cette question bien sûr des partenariats scientifiques va être essentiel pour attirer et faire

Venir donc des chercheurs invités des chercheurs extérieurs des chercheurs internationaux euh pour certains donc des des doctorants des postdoc nous travaillons aussi à ces à ces hypothèses dans nos nos nos nos projets de partenariat euh et et c’est je crois la façon dont nous espérons euh stimuler

Cette cette jeune recherche et enfin et pour euh rejoindre ici euh le la présentation de de Françoise il y aura aussi un lieu un lieu d’accueil ça aussi c’est tout à fait essentiel bien sûr il y a le musée et toutes les activités qui sont proposées par le musée mais en

Cours d’année prochaine nous ouvrirons donc un un lieu dédié à la recherche au cœur même de la direction des collections euh au sein du CAD lare des Archives nationales et c’est un lieu qui pourra donc accueillir et fédérer et animer la la recherche autour de Picasso mais avec un effet aussi de décentrage

Et ça je pense que c’est important de le souligner euh on n’est pas enfin cette cet appel à la recherche n’est pas seulement adressé qu’aux picassiens et donc à des chercheurs confirmés qui connaissent déjà bien le sujet mais à tout euh euh à tout type de de chercheurs qui

De près ou de loin auraient l’envie et la curiosité de plonger dans nos fonds et qui peuvent renseigner sur d’autres sujets qui sont des sujets de de société des sujets d’ordre d’ordre politique aussi bien évidemment et dont je crois la lecture et la compréhension des archives de Picasso sont absolument

Euh nécessaires et remarquables merci oui ben je je j’enchaîne avec ce que disait Cécile puisque les jeunes chercheurs les juniors sont véritablement un de nos je dirais un de nos piliers dans le cadre du centre dominique Vivant de nom et donc maintenant du renforcement que nous avons à travers cette direction parce

Que là encore je reviens historiquement lorsque j’avais créé le Centre dominique Vivant de nom enfin qui était au départ la préfiguration d’un un centre de recherche nous nous étions mis d’accord à l’époque avec Claire barbillon et surtout avec Sophie mouin la directrice des études de l’École du Louvre pour créer justement

Un groupe de recherche sur l’histoire du Louvre et qui permette justement de développer cette recherche donc ça c’est un des points évidemment essentiels parce que nous l’avons créé je pense je sais même plus maintenant 14 15 je crois que ça devait être la première année et

Donc on a vous en avez trois spécimenses ici aussi qui s’apprête à partir en M1 puis en M2 maintenant et sur lesquels nous essayons de les ouvrir le plus possible sur les démarches les plus actuelles que ce soit la question du rapport avec les collections du kbranly

Et présenté au louv dans le pavillon des Sessions que ce soit le rapport au musée de la marine aux collections scientifiques dans un musée comme le Louvre parce que comme vous le savez nous avons eu la chair du Louvre avec Pierre saint-garavellou donc il était important aussi et il est important pour

Nous d’ouvrir considérablement nos enjeux sur notre histoire mais en la revisitant justement à partir de ces musées disparus donc ça c’est un enjeu et la question aussi de l’élargissement aux questions de genre aux questions évidemment de la visite au musée quand il s’agit aussi des femmes donc ce sont

Des enjeux pour nous importants et ce que nous avons toujours essayé de faire c’est de toujours essayer d’avoir un lien entre les conservateurs et le monde académique d’AV d’avoir toujours des personnalités des Anne Lafond des Charlotte fouchzarmagan des Julie verlain voilà d’avoir toujours un regard extérieur sur ce que nous

Faisons à l’intérieur et ces jeunes en profitent l’idée c’est de ne pas les stresser mais au contraire qu’ils en profitent pour que nous nous puissions évidemment développer aussi ces champ de recherche alors je dois dire quelque chose puisque Cécile en parlait très clairement les archives c’est un sujet

Central parce que quand avec Sophie etclair nous avons créé ce groupe à l’École du Louvre c’était parce que je m’installa dans la bibliothèque centrale des musées nationaux qui était le lieu pendant un siècle et demi où les archives des musées nationaux étaient votre lieu de travail la bibliothèque

Était votre lieu de trava je dis vous les conservateurs en tous les cas des musées français donc tout cela en 2016 il a fallu le mettre à plat puisque les livres sont partis à liencha et heureusement aujourd’hui tout le monde vient les voir et les consulter ce

Qui était moins le cas en effet au Louvre beaucoup plus fermé et les archives sont partis à pierrefit sur scène donc on se retrouvait à créer il y a quand même un paradigme paradoxe on se trouvait à créer un centre de recherche au moment même où les sources partaient

Et ça les conservateurs l’ont vraiment pointé et du coup monter ce groupe de recherche a été une dynamique très importante et mes collègues nos collègues Pascal Rivia marine zelvert puis jeune viev profit aux Archives nationales connaissent tous des archives des fonds des musées nationaux grâce aux travaux de nos étudiants donc je trouve

Que c’est une assez jolie histoire je suis j’étais contente ce matin d’écouter Armandine Malbois parce qu’elle a fait le M1 le m2 avec moi Guillaume Farou Frédéric dassassas elle est maintenant en thèse à à le Phe elle va soutenir dans un an elle parle ici même sur ce qu’est la recherche dans un

Musée c’est un retour quand même sur investissement extrêmement intéressant sans oublier chère Juliette Victor class qui fut grâce à Sorbonne université grâce à Paris 4 à l’époque notre post-doctorant maison pendant 2 ans donc qui a travaillé sur les collections enfin l’histoire des collections du Louvre et qui est venu travailler au

Centre et qui a organisé aussi des journées d’études et il est là il est là Vict oui je le vois là-bas on le salue merci beaucoup Françoise je crois qu’on a assez bien respecté le le temps qui nous était imparti il reste une dizaine de minutes

Pour des questions dans la salle donc si vous êtes euh intéressé par nos trois spécialistes c’est le moment oui je voulais revenir sur une petite un petit point qui a été évoqué concernant les annuaires de chercheurs donc on a bien compris que la recherche dans les musées c’est en partie en interne mais

Contrairement au monde au monde académique qu’il est pas question de calquer mais quand même il y a cette question de la transparence et euh voilà trouver un musée qui affiche ses conservateurs qui affichent des bibliographies qui affichent des CV qui affichent des des domaines de compétences c’est quand même extrêmement

Difficile et donc là on sent qu’il y a quand même un choc des cultures entre musique entre musée et université avec cette question de la transparence et de simplement afficher qui sont les chercheurs de ces musées euh mesame qui veut répondre peut-être j’ai j’ai j’ai juste mal

Compris vous vous dites que il y a pas d’affichage de de voilà de façon générale je trouve qu’il y a peu d’affichage euh un musée affiche peu qui sont ces chercheurs qui sont les conservateurs sur quoi ils travaillent contrairement à un laboratoire de recherche universitaire qui a forcément

Un annuaire où on trouve tout ces informations et donc je voulais savoir si c’est si je me trompe ou voilà aou si vous affichez justement ces ces renseignements qui peuvent être importants pour pour les chercheurs alors omusem en un mot est-ce que vous affichez est-ce que vous avez

Sur le site un onglet recherche que j’ai mis du temps à obtenir mais que j’ai obtenu et qui permet de voir disons les résidences et les contrats de recherche successif avec une présentation des personnes de leur de leur projet mais c’est pas l’équipe de conservation c’est vraiment l’équipe recherche bon c’est déjà une

Partie de réponse Françoise oui mais je l’ai évoqué en effet et je pense que votre c’est en nous écoutant évidemment bien sûr que vous vous en parlez parce que c’est une des difficultés enfin moi en tout cas autant le dire concernant le Louvre alors ça n’est pas non plus les

Réticences c’est que c’est très comp ça passe d’abord par le la visibilité de la recherche sur le site internet c’est-à-dire que vous êtes dans de grandes institutions nous nous avons dû faire des choix le choix c’est le public c’est le grand public international qui traverse le monde entier pour venir voir

La Joconde donc vous avez les centres de documentation des départements vous avez le centre vivant de nom qui ne sont absolument pas accessible de manière fluide d’où la raison pour nous de le rendre beaucoup plus visible par un lien des déterminé ou plus qu’un lien sur avec une plateforme à partir du site

Internet ou en tous les cas en lien parce que il faut que nous soyons visibl de la communauté scientifique internationale ou celle qui va être intéressé je pense que en plus les musées ont vocation à ne pas être il y a le monde académique mais vous avez aussi et nous nous devons nos

Collections sont peuvent doivent être appréciés par tous et vous avez des niveaux de connaissances qui sont aussi très important voilà donc euh donc ça c’est un enjeu très important mais vous touchez là aussi un élément clé euh ça avait été tenté au moment de la Direction de la recherche et des

Collections et même avant dès 2010 quand on a vraiment créé les les éléments de la recherche avec un conseil scientifique un bulletin de la recherche très conséquent mais qui était une belle production puis ensuite des hors séries grande galerie mais cette visibilité elle est elle est difficile aussi à

Faire admettre parce qu’on se dit et vous vous avez une capacité de travail qui est énorme dans l’institution n’oublions pas que nous avons aussi maintenant des réserves externalisées donc le travail il se fait sur plusieurs sites on va aussi au Louvre Aboud Dhabi monter des expositions au Louvre lance

Donc la disponibilité des équipe elle est difficile donc avoir on a le sentiment vite que notre adresse mail va être saturée très vite enfin il y a ce côté pratique alors comment lever le verrou ça va être un enjeu mais vous pointez quelque chose du qui est une réalité pour

Nous est-ce que vous voulez ajouter quelque chose non pas du tout je merci je suis tout à fait d’accord avec ce qui vient d’être dit et je je partage complètement ce ce ce constat pour soutenir la la la remarque de pierreive je je dois dire que à l’étranger autant

Que j’ai pu en faire l’expérience on trouve plus facilement je voudrais pas dire que c’est universel bien sûr mais dans les sites des musées les noms et les CV et les domaines de recherche des conservateurs de façon en tout cas plus plus évidente voilà que que dans je pense qu’on a une

Petite démarche effectivement de transparence et de clarification oui mais clair clair pardon mais dans le monde notamment anglo-saxon c’est le monde académique qui forme d’une manière global donc on n’est pas du tout dans le même rapport tu as parfaitement raison il y a peut-être aussi juste je me permets dans la

Question qu’il y avait quelque chose de de très intéressant j’ai dit pas les conservateurs simplement parce que l’équipe musée ce sont des cherch enfin l’équipe recherche pardon sont vous l’avez compris des chercheurs temporaires et donc ils arrivent sur des programmes de recherche qui mènent à

Bien sur un ou 2 ans ou 3 ans ou des résidences et donc il y a l’affichage de ce de de ce passage et de ce qu’ils vont construire alors que le reste de l’équipe scientifique est traité disons comme tout toute l’équipe dans son entier du Musem où il y a pas d’affichage

Nominatif des agents mais ce que vous peut-être aussi ce qu’appelle votre question et qui est peut-être à préciser c’est que donc on dit nous on dit par exemple Musem centre de recherche et de formation au pluriel et tout de même nous ne sommes pas un laboratoire en

Tant que tel on n’est pas un laboratoire CNRS on est des des des des centres d’accompagnement d’environnement d’une recherche qui est à la fois celle de nos équipes scientifiques et celle des extérieurs qu’on mobilise mais on n quand même pas dans une dimension de de laboratoire permanent avec des équipes qui

Développent du coup des enfin VO voyez c’est c’est c’est quand même très différent puisqu’on est sur des sur des encore une fois des des des des contrats de recherche temporaires et sur sur une position intermédiaire et c’est une chance et c’est aussi une difficulté par rapport à la production des contenus que

L’on que l’on peut avoir et à leur visibilité en propre il y a une question d’Emmanuel erant là-bas je crois France France nerlich euh je voulais juste rebondir sur la question de de Pierre yvlaborde parce que ce matin on a parlé des partenariats recherche universitaire recherche musée et dans ce

Contexte làà la visibilité des collègues dans les musées est très importante parce que nous sommes toujours à la recherche des collègues avec qui monter des projets des des voilà des partenaires et et nous sommes très souvent aussi aliencha euh consulter et on nous demande régulièrement de faire un annuaire des

Historiennes historiens de l’art en France avec leur spécialités et cetera et côté université ça fait pas si longtemps que ça non plus qu’on montre les enseignants chercheurs pendant longtemps il fallait les trouver au fin fond des maquettes de licence ça commence un peu à changer mais je pense

Que d’une manière générale il faudrait réfléchir à la façon dont on valorise la recherche dans nos institutions respectives et aussi dont on facilite la possibilité de de de se de se connaître et ça passe aussi par cette cette publication en fait des des des personnes ressources on parlait enfin

CLA évoquit des des musées enfin là nous avons consulté rapidement le site du MET il présentent toutes leurs équipes et je pense que c’est voilà un un musée alors certes beaucoup des conservateurs sont issus du monde académique États-Unis mais pas seulement et et et en fait c’est important de

Pouvoir identifier les personnes en charge des collections en charge des programmes de recherche et cetera donc il y a vraiment là une une question alors pierre r l’abord d’utiliser le terme de transparence je pense que c’est vraiment une une une une visibilité à donner à tous ces acteurs et actrices de

La recherche qui est très importante et ça valorise aussi leur rôle dans un contexte national et international c’est vraiment très important aussi bien à l’université que dans les musées et on pour pourrait même aller au-delà dans d’autres institutions de la culture et de l’enseignement supérieur moi je voudrais compléter en tant que conservatrice

Euh j’espère que un moule est brisé qui est celui du conservateur qui maintient le mystère autour de son métier son aura et cetera euh c’est un métier qui est méconnu m prestigieux et c’est bien ça le le le le paradoxe euh j’espère que les nouvelle génération de conservateurs vont arrêter

De de diffuser cette image du conservateur perché au-dessus des masses comme ça c’est vraiment c’est évident qu’il faut qu’on explique beaucoup plus tout ce qu’on fait pas seulement le fait qu’on est des chercheurs qu’on fait de la recherche mais tout le reste de notre travail quand j’entends des gens qui me disent

Mais madame eran dans le fond vous travaillez pas le mardi parce que le mardi votre musée est fermé c’est c’est dire à quel point il y a il y a un gap il y a un fossé immense entre la réalité du métier de conservateur et ce que les

Ce qu’on fait savoir de ce de ce métier la recherche n’est qu’un évidemment qu’une toute petite partie du sujet et je crois qu’un monsieur voulait poser une question si je peux me permettre je pense qu’il y a aussi une autre cause pierriv ce que vous tu tu pointais comme

Une absence de transparence c’est tout simplement la tradition du fonctionnaire la tradition de la réserve du fonctionnaire qui agit pour l’État et qui n’agit pas pour lui propre et ça parce que les parce que les conservateurs français sont depuis très longtemps des fonctionnaires et bien ça joue comme une sorte de pudeur qui

Effectivement n’a peut-être plus tout son sens dans l’internationalisation de la profession aujourd’hui pour valoriser la recherge mais je crois qu’il y a pas seulement le mystère il y a tout simplement la tradition du serviteur de l’État qui a une part de de d’anonymat parce qu’il est au service de de la République

Le maîre de conférence est un enseignant chercheur qui s’affiche comme tel il est bien sûr un fonctionnaire mais il a dans son comment dirais-je dans dans sa dans sa feuille de route la production scientifique explicitement nommée alors que le conservateur au départ je dis bien à l’origine est au service de sa

Collection et au service de l’État ce qui est un tout petit peu différent même si je je ne défends pas du tout cet anonymat je dis simplement qu’il y a aussi en plus de ce que disait emmanuelant peut-être cette ilication là tout simplement alors bonjour je suis Sébastien Delot donc j’ai rejoint le

Musée Picasso récemment donc je suis tout à fait passionné de d’entendre ces débats en tout cas j’ai trouvé que votre question éta extrêmement pertinente et c’est vrai que j’ai plusieurs en fait plusieurs remarques et interrogation déjà de savoir puisque pour les deux centres qui sont en activité comment ces outils sont

Appropriés en interne justement notamment par les conservateurs donc ça c’est une de mes questions pour savoir un peu comment sont vécu justement vous qui avez mené à bien ces projets ou qui êtes maintenant dans des phases d’élaboration suivantes finalement puisque c’est un outil vous vous l’exprimez qui est un

Magnifique outil de recherche pour les chercheurs mais comme on l’a entendu ce matin la recherche irrig un peu partout ça a été rappelé ce matin lors des différentes tables rondes notamment dans les musées donc S a lyrique partout et qu’on a un outil central on a envie de

Savoir comment on s’en saisit ça c’est ma première question la deuxème question et d’ailleurs bon quand on a fait un passage par l’INP ou par l’École du Louvre on voit bien qu’il y a un changement aussi de de culture et notamment une incitation forte à passer des doctorats aussi pour les

Conservateurs et ça c’est quelque chose qui est en train de changer donc je pense que c’est important de prendre en compte justement vous l’avez rappelé à la fois la dimension je dirais voilà fonctionnaire mais aussi la dimension entre le monde de la recherche anglo-saxone qui favorise d’abord Paris

Qu’il y a pas de d’école du du patrimoine qui favorise le doctorat et qui induit une certaine reconnaissance à l’international or aujourd’hui c’est c’est une amorce mais il commence à y avoir aussi des conservateurs qui ont cette double casquette donc ça c’est intéressant de se retrouver justement avec cette nécessaire ouverture et la

Nécessité d’inventer justement conjointement d’autres modes de fabrication et de fer et c’est vrai que ça interroge aussi alors c’est vrai que là du côté du moderne et de l’art contemporain puisqu’on a eu droit depuis on va dire les années 60 70 à des modèles je dirais de commissairirees d’exposition et certains même

Conservateur hein si on pense à Jean-Hubert Martin par exemple pour le pour le modèle français euh qui justement euh en terme d’archive alors sans parler de certains centres de recherche comme le GTI qui ont racheté des archives de grands commissaires d’exposition ça interroge justement sur euh évidemment l’histoire de ces

Institutions et comment on peut euh on peut valoriser toutes ces questions en tout tout état de cause pour revenir juste à une question c’était une observation mais comment comment vos centres sont appropriés je dirais par les équipes internes parce que la recherche il y a aussi la matérialité

Des œuvres donc j’imagine que même la régie dans une certaine mesure avec les documents pour certains qui sont peut-être confidentielle et on peut pas tout diffuser mais ça peut aussi faire partie d’éléments de recherche sur des techniques spécifiques et qui permettent là aussi de faire progresser la connaissance merci voilà je précise que

Cette question sera la dernière parce qu’on me fait signe il ne faut pas que nous dérapions trop du point de vue de l’horaire

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