Dans des villes de plus en plus denses, les températures vont atteindre des niveaux insupportables
    pour les habitants. L’atmosphère va concentrer les polluants de façon de plus en plus inquiétante.
    Nous cherchons des solutions pour mieux y vivre, voire y survivre !
    Parmi elles, la plus fiable, la plus durable, la plus agréable et poétique, pour tous, c’est l’arbre.
    Et parce qu’il est vivant, il doit être considéré et n’être pas confondu avec le mobilier urbain.
    Une table ronde animée par Sylvie Ligny et Isabelle Vauconsant, journalistes
    Avec :
    Caroline Mollie, Architecte-paysagiste, auteure de « À l’ombre des arbres, planter la ville pour demain » 
    Anne Marchand, Cheffe d’unité Patrimoine naturel des Hauts de Seine – Présidente d’Hortis.
    Daniel Breuiller, maire d’Arcueil de 1997 à 2016 et ex-sénateur écologiste

    Ce sont les arbres qui nous rassemblent à l’Académie du Climat, les arbres dans les villes.
    Pourquoi ?
    La France, comme l’Europe, se réchauffe plus vite que le reste du globe (+1,9°c sur les dix dernières années, contre une moyenne de +1,15°c pour l’ensemble de la planète). Les projections climatiques montrent un réchauffement de près de 2,0°C à l’horizon 2030. On envisage +4°C en 2100. C’est attesté par le Haut Conseil du Climat.

    Selon ONU-Habitat, les villes comptent pour 78 % de la consommation énergétique mondiale et produisent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, elles représentent moins de 2 % de la surface de la Terre.

    C’est la question de l’habitabilité des villes qui est posée. Les rues imperméables, les revêtements sombres, la densité du bâti emmagasinent la chaleur la journée et la restituent la nuit. La concentration des activités humaines aggrave le phénomène.

    Dans une ville comme Lyon, le nombre d’épisodes de canicule pourrait plus que tripler pour atteindre 36 jours par an, en 2070, avec des pics proches des  50 °C.

    Paris se réchauffe plus vite que le reste du monde. L’étude « Paris face aux changements climatiques » (Ville de Paris, 2021) prévoit un réchauffement d’environ 3,8 °C pour la fin de siècle (par rapport à la fin du 19e). Et c’est un scénario intermédiaire. Un scénario plus pessimiste, mais réaliste, envisage plus de 6 °C. 
    Des étés de plus en plus chauds attendent donc les citadins.
    Dans le scénario moyen, le nombre annuel de jours caniculaires passerait à 22 en 2050 et 34 à la fin du siècle. Des pics de chaleurs à 50 °C s’imposeront alors aux Parisiens.
    Je vais arrêter là cette avalanche de chiffres déprimants et poser la question à nos invités : en quoi les arbres sont-ils des atouts pour les viles, et leurs habitants ?

    [Musique] bon ben bonsoir à tous Alors on commence cette ce nouveau jeudi de l’écologie sur le thème des arbres en ville merci à tous d’être de vous être déplacé d’être venu en en présentiel nous nous retrouver pour cette cette fabuleuse table ronde on pourrait pas commencer cette soirée sans remercier une nouvelle

    Fois l’Académie du climat qui nous accueille je pense à à Sarah Alby et toutes ces équipes qui nous permettent de disposer cette salle euh dans de dans de très bonnes conditions et puis euh remercier la jghh l’Association des Journalistes euh pour les des jardins et de l’horticulture euh de s’associer qui

    Est à nous les jne nous sommes les journalistes et écrivains pour la nature et l’écologie j’en suis le président je m’appelle Antoine Bonfils et j’ai j’ai le plaisir de voilà de de de lancer ces ces jeudis de l’écologie et que que nous conanimons donc avec la JH juste pour vous dire

    Que il y a l’arbre en ville ça quand on a commencé à parler de ce sujet évidemment pensez à la cette fabuleuse chanson de Maxime Le Forestier que vous avez tous en tête qui a été créée en 19 72 alors c’est marrant parce que c’est c’est l’année de ma naissance c’est

    C’est c’est une jolie coïncidence et justement qui qui s’appelait comme comme un arbre alors sans plus attendre ben je laisse la parole à à Sylvie Lini euh qui est donc membre des journalistes et membre de la jgh ainsi que qu’à Isabelle vaanan journaliste et membre de

    La jgh et qui vont nous présenter leur leur leurs invités voilà et puis je vous retrouve tout à l’heure après euh après cette C fabuleuse table ronde à tout à l’heure bonsoir merci d’être là on va commencer par présenter nos invités nous accueillons donc Caroline molli qui est

    Architecte paysagiste et auteur de à l’ombre des arbres qui est le livre qui est en vente à l’entrée de la salle nous accueillons Daniel breuyet ex maire d’Arcueil ex sénateur écologiste donc exélu qui va nous parler de cette position là et nous accueillons Anne marchand qui est chef d’unité

    Patrimoine naturel des hautes scènes et Présidente d’ortis je vous laisserai dire après qui vous êtes Sylvie lin donc qui est à la fois membre de la gghh et membre des G comme moi et moi je m’appelle Isabelle vauonant ce sont les arbres qui nous rassemble ce soir les arbres dans les

    Villes pourquoi la France comme l’ Europe se réchauffe plus vite que le reste du globe c’est + 1,9°gr sur les 10 dernières années contre une moyenne pour la planète de 1,15°gr les projections climatiques montrent un réchauffement de 2°gr à l’horizon 2030 + 4 en 2100 et c’est

    Attesté par le Haut Conseil du climat selon ONU habitat les villes comptent pour 78 % de la consommation énergétique mondiale mais et produisent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre pourtant ell représente moins de 2 % de la surface de la terre aujourd’hui ce dont on va vraiment

    Traiter c’est de la question de l’habitabilité des villes les rues imperméables les revêtements sombres la densité du bâti emmagasine la chaleur la journée et la restitue la nuit la concentration des activités humaines aggrave naturellement la le phénomène dans une ville comme Lyon le nombre d’épisodes de canicules pourrait plus

    Que tripler pour atteindre 36 jours par an en 2070 avec des pics à près de 50°gr Paris qui se réchauffe plus vite que le reste du monde prévoit un réchauffement d’environ 3,8°gr et c’est une étude qui a été faite par la Ville de Paris en 2021

    D’ici la fin du siècle et c’est un scénario considéré comme intermédiaire il y a un scénario qui est plus pessimiste mais qui reste réaliste où on envisage plus 6 degrés à Paris d’ici la fin du siècle ça veut dire des été de plus en plus chaud qui attendent les

    Citadins dans le scénario moyen le nombre annuel de jours caniculaires passerait de 22 en 2050 à 34 à la fin du siècle avec des pics de chaleur à 50°r qui s’imposeront alors aux Parisiens bon je arrêter là l’avalanche de chiffre despriments et on va poser la question à

    Nos invités en quoi les arbres sont-ils des atouts pour les villes top chrono vous avez 1 heure je pense qu’il en faudrait davantage encore pour donner les avantages des arbres je pense enfin on va je vais on va faire un un tour de un tour de table et que à cette occasion là

    Présentez-vous un petit peu plus en détail également et donc la la première question que l’on souhaitait vous poser à chacun c’était pour vous c’est quoi un arbre en ville est-ce que un arbre en ville est si différent d’un arbre à la campagne est-il différent d’un arbre en forêt d’un arbre sauvage est-ce que

    C’est un arbre domestiqué voilà c’est c’est c’est quoi pour pour vous on va commencer avec avec vous Caroline m bonsoir ça marche oui bonsoir et merci d’être là alors je suis moi-même comme l’a dit Isabelle vauonstant je suis architecte paysagiste et euh j’ai eu la grande chance de pouvoir travailler pendant une quinzaine

    D’années dans le cadre du ministère de l’Environnement sur un programme de euh protection et de valorisation de l’arbre d’ornement à l’époque on appeler ça l’arbre d’ornement l’arbre en ville l’arbre dans les jardins et euh partant d’une situation assez catastrophique sur les arbres en général en France le résultat des 30 glorieuses euh élagage

    Massacrage bon euh évidemment priorité à la circulation à l’automobile et au béton et il m’a été demandé de donner un point de vue du ministère sur les lagages et donc j’ai commencé par là par m’intéresser àagage il y avait plus aucune compétence en France plus d’école plus rien du tout on a été

    Cherché en Angleterre et on a créé les premières écoles des lagur puis des écoles d’arboric culteur puis des écoles d’ingénieurs arboristes enfin arboristes voilà donc il y a maintenant aujourd’hui des compétences ce qui est déjà pas mal et euh ayant travaillé dans ce cadre- là j’ai j’ai eu pas mal de chance de

    Pouvoir faire faire des études euh sociologiques historiqu paysagère euh phytosanitair sur les arbres d’ornement et euh j’en ai à la suite de ça avec des expositions des plaquettes des machins et Cera euh j’ai commis un premier livre qui s’appelait l’urbanisme végétal puis repris C ce ce ce livre sous le titre de

    Des arbres dans la ville qui a été publié chez Acte Sud et comme la situation ne s’améliorit toujours pas à mon point de vue euh je me suis je me suis poussé oui mais pour réécrire un troè livre euh pour répondre à cette question qui nous inquiète tous les uns les autres que

    Peuvent les arbres dans la ville et que font qu’est-ce qui se passe actuellement en terme de politique publique sur les arbres est-ce qu’il seront à même de nous apporter le la fraîcheur qu’on attend d’ux alors qu’est-ce qu’un arbre qu’est-ce qu’un arbre en ville en ville oui qu’est-ce qu’un arbre en ville alors

    Un arbre en ville c’est un arbre qui ne rapporte rien du tout c’estàdire c’est pas un arbre de forêt que l’on peut dont on peut tirer du profit pour pour du bois c’est pas un arbre de haie c’est pas un arbre de bosquet c’est pas un arbre fruitier c’est pas un arbre c’est

    Un arbre qui est planté traditionnellement et historiquement pour le plaisir et le plaisir c’est euh la fraîcheur l’agrément l’ombre la beauté euh l’esthétique de la ville et euh j’ai réfléchi avec ce ce ce livre sur l’appellation qui pourrait désigner cet arbre en ville euh l’arbre forêt c’est pas beau l’arbre d’ornement ça

    Fait un peu trop décor l’arbre C l’arbre ça et j’ai trouvé que le terme de arbre de compagnie était celui qui se qui se rapprochait le plus euh de ce que moi je ressens des arbres dans la ville en fait ce sont des compagnons de tous les jours

    Qui nous apportent rien sinon du plaisir on peut on peut parler aussi de l’apport en en plus plus euh plus quantitatif en terme d’oxygène et cetera mais je moi en en tant qu’esthète c’est vraiment euh c’est vraiment l’ombre c’est pour ça que j’ai appelé mon livre l’ombre des arbres c’est ça

    C’est le le le bonheur d’être à côté d’un arbre et sous un arbre ok poésie poésie Daniel breuet alors vous c’est avec un autre regard je vous laisserai vous présenter aussi plus plus longuement que ce que isabelle a pu en dire et vous ve c’est avec le regard et

    L’œil de l’élu qui n’est pas du tout dans la même temporalité que celle des arbres non les les élus ont en théorie un cycle de vie plus court que les ares je dis en théorie parce que je connais des élus qui ont quand même des durées d’activité assez importante et hélas les

    Arbres et notamment les arbres en ville mais pas seulement euh ont tendance aujourd’hui à avoir des des cycles de vie raccourcis euh assoifés qu’ils sont ou malmenés qu’ils sont euh euh dans dans dans leur Biotop donc qu’est-ce qu’un arbre enville pour un élu je je juste vous pouvez vous présenter ah donc Daniel

    Broget j’étais une vingtaine d’années maire de la ville d’Arcueil qui est pas pas loin d’ici banlieu sud une ville qui vient de réouvrir la Bièvre la seule rivière se jetant en scène voilà de de toutes les rivières franciliennes j’étais également vice-président du département du valde mararne et sénateur

    Mais je je vais peut-être pas parler de mon expérience de vice-président de la métropole du Grand Paris puisque c’est un peu le sujet qui nous anime le sujet des métropoles de leur vivabilité dans lequel j’occupais les fonctions en charge de du développement naturel de la nature en ville et de

    L’agriculture urbaine et qui m’a donné un un regard donc en fait l’arbre enville pour les élus il y a à peu près autant de regards qu’ n’y a d’élus et parfois des regards qui peuvent être ce où on se dit que au fond l’arbre est un aspect du décor

    Comme un mobilier urbain comme un geste architectural et cetera et d’autres qui est peut-être à l’autre bout de la chaîne de la considération le regarde comme un élément du vivant comme un un élément aussi porteur de la biodiversité et porteur peut-être de la vivabilité de de la ville c’est évidemment ma ma

    Position est évidemment celle-là et je voudrais dire comment j’ai présenté un jour dans dans dans à la naissance de la métropole du Grand Paris le sujet majeur pour la plupart des élus qui étaié là et serons-nous la métropole la plus rayonnante du monde est-ce que nous pouvons être la métropole même plutôt

    Crayonnante d’ailleurs c’était plutôt attractif du monde et donc nous recevions énormément de projets de de développement très important et un jour j’ai présenté une délibération en disant écoutez on m’a proposé une innovation technologique de premier plan ça absorbe du CO2 ça dégage de l’oxygène ça diminue les surchaleurs urbaines et ça apporte

    Du bonheur aux gens ça lutte contre les inondations et s bruveté depuis des milliers et des milliers d’années ça s’appelle des arbres ça tombe jamais en panne et ça rale pas voilà et ça s’appelle des arbres et on a fait adopter un plan arbre enfin aujourd’hui beaucoup de collectivités ont un plan armes

    Mais la seule chose que je voudrais dire c’est que je m’intéresse aux armes et je m’intéresse d’abord aux écosystèmes qui leur rendent la vie euh possible et et agréable parce que un jour Francis Salem disait les arbres en ville souffrent trop pour que je m’y intéresse je lu dit

    Mais moi c’est aussi parce que les humains souffrentutant que je m’intéresse aux arbres en ville et il faut bien s’intéresser à leur donner de meilleures conditions de vie aussi pour eux et pour nous et puis aussi pour le le sujet de la biodiversité j’en profite pour une page de publicité la métropole

    A commis cet arbre avec le le joli titre que vous évoquez de Maxime Le Forestier un arbre dans la ville ce n’est pas un ouvrage sur les arbres bien qu’on y montre des arbres remarquables c’est un ouvrage sur la biodiversité dans la métropole et je pense que lorsqu’on

    Parle des arbres dans la ville il faut penser les arbres dans l’espace du vivant et pas uniquement les arbres en tant que sujet mais bien les arbres à l’intérieur des des écosystèmes qui les nourrissent et qui leur leur permettre de nous rendre la vie agréable d’accord

    Merci Daniel je pense que on y reviendra un petit untit peu plus tard en disant effectivement un arbre mobilier ou un arbre écosystème donc ça on on y reviendra et et on parlera des forêts urbaines notamment avec ce ce qualificatif un peu bon bref Anne marchand bonsoir benah merci de de de

    M’avoir invité à participer à cette à cette table ronde alors pour me présenter j’ai envie de vous dire que d’un point de vue technique je suis ingénieur mais comme le vous avez cité Francis sal moi aussi j’aime beaucoup euh dans les échanges qu’il a je dirais avec nous les professionnels de de la

    Nature en ville et notamment du service public il nous il nous décrit comme les gens qui font le plus beau métier du monde et ce plus beau métier du monde bah c’est tout simplement de planter des arbres c’est ce qu’on essaie de faire au mieux et je dirais que pour me présenter

    Toute ma carrière aujourd’hui tourne autour des arbres j’ai fait des études d’abord dans le domaine forestier donc plutôt voilà pour acquérir des connaissances dans la sylviculture je me suis intéressée justement après à l’arbriculture urbaine j’ai démarré ma carrière justement comme gestionnaire d’arbre j’ai travaillé pendant une dizaine

    D’années pour la ville de versaill voilà j’ai repris des études encore pour m’intéresser aux arbres et là des études d’historiennes donc plutôt pour s’intéresser justement dans le cadre de la connaissance des paysages ou de l’histoire tout simplement aussi comment dire des jardins au niveau au niveau

    National et je me suis intéressé pour ma mémoire de Master sur les allées d’arbres voilà donc de en faisant un espèce de panorama et un petit tour du monde entre justement bah les évolutions l’installation des arbres en ville qu’on a débuté notamment par à Paris au au

    Milieu du du 19e siècle avec les travaux d’alpan voilà qui a institué justement ce paysage arboré qu’on connaît aujourd’hui dans Paris je me suis intéressée à la ville de New York aussi de de de voir comment justement des villes voilà dans un nouveau pays pouvaient s’aménager donc avec des

    Points de vue de paysagiste des points de vue de paysage et des points de vue aussi d’ingénieur parce que cette période là elle est très importante pour les gens comme moi et pour notre métier parce que c’est vraiment le le début de l’aménagement urbain et justement bah de

    De la création du savoir de la création de la compétence de qu’est-ce que c’est que justement un arboriste un ingénieur arboriste en ville comment on adapte justement la ville à la présence des arbres euh voilà dans dans ma carrière et à cette occasion en travaillant toujours à la

    Ville de Versailles j’ai j’ai pu avoir le le prix national de l’arbre aussi donc ça c’est une récompense qui est donnée par le Conseil national et villes et villagees fleur à toutes les collectivités en France donc c’est un un prix qui existe depuis 1989 donc a été

    Récipient d’air en 2004 donc c’est une reconnaissance aussi des savoir-faire et des des méthodes de travail qu’on essaie de de mettre en place et aujourd’hui ben je m’intéresse plus à l’arbre dans le milieu naturel puisque je m’occupe de patrimoine naturel donc c’est l’arbre justement même en ville qui se développe

    Dans un dans dans un milieu naturel parce que même en ville on a encore quand même des espaces de nature qui existent donc département des haut scè et propriétaire et gestionnaire du parc de saut donc là on a une collection et et des plantations d’arbres qui sont assez remarquables en terme de de

    Patrimoine auquel on fait très attention voilà je dirais qu’aujourd’hui nous je représente aussi aussi je dirais une des plus comment dire l’ensemble des des des techniciens des ingénieurs et des responsables de patrimoine de nature d’espace de nature en ville on a la chance de pouvoir faire ce métier on se

    Donne beaucoup pour faire au mieux bien sûr aujourd’hui il y a des débats par rapport à ces questionslà euh aujourd’hui l’arbre est un bien commun c’est il y a un travail de d’intérêt général toutes ces questionsl à se poser par rapport à sa place par rapport au aussi aux enjeux de société euh

    Puisqueaujourd’hui on est passé de l’ornement justement à l’infrastructure verte on travaille plutôt dans sur ces sur ces aspectsl aujourd’hui donc comme on a fait des routes des infrastructures pour pouvoir bouger aujourd’hui on crée aussi des infrastructures vertes pour que bah l’humain puisse bouger dans de bonnes conditions euh adoucir aussi

    Forcément le climat de la ville faire en sorte que les habitants en milieu urbain aussi et plus de bien-être et je dirais que l’aspect cult moi qui est une quelque chose qui est déterminant dans ma carrière aussi très important à l’arbre c’est à peu près je dirais

    Peut-être le premier quand on habite en ville le premier élément vivant entre guillemets non humain en dehors des animaux domestiques qu’on peut qu’on peut rencontrer en fait dans son paysage urbain donc c’est un élément de repère qui est très important voilà il marque les saisons quand on a je sais pas

    Différentes sensations dans sa vie ou dans sa journée on peut se référer à des Ares enfin en tout cas moi c’est quelque chose à laquelle je suis assez sensible donc les arbres raisonnent en nous comme quelque chose je sais pas si c’est Francis alé qui disait ça mais en tout

    Cas de voilà du fait qu’on est à un moment devenu desbipèes qu’on est descendu des arbres peut-être entre guillemets et que ce lien qu’on a qui est inconditionnel aujourd’hui et multiculturel avec l’ensemble de comment dire des humains c’est quelque chose les arbres et Fran salé ça c’est insupportable

    Merci on on reviendra de toute façon parce que c’est une très merci c’est une très bonne transition parce que la question que je voulais poser c’est de savoir si les arbres étaient heureux en ville justement Caroline je sais que vous travaillez là-dessus depuis très longtemps vous avez été presque l’une des

    Elé à à dénoncer les conditions de mal-être de de des arbres qu’on pouvait planter dans des conditions horribles alors je n’ai pas été la première parce que lorsque j’ai été invité à travailler sur ce programme les responsables des services espace vert de l’époque c’est dans les années 70

    Euh c’était déjà alerté ils avaient essayé de de d’alerter les ministères de tutelle l’agriculture et tout ça ça n’avait rien donné à l’époque dans les années 70 les 30 glorieus que certains appellent les 30es désastreuses en ce qui nous concerne pour nos arbres chéris donc à cette époque- là c’est

    Vrai qu’un arbre ne valait pas cher on le coupait on le taillait on les laguait et à cette époque-là ont été inventé la tronçonneuse la grande échelle les personnels de voirie n’étaient pas comp an donc il coupait on leur disait ça nous gêne ce truc là on coupe et cetera

    Et donc il y a eu vraiment du massacre du massacre mais qui date de ces années 50 60 70 et curieusement il y a un savoir-faire qui a disparu comme je vous ai dit quand je me suis intéressée à les lagages personne ne savait plus rien on a été chercher les compétences en

    Angleterre quand même et là euh là les habitudes se sont pris les gens ont vu que les services techniques des villes etlué leurs arbres ils ont commencé à les couper parce que comme ça vient de l’autorité on le fait nous aussi et il s’est installé une espèce de

    Faux discours qui qui qui qui qui fait dire ah mais madame il faut les élaguer parce que ça leur fait du bien h ah mais madame il faut les élaguer parce que ça évite les catastrophes les dangers les choses comme ça bon exactement mais comment comment font nos voisins étrangers commment font les

    Anglais les Danois les Allemands et cetera qui n’est là pas le comme nous le faisons donc c’est une histoire c’est une une espèce de de contreculture qui est ancrée chez beaucoup de personnes chez des techniciens et c’est extrêmement difficile pour moi enfin j’entends tout ça tout le temps en

    Permanence mais madame ça leur fait du bien de revenir là-dessus parce que comme vous le dites c’est faux ça ne leur fait pas du bien c’est faux ça les ça les rend dangereux et ça ça ça ça casse aussi les milieux de de de biodiversité tout ça et donc quelle

    Était la question l’arbre l’arbre en ville est-il heureux alors est-ce qu’ils sont heureux bah non ils sont pas heureux euh donc d’une part parce que ils sont trop taillés que chaque fois qu’on les taille il faut qu’il redonne encore un coup d’énergie pour repousser ils sont pas heureux parce que

    Euh ils poussent leur racines poussent dans des conditions quand même extrêmement difficiles euh sèche des des des des trous d’arbres trop étroits des bon et la la l’espérance de vie d’un arbre d’un plattin un truc comme ça elle est fixée à peu près à 60 70 ans c’est ce que

    Disait monsieur Bruet ils sont ils ont une vie plus courte que la nôtre bien souvent ce qui n’est pas normal donc revenir pour moi la la la bataille contre les lagages c’est la première des batailles qu’il faut mener parce que euh je je je je ne comprends pas comment

    Est-ce qu’on nous dit d’un côté il faut planter il faut des belles couronnes il faut du feuillage il faut du de l’ombre il faut de l’oxygène et puis ces mêmes personnes ou presque vont vous dire mais on va les couper ça leur fait du bien VO

    On on est dans un espèce de de de de situation paradoxale dont il est extrêmement difficile de sortir aujourd’hui quasiment la même chose pour ce qui est et on est on est quasiment dans la même situation par rapport à la coupe c’est-à-dire qu’on nous dit il

    Faut planter des armes mais on les coupe ou oui mais c’est ce que je dis oui mais pas seulement ah oui oui et on les coupe avec des des argumentaires je vais je vais prenez contre ma paroisse des des élus avec des argumentaires parfois plus

    Que légers non mais je le coupe mais je vais replter deux et on va replanter de balivau comme ça pour avoir coupé un arbre adulte qui avait 50 ans une canopée magnifique et et et qui abrita de la compensation qui compense rien oui donc en fait sont les fausses compensations mais sont

    Je je veux plaider quand même pour les mares après avoir dit que on pouvait prendre de mauvaises décisions vous savez quand vous êtes maire vous êtes un généraliste et et vous avez à vous intéresser à une multitude de sujets dans lesquels les sujets du vivant de la

    Nature en ville sont un des sujets mais il y a évidemment les sujets sociau-économiques de mobilité de transport d’éducation et cetera et donc personne n’a la science infuse et euh il y a un problème d’acculturation des élus qui aujourd’hui est très insuffisant par exemple cette histoire quand j’étais

    Jeune mère on m’a dit non non mais ça leur fait du bien des laguer des arbres parce que j’ai questionné j’avais fait des études de biologie trouve voilàon et je questionne en dire mais pourquoi sur les voies départementales on fait une taille comme ça franchement est-ce que

    Est-ce bien me dit non non mais c’est très bon pour les arbres c’est c’est bon vous vous dites rien mais après vous allez vous renseigner et cetera mais tous les élus ne font pas cette démarche je voudrais dire une autre souffrance des armes en V les arbres soufflent

    Parce queon leur malmène les racines alors culturation des élus et des services municipaux parce que les services des parcs et jardins connaissent ça par cœur mais c’est moins vrai des services de de voirie c’est moins vrai donc il y a il y a une bataille des compétences et il y a

    Une question d’acculturation collective et je vais finir avec un contre-point les arbres en ville vivent parfois mieux que dans les forêts où ils sont élevés pour être utilisés en monoculture et cetera il suffit de se promener de voir l’état des forêts après des années de sécheresse comme on vient de de de

    Voir souvent en ville on a la chance d’avoir un patrimoine d’arbres assez diversifié qui du coup a une capacité de robustesse accrue peut-être par cette diversification du du du végétal qui existe moins dans les forêts Francis salé ne les appelle pas des forêts d’ailleurs mais des élevages d’arbres

    Mais qui qui existe moins dans beaucoup de de de nos forêt recensé comme tel donc les arbres en ville parfois vivent très bien et dans ce livre il y a quelques-uns des arbres remarquable euh qui existe sur cette métropole francilienne qu’on regarde plutôt pour les tours de la Défense que pour ces

    Arbres remarquablebl mais il y a de magnifiques armes dans beaucoup des territoires métropolitains et il faut y veiller comme à la prunelle de nos yeux pour ce qu’ils sont pour ce qu’il nous apportent et pour ce qu’ils apportent au reste du vivant vénérable citoyen euh planté cité

    Vous avez cité justement ce ce cet organisme euh Anne peut nous en dire quelques mots parce que justement ils sont ils œuvrent aujourd’hui beaucoup pour une meilleure connaissance et et une modification aussi de la manière de travailler oui oui ben je suis d’accord justement avec Monsieur Bruer sur la bataille des des

    Compétences pardon c’est c’est vraiment un de nos nos fair de de lance je dirais dans l’association Ortis puisque je dirais que l’arboriculture ornementale on a encore beaucoup de chose à apprendre ch Ortis c’est qui alors Ortis c’est l’association des responsables d’espace de nature en ville donc on représente

    Plutôt les les services techniques et d’ingénierie et justement cette ingénierie elle est très récente en fait donc on a il faut être assez humble et on a encore beaucoup de choses à apprendre puisque d’un point de vue on est c’est vrai qu’en ville on est un peu

    À la croisée des chemins entre je dirais de la Sylvie des savoirs de sylviculture et aussi des savoirs qui sont hérités soit de l’horticulture ou soit des sciences du paysage en fait donc on est un peu dans cette interstice là et il y a un fait aussi aujourd’hui c’est que on

    Demande beaucoup plus de nature en ville donc ça c’est c’est c’est très bien on sait tous que c’est comment dire une des raisons principale aussi de l’amélioration du du bien-être en ville la compétence des arboristes aujourd’hui il y a pas beaucoup d’écoles en fait he qui forment qui forment ces personnes-là

    Donc j’encourage si il y a des gens dont ça c’est c’est la vocation l’envie ou en tout cas le le fait d’avoir envie de travailler dans ce domaineelà on cherche énormément en fait de de personnes pour travailler dans nos services et pour travailler juste sur ce sur ce type

    D’ingénierie qui est très spécialisé en fait qui est très spécialisé parce que ça a été rappelé il y a les conditions de plantation donc savoir bien planter le bon arbre au bon endroit aujourd’hui on se pose aussi des questions de climat on se pose des des des questions aussi

    De microclimat par rapport à la ville pour essayer d’adapter une pte végétale le le enfin du du mieux possible et ça effectivement plantcité qui est donc un centre d’ingénierie qui regroupe à la fois donc donc c’est c’est une association à la base qui est très intéressante parce que elle permet de

    Bâtir des programmes de recherche de confronter ces programmes de recherche avec à la fois donc des des des comment dire des gens du des gens de l’art on va dire donc ingénieurs technicien spécialistes des scientifiques mais aussi des élus donc c’est vraiment une une un espace de de

    Dialogue et d’échange où on parle de choses euh je dirais techniqu mais concrètes opérationnelles pour tester des solutions savoir si si ça marche si ça marche pas et donc effectivement aujourd’hui au sein de planté cité on a plusieurs programmes de recherche à la fois pour tester l’adaptation au

    Changement climatique pour aussi on l’a dit par rapport au système racinaire donc c’est tester aussi des dispositifs pour protéger les réseaux racinaires et comment on intègre aussi les VRD par rapport à la à la présence des arbres VRD VRD VRD c’est les voiries réseau pardon pour cette je suis pardon pour

    Ces acronyme mais c’est tout ce qui concerne en fait le savoir d’aménagement et de gestion de la voirie des e des eaux pluviales aussi euh pardon à plantécité on a aussi un programme qui s’appelle Amar donc ce programme il est basé sur les les le recensement des phénomènes de mortalité

    Des arbres en ville donc ça veut dire que à chaque fois qu’on a des arbres qui meurent dans ce programme on a tout un questionnair des référencements et l’interrogation aussi de spécialistes en quelque sorte de docteur pour arbrees pour savoir qualifier en fait si c’est des conditions climatiques qui sont

    Responsables de la mort des arbres ou si c’est voilà le une pathologie parce que ça arrive aussi même si les arbres poussent très bien comme n’importe quel humain aussi peuvent être confrontés à des maladies donc c’est vraiment de distinguer tout ça d’avoir un point de vue scientifique on a aussi un programme

    Qui qui va être lancé à partir de la l’année prochaine qui s’appelle GPAT donc sur la gestion du patrimoine arboré notamment sur la façon dont on fait des plans des plans de G g du patrimoine arboré c’est une vraie question aujourd’hui parce que au niveau de de de

    La loi aujourd’hui les les allées d’arbres sont protégé que ce soit en ville ou que ce soit aussi dans les parcs et jardins donc elles sont protégées et ça veut dire que ben quand on est obligé de faire ou quand on a des coupes d’arbres à faire il faut

    Aujourd’hui le justifier donc c’est une une une une législation qui qui est intégré au niveau au niveau de l’État donc ça veut dire que chaque propriétaire qui veut abattre un arbre à un moment donné est obligé de le justifier au niveau de la préfecture donc c’est une nouvelle

    Instruction oui public oui oui oui oui sachant quand même que les villes outrepassent très largement la loi et très régulièrement et qu’elles le font en toute illégalité alors bon ça je je répondrai pas sur ce point de vuelà mais ce que ce que je veux dire en fait c’est que aujourd’hui

    Euh d’un point de vue technique la le le rô rô des compétences et l’organisation en fait de nos savoir-faire et la façon dont on les les met en œuvre sur le terrain je dirais qu’aujourd’hui c’est ça va dans dans le sens de l’amélioration du service dans l’amélioration des compétences et dans

    L’amélioration du savoir-faire scientifique il y a beaucoup de choses encore à connaître sur l’impact justement des élagages sur l’impact de la biodiversité puceque les écosystèmes en milieu urbain sont quand même très récents aussi donc tout ça ça s’analyse on fonctionne dans des systèmes de amélioration continue et aujourd’hui je

    Dirais que avec voilà tous ces savoir-faire eu enfin comment dire le le le nombre de de de de techniciens et de responsables qui existent aujourd’hui fait que on est dans un travail qui qui qui progresse malgré tout malgré le fait qu’effectivement il y a des choses sans

    Doute qui sont moins bien faites je dirais euh en somme quand même aujourd’hui sur il faut aussi s’interroger sur l’évolution de la ville et comment on fait la ville comment on l’aménage et du coup pour le patrimoine qui existe c’est aussi de s’interroger sur la valeur qu’on peut donner aux arbres ça c’est

    Des questions aussi qui sont qui sont étudiées et ces questionnement ils peuvent pas être juste gérés par enfin c’est c’est collectif en fait aujourd’hui donc ça doit faire partie de de projets de démocratie participative et de de de projets comme ça qui permettent en fait Jea de remettre l’arbre au centre effectivement de

    S’interroger en fait sur les paysages qu’on a qu’on a réalisé la protection patrimoniale tous ces sujetsl sont sont très intéressants en plus de l’aspect technique aussi à à étudier aujourd’hui Daniel on parlait tout à l’heure de charte de l’arbre euh vous disit qu’il y en avait dans presque

    Toutes les villes les chartes de l’arbre enfin dans beaucoup de villes et moi j’habite dans une ville où il y a une magnifique charte de l’arbre il y a même des promesses de planter plein d’arbres 5000 10000 enfin on sait plus où mettre les chiffres et mais on a bat des arbres

    Qui on 80 ans qu’est-ce qu’on a sous des prétextes facieux alors en général les arbres commencent par être gênant après ils sont malades après ils sont encore plus malades puis quand ils ont pas eu une maladie quand on n pas pu prouver une maladie on leur en trouve une autre

    Après ils sont dangereux et enfin pour finir ils sont abattu et en fait personne ne sait pourquoi ils sont parfois batttu nu à pour être sûr qu’il n’y a pas de citoyens qui viennent qui viennent s’y opposer vous avez hélas raison je pense qu’il y a vraiment une question de hiérarchie des des

    Priorités tout à l’heure vous évoquez Paris à 50 degrés qui est un travail de recherche qui a été fait par les équipes parisiennes sur les risques climatiques réels sont pas sont pas des des risques de dramatisation excessive ce sont des risques réels et comment on vit dans une

    Métropo à 50°gr moi j’avais commis il y a 6 7 ans un article qui disait la métropole sera verte ou invivable et je valide le point de vue de cet article c’est un article qui appelait à une coopération avec le privé et a posé deux types de solutions d’abord des solutions

    Réglementaires en terme de protection du végétal par exemple mais aussi des terres non bâties donc d’avoir une protection absolue et de dire on ne doit rebâtir que sur les espaces déjà bâtis et plus désimperméabilisé il y a 81 des 131 communes de la métropole parisienne qui sont carencé en espace vert qui ont

    Moins de 10 m² d’espace vert par habitant norme internationalement reconnu on peut la discuter mais ça dit quelque chose et ce sont aussi d’ailleurs dans ces 81 villes mais quasiment dans la 131 villes de la métropole que nous connaissons des surchaleurs urbaines de + 3 + 4 voire +

    6°g au passage tout à l’heure on parlait des services des armes sur le le service qui tempère les les chaleurs extrêmes aujourd’hui beaucoup de foyers s’équipent de climatiseurs dans la métropole presque tous les immeubles tertiaires en tous les cas ceux qui ont quelques années sont équipés de

    Climatiseurs on a eu un un incident grave sur un réseau électrique franilien qui a était lié à une surconsommation en période estivale tout le monde croit qu’on consomme beaucoup d’énergie l’hiver pour pour se chauffer on en consomme plus aujourd’hui l’été pour se rafraîchir si chaque foyer francilien

    Est équipé d’un climatiseur au plus 4 + 5 ou + 6°gr vous en rajoutez minimum 2 à 3 degrés c’estàdire que si il n’y a pas de solution par la climatisation apportée au problèm de surchaleur et donc où est la solution pour que la métropole reste vivable elle

    Est dans une renaturation la plus importante possible et la plus profonde possible elle doit donc associer le public que vous représentez au nom des techniciens que je représente comme élu mais aussi le privé qui a d’ailleurs une capacité 80 % de la ville et et le fait

    Du privé de de de construction privé donc c’est très important d’avoir à la fois un entraînement à la bonne volonté il y a des labels biodiversité il y a des organismes évidemment du paysage de de l’horticulture et cetera qui V pour progresser dans l’aménagement de de la ville mais c’est très important aussi

    Pour moi d’avoir des règles des règles et des financements donc moi dans mon appel je proposais modestement comme on a créé le 1 % culturel malero enfin à l’époque y a je sais pas combien 60 ans on crée de 1 % pour que la culture soit partout moi j’avais proposé un 5 %

    Nature c’est de dire que tout projet de construction immobilière ou d’aménagement doit Consac ré à minima 5 % de son budget soit à la renaturation sur place soit à un fond de renaturation de la métropole parisienne donc je crois que si on ne fait pas si on ne prend pas la

    Mesure des changements climatiques qui sont devant nous là je parle de l’intérêt des des humains mais les arbres ont d’autres intérêts pour d’autres d’autres strates du vivant pour d’autres éléments de la la biodiversité mais pour nous humains simplement pour nous si on veut que cette capitale puisque c’était le thème soit attractive

    Rayonne au plan international et bien il faut qu’elle soit vivable et alfant avait fait un progrès a fait à Paris un progrès inimaginable magnifique mais aujourd’hui je pense que nous sommes devant la même exigence de saut qualitatif donc commençons par préserver tous les espaces non bâtis soutenons

    C’est très bien les villes qui ont des programmes de plantation mais à condition qu’on ne vienne pas les gâcher en en massacrant des arbres qui ne demandent qu’à vivre il y a des exemples on peut construire et et considérer avec plantécité on avait fait une journée à à

    Créteille avec la métropole du Grand Paris on parlait cette question de donner une valeur aux arbres en fonction de leur agege et des services écosystémiques qu’il rendent donc peut-être en prenant comme critère la la largeur du Tron je ne sais quoi enfin bon je laisse les professionnels décider

    De ça moi j’étais assez hésitant parce que donner une valeur vivant c’est toujours il y a une ambigué derrière cette chose là après tout on peut se dire les gens qu’ ont pas mal d’argent bah si ça coûte 10000 € d’abatt un arbre c’est pas grave dans le bilan immobilier

    J’abat mon armbre alors qu’il faut commencer comme dans toutes séquences écologique par éviter avant de compenser donc éviter d’abattre un arbre avant de se demander si on va le le compenser donc je pense qu’il faut des outils financier ce 5 % visait à donner des moyens à la métropole du Grand Paris

    Pour se renatur é à l’échelle du défi qui est devant nous du défi climatique mais aussi du défi de la biodiversité j’ insiste parce qu’on en parle très rarement le vivant c’est très important et pas seulement les arbres également les insectes toutes les villes ont maintenant des ruches mais les abeilles

    Ont besoin de se nourrir enfin voilà donc moi je suis un aujourd’hui un ardent défenseur du vivant et je dis vive les armes et vive le vivant qui est la condition pour nous-même d’une vie heureuse dans cette métropole bon merci pour se plédoyer en faveur des en faveur des armes mais euh

    Alors effectivement les effets d’annonce sur on plante 1000 10000 un million he on est au millions maintenant d’arbres mais on les plante comment ces arbres on vérifie après qu’il reste vivant est-ce qu’on les plante aujourd’hui différemment est-ce qu’on est obligé de les planter différemment aujourd’hui et quels sont les accompagnants de l’arbre

    Il il va pas faire le boulot tout seul je suppose l’arbre donc il y a quoi dans Comment on plante aujourd’hui comment on fait en sorte que cette renaturation soit euh couronnée de succès et soit pas un échec parce qu’on va s’apercevoir au bout de quelques années que Ben la

    Moitié des arbres qui faisaient partie de ce million euh ont disparu je avant de répondre à votre question je j’insisterait beaucoup sur euh on a parlé des des plans arbres des chartes de l’arbre des choses comme ça c’est vrai que c’est disons que ça fait bien dans la communication municipale de faire une

    Charte de l’AR tout le monde est content et cetera le problème c’est ensuite de la suivre euh et de la mettre en application donc je me méfie un petit peu des mots et la charte de l’arbre bon ok déjà c’est une première c’est une première initiative de table ronde de de faire tourner

    L’information entre la municipalité et les habitants et puis dans les dans les différents services techniques euh de la ville c’est le service environnement espace vert le service voirie le service équipement le service logement social et tout ça et euh donc pour moi une une attitude de de un peu

    Raisonnable euh par rapport à un plan arbre sur le long terme sur le long terme il faut vraiment que nous ayons en tête que c’est les générations futures qui vont bénéficier de ce dont nous bénéficions aujourd’hui parce que les arbres étaient relativement bien plantés

    Il y a quand même 60 ans donc on est on a une espèce de devoir de de de de perpétration du du du patrimoine il y a une première une une priorité euh qui est déjà de faire un état du patrimoine existant qui n’est pas vraiment fait euh

    Mais sérieux par des vraiment des personnes très compétentes euh qui peuvent donner un état sanitaire un état euh de la dangerosité des arbres et comment est-ce qu’on peut valoriser ce patrimoine parce que euh vous avez compris on en parle pas mal euh en ce moment la la la la l’importance de

    L’imperméabilisation du sol l’importance du stockage de l’eau dans les euh dans les dans les sous-sols urbains bon il y a déjà ça qui est très très important on a du patrimoine il est il est mal mené et il a eu très chaud ces dernières années et il faut vraiment tout faire

    Pour le pour le sauver quitte même et là je vais peut-être en choquer certains à abattre quelques arbres pour donner au plus valeureux ou au plus vaillant la possibilité de se développer grand et beau et fort je plaide euh en faveur de moins d’arbres et plus magnifique parce

    Que plus vous avez ah ben je oui oui je je permets de terminer plus vous avez une belle couronne plus vous avez plus nombreux sont les feuilles plus vous avez une machine une usine vous avez des vapau transpiration et moins vous avez besoin de climatiseur donc c’est

    Vraiment la le volume de feuillage la qualité du feuillage la qualité de la vie de l’arbre qui est en jeu et pour avoir ce beau feuillage il faut que l’arbre puisse plonger ses racines et aller chercher l’eau donc le le vrai problème c’est comment faire de grands et beaux arbres comment planter de

    Grands et beaux arbres il y a que ça enfin je veux dire vous avez vous-même euh votre expérience personnelle c’est au pied d’un arbre adulte beau et magnifique que l’on se sent le mieux on le voit tout de suite bon donc ça c’est ça me semble être une priorité ensuite

    De ça euh la question de des des des des des du nombre d’arbres à planter il viendra après c’est pas ça qui est important l’important c’est de faire une un un état un état des lieux de la ville et de négocier de discuter avec tous les services concernés notamment le service

    De la de la voirie pour savoir où on peut planter pour demain c’est-à-dire où est-ce qu’on peut désimperméabiliser où est-ce qu’on peut entre les réseaux entre les machin entre ces trucsl quels sont les lieux quels sont les endroits avec un plan de paysage bien sûr parce

    Que comme je vous l’ai dit il faut que ces lieux soient agréable c’est pas uniquement des usines à faire de l’oxygène il faut que ce soit la ville soit belle il faut qu’elle soit euh il faut qu’elle soit joyeuse il faut queon soit qu’on se sente bien donc ce travail

    Il est très très très difficile à mettre en œuvre j’ai un ami qui est adjoint au maire à l’urbanisme à Avignon et qui me dit pour passer d’un d’un sol imperméabilisé un sol pavé à joint vif c’est-à-dire sans imperméabilisation il a fallu 3 ans de négociation avec les

    Services de voirie parce que les services de voirie ils ont l’habitude de faire leur trucs comme comme ça il dit oh mais c’est compliqué oh on peut faire ça mais si mais ça et cetera bon pareil pour les réseaux euh c’est plus facile les cours d’école et tout ça il y a

    Vraiment une culture vous l’avez dit un objectif qui doit être un objectif commun vers lequel il faut que tout le monde tende et bon on y arrive dans certaines conditions mais c’est vraiment encore extrêmement difficile je vous parlais de l’élagages le nombre de gens qui vous

    Disent ça leur fait du bien ça continue et pour ça il faut aussi je pense avoir des des des campagnes très offensives vis-à-vis du public vis-à-vis des citadins parce que c’est eux qui possèdent les 70 % des communes en général qu’s ont des arbres et qui continuent aussi eux aussi à faire en

    Toute bonne volonté à faire des choses qui ne sont pas favorables à euh un un une un enracinement euh du patrimoine arboré pour le futur c’est jeir prè c’est une un un un un changement radical de de de de paradigme d’une part on est on est dans un paradigme de la ville

    Vivable et supportable on y aspire mais euh les les habitudes les les les les les les comment le bulldoer est en marche et il arrive pas à s’arrêter il faut se mettre en travers il faut s’accrocher aux branches on arrive à des confrontation assez violente alors que dans la discussion dans la négociation

    On devrait y on devrait y arriver d’autres générations ils sont arrivés avant nous euh 19e 18e même où les les gens savaient discutter et parler HM après il y aura aussi la question de l’arrosage avec les étés il y a l’arrosage les arrêés les arbres si on les arrose pas

    Pendant les 2 ans qui suivent leur plantation oui ça c’est sûr ça c’est non c’est sûr mais euh planter comme on plante en ce moment des grands sujets euh avec des des des des trucs à humidité et et un arrosage automatique et cetera bon à mon avis c’est pas la

    Solution il faut bien les planter très jeunes au départ les arroser les trois premières années et ensuite si le le le sol est désimperméabilisé aux alentours il se débrouillent mais euh avec avec une étude préalable du du du milieu aérien et souterrain pour savoir où ils pourront pousser

    Effectivement sur la la question de comment dire de de la plantation des des des arbres en ville il y a alors c’est c’est toujours difficile de de comment dire de de parler de de points particulierers j’ai envie de dire mais c’est vrai que la façon dont on regarde en fait un

    Patrimoine aujourd’hui quand on est gestionnaire notamment en ville c’est plutôt de de faire l’analyse en fait de l’ensemble de son patrimoine et après en fonction bah des typologies du paysage de l’aménagement de la rue de la taille de la rue du nombre d’arbres qu’on a dans la rue de se poser des questions

    Technique en fait sur à la fois le mode de gestion le le voilà l’aspect je dirais comme ce que j’ai pu détailler précédemment sur sur l’aspect comment dire de de l’aspect pardon de du suivi de l’état des arbres c’est c’est des questions qu’on se pose à l’échelle

    D’une ville et de son ensemble et d’un périmètre en fait et pour se faire et pour ces pour ce type d’étude il y a des indicateurs et des ratios qui sont assez intéressants aujourd’hui qu’on étudie parce que c’est vrai qu’on on a la chance aussi et et notamment depuis le

    Le le covid les le le l’information sur le le le repérage et notamment sur l’analyse d’images satellite ça nous permet en fait de de de de progresser euh par exemple sur ce qu’on appelle les pourcentages de canopé ou les pourcentages en fait de surface végétale qu’on peut avoir sur une ville donc

    C’est des ratios qui sont très importants parce que vous l’avez déjà dit mais c’est vrai que les gestionnaire public gère à peu près 70 % euh pardon 30 % du du patrimoine en général de la d’une ville et donc 70 % est plutôt sur le le volet privé mais à l’échelle d’une

    Ville quand on calcule par exemple voilà des îlos de chaleur ou comment dire la l’étude l’aménagement et la conception d’infrastructure verte notamment par rapport à la transition écologique on le fait avec l’ensemble de la surface qui existe sur la ville donc on prend tous les espaces en fait à la

    Fois l’espace public et l’espace privé pour pouvoir calculer ça et il y a un ratio qui se développe depuis quelques années qui pour nous est très intéressant c’est ce qu’on appelle donc le 3 30 300 donc le 3 c’est sur le volet service écosystémique donc un éuc humain

    C’est c’est bien euh pour son bien-être qu’il puisse voir depuis sa fenêtre au moins trois arbres euh le 30 % c’est euh sur l’aspect de la surface d’ombrage qu’on peut avoir dans dans une rue donc 30 % d’ombrage c’est un bon ratio et le dernier ratio c’est 300 m donc ça veut

    Dire euh la distance la plus la plus intéressante la plus intéressante pardon pour un habitant en ville pour avoir accès à un espace de nature et un espace arboré donc c’est vrai qu’aujourd’hui avec ces éléments-là et notamment aussi avec des éléments parce qu’on s’intéresse aussi à des études qui sont

    Faites par le enfin l’organisation mondiale de la santé euh qui aussi nous indique des ratios de mètres Carr de d’espace de nature disponible pour l’ensemble des habitants donc on est autour aujourd’hui de 10 à 15 m² donc l’ensemble de ces de ces ratios nous permet en fait de calculer des données

    Qui nous permettent de dire bah la quantité d’art ou la la quantité d’espace de nature qui est nécessaire en fait pour adapter la ville justement aux effets du changement climatique donc c’est vrai qu’on est dans des phases de transition les phases de transition c’est c’est toujours un peu compliqué

    Parce que dans les échanges dans le dialogue ou dans les prises de décision euh c’est voilà il y a des enjeux voilà chacun défend aussi ses enjeux nous je dirais qu’on est on est neutre on est des agent public et donc on est là en fait sur les faits pour analyser et puis

    Pour informer et instruire en fait euh et donner comment dire l’ensemble des informations qui sont nécessaires pour prendre une décision mais on les voilà on on informe en fait avec ces ces ces ensembles de données aujourd’hui qui sont beaucoup plus facilement disponible je dirais pour l’ensemble des services

    Ça fait partie en fait aussi de l’évolution des compétences parce que de plus en plus on a aussi des des géographes et qui sont spécialistes des systèmes d’information qui nous permettent en fait aussi de de bien gérer repérer l’ensemble du patrimoine arboré qu’on qu’on a sur sur la ville et

    En fait avec ces l’ensemble de ces donnéesl aujourd’hui sur la façon dont on renouvelle en fait des plantations arborées on tient énormément en compte et là on a un savoir qui est je dirais pluridisciplinaire qui arrive aujourd’hui on travaille de de mieux en mieux avec nos collègues de voirie on

    Voilà on arrive à à à faire comment dire valoir les enjeux justement de la bonne plantation du bon arbre bon endroit notamment vis-à-vis des réseaux pour avoir la taille je dirais un enfin la taille maximum pour planter un un un arbre en ville et je dirais même que on

    Va au-delà de ça aujourd’hui la question c’est c’est plus de planter un arbre à l’unité mais c’est plutôt comment replanter en groupe en infrastructure donc de définir qu’est-ce que c’est qu’une infrastructure verte et le rôle qu’on veut lui donner et les services qu’elle doit les services qu’elle doit

    Rendre donc toutes ces analyses nous permettre aussi de faire évoluer à la fois les savoirs paysagers mais les savoirs aussi dans le domaine de de l’urbanisme parce que notamment je pense au confrères de la ville de Lyon qui sont très avancés en fait sur ces sur ces systèmesl ce qu’on appelle les

    Systèmes de fausse de Stockholm donc c’est c’est voilà un petit peu technique mais en tout cas c’est des systèmes de fusse qui vont avoir une surface très importante où on va en fait garantir je dirais la stabilité d’un trottoir mais où sous le trottoir vous avez un volume

    Très intéressant et très très important pour pouvoir planter un un groupe d’arbres voilà ce que vous voulez et on revoit aussi à ce moment-là complètement le système de récupération des EAU de pluies parceque effectivement comme ça a été dit la ville va énormément évolué on sait qu’on a des plans justement de

    Lutte contre les canicules ou à l’inverse justement des plans justement de prévention par rapport aussi au aux inondations qui peuvent se produire donc ces systèmes là sont fait en sorte que on peut récupérer une une quantité d’eau très très importante que ça permet de libérer aussi les les réseaux d’eau

    Pluviale donc de moins traiter aussi de l’eau donc c’est vraiment ce qu’on appelle le principe d’économie circulaire et d’aménagement type de de transition écologique donc ces systèmes là on les met de de plus en plus enfin je dirais qu’aujourd’hui c’est dans ces normes là qu’on évolue et qu qu’on fait

    Évoluer justement la qualité de de gestion du patrimoine arboré et et je je rejoins en fait la vie de Caroline Molly il faut vraiment en fait se concentrer concentrer les efforts en fait sur la qualité de plantation les objectifs qu’on veut donner à la plantation alors

    C’est des objectifs qui sont à la fois de service écosystémique qui sont des objectifs techniques effectivement de bioclimatisation on aura toujours besoin d’arroser du patrimoine végétal justement pour amorcer C cette machine qui est le comment dire la bioclimatisation aujourd’hui de produire de l’ombre aussi comme je vous l’ai dit

    Par rapport au 30 % qui sont importants 30 % d’ombrage qui sont importants dans une rue donc voilà est-ce que est-ce qu’on croit par exemple euh au microforêt non mais là il y a des gens beaucoup plus compétents que moi moi je je vois des des des collègues qui qui

    Plante miasaki c’est ça des des plantations très denses en disant ça tout ça va pousser plus plus plus fort et cetera moi j’ai j’ai j’ai pas un avis de technicien mais franchement je pense que le sujet qui est devant nous c’est d’abord un sujet de de penser la ville de demain

    C’estàdire que aujourd’hui on ne peut pas faire un projet d’aménagement si on ne se demande pas comment il vivra en 2050 et cette question là on ne se la pose jamais assez quand on est MRE et notamment dans le rapport à la nature pour une raison majeure c’est que la

    Nature qui rend d’énormes service écosystémique on vient de les évoquer succintement ne paye pas de droit à construire et du coup elle perd beaucoup enfin je je je vais vous dire l’expérience de M on est devant des contradictions par exemple Arcueil c’est une ville qui a 46 % de logements

    Sociaux 70 % d’immobles collectifs et 30 % de tissu pavillonnaire j’ai une bataille avec l’État qui voulait à tout prix que nous supprimions du pavillon en disant nous sommes dans le périmètre du Grand Paris du nouveau réseau de trans c’est débile c’est ici qu’il faut construire pour éviter l’étalement urbain densifion densifion exactement

    Densifion et en étant heureux et en chantant vive la densification c’est la solution la plus intelligente sauf que nous avons densifié et continuer l’étalement urbain donc au fond aujourd’hui la métropole est plus dense mais l’étalement urbain est plus important donc il y a une erreur il y a

    Une erreur et l’erreur est peut-être de vouloir des mégapoles qui qui qui atteignent à un moment donneré une taille qui n’est plus acceptable donc moi par exemple mon tissu pavillonnaire je vais vous dire les problèmes que je me posais on a souvent des petites lanières et on interdit de planter des

    Armes à proximité de son voisin et ben peut-être quand on a un tissu avec des petites lanières il faut au contraire supprimer cette interdiction de planter un armbre et négocier entre deux voisins qu’on va avoir un beau sujet mais on peut pas avoir un beau sujet au milieu

    D’un tout petit jardin donc il faut peut-être le penser intelligemment dans dans un bon accord de de voisinage ou dans un règlement qui qui le permette plutôt que de dire il faut supprimer il faut préserver les sol il y a des pavillons où les gens utilisent le sol

    Pour y faire un parking en plein air en mettant du goudron c’est-à-dire que le fait d’être dans un tissu pavillonnaire ne vous garantit pas non plus d’avoir un développement écologiquement responsable hein et et moi je suis très opposé à construire des zones de d’étalement pavillonnaire là où il n’y a aujourd’hui

    Pas de Bâ mais par contre là où on est dans une métropole très intense comme la métropole du Grand Paris les tissus pavillonnaires qui représentent quand même presque 30 % des habitats de la métropole on oublie ça je crois que c’est 26 ou 27 % joue un rôle très

    Important dans le rafraîchissement de de la ville mais à condition qu’on y préserve les terres dernière remarque c’est sur les enfin donc moi je crois qu’il faut vraiment penser comme ça et sur les sols on a un sujet énorme enfin moi j’étais impressionné regardez ce qu’on consomme dans cette

    Métropole ce qu’on consomme et ce qu’on jette et on va chercher des apports pour nos végétaux alors que nous jetons et donc il s’est monté beaucoup de sociétés de compostage à domicide et cetera il y a maintenant au 1er janvier il y aura une obligation de compostage des des

    Déchets végétaux ménagers mais c’est quand même incroyable on a beaucoup de sols qui sont des sols recomposés des sols de mauvaise qualité enfin les professionnels vous saveit ça parfaitement mais on sait euh réamender un sol et on a une ressource en interne vous parliez de circuit d’économie

    Circulaire et de circuit court donc je crois vraiment que si on commence à penser en terme d’économie circulaire de la ville vivable de la vie des sols parce qu’on parle des arbres mais c’est sûr que si vous plantez un arbre et qu’il a pas de sol et puis de règlement

    Je je suis furieux j’ai j’ai je réagis à ce que vous disiez sur l’autorisation d’arroser dans ma commune on a planté un verger c’est un autre sujet mais j’aime beaucoup aussi l’idée de la ville comestible il y a aussi des gens qui ne mangent pas leur faim et au fond c’est

    Pas idiot d’avoir c’est pas comme ça qu’on aura l’autosuffisance alimentaire mais d’avoir aussi un peu de production euh y mon successeur et je lui écoute tant pis tu déroges mais enfin vaut mieux lutter contre les fuites sur les canalisations et autoriser l’arrousage des arbres que laisser mourir des arbres qu’on a planté

    Par défaut d’arrosage vous êtes vous êtes convaincu donc très bien mais je voudrais revenir sur la la temporalité de ces espaces de nature où on a parlé donc de même si la vie des arbres est un peu raccourcie en en ville euh 70 ans c’est quand même pas

    Mal de mandature de mer et comment on fait pour qu’un espace de nature gagné sur le minéral dure mandature après mandature alors moi je vais vous dire je suis très confiant là-dessus parce qu’en fait les élus tous quel que soit leur bord sont très sensible à la demande de leurs

    Concitoyens oui mais ça c’est du marketing non non non je parle pas de marketing aujourd’hui il y a des collègues qui font des conneries monstrueuses en allant abattre des Ares magnifiques ou en leur coupant les racines pour construire un bâtiment qui passe à rat d’un d’un arbre qui a 200

    Ans et on va bon je donnerai pas d’exemple et je citerai pas la ville de saintmort puisque j’ai dit que je ne la citerai pas mais franchement donc moi je signe toutes les pétitions pour sauver les armes c’est très important de de sauver les arbres mais à chaque fois que vous abattez un

    Armbre aujourd’hui vous avez une manifestation dans la ville vous avez des gens qui pétitionnent qui se mobilisent ils ne gagnent pas toujours hélas mais ils gagnent souvent et cette pression ne va pas cesser de croître parce que nos concitoyens sont beaucoup moins bêtes que ce que que certains

    Collègues ne pensent ils ont aussi compris qu’on était rentré avec l’anthropocène dans une nouvelle ère et que cette ère pour que eux-mêmes s’y sentent bien il fallait qu’ils aient des espaces de nature et le covid a été très précieux vous rappelez qu’on a interdit l’accès au parc on a interdit l’accès au

    Parc pendant la crise du covid mais les gens enfin moi je suis maire d’une ville très populaire il y a des gens qui vivent dans des hôtels sociaux avec des enfants trois momes dans une chambre de 9 m² mais c’est monstrueux de leur interdire d’aller dans les espaces euh

    De de de nature de de la ville et donc aujourd’hui tout le monde a compris mais regardez à chaque canicule vous avez n’importe quel endroit boisé toutes les villes ouvrent la nuit les parcs parce que c’est le seul endroit où on va avoir un gradient de température les jours de

    De canicule à peu près accepable donc moi j’ai confiance dans la mobilisation des citoyens vous parliez de démocratie participative je crois que les gens doivent prendre en main je pense que les professionnels sont en train de gagner la bataille de l’culturation professionnelle publique et privée de plus en plus d’élus comprennent euh jeis

    Vous dire une anecdote quand je suis rentré à la métropole du Grand Paris j’étais le seul vice-président écolo et j’avais développé l’idée qu’il fallait aussi soutenir les abeilles donc on m’appelait Maya l’abeille il y avait de temps en temps j’entendais B quand je prenais la parole enfin bon c’est comme

    Ça la politique n’est pas toujours que sympathique et je suis parti 4 ans après non mais c’est pas le seul métier hein et d’ailleurs c’est pas un métier mais je suis parti 4 ans après et des collègues qui dont certains faisaient Bzz sont venus me demander dis donc tu

    Crois que on pourrait replter que c’estàd que la bataille qu’on a mené dans cette métropole pour faire comprendre que le sujet de la nature en ville n’était pas un sujet d’agrément ni un sujet accessoire mais que c’est un sujet essentiel je pense avoir marqué des points avec l’appui des adjoint mer

    De chacune des villes euh qui qui bataillaient dans leur ville et cetera avec l’appui surtout des des demandes sociales des citoyens c’estàdire que pourquoi dernière anecdote excusez-moi je suis trop long mais j’ai travaillé avec deux grandes sociétés immobilière à leur demande après avoir publié cette tribune qui leur qui disait il faut que

    Les promoteurs payent donc 5 % pour la nature je me suis dit je vais au Salon de l’Immobilier je vais recevoir des cailloux non non j’ai été invité à passer devant leur staff parce que en gros ils m’ont dit deux choses d’abord nos momes nous accusent d’être des

    Bétonneurs et de de leur pourrir leur vie demain les deux patrons des deux grosses sociétés m’ont dit la même chose tu do avoir des enfants très écolos enfin voilà deuxièmement on trouve plus de jeunes ingénieurs ils veulent plus venir bosser chez nous parce qu’ils veulent du travail et troisièmement nos

    Clients ils volulent des choses plus vertes donc ils m’ont dit en gros nous on vous fait confiance si vous les élus c’est à VOUS d’exiger parce qu’on sait faire beaucoup mieux quand on construit des immeubles on pourrait faire beaucoup mieux que ce qu’on fait sauf que on fait

    Pour répondre et quel est la le critère d’évaluation de tout projet d’aménagement urbain c’est le montant des droits à construire verser parce que c’est aussi ce qui finance les politiques sociales des villes éducatives de création d’équipement voire de création de de parc mais donc si on les met pas à

    Contribution si on n pas des règles d’urbanisme qui imposent 30 % de plein terre libre à la parcelle et cetera et bien on perdra mais moi j’ai confiance dans nos citoyens pour exiger de leurs élus et les élus sont très sensibles à la voix de leurs concitoyens qui est

    Aussi celle de la réélection voilà oui ben voilà il y a beaucoup de confrontations là Caroline j’ai des choses à dire j’ai des choses à dire oui euh je je je je partage effectivement en ce moment il y a énormément de de d’agitation sur le la question des des

    Abattages des arbres ça on sent que la colère monte vraiment très fort sur les élagages un peu moins par contre on a évoqué enfin moi je j’ai parlé de la de de la vision à long terme de la d’une gestion patrimoniale de du patrimoine existant et du patrimoine à

    Venir nous avons évoquer aussi quelque chose d’extrêmement important c’est maintenir au maximum la végétation en place quand on fait une opération immobilière et là les les citad arrive peut-être souvent trop tard les la machine est partie j’ai encore j’ai encore en tête une amie qui est docteur

    Des Ares arboristes reconnu et qui m’a dit tu sais pas Caro j’ai j’ai eu un appel c’était pour une maison de retraite pour construire une maison de retraite à Valence quand même il fait pas très froid là-bas hein les étés sont plutôt chauds et sur le terrain de cette

    Maison de retraite il y avait un magnifique platane et euh ben non on a a abattu le platane pour construire la maison de retraite mais avant d’abattre le platane l’architecte est venu voir Madame docteur arbre et lui a dit vous un Platin de 250 ans ah mais on va le

    Déplacer bon c’est c’est-à-dire que voilà les les architectes mêmes n’ont pas conscience ils se disent et alors je voulais en venir à cette question de la de la de de la d’une certaine forme de retour au bon sens et de la raison dans les politiques publique et dans les

    Politiques d’ de de de végétalisation des villes euh il se développe actuellement tout à tas de ce que j’ai appelé les fausses bonnes idées voilà les fausses bonnes idées donc les fausses bonnes idées c’est par exemple de dire qu’on va planter un arbre par naissance qu’on va planter deux arbres par habitant ou

    Qu’on va planter des milliers des millions des je ne sais pas quoi je crois que la la la ville la plus qui a la palme du du du du nombre d’arbres à planter c’est Milan qui plante trois arbres par habitant alors imaginez le centre de Milan trois arbres

    Par habitant où est-ce qu’on va les mettre et comment ces arbres vont-ils pouvoir se développer et faire de beaux arbres et de beaux piied et de belles couronnes ce dont on a besoin il en faut peut-être un demi il en faut peut-être un pour 10 habitants mais on part sur

    Des trucs comme ça donc ça c’est une fausse bonne idée que je crois extrêmement néfaste parce que les gens sur le journal ils disent 10000 arbres form notre ville va être verte on va on va assurer l’avenir extrêmement bien autre fausse bonne idée dans les politiques publiques est-ce qu’on entend

    C’est les plantations en peau les plantations en peau en bac bon donc on va planter des arbres et on les plante on les retrouve les fameuxes oliviers d’Ambac ah les Fame ça ça a été une grande une grande bataille oui les donc les plantations en peau on vous met

    Des pots avec des arbres qu’on va chercher en Espagne des oliviers qui sont arrachés de leur propre terre qui peuvent avoir 500 ans qui peuvent avoir 300 ans qui peuvent avoir 1000 ans euh donc vous imaginez euh le le le le coûte en terme d’énergie de de de consommation de là de

    Transplanter une grosse bête comme ça de l’amener dans un centre commercial de l’amener sur une esplanade de l’amener tout ça pour les transport de gros sujet en c’est un peu la même chose euh la question des peaux la question des peaux moi elle me vraiment je comprends pas

    Euh comment est-ce qu’on peut imaginer qu’un arbre peut pousser dans un dé à coudre euh c’est c’est nié l’essence même du du végétal qui fonctionne en permanence en circulation de sève entre le le le le la la photosynthèse et les racines donc photosynthèse racine feuille racine feuille racine en

    Permanence si vous ne donnez pas l’espace suffisant pour les racines vous avez des Bones saill donc c’est pas un AR c’est pas ça qu’on veut voilà alors voilà une de une de mes batailles aussi et puis alors les forêts urbaines parce qu’on l’a évoqué mais là je voudrais

    Aussi je voudrais aussi faire le point sur les forêts urbaines surtout qu’on est dans le lieu voilà vous avez vous avez failli avoir et vous aurez peut-être des fort urbaine sur la place de l’Hôtel de Ville euh la forêt urbaine pour moi c’est une espèce de de de de de

    Label démagogue de démagogique qui vous fait croire que vous allez euh vous trouver en pleine ville Place de l’Hôtel ville dans une ambiance de forêt que vous allez entendre les petits oiseaux que vous allez avoir des fleurs que vous donc forêt forêt urbaine c’est la première fois honnêtement c’est la

    Première fois dans l’histoire des villes qu’on utilise ce terme de forêt urbaine pour parler tout simplement de jardin de jardin la ville en ses jardins les jardins en ville le jardin urbain le jardin de ma maison le jardin le parc il y a un vocabulaire qui existe pour

    Désigner les espaces de nature en ville et qui signifie ce qu’il a signifier c’est-à-dire qu’ signifie un endroit où vous êtes confortable où vous êtes un peu à l’abri de la de la du du bruit de la circulation où quand il est bien fait quand il est bien entretenu il peut y

    Avoir un peu d’eau un jet d’eau une bassin mais bon ça disparaît ces chosesl parce que ça coûte trop cher et que c’est dangereux oou vous avez de l’ombr vous avez des fleurs vous avez des bancs et qu’est-ce que vous allez faire dans une forêt urbaine la forêt qui se con

    Qui est en train de se terminer là sur le sur la place de Catalogne j’y suis allée justement avanthier pour voir pour vous en parler c’est une plantation dense de sujets d’arbres déjà des grands sujet donc dont la dont la reprise n’est pas forcément n’est pas garantie enfin elle

    Est garantie par le pépineris mais bon et on va vous donner une image de forêt qui sera figée parce que les arbres ont beaucoup de mal à reprendre quand ils ont été transplantés en grand sujet et en plus vous ne pourrez pas pour semblement aller à l’ombre des arbres

    Parce qu’ils sont plantés très dens et que le le le sol est quand même relativement fragile un sol de de sousbois c’est fragile donc la population du 14e je la vois pas trop je ne la vois pas trop donc vous aurez une sorte d’oasis de verdure ou d’oasis de fraîcheur vous aurez une

    Production d’oxygène vous aurez une consommation de CO2 mais le lieu pour vous habitant le lieu la forêt urbaine pour vous habitant c’est un c’est une image c’est une une illusion donc demander des parcs des jardins des squirs des endroits pour aller pour être bien pour vous asseoir pour rester

    Mais ne croyez pas à ces histoires de forêt urbaines et le le le pire du concept de la forêt urbaine c’est cette histoire de forêt Miyazaki c’est un concept c’est un qui qui nous vient du Japon alors comme c’est japonais ben on se dit oh là là c’est formidable bon c’est un peu

    Exotique et qu’est-ce qu’on vous propose avec ces forêts Miyazaki on vous propose une plantation en ville en centrre-eville de très dense de très jeunes PL et moi j’ai j’ai j’ai vu la première forêt urbaine de Bordeaux donc dans un carrefour à l’emplacement don on a remplacé C places de voiture par une

    Forêt urbaine Miyazaki et et après 6 mois vous avez 1 M50 de brousaill mais vraiment de la broussaill alors les gens du quartier il y a une une association de quartiers qui est allé voir la mairie qui a dit c’est pas ça qu’on veut c’est quand même moche

    Votre machin là alors ils ont rajouté des fleurs il y avait une espèce de petite de petites barrières de châigner enfin un truc moche pas beau quoi on veut du beau quand même et puis on veut des choses pennes on veut des arbres qu’on va planter mais qui pour nos

    Enfants ou pour nous donneront de l’ombre et on a cette brousaille qui sert de de de de de de cachara de quand c’est pas pour les chiens donc je conclus je conclus euh les fausses bonnes idées c’est la forêt urbaine les arbres en bac les lagages la densité excès de densité et

    Je crois que c’est tout ça en fait déjà quatre c’est pas mal donc faites attention quand on vous fait des promesses comme ça regardez-y de très près oui je voulais en fait euh justement parler du du concept aussi de de sobriété qui est quand même assez

    Important aussi aujourd’hui à à à à à prendre en compte dans dans les décisions et dans les dans les aménagements qu’on peut aujourd’hui réaliser en ville euh notamment donc sur l’intérêt la qualité des végétaux qu’on replante aussi aujourd’hui puisque comme voilà vous vous le voyez on l’a bien dit dans dans

    Ce débat aujourd’hui l’ensemble je dirais des collectivités ou des villes sont en compétition justement pour pour avoir des végétaux euh justement pour réaliser des plans de revégétalisation euh donc c’est vrai que nous ce qu’on défend au niveau de notre association c’est vraiment l’instruction la meilleure possible de défendre en

    Fait notre système d’ingénierie de donner en fait le le la meilleure information la la meilleure instruction possible pour prendre des décisions qui sont éclairées et qui peuvent être justifié à l’échelle de la ville et pour le bien-être des populations et ce qu’on arrive à faire en fait aujourd’hui est de plus en plus

    Intéressant et et j’ai envie de dire en fait que que par rapport à ces systèmes ces nouveaux système de gestion qu’on met en place la qualité du végétal elle est quand même très importante donc on l’a dit c’est de de planter le le le le

    Le bon arbre ou le bon végétaux au bon endroit et c’est vrai qu’il faut faire attention en fait à préserver tous ces végétaux qu’on met en place parce qu’on on a bien indiqué qu’aujourd’hui on avait des contraintes par rapport aux arrêtés de sécheresse donc effectivement il faut vraiment prendre prendre soin et

    Mettre en place en fait toute la gestion tout ce que on appelle d’un point de vue technique le parachèvement donc c’est la façon dont on va amener les végétaux à bien grandir à bien croître à faire en sorte que il développent des ramures des ramur conséquente et et le mieux

    Possible en fait en ville et sur ce ce système là effectivement il s’inscrit vraiment dans la sobriété donc de se poser la question sur la la taille des végétaux aussi qu’on replante donc ça c’est des choses aujourd’hui effectivement sur lesquelles il faut il faut être prudent et il faut faire

    L’analyse en fait de ces éléments du du mieux possible et sur la sobriété ça a été un petit peu dit et et moi j’insiste aussi sur ce sujet-là des sols et des sols urbains euh parce que d’un point de vue scientifique en fait aujourd’hui on

    Est de plus en plus capable en fait de de rendre des sols urbains qui ont été malmenés effectivement par la la construction de la ville l’âge de la ville aussi l’âge aussi de de l’urbanisme de la ville eu on on on a des programmes qui sont développés et je

    Pense notamment à la ville de de Marseille qui qui réalise en fait ces ces essais-là aujourd’hui dans nos processus d’ingénierie de plus en plus on met en place je dirais des microrues des microoparcs des micro-écoles en fait on va tester un un un un ensemble de de

    Choses et notamment où on va avoir assez de temps euh pour voir si les hypothèses qu’on a se valident ou ne se valident pas et notamment sur les sols c’est un sujet qui est très intéressant pour les rendre vivants on des sols urbain pour les rendre vivant aujourd’hui en

    Réutilisant la manière qu’on la matière pardon qu’on a ins situ donc là on est encore justement dans ce que j’appelais l’économie circulaire donc de constituer à la fois ce qui est important dans un sol c’est sa structure et sa composition en terme de terre donc on fait des

    Analyses de tout ça et on est accompagné justement par des chercheurs notamment des chercheurs du CNRS et pour rendre aujourd’hui les sols vivants on s’est rendu compte et et notamment Francis sal l’a bien mis en évidence en fait aussi aussi c’est que les les champignons qu’on appelle des micorises sont hyper

    Importants en fait dans l’activation du fonctionnement des sols et l’activation de fonctionnement du sol c’est quoi c’est l’incorporation et l’enrichissement des sols par la dégradation de la matière organique donc tout simplement la chute des feuilles qu’on voit à chaque saison les feuilles qui se dégradent au niveau du sol et

    Donc dans ce système oui on aura est que je veux juste dire aujourd’hui et sur le sujet qu’on je vra par c’est quand même important parce que c’est vrai qu’on a laissé beaucoup la parole aux gens euh comment dire pour dire voilà qu’effectivement on a beaucoup de choses

    Encore à apprendre et je dirais ça fait partie de la pédagogie en fait qu’on doit justement aux gens qui habitent les villes de comprendre en fait comment on on on on fait ces systèmes là et comment on les fait évoluer on a des connaissances en fait aujourd’hui de ces

    Systèmes de micoris qui sont très adaptés et très localement d’une ville d’une région d’un climat à un autre donc aujourd’hui on investit tous ces savoir-faire là et vous avez vraiment une relation entre la croissance des arbres et ces systèmes là donc on est c’est très important aujourd’hui des étudi et et pour moi

    C’est fondamental en fait de le dire de faire de la pédagogie aussi auprès des auprès des auprès des habitants merci Anne justement attendez 2 secondes justement on a on a plein de questions à vous poser mais des questions très courtes et et et finalement assez assez assez précise justement tu parlais de la

    Qualité des sols c’est quoi la qualité de de de la terre la qualité des sols des villes elle est plutôt bonne c’est plutôt mauvais c’est c’est c’est quoi c’est difficile de faire des cas généraux en fait ça dépend en fait de l’histoire de de la ville parce que

    Aujourd’hui on on je dirais qu’on a des différences par rapport à l’échelle de la ville plus une ville est ancienne plus elle est elle a été construite plus en fait on a des sols qui sont on va dire pas très intéressant et et la ville

    De Paris par exemple on on est on est parisien la ville de Paris elle a plutôt des bons sol parce qui qui ce qui expliquerait qu’on n pas finalement ces grands arbres peut-être qui qui qui peuvent se dévoper en fait on a vraiment une différence entre les les comment

    Dire les parcs aujourd’hui qui sont qui ont des sols qui sont constitués parce que ça fait très longtemps qu’ils existent dans la ville et on a une différence avec les rues où effectivement là les sols ils changent très régulièrement depuis en fait quelques années aujourd’hui on fait beaucoup plus

    À ça et c’est pour ça que j’insistais justement sur ces sur ces notions de sol vivant qu’on réadapte d’accord même avec des plantations en place aujourd’hui on peut améliorer les sols de ces manière là notamment dans la rue pour conserver au maximum les plantations qui sont présentes question

    Très on a reçu des des questions aussi par Internet question très simple c’est quoi le donc on parle d’arbre d’alignement dans dans les rues c’est c’est quelle épaisseur de terre sous un arbre d’alignement dans dans une ville à peu près je réponds c’est vraiment ça dépend

    Vraiment des des cas en fait il y a pas je dirais que on on se dit depuis je dirais une dizaine d’années qu’un volume pour un arbre c’est au moins 10 10 m³ mais voilà au commun des mortels ça dit pas forcément grand-chose mais c’est peut-être au moins 1 m de terre de

    Profondeur pour avoir pour avoir des arbres d’une taille raisonnable mais voilà c’est c’est des choses qui sont pas comment dire ça ça dépend vraiment de de des villes ça dépend vraiment de de des situations alors c’est très compliqué attends attends on va passer la parole juste

    Après à la à la salle c’est très compliqué parce que un arbre en milieu naturel étend ses racines au-delà de la couronne une fois deux fois sur 40 50 60 cm là où la terre est vivante et là où elle respire où il a de l’oxygène et de

    L’eau alors en ville ben les les les responsables de de des réseaux vous diront que c’est une plie parce ce que effectivement dès qu’ils sentent de l’humidité ils vont se précipiter sur les trous dans les réseaux par exemple hein donc quand il y a c’est c’est la

    Terre sous le bitum n’est pas très vivante on peut on peut pas la qualifier de vivante donc il y a pas tout toute une question je crois de de de typologie précise c’est très difficile alors une question qui est revenue quand même assez assez fréquemment pourquoi on a toujours les mêmes essences d’arbres

    Alors notamment à Paris les les platanes les Maronniers a très peu d’essences différentes finalement alors je je peux répondre là-dessus c’est vrai qu’on vit un peu sur le sur la palette végétale du 19e avant le 19e c’était beaucoup d’ésormes au 18e il y a eu beaucoup de plantations urbaines dans les dans les

    Boulevards les rues les avenues avant avant Napoléon I et puis après Napoléon I on a adapter les espèces importées de l’étranger euh par exemple le PL platane par exemple le maronnier par exemple le tiol pas tous les tyols les tyols sont des sont des arbres climaique

    Mais et puis on s’est aperçu que le Platan avait une plasticité c’est-à-dire qu’il avait une une capacité d’adaptation à la sécheresse à la coupe à la ENF bon c’est un un arbre qui pousse quoi que quoi que vous fassiez et donc on a dit bah le Platan c’est l’arbre formidable jusqu’au moment on

    Est arrivé à des excès monopécifiques c’estàdire une seule et quand la maladie du Platan est arrivée on s’est dit ouh là là mais qu’est-ce qu’on va faire avec cette histoire si ça si elle touche tous nos arbres de file alors des questions dans la salle ah oui bonsoir j’ai une question pour la

    Gestion de la ville de Arcueil je vais souvent à Arcueil et je me suis rendu compte que autour de euh rue Henry barbus autour de l’école maternelle Henry barbus il y a pas mal de d’arbres planté et autour de ces arbres il y a des

    Lières alors li pour les lières il y a des avis qui disent lière c’est pas bon pour les arbres parce que ça va manger l’énergie de l’arbres il y a les gens qui sont pours en disant que les lière protègeent les arbres contre la séuresse et les gels et cetera et c’est la

    Première fois que j’ai vu les lières autour des arbres mais en bas de l’arbre et j’ai vu quelques lières qui montaient dans vers l’arbre mais jamais très très haut à Arcueil et comment vous avez eu cette idée de planter des lières sous les arbres et quel quels sont les

    Bénéfices ouis euh à propos du à propos du li eff enfin ça fait partie aussi des je crois des fausses bonnes idées qui ont circulé ces 30 dernières années où on a entendu le lière c’est très mauvais pour les maisons c’est très mauvais pour les arbres c’est très mauvais pour les

    Sols et on revient sur cette idée on revient parce que le un un couvrol couvrir un sol de liè c’est quand même garder une certaine humidité garder une certain nombre et une certaine fraîcheur oui et le lier dans les arbres j’ai entendu dire que ça qu’il n’y avait

    Pas compétition entre le lère et les arbres c’était c’était voilà une fausse bonne idée al justement pour parler de lière il y a effectivement les plantes qu’on aime bien et il y a des plantes qu’on aime pas les lantes par exemple ce fameux arbre qui pousse et qui pousse

    D’autant plus quand on le on le ratiboise donc c’est quoi qu’est-ce qu’il faut en faire de cette élante mais je pense qu’il faut le garder c’est un arbre formidable les lente parce que euh il pousse vite euh il pousse même sans qu’on le lui demande puisque il a une capacité à se à

    Se ressemer euh et en plus il fait des fruits en automne d’une complètement splendide quoi c’est c’est c’est vraiment très beau par contre euh c’est la relation de l’homme avec la nature avec la nature végétale ça a toujours été une relation j’avance je recule j’avance je recule une relation

    De de de de de discussion de de de de rapport de force rapport de force pas violent bien sûr mais si on laisse les plantes nous envahir après il faut les il faut se donner beaucoup de mal pour pour les enlever pour laisser la place à d’autres plantes c’est une là

    Aussi c’est une question d’intuition du jardinier de temps en temps il faut en enlever voilà parce que ils envahissent mais de temps en temps il faut en garder parce que c’est un arbre qui qui a des capacités d’adaptation à la au milieu urbain exceptionnel dire un mot sur sur les liè

    C’est pas moi qui ai décidé madame parce que quand j’étais mère j’ai des techniciens qui sont bien meilleurs que moi et donc je je leur laisse la la compétence mais le liard a deux avantages il a été choisi parce que c’est un couvre seul qui garde l’humidité comme c’est évoqué c’est

    Aussi une plante melllifère et qui nourrit les les les abeilles les butineurs à une période où il y a pas tant que ça à manger donc gardez le liè franchement vos abeilles seront contentes enfin les abeilles au sens générique du terme au sens largelp le Polonia c’est pareil que le

    Land ça pousse très vite ça fait des très jolies fleurs à l’automne qui sentent très bon mais ce sont ça fait partie des arbres des bois à la mode puis à la mode aussi pas forcément mais ça fait partie des des plantes qui poussent vite donc

    On les on les plante on en plante beaucoup mais elle meurt plus vite aussi c’est comme le Pelier enfin plus le plus plus elles sont lentes je me trompe pas plus plus elles sont rapides à pousser plus le bois est moins le bois est dur et moins elles sont longer viv

    Voilà en clair les les plantes qui les plantes qui poussent vite ne sont pas longer vives c’est dire qu’un peu plié au bout de 100 ans il commence à à donné des signes de de de faiblesse un polovnia c’est les polovnia qui ont été plantés sur la petite place qui est à

    Côté de du Centre Pompidou là c’était magnifique à une certaine période il y avait cette espèce de couverture mauve au printemps c’est cé exact mais on voit qu’ils souffrent ils sont pas bien maintenant et je pense qu’il faut les remplacer kine oui l’arbre en ville est souvent un

    Sujet isolé ce qu’il n’est pas dans la nature est-ce qu’il faut pas aussi penser à à planter des des strates sous sous arboré et et même des aussi des stratosol notamment dans une perspective d’amélioration de lesv V transpiration pardon oui c’est une très bonne question oui oui c’est vrai aujourd’hui alors on

    Ben ça Caroline elle peut très bien en parler justement sur le fait de pourquoi on plante des arbres isolés en alignement enfin soit isolé ou soit en alignement mais le même individu qui se répète plusieurs fois sur un simple alignement un double alignement ça effectivement c’est un héritage historique des allées royales

    Où on voulait que les choses soient bien droites c’est un héritage presque du du jardin à la française en fait qui a été importé à un moment donné aussi dans la ville et dans dans ce ce ce processus d’évolution que que j’ai essayé de vous de vous expliquer aussi ce soir par

    Rapport à l’évolution de de nos systèmes d’ingénierie ça fait tout à fait partie en fait de la de la je dirais de la création parce que là c’est des choses qui sont quand même assez nouvelles je dirais en terme d’écologie et d’écosystème urbain donc quand on crée

    Justement c’est dans le sens où je vous ai parlé des infrastructures vertes ça correspond à ce concept là en fait justement comment on peut concevoir voir une infrastructure avec différentes strates qui euh voilà qui comment dire se s’inter s’intermêl font écosystème et permettent justement à la biodiversité aussi de de

    Pouvoir s’installer donc celle qui aura du sol donc on peut passer des champignons aux insectes au pollinisateurs qui sont quand même assez importants et que depuis maintenant qu’on a mis en place le zérophyo aussi dans les villes voilà on a aussi des populations d’insectes qui reviennent et

    Qui qui sont quand même très importants aussi pour l’équilibre des écosystèmes euh cette strate aussi intermédiaire qu’on qu’on qu’on a pas vu depuis plusieurs années que représentent les arbustes les arbustes aujourd’hui bon c’est des c’est des petits arbres forcément qui n’ont pas de grandes dramur qui ne font pas de grandes

    Charpentières qui montent beaucoup moins haut que que que les arbres mais qui sont tout aussi importants par rapport à l’effet de bioclimatisation à la masse qu’il représente et à l’évaporation les vapotranspiration aussi qui peut peuvent produire donc effectivement dans la nature on a une structuration sur des écosystèmes qui se sont installés

    Pendant une durée une durée de vie très importante et en ville l’intérêt il est tout aussi intéressant justement de de recréer ces ces systèmes là par qu’ rappelle aussi à la fois la nature qu’on peut voir en dehors de la ville mais il il crée aujourd’hui une cette évolution cette

    Infrastructure qui pour nous et pour moi aussi dans notre travail qutidien c’est vraiment un un objectif majeur en fait de développer de déployer en fait ces ensembles là dans la ville justement pour permettre de de de répondre aux enjeux très importants qu’on a par rapport aux effets du changement

    Climatique et il protège je dirais même en plus de faire de l’ombrage et cetera on a parlé du travail transversal qu’on peut faire avec nos collègues de voirie mais on a aussi des du travail enfin des échanges de plus en plus avec nos collègues de des bâtiments aussi

    Pour pour que eux de leur côté tiennent compte aussi de l’évolution de de leur bâtiment de comment fonctionne un un bâtiment au niveau de bah justement on a parlé de de la climatisation ces effets là ces écosystèmes là urbains ils peuvent rendre des service aussi à à la gestion

    Et la climatisation des bâtiments donc voilà c’est petit à petit c’est ce ce type d’ingénierie et ces infrastructures qu’on qu’on développe et qu’on souhaite développer donc c’est vrai que moi je travaillant pour le département des Hautes scne on est sur une échelle qui est beaucoup plus grande que celle je

    Dirais d’une ville d’une ville moyenne mais ça permet de de de réinterpréter euh la caractérisation des paysages de d’inventer aussi un nouvel urbanisme il y a des concepts d’urbanisme bioclimatique qui qui existent aussi aujourd’hui euh donc voilà on est d’un point de vue donc de la technique et de

    La construction euh aujourd’hui on essae nous par tous les interstices qu’on peut euh ben insérer la nature insérer du végétal insérer aussi des sols en fait toutes les ressources qui sont importantes aujourd’hui pour l’infrastructure verte donc on l’a dit c’est les sols c’est le végétal et c’est

    L’eau donc c’est avec ces ressources là qu’on évolue qu’on fait euh comment dire qu’on qu’on crée des nouvelles pratiques environnementales et qu’on recrée du coup enfin qu’on recrée qu’on améliore ou qu’on qu’on met en place ses Nou nouveaux écosystèmes urbains tout de suite une question d’analine prévau la

    La présidente de la jgh jeis vous juste voulu que vous nous bon avec avec le le réchauffement climatique on peut se dire les espèces qui poussent dans le sud de l’Europe ben il suffit de les faire pousser chez nous est-ce que c’est est-ce que c’est ça ou est-ce que c’est plus compliqué

    H des oliviers à Paris ouisense que c’est c’est une des options possibles je il y a à cette question du comment adapter la végétation et le patrimoine arboré au réchauffement climatique c’est une ça peut être une une une réponse et mais de ce que j’ai entendu de mes

    Amis et collègues je crois que le plus important aujourd’hui c’est de donner les bonnes conditions aux arbres que l’on plante c’est-à-dire de leur don donner de la profondeur de sol de de la c’est le sol qui est important là je rejoins Anne absolument le sol est complètement prioritaire

    L’edans un arbre qui a chaud s’il a de s’il a de l’humidité peut vivre c’est le c’est la sécheresse du sol qui le qui l’étouffe le plus donc bien plter les plantter jeunes dans des dans dans dans des conditions qui leur permettent de se développer dans dans un sol qui permet

    De garder une certaine fraîcheur et une certaine humidité très important après euh après ben oui il faudra penser aux espèces je dis pas tropicales mais aux espèces du Sud euh aux espèces importées d’autres continents d’autres pays je ve dire ça on a une vieille tradition en Europe de de d’importation d’espèces et

    D’acclimatation ce qu’on appelle d’acclimatation et ça peut ça pourra donner des ça pourra donner des ambiances tout à fait merveilleuses je sais pas pourquoi les les flamboyants peut-être pourront flamboyer à Paris pourquoi pas à Nice on a jaaranda voilà le Jacaranda voilà à Nice on est en

    Train de développer le Jacaranda qui a une floraison absolument magnifique mais profitons-en bien sûr il y a déjà il y a micocouliers il y en a des micocouliers il y en a mou sont sont cl plus d’accord donc c’est normal euh pourquoi créer euh une contradiction

    Entre un parc et une une vraie mini forêt urbaine c’est-à-dire une vraie miniforêt urbaine ça signifie qu’il y a des arbres qui sont associés en écosystème avec les racines qu’il crée un vrai micro écosystème les gens ils peuvent le contempler en passant par un petit sentier au D sentier qui on crée à

    L’intérieur mais c’est juste un lieu de passage pour l’humain parce que c’est un lieu pour euh donner à la ville beaucoup beaucoup beaucoup de biodiversité d’humidité et cetera et cetera et après les pas par on va les régénérer parce que maintenant les parcs dans les parcs

    Il y a très peu de prairies il y a tous les arbres qui sont coupés à cube il y a il y a les parcs actellement ils sont sous des vélos je vais vous répondre sur les sur les MICR sur sur les forêts sur les forêts urbaines vous avez à Paris deux exemples

    De forêts urbaine et à la forêt de la Grande Bibliothèque nationale bon uisé on n’ pas le droit d’y pénétrer c’est le domaine privilégié des chercheurs du Muséum et qui vont compter les petites bêtes et tout ça l’autre forêt urbaine c’est la forêt la petite forêt urbaine qui accompagne

    Le la Fondation Cartier boulevard Arago et là vous avez un jardinier 4 jours par semaine sur moins d’un hectare de terrain pour entretenir cette illusion de forêt c’est pas une forê c’est une image de forêt parce que créer un créer un écosystème de forêt en ville c’est pas possible tout simplement

    Ou alors il faut le créer sur deux sur sur 5 hectares et le sanctuariser or je comprends l’intérêt de de de de développer la biodiversité moi je pense que avant de développer la biodiversité en ville qui est importante il faut quand même réfléchir d’où elle vient cette perte de biodiversité c’est

    Quand même de l’agriculture et de l’agriculture et de de la disparition des des espaces de nature en péri urbanité c’est là la priorité il faut qu’elle vienne là et c’est pas à mon avis euh je dirais que la densité des villes ne permet pas de développer ces fameux sanctuaires de

    Biodiversité oui attendends excusez-moi excusez-moi on va je vais je vais je vrais juste reformuler un petit peu la la question de Madame mais un petit peu différemment parce que je pense qu’elle elle BR elle brûle les les lèvres quand même de de beaucoup de monde c’est euh tout à l’heure Isabelle nous annoncéit

    Que en 200 on on allit peut-être vers un scénario à + 6 degr + 6°gr en ville avec des 50°grés ressentis pendant les pendant les canicules euh quand est-ce qu’on s’y met pour faire cette cette canopée parisienne à laquelle on on imagine tous à laquelle

    On on rêve il y a des ville en Amérique du Sud qui l’ont fait bien longtemps avant nous qui se sont lancés dans des canopés tout à l’heure Anne vous nous parliez justement des fausses de de Stockholm euh là il y a eu des grands projets d’aménagement dans dans la ville

    Et dans le Grand Paris également ces fuses de de Stockholm donc c’est ce grand réseau de canalisation qui permettrait d’accueillir de l’eau bah elles ne sont pas là on a fait des pistes cyclables on a pas fait de de de de fusse de Stockholm cette cette grande

    Canopée qui pourra nous protéger en 200 on on la commence quand on est en 2023 mer je voudrais dire un mot parce que quand j’étais vice-président de la la métropole j’ai j’ai fait un choix différent votre choix est construit et argumenter moi j’ai fait le choix de

    Dire on est dans un tel déficit une telle situation de retard que il faut soutenir pour ma part c’est un choix politique tous les projets quel qu’ils soient et puis au fond on les testera on les ce qu’on doit faire c’est les accompagner les analyser et en mesurer

    La la pertinence c’est vrai aussi d’ailleurs pour les essences parce que objectivement il y a il y a un problème on a des des des essences qui se trouvent mal avec le le réchauffement climatique et d’autres qui sans doute s’accoutumeront volontiers de la la région parisienne donc moi je je pense

    Qu’on a à ce niveau de déficit on doit saisir les opportunités qui existent il y a un sujet de contradiction des usages c’estàdire que quand on parle de nature la plupart des citadins je disais tout à l’heure j’avais une absolue confiance en eux pens d’abord aussi aux usages

    Humains dans la nature donc des parcs avec avec des bancs avec des endroits où on puisse jouer au ballon et cetera qui a une demande très importante pour des des urbains qui vivent quand même dans une densité incroyable dans dans des logements plutôt de plus en plus petits

    Le logement ne cesse de rétrécir euh dans la métropole du du Grand Paris donc il y a il y a un sujet d’usage que les forêts Miyazaki ne ne permettent pas mais on peut aussi tolérer qu’il y ait des endroits où il y ait des usages interdits aux humains c’est c’est pas

    Scandaleux moi par exemple j’avais proposé ça sur la plupart des carrières de Gys vous savez on a beaucoup d’endroits où il y a des carrières de Gys il y en avait une grande à Romainville par exemple et donc quand vous voulez construire sur des carrières de Gys vous êtes obligé de construire

    Très très dense parce que ça coûte tellement cher de consolider le le sous-sol que rien n’est rentable sauf si vous montez déjà dans des hauteur très important donc moi j’avais dit on va inverser on va dire partout on a une carrière de Gys au fond on a un parc en

    Devenir ou un espace de nature en devenir disons au promoteur cet espace n’est pas pour vous et on va remettre ici un espace de fraîcheur dans la ville euh disons profitons de ce qui paraît être un désagrément pour en faire un agrément donc je crois que le le le

    Débat il est ouvert parce que quand vous regardez les on est à 80 % d’imperm 81 % je pense d’imperméabilisation des sols euh ça n’est pas vrai qu’à + 4 ou + 5°grés on pourra vivre correctement dans dans la métropole Paris à 50°gr l’été ce sera invivable or qui reste beaucoup de gens

    Ont une maison de campagne notre pays souffre aussi de ça d’ailleurs la perte des terres agricoles c’est souvent la 2è ou la 3è maison au passage à Paris la moitié des des propriétair sont propriétaires de plusieurs appartements c’estàd que c’est pas non plus le logement pour chaque famille c’est

    Qu’en gros il y a beaucoup plus de multipropriétaires qu’il n’y a de de locataire donc on a une vraie réflexion sur ce sujet et sur la façon dont on remet plus de villes bon on fera pas c’était all qui disait il faut l’idéal serait de mettre les villes à la

    Campagne pour qu’ qu’elle soit mieux bon il y a il y a une cette contradiction elle est permanente dans la ville il n’empêche je pense qu’on est allé beaucoup trop loin dans la minéralisation c’était les années de l’automobile et ce et cetera comme on est allé beaucoup trop loin dans le le

    Gaspillage de l’eau pluviale on a des risques d’inondation par les intempéries d’ailleurs les les dernières inondations dans la métropole du Grand Paris éit des inondations estivales sur des sur des pluies j’allais dire torrentiel en tous les cas sur des pluies très fortes du du

    Au mois de juin au mois de au mois de de juillet donc il faut aussi qu’on apprenne à conserver l’eau pour les ramener dans les sols il faut moi je je me permets une marque sur le dialogue public privé qui me tient beaucoup à cœur parce que j’étais maire et je sais

    Que la puissance publique ne peut pas tout faire non plus dans l’aménagement de la ville par exemple les promoteurs privés ont en général la tentation de construire un bâtiment et de mettre la nature au milieu comme ça tous leurs copropriétaires vont bénéficier d’un bout de nature mais si vous faites ça

    Partout et bien vous n’avez plus aucune continuité écologique et donc les questions de la biodiversité sont aussi importantes que les questions des arbres c’est un ensemble vivant c’est un c’est un système il faut donc nourrir cet écosystème et et lui permettre de de se retrouver donc moi je demandais par

    Exemple au promoteurs d’avoir un lien avec les trames vertes de la ville ou la trame de la Bièvre réouverte dans dans dans notre dans notre ville donc plutôt d’ouvrir leurs espaces verts sur l’extérieur et sur l’espace public plutôt que de s’enfermer dans les espaces publics donc il y a je pense

    Qu’il y a comme ça on est euh quand même dans une période et fini là-dessus où il y a beaucoup de progrès beaucoup de progrès des connaissances beaucoup de progrès des savoir-faire beaucoup de de partage et au fond merci le débat de ce soir moi j’ai appris encore beaucoup de

    Choses et je pense qu’on en a beaucoup à à apprendre partageons ces expériences mais faisons-les de toute façon il y aura aucune expérience vous savez les seuls risques pour la métropole du Grand Paris sont les risques d’hyper densification du bâti ce sont les risques de la rentabilisation à

    L’extrême de chaque mètre carré qui font que la nature en disparaît je je pense que au fond c’est moins grave de prendre un risque miazaki que de prendre un risque d’hyperdensification de la métropole encore une question j’ai des questions dans la salle oui vous avez parlé d’ingéering vous

    Avez parlé de beaucoup de choses vous avez parlé des fausses bonnes idées vous avez vous avez parlé d’éducation aussi euh la fameuse forê urbaine de la place de Catal Catalogne 9 millions et sous les arbres des brumisateurs hein comment est-ce qu’on fait pour éduquer ceux qui ont décidé là de

    L’autre côté comment est-ce qu’on fait pour allier toutes vos connaissances tout ce dont vous parlez et qui ne sont pas dans une grande métropole comme Paris comment est-ce que aujourd’hui en 2023 on a pu décider de ces fausses bonnes idées comment faire rentrer plantéité euh c’est c’est à ceux qui

    Décident dans notre grande capitale c’est ben c’est c’est extrêmement compliqué parce que euh la fausse bonne idée ou la l’idée l’idée qu’on sort du chapeau comme ça comment lutter contre quand c’est le le le maire de la capitale qui vous dit je veux je veux ça je veux ça et je

    Pense que euh il arrive très souvent que les services techniques des villes euh s’arrachent les cheveux parce que une injonction de de de de de l’élu du de du maire ils sont obligés d’obtempérer et quelquefois malheureusement les élus n’entendent pas n’écoutent pas ne veulent pas entendre alors euh moi je

    ENF je j’ai suivi un petit peu les histoires de forêt urbaines de Paris là et notamment euh les les c’est celle qu’elle qui devait être plantée devant le l’hôtel de ville pas loin d’ici là euh et comment faire il y a que les associations de de de citadins de

    Citoyens il y a que ça qui l’ fait qui les font reculer c’està c’est énormément de de d’énergie dépensée dans un sens et dans un autre avec des arbitrages qui sont souvent pris un peu à la légère et un peu à la vavite et on va quand même

    Faire une fore urbaine parce qu’il faut faire une une forêt urbaine mais c’est bon je pense que c’est la marque du temps euh où en fait pour passer à à à à une nouvelle une nouvelle économie une nouvelle société une nouvelle façon de vivre et une nouvelle façon de

    Construire la ville il faut euh il faut parfois passer par le par la confrontation et malheureusement dans notre pays la confrontation est souvent violente et pas tellement dans la discussion et dans la négociation j’ai pas mal de de de d’exemples au Danemarc où les choses se passent différemment

    Les il y a une culture de la de la concertation au Danemark est totalement différente en Suisse aussi par exemple pour chaque mini projet il y a une une votation des habitants on n’est pas dans cette culture là et là on est vraiment dans la confrontation mais il faut il

    Faut que nous nous battions il faut que vous vous battiez il faut vous il faut s’exprimer il faut s’exprimer par tous les moyens quand on est contre mais avec des arguments et avec des arguments euh techniquement ou arboricement ou naturellement euh fondés voilà benah c’était même l’objectif de

    Cette soirée c’est de vous encourager à sauver les arbres au revoir merci quand même juste avant de se quitter vous rappelez que le prochain jeudi de l’écologie toujours en partenariat et grâce à à nos amis de la gigh ce sera ici même le 18 janvier c’est ça le 18

    Janvier et on va parler on va parler de quoi on va parler des sols les sols la santé pour les humains euh donc un sujet très voilà très proche et puis également euh avant juste de partir à la sortie vous trouverez euh le livre de Caroline

    Sur la la table en vente hésitez pas vous pouvez passer le feuilleter et vous serez tout sur l’ombre des arbres les AR très bonne idée oui voilà et on se retrouve en bas pour une bière j’ai

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