📺Ce podcast est 100% indépendant, pour nous aider à le rendre pérenne, c’est ici 👉 https://fr.tipeee.com/circular-metabolism-podcast

    💧 Aujourd’hui nous allons parler d’inondations, sécheresses, et gestion partagée de la ressource en eau. En effet, d’un côté nous ressentons la sécheresse dans plusieurs parties du monde causant pertes agricoles et migrations de population et d’un autre côté nous avons des inondations centennales en Libye, en Grèce, au Pakistan et il y a quelques années à Nice. Bref, le cycle de l’eau est complètement bouleversé au point d’avoir dépassé les limites planétaires de l’eau bleue et verte. Mais qu’elle est la source de tous ces dérèglements tant localement que globalement ? Comment pouvons nous s’adapter à un contexte de plus en plus imprévisible ? Comment gérer les entre besoins essentiels et superflus de l’eau de manière plus démocratique ?

    🎓 Pour nous éclairer sur ce sujet, j’ai le plaisir d’accueillir Charlène Descollonges. Charlène est ingénieure hydrologue. Elle a piloté des études sur le partage de la ressource en eau et la gouvernance de l’eau pour le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arve en Haute Savoie. Elle a également écrit le livre “L’eau Fake or Not” et finalement elle est la cofondatrice de l’Association Pour Une Hydrologie Régénérative

    🔷 SOMMAIRE 

    00:00:00 Introduction 
    00:05:11 Grand cycle de l’eau
    00:17:54 Petit cycle de l’eau
    00:41:32 Gouvernance de l’eau
    00:58:00 Hydrologie régénérative 
    01:05:28 L’avenir de l’eau

    🔷 RÉFÉRENCES ET LIENS

    📖 Livre de l’invitée : L’eau, Fake or not ? (2023)
    📖 Dépassement de limites planétaires de l’eau :
    → Eau bleue : https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adh2458
    → Eau verte : https://www.nature.com/articles/s43017-022-00287-8

    🔗http://hydrologie-regenerative.fr : Association de l’invitée, confondée avec Samuel Bonvoisin & Simon Ricard
    🔗http://waterfootprint.org : cartographie des empreintes eau
    🎤http://nouveloeil-podcast.com : Podcast Nouvel Oeil par Victoria Guillomon
    🧑David Holmgren : Cofondateur de la Permaculture avec Bill Mollison
    🧑Percival Alfred Yeomans : Agriculteur australien, initiateur de l’Hydrologie Régénérative
    👩Marine Calmet : Initiatrice du programme citoyen “Ma rivière, c’est moi”
    🧑Eric Julien Géographe, fondateur de l’association Tchendukua
    🎗️Water Family : Association d’éducation à la préservation de l’eau
    🎗️Tchendukua : Association aidant les autochtones à racheter leurs terres

    🔷 CHIFFRES ET INFORMATIONS CLÉS

    Généralités :
    • Grand cycle : cycle naturel partant de la source jusqu’à l’évaporation et les précipitations
    • Petit cycle : cycle d’origine humaine, entre le point de captage et le rejet dans le milieu naturel 
    • Eau verte : Eau qui ne ruisselle pas, mais est stockée dans le sol et la biomasse,  puis évapotranspirée
    • Eau bleue : Eau qui ruiselle dans les cours d’eau, les lacs ou les nappes phréatiques
    • Eau grise : Eaux usées domestiques et industrielles
    • Eau virtuelle : Eau utilisée ailleurs pour produire des biens consommés localement (En france : 50% est virtuelle)
    • Types de perturbations du grand cycle : Appropriation (de l’eau verte et bleue) + Pollution (eau grise)

    En France :
    • Précipitations : 500 milliards m³/an (évapostranspiration : 60%, ruissellement : 40%)
    • 65% des nappes ont un niveau anormalement bas en 2023.
    • Prélèvements : 32 milliards m³/an (50% pour le nucléaire)
    • Consommation : 5 milliards m³/an (60% pour l’agriculture)
    • Chaque jour :
    → 5 000L/personne au total (conso domestique seule : 150L/foyer)
    → 15 millions m³ pompés / 23 millions m³ traités

    Dans le monde :

    • 2x plus d’eau prélevée par personne aujourd’hui qu’au début du siècle
    • 50x plus d’eau prélevée que tous les autres matériaux confondus (en terme de masse)
    • Empreinte eau : Somme de l’eau bleue, verte et grise consommées par un pays
    → Empreinte eau mondiale : 24000 milliards m³/an

    🎞️ Montage : https://codexprod.fr
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    On a plus ce cycle de l’eau naturel parce que maintenant on est complètement en interaction avec ce grand cycle il est complètement perturbé et le cycle naturel qu’on apprend à l’école n’existe pas le problème c’est que l’atmosphère c’est c’est un compartiment limité cette limite physique fait que de fait on va

    Avoir plus de sécheresse plus d’inondation et le changement climatique va aggraver le problème donc l’objectif là ça va être de ralentir ce cycle de l’eau le système est fait que ben on ferme les portes au citoyens tu peux pas rentrer comme ça dans une commission locale de l’au et pourtant c’est dans

    Ces enceinte là que se discutent les projets de retenu pour la neige de culture les mégabassines les barrages les collectivités ont des super pouvoirs ils ont toutes les cartes en main et si on les met de manière très cohérente dans une optique de régénération et de relocalisation ça peut être très

    Efficace mais là c’est une révolution c’est même pas une évolution c’est une révolution culturelle et juridique pour dire que les les fleuves et les rivières sont comme des organismes vivants et ils ont un droit aussi d’exister l’époque je connaissais même pas c’était quoi l’overte ouais moi non

    Plus hein dans ma formation on a jamais parlé c’est un truc de ouf quoi ouis ouais c’est vraiment tout nouveau he on commence à peine en parler bonjour et bienvenue au podcast circular métabolisme le rendez-vous B hebbdomadaire qui interview des penseuses chercheuses et praticiennes pour mieux comprendre le métabolisme de

    Nos sociétés ou en d’autres mots leur consommation de ressources et leurs émissions de polluant et comment les réduire d’une manière systémique juste et contextualisée aujourd’hui nous allons parler d’inondation de sécheresse et de gestion partagée de la ressource en eau en effet d’un côté nous ressentons la sécheresse dans plusieurs

    Parties du monde causant des pertes agricoles et des migrations de population et d’un autre côté nous avons des inondations centénales en Libye en Grèce au Pakistan bref le cycle de l’eau est complètement bouleversé au point d’avoir dépassé deux limites planétaires celles de l’eau bleue et de l’eau verte

    Mais quelle est la source source de tous ces dérèglements tant localement que globalement comment pouvons-nous nous adapter à un contexte de plus en plus imprévisible pour nous éclairer sur ce sujet j’ai le plaisir d’accueillir Charline descolonges Charline est ingénieure hydrologue elle a piloté des études sur le partage de la ressource en

    Eau et la gouvernance de l’eau pour le syndicat mixte de l’aménagement de larve en eau de savoir elle a également écrit le livre l’ fak or not chez Tana éeddition et finalement elle est la cfondatrice de l’association pour une hydrologie régénératif bonjour Charlen bienvenue au podcast bonjour évidemment l’eau c’est

    Pas anodin on est % consu à 65 % d’eau voilà notre alimentation c’est de l’eau tout est de l’eau quoi au final on l’oublie souvent on est l’eau on on a besoin de l’eau il y a des termes techniques qu’on va utiliser on va parler du grand cycle de l’eau du petit

    Cycle de l’eau de l’eau bleue de l’eau verte de l’emprunteau il y a beaucoup de choses à à à décortiquer on va peut-être commencer par toi pourquoi tu t’intéresses à l’eau qu’est-ce qui t”est paru tellement intéressant pour passer toute ta vie professionnelle dans ce mondelà euh moi je suis tombée dans

    L’eau quand j’avais 5 ans même 3 ans je suis allée j’ai fait mon premier plongeon toute seule sans sans accompagnant sans avec une bouée je suis partie à 4 ans faire un un un plongeon toute seule et en fait ais à à nager toute seule à parler aux rivières dès

    Mon plus jeune âge mon frère est pêcheur à la Mouge donc en fait on a scruté les rivières ensemble quand on était enfant et très rapidement en fait j’ai voulu m’intéresser aux rivières à l’eau et au moment de après le bac scientifique j’avais le choix entre être médecin ou

    Voilà et en fait j’avais envie d’être médecin des rivière voilà c’était assez clair dans ma tête je voulais je voulais protéger l’eau et donc toujours dans la dans la la dire du côté de des forces publiques des pouvoirs publices pour protéger un bien commun euh et donc c’est voilà c’est une vocation j’ai

    Toujours voulu parler de l’eau et et comprendre comment ça fonctionnait maintenant à mesure que j’avance j’ai je suis partie d’une avec mes études hein d’une approche très rationnelle et scientifique et maintenant je m’intéresse un peu plus aux approches sensibles on en parlera après mais cette dimension de de on est l’eau c’est ce

    Que tu as dit et dans l’introduction ça me parle beaucoup en fait on est vraiment l’eau on est relié à l’eau et je m’intéresse à tous ces liens sensibles et ces attachements qu’on peut avoir avec l’eau les hydrosystèmes et en fait on se rend compte que les hydrosystèmes bah fonctionnent comme

    Notre propre corps quoi donc ton podcast est vraiment parfait parce que c’est exactement ce que j’essaie de dire donc merci pour pour tout ça on va en parler génial mais mais du coup pas seulement les rivières il y a aussi les montagnes tu vas aussi dans les nuages si on doit

    Suivre l’eau évidemment c’est c’est une épopée assez assez grande est en trois dimensions euh c’est quoi ce grand cycle de l’eau parce que il faut comprendre que il a toujours existé c’est ce que tu appelles un un cycle fermé et infini et aujourd’hui il y a de plus en plus

    D’inondation de plus en plus de sécheresse donc il faut comprendre [Musique] pourquoi alors je vais répondre à à cette question en en disant très bien très clairement qu’on a plus ce cycle de l’eau naturel et et et exemple des activités humaines parce que maintenant on est complètement en interaction avec

    Ce grand cycle il est complètement perturbé et le cycle naturel qu’on apprend à l’école n’existe pas donc on va parler directement de ce que tu me demandes c’est-à-dire ce grand cycle de l’eau perturbé moi je dis même dégradé par nos activités humaines c’est-à-dire qu’on on on s’est approprier la

    Ressource en eau on s’est approprier une grande partie de ce grand cycle de l’eau et il faut comprendre que l’eau de pluie quand elle arrive elle est déjà polluée puisque que la pluie elle se forme autour de ces de ces noyaux de condensation et bien souvent ces noyaux

    De condensation sont émis par nos transport nos industries et cetera donc c’est des des polluants qui qui précipitent avec les gouttes de pluie et qui vont bah finir dans nos hydrosystèmes dans nos rivières et dans nos nappes donc à la base en fait la pluie est polluée on retrouve même des

    PCB dans les lacs les plus reculés des Alpes donc des microplastiques aussi enfin c’est en fait on se r compte qu’on est on a mis notre présence humaine à travers l’eau partout maintenant euh donc en terme de pollution voilà on est partout maintenant en terme d’appropriation il y a plusieurs niveaux

    De réponse déjà tu tu en as parlé dans l’introduction le fait qu’on se soit approprié l’humidité du sol ça c’est une limite planétaire qu’on a franchi donc ça on le sait déjà depuis l’eau verte c’est l’au verte en fait l’eau verte c’est l’évapotranspiration des végétaux et et les vapotranspiration ce processus est

    Complètement corrélé à l’humidité des sols d’accord en clair faut faut faut en France dire s nous latitude sur 60 % de la la précipitation du cumul de pluie il y en a 60 % qui repartent dans l’atmosphère ça c’est le bilan hydrologique général en France en France

    On a 500 milliards pardon m CUB d’eau chaque année et 60 % qui repar dans l’atmosphère le reste un peu moins de 200 milliard du coup vont s’infiltrer dans les sols remplir les nappes et couler dans les rivières euh donc voilà donc en fait on s’est approprié cette

    Humidité du sol pourquoi parce que on a massivement déforesté et quand on déforeste on touche non seulement à ce processus d’évapotranspiration il y a moins d’évapotranspiration donc il y a plus de ruissellement h h et euh l’humidité des sols est complètement perturbé c’est-à-dire qu’on aura des sols qui seront beaucoup plus secs ou

    Beaucoup plus humides ça ça dépend de où on se place et donc ça c’est le résultat de l’étude de la limite planétaire de l’eau vert on savait déjà qu’on avait franchi cette limite planétaire et la tout récemment c’est la limite planétaire de l’eau bleue c’est l’eau qui est visible qui est dans contenue

    Dans les lacs dans les rivières dans les nappes c’est toute l’eau qu’on pompe et qu’on utilise pour répondre à soit les besoins d’irrigation pour l’eau potable les industries et cetera donc l’eau verte c’est quelque chose de plutôt invisible c’est l’eau qui évapore transpiré c’est de la vapeur

    D’eau euh mais c’est en lien avec l’humidité des sols donc c’est vraiment il faut comprendre ça qu’on est entre les deux et l’eau bleue c’est toute l’eau qu’on boit et qu’on irrigue et qu’on lave et cetera et il y a l’eau grise l’eau grise c’est c’est reflète le niveau de pollution des hydrosystèmes

    Donc reflète les rejets industriels les rejets domestiques et cetera et cetera quand on fait la somme à l’échelle planétaire de l’empreinte au bleu au vert au grise on arrive à ce chiffre astronomique de 24000 milliards de mèes cubes d’eau chaque année beaucoup beaucoup de zéro et c’est entre pour

    Donner une image la moitié de de des débits de tous les fleuves et les rivières qui s’écoulent des continents aux océans c’est comme si on détournait tous ces fleuves là et on prenait la moitié qu’on disait bah tout ça en fait c’est pour nous c’est pour l’agriculture pour l’industrie pour la production

    Énergétique et cetera et cetera à l’échelle de l’humanité donc cette appropriation de l’eau dou à l’échelle du grand cycle de l’eau c’est quand même énorme donc pour revenir à ta question notre interaction avec le grand cycle de l’eau elle commence là elle commence par le fait qu’on se soit approprié

    L’humidité des sols pour notre agriculture essentiellement qu’on se soit approprier l’eau douce l’eau bleue pour à la fois bah pour irriguer pour boire mais surtout et c’est le plus important l’énergie pour la production énergétique et on l’a on s’est approprié aussi si l’au douce par le fait d’avoir

    Pollué massivement les rivières et les nappes et dès qu’on pollue en fait ces ces hydrosystème ben en fait on rend l’eau indisponible pour d’autres usages ou pour les les milieux aquatiques c’est de l’eau qui est indisponible le temps que ça se renouvelle en fait voilà donc

    Euh voilà ce qu’on peut dire déjà dans ce grand cycle de l’eau qu’on a perturbé et dégradé autre enfin il y a tellement de choses à dire mais pour la la limite planétaire de l’eau bleu qu’on a franchi ça montre quoi ça montre qu’on a dépassé les limites euh de capacité de

    Renouvellement des hydrosystèmes c’estàdire que nos besoins en eau sont sont plus importants excèdent la capacité des hydrosystème à nous donner de l’eau ça on peut aussi le mesurer avec le score du stress hydrique c’est un peu moins précis mais ça montre qu’on a bah par endroit dans certaines régions

    Du monde complètement vidé nos nappes euh complètement asséché des rivières euh construit des barrages et donc perturber l’hydrologie des cours d’eau euh ça c’est ça c’est très très problématique quoi en gros ça veut dire que si on continue dans la même lignée on aura moins d’eau accessible au plus

    On avance dans le temps ouais voilà c’est ça en fait l’hydrologie c’est une histoire de temps d’espace faut vraiment avoir cette dimension spatio-temporelle de dire sur un territoire il y a euh euh en selon certaines périodes bah de l’eau qui est plus ou moins disponible et selon le climat selon le régime

    Hydrologique des cours d’eau tiens on commence à faire des liens entre les régimes euh et nos nos régimes de nos propres corps par exemple les les les torrents glaciaires eux ils ont leur haut zoau pendant la fonte donc en été et leur basse zoau en hiver à l’inverse

    Quand on va dans le sud de la France les basses eau sont en été et les hautes eau sont en automne hiver euh quand il y a les plus pluie donc selon les territoires la répartition de l’eau n’est pas la même d’un point de vue naturel et la variable supplémentaire

    Qui qui rend les chos encore plus difficile les besoins en eau la demande en eau n’est pas la même non plus et on se rend compte et c’est là qu’on commence à cartographier les stress hydriques et ben les territoires notamment dans le en France

    C’est le cas où la demande en eau est la plus importante c’est c’est en été dans le sud de la France là où il y a moins d’eau et pour des usages qui ne sont pas forcément prioritaires c’est le bingo quoi voilà donc c’est c’est combo gagnant combo perdant même plutôt de

    Dire bah oui forcément on a des tensions forcément on a des tensions parce qu’on on on on cumule un certain nombre de d’explication qui montre que à la fois on a de l’eau qui n’est pas forcément disponible et des demandes en eau qui sont très importantes et de plus en

    Importantes du coup enfin si j’essaie de m’imager ce grand cycle deau et comment on l’a perturber j’imagine ceci comme tu as parlé de bouée tout à l’heure imaginons une grande bouée qui va du sol jusque jusqu’au nuage qu’on est venu on a percé on a dévié une énorme partie de

    L’eau du coup on a ce cycle d’eau il est pas à 100 % mais il est à X % de ses capacités d’avant et en même temps bah tout ce qui est absorbé avant on on a aussi tout enlevé quoi donc en gros on dévie on vide et on r moins efficace le

    Grand cycle de l’ voà exactement donc là on comprend déjà qu’on a en fait accélérer ce grand cycle de l’eau euh par nos activités très extractives euh on on prend on jette on prend on consomme on jette euh on on s’approprie cette on déforeste donc en fait on on

    Accélère le ruissellement c’est ce que j’expliquais tout à l’heure on urbanise donc on artificialise les sols on a une agriculture très intensive qui va former ce qu’on appelle une croûte de battance à force de travailler le sol et cetera il y a une petite couche qui va se créer

    En surface et qui va empêcher l’eau de puiss s’infiltrer donc en fait on on fait tout pour accélérer ce grand cycle de l’eau les processus hydrologiques sont complètement perturbé parce qu’on accélère tout ça ouais et le changement climatique va rajouter encore plus d’accélération parce que pour chaque

    Degré supplémentaire on a 7 % de vapeur d’eau en plus dans l’atmosphère donc faut faut vraiment se rendre compte que à chaque fois qu’il fait plus chaud on vaporise énormément c’est comme quand on met une casserole d’eau sur une sur sur une plaque de gaz bah l’eau l’eau s’évapore s’évapore donc

    Le problème c’est que l’atmosphère c’est c’est un compartiment limité enfin un volume limité donc euh bah en recevant beaucoup plus d’eau il va falloir que cette eau aille ailleurs elle ne peut pas à un moment donné la vapeur d’eau va saturer donc elle va devoir précipiter donc ce processus physique cette limite

    Physique fait que de fait on va avoir plus de précipitation intense et plus de périodes de sécheresse donc on comprend que nos activités notre manière d’aménager le territoire notre manière de consommer l’eau déjà de fait à accélérer ce cycle de l’eau et le changement climatique va aggraver le

    Problème donc euh on va avoir plus de sécheresse plus d’inondation donc l’objectif là ça va être de ralentir ce cycle de l’eau dernière chose intéressante que j’ai appris récemment c’est euh le fait d’avoir pompé massivement l’eau dans des aquifères très profond les acifères c’est les roches poreuses qui sont capables de

    Retenir et de de circuler l’eau plus les acifères sont profonds plus ils vont mettre du temps à se recharger donc plus on tape dans ces réservoirs qui qui ont une certaine inertie finalement plus on va avoir du mal à les recharger et à chaque sécheresse ils vont mettre du

    Temps à s’en remettre quoi on en arrive à ce à la situation qu’on connait actuellement en France qui est celle des des de 65 % des nappes n’ont pas euh un niveau piésométrique un niveau normal euh parce que justement on cumule des sécheresses là depuis depuis plusieurs

    Années plusieurs mois et les les les acuifères ont du mal à s’en remettre quoi et autre chose intéressante c’est plus on on prend dans ces NAP plus on met en surface des eau qui sont censées être en profondeur et qui ont une certaine inertie donc une temporalité on

    S’est rendu compte que le minage des eaux souterraines c’est-à-dire le le fait de surexploiter ces source euh serait responsable d’une de la hausse du niveau marin au global ok en partie il y en a qui il y a des chiffres qui varient mais sur par exemple bah les

    L’augmentation annuelle de 4 mm du niveau de la mer il y en aurait quasiment 10 % qui seraiit complètement liés au fait d’avoir mis en surface ces eau qui sont très profondes ces eau qui devraient rester en dans dans les dans les profondeurs de la terre ont été mis

    En surface donc vont ruiss ruisseler dans les cour pour d’au et arriver en mer et ça ce serait auss exactement donc là on a été un peu les apprentis sorciers de l’eau à vouloir tout contrôler tout accélérer et cetera et on en arrive à des situations catastrophique évidemment enfin les

    Personnes qui écoutent et regardent peut-être font le lien avec tous les autres épisodes c’est-à-dire que c’est la même chose pour les énergies fossiles c’est-à-dire que oui ça prend x millions d’années pour fabriquer ceci et bah maintenant ça va disparaître la même chose pour les par exemple on parle du du lithium mais

    C’est tout le temps ces questions de spatiotemporel quoi ex c’està-dire bah tout est suffisamment disponible en fonction du temps tout est enfin on peut être soutenable en fonction de l’accélération qu’on fait quoi et c’est un peu notre grosse histoire aujourd’hui c’est cette accélération du coup peut-être qu’on peut on a pressenti

    L’humain dans dans tout ça on peut parler du petit cycle de l’eau qui est vraiment l’humain qui vient P dans dans le grand cycle de l’eau h alors déjà pour faire le lien entre ce grand cycle et ce petit cycle il faut comprendre que nos usages de

    L’eau dans ce grand cycle de l’eau sont sont multiples je vais prendre le cas de la France qui est un peu particulier où sur les 32 milliards de mètres cubes qu’on prélève chaque année dans nos hydrosystèmes les hydrosystèmes donc dans les napes dans les lacs dans les rivières et cetera la

    Moitié sont dédié au refroidissement des centrales nucléaires c’est pour c’est essentiellement pour les centrales en circuit ouvert parce que elles prélèvent beaucoup d’eau mais elles en rechèent le 98 % plus chaude mais voilà et cette eau est utilisable enfin je veux dire est-ce que c’est une eau gâchée entre

    Guillemets ou est parce qu’ elle revient dans le système en circuit ouvert c’est le cas en circuit fermé elle consomme la moitié par évaporation c’est les c’est c’est ce qui repart dans les tours aéroréfrigérante mais du coup cette eau qui part par évaporation elle revient

    Pas dans le système en tout cas pas plus tard par précipation dans le Grand Cycle ça repart dans le gros cycle donc on sait pas quand est-ce que ça revient euh mais les centrale en circuit ouvert elle elle elle elle elle consomme pas d’eau elle prélève beaucoup d’eau et elle rejette

    Dans l’hydrosystème le problème c’est qu’elle rejette des eaux plus chaudes donc ça impacte les milieux aquatiques et la biodiversité mais en France faut comprendre qu’on a un cas particulier où sur les 32 milliards de mètres cbes par an on en prélève la moitié pour les centrales mais la MO dans ce la moitié

    Des centrales 70 % c’est pour que quat centrales 4 5 centrales en circuit ouvert le reste c’est c’est pour les centrales en circuit fermé qui prélèvent moins d’eau mais qui en consomment un peu plus ou ouais Sacé compromis enfin donc c’est pour ça faut à chaque fois

    Faut être très vigilant dans ce qu’on parle dans les dans les usages et les consommations je fais toujours la distinction entre prélèvement et consommation prélever ok si on le remet dans l’hydrosystème tout de suite c’est ok par contre si on on le consomme et c’est notamment le cas donc on a dit les

    Centrales en circuit fermé mais aussi les activités agricoles les activités agricoles ce sont les principales activités qui consomment de l’eau par irrigation donc là les prélèvements 32 milliards de mè CUB par an la moitié pour les centrales nucléaires je crois que c’est 20 % pour pour pour l’eau

    Potable ensuite les les industries et euh et l’agriculture ça se ça c’est ça se vaut quoi quand on parle de consommation donc on est plutôt de l’ordre de 5 milliards de mè cbes par an c’est de l’eau qui est consommée donc qui ne revient pas dans l’hydrosystème

    Dans ces 5 milliards 58 % sont dédiés à à l’agriculture donc l’agriculture est le principal consommateur d’eau douce en France dans le monde même c’est la la principale le principal usage et c’est de l’eau qui est consommée qui revient pas dans l’hydrosystème et qui intervient au moment où on en a le moins

    De disponible c’est-à-dire au cours de l’été quoi et quand on regarde bah la demande en eau pour l’irrigation c’est pourquoi c’est pour essentiellement du maïs ou des monocultures et des c’est souvent bah des cultures qui sont destinées à l’alimentation animale bien sûr donc là on commence déjà tout suite

    Du doigt à notre modèle agricole l’empreinte eau l’alimentation et cetera donc moi j’aime beaucoup parler de notre quand on parle des usages de l’eau on parle de quoi on parle de l’énergie de l’eau potable et de l’agriculture vraiment c’est les trois grands postes les trois gros sujets h de nos de nos

    Sociétés donc là je parle du grand cycle de l’eau et je descends tout doucement vers le petit cycle de l’eau parce que très rapidement bah les hommes quand ils se sont sédentarisés dans les villes ont chercha évidemment bah des points d’eau se sont installés soit à côté d’un

    Fleuve d’une source d’une nappe prennent l’eau quelque part la chemine la stock la rendre potable l’utilise et la rejette historiquement ça a toujours été de manière très linéaire comme ça là ça c’est le début du petit cycle de l’eau qui a arrivé bah très tôt hein depuis depuis

    L’Empire romain où Rome s’est développé grâce à la cloaka Maxima c’est ce c’est ce ce réseau d’assaainissement qui permettait à toutes les eaux qui qui qui sortent des termes en fait de d’être évacué donc donc en fait il faut vraiment se se rendre compte que les villes se sont développées grâce à

    L’assainissement pas forcément pour le Pota mais d’abord par l’assainissement parce qu’on évacue toutes les les germes et pathogènes qui pouvaiitent euh qui pouvait provoquer des maladies hydriques donc le petit cycle de l’eau c’est quoi c’est on prélève l’eau douce depuis un réservoir naturel soit un lac soit une

    Nappe soit une rivière on la chemine on la traite dans une aujourd’hui une station de potabilisation avec des traitements plus ou moins poussés selon la qualité de l’eau brute elle arrive on la stock dans un château d’eau pour pouvoir faire tampon en fonction de la demande on l’utilise elle repart dans un

    Autre système asse issement avant c’était un réseau qui était unitaire c’est-à-dire qui était mélangé avec les eutes pluies et euh et repart dans un dans une station qui elle va épurer l’eau pour la rejeter dans le milieu naturel ce petit cycle alors pour l’instant on voit pas le cycle mais en

    Fait il va se répéter euh d’amont en aval des rivières et c’est pour ça qu’on parle de petit cycle de l’eau parce que on est complètement relié en fait les uns les autres à la ressource en eau qui a été utilisée avant nous donc on comprend très bien que par exemple à

    Ansy ici le nous on prélève essentiellement l’eau du lac d’Ancy elle va être euh potabilisé puis ensuite rejeté via la station d’épuration de la cranevrier elle va être rejetée dans le fier le fier qui va arriver dans le rô le rô qui ensuite va être réutilisé par les Lyonnais puis ensuite les habitants

    De Valence et cetera et cetera donc tout ce qu’on fait en amont aura des répercussions en aval faut savoir aujourd’hui que bah ça pose aussi plein de problèmes en terme de qualité de l’eau parce que tout ce qu’on va rejeter nous dans nos toilettes et dans les stations d’épuration qui ne seront pas

    Forcément digéré par les stations d’épuration va se retrouver en aval voilà donc là c’est le petit cycle de l’eau ouais c’est faut savoir que c’est un modèle français c’est pas forcément le cas partout mais c’est un des meilleurs modèles qu’on est dans le monde de gestion de la du petit cycle de

    L’eau ouais évidemment bon on va pas aborder ça parce que c’est ça ouvre trop de portes il y a de la géopolitique derrière tout ça évidemment les les amonts et les les versants làdans on peut voir des personnes qui font des barrages pour que ceux de en aval n’en

    Est pas et cetera et cetera donc il y a tout à fait enfin quand tu parles que plus on descend dans le rô plus l’eau pourrait éventuellement être dégradé ça parle aussi de beaucoup de questions euh et puis il y a toute l’histoire des sociétés ça j’adore c’est c’est c’est

    Mon dada de de lire dans l’histoire comment ça a évolué comment le le tout à l’au tout à les goûts est aussi venu dans dans dans le 19e siècle et a complètement bouleversé ouvert les pompes exactement à gogo quoi au développement êt juste une dernière

    Chose sur ce petit cycle une sorte de de petite révolution en marche on se rend compte que bah ces fameux réseaux unitaires tu vois où on a on mélangeait les EAU de pluies et l’eau d’assinissement mais en fait ça marche pas ça c’est un modèle un peu plutôt anglo-saxon qui atteint ses

    Limites parce qu’aujourd’hui avec les pluies diluvienne on a des orages très très très forts qui font que bah ces réseaux débordent donc on a tendance à les séparer et on a créé un troisième réseau donc un réseau d’eau plusite qui est déconnecté de l’assaainissement et qui lui transporte finalement toutes les

    Eaues ruissellement les eutes pluies et les rejette sans traitement directement dans la rivière donc ça pose aussi une question de tout ce qui finit dans la chaussée sur la chaussée finit directement dans la rivière les M les plastiques et Cera euh donc la tendance actuelle c’est de séparer les réseaux et

    De désimperméabiliser les sols comme ça on peut permettre à l’eau de pluie de s’infiltrer la parcelle et de faire tampon finalement pour éviter d’avoir des gros coups d’eau dans les rivières après les épisodes d’orage il y a beaucoup de de de recherche sur les villes éponges par rapport à ça

    Là-dedans je pense que c’est important de de rappeler les chiffres bah en France c’est 15000 chaque jour en 24 heures c’est 15 millions de mè³bes qui sont pompés et 23 millions c’est au tout début 23 millions de m cubes chaque jour qui sont traités c’est ça voilà mais

    Mais c’est quand même un peu le monde à l’envers de se dire que on assaignit deux fois plus que ce qu’on enfin ce qu’on prélève quoi que ça demande l’énergie de de l’énergie et c’est c’est l’argent du contribuable ouais c’est l’argent qu’on n pas qu’on n pas enfin

    Voilà notre facture d’eau est basée là-dessus euh c’est de l’eau qu’on a pas utilisé et que qu’on paye quand même quoi et en plus de ça c’est alors ça c’est un truc dont on parle pas du tout je suis très contente de pouvoir l’aborder je l’ai vu dans mes études

    Dans la vallée de l’arbre en fait les réseaux d’assaainissement souvent sont sont sont faits le long des rivières donc intercepte parfois des nappes d’accompagnement des rivières et quand les réseaux d’assaainissement sont vieillissants parce qu’on s’en occupe très très peu ben en fait il y a il il se produit un phénomène inverse aux

    Fuites d’eau dans les réseaux potables c’est-à-dire qu’on a une intrusion d’eau euh dans ces dans ces phénomènes dans ces réseaux d’assignissement c’est ce qu’on appelle les EAU clair parasites permanent et c’est de l’eau qui bah devrait rester dans la nappe les nappes sont hyper importantes pour les rivières

    Parce qu’elles font du soutien à l’étiage et donc toute cette eau qui est aspirée dans ces réseaux ne revient pas dans la nappe ne revient pas dans les rivières et c’est considéré comme un prélèvement et aujourd’hui on a un gros enjeu de renouveler justement à la fois les les réseaux d’eau potable pour

    Éviter les fuites mais aussi les réseaux d’assaainissement pour éviter qu’il prennent de l’eau qui devrait rester dans les nappes et les milieux ouais parce qu’on on a parlé en effet de de 5 milli 5 milliards de de prélèvements en France par an mais 1 milliard de tout ça

    Part aussi à l’attrappe dans les fite ouais alors on sait pas où ça part mais ouais c’est sûr donc voilà on va parler après de solutions également en et et juste quelques chiffres également de contexte que j’avais noté euh donc on a au niveau mondial on est

    Passé de 600 milliards à 4800 milliards de m CUB de prélèvement donc c’est énorme quoi ouais au point où on ne réalise pas c’est quoi ces quantités quoi h c’est ça et aujourd’hui on on prélève environ c’est quoi c’est 8 fois plus que ce qu’on prélevait au début

    Du alors que la population mondiale a augmenté d’un facteur 4 5 disons 4 5 ouais donc on prélève plus par personne ouais qu’au début du siècle ce qui ce qui est important et pourquoi je dis ça pour deux raisons premièrement pour le comparer aux autres types de matériaux on en parlait juste avant

    Euh élément de contexte on prélève aujourd’hui pour tous les autres matériaux confondu sable gravier acier charbon tout tout tout tout tout 100 milliards de tonnes par an donc on a un facteur 50 entre l’eau et tous les autres matériaux confondus donc pour se rendre compte quand même que voilà l’eau

    Est la ressource la plus prépondérante prépondérante dans notre métabolisme sociétal ça c’est une chose la deuxième chose bah c’est de se rendre compte un peu comment on consomme l’eau à travers la planète h on a parlé en France de du du camamber entre guillemets des usage je regardais c’était des statistiques de

    La FAO de l’Association mondiale de l’agriculture et de l’alimentation donc au niveau mondial on a 70 % c’est l’agriculture de ce qu’on prélève 20 % les industries 10 % l’eau potable mais évidemment ça change du tout au tout en fonction de où est-ce qu’on se trouve en Europe c’est 20 %

    L’agriculture 50 % 60 % l’industrie j’imagine c’est l’énergie qui rentre là-dedans et puis les municipalités c’est 20 % je suis même pas sûr que l’énergie rentre là-dedans ah ouais non c’est vraiment les les les les industries qui produisent des la chimie des médicaments des des produits agroalimentaires et cetera l’énergie

    N’est pas comptabilisé comme unlément d’cord ah oui ça intéressant ça c’est un angle mort et pourquoi je dis ça c’est que si on va en Asie en Afrique bah c’est plus 80 % pour l’agriculture et 9 % ou 10 % pour pour l’eau potable ce que

    Je veux dire par là c’est que il faut contextualiser ses consommations d’eau avec la population globale également c’està-dire que beaucoup de person augmentent leur population et ont besoin d’agriculture locale pour se nourrir h nous on a plus ce problème-ci c’est ça on a vachement exporter et c’est peut-être pour ça qu’on consomme

    Beaucoup moins pour certains aspects et pas pour d’autres donc l’eau est aussi un facteur d’inégalité euh entre pays tout à fait ouais et c’est on peut même le l’expliquer avec l’analyse de l’empreinte haut justement par pays quand on sait que bon pour redire en gros l’empreinte haut c’est la somme de

    L’eau verte l’eau bleue l’eau grise à l’échelle d’un pays mais c’est des grosses moyennes on se rend compte que bah c’est très compliqué d’ modéliser hein c’est l’empreinte haut c’est encore un vaste s de recherche mais en gros on comprend quand vous allez sur le waterfotprint Network merci ils ont ils

    Ont créé la carte euh des waterfot print pour chaque pays et quand vous cliquez sur chaque pays vous regardez ben déjà la taille de l’empreinte haut est différente selon justement le degré de de développement euh de pays industrialisé ou pas nous on est à 5000

    L par par jour par français 5000 l c’est ouf 25 baignoir et al que c’est 156 l 150 l par jour pour un ménage quoi voilà pour pour boire pour l’hygiène pour un fuite d’eau potable comprise et et en fait l’empreinte eau voilà 5000 l qui sont directement lié à notre

    Alimentation et là dans les 5000 l il y a pas l’eau énergétique toujours pas mais c’est et et donc quand on regarde on compare avec un un émirati c’est 8000 l et quand on part avec un un Africain un pays du pays du Congo c’est

    C’est 2000 l à peine et quand et ce qui est hyper intéressant c’est de voir l’eau virtuelle qui est importée par les produits de consommation euh nous en France on a 50 % de notre empreinte eau qui est liée à tout ce qu’on importe et

    50 % de ce qui est produit sur notre sol français en Belgique ou au Luxembourg là on est plutôt sur du 70 % d’importé 70 % et 30 % de ce qui est créé sur le territoire donc on se rend compte que dans tous nos échanges internationaux on

    Importe on exporte de l’eau virtuelle et c’est de l’eau qui qui a cheminé sur des kilomètres des milliers de kilomètres et quand on regarde par exemple l’aventure d’un jean c’est une e une eau qui voyage mais qui fait 10 fois le tour du monde ENF c’est un truc de

    Ouf quoi et et et il y a il y a pas que le jean il y a aussi tous nos objets connectés nos objets électroniques enfin voilà c’est c’est des grandes grandes quantités d’eau qui voyage virtuellement ouais quelques définitions donc on a parlé d’eau virtuelle vous vous connaissez tous et toutes certainement

    L’empreinte carbone qui est un peu notre fixet en ce moment bah c’est la même chose pour l’empreinte hydrique l’empreinte eau et cetera et ceera ça veut dire quoi c’est durant toute laalyse du ccle de vie ex d’un produit voilà voilà on regarde l’eau qui a été

    Au moment de la production au moment de la transformation de la distribution du recyclage éventuellement et donc on peut le faire à l’échelle d’un d’un produit voilà un smartphone c’est c’est c’est 12000 l d’eau virtuel il y a le chiffre qui fait débas du 1 kg de bœuf 15000 l donc ça

    J’en parle dans le livre je démystifie un peu ce chiffre là mais c’est très complexe he faut qu’on faut se rendre compte que selon les techniques d’élevage et cetera enfin c’est d’un pays à un autre d’un climat à un autre et je je pense que l’empreinte haut

    Alors il y a beaucoup de méthodes maintenant il y en a 15 méthodes pour calculer l’empreinte eut il va falloir coupler avec d’autres facteur notamment la question énergétique la question du carbone la question du stress hydrique du pays dans lequel on produit le le le l’objet en question ou ou l’aliment donc

    Donc c’est un encore une fois il y a un vaste champ de recherche et moi j’aimerais beaucoup qu’on qu’on qu’on parle de l’empreinte eau évidemment en intégrant l’eau verte parce que la seule norme ISO 144 qui détaille la calcul de l’empreinte eau ne tient pas compte de l’eau verte

    Or c’est une limite planétaire qui a été franchie donc on a besoin de parler de ça et on a besoin de relier tout ça à la question du carbone parce que c’est complètement relié quoi donc en effet c’est ces deux approches qu’on appelle des fois approche territoriale approche consommation enfin ce qu’on consomme

    Dans le territoire en France c’est les 2500 lit disons et les autres 2500 qui viennent qui sont importés dans notre d’autre part on avait fait cette étude à l’époque à pour Bruxelles on s’était dit c’est quoi l’eau virtuel de Bruxelles on éit un facteur de FO 38 ou xis 40

    Quelque chose comme ça donc on consomme déjà que l’eau à Bruxelles est à 97 % importé l’eau bleu l’eau bleue pardon pardon oui ou oui mais à l’époque je connaissais même pas c’était quoi l’au verte ou enfin moi non plus hein dans ma formation on a jamais parlé c’est un

    Truc de ouf quoi ouais ouais c’est vraiment tout nouveau he on commence à peine en parler mais c’est c’est bah heureuse qu’on complexifie ces paroles et on se rend compte qu’au plus on complexifie au plus c’est la catastrophe quoi donc mais mais bon on va pas se

    Cacher derrière notre doigt et là c’est un peu toujours on va en parler maintenant c’est quel type de compromis on fait une fois qu’on a ces chiffres parce que une ville souvent elle a sa taille administrative et elle dit qu’elle a le pouvoir sur son territoire mais pas

    Grand-chose sur l’autre mais du coup cette ville va proposer des électroménagers qui sont efficace en eau mettre des des chasses d’eau qui sont efficaces ou je sais pas trop quoi petite parenthèse il faut quand même qu’on parle de de mettre de l’eau potable pour pour l’urine c’est quand

    Même quand est-ce que on ouais enfin et c’est là où on a parlé des grandes transformations du 19e siècle le 20e siècle c’est quand même une aberration une aberration totale parce que pourquoi aussi parce que c’est aussi l’empreinte azote et l’empreinte phosph qu’on élimine dans les Réau d’ on utilise de

    L’énergie pour détruire de l’azote et du phosphore qu’on pourrait utiliser pour des engrais naturels à la place des engrais azotés qui sont 5 % des émissions globales de gaz effet de ser donc enfin ouais ouais non mais aujourd’hui ça nous semble tellement abérrant et évident cette aberration est

    Évidente mais mais le problème c’est qu’on hérite on hérite de tout ça on hérite d’infrastructure qui coûte extrêmement cher le patrimoine est évaluer à des milliards d’euros et malheureusement il va falloir qu’on fasse des choix comme tu dis et orienter les politiques publiques les les euros en gros nos impôts vers qu’est-ce qu’on

    Fait quoi ouais euh moi je pense que dans la mesure où le petit cycle de l’eau c’est un un circuit court entre guillemets c’est-à-d qu’on prélève on le rejette au plus proche de là où on a prélevé donc le on va dire le l’hydrosystème qui a été courtcircuité

    N’est pas si euh ça va poser problème mais ça va euh on peut toujours faire des économies on peut toujours optimiser et cetera on en a déjà parlé un petit peu à l’avance mais le truc le plus important ça va être la sobriété et donc s’il y avait un champ à investir c’est

    Celui-là c’est c’est renouveler les réseaux d’eau potable et d’assaainissement ça va être effectivement bon d’optimiser l’eau l’eau de pluie mais surtout faire en sorte qu’on réduise notre demande et et quand on parle des politiques publique et d’échelle administrative moi je pense que les élus locaux ont un

    Pouvoir immense h dont ils ont pas conscience mais clairement et parce qu’ils ont en dans dans leur carte dans leur mains ils peuvent gérer quoi l’aménagement du territoire la politique alimentaire la gestion de l’eau potable la gestion des rivières des milieux naturels la démocratie l’économie en fait les transports la mobilité parce

    Que la mobilité impacte le cycle de l’eau avec le ruissellement et cetera en fait ils ont tout ouais ils ont tout et donc et et donc je pense que s’il y avait des bon il y a des aberrations on les on les hérite on les a pas choisis

    C’est comme ça par contre on peut faire on peut aider la nature on peut aider le grand cycle de l’eau à se restaurer et ça c’est un de mes grands regrets du plan haut du gouvernement c’est un plan haut bleu c’est un plan technologique c’est un plan qui qui répond à une

    Partie du problème mais qui occulte complètement la question des limites planétaires de l’eau verte des milieux aquatiques des zones humides qui sont qui sont en train de disparaître euh et si on devait mettre tout cet argent quelque part euh moi je le feraai pas forcément dans le fait de mettre de

    L’eau grise dans les toilettes je le mettrai dans la restauration des zones humides dans la restauration des rivières dans euh dans tout ce qui va nous permettre de faire éponge et et stimuler ce pe ce grand cycle de l’eau par l’hydrologie régénérative je te sends une perche pour ououi t’inquiète

    C’est c’est noté hein on va y passer t’inquiète pas mais du coup c’est ralentir le le grand cycle de l’eau quoi ouais tu as parlé aussi de des du choix démocratique je pense que c’est quand même assez important euh pour fermer la parenthèse de tout à l’heure que par

    Rapport au FO 38 x 40 de de l’empreinte haut d’une ville bah au fait là-dedans souvent il c’est aussi pour caricaturer bah au fait ça ne sert à rien de prendre des douches à la place des bains ce qu’il faut changer c’est notre alimentation HM et une fois qu’on ouvre

    Les systèmes enfin une fois qu’on qu’on qu’on regarde le long de cycle de vie bah en fait on se rend compte que les choix sont différents h c’est c’est pas juste technique en effet c’est mais mais l’impact est différent finalement le fait de prendre une une douse plutôt

    Qu’un bain ça va permettre d’aider la rivière ou la nappe qui coule près qui est fa chez nous on a un impact direct sur notre hydrosystème et c’est intéressant c’est important c’est ça c’est provocateur quoi c’est pas ouaisord ouais je suis d’accord faut élargir et se dire ok on a aussi un

    Impact en fait sur tous les hydrosystèmes de la terre et on peut agir sur l’empreinte haut ouais h parce que en plus comme tu disais tout à l’heure c’est aussi des déforestations c’est aussi plein d’autres choses ça c’est c’est pas l’agriculture c’est pas juste l’acte de pomper de l’eau c’est

    Aussi plein d’autres choses plein d’autres utiliser les les énergies fossiles pour cette agriculture enfin les pesticides les engrais tout ouis exactement exactement donc je pense que c’est c’est une opportunité rêvée de de de de regarder tout ce qui est en amont en fait exactement de de vraiment

    Réparer tout ce qui est en amont enfin dans dans la régénération h agir à la source agir ouais bah voilà bah souvent donc dans ce que ce que je dis dans les cours souvent donc si tu as les deux choses c’est le end of pipe donc le bout

    Du tuyau que tu répares donc tu vas mettre un filtre au bout du tuyau ou alors tu tu agis en amont et là tu tu bah tu vas à la radicalité à à la racine du problème quoi h h h d’où Ton podcast d’où les discussion avec toi c’est c’est

    Pour exactement parler de ça avant de parler d’hydrologie régénérative je veux parler de ton expérience professionnelle précédente pour parler de la gouvernance exactement [Musique] ok donc tu as bossé avec le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’AR et de ses affluents en haut de Savoie je veux que tu nous éclaires d’un

    Point de vue pratique de comment on gère la ressource en eau de manière démocratique et deuxième point c’est évidemment on l’a vu ici à côté bah il y avait la retenue culinaire à la clusa le gros débat qui qui a existé il y a eu les méga bassines

    On voit qu’il y a des des tensions et des points d’achopement aujourd’hui il y a et ça va s’accélérer et ça va s’accélérer durant les mêmes périodes donc à un moment on va devoir faire des choix on va devoir faire des choix entre le superflu et l’essentiel et c’est dur

    De définir quelque chose d’essentiel enfin évidemment ça va être bah de survivre c’est déjà bien ou pu eux ils diront c’est essentiel en fait chacun a son essentialité non mais exactement exactement mais du coup au vu de de de ces on peut dire entre guillemets conflit mais réellement aussi conflit

    Quoi ça ça va devenir des conflits ouais comment tu vois comment tu approches ces situation de tension et comment tu tu tu navigues autour de tout ça alors au départ moi j’ai eu beaucoup de j’ai une peur euh viscérale du conflit ouais tout ce qui est bah tension et cetera moi ça

    Génère en moi beaucoup de tension interne déjà donc donc c’est pour ça que j’ai ça do pas être un rôle facile du coup de faire ça quoi bah et puis j’ai travaillé sur ces questions là vraiment au cœur du du du réacteur en France pour pour revenir à faire un rapide

    Historique on a un modèle qui existe depuis la première lo loi sur l’eau de 1964 on est un des premiers pays au monde à avoir créé ça et on a la chance d’avoir des organismes de bassin versant à l’échelle d’un bassin versant qui vont parler de tous ces enjeux là de partage

    De l’eau dans ce qu’on appelle les parlements de l’eau donc il y a six grands parlements de l’eau six grand bassin versant en France et ces Parlement de l’eau bah établissent des feuilles de route qu’on appelle les dages les schémas directeurs d’aménagement et gestion des EAU les acronymes français j’adore adore mais

    L’eau mais c’est que ça que ça que ça les déchets c’est pareil ouis non mais l’énergie aussi puis alors quand on commence à regarder parce que AC 2022 c’est la Cour des comptes qui l’a montré ils ont commencé à faire un schéma sur la gouvernance de l’au en France bah là

    Tu dis dit bah c’est censé être simple en fait mais pas du tout et donc voilà donc c’est quoi les dages alors c’est des feuilles de route qui sont faites sur par cycle de 5 ans 5 à 6 ans où on dit bah sur chaque grand bassin versant

    On va identifier nos nos objectifs prioritaires nos priorités nos enjeux un plan d’action et on se concerte pour faire tout ça donc on fait appel aux élus locaux aux représentants des usagers économique et non économique et les services de l’État ça ça existe depuis 5 maintenant et ça a fait ses

    Preuves parce que c’est grâce à ça qu’on a pu mettre en place tout le petit cycle de l’eau la tarification de l’eau enfin tout en fait c’est grâce à ça les stations d’puration donc très vite en France on a réussi à faire ça c’est génial c’est parfait par contre on

    Arrive à un bout du du du du sujet un bout du cycle parce que il y a eu tellement maintenant bah ce que je expliqué les dégradations qui sont multiples qu’on a besoin de faire évoluer ce cadre de gouvernance je suis pas allé au bout du truc mais il y a ces

    Six grands bassins ce qu’on appelle les comités de bassin qui sont pilotés par les agences de l’eau donc là je revrai là-dessus mais euh et à l’échelle des territoires quand on descend par bassin sous-bassin hydrographique et ben il y a la même chose mais à une échelle plus

    Locale avec les élus locaux avec les représentants des usagers locaux avec les services de l’État déconcentrés et donc et donc ça c’est ce qu’on appelle les petits parlements de l’au c’est ce qu’on appelle les commission locale de l’eau et moi c’est ce que j’ai animé pendant 5 ans d’ c’est quoi le bassin

    Versant dans lequel tu bah du coup moi j’étais sur le bassin de larve larve et là il y avait une commission locale de l’eau de larve avec une centaine de membres avec tous les acteurs locaux quoi et ils ont travaillé pendant 10 ans à l’élaboration de leur feuille de route

    À eu ok qui en fait une du coup une déclinaison de la grande feuille de route du rô mais eux ils l’ont adapté à leur territoire il y a l’hydroélectricité il y a la neige il y a l’agriculture et donc pendant 10 ans ils se sont mis autour de la table et

    Ils ont travaillé sur ce document qui ce qu’on on appelle un sage du coup schéma d’aménagement et de gestion des eau qui est la déclinision locale oua et donc c’est ces documents là sont très importants parce qu’ils ont une portée juridique parce qu’ils peuvent ils peuvent être opposables à une entreprise

    À une administration à un particulier et cetera et donc c’est hyper puissant c’est un c’est un vrai pouvoir et il y a des financements qui et il y a des financements il y a tout tout un mécanisme qui fait que bah ça marche et c’est super c’est super puissant

    Problème c’est que les citoyens sont complètement été ce truc là maisah la preuve personne enfin to tu sais pas tu tu questionnes n’importe qui dans la rue sa pas que ça existe suis intéressé c’est pasou mais en fait le système est fait que ben on ferme les portes aux

    Citoyens tu peux pas rentrer comme ça dans un dans une commission locale de l’eau tu peux pas forcément être au courant de ce qui se passe et pourtant c’est dans ces enceintes là que se discutent les projets de retenue pour la neige de culture les mégaabassines les

    Barrages les machins en fait tout ça ça se discute là-dedans donc si on veut Ré impliquer le citoyen si on veut le responsabiliser et lui lui faire comprendre que oui il a un pouvoir et il peut faire quelque chose il faut va falloir lui faire de la place en gros

    Moi mon mon mon projet mon programme si si je peux insuffler de l’énergie là-dedans c’est modifier les règles de gouvernance à l’échelle de la France pour permettre à un rééquilibrage en gros entre démocratie représentative avec nos élus locaux et démocratie participative pour que les citoyens sans

    Par de la question et un pouvoir euh sur la la gouvernance de l’eau en France donc ça c’est ce qu’on est en train de je dis on parce qu’il y en a beaucoup qui travaillent à faire évoluer tout ça dans le sillon de la reconnaissance des droits fondamentaux des rivières et des

    Fleuves la loi de 92 que l’eau et un patrimoine commun ça vient aussi de de ce genre de choses ça tout ça ça en fait ce que je viens de dire à la fin non mais par contre les sages les commissions locale de l’eau et cetera

    Tout ça c’est à partir de 92 ouais après il y a eu la directive cadre européenne qui est arrivé en 2000 qui a été décliné en France en 2004 et après qui a qui a permis en fait bah beaucoup de mécanismes et l’apparition d’acteurs pour pour fluidifier ça mais en 2023 où

    On se parle on a besoin de faire évoluer la réglementation et notre système de gouvernance en France clairement pour que les citoyens son’en empar il existe aucune une règle aujourd’hui pour que bah les citoyens aient leur leur voix au chapitre et qu’on ait aussi une évolution mais là c’est une révolution

    C’est mê pas une évolution c’est une révolution culturelle et juridique pour dire que les les fleuves et les rivières sont comme des organismes vivants et ils ont un droit aussi d’exister comme les entreprises ont un droit d’exister elles ont un statut juridique une reconnaissance juridique bah les rivières c’est pareil les lacs c’est

    Pareil et ils peuvent aussi bien se défendre en justice si leur intégrité était menacée donc ça c’est une révolution qu’on est en train de faire et quoi de mieux que des citoyens pour s’en emparer de cette question là et je cite très souvent la l’exemple de l’Assemblée populaire du rô qui qui

    Vient de la Suisse he c’est c’est nos amis suisses qui ont dit e coucou vous avez fait un super truc avec la convention citoyenne pour le climat en France on aimerait faire la même chose mais pour le rô et ils ont tir au sort 25 personnes représentatif du du bassin

    De vie du rô donc énorme de la Suisse à la France il y a quelques suisses il y a quelques Français je suis allée les voir c’est des citoyens lambda qui connaissaient rien aux enjeux de l’eau et on les a formé ils ont ils ont rencontré plein d’experts et cetera qui

    Leur a ouvert vraiment qui leur ont ouvert les chakras là-dessus et aujourd’hui ils sont ils travaillent ils ont un mandat c’est de définir des nouvelles règles de gouvernance de l’eau pour à la fois reconnaître bah ledage les comités de bassin les petits parlements de l’eau et cetera et comment

    On fait pour que chaque citoyen puisse aussi s’impliquer dans cette démocratie de l’eau donc à suivre et dans ces petits parlements donc il y a pas des ass association citoyennes il y a pas si mais elles sont minoritaires en fait les associations environmental coup on vote

    C’est des c’est des votes mais quand on regarde en fait dans la dans dans dans l’ CYC 50 % des sièges sont pour les élus locaux ouais donc c’est des gens qu’on a choisi mais plus ou moins bien voilà plus ou moins bien plus ou moins voulu qui ont des intérêts aussi

    Politiques et euh 25 % pour les représentants d’usager et quand je dis représent d’usager c’est très très large hein ça va de EDF la FNSEA euh la compagnie nationale du rô les chasseurs les pêcheurs et quand on regarde bah finalement dans les commiss dans les parlements de l’au les les

    Associations environnementales il y en a deux trois max le reste c’est tous ceux qui ont un intérêt pour leurs propres usages le BTP les carrières et ben tout et le dernier 25 % c’est de qui et ben les les ça va entre entre 12 et 25 % c’est les service de l’État d’accord

    Donc agence de l’au DDT DREAL tout ça d’accord oui c’est c’est marrant que ça soit les élus qui soient majoritaire ouais ou que ça soit 50 ça aurait pu être un tiers un tiers un tiers ou c’est une vision à la française hein qui vis à dire démocratie représentative ouais

    C’est ça qui prime alors que ces personnes bougent dans le temps et que les services reste là plus longtemps enfin je dis pas que les services devraient avoir la plus grande voix mais en tout cas c’est des personnes qui connaissent le terrain qui qui doivent gérer les problèmes dans le long terme

    Et qui ont un intérêt que ça se passe bien aussi je et ben moi j’ai été dans ces services là je travaillais pendant 5 ans et on est écouté parfois mais finalement les décisions qui sont prises ne sont pas forcément celles qu’on a préconisé quoi mais c’est le jeu j’ai

    Envie de dire de la gouvernance et voilà nous on est là pour enfin moi j’étais je le suis plus mais les techniciens sont là pour donner un avis charge après à ces instances de le suivre ou pas c’est le jeu de la concertation après c’est c’est des choses qui nous échappent et

    C’est complètement ok c’est chaque territoire a son à sa dimension à sa dynamique mais le problème c’est c’est 50 % d’élus qui ont des intérêts politiques pour et qui ont des conflits d’intérêts et là le problème c’est comment faire en sorte pour que les citoyens puissent rééquilibrer ça et

    Dire finalement bah nous on est des citoyens on a compris aussi les enjeux de l’eau et on aimerait que ça soit bah beaucoup plus en la faveur des milieux aquatiques et pas répondre à vos propres intérêts mais j’ai l’impression que voilà malgré nous on va devoir faire des

    Choix qui qui vont ils ne peuvent pas plaire à tout le monde aujourd’hui il y a pas suffisamment d’eau pour avoir du superflu avoir du de l’essentiel et cetera et cetera donc je me demande comment toi avec ton approche également donc ton association pour une hydrologie régénérative aussi on repense ce qui est

    Essentiel HM encore une fois on va dire que chacun va avoir d’autres visions que de ce qui’est l’essentiel h mais bon quand même se nourrir est un droit essentiel non pardon avoir suffisamment de calories est peut-être un droit essentiel parce que après on peut dire

    Oui mais moi je je préfère manger ça que ça ou ça que ça disons que le droit à la calorie est un besoin essentiel le droit un degré de confort est peut-être un droit essentiel disons entre 17 et 19 degr j’en sais trop rien on est plus ou

    Moins frileux je suis très frileux mais bon je je peux mettre des gros pulls donc on peut repartir sur des besoins démocratique h et qui font abstraction un maximum de la traduction technologique h parce que du coup on traduit le choix immédiatement sans se poser encore une fois la question à la

    Source ouais ouais ouais complètement je sais pas comment tu approches toi ça alors moi j’ai une approche assez pragmatique sur les territoires je trouve que ce qui est en train de se passer est assez passionnant sur la politique alimentaire justement h par exemple ici au grandancy ils ont la

    Volonté comme beaucoup d’autres en France de faire ce qu’on appelle les plans alimentaires territoriaux ou comment relocaliser notre alimentation pour être résilient là quand on pose ça on se dit ok on va relocaliser les flux parce qu’on se rend bien compte qu’avec le pétrole l’énergie et cetera ça va se

    Tendre et on aimerait être résilient donc favoriser une agriculture diversifiée sur notre territoire intégrer aussi les citoyens nos les habitants du territoire dans cette dans ce travail là parce que c’est eux qui disent bah nous on a envie de manger ça nous on a besoin de ça nous on pense que

    C’est cette alimentation qui nous convient et cetera et dès qu’on part de la base dès qu’on partle de de des besoins des habitants bah là ça change tout et ça permet de dire et ben pour chaque kilo calories ben on va avoir besoin de telle agriculture et donc qui

    Dit telle agriculture dit tel besoin en eau h et et là en fait on change vraiment tout quoi quand ça quand on on part du territoire et qu’on dit ben on veut toutes ces formes d’agriculture et ben on fait le calcul et on se dit bah

    En fait il va falloir tant de de ressources en eau pour tout ça est-ce qu’on en aura suffisamment est-ce qu’il faut qu’on se la partage comment est-ce qu’il faut qu’on construise bah des réserves d’eau pour euh bah irriguer en fait là là euh tout de suite quand ça part des

    Territoires et que ça justifie une certaine résilience alimentaire et énergétique on peut très bien se dire ben on va construire des petites retenues d’eau pour favoriser un marécher ou un agriculteur qui en a besoin pour nourrir son territoire c’est pas c’est pas pour pour pour l’alimentation animale et intensive et

    L’export mondialisé qui n’a plus de sens donc on là en fait c’est hyper intéressant de partir de ces Pat ces plans alimentaires territoriauxx qui sont des démarches aussi citoyennes et qui permettent de définir les besoins en eau d’un territoire par rapport à son alimentation faut regarder les Pat faut

    Regarder maintenant aussi bah du côté énergétique comment on produit notre énergie de quel ressources en eau disposons-nous pour produire cette énergie et après ben PCA et encore des voilà encore DESP ma mais si on met tout ça de concert et qu’on regarde aussi l’eau potable donc là je parle de schéma

    Directeur d’alimentation potable et SD sdaep toujours plus mais tout ça à mettre en cohérence et et là c’est formidable on a besoin d’ingénieur en fait pour mettre tout ça en cohérence on on a besoin de de à échelle de chaque territoire de dire ok ça c’est cohérent ça c’est cohérent ça c’est cohérent

    Est-ce que le sage existe et est-ce que c’est cohérent avec ce que dit le sage et ça demande une certaine ingénierie quoi h d’où les études de métabolisme qui essayent de de mettre tout enfin on on arrive mal aussi parce que au bout d’un moment l’ingénieur va se heter sur

    Faire le meilleur modèle possible faire les meilleurs calculs collecte de données et cetera et cetera mais les choix c’est pas à nous de les faire les choix c’est aux citoyenes c’est aux citoyens et les élus ou pas qui les prennent ça m’a pris longtemps pour comprendre que c’est pas une étude en

    Mesurant les flux qui va changer le monde exactement et là il faut sortir aussi du du dogme du chiffre ou et à un moment donné de lâcher et de se dire bah ouais en fait c’est chacun prend chaque territoire prend ses responsabilités et ce qui pour moi est le plus important et

    Là on part on sort un peu de la science c’est l’aspect humain relationnel émotionnel à son attachement à son territoire aussi et il nous faut aussi des personnes qui sont en capacité de faciliter tout ça c’est les facilitateurs l’intelligence collective tout ça en fait aujourd’hui on en a

    Besoin de ces gens-là parce qu’ils vont permettre de créer du lien quoi ouais avoir une conversion plutôt qu’un qu’un conflit quoi malgré nos nos oppositions hydrologie [Musique] régénérative petite pause avant la prochaine partie si vous appréciez ce podcast indépendant vous pouvez me soutenir sur tipi le lien est en description ci-dessous n’hésitez pas

    Également à vous abonner et laisser un commentaire cela nous aide énormément à toucher de nouvelles personnes merci encore et place à la suite alors comme on disait euh les cycles de l’eau sont accélérés à tous les niveaux pour plein de raisons donc ce qu’on va chercher à faire c’est ralentir ralentir toute

    L’eau de pluie et de ruissellement qui va arriver à une parcelle donc jouer sur les cheminements de l’eau pour qu’elle fasse le plus long chemin possible et s’infiltrer lentement dans les sols on va jouer sur les sols on va jouer aussi sur la végétation et en particulier les

    Arbres qui ont ce super pouvoir de capter et générer la pluie ça c’est la théorie de la pompe biotique qui est un modèle modèle climatique qui est fondé sur le rôle condensateur condenseur ou condensateur des des arbres h les arbres sont des puissants émetteurs de de noyaux de condensation naturel qui

    Permettent à la pluie de précipité et ils ont aussi un rôle de pompe biotique c’està-dire qu’ils attirent des airs de l’océan en fait en des des masses d’air humides sur le territoire et on s’est rendu compte qu’ y a certaines études qui sont donc qui démontre que par

    Exemple la forêt amazonienne est capable de déclencher ses propres pluies en pleine saison sèche ouis et ça c’est hyper intéressant donc on va c’est pour ça qu’on cherche à travailler autour des arbres parce qu’ils ont ce super pouvoir et plus on densifie les arbres plus on

    Travaille avec eux bah plus on arrive à recycler ce stimuler ce petit recyclage de l’eau faut savoir que à l’échelle mondiale le 2/ des précipitation continental les précipitations donc la pluie et cetera proviennent de l’évapo transpiration et essentiellement des des arbres des vég des végétaux donc les

    Arbres créent la pluie une fois qu’on a dit ça on va avir un triyptique au arbre sol l’eau c’est les cheminements de l’eau naturel et artificiel et comme je le disais on va chercher à ralentir ce cheminement donc on va designer en fait concevoir des ouvrages qui vont bah

    Ralentir le ruissellement donc il y a des réseaux de baissière c’est c’est c’est c’estes tranchée construite perpendiculairement à la à la pente et pas dans le sens de la pente ça a pas de sens faut ralentir donc perpendiculairement et construite sur des courbes de niveau de la topographie

    Et quand on regarde on dézoome ça fait des motifs très très jolis euh avec en entre chaque baissière des rangées d’arbres ou des ha ou des cultures qui vont bah profiter de l’eau qui était retenu un petit peu en amont et qui va s’infiltrer lentement dans les sols on

    Va aussi recéer comme ça en fait des petits la sont Connect à des Mar de biodiversité des bassins temporaires de de rétention temporaire des eau et comme ça petit à petit on va créer on va mailler tout un réseau de paysage aquatique et on va le faire autour des

    Arbres et on va avoir des sols vivants les sols vivants sont capables de retenir de l’eau c’est des sols éponges quoi donc pour avoir des sols vivants fa faire de VO faut avoir des des des l’agroécologie qui va pailler les sols qui va nourrir les sols recréer de la

    Microfonee de la ophone et cetera et et tout ça en fait c’est c’est c’est des des flux très complexes mais l’idée c’est de de stimuler et de densifier tous ces tous ces flux là pour que on recrée en fait tout un un un un paysage aquatique résilient et la doctrine c’est

    Voilà ralentir ce cycle de l’eau et densifier la la végétation pour être beaucoup plus résilient face aux événements extrêmes et euh alors il y a beaucoup après de 10 discussion autour de la la pompe biotique le modèle climatique et cetera mais la philosophie en gros c’est ça on s’intéresse aussi en

    Terme d’échelle à un bassin versant ouais c’est l’unité de base en hydrologie mais bah les pionniers de l’hydrologie régénérative en France avec qui on a cofondé l’association donc Samuel Bonvoisin et Simon Ricard en fait il il travaill souvent ils accompagnent les les agriculteurs ou des collectifs d’agriculteurs à l’échelle de quelques

    Parcelles mais ça peut être efficace que si on arrive à à massifier le truc à l’échelle d’un d’un bassin de versant quoi c’est pour ça qu’on a créé l’association et on a voulu lancer des projets pilotes en France avec des collectivités qui sont volontaires pour le faire à l’échelle d’un bassin Verant

    OK et he cas le grand TCY va sûrement faire partie on essaie on travaille avec eux là-dessus mais il y a pas que eux il y en a d’autres et on va CR on va on va demander aussi à à plein de collectivités qui sont intéressées de suivre pour s’inspirer de ces

    Collectivités pilote et le faire à l’échelle d’un au départ un petit bassin versant 5 10 15 km² et ensuite de le massifier quoi il y a il y a deux trois points là qui que tu me dis qui qui qui font tilt directement quand tu parles des arbres déjà quelle quelle

    Invention magnifique quand même ça crée de la pluie ça capte du carbone c’est il y a ça abrite la biodiversité et ça infiltre l’eau dans les nappes aussi c’est c’est incroyable c’est c’est un espèce de de régulateur d’écosystème incroyable ouis qu’on remplace par du blé ou du soja enfin c’est quand même le

    Monde à l’envers oui bah les arbres tu les plantes ils font tout bien en fait ils sont parfaits ils ont pas d’externalité négative voilà sauf si tu ne fais pas une forêt et tu tu plantes juste ouis des trucs en ligne et puis de la culture quoi ou il faut vraiment

    Distinguer culture syviculture et reforestation ouais et la deuxième chose c’est les le pendant permaculture de ce que tu dis h et je pense que c’est le mot régénération qui qui qui fait qui fait tilte mais quand j’ai eu le la grande opportunité de parler avec bah le cofondateur de la permaculture David

    Hren yes et puis bah quand tu me parles de ça on va planter des arbres ça va créer des des écosystèmes et cetera ça me parle tellement avec ce qu’il dit aussi et du coup je vois quand tu dis que la porte d’entrée est peut-être la l’alimentation bah

    Quand quand je ça pourrait être hydrologie et alimentation régénérative enfin je je vois les liens tellement fort que peut-être que ça va te permettre également d’avoir des des des des connexions et des forces supplémentaires enfin je sais pas c’est c’est c’est des choses qui sont aussi

    Discuté avec ces pilotes oui tout à fait ouais ouais c’est pour ça je dis les les territoires les collectivités ont des super pouvoirs ils ont toutes les cartes en main et si on les met de manière très cohérente dans une optique de dégénération et de relocalisation ça

    Peut être très efficace quoi et ouais et en fait pour dire par rapport à la permaculture c’est c’est complètement connecté hein l’ enfin l’inventeur l’initiateur de l’hydrologie régénérative dans le monde c’est persival alfredomans qui était un agriculteur australien et qui était en lien avec les permaculteurs davidolgrim et

    Voilà donc oui oui c’est complètement lien ouais ouaisouis ouais bah encore une fois dans l’aspect systémique ça enfin je pense que ça boucle la boucle à à plusieurs [Musique] échelles qu’est-ce qui t’anime toi qu’est-ce c’est quoi ton combat en ce moment enfin je veux dire que tu as

    L’assaut tu tu as écrit le bouquin tu travailles avec les collectivités c’est quoi un peu ton ton ton ta bataille quoi en ce moment quoi ma bataille c’est de transmettre tout ça tous ces messages donc d’être dans la pédagogie de montrer que il y a d’alerter sur la maladaptation euh tous ces fausses

    Bonnes idées euh qui qui nous précipitent vers le problème donc attention à ça donc moi j’alerte tous les pouvoirs publics au plus haut sommet de l’État je suis aller rencontrer le ministre et tout donc j’essaie d’alerter à tous les niveaux et de transmettre des messages pédagogiques et en même temps

    De montrer la voix euh des des des des voies de régénération et des voix qu’on a pas qu’on a pas ou peu explorer donc il y a la l’hydrologie régénérative c’est en marche le M là ça ça ça coule tu vois c’est c’est malgré toi je suis complètement habité par l’eau c’est

    Fou et et donc s’il y en a qui veulent être intéress qui sont intéressés par ça je vous invite à aller voir le notre site internet hydrologie-regénérative.fr c’est une association on peut adhérer don libre voilà et mon deuxième combat mon deuxième gros message c’est ce dont on a

    Parlé un peu c’est l’engagement citoyen et c’est sur la reconnaissance des droits fondamentaux et ou comment devenir gardien et gardienne de son hydrosystème de sa rivière voilà moi c’est et et petit à petit je vais sortir de la science mais je vais aller rencontrer ces peuples autochton qui ont

    Une relation très forte à leur rivière quel message ils ont à nous dire quel message ont à nous dire ces rivières qu’est-ce qu’ell voilà qu’est-ce qui se passe quoi et de manière un peu plus sensible voilà je pense qu’il y a un un mi-chemin entre la sciences et les

    Savoirs ancestraux qui euh bah sont hyper complémentaires en fait donc je crois qu’il y a plein de programmes en cours là la recherche qui va s’y intéresser bien sûr bah oui enfin le cadre des biorégions peut-être aussi va être ex ouais va être quelque chose de fondamental je sais pas tu voulais

    Parler de ça ouais donc dans la continuité bah s’il y en a qui veulent s’intéresser à ça il y a marine calm qui a lancé ma rivière c’est moi c’est un programme d’engagement citoyen autour des rivières ma rivière c’est moi c’est avec en partenariat avec l’association

    Rivière sauvage et wild legal qui est sa structure donc voilà c’est tout le mouvement des droits de la nature pour bah reconnaître les droits fondamentaux de la nature donc là c’est working progresse mais voilà s’il y en a qui sont qui ont des des choses à me faire

    Remonter des témoignages et tout ça faut pas hésiter à venir m’en parler parce que ça m’intéresse beaucoup c’est quoi ta marinière on s’est mis à l’occasion du de l’épisode on s’est mis les deux voilà merci de poser la question c’est aussi une association qui me tient très

    À cœur et merci de leur donner cette visibilité c’est la Water family qui est une grosse association nationale d’éducation à la préservation de l’eau dès le plus jeune âge dans les écoles ils interviennent gratuitement pour reconnecter les enfants aux rivières justement leur parler de l’eau et de

    L’empreinte eau c’est les seuls à en parler he des seuls à en parler de l’empreinte eau donc l’alimentation donc ils vont aller voir des fermes en agroécologie et tout enfin des trucs de ouf et euh et voilà aller sur leur site internet ils ont plein de documentation

    Pédagogiqu pour les enfants et tout des jeux et voilà la Water family cool est-ce qu’il y a quelque chose un podcast un livre un film quelque chose que tu aimerais partager pour un peu s’inspirer pour continuer pour continuer à explorer cette thématique alors il y a cette association qui s’appelle

    Ta qui une association qui aide les cogis à à racheter leur terre pour régénérer la forêt et et les cogis viennent souvent en France pour pour nous apporter cette lecture sensible des paysages et des rivières donc là ils vont arriver euh euh ils vont arriver

    Bientôt en octobre pour pour le rô et il y a une série de conférences qu’ils vont faire le long du rhô et à Paris pour pour témoigner avec Éric Julien qui est un super géographe et et et porte-paroles de de ces de ces peupleslà

    Euh il y a plein de choses vraiment il y a plein de films il y a plein de documentation et puis il y a le il y a un podcast qui me parle beaucoup c’est euh c’est nouvel œil euh de Victoria Guillaumon euh et qui elle part là à la

    Fin du mois pour un voyage un projet qui s’appelle Shimla vous pouvez suivre et en fait elle va faire une sorte de documentaire des des inspirations autour de l’eau des projets autour de l’eau comme demain le film de Cyril lon elle veut faire la même chose pour l’eau mais

    En voyageant à bas carbone enfin c’estàd à pied euh à dos de cheval ou je sais pas comment mais sans avion euh 6 mois jusqu’en Inde pour faire un reportage sur l’eau génial donc voilà je vous invite à suivre ce son aventure c’est extraordinaire on va essayer de mettre

    Tous les liens en description que ça soit en audio ou en vidéo merci également à vous toutes et tous d’avoir écouté jusqu’au bout écoutez je pense que c’est un un sujet qui nous habite enfin l’eau comme j’ai dit au début c’est vraiment essentiel n’hésitez pas à toquer à la porte des petits parlements

    Essayez vraiment de vous emparer de cette questionlà il y a un épisode qui me vient en tête c’est celui avec Fabien Esculier sur le bouclage des flux d’azote et de phosphore où on parle énormément avec les liens de l’eau donc c’est peut-être un épisode que je vous recommande merci beaucoup Charl merci à

    Toi à très [Musique] bientôt

    44 Comments

    1. Est-ce que protéger nos montagnes et ce qui reste de nos glaciers, de la sur-exploitation par les stations, pourrait contribuer au ralentissement du cycle de l'eau (tout en permettant au vivant de se réapproprier les lieux) ?
      Par ailleurs, quid des "greens" de golf dans l'appropriation de l'eau ?

    2. La croûte de terre due aux labours n’est pas forcément en surface mais plus précisément sous l’épaisseur de labours, soit à 30 ou 40 cm.
      Elle empêche l’infiltration profonde, dans les nappes, et l’eau finit dans les rivières …

    3. Concernant les intrusions d'eau claire dans les réseaux d'assainissement, il faut savoir que certaines communes les paient grâce aux débitmètres "avant/après" celle-ci…

    4. l'eau en masse représente bien 80% du poids du corps mais ce qui est incroyable 99% en nombre de molécules (car les molécules d'eau sont très petites)

    5. A 30 ans je ne suis pas sûr qu'elle soit objective, elle répète ce qu'elle a apprit mais le vit elle concrètement ?
      Une surfeuse ?
      C est un ressenti d après sa gestuelle, après hein…

    6. comme pour tout le reste , l 'origine de toutes ces conclusions est bien la surpopulation humaine qui ne peut se passer par addiction , à vouloir toujours plus de tout , surtout du superflu
      ou dans le moins pire des cas à conserver ses acquis essentiels à son mode de vie en tant que consommateur malgré lui ou elle , en contournant les problématiques par l'usage du solutionnisme technique édulcoré pour se donner bonne conscience ……

      et après moi le déluge de merde sur les générations futur qui baigneront des la naissance dans la fosse à purin

      ce qui est effrayant à admettre , c'est que nous sommes trop fragile pour ne pas utiliser nos acquis technologiques qui nous ont permis de résister à de multiples formes de menaces .

      comme les famines en mauvaises saisons fautes d'outils performants et d'intrant de synthèses , épidémies ingérables par manque de connaissances médicales , espérance de vie réduite par manque de confort dans l'habitat et d’hygiène collective dans les lieux urbains …

      au passage ont en fait trop sur ce dernier point , d’où les maladies persistantes à vouloir faire dans l’hygiénisme maladif ……… mais hautement lucrative pour l'industrie cosmétique et pharmaceutique .

      rien ne changera tant que nous serons sous l’emprise du tout monnayable en fonction des stocks disponibles parce nous en avons les moyens techniques ….

    7. il serait temps que nos dirigeants (à tous les niveaux) prennent sérieusement à bras le corps les mesures pour "protéger" les Français des conséquences du changement climatique …
      Malheureusement, dans leurs palais dorés, ils ne se "bougeront les fesses" que si eux-mêmes ou leurs proches sont directement impactés !!…

    8. Et si, sur un territoire donné, un agriculteur, en opposition à la population, veut cultiver du maïs intensif, pour l’exporter à prix fort à l’autre bout du globe ?
      Comment fait-on ? 🤨

    9. Metabolism of Cities : on ne vous suis et écoute pas assez – dans les podcasts et vidéos de conscientisation vous faites un travail d'utilité publique. Bravo et merci.

    10. Merci à Charlène ! C'était très intéressant. Je pense surtout qu'elle devrait approcher les communes et les bassins versant du nord de la France qui sont actuellement inondé. Je pense qu'ils vont être très ouvert à de nouveaux projets concernant la gestion de l'eau

    11. Merci tres intéressant et de vrai vérités s j en connaissais quelque unes pas toutes .dommage Que sue la pollution de ne pas avoir développé plus il y a énormément à dire sur l agriculture et l industrie …..( causer des lisiers des humus de méthanisation et autres qui …… qui transforme les bactéries (tétanos.. .)
      les barrages il y a autre choses que ça vu à en dire et
      L eau étant un produit fini Que ils ont pollue plus plus
      Après le blabla bouchon du changement du climat du à l humain c qui se réchauffe c est a prouver
      Comme ils supportent pas la discutions et que toute science est fondé sur la controverse autre ment c est comme actuellement une religion de zones gauchistes mondialistes….
      . dans le mauvais sans….

    12. Charlène la fée EAU❤️
      Quelle belle ambassadrice qui sait simplifier la compréhension des mécanismes qui peuvent paraître compliqués pour des profanes. Je me rappelle très bien le jour où j’ai demandé à un responsable d’une agence de l’eau comment je pouvais faire ou être membre de la commission. Sa réponse résonne encore : tu n’es pas connu, ni élu, tu n’a aucune chance ! Malgré que je sois un sachant d’un domaine spécifique à l’eau. Il sera difficile de sauver l’eau de l’appétit des marchands de l’eau. Encore bravo Charlène pour ton implication.

    13. Et pourtant la pensée écologique préconise la concentration des villes plutôt que des hameaux avec des espaces verts plus important,ce qui permettrait plus de surfaces apte a laisser l eau être absorber par les sol

    14. Les eaux pluviales sont canaliser direct envoyé dans les cours d'eau. Les eaux usées sont canalisées avec le tout à l'égout et renvoyé dans les cours d'eau. Les eaux de ruissellement ou de pluie ne sont quasiment jamais capté ( mare, étang, marais, réserve…) On artificialise les terres agricoles. Les pratiques agricoles (labour…) Perte de matière organique+semelle de labour+ plus de haie dans les champs. Lors de pluie tous les cours d'eau sont marrons chargé de la terre arrables qui remplissent nos rivières… Je ne parle même pas des toilettes à eaux qui consomme de l'eau potable pour faire nos besoins !

    15. L’eau… enfin! 50ans après prise de conscience pour s’occuper de l’air… il va falloir faire plus vite! (Nb: «on sait pas c’est quoi » est validé en Français maintenant?😊)

    16. C'est très intéressant, merci pour cet interview. Je suis maître d'oeuvre dans l'albanais (canton de Haute-Savoie). Pour la construction d'une maison, les mairies nous ont interdisaient, encore récemment, de mettre des cuves de récupérations des eaux de pluies à usages des équipements de la maison pour le motif que cela diminuait les revenues liés au traitement des eaux usées (car calculé sur l'eau consommée au compteur d'eau potable).

    17. Cette vidéo dénonce l'agriculture productiviste comme d'habitude.
      C'est une cible facile à 98,5 non-agriculteurs contre 1,5 agriculteur(s?) !
      Comme ils consomment beaucoup d'eau, pourquoi ne pas simplement supprimer l'agriculture ?

    18. Les agriculteurs français sont plongés dans le même monde que les autres.
      Ils produisent du maïs pour nourrir des animaux car les consommateurs consomment de la viande.
      Depuis une cinquantaine d'années une partie des agriculteurs conventionnels se sont convertis à l'agriculture biologique pour répondre à la demande des consommateurs. Récemment une partie de ces agriculteurs font marché arrière car les consommateurs achètent moins de produits indus de l'agriculture biologique.

    19. L'arbre, mais en fait la forêt est le super organisme terrestre. Reforester massivement alors que dans les faits on déforestation massivement, ça va prendre du temps…
      Très bonne émission, comme à chaque fois 😉

    20. C'est que le début parallèlement la fake solution est déjà en route depuis un moment : le package de l'eau en crypto fungible pour être mieux "régulariser" au profit des besoins industriel. C'est pas de la sci fi.

    21. Merci de faire le travail de pédagogie et d'élévation des consciences que l'Etat semble avoir tout simplement abandonné, et de participer de la prise de conscience citoyenne. Votre travail formidable est précieux.

    22. la source de tous ces problèmes c'est la dé-végétalisation des sols !…le bon équilibre serait 60% de forêts pour 40% de champs au Km² …on en est loin, très loin !!!…d'autant plus que la forêt mondiale a été amputé de moitié en moins d'un siècle …

    23. Les centrales consomment donc le moins mais elle en parle en premier…. Le plus grave c l'agriculture et le fait qu'elle détruit les sols. Changer l'agriculture et planter des forêts au max ce serai le début d'un début de solution.

    24. Totalement néophyte sur les questions d'hydrologie, je me pose plusieurs questions. Ici dans le Pas-de-Calais, où nous sommes sous l'eau pour la 3ème fois en 2 mois, 6 fleuves/rivières sont en crue. À l'aval, beaucoup de prairies marécageuses normalement drainées par un système de wateringues millénaire (qui a permis de rendre la région habitable). Or ces wateringues ne sont plus nettoyées et débordent. Idem pour les canaux qui amènent en temps normal l'eau vers la Manche et/ou la mer du Nord. Beaucoup d'écluses ne fonctionnent plus. Paraît que cet entretien et ces curages coûtent trop cher. Des associations de sinistrés se créent pour avoir accès aux comptes des sections de wateringues, des VNF : refus de les transmettre. Bref, nous savons tous que nos maisons seront inondées régulièrement avec le dérèglement climatique et les pluies incessantes qui tomberont les prochains hivers. Que faire ? Serait-ce idiot d'envisager des sortes de pipe-line pour transporter l'excès d'eau du Nord vers le Sud qui en manque cruellement alors qu'ici les nappes phréatiques débordent ? Idiot de créer d'immenses bassins de rétention plutôt que de faire tourner des pompes immenses et énergivores qui rejettent l'eau vers la mer ? On est tous, nous citoyens, totalement désemparés face aux pouvoirs publics qui promettent "des moyens" (oui mais lesquels ?) et face au défilé de ministres qui se font leur pub en se rendant sur place sans avoir le début de solutions concrètes à nous soumettre. Merci de m'avoir lue, j'avais besoin d'exprimer mon ras-le-bol😊.

    25. Ils faut faire plus de station naturelle aux plantes est donner des autorisation quand c'est possible aux communes est aux particulier si le terrain le permet ; des stations phytoépurassions aux plantes 👍 L'eau récupérez dans des bassin pourrais être utiliser par exemple à arrosé les espaces vert des communes ou pour les particulier leurs potager 😜 L' eau serait donc rejeté dans le sol naturellement.

    26. Enfin on prend en considération un des nombreux facteurs négatifs auxquels nous sommes confrontés. On parle toujours du fameux réchauffement climatique, mais on oublie tout le reste, comme par exemple la surconsommation et la pollution de l'eau, qui nous entraîne depuis de nombreuses années vers notre extinction !
      Merci Charlène !

    27. bah oui nettoyer son 4×4 toutes les semaines pour les bourges d'annecy c'est trop dur…
      référendum citoyen il n'y a pas d'autres alternatives : l'initiative collective est l'avenir

    28. Bravo!!!! les solutions sont là, nous avons tous les outils pour les mettre en place, nous avons des chercheurs et chercheuses qui nous expliquent clairement comment faire et pourquoi le faire, qui ont dédié leur travail à la réparation de nos bêtises passées et malheureusement encore actuelles et en face, nous avons des technocrates débiles et incompétents qui se gavent la panse dans les cops 23 24 27 et combien encore pour baver devant les caméras que "l'abondance, c'est fini!" mais virez les nom d'un petit bonhomme en bois!!!

    29. la Terre est couverte à 70% de l'eau, on est pas prêt à manquer. Le cycle de L'eau, toujours le même, fait qu'on a en fait la même quantité de l'eau depuis des millénaires. En suite à force de bétonner la terre avec des centaines de tonnes de bétonne pour planter vos éoliennes c'est sur qu'on va avoir des inondations.

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