🎧 Gérer l’anxiété pré-compétition : c’est le lot de tous les sportifs
    🎙️ avec Bruno HEUBI [CAPSULE L’OEIL DU COACH]

    “J’ai de mauvaises sensations sur la semaine qui précède ma course, est-ce normal ?”
    C’est la question que se posent (presque) tous les coureurs avant le jour J.
    Les jours précédant une compétition peuvent être une source d’anxiété pour de nombreux athlètes. Les doutes sur les performances à venir et les sensations de douleur inattendues peuvent amener les sportifs à remettre en question leur préparation. Bruno Heubi, coach expert en course à pied, nous offre des conseils précieux visant à démystifier cette phase de vulnérabilité dans cette nouvelle capsule “L’œil du coach”.
    Bruno rassure les auditeurs : ressentir des bouleversements au niveau des sensations avant une course est tout à fait normal. La phase dite de “relâchement” est une période où l’intensité des entraînements diminue, ce qui peut perturber le corps et l’esprit. Bruno conseille de se focaliser sur des séances d’intensité modérée, comme les sprints courts, pour maintenir la dynamique sans épuiser le coureur.
    Par ailleurs, notre coach souligne l’influence psychologique à l’approche de l’échéance. Il observe que les athlètes deviennent hyper attentifs à leurs sensations et peuvent rapidement “psychoter” sur de simples inquiétudes musculaires. Bruno encourage la discussion avec un entraîneur ou un professionnel neutre et objectif pour dissiper ces tensions.
    Détendez-vous et gardez confiance en vous, en votre travail réalisé lors des séances et à l’entraînement !
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    Bruno Heubi est professeur agrégé d’éducation physique et sportive. Il a été 2 fois champion du monde de 100km avec l’équipe de France. Il a aussi remporté les 100km de Millau. Entraîneur, il accompagne des coureurs débutants et des sportifs de haut niveau (il a entraîné Pascal Fétizon lorsqu’il est devenu champion du monde de 100km).

    ✅ S’abonner à la chaîne : https://www.youtube.com/c/BrunoHeubi51
    ✅ Le site internet de Bruno Heubi : https://www.brunoheubi.com/
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    Les 3 livres de Bruno Heubi : –
    👉 “Courir longtemps” Le livre de référence en course à pied sur l’entraînement (vendu à plus de 11000 exemplaires)

    Courir longtemps


    👉 “La course à pied en 500 questions” Toutes les réponses aux questions que se posent les coureurs

    La course à pied


    👉 “Progressez connectés” Les conseils et les plans d’entraînement pour utiliser au mieux votre cardiofréquencemètre et/ou votre GPS.

    Progressez connectés


    Bonjour les runers bonjour les sportifs bonjour aux petits mes de la course à pied c’est Seb et je vous retrouve aujourd’hui pour une nouvelle capsule c’est l’œil du coach avec Bruno Eby une capsule où l’on aborde les sujets liés à l’entraînement à la compétition à cette pratique du running qui est notre

    Passion on vous répond dans un format très clair 15 minutes des réponses clair nette et précise n’hésitez pas à poser vos questions sur les réseaux Facebook Instagram nous sommes ouverts à la conversation et le sujet du jour nous a été apporté sur un plateau par Sophie

    Que je salue et que je remercie pour sa question je vous laisse en prendre connaissance immédiatement et je vous souhaite une très belle écoute de cette capsule l’œil du coach avec Bruno bonjour Bruno bonjour Seb j’ai une petite question pour vous c’est Sophie est-ce normal que l’on ait des douleurs

    Qui apparaissent à l’approche d’une course ou d’un objectif et faut-il en tenir compte merci bonjour Bruno nous voici de retour pour une capsule l’œil du coach avec cette question posée donc par Sophie qui à l’approche de son marathon du côté de Ren a perdu toute sensation les jambes

    Ne répondent plus elle se trouve fatigué je pense qu’on peut déceler une sorte d’anxiété est-ce que c’est tout à fait normal ou est-ce que on peut être inquiet pour Sophie bonjour Sébastien c’est tout à fait normal et il ne faut pas qu’on soit inquiet pour SOP

    Et il ne faut pas que Sophie s’inquiète c’est vrai que c’est c’est caractéristiques des phases on app parit dans une autre capsule dans la planification de cette phase de de relâchement à l’approche de l’objectif ben dans le mot relâchement il y a il y a cette notion effectivement que qu’on

    Se qu’on se relâche et donc on est dans un moment où les repères sont sont modifiés d’abord parce qu’avant on s’est entraîné dur on a on a donné beaucoup de d’énergie et beaucoup de volonté dans dans la préparation et puis à dans quand quand cette phase dans cette phase de de de

    Relâchement il y a moins d’intensité il y a surtout moins de volume donc le corps est un peu perturbé hein on perd ses repères parce que l’entraînement était était structuré avec des séances bien précises là forcément il y a y a une un bouleversement des des repères

    Des sensations et du coup on a l’impression on a cette impression de de pas être bien de de de ne pas avancer c’est aussi pour ça que quand on fait une phase de de relâchement avant l’objectif on s’est aperçu que il faut surtout diminuer le volume moi je conseille de de vraiment diminuer

    Drastiquement le le volume de manière déjà à bien récupérer et à bien pouvoir potentialiser tout ce qu’on a fait en entraînement et de garder plutôt des séances axées sur l’intensité alors on va pas faire on va pas faire des séances de fractionné mais on peut par exemple

    Faire des 100 m 10 x 100 m à la place d’une séance de 20 20 x 30 30 don on reste sur quelque chose de dynamique de tonique et du coup on on garde quand même cette espèces de de sensation qu’on qu’on a construite au tout au long de la

    La préparation donc la modification des repère par la baisse du volume d’entraînement c’est quelque chose qui qui met à mal un peu les sensations et donc c’est normal de se trouver en situation un peu difficile par rapport à ce à ce à ce ressenti donc faut pas faut

    Faut pas s’en inquiéter après il y a aussi un un phénomène un peu psychologique on est tous touchés par ça nous les sportifs c’est que et ça je suis certain que ça a une influence je suis pas scientifique j’ai pas fait d’études là-dessus mais je suis certain

    Par expérience que ça a une influence sur le sur le mental c’est que on est perturbé aussi de de de moins faire de moins s’entraîner et on a l’impression qu’on va tout perdre donc on est encore plus centré sur ces sensations on est encore plus attentif au à tout ce que

    Notre corps nous renvoie et et parfois ce sont pas forcément des des bonnes sensations alors on pourrait dire pour faire simple qu’on psychote un peu mais c’est c’est c’est pas loin d’être ça en fait cette période avant qu’on compétition c’est c’est vraiment une période un peu de pour moi de

    Vulnérabilité du du sportif parce que parce que l’environnement parce que la la nature de de de cette période fait que voi on est on est un peu on est un peu vulnérable et c’est donc tout à fait normal de de d’être un peu perdu alors ça peut aller quand même relativement

    Loin parce qu’on peut voir des sensations de douleur apparaître des blessures qui vont se se révéler j’entendais un coureur dire à l’approche de la compétition j’ai l’ISC qui commence à à siffler un petit peu alors hop je vais mettre un strap histoire de me de me rassurer un petit peu et

    Finalement derrière il a pu faire sa course sent que ça pose de de soucis donc là c’est le corps qui parle et qui nous renvoie peut-être ce que tu disais hein ses émotion cette vulnérabilité par rapport à l’approche de la compétition ouais c’est ça alors c’est peut-être un

    Raccourci rapide hein de de de dire qu’on qu’on psychote mais je je crois vraiment que c’est c’est le cerveau et c’est et et c’est toute cette partie psychologique de de la de la préparation enfin tout tous ces aspects psychologiques de de l’entraînement qui font que oui on on sent des douleurs on

    Voit apparître des des des choses on est très centré sur certaines parties de son corps et et du coup je vais pas dire qu’on qu’ qu’on a pas mal et que et qu’on sent qu’on a mal mais on est un peu quand même c’est pas le malade imaginaire mais mais mais quelque part

    Il y a il y a un peu de ça et peut-être que justement c’est important d’en parler à l’entraîneur d’aller voir un sophrologue ou un psychologue enfin de se livrer sur sur toute cette période un petit peu compliquée pour parler pour mettre des mots là-dessus et puis

    Libérer les tensions et et libérer toute cette toute cette angoisse qui peut légitimement apparaître à quelques jours de l’objectif on s’est préparé dur on a beaucoup investi et donc c’est c’est normal qu’on qu’on ne soit pas forcément dans les meilleures dispositions psychologiques donc il faut peut-être prévenir également son entourage si on

    Peut être un petit peu àran un petit peu fatigué un petit peu et aigriis à l’approche d’une d’une compétition bah de nous rassurer de nous épauler cet appel je pense à quelqu’un de l’extérieur sophrologue quelqu’un qui va peut-être en hypnothérapie nous préparer à visualiser le parcours à visualiser

    Cette fin de cycle parce que il y a aussi le fait d’arriver à la fin d’un cycle d’entraînement on se dit bah qu’est-ce que je vais faire derrière est-ce que je vais pas réussir échouer c’est beaucoup de de questions pour pour l’athlète un appel extérieur ça peut

    Être je pense une une bonne opportunité pour se confier si on ‘ose pas le faire à ses à ses proches ouais c’est ça c’est surtout qu’on on va avoir un regard neutre on va avoir un regard objectif parce que si un proche nous dit mais ça

    Va aller t’inquiète tu es fort tu t’es bien entraîné je vais pas dire que ça sert à rien parce que forcément c’est c’est des paroles qui font plaisir mais on sait très bien que les proches vont essayer de nous nous rassurer donc prendre quelqu’un qui a plus de recul

    Qui est plus scientifique qui va qui va voilà qui va qui va avoir un regard extérieur ça ça peut permettre de de construire quelque chose de plus de plus solide et qui va impacter en fait les les conseil qu’on va qu’on va recevoir quels serait

    Tes mots Bruno à un athlète qui te dit bon là ça va pas j’ai mal partout les dernières Séan je ne les ai pas passé aux allures comme comme c’était prévu comment tu vas pouvoir remonter le moral d’un d’un de tes athlètes alors moi je leur explique justement ce ce qu’on ce

    Qu’on vient de dire là c’est-à-dire que c’est normal les sensation enfin je veux pas dire que toutes les semaines j’ai j’ai j’ai ce cas de figure parce qu’il y a j’entraîne pas des gens qui ont les compétitions toutes les semaines mais là par exemple il y a un weekend un peu un

    Peu intense avec des compétitions des compétitions où on a encore plus peur là il y a les 100 km d’Amien qui auront lieu demain à l’heure où on enregistre ou ben forcément là on a peur 100 km on se lance dans dans dans l’inconnu pour

    Certains donc il y a forcément il y a forcément une part d’angoisse qui est importante et moi ce que j’essaie de de de dire aux gens c’est que c’est c’est normal c’est normal de euh c’est normal d’être inquiet c’est normal de ne pas être sûr de soi c’est c’est l’inverse

    Qui serait qui ne serait pas normal c’est il y aura une forme d’inconscience quelque part donc c’est aussi parce que ça fait peur qu’on se lance donc cette part de de peur qu’on peut ressentir et les influences que ça peut avoir sur le plan psychologique mais aussi parfois

    Parfois physique elles sont normales et il faut ilut il faut faire avec après moi ce que je répète souvent au aux sportifs c’est que euh et ce que j’essaie de faire en leur apportant c’est d’avoir construit une certaine confiance en se préparant hein c’est je crois que c’est Arthur H alors

    J’ai j’ai pas la citation par cur je me rappelle jamais mais qui explique ça qui explique que la confiance elle se construit sur la préparation si on s’est bien préparé si on a respecté le plan à la lettre si on a respecté les allures on peut être confiant on peut avoir

    Cette confiance soit donc je pense que la confiance elle se bâtit aussi sur sur ces semaines d’entraînement voilà moi je leur dis toujours voilà tu tu tu t’es bien entraîné tu as donné tout ce que tu pouvais donner tu as respecté les allures le plan entraînement été bien

    Bouclé tu es pas blessé tu peux légitimement te dire que tu as tout fait pour que ça fonctionne bien ça ne veut pas dire que le jour J ça fonctionnera bien c’est pas l’assurance t risque mais en tout cas ça permet d’arriver avec une certaine confiance en soi et donc

    Essayer de bâtir cette confiance sur se dire voilà oui rappelle-toi il y a 3 semaines on a cette cette séance test qu’on a fait ta dernière sortie longue elle est bien passée donc tu es en forme il faut que tu a confiance en toi et il

    Faut que tu tu conscience que ce ne sont pas les quelques petites séances et les quelques sensations que tu as qui vont qui doivent d’ailleurs détruire toute la confiance que tu as accumulé semaine après semaine et qui doivent te mettre en difficulté par rapport à l’objectif

    Donc reste focus sur ce que tu sais faire respecter l’allure spécifique au départ de la course voilà je moi je dis toujours les dernières séances c’est comme un pianiste qui répète ses gammes donc on répète les gamme on joue les yeux fermés pour que le jour J on soit

    Incapable justement de de de répéter euh ce qu’on a appris et de jouer la partition sans fauses notes la compétition c’est jouer la partition sans fausse notes mais à condition d’avoir répéteré répéter répéter ça ça crée de la confiance et généralement les athlètes en conviennent et du coup ça ça

    Rebooste un peu le ça rebooste un peu le moral cette anxiété elle peut se poursuivre jusqu’à quelques encablures de la de la ligne de départ je me rappelle il y a un an avoir pris part au 10 km de l’Indien donc du côté d’Orléan qui était mon objectif majeur de de

    L’automne avec une Bou au ventre et des sensations mais qui étaient calamiteuses à l’échauffement est-ce que là il faut encore s’inquiéter ou est-ce que une fois que l’on va être lancé respecter ces ses allures dès les premiers heectomètres on peut légitimement garder confiance même si l’échauffement là on

    Est tout proche du départ de la course n’est pas optimum oui parce que là je parle à titre personnel mais mon cas n’est pas n’est pas unique mon cas n’est pas isolé on a tous vécu des des échauff calamiteux catastrophique et des courses qui se passaient bien et à l’inverse on

    A connu des échauffements où on pétait le feu et où on sentait bien et où la course ne sait pas bien les rouler donc prendre du recul par rapport à ces sensations les relativiser et se dire que ça ne ça ne préjuge en rien de la performance qu’on va réaliser quelques

    Quelques minutes plus tard donc franchement le les sensations l’échauffement ne sont absolument pas un un révélateur de de l’état de forme du du moment voire même euh bien souvent c’est l’inverse mais une fois encore parce qu’on est psychologiquement vulnérable et que on est très attentif à

    Ses sensations et et on est baigné dans un environnement qui est qui n’est pas celui de l’entraînement parce que la compétition on en fait pas non plus tout le temps donc forcément tout ça ça perturbe et c’est normal que lesessensation ne soit pas forcément soit pas forcément à la hauteur ce qui

    Peut perturber aussi tu vois Bruno c’est quand tu arrives sur une zone de départ tu croises des athlètes que tu connais qui te demandent bah alors aujourd’hui combien tu vises alors chacun livre un petit peu son son chrono et quand on fait le lien entre le chrono que l’on

    Annonce et les sensations qui ont été mauvaises sur la semaine qui précède on se dit comment on va pouvoir atteindre cet objectif là là il y a une forme de pression peut-être par l’entourage sportif qu’il faut également on va dire un petit peu dégonfler et ce que tu as

    Dit tout à l’heure prendre beaucoup de recul ça ne reste qu’une compétition et on joue pas sa vie sur un 10 km ou sur un marathon par exemple exactement ça fait aussi partie des choses que que je répète aux athlètes que j’accompagne on vous a pas mis un pistolet sur la tempe

    Vous êtes là parce que vous l’avez choisi et ça c’est un vrai privilège et c’est une chance qu’on a de pouvoir choisir je pense que tous les jours on peut constater dans le monde entier la chance qu’on a de pouvoir faire ce qu’on ce qu’on fait dans notre dans notre pays

    Et donc relativiser voilà prendre du recul comme tu le dis ce n’est qu’une compétition on va pas jouer notre vie les gens qui nous aiment nous aimeront toujours même si on échoue parce qu’il nous nous aiment un amour indéfectible et c’est pas la performance qui va faire

    Qu’ils vont nous aimer plus ou moins donc voilà prendre du recul par rapport à ça prendre de la distance au sens figurer avant de prendre de la distance au sens au sens propre et tout ça ça se construit au fur et à mesure j’ai retrouvé la la la citation de d’Arthur H

    C’est l’une des clés des succès et la confiance en soi l’une des clés de la confiance en soi et la préparation et je pense que ça c’est vraiment c’est vraiment important de se dire que si on s’est bien préparé normalement dans dans la majorité des cas tout doit

    Bien se dérouler effectivement si on n pas fait tout ce qu’il fallait l’entraînement si on n pas planifié comme on disait dans une autre capsule là c’est plus compliqué de de de d’avoir des repères et d’avoir des des piliers sur lesquels on va s’appuyer pour être pour être confiant est-ce que quand tu

    Étais euh donc dans tes compétitions internationales tu étais plutôt du genre à t’isoler justement sur ces périodes de veille de course de semaines d’avant-cour où est-ce que tu avais Besin besoin quand même de l’entourage de tes proches de ton équipe pour pour performer pour on va dire te donner la

    Force d’aller d’aller concourir c’est un un peu des deux moi c’est vrai que quand j’arrive sur enfin quand j’arrivais sur une compétition moins maintenant enfin même plus du tout maintenant j’avais tendance à tracer tout droit et j’avais pas envie de parler aux autres alors bien souvent c’était assimilé comme de

    L’arrogance ou comme de la de la prétion mais non j’ai j’avais pas envie de parler j’avais pas envie de m’exprimer j’étais plutôt concentré sur mes routines sur mes et sur mes habitudes mais l’entourage dans dans la veille de course par exemple ou dans la préparation des des petits détails elle

    Est extrêmement importante pour justement savoir qu’on qu’on peut compter sur eux qu’on a confiance en soi donc l’entourage proche pour pour soutenir mais après l’environnement oui moi j’arrive plusut tout tendance ça va à m’isoler et à rester dans ma bulle en terme de routine est-ce que ça ne peut

    Pas être un moyen d’éviter ce stress cette angoisse cette anxiété sur les les jours qui précèdent comme nous l’a dis Sophie ou bien même le matin d’une course se dire là je sais que j’ai mon repère je sais que je suis à telle heure à tel endroit je dois récupérer ces

    Affaires là à cet endroit-là ça sécurise par la même occasion et cette routine dont on a tendance à dénigrer un peu le le la signification ça peut être un moyen de mettre de côté une partie du stress c’est ça c’est c’est c’est même selon moi très important d’avoir ses

    Routines de respecter ses routines il y avait une pub avec zinedin Zidane où il disait d’ la chaussure gauche et puis la chaussure droite ou je sais pas quoi mais mais voilà je pense que c’est important de oui à telle heure je commence à m’échauffer avant je vais

    Chercher le dossard ma tenue est prête j’enfil enfin tout ce qui va nous permettre d’être d’être concentré sur ce qu’on a à faire d’être concentré sur l’objectif d’éviter de penser à des à des avoir des des des pensées parasites donc c ces routines ces habitudes elles nous rassurent elles nous conforent elle

    Nous donne confiance parce qu’on est dans un schéma qui est quelque chose qu’on qu’on connaît on supprime un peu de de l’inconnu et l’inconnu est source de de de stress et de peur donc pour moi ces routines elles sont très importantes à construire et quand je suis avec un

    Athlète et que je ne pratique pas j’essaie toujours justement de de respecter les routines et de laisser l’athlète dans sa bulle et et mettre en place toutes ces différentes étapes parce qu’il est il est important qu’ qu’il puisse se mettre en confiance sur ça et et de le laisser

    Faire à l’image de ce qu’on dit en en sport collectif Bruno il faut pas jouer la course avant qu’elle ne soit réalisée je pense qu’il faut pas non plus se mettre une pression trop importante à l’approche de de la compétition en sachant est-ce qu’on a dit que

    L’entraînement a été de qualité que les séances sont bien passées il faut pas tout remettre en cause et tout anéantir en l’espace de quelques jours ou à quelques heures seulement de la de la compétition voilà c’est ça on peut tout perdre en en quelques secondes et puis

    Après même quand on va quand on va quand on va partir quand le coup de pistolet aura retenti il faut aussi rester dans sa bulle il faut aussi rester rester concentré être sur son sur son schéma de cours je discutais avec un ami là qui a

    Fait un marathon à Dijon donc je me rappelle plus le marathon de de je sais pas quoi des côtes de quelque chose là dijonaise enfin bref pas porte et qui me disait je suis passé en 1h29 au semi et j’avais prévu de passer en 1h40 je crois mais comment comment c’est possible

    C’est un ami donc mais comment c’est possible de de se tromper à ce point donc il y a aussi cette capacité à ne pas se laisser sub par les émotions et par les événements et a garder un certain sangfroid l’œil sur le chrono rester dans sa bulle et dans sa

    Course je vois pas comment c’est possible de de faire de de telles erreurs alors has pour lui le le deuxème semi ce qui a été ce qui est pris a été rendu et le deuxème SEM c’est déroulé en 1h58 et voilà et donc la performance a été catastrophique par rapport à ce qui

    Était prévu alors Bruno est-ce qu’on peut résumer pour rassurer Sophie ces jours qui précèdent qu’est-ce qu’on peut lui transmettre comme conseil pour qu’elle les appréhende de la meilleure des façons ben on va lui dire Sophie tout est normal ne t’inquiète pas si tu n’as pas de bonne sensation ne ne

    Ne soit pas trop découragé ce n’est pas forcément le bon repère tes sensations ne sont pas forcément quelque chose qui qui reflète ta forme et et la performance que tu vas réaliser donc fais les dernières séances que tu as faire pense peut-être un peu à autre chose c’est peut-être le moment les

    Jours qui précèdent la course quand quil y a moins d’entraînement de faire des choses qu’on qu’on ne fait pas habituellement pour justement éviter de penser toujours à ça et de je reviens toujours la même chose hein et de psychoter prendre le recul et la distance nécessaire pour ne pas se

    Laisser submerger par par les émotions dans cette période où on est un petit peu vulnérable et où c’est propiss à perdre un peu pied si j’ose dire merci Bruno pour tes précieux conseils et puis on vous invite chers auditeurs à vous détendre à l’approche d’une compétition

    Vous ne jouez pas votre vie on vous l’a dit dans cette dans cette capsule donc profitez avant tout et nous on vous retrouve très rapidement pour une nouvelle capsule l’œil du coach avec Bruno dans le podcast à côté de mes pompes bonne semaine à vous cette capsule l’œil du coach avec

    Bruno Eby est désormais terminée merci à vous pour votre écoute mais aussi pour vos retours sur ce format d’épisode un petit peu plus court n’hésitez pas à nous transmettre vos questions vos interrogations via les différents réseaux Facebook et Instagram n’hésitez pas à nous soumettre vos d’épisode pour de prochaines capsules belle semaine à

    Vous

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