Olivier Poncet – HAWKSWELL / Romain Berthon – Dotware Consulting

    Lundi 21 juillet 1969, l’humanité posait pour la première fois le pied sur la Lune. Cet exploit est le fruit de nombreuses avancées techniques et technologiques, notamment en électronique et dans le domaine de l’informatique alors naissant. Pour mener à bien leurs missions, les astronautes s’appuyaient sur l’AGC, l’ordinateur de bord du programme Apollo qui permettra de réaliser ces exploits.

    Embarquez avec nous et découvrons ensemble sa conception et les rôles qu’il devait assurer au cours d’une mission jusqu’à la Lune. Nous nous replacerons dans le contexte historique, aborderons les moyens qui étaient alors à disposition des ingénieurs de l’époque, les avancées technologiques qui ont été nécessaires pour relever ce défi ainsi que les héritages que ce programme nous aura laissé, notamment dans le domaine de l’ingénierie logicielle.

    [Musique] c’est un petit pas pour les nantés mais un pas de géant pour le défesse [Musique] Nant je vous avoue je me suis fait un peu plaisir parce que ça ressemble à rien on est d’accord mais quand je pensais à tout ça à ces années en 1969 C c’était quand

    Même bien avant c’était mieux avant on est tous d’accord les vieux avaient l’air plus vieux avant c’était déjà mieux avant avant en 1969 on disait que l’avenir c’était le miniel et à l’heure où l’avenir c’était le miniel à ce moment-là plusieurs personnes ont créé l’AGC pour envoyer trois personnes sur

    La lune et maintenant c’est Romain et Olivier qui va vous expliquer cette belle histoire [Musique] applaudissez-les et bien bonjour à toutes et à tous déjà je pense qu’on peut déjà applaudir est encore une fois pour cette superbe mise en scène merci beaucoup Estelle euh donc aujourd’hui nous sommes

    Présents Romain et moi donc pour vous parler de l’apodo guidance computer donc l’ordinateur qui a permis d’amener des personnes à marcher sur la lune donc très rapidement donc voici romain je suis Olivier nous sommes des des informaticiens des techs mais surtout passionnés de l’espace si on va un peu vous conter cette belle

    Histoire et pour parler de la GC il faut d’abord un peu se replacer dans le contexte de l’époque donc s’il y a bien un événement qui marque le début de l’aventure Apollo c’est le 25 mai 1961 c’est le discours de John fitgal kinediv devant le Congrès américain pendant ce

    Discours il va demander l’approbation d’un budget spécial pour un objectif national assez ambitieux amener un humain à la surface de la Lune avant la fin de la décennie cette décision elle ne sort pas nulle part pour rappel on est en pleine guerre froide avec une forte rivalité entre

    États-Unis et l’Union soviétique il y a déjà tout un passif sur tout ce qui touche au spatial pe rappel des faits le 4 octobre 1957 l’URSS met spoutnck en orbite c’est le premier satellite artificiel à orbité autour de la terre ça pour les Américains c’est un choc parce qu’ dans un contexte de

    Tension nucléaire ça signifie que soviétiqu ont la capacité de déployer de l’armement sur le sol américain c’est d’autant plus embêtant qu’à l’époque les États-Unis n’ont même pas encore d’organisation d’organisme capable de gérer un un programme spatial de grande ampleur et pour remédier il faut attendre le 29 juillet 58 avec la

    Création de la NASA nouveau coup d’éclat des Soviétiques le 7 octobre 59 la sone Luna 3 nous retourne la première photographie de la PH cachée de la Lune etelle coup de grâce pour les Américains c’est le 12 avril 1961 avec le vol de Yuri Gagarin qui devient le premier homme à aller dans

    L’espace 3 semaines plus tard et 20 jours avant speed de Kennedy le 5 mai 1961 c’est Alan Shepard qui devient le premier américain à aller dans l’espace mais l’exploit il est beaucoup moins impressionnant parce que là où Yori Gagarine a fait une orbite complète autour de la Terre Shepard lui il a fait

    Un vol dit suborbital comprenez on l’a juste envoyé assez haut pour qu’il soit techniquement dans l’espace pour avoir un Américain orbite il faut attendre le 20 février 62 avec le vol de John Glen du coup vous l’aurez compris euh sur tout ce qui touche au spatial les américains ils sont retard sur les

    Soviétiques et se définir un objectif tel que la Lune et ben en fait c’est une super idée parce que ça demande des efforts à la fois économiqu industriel mais aussi des développements technologiques très importants et ça de la part des deux camps ça va donc permettre aux États-Unis de d’effacer

    L’avance dont bénéfici alors les Soviétiques en effet euh comme vient de l’expliquer romain c’est un véritable défi technologique remettez-vous dans le contexte dans l’époque juste au début des années 60 il n’existe pas toutes les technologies qu’on a aujourd’hui donc envoyer quelqu’un sur la lune ça signifie de passer un système comme

    Celui-ci qui est un prototype de l’ordinateur d’émission Apollo donc qui tient dans une salle à quelque chose comme ça qui soit embarquable directement dans une capsule de taille réduite et de poids très réduit donc globalement c’est un véritable défi technologique à relever en très très peu

    De temps et pour ça il y a quelqu’un qui va être assez personnage assez fondateur sur sur ce sujet c’est Monsieur Charles St Drapper qui est considéré aujourd’hui comme le père de la navigation inertielle qui a créé le laboratoire au MIT le laboratoire du même nom qui va

    S’occuper de la conception et de la réalisation de cet ordinateur qui permettra à l’être humain de poser le pied sur la ligne on le voit ici en photo donc à gauche juste à sa droite c’est Monsieur vernard BR qui est le concepteur donc de la fusée Saturne 5 qui permettra d’envoyer cette capsule

    Dans l’espace mais sinon qu’est-ce que laagc Al AGC déjà c’est l’acronyme pour Apollo guidance computer c’est l’ordinateur de bord qui va équiper l’ensemble des capsules habité du programme Apollo alors pour comprendre pourquoi on a besoin d’un ordinateur de bord voir un peu le dérouler d’une mission donc très

    Rapidement mission ça démarre avec la mise en orbite du train lunaire par la 5 trs rapid suiv par ce qu’on appelle une injection translunaire à partir de là on a une période de transit de la Terre à la Lune qui dure 3 jours qui va être ponctuée par quelques petites corrections

    Trajectoire et l’insertion en orbite lunaire se fait avec l’allumage du moteur du module de service une fois en orbite deux des trois astronautes montent à bord du module lunaire qui sépare du module de commande et on va réaliser une descente propulsive jusqu’à la surface une fois la mission à surface

    Terminée le second étage du module lunaire redécolle et on va faire toute une série de manœuvre pour réaliser un rendez-vous orbital avec le module de commande une fois ce rendez-vous effectué tout le monde remonte à bord du module de commande avec les échantillons de roche le module lunaire est abandonné

    Sur place et on rallume le moteur du le moteur du module de service pour quitter l’orbite lunaire de nouveau une phase de transit jusqu’à la lune avec là encore quelques petites corrections de trajectoire et la mission se termine avec la séparation entre le module de service et module de

    Commande la rentrée atmosphérique et l’amérissage alors déjà premier point important à noter il n y a pas un il y a deux modules habités pour une mission il y a donc deux AGC par mission second point important à noter c’est que là le schéma que vous avez à

    L’écran il est pas à l’échelle le système terlune ça ressemble à ça il y a 400000 km qui séparent les deux objet et on a des besoins en terme de navigation qui sont tellement importants que c’est juste une tâche qui n’est pas accessible à un humain il a donc besoin d’être

    Assisté par un ordinateur donc tout naturellement bah la première responsabilité de la GC c’est gérer la navigation et quand vous voulez naviguer la première question à laquelle il faut se répondre c’est quelle est l’orientation de mon vaisseau quelle est son attitude naturellement sur Terre on a la gravité c’est un super référentiel ça

    Permet ça vous permet de savoir où est le bas où est le haut mais ça dans l’espace ça marche pas parce que pas mesurable de par la pesanteur et puis de toute manière c’est pas un bon référentiel parce que sa direction change au cours d’orbite à la place la

    GC il embarque une base de données avec tout un ensemble d’étoiles de référence et ça ça va nous permettre d’avoir un premier référen absolu et à partir de ce référentiel là on va pouvoir naviguer vers d’autres référentiels notre position dans le système terrelune l’orientation du vaisseau l’orientation

    De la centrale inertiale à bord du vaisseau en tour on utilise C référentiels etagc jongle entre ces C référentiels en permanence au cour d’mission la deuxème question c’est où est-ce qu’on situe donc laagc on l’a déjà dit il est accompagné d’une centrale inertielle c’est un système assez précis ça vous permet de connaître

    La position de du vaisseau mais bon c’est pas des systèmes parfaits non plus et on a des erreurs qui s’accumulent du coup ce qu’on va demander aux astronautes c’est de régulièrement utiliser un système de pointeur d’étoil pour venir réajuster la position donc on a des optique très précise et on va

    Aller faire des mesures d’angles entre des étoiles de référence et par exemple la ligne d’horizon de la lune avec ces angles on peut recalculer avec précision la position donc là je vous parle d’optique pour vous donner un ordre d’idée de la précision si on parle d’optique avec une précision de 10

    Secondes d’c 10 secondes d’c c’est 1/6e d’un60e de degré ça c’est aussi des méthodes de navigation qu’on utilise encore sur nos son des plus modernes et enfin pour la navigation la dernière question c’est où est-ce qu’on va donc dans l’espace vous êtes dans chute libre donc vous suivez des trajectoires balistiques qui ont

    Tendance à décrire des courbes on a les trajectoire linéire dans l’espace ça n’existe pas l’AGC il embarque deux méthodes de calcul distinctes pour faire c pour déterminer sa trajectoire et ça c’est la petite curiosité une de ces deux méthodes en fait elle emploie un simple

    Cône et à partir de ce ce cône vous prenez un plan et en fonction du plan que vous allez prendre vous allez pouvoir décrire à peu près n’importe quelle trajectoire que vous pouvez avoir dans l’espace la deuxième responsabilité de la GC c’est le digital autopilot le DAP

    Alors le DAP c’est quoi c’est un système de commande de vol électrique qui permet un astronaute ou un programme de définir l’attitude qu’il souhaite obtenir de la part du vaisseau donc là l’image par exemple vous avez le module de commande avec le module de service et pour

    Orienter le vaisseau on utilise ce qu’on a appelle les raction control système les RCS les RCS vous les voyez peut-être ici je sais pas si vous voyez bien mon pointeur c’est les petites grappes de propulseur qu’on voit sur le côté et tout le boulot du DAB bah finalement c’est quoi c’est déterminer quel

    Propulseur activver quand combien de temps en tant compte de potentielle Pan et aussi en tenant compte de la répartition de la masse du vaisseau petit rappel d’un principe de physique tout bête vous avez un objet vous exercez une force sur cet objet si cette force elle part par le centre de sa

    Masse vous lui imprimez un mouvement de translation si cette force elle excentrée vous allez plutôt lui donner un mouvement de rotation la position des RCS elle reste fixe au cours de la mission par contre les configurations du vaisseau et donc la répartition des masses elle elle varie énormément pour vous donner un

    Ordre d’idée de la complexité du problème le DAP c’est à lui tout seul 10 % de la code base de la GC trisè mission afficher de la donnée à l’équipage aussi bien sur l’état des systèmes que sur des paramètres de vol et la dernière responsabilité de la

    GC ben c’est la liaison avec le sol et la télémétrie donc ça permet d’envoyer aux équipes au sol des informations sur l’état du système ça le permet de s’assurer que laagc est en bonne santé et ça leur permet également de voir en quasi temps réel ce que laagc affiche à

    L’équipage et ce que l’équipage fait avec l’ordinateur et inversement ça permet au contrôle d’envoyer des instructions à l’ordinateur comme par exemple programmer des tâes de housekeeping ou même des paramètres par exemple sur une correction de trajectoire voilà une fois que cette présentation est faite laissez-moi un petit peu parler du hardware de cet

    Ordinateur donc vous êtes tous informaticien informaticienne le hardware c’est vous intéresse qu’est-ce que c’est que cet ordinateur comment il est constitué donc on va parler un petit peu des caractéristiques de l’AGC des caractéristiques pour que vous ayez une sorte de référentiel par rapport à ce que vous connaissez

    Laagc il est déjà alimenté par une fréquence en terme de de fréquence d’ge de 2 MHz cette fréquence elle est divisée en 17 étapes successives pour alimenter différentes parties de la GC notamment l’horloge en réel et d’autres équipements qui ont besoin d’une fréquence d’horloge qui est relativement

    Fixe et stable et qui va une une pulsation particulière c’est un processeur on va dire processeur je vais mettre des gros guillemets parce que c’éit c’est pas un processeur au sens où on l’entend on va y venir juste après qui est en complément à 1 le complément à 1 si vous

    Savez pas ce que c’est ça veut dire que pour représenter les nombres négatifs vous vous contentez simplement d’inverser les bits d’un nombre ça a certains avantages la simplicité de le faire mais ça a quelques inconvénients aussi en terme de calcul aujourd’hui tous les processeurs que nous utilisons sont en complément à

    Deux c’est un processeur qui fonctionne avec une largeur de GIST de 16 bits c’est quand même vachement puissant pour l’époque en fait sur ces 16 bits il y en a que 15 qui servent le 16e c’est un bit de parité qui permet de contrôler que tous les autres MS mais laagc va

    Permettre de faire un certain nombre de calculs et de manipuler des données sur globalement 15 bits sur tout sur tout son système il a une consommation de 55 W ce qui est quand même déjà assez élevé mais c’est très bas par rapport à l’ensemble de la mission il faut

    Rappeler que c’était alimenté notamment sur batterie avec des tensions qui ne sont pas de 0 à 5 V voilà et il d’une d’une dimension de 61 cm par 32 par 17 donc c’est une jolie boîte et pour l’époque c’est vraiment ce qu’on peut appeler un portable et c’était plutôt

    Transportable puisque le poids total est de 32 kg c’est une belle bête en terme de de puissance si on essaie de se le comparer avec quelque chose qu’on arrive qu’on qu’on connaît aujourd’hui euh l’AGC globalement si vous compareer à un Nokia 3310 quelque chose que vous avez pu connaître euh

    Donc la gestion on disait une fréquence de 2 MHz largeur de registre de de 15 bit le Nokia 3310 c’est un processeur qui tourne déjà qui était qui est basé sur de la rmv7 avec une fréquence de 13 MHz et c’est déjà un processeur 328it en tout cas on va dire un microcontrôleur

    Dans dans ce téléphone et par rapport à une calculatrice moderne ici une calculatrice noworks que j’ai dans mon sac d’ailleurs euh cette calculatrice a un armv7 aussi 32 bits dont la fréquence est à 216 MHz rien que la mémoire qui est embarqué à l’intérieur est déjà bien

    Plus élevé que sa GC vous imaginez bien que la puissance de calcul est limitée ça avoir des impacts qu’on va expliquer après l’architecture de la GC ça représente globalement ça ça ressemble à ça je vais essayer de le zoomer pour que vous puissiez bien voir voilà on voit un

    Petit peu près tous les blocs donc il y a tout un bloc d’oscillateur un bloc qui va gérer les interruptions et on va venir après des générateurs de pulsation pour les différents sous-systèmes de la GC euh la gestion de la mémoire la gestion de de l’arithmétique ce qu’on

    Appelle la Luu on va l’expliquer juste après des registres un peu de mémoire ce qui ce qu’on appelle aussi de la mémoire fixe qui est la ROM et la mémoire rable donc réinscriptique qui est la RAM donc ça on retrouve globalement à peu près les composantes d’un ordinateur relativement classique mais sous une

    Forme un petit peu plus un petit peu plus grosse le processeur en lui-même il est constitué uniquement de circuits intégrés discrets qui sont des portes Nord donc des portes non ou uniquement il y a deux raisons à ça c’est pour la simplicité rappelons que l’invention du transistor est récente

    1947 on verra une photo juste après donc c’est quand même quelque chose déjà un niveau d’intégration qui est qui commence à être maîtrisé mais on est loin de ce qu’on connaît aujourd’hui donc les portes Nord pourquoi on les utilise parce que avec des portes Nord comme les portes nandes non et on est

    Capable de construire tous les circuits logiques imaginables ce sont ce qu’on appelle des circuits universels et ces portes Nord elles ont une caractéristique c’est qu’elles sont toutes à trois entrées et elles sont systématiquement groupées par deux et on va voir pourquoi en interne voici à quoi ça correspond c’est ce qu’on appelle la

    Technologie résistor transistor logique ce qui explique notamment la consommation relativement élevée donc de 55 W de la GC puisqu’on utilisait des résistances on utilisait des transistors ça Ava tendance à plutôt travailler sur le courant donc ça consommait plus de courant que ce qu’on utilise donc ce qu’on a pu utiliser après notamment le

    TTL après le CMOS le hcmos et cetera et donc ce sont des des technologies qui début c’est qui qui qui qui pr qui était le précurseur j’ai envie de dire des technologies suivantes mais donc qui consommait un petit peu de de courant et donc en terme d’intégration voici à quoi

    Ça ressemble c’est donc c’était déjà des circuits intégrés et donc là on se retrouve directement avec deux portes Nord qui sont gravé dans le silicium alors ces portes Nords comme je disais le transistor était relativement récent voici le premier transistor à quoi il ressemblait donc on est passé en à peine

    Plus d’une décennie de ça à ça donc c’était déjà une sacrée révolution technologique une sacrée avancée donc comme je le disais des portes Nord à quoi ça va servir principalement à construire un certain nombre d’éléments élémentaires et notamment le latch donc une bascule 7 reset qui permet de stocker globalement

    L’état d’un bit et c’est d’ailleurs pour ça qu’elles sont groupées par deux ces portes Nord dans chaque circuit intégré parce qu’on a besoin de simplement de circuits pour pouvoir construire ce latch et ce latch il va être utilisé notamment dans tout dans un certain nombre de choses dans le dans le

    Processeur et notamment dans la constitution des registres voici comment il construit un registre qui contient donc deux bascules et un certain nombre de porte nord qui vont permettre de pouvoir activer ces bascules et d’amplifier le signal donc ça c’est un élément de de registre un élément élémentaire c’est multiplié par par 15

    Le 16e bit étant des bits de contrôle notamment ça va aussi nous servir à faire des calculs donc là ÉU l’unité arithmétique et logique donc il va permettre de faire les additions les soustractions de pouvoir faire des certain nombre d’opérations logiques des e des ou des des inversions de bit et

    Cetera donc là on voit globalement le schéma d’un additionneur tel qu’il est implémenté dans la Luu de de la GC alors laalu en elle-même c’est un gros morceau de la GC puisque c’est ici que vont se se faire tous les calculs et voici globalement à quoi ressemble l’unité

    Arithmétique et logique ça c’est un des modules de l’arithmétique de l’unité arithmétique et logique il y en a qu chaque module permet de manipuler 4 bits à la fois donc 4 x 4 16 et chaque module est constitué de 60 chips Nord avec au total rien pour la elu 240 chips

    Discrets de porteenom ou à ceux-ci vont se rajouter un certain nombre de composants discrets des résistances quelques transistors par-ci par là mais globalement vous avez la logique complète de l’unité arithmétique et arithmétique et logique alors une fois qu’on sait faire des calculs qu’on sait manipuler des registes

    Tout ce genre de chos vous allez me dire mais oui mais il faut bien stocker quelque chose dans la mémoire donc on va parler un petit peu mémoire vive mémoire vive on va pas travailler en gigocté ou ce genre de choses auquelles nous sommes habitués on va utiliser une la mémoire

    Vive qui est ce qu’on appelle le corps memory dans la GC et on va utiliser une technologie qui était une technologie de pointe à l’époque c’était le stockage grâce à la mémoire à Tor de férite donc on utilisait des petits tort de férite donc qui sont des des petits aimants si

    On peut dire qu’on allait venir polariser ou dépolariser avec un certain courant pour stocker l’état d’un bit donc vous voyez à l’écran un petit peu à quoi ça ressemble donc c’est une globalement une matrice avec aux intersections des Tor qui vont pouvoir être alimentés par la matrice sélectionné dans lequel on va venir

    Stocker l’état d’un bit et de pouvoir aller le relire éventuellement la mémoire vive c’est 2048 motes de 15 bit plus 1 bit de parité donc ça fait 4 K de mémoire de travail envoyer des gens sur la Lune avec la GC c’est 4 K de mémoire de

    Travail donc il faut faire avec ça sachant que cette mémoire de travail comme je le disais le mémorator de ferite c’est quelque chose qui a qui un processus physique elle a un temps d’accès globalement une microseconde pour aller lire ou écrire un bit donc ça nous semble rapide un millioniè de

    Seconde mais par rapport à toutes les opérations qu’on doit faire de lecture et d’écriture dans la mémoire c’est extrêmement lent rappelons qu’aujourd’hui les mémoires qu’on a aujourd’hui c’est du nanoseconde et sur les mémoires ultra performante ça peut même descendre en dessous donc voici à quoi ressemble la

    Vue éclatée de du système de mémoire vive donc on voit que c’est quand même assez massif on est loin de nos barrettes de RAM donc il y a un certain nombre de diodes qui vont permettre de redresser le signal l’alimentation et les tors de fir qui sont stockés plutôt

    En dessous là qu’on ne voit pas sur la vue éclatée et donc ça c’est un c’est un gros morceau de la GC qui est qui est intégré donc à l’ordinateur alors là on a parlé de mémoire vive vous allez me dire la mémoire de programme il y avait

    Pas de clé USB il y avait pas de disquette il y a pas de bande magnétique il fallait bien stocker la mémoire quelque part donc on va parler de mémoire morte mais la mémoire morte c’est pas celle que nous nous sommes habitués à manipuler la mémoire morte

    C’est ce qu’on appelle le corps R Memory pourquoi r ça ressemble à une corde effectivement comme vous le voyez ici à l’écran on utilise la même technologie on va utiliser des Tortes de féri qui sont déjà polarisé et on va faire passer un certain nombre de fils dans certains

    Tort pour dire ce bit là il est à 1 ce bit là il est à zé et cette mémoire elle est tressé à la main selon un plan qui correspond au plan de programmation c’estàd l’assembleur était éta généré le éta généré imprimé et il y avait des personnes qui littéralement venaient

    Tricoter cette cette mémoire pour faire passer chaque fil dans chaque Tor pour obtenir après les oreilles rins donc je vous dis pas le débugage à quoi ça ressemble en vrai ça ressemble à ça ça le la version la photo précédente c’est-être un prototype et voici à quoi ça ressemble dans la

    Mémoire morte une fois qu’elle part entre guillemet en production dans le dans le dans le module et en terme de gestion de signal c’est le même principe que que la mémoire vive ce qu’il faut savoir c’est que par rapport à la mémoire vive comme on est sur quelque

    Chose qui ne bouge pas qui va pas être réinscriptible on va ne faire que lire et que les petits tort de férite pèsent un certain poids on va tenter de les réutiliser chaque tort de férite peut être réutilisé jusqu’à 24 fois on peut faire passer jusqu’à 24 fils dans un

    Tort de féite pour économiser du poids donc optimiser le code on est sur un autre niveau d’optimisation que ce qu’on connaît et quand je vous parlais des gens qui qui tricotent voilà comment ça se passait vous aviez un pupitre sur lesquel des personnes venaient à l’aide d’une aiguille faire passer les fils et

    Voici en vrai comment ça se comment ça se passait ah la vidéo ne se déclenche pas ah je vais vous la déclencher voilà donc voici des opératrices donc qui étaient en train de tricoter cette mémoire pour pouvoir encoder la mémoire morte de du programme de la mission ce

    Qu’il faut savoir c’est que comme ça prenait un certain temps que le débugage était quand même un petit peu long il fallait que le programme soit au point 10 mois avant la réalisation de la mémoire avant chaque lancement donc c’est effectivement un petit peu contraignant et en terme de

    Hardware la dernière mission donc de la GC c’est aussi donc de gérer toutes les entrées sorties romain on a parlé tout à l’heure on parlait de la centrale inertielle il y a les systèmes de de de commande de pupitrage les systèmes de gestion d’alarme toutes les entrées sorties comme vos microcontrôleur

    Aujourd’hui les arduinau il faut bien communiquer avec l’extérieur donc laagc va avoir aussi cette respons avec des BU d’entré sorti avec des caractéristiques particulières dont romain va nous parler juste après et donc de pouvoir communiquer avec le monde extérieur et de pouvoir appliquer un certain nombre de commandes au

    Module je pense que pour la plupart d’entre vous connaissez cette photographie margarette Hamilton qui pose à côté de la code de la GC elle a été responsable à partir de 1970 du Charles St Drapper laboratory c’est le laboratoire qui a développé la centrale inertielle et la

    G alors d’un point de vue système le résultat de leurs travaux bah c’est un ordinateur multiprocess alors pourquoi multiprocess tout bêtement pour la même raison que vos machine moderne c’est permettre de découper un gros problème bien complexe en un ensemble de petits problèmes donc plus simple à appréhender

    À développer à tester à l’époque il existe deux grandes stratégies pour gérer du multiprocessing il y a ce qu’on appelle le coopérative multiprogramming où les processus vont être capables de rendre la main de même et il y a le préemptive multiprogramming où le processus va voir va être

    Interrompu au bout d’un certain nombre de cycles CPU dans le cas de la GC on a un mix de ces deux stratégies pour gérer ces processus il y a pas d’os à proprement parler dans la GC à la place il y a ce qu’on appelle l’exécuteur le cœur de l’exécuteur c’est

    Trois tables en mémoire vive à des adresses fixes et des tailles fixes la plus importante la première c’est le corset qui contient six emplacements 12 mots dans le cas du module de commande et se emplacements 12 mots dans le cas du module lunaire c’est là qu’on va venir stocker l’ensemble des processus

    En cours d’exécution avec leur état et puis des métadonnées comme par exemple leur priorité la deuxième table le vecteur accumulateor le VAC qui lui contient 5 emplacements de 44 mots et qui permet de stocker les processus qui sont exécutés dans l’interpréteur on va revenir dessus un peu après et enfin la whiteitelist

    Qui elle contient des tâches programmées pour être exécuté dans un futur proche on va notamment stocker le temps restant avant le début de leur exécution et pour administrer toutes ces tables bah on a tout un ensemble de routines euh qui vont être appelables sur simple instruction

    CPU alors la notion de temps elle est importante et Olivier l’a montré tout à l’heure dans l’architecture du CPU on a une unité qui permet de suivre une horloge qui permet de suivre le temps et qui va venir alimenter des timer et ces timers euh l’exécuteur va s’en servir

    Pour déclencher les tâches au bon moment donc par exemple on trouve timer 3 qui va permettre de déclencher les tâches inscrites dans la whiteit list ou encore par exemple timer 4 qui permet de lancer des routines de vérification des systèmes hardware à raison de 8 fois par

    Seconde à chaque fois que vous avez un changement de processus on a une mécanique qu’on appelle le context switch ça permet de d’interrompre le programme le décharger stocker son état en mémoire charger le nouveau programme son état si il avait déjà débuté son exécution mettre à jour le corset et

    Cetera tout ça ça prend du temps donc on veut éviter de le faire trop S et là je suis obligé de vous faire une petite parenthèse et de vous parler de ce qu’on appelle les enfin vous parler des compteurs certains systèmes hardware qui en fait ne servent qu’à une seule chose

    C’est venir alimenter des compteurs stockés dans la mémoire un exemple typique de ce genre de système c’est la centrale inertielle en Corelle problème de ce type de hardware c’est que ça peut générer beaucoup d’Ao mais vraiment beaucoup par exemple la centrale inertielle a des gyroscopes avec une précision de 39 secondes d’arc

    Ça signifie que si votre vaisseau il prend une rotation de ne serait-ce quelques degrés par seconde si vous avez un système de contex switch benah vous allez rapidement avoir à chaque signal io un contex switch donc potentiellement des centaines voire plus d’un millier d’interruptions par seconde ça c’est pas

    Possible du coup les ingénieurs ils ont mis en place un hack qu’ appellent le cycle stealing donc ce type de hardware il est connecté à la GC via des device qu’on appelle des couoping Data unit des CDU et ces CDU ils ont juste une responsabilité c’est droit recevoir le

    Signal du hardware et le transformer en un pulse ce qu’ appel ça un pulse qu’ils vont aller stocker dans des buffers dédiés du CPU quand le CPU il détecte la présence d’un de ces puls dans un buffer ben qu’est-ce qu’il va faire il va aller voler son prochain cycle au processus en

    Cours d’exécution et il va s’en servir pour venir incrémenter ou décrémenter le compteur lié à ce buffer fin de l’ partarté je reviens à l’exécute sa dernière grande responsabilité et ben c’est la gestion des HES et là on a trois scénarios possibles le premier on a un petit

    Processus qui a pas trop d’importance s’il échoue il échoue c’est pas grave on n’en fait rien la deuxième logique c’est software restart et là c’est dans le cas où on a des processus qui sont un peu plus critiques et qui nécessitent un redémarrage donc là on a toute une

    Routine de nettoyage des trois tables donc la corsette le VAC la whiteit list et ensuite l’exécuteur va venir respawner un par un tous les processus qui étaient en cours d’exécution et si cette routine échoue alors là on tombe dans le fresh start où on va juste se

    Contenter de nettoyer les tables et de mettre l’ordinateur dans un état hier le dernier scénario là le fresh start on veut à tout prixéviter parce que ça implique un certain nombre de manipulation de la part des astronautes pour remettre l’ordinateur en état de marche donc ça il y a certaines phases

    De vol où c’est vraiment critique on veut pas tomber dans ce cas dans le cas du software restart de scénarios soit on a un petit programme pas très coûteux on le redémarre de zéro c’est pas grave soit on a un processus qui est plutôt long et coûteux quelqu’un

    A plutôt cherché à le démarrer dans un état intermédiaire connu donc pour gérer ces logiques de redémarrage on a deux tables dans la mémoire morte la groupe et la rest table et tous les paramètres qui vont venir alimenter ces logiques de redémarrage ils sont dans la PH table dans la

    Mémoire vive la PH table elle a une autre responsabilité très importante elle contient un regist qu’on appelle le mode register qui va permettre de stocker le majeur mode alors majur mode vous aurez des exemples assez concrets tout à l’heure mais pour faire très simple c’est un processus long qui

    Correspond à une phase précise de la mission alors tout ce dont je viens de vous parler jusqu’à maintenant c’est codé en assembleur un assembleur que les ingénieurs d’époque appelaient le basique rien à voir avec le langage moderne qui porte le même nom le problème de ce basicque c’est qu’il a un

    Certain nombre de limitations il est pas très adapté pour développer des programmes comme par exemple des programmes de navigation du coup pour contourner ce problème on trouve dans laagc l’interpréteur l’interpréteur c’est une autre are architecture CPU logiciel cette fois qui va permettre d’apporter bah au développeur tout un tas de capacités supplémentaires donc

    Comp double triple précision des vecteurs des matrices et aussi tout un tas de fonctions de arithmétique trigonométrique bien entendu hein ça vient avec un surcoupt il y a certaines opérations trigonométriques qui prennent jusqu’à 9 milliseondes à s’exécuter c’est énorme et pour accompagner l’interpréteur ben il a son propre

    Langage l’interprétive donc c’est pas un langage de haut niveau comme on l’entend aujourd’hui il a encore c’est plutôt are assembleur qui permet d’accéder à toutes ces capacités qu’exposent l’architecture logicielle donc là par exemple à l’exemple euh à l’écran vous avez euh des fonctions arithmétiques sqrt pour un signe carré

    DSU qui fait la soustraction DDV la division et l’interprétive il a une propriété qui est assez intéressante c’est qu’il s’écrit sous forme d’expression et une expression bah vous pouvez la parcourir sous forme d’un arbre binaire et un arbre binaire ce qui est bien avec ça c’est que ça permet une

    Gestion de la mémoire qui est ultra simplifiée parce qu’une simple pile suffit vous avez besoin de stocker un état vous le mettez dans la pile vous avez besoin de récupérer un état intermédiaire super ça sera naturellement celui que vous avez empilé en dernier voilà une fois qu’on a fait un

    Petit peu le tour de du fonctionnement du système on va un petit peu parler bah du softwire c’estàdire comment on va aller utiliser cet ordinateur comment on va dialoguer avec parce que là on a parlé de choses il faut bien un moment donné que les astronautes puissent

    Dialoguer avec la machine et entrer un certain nombre de commandes pouvoir interagir avec elle donc pour ça on a une interface utilisateur qui est ultra moderne pour l’appel pour l’époque qui s’appelle le disky le disky ça signifie display and keyboard c’est très très original et ça ressemble à ça voici la

    Console de de commande donc de laagc il y en a trois parmissions il y en a deux dans le module de commande et un dans le module lunaire dans le module de commande en fait elles correspondent elles ont exactement la même fonction elles sont juste disposées à deux endroits différents de l’appareil elle

    Permet juste de pouvoir piloter ou commander l’ordinateur à des endroits différents le dis key il va vous permettre donc d’afficher un certain nombre d’informations on va y revenir après au travers de certains exemples ça peut être le temps courant ça peut être la phase de la mission et ça permet aussi

    De pouvoir sélectionner ce dont romain a parlé tout à l’heure le majur mode c’est-à-dire la phase de vol dans laquelle on est par exemple le dis ski il va se nicher par exemple sur le panneau de commande principal ici là où c’est en rouge voilà et donc ça c’est sur le commande

    De le panneau de commande principal de du module de commande et il y en a un autre à l’arrière donc vous voyez qu’il y a plein de boutons autour donc c’est qu’une partie de l’interface utilisateur qui était accessible par les astronautes mais de loin la plus importante alors comment on

    Interagissait avec le disquy il a fallu trouver on à l’époque on avait pas de de commande vocale on av’ait pas d’intelligence artificielle de clavier de souris donc il a fallu trouver un moyen pour les astronautes de commander l’ordinateur à l’aide d’une d’une façon qui est relativement simple avec toutes

    Les contraintes qui peut y avoir notamment de pouvoir le manipuler éventuellement avec des gants ce genre de choses et donc on est arrivé à une quelque chose qui est relativement naturel c’est de parler de façon naturelle à l’ordinateur par le biais de programme de verbe et de N tout

    Simplement de créer une nouvelle syntaxe donc qu’est-ce que ça signifie ça signifie que on va dire au disquy je veux que tu fasses t action un verbe ou je que tu je veux que tu effectues telle action sur tel tel tel objet un verbe plus un nom donc globalement on va voir

    Des boutons qui sont très importants dessus c’est le bouton verbe entrer et le bouton non entrer on va dire par exemple pour faire effectuer une action simple on va faire verbe numéro du verbe parce que c’est un numéro donc les astronautes avaient en mémoire la liste de tous les verbes disponibles mais ils

    Avaient quand même une feuille de triche qui était affichée à l’intérieur du module au cas où notamment quand on est sous stress c’est quand même important et sinon si vous voulez afficher enfin effectuer une action sur un objet particulier donc de taper verbe le numéro du verbe entrer enfin verbe le

    Numéro du verbe puis non le nom le numéro du nom entrer pour exécuter l’action c’est relativement simple c’est quelque chose qui est d’autant plus simple que c’est toujours utilisé aujourd’hui dans dans l’aéronautique alors de façon un peu plus complexe mais c’est à peu près les mêmes

    Principes donc là ici on retrouve à peu près la liste de tous les programmes disponible d’une mission donc certains programmes sont accessibles au travers d’un numéro ils permettent de choisir le majeur mode donc de la phase de vol dans laquelle on est ils vont permettre de

    Dire je suis on est passé du mode décollage on est en injection translunaire on passe dans dans un mode particulier sachant que certains programmes on peut pas passer d’un programme à l’autre puisqueil y a des règles qui sont intégrées dedans pour pouvoir dire on ne peut pas violer

    Certaines contraintes par contre il y a des programmes qui sont prioritaires on en reparlera tout à l’heure et on a effectivement les verbes qui sont disponibles et les noms que l’on peut associer à ces verbes éventuellement par exemple tester les lampes du disky sachant qu’à l’époque c’était pas des

    LED donc c’était des lampes à l’intérieur et donc pour être sûr que laaffichage était bon de temps en temps il fallait tester que le disky était ok qu’il affichait bien les bonnes loupiotes donc on allait taper simplement ver verbe 35 entré ça alluma met toutes les leds enfin toute la

    Toutes les lampes du du disqui ce qui nous permettait de voir qu’il était en fonctionnement normal si jamais une lampe était éteinte il y avait des procédures pour contourner ça et éventuellement d’utiliser l’autre dis ski pour voir le temps courant bah on pouvait dire verbe in verbe in6 ça

    Signifie afficher une valeur décimale à l’écran du dis ski donc verbe 1 si j’affiche une valeur décimale qui correspond au nom 36 qui est la valeur du temps courant de but la mission donc c’est pas l’heure qu’il est sur votre monte mais c’est le temps courant depuis

    Le début de la mission depuis le T0 donc ça m au programme comme je vous ai dit ça permet aussi de pouvoir passer d’une phase de vol à l’autre le premier programme qui est disponible c’est par exemple c’est Lele on est dans la fusée 75 on est installé on est prêt à

    Démarrer on passe en programme zé le mode ID il y a des programmes à peu près pour tout pour dire on est en injection translunaire on a àuni donc par exemple sur le verbe le programme select on va dire verb 37 je vais sélectionner mon programme de vol

    Et je vais rentrer après le numéro de programme dedans qui va me permettre de pouvoir rentrer dans le mode le majur mode dont romain parlait tout à l’heure pour le mode idle par exemple idle on est en attente de lancement on va faire verbe 37 entr00 entrée nous passer dans

    Le mode où on est prêt à décoller une fois qu’on a l’uni les astronautes devent taper ver 3 7 entrée 68 entrée ça signifie qu’on est on est à l’uni et on est dans la phase où on attend le reste de la mission le diskii aussi il a une

    Responsabilité qui est importante c’est de gérer la surcharge de travail de pouvoir l’afficher de pouvoir la notifier on l’a dit tout à l’heure il y a beaucoup de chos qui se passe beaucoup d’interruptions et l’ordinateur a quand même des puissance de calcul limité et il peut se produire un certain un

    Certain moment une surcharge de travail donc le disquy est là pour pouvoir l’afficher donc ce qu’on appelle le master alarm ça c’est une photo tirée du fameux film Apollo 13 que vous connaissez tous et donc cette surcharge de travail elle est notifiée aux astronautes par le

    Biais d’un signal sonore qui va être qui va osciller entre 750 Hz et 2 kHz à un intervalle de 2,5 secondes donc vous imaginez que s’il y a une charge de travail que vous avez ça dans les oreilles ça peut être un petit peu pénible notamment dans une phase

    Critique de vol donc les astronautes ont certains boutons sur le panneau de commande qui sont pas très loin du dis ski qui permettent d’acquitter cette alarme d’acquiter le signal sonore on coupe le signal sonore par contre on a la loupiot master alarm qui est toujours allumée mais ce qui permet aux

    Astronautes de se concentrer sur ce qui est important et à Capcom de pouvoir donner éventuellement la procédure ou de dire ce qui se passe parce qu’ils ont éventuellement peut-être eu un snapshot de la mémoire à ce moment-là et une fois que effectivement le le problème est résolu soit c’est totalement résolu la

    Master alarme s’arrête toute seule soit ils ont un mode pour pouvoir acquitter la Master alarme et ça nous amène à des incidents notables tout à fait il y a eu des incidents notables au cours desmions poollo qui ont impliqué la laagc et la première d’entre elles elle a eu lieu

    Sur peut-être la mission la plus célèbre Apollo 11 alors imaginez-vous vous êtes à bord du module lunaire en pleine phase de descente propulsive environ 33000 pieds auudessus de la surface grosso modo l’altitude à laquelle vole un avion de ligne quand soudain le fameux master alarme programme alarme toil vaut tout

    Vous êtes bien content avec ça ce qu’il faut comprendre c’est que de toutes les phases de la mission l’anulissage c’est celle qui représente la plus grosse charge de travail pour la GC en plus de toutes les petites tâches de fond on doit gérer la navigation la propulsion l’orientation du vaisseau et

    Aussi bah on reçoit énormément d’Ao de la part de la centrale inertielle et également de la radiosonde en plus de ça on demande aux astronautes de démarrer un autre système qui vont placer dans un état idle ce système c’est le radar de rendez-vous en cas d’abandon de la lunissage ça permet

    De rejoindre le module de commande rapidement si euh le radar de rendez-vous est dans un état idle c’est pas le cas de son CDU qui qui l’accompagne et ce qui s’est passé au cours de la mission Apollo 11 c’est un malheureux problème de déphasage électrique entre ce CDU et

    Laagc la conséquence bah c’est un envoi intempestif de Pulse à l’ordinateur là je vous parle de 15 % du temps CPU occupé juste à faire du cycleting pour un compteur qui ne devrait même pas être alimenté et forcément qui diting je vous l’ai expliqué tout à l’heure on vole des

    Cycles CPU processus en cour exécution ça veut dire qu’on ralentit ces processus donc ces processus qui s’exécutent il mettent plus de temps que prévu pour faire le travail attendu et mettre donc plus de temps avant de se terminer à partir de là en fait c’est juste une simple question de temps avant

    Que la GC n’essaie de démarrer un processus alors qu’il a plus de place dans une de ces tables donc le corset ou le VAC execcutive overflow et là on a une programme alarme en tout ça va survenir C fois la mission qu qui correspond à un corset plein et une

    One pour le VAC heureusement à chaque fois la GC avec logique de Software va redémarrer il va reprendre son travail sans incidence notable ça tout de même été une bonne source de stress pour les astronautes d’Ant que sur redémarrage ils ont perdu l’affichage du DISY pendant 10 secondes dis éta censé le

    Donner des informations assz critiqu sur le paramètr de vol le second incident dont je vais vous parler il a lieu au cours d’Apollo 14 on est encore à bord du module lunaire mais cette fois si on est encore en orbite là les astronautes il sont en train de préparer le vaisseau pour la

    Lunissage quand Houston revient vers eu avec une problématique ils ont étudié la télémétrie et ils ont un problème un bit en mémoire qui c qui devrait pas l’être et correspond à l’appuie du bouton d’arrêt d’urgence de l’allunissage ant après quelques manipulations on détermine que l’ordinateur il est sain

    Le problème il vient du bouton c’est pas exa ce qu’il a eu mais soupçonne très fortement un petit débris de soudure qui flotte à l’intérieur du bouton qui fait des contacts intermittents quoi qu’il en soit si ça ça arrive pendant la descente la mission est un échec et ça la NASA

    Elle va pas se le permettre pour un simple bouton coup pour vous expliquer un peu ce qui va suivre faut que je vous donne de trois éléments la routine 11 c’est une routine qui est exécutée uniquement par le l’AGC du module lunaire qui est exécuté à raison quatre fois par seconde et sa

    Responsabilité c’est de vérifier si Leod bouton là dont je vous ai parlé juste avant est appuyé le letabard BIT c’est un bit en mémoire qui permet d’inhiber le bouton le programme 63 qui est un majeur mode c’est le premier d’une série de trois programmes qui permett de gérer

    L’allumissage et ce programme il a une étape qui est hyper importante que les ingénieurs ont sobrement avec des guillemets appelés burn baby qui correspond à l’allumage du moteur programme 70 et 71 deux autres majeur modes qui eux gèent euh l’abandon de la lunissage et le retour en orbite

    Et enfin le mode register dont je vous ai déjà parlé qui stock le majur mode en cours d’exécution donc un fonctionnement normal sur la GC ça marche comme ça on a notre astrona par du dis qui va démarrer le programme 63 en faisant ça on VI également inscrire major mode 63 dans le

    Mode register 15 minutes plus tard burn baby le moteur démarre et avec le démarrage du moteur on vient modifier bit pour rendre bouton actif à partir de là si la routine 11 elle détecte un contact dans le bouton elle vient vérifier oui le bouton est actif etensite faire une deè vérification VI

    Majeur mode cherche à déterminer à ce moment c’est si oui ou non on est déjà en train d’abandonnerissage l 63 donc elle détermine que non et elle vient donc interrompr le programme 63 et démarrer le programme 71 à la place on a abandonné la l la solution qu’ trouvé les

    Ingénieurstite solution de contournement qui repose sur un détail un petit détail de design tout simple de la dans la GC le majur mode inscrit dans le mode register n’est pas nécessairement le majeur mode en cours d’exécution donc tout le but du AX ça va être de faire croire à

    L’ordinateur qu’il est déjà en train d’abonner d’abandonner la lunissage du coup le qui ressemble à ça on démarre le programme 63 s’inscrit 63 dans le mode register et là on va demander aux astronaute par le BIA du disky d’aller modifier cette valeur et d’inscrire 71 à la place 15 minutes plus tard démarrche

    Du moteur le bouton devient actif et à partir de ce moment-là si la routine 11 détecte un contact quand elle va aller vérifier le majeur mode elle va lire 71 elle va donc déterminer que oui on est déjà en train d’abandonner l’issage on a plus rien à faire on s’arrête là ce qui

    Laisse le temps du coup aux astronautes de modifier le LET B bit pour le remettre à zéro et inhiber le bouton et enfin de réinscrire 63 dans le mode orissur pour le bon dérouler de la suite de l’alunissage bien entendu hein en cas de problème les astronautes ils peuvent

    Abandonner ils peuvent soit modifier le databit et réappuyer sur le bouton ou alors ils peuvent démarrer par le B du diski directement programme 71 et si vous avez bien écouté Olivier vous savez que faut faire verbe 37 entrée 71 entrée une fois ceci dit on a beaucoup

    De choses à dire mais on a 4 ans limités pour le faire on aimerait vous parler un petit peu de l’héritage du programme Apollo parce que le programme Apollo au-delà du fait d’avoir pu permettre de poser un être des êtres humains sur la lune ça nous apportait quand même

    Énormément à nous qui sommes là aujourd’hui c’est d’ailleurs une des parties des raisons pour lesquelles nous sommes là c’est à quoi ça nous sert aujourd’hui bah en fait les retombées du programme ont été vraiment immenses mais vraiment on se rend pas compte à quel point elles ont été immenses elles nous

    Ont apporté vraiment des choses des grosses avancées dans tout ce qui est microélectronique on parlait là donc d’un processeur qui est constitués de circuits discrets qui ont ensuite amené à la conception des microprocesseurs euh dans les télécommunications c’estàdire pouvoir dialoguer avec des êtres humains qui sont à 400000 km de la Terre c’est

    Pas une chose aisée et de pouvoir faire des snapshots de la mémoire d’un ordinateur de l’époque pour pouvoir l’envoyer sur terre c’est pas une chose aisée non plus donc ça nous a permis quand même de faire de grosses avancées là-dedans au niveau de l’informatique de façon générale je vais revenir juste

    Après dans l’aéronautique je vous le disais il y a beaucoup de choses qui sont encore utilisées aujourd’hui tout ce qui est notion de commande de vol électrique la façon de dialoguer avec un avion de ligne c’est directement hérité du programme Apollo l’aérospatial évidemment on pense notamment après pour

    Tout ce qui est le le le programme de la navette spatiale américaine tout ce qui est les programmes européen et français les a la première fusée Véronique ce genre de chose tout ça c’est vraiment hérité du programme Apollo l’automobile vos voitures aujourd’hui sont très intelligentes elles ont des calculateurs

    Intégrés qui font plein plein de choses directement hérité du programme Apollo et on peut on en passe des meilleurs alors qu’est-ce que ça nous a apporté bah comme je disais ça nous apporté les circuits intégrés l’informatique embarqué c’était vraiment quelque chose qui démarrait à l’époque et beaucoup de concepts qu’on utilise aujourd’hui en

    Informatique embarqué sont directement hérités de ce programme la programmation en temps réel on en parlait là le fait de pouvoir traiter des sign en temps réels qui engagent la vie humaine sont quelque chose qui sont directement hérités de ce programme mais aussi et on y pense pas souvent il y a beaucoup de

    Choses au-delà du programme Apollo qui ont été vraiment fondatrices ça nous a apporté la nourriture lophilisé mais aussi les couches pour bébé parce qu’il faut savoir que c’est c’est que des astronautes il pouvaient pas aller aux toilettes facilement donc tout ce genre de choses ont été vraiment des héritages directs du programme

    Apollo j’en passe d’autres hein ce sont vraiment les plus notables mais il il y en a bien d’autres et en terme d’ingénierie matérielle euh bah ça nous a permis d’avoir des procédés de fabrication qui sont beaucoup plus efficaces de travailler sur le le durcissement en radiation l’espace est quand même un environnement assez

    Difficile l’augmentation de l’échelle d’intégration aujourd’hui on a des milliards de de transit histoire dans nos processeurs c’est grâce à ça on est passé d’une échelle grossière d’intégration le small scale en passant par le medium scale puis le large scale et maintenant on est vraiment ultra large integration et cetera et en terme

    D’ingénierie logicielle c’est très important c’est devenu un domaine bien distinct des mathématiques au fin des années 50 début des années 60 c’était vraiment quelque chose qui était très très intriqué par les le domaine des mathématiques c’était utilisé par les par les physiciens par les mathématiciens et la informatique est

    Vraiment devenu un domaine à part la programmation est devenu vraiment quelque chose un domaine particulier et c’est pour ça que nous sommes là aujourd’hui en tant que développeur à développeuse et donc notamment avec une approche rigoureuse du développement on peut pas se permettre d’avoir un bug qui tue des gens des approches orientées

    Robustesse résilience on en a parlé d’avoir des abstractions machines virtuelles vous voyez que les machines virtuelles qu’on utilise aujourd’hui on a rien inventé hein c’est c’est quand même assez ancien l’instrumentation du code et j’en passe donc ce qui nous amène à la conclusion faut pas qu’on se batte sur la T ou

    Excuse-moi alors comment conclure bah déjà je pense que on l’a vu hein le programme Apollo cette aventure lunaire c’est avant tout la croisé d’un contexte historique technologique qui ont été ultra propices l’informatique je pense qu’elle a indéiablement joué un rôle clé oui effectivement ça a joué un rôle

    Clé et on pense notamment comme on a parlé des évolutions technologique 10 ans plus tôt probablement ce programme n’aurait pas pu être possible je rappelle l’invention une transistoire 1947 donc ça aurait été extrêmement compliqué vas-y ouais ouais ouis c’est tout à fait il faut se rappeler qu’au moment où Kennedy prononce son discours

    Devant le Congrès américain Alan Shepard il vient tout juste d’accéder à l’espace par par les travaux des calculatrices les calculatrices c’est une armée de personnes très souvent des femmes d’ailleurs qui réalisait les calculs nécessaires à la NASA à la main moins de 10 ans plus tard quand le 20 juillet

    1969 Armstrong aldrine pose le pied sur la lune on a un ordinateur qui est assez compact pour tenir dans des modules habités et à la fin du programme Apollo l’ordinateur la GC c’est déjà une technologie qui est totalement obsolète d’ pour vas-y ou on peut dire effectivement c’est une technologie

    Obsolète mais qui a amené aussi à d’autres d’autres évolutions je peux parler du programme spatial de la navette spatiale américaine mais ce qu’on dit là c’est-à-dire que toutes ces avancées technologiques elles ont pu être permises effectivement par quelque chose qui était propice mais elle serait quand même arrivée juste le programme

    Apollo ça était juste un formidable accélérateur technologique c’est ça qu’il faut voir et tout ce jus de cerveau humain quelque part nous a permis d’être là aujourd’hui de pouvoir en discuter et on voulait vous partager notamment les références je peux dire une toute dernière chose ouais euh du

    Coup coup parfois on entend un peu des des discussions sur finalement ça sert à quoi de financer ce genre de programme de recherche gardez juste à l’esprit pour réaliser ce genre d’exploit en fait il y a énormément de recherche de Red nécessairire et qui vous voyez peut-être pas forcément les

    Retomberé mais il y a de grandes Chan que un jour ou l’autre en fait les résultats de ces recherches vous en bénéficiez que ça des applications très concrète dans votre quotidien et effectivement je voulais on voulait vous amener sur la référence qui nous ont permis de de vous présenter ce

    To aujourd’hui évidemment on s’est beaucoup documenté sur le sujet et on voudrait vous parler notamment de ce fabuleux livre qui est Apollo Gan computer qui est vraiment une référence ultime sur le sujet qui été qui nous a vraiment nourri là-dessus mais notamment aussi sunburst and luminary que tu as lu

    Que je n’ai pas encore lu d’ailleurs que tu devrais lire d’ailleurs donc c’est un livre qui a été écrit par Don HES donc c’est un ingénieur qui a développé notamment bah tous les programmes qui géraent l’annulissage et donc dans son mémoire il explique comment lui de l’intérieur il a vécu les deux fameux

    Incidents que je vous ai décrits c’est notamment lui qui a trouvé la solution de contournement pour Apollo 14 voilà et ensuite on ne peut que vous encourager à aller voir les chaînes YouTube et de suivre ces gens qui sont cuous Mark qui font partie du programme de restauration des machines d’Apollo notamment laagc

    Mais pas que et Ken Sheriff qui est aussi une source inépuisable dans tout ce qui est électronique microélectronique et tout le programme Apollo euh vous avez d’autres d’autres ressources qui sont intéressantes si vous voulez comprendre comment fonctionne l’AGC et pouvoir le jouer avec vous il existe des simulateurs

    D’AGC que vous pouvez installer sur votre machine mais si vous voulez pas l’installer vous pouvez jouer aussi avec directement sur un site web donc en js c’est très pratique ça vous mettra un petit peu dans la peau des des astronautes vous pouvez aller regarder le code source de de laagc ce qui a

    Permis donc à Apollo 11 donc de pouvoir poser des gens sur la lune euh et si vous avez un petit peu de temps que vous voulez suivre la mission en temps réel vous avez Appollo in real time qui vous permet de suivre avec les vidéos des photos et tous les commentaires audio

    Parce ce qu’il faut savoir c’est que c’était un programme public donc tout était enregistré tout était gardé et vous pouvez retrouver tout ça sur le site de Apollo in real time ensuite il y a la partie Apollo flight journal aussi qui est aussi une source très très intéressante les images de la NASA

    Évidemment et un film qu’on vous conseille absolument de regarder puisque romain vous en a parlé sur l’histoire des calculatrices les figures de l’ombre qui est un qui était vraiment une partie une toute petite partie on va dire du programo notamment le début mais qui est très très intéressante à regarder

    Justement sur le travail de ces personnes qui étaient les calculatrices qui étaient vraiment des personnes de l’ombre mais qui ont quand même vraiment permis aux gens d’arriver sur la lune et ce film décrit notamment en fait par l’émergence de l’informatique et l’arrivée de l’informatique à la NASA et justement comment les premières

    Personnes se sont formées pour travailler avec ses ordinateurs voilà il y a une scène assez intéressante où le premier ordinateur arrive ils sont obligés de casser un mur à une porte parce qu’il est beaucoup trop gros pour pour passer par la porte voil nous en avons fini si euh vous voulez regarder

    Les slides ils sont disponibles en flashant ce QR code et en allant sur sur le lien euh malheureusement on a pas vraiment de temps pour les questions euh on a rempli le temps qui nous était consacré mais on se tient à votre disposition si vous voulez changer avec

    Nous à l’extérieur on vous remercie infiniment de votre de votre écoute merci beaucoup merci [Applaudissements] beaucoup

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