Rencontre du cycle Des Livres en Nouvelle-Aquitaine qui s’est tenue en septembre 2023 avec Serge Legrand-Vall et les éditions in8 autour de l’ouvrage Un oubli sans nom.
    📔 A emprunter sur bibliotheque.bordeaux.fr

    José Guellil les éditions Inuit sont basées pas du tout à Bordeaux mais à sermorlas qui n’est pas très loin de poau je pense ne pas mentir en disant que le département des Pyrénées Atlantique compte une petite poignée d’éditeur les éditions Inuit ont été officiellement créé en 99 c’est ça

    J’insiste un peu sur le officiellement donc elles n’ont elles n’ont plus 20 ans mais elles n’en ont pas encore 25 euh mais la la configuration première de la maison d’édition était un petit peu particulière parce que c’était je crois une une branche d’une autre d’une entreprise qui avait une activité prédominante

    Oui c’est ça bon bonsoir à tous donc c’est ça en fait les éditions Inuit elles sont nées dans le giron d’une entreprise qui a été officiellement fondé en 99 qui s’appelle l’atelier Inuit qui existe encore aujourd’hui euh et qui avait pour activité principale des activités de graphisme

    Euh voilà donc la mise en page de livres et pas que de livres du reste aussi de de de projets pour des industriels voilà enfin des des tas de choses et c’est dans dans cette espèce de giron là que Olivier bois le le fondateur de l’entreprise a tout de suite des 99

    Parce que c’était un peu sa passion il faut le dire édité un premier livre qui s’appelle la maison de la lande qui est un un ouvrage écrit par Bernard mansette sur l’architecture landaise euh et puis il y a eu quelques livres comme ça de manière un peu perlée jusqu’en 2005 et c’est en

    2005 que l’activité d’édition s’est structuré de façon un peu plus euh régulière ou euh sérieuse en quelque sorte avec voilà la création de différentes collections et puis le le démarrage d’un d’une forme d’identité éditoriale parce que on a on a commencé à ce moment-là à définir quels seraient

    Les euh voilà les les les registres littéraires qu’on allait vouloir mettre en avant [Musique] euh mais cette activité de graphisme est très importante parce que et encore aujourd’hui euh elle explique qu’on attache beaucoup de soin euh à la maquette des livres à la création des couvertures au choix des

    Papiers à la fabrication voilà on est resté un éditeur un peu à l’ancienne euh très attaché au papier quoi et au livrees liv très sensible et les lecteurs aussi je crois et effectivement vous pouvez voir sur la petite présentation qui est qui est là-bas l’identité visuelle qu’avait les les les

    Éditions de l’Atelier inuite puisqueau tout début elle s’appelait comme ça c’est c’était des petits formats parce que ont été des édités des textes courts ou des nouvelles dans un premier temps ça a été très longtemps cette ligne là mais d’une qualité enfin c’était toujours quand même des textes un petit peu exigeants enfin

    Sur c’est la littérature c’est voilà et et puis depuis quelques années maintenant la physionomie des des romans a beaucoup changé mais a gardé une une extrême qualité visuelle et et et graphique et c’est vrai que il y a toujours de très très belles photos et euh bon voilà ce sont de beaux livres

    C’est ça alors ce qui nous a pour rebondir un peu sur ce que vous disiez à l’instant ce qui euh ce qui a été nos deux matres mots en quelque sorte quand on a monté le enfin quand on a commencé à structurer le la maison d’édition euh

    En fait on a fondé la ligne éditoriale ce qu’on appelle la ligne éditoriale c’est-à-dire notre voilà on a mis le le l’accent quoi le focus sur deux choses euh qui s’inscrivaient d’emblé dans le champ littéraire c’était la nouvelle donc à travers la collection vous avez connu très tôt des tout petits livres

    Là-bas donc c’était des nouvelles à l’unité des tout tout petit livre de 32 pages euh donc des fictions courtes très resserrées très intenses très efficace qui induit aussi dans la manière d’écrire euh et bien une exigence qu’on qu’on demande plus tard aux écrivains romanciers qu’on va éditer

    Euh et puis l’autre l’autre jambe en quelque sorte c’était le polar euh qu’à l’époque on a commencé à monter avec une association qui était très active à peau qui existe encore du reste qui est a qui est encore active qui s’appelle les noirs de peau et qui voilà faisait tout un travail de

    Médiation en direction des publics autour du polar de l’écriture de nouvelle noire noire et policière voil et c’est deux ce qui est intéressant si vous voulez c’est que on on a des formats qui ont évolué dans le temps évidemment 20 ans on a eu le temps de de de de

    Grandir mais c’est deux axesl sont demeurés euh voilà très très ancrés euh et et notre catalogue en quelque sorte tress autour c’est ça évolue autour et vous êtes une petite maison quand même je dis pas par la par la qualité mais par le nom nombre de personnes qui

    La tenit qui l’ vous êtes combien on est microscopique vous êtes microscopque on on a oui on a on a l’équivalent d’un salarié un temps plein au sein de la maison d’édition et après on est une pléade de d’associés qui qui nous engageons plus ou moins enfin voilà de

    Manière plus ou moins importante au sein de la maison d’édition mais le quotidien voilà repose sur sur un petit noyau de de tro quatre personnes et puis on travaille avec des directeurs de collection aussi euh pour comme Mar tout à fait comme Marc Villard avec lequel on travaille depuis maintenant 13 ans

    Puisque c’est lui qui a fondé la collection polaroïde en 2010 et c’est toujours lui qui est au manette euh et je dis ça parce qu’en fait je je mets beaucoup de prix dans la longévité en fait des relations je pense que c’est important pour une maison d’édition voilà d’être capable d’abord de durer

    Surtout quand on est petit euh et puis voilà aussi dans dans la manière dont on dont on travaille ensemble enfin c’est quelque chose qui a du sens pour moi c’est c’est le cas aussi avec les écrivains qu’on édite eu et puis l’autre collection qui est toute neuve la collection faction qui

    Est une sorte de déclinaison vous avez un petit volume là voilà c’est une sorte de déclinaison de la la collection polaroïde mais pour les plus jeunes pour les ados donc des ce qu’on appelle des novelas des romans très très courts ou des nouvelles très très longues euh dans le registre noir qui

    S’intéresse aux enjeux sociaux contemporains elle est aussi dirigée par une jeune femme qui s’appelle Clémentine thébau donc voilà on sait s’entourer des des bonnes compétences au bon moment donc j’imagine que vous avez un emploi du temps vous personnellement extrêmement chargé et et et des et des des compétences son bien sûr élargi à

    Plusieurs postes qui sont d’habitude portés par plusieurs personnes au sein d’une maison d’édition oui oui oui c’est le bah c’est le c’est le lot de toutes les toutes petites structures éditoriale en fait je crois voilà il faut pas compter son temps il faut être un peu polyvalent on apprend beaucoup et puis

    Voilà il faut savoir se compléter les uns les autres comme il faut mais de toute façon du temps on nen a jamais suffisamment euh donc on fait aussi bien qu’on peut et ce qui est important ce qui est assez fabuleux dans ce métier en fait c’est que

    Euh chaque livre qu’on édite c’est un nouveau projet qui nous relance et alors on peut être gagné de temps en temps par une forme d’abattement ou de lassitude ou de de bon et en fait en fait on remet le couvert à chaque fois quoi parce que voilà chaque livre c’est une une

    Nouvelle aventure dont on sait pas toujours comment elle va se passer d’ailleurs euh toutes les prévisions sont sans enfin euh le le l’expérience et le métier peut peut peut toujours être déjoué par euh l’aventure que va connaître un livre comment va se faire sa réception c’est très sensible à tellement de paramètres

    Que c’est très difficile à prévoir et du coup voilà à chaque livre qui paraît euh bah il faut aller au charbon pour queil rencontre ses lecteurs et c’est ça qui et bien qui qui oui qui réarme la machine ouais et comment s’est fait votre votre rencontre avec les éditions Inuit Serge

    Euh moi ça faisait longtemps que je connaissais les éditions Inuit par les nouvelles et en fait j’étais chez un autre éditeur de Bordeaux on peut le citer quand même voilà j’ai sont des gens très sympathiques avec qui j’ai j’ai passé de beaux moments donc les éditions élitis et mais en

    Fait moi je fais vraiment ce que j’aime faire et ce que je sais faire c’est des romans ce qui était pas tout à fait le registre d’élitis donc j’en ai fait quelquesuns chez eux sur des opportunités parce que ça ça répondait à d’autres d’autres critères chez eux donc ça pouvait s’intégrer mais

    Au bout d’un moment je voyais bien que que c’était l’impasse et donc sachant que j’avais un ami qui était édité chez chez Inuit Gil des Guillot avec son goût de la viande je me suis dit tiens pourquoi pas donc j’ai j’ai envoyé mon manuscrit à José et puis voilà

    L’aventure a commencé puisque j’ai eu le le le plaisir que d’avoir une une réponse enthousiaste de José assez r voilà donc c’était c’était pour Reconquista voilà c’était Reconquista et euh je je voudrais savoir comment enfin quand vous recevez le le manuscrit qu’est-ce qui se passe c’est vous qui

    Les recevez ou ça c’est un petit peu partagé selon alors pour Reconquista effectivement c’est moi qui l’ai lu la première je dois l’admettre mais c’était un peu un concours de circonstances euh parce que je je sais pas exactement quand est-ce que tu nous l’as envoyé Serge en revanche je me souviens très

    Bien euh du moment où je l’ai emporté avec moi à la maison parce que c’était au mois d’août ça devait être juste avant mes congés et donc j’avais un peu de temps voilà et d’ordinaire en fait c’est ma collègue Sylvie euh euh qui s’occupe de de recevoir les manuscrits

    En première intention elle voilà elle elle balaye un petit peu tous les textes qu’on reçoit on en reçoit quand même beaucoup hein c’est plusieurs manuscrits par jour euh bon par parfois pas très bien aiguillé on va dire et puis ceux qui lui tapent dans l’œil dans ces cas-là elle va les faire

    Elle va me les faire lire et puis si on tombe d’accord toutes les deux s’il y a un enthousiasme qui qui converge voilà on va s’acheminer vers une proposition d’édition mais là en l’occurrence pour le roman de Serge c’est vrai que c’est moi qui avait eu le

    Privilège de le lire en premier ça m’arrive c’était pas une décision je je avais jamais lu aucun de tes livres donc c’était pas amené par je sais pas une une idée particulière c’était un peu le hasard mais voilà et je me souviens d’avoir lu assez vite ce qui m’a tapé dans l’œil

    Aussi c’est que donc ce que je vous disais tout à l’heure sur la ligne éditoriale d’uit euh on a commencé à partir de je sais pas exactement peut-être oui 2017 2017 d’éditer des des textes un petit peu plus importants des fictions enfin ce qu’on appelle des romans quoi

    Donc d’outrepasser un peu le format de la grande nouvelle ou de la novellaa euh mais Reconquista moi je l’ai apparenté un pour moi c’est un roman noir alors on peut débattre he très longtemps de ce qu’est le roman noir euh voilà la littérature blanche tout ça

    Mais pour moi c’est un roman noir et du coup euh voilà il s’inscrivait tot non seulement il me plaisait mais il s’inscrivait totalement dans le le l’état d’esprit de la maison d’édition quoi donc après je l’ai transmis à Sylvie il lui a plu aussi qu quelle

    Chance et à part après il y a une une part d’intervention euh sur le texte des des allers-retours en disant oui là euh peut-être que je le vois pas tout à fait comme ça ou euh est-ce qui a cette alors il il y en a eu assez peu sur le

    Sur Reconquista en tout cas alors ça dépend un peu des livrespend des livres bien sûr pour ce qui concerne les livres de Serge il y en a très peu euh mais il y en a euh je me souviens que sur Reconquista alors reconkista ça c’est une une fiction qui se déroule sur un

    Euh sur un substrat historique en fait qui est euh le le l’évolution des mouvements de gauche en Catalogne dans les années 30 au début euh alors pour moi c’était une totale découverte parce que j’ignorais tout de cette période là dans cette partie-là de l’Europe et euh j’avoue que j’ai j’ai j’ai indiqué à

    Serge que aussi parce que alors Serge s’était énormément documenté sur la question il avait été séjourné à Barcelone pour consulter les archives locales les archives historiques locales et cetera bon donc c’était très euh euh très érudi quoi en fait voilà avec en plus la mention de mouvement politique

    De mouvement syndicaliste et cetera et et j’ai dû te demander de de peut-être d’alléger un petit peu ce démarrage parce que aussi intéressant voilà c’était un peu je m’étais peut-être laissé un peu j’étais un peu emballé peut-être par mon sujet et j’avais envie de détailler mais mais j’ai c’est vrai

    Que tu m’as tu m’as très vite fait comprendre que le lecteur qui ne connaissait pas le sujet vous serait peut-être un peu rebuté par par trop de détails et donc voilà je pense que le livre a gagné un peu de simplification sur l’aspect politico-historique bon il

    Faut vous dire que les c’est vrai pour conquista et c’est vrai pour un oublie sans nom à la fin du livre il y a toujours une bibliographie et souvent avec des ouvrages historiques et au-delà de votre connaissance première vous allez toujours fouiller oui bien sûr SR sûr parce que

    Je je je n’aimeris rien tant que qu’écrire sur ce que je ne sais pas en fait voilà mon on dit souvent à des auteurs écrivez sur ce que vous connaissez ben moi c’est tout le contraire malheureusement j’écris sur ce que sur ce que je ne sais pas et ce que

    Je ne connais pas donc j’ai besoin de beaucoup me documenter beaucoup chercher et en fait j’apprends j’apprends en écrivant c’est j’aime ça ce qui est ce qui est certain pour rebondir sur le retravail sur les textes c’est que en tout cas dans la manière dont donc c’est ça c’est

    Un c’est un travail entre l’éditeur et l’auteur qui est spécifique à à chaque texte et chaque auteur en quelque sorte enfin voilà on va pas intervenir sur les mêmes volets à chaque fois euh pour ce qui concerne les deux livres de Serge qu’on a édité euh on a on n

    Jamais intervenu sur l’écriture c’est c’est on a voilà on a pu lui suggérer je pense même dans un oubli sans nom peut-être tel personnage on aimerait juste savoir un petit peu mieux son environnement je dis n’importe quoi là je je je pense même pas un exemple particulier mais d’où il vient son

    Environnement sociocculturel ou je ne sais quoi bon mais voilà c’est en tout cas c’est jamais sur la manière d’écrire quoi il y a des auteurs avec lesquels on peut travailler ça sur le la ponctuation des choses vraiment très techniques très précises de la technique d’écriture quoi

    Euh avec Serge c’est pas du tout le cas mais c’est d’ailleurs très précieux d’avoir une éditrice de la qualité de José euh parce que quand on est le nez dans son texte quand ça fait 2 ans qu’on le travaille qu’on le retravaille au bout d’un moment on perd quand même une

    Partie de de lucidité et et quand voilà quelqu’un qui a un œil aiguisé pointe voilà des endroits où ça fonctionne pas très bien et ben c’est vraiment c’est voilà c’est c’est c’est très très utile parce que ça permet voilà de de tirer le meilleur du texte grâce à grâce à un avis

    Extérieur je suis pas sûr que qu’il ait tant d’éditeurs que ça qui qui fonctionne de cette façon ce qu’on invite aussi mais peut-être qu’on va ouvrir le dernier né un oubli sans nom déjà très joli titre mais qui n’est pas qu’un titre loin de là et on rencontre dès la première page

    L’héroïne qui s’appelle Suzanne qui a 17 ans à peine qui qui va passer son bac euh on est proche de vacances et alors d’emblé dès la première page vous avez droit à un autoportrait qui pourrait être celui de beaucoup d’adolescentes ou de jeunes adultes qui relève surtout ces défauts

    Pas tellement ses qualités elle a un visage plutôt carré elle aurait préféré l’avoir rond enfin bon les hanche sont troupe étroites les seins inexistants enfin c’est c’est elle mais ça peut enti pas tellement là-dessus euh on apprend très vite qu’elle est en Normandie qu’elle a été adoptée et le premier chapitre s’appelle

    Amnésie et on va très vite aussi savoir pourquoi mais parce que elle a perdu son son nom elle en a peut-être un vague souvenir elle a un souvenir de son emplacement dans dans une trousse de son initiale un L mais les souvenirs s’arrêtent là comme si la petite fille qui avait été adoptée

    S’était arrêté de grandir à son adoption et vous m’arrêtez hein quand je dis des bêtises c’est tout à fait ça et et là ça ne va pas pour Suzanne parce que elle a une petite voix intérieure qui a pas plus de 5 ou si ou même 4 je ne sais plus

    6 qui qui lui dit je suis là moi qu’est-ce qu’est-ce que tu me qu’est-ce que tu fais de moi je suis là qu’est-ce que et et cette petite fille et cette jeune fille cette adulte en devenir vont essayer de se raccorder pendant tout le roman en faisant

    Quoi en cherchant d’où d’où elle vient le C elle vient d’où elle vient elle est née à perpignon elle est née à perpign c’est écrit sur sa carte d’identité et et ses parents le lui ont dit enfin bon voilà c’est pas ce n’est pas un secret et elle elle détient une carte

    Routière la carte que ses parents ont utilisé l’année où ils sont où ils ont quitté leur Normandie pour traverser la France et aller jusque à Perpignan pour euh récupérer cette petite fille euh voilà qui était adoptable et donc il y a une sorte de roman familial autour de ce voyage donc

    Suzanne sait d’où elle vient mais voilà au-delà de ça elle sait d’où elle vient quand on l’a adopté mais elle ne vient pas vraiment de là elle sait d’où elle vient voilà c’est ça c’estàd qu’elle a elle a un oubli traumatique de tout ce qui s’est passé avant le moment où elle

    A été récupérée par les services sociaux c’est-à-dire une année avant son adoption donc voilà donc avant ces 5 ans elle ne se souvient de rien elle ne se souvient de rien et et cet oublie [Musique] l’embarrasse cet oublie l’embarrasse d’autant plus que cette petite fille en elle donc cette petite

    Suzanne et bien elle ne cesse de la de la de la solliciter euh parce que parce qu’elle a oublié effectivement elle a oublié son nom elle est allée à l’école un an sous les hospice de des services sociaux donc elle elle se souvient qu’elle avait écrit son nom dans sa trousse à crayon

    Mais elle ne se souvient que de la première lettre elle se souvient aussi du nom du village où elle avait été placée chez chez une naourrice un village de lasillas mais euh elle sait enfin donc elle se souvient de ce de ce mot voilà et et au moment où commence cette

    Histoire donc au moment où elle révise son bac il y a un coup du sort un événement du destin quelque chose quelque chose qui a à voir avec le hasard qui fait que elle a une radio sur son bureau un poste de un petit transistor on est en 75

    Elle écoute Europe 1 et c’est l’heure des petites annonces c’est juste avant le repas du soir et elle entend un journaliste qui euh qui fait un appel à des bénévoles pour des repérages archéologiques sur un col des pyenées orientales alors elle entend ça donc tout d’un coup voilà son attention

    Est voilà elle est complètement anisé les Pyrenées Orientales mais voilà elle vient des Pyrenées Orientales donc elle se dit mais et c’est donc il s’agit d’un chantierà de de jeunes pendant les vacances de Pâques et on est en fait tout tout près des vacances bonsoir la bibliothèque va fermer ses portes il est

    Encore temps d’enregistrer vos prês avant de regagner la sortie nous aons malheureusement une autre interruption à 19h c’est la coutumeà donc Suzanne Suzanne euh va écrire à à l’adresse qui a été indiquée par le journaliste alors qu’elle n’a que 17 ans elle est mineur donc puis ses

    Parents voilà sont pas sont pas très pas très chaud elle l’ laissé partir mais enfin elle va voilà tout d’un coup elle elle elle s’est dit cet appel c’est à moi que ça s’adresse voilà c’est c’est ça passe à la radio mais c’est pour moi et et voilà ça fait tellement longtemps

    Que j’ai envie d’aller voir là-bas euh euh chercher mon nom retrouver mon nom voilà c’est c’est c’est insupportable de ne pas savoir comment on s’appelle et puis ça tombe plutôt bien aussi parce qu’elle est un petit peu en rupture avec ses parents qui étai pourtant très très

    Très aimant et c’est la crise voilà l’â c’est 17 ans c’est encore assez tard pour la crise elle elle elle l’ retenu longtselle l’a maintenu à distance mais mais là les parents sont pas vraiment chaud mais elle est tellement déterminé et c’est ce qui fait aussi c’est c’est

    Sa sa détermination puis il y a quelque chose d’impérieux chez elle elle doit faire ça sinon elle c’est presque vital mais en fait c’est une obsession depuis qu’elle est depuis qu’elle a été adoptée elle s’est toujours dit et cette petite fille en elle cette petite voix qui voilà avec qui elle

    Dialogue ne cesse de le le lui réclamer que quand elle pourra il faudra qu’elle retourne à ce village et qu’elle et qu’elle retrouve son nom et qu’elle retrouve son histoire parce que c’est un c’est un trou noir c’est un néant et c’est difficile de vivre avec un

    Néant en terme d’origine donc donc voilà elle va mettre toute son énergie et toute son obsession toute sa ténacité à partir et à voilà aller sous prétexte de repérage archéologique aller fouiller la sienne propre oui tout à fait c’est elle n’en a rien à faire d’ailleurs des fouilles archéologiques propre mand dire

    Retrouver le trophée de de pompé je crois lui importe très très peu et bon elle reste centrée sur sur son objectif et et je dois vous avouer que quand on en discutait avec Catherine quand on on a lu le roman on ressentait tellement cette cette volonté cette urgence

    Euh inévitable que on on on la suit on veut pas la quitter pour voir si euh ben si elle va y arriver ça je ne vous le dirai pas euh mais mais nous aussi on est dans dans dans la même urgence qu’elle en fait et bon et en même temps tout ça

    N’est n’est pas pesant parce que je c’est c’est très très curieux moi vous avez une écriture extrêmement dans dans votre écriture est très différente dans dans Reconquista et pour cause c’est pas la même mais là euh bons très fluide 19h la bibliothèque ferme ses portes nous vous remercions de votre visite et vous

    Souhaitons une agréable soirée mais elle reste ouverte seulement pour nous voilà je disais donc une écriture extrêmement simple fluide et euh et puis moi ce qui m’a étonné c’est c’est que vous décriviez avec T d’acuité tant de sensibilité tant de pertinence la sensibilité d’une jeune fille de cet âge làà j’ai trouvé ça

    Fabuleux effectivement des filles on a été des jeunes filles ces époques est vraiment ouais tu retroué des choses alors ce qu’on retrouve aussi à part la la sensibilité enfin le le caractère de de de Suzanne qui nous mène dans dans sa quête euh c’est que on est dans dans une

    Espèce de de cocon des années 70 alors Serge parlais du poste de radio du du du transistor comme on disait qu’on gagné sur une autre une chaîne concurrente au jeu des 1000 francs mais euh eux ils écoutent RTL le le transistor vient du grand-père la carte euh et puis on on on

    Est baigné par les émissions des années 70 sur sur sur RTL ou europin il y a les routiers sont sympas et on le voit d’ailleurs dans le roman qui sont sympas ell tombe sur quelqu’un de très bien qui lui fait faire un grand bout de chemin de manière extrêmement bienveillante euh

    Euh il y a tout un une ambiance comme ça et puis il y a une bande sonore typique de de ces années-là euh on revoit les pouch des 45 ou des 33 on est avec Léonard Cohen nel Jung amerriica et j’en oublie parce que vraiment votre livre est sonore aussi il

    Y a ça commence par cette petite voie intérieure et puis après c’est c’est c’est tout le toute l’atmosphère du du du roman qui habitait par par par le contexte ambiant et on a impression de revivre enfin j’ai pas tout à fait vécu le même âge à la même époque mais enfin je me

    Suis senti dedans et et ça c’est c’est aussi c’est aussi important pour pour ressentir l’authenticité de Suzanne et et et de ce qu’elle est en train de de faire pour arriver à se à se construire finalement parce que sans ça ne pourra pas mais en fait suzanne a une une

    Grande chance c’est que c’est que cette espèce de révolte et cette espèce de volonté de retour aux sources euh est porté par son époque par ce par ce grand mouvement post 68 de retour aux origines de de de recherche d’identité ce romantisme voilà cette C ces utopies porté par ces musique par ces

    Groupes contestataires idéalistes des années 70 donc en fait elle est elle est en phase enfin ça ça aurait pu se passer à une toute autre époque où ça aurait été beaucoup plus difficile là en fait c’est facilité par cette énergie là en fait on pourrait presque dire que enfin on pour pas dire

    Que non on peut pas dire que sa quête pass inaperçu mais enfin en tout cas elle est elle est dans l’air du temps enfin elle est elle est portée par l’énergie du temps voilà donc donc toutes ces toutes ces chansons en fait lui parlent euh il elle a une chanson

    Fétiche euh d’America horse with no Name ben c’est voilà c’est c’est elle est en plein dans dans in the desert you can remember your name voilà elle va elle va dans chercher son nom dans dans le désert des pyanises orientales donc voilà elle est voilà c’est c’est quelque

    Chose de très important alors je je vais juste revenir sur le sur l’ incarnation de la jeune fille effectivement c’est la première fois dans un roman que je que je que je voilà je je crée un personnage féminin à la que je traite à la première

    Personne euh et donc c’est un c’était un challenge important pour moi que de que de le réussir de de le rendre vivant et crédible et je me suis dit que j’étais pas le premier auteur à me à me à me mesurer à cette difficulté et que je pense que tout bon romancier doit

    Pouvoir se mettre à la place de n’importe qui et notamment le plus différent qui est voilà le l’autre sexe donc voilà c’était un challenge et mais j’avoue que j’ai été très très aidé par plusieurs plusieurs amies éditrices euh et compagne voilà qui m’ont qui m’ont ramené sur le droitchemin quand

    Parfois je pouvais m’en écarter sur le thème de la finité oui oui j’entends bien oui d’ailleurs on on parlait de de ces communautés utopistes et libertaires elle ne manque pas euh euh avec ses compagnons de de fouille archéologique de de tomber sur sur un groupe comme ça

    Qui troquent des matelas qu’ils ont en quantité contre des repas enfin voilà tout tout se fait comme ça euh euh elle alors et et bien sûr parce que ça va très très bien avec et puis c’est arrivé sûrement comme ça j’en suis sûr elle elle aussi elle connaît ses premiers

    Émois amoureux et et sexuels avec avec un un jeune instituteur qui qui enseigne à Paris Marc et qui l’accompagne enfin qui veut l’accompagné dans dans sa quête mais qui se trouve pris en fait oui il accepte de se de se laisser prendre oui euh par par l’énergie de de

    Suzanne et sa détermination et voilà en fait c’est une c’est une jolie rencontre encore une fois la chance sert Suzanne enfin elle a quand même pas mal de chance ou ou elle la chance ça pourrait se passer beaucoup plus mal euh elle fait une belle rencontre quelqu’un

    En fait c’était je pense nécessaire pour elle euh parce qu’elle est quand même elle est quand même malgré sa détermination c’est quand même une jeune fille qui a pas beaucoup de repères qui qui a une certaine fragilité et euh voilà pouvoir s’appuyer sur l’épaule d’un garçon de son âge et qui voilà qui

    S’attache à elle c’est c’est c’est très très c’est très très bien oui parce qu’on a l’impression quand même que c’est une jeune fille malgré tout un peu solitaire parce que en décalage déjà en décalage d’âge elle a un an d’avance elle elle se reconnaît enfin elles se

    Sonent pas pas visibles pour les autres invisibles comparé à ses comparses et enfin aux élèves qui l’entourent et cetera donc finalement cette cette virée elle elle elle trouve aussi une une première un premier miroir euh de la jeune fille là pas encore de la petite Suzanne un premier miroir on se dit

    Tiens mais on fait attention à moi c’est elle qui pensait qu’elle était un bourgeon qui n’éclorait jamais était tellement tellement elle se sentait complexée et différente des autres que tout d’un coup sortant de son nid se retrouvant au milieu d’un environnement inconnu avec voilà et plutôt masculin et extrêmement masculin

    Et tout d’un coup se sentir le le centre des regards et et existait d’une façon inimaginable auparavant effectivement elle va elle va connaître une un épanouissement rapide rapide et et inespéré mais elle ne va pas s’arrêter à à Perpignan et à ce col elle va aller ailleurs oui elle va

    Retrouver ce elle va retrouver ce village voilà dont elle se souvient et dans ce village et ben accompagné donc heureusement accompagné par par Marc parce que je seul sans doute ça aurait été plus difficile pour elle elle va voilà elle va retrouver bah déjà une première chose de ce qu’elle cherche c’est-à-dire

    Son nom et on n’ira pas plus loin on n’ira pas plus loin dans les pages parce que parce que voilà mais c’est c’est aussi ça qui est très joli dans le roman c’est que c’est une véritable enquête en fait qui est construite en quatre parties et à chaque

    Fois que Suzanne grandit dans sa tête et dans son corps elle fait une étape de plus sur sa route qui va l’emmener jusqu’en Espagne jusque au milieu de la mer de la mer voilà jusqu’ de la mer et elle fait aussi elle remonte dans le

    Temps quoi enfin voilà il y a une une forme de de progression qui est très qui est très addictive oui cette imbrication enfin moi ce que j’ai j’ai j’ai beaucoup aimé aussi c’est cette à la fois on on on est dans le dans l’air du temps mais à la fois on

    Sent très bien que le poids de l’histoire de l’histoire personnelle bien sûr mais aussi de l’histoire avec un un plus grand H et tout ça c’est bririque ce qui fait qu’on on on on est temporellement sur sur plusieurs plusieurs dimensions et et ça c’est c’est un des atouts du livre et ce que

    Je trouve que votre votre vous avez relevé votre challenge je crois et et répondu enfin il y a il y a deux citations en exerg une d’Eduardo manosa et une de George Perrec et j’ai envie d’ d’en lire juste un petit un petit passage de chacune et ils m’excuseront

    De de tronquer un petit peu les choses mais euh que nous nous que nous le voulions ou non nous sommes les héritiers de la haine et de l’injustice les héritiers d’une histoire que nous n’avons pas faite mais nous dont nous devrons tous sans exception accepter les fruits et et

    C’est vrai que quand au moment où elle va en Espagne il y a quand même une une chape euh une chape sombre euh des des choses qui ne veulent pas être dites des choses sur lesquelles on ne veut pas revenir euh d’une part et puis euh j’aime

    Beaucoup aussi la la la citation avec cette de W ou le souvenir d’enfance j’écris parce que nous avons vécu ensemble parce que j’étais un parmi eux ombre au milieu de leurs ombres corps auprès de leurs corps j’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébil et que la trace on est

    L’écriture je crois que livre est là c’est le c’est le projet du livre en fait hein c’est le projet du livre c’est pour ça que je dis que le projet est réussi les on a on a tout ça parfaitement imbriqué et sensible sans être sans être trop ostensiblement appuyé non c’est euh

    Et Serge c’est très bien intriqué en fait le le le lien entre la grande histoire les voilà les les mouvements historiques importants qui ont jalonné le 20e siècle en tout cas dans les deux romans qu’on a édité hein et et la trajectoire de ces personnages on retrouve les

    Déflagrations voilà au niveau des des des destin individuel de manière hyper sensible et moi c’est une chose qui m’a beaucoup marqué par exemple à la fin d’un oubli sans nom c’est ce ce qu’il met à jour du contraste entre euh cette Europe qui s’arrête en fait au Pyrénées

    Euh qui est dans la libération sexuelle euh morale culturel musical des années 70 qui est dans cette espèce de mouvement de jeunesse fabuleux quoi de de de d’élan euh et le la chape de plomb qui continue à peser de l’autre côté des Pyrénées sur l’Espagne parce que on se

    Situe juste après la mort de Franco et et du coup le le silence est un une solution qui a été presque imposée de manière à conserver la paix civile voilà et et c’est ce voilà ce cet écart là qui en fait est relativement récent he c’était il y a 50 ans ouis qui

    Est très violent on le on le enfin on y assiste à travers le l’itinéraire de Suzanne ouais parce que évidemment Suzanne ignore tout de son passé hein et et quand elle va découvrir peu à peu voilà tout ce que voilà tout ce qu’il a à découvrir enfin comment euh comment de

    Génération en génération un drame un drame on va dire un un un drame national si on parler de l’Espagne c’est mué aussi en en de millions de drames familiaux puisque c’est cette cette fracture a fracturé le pays entier comme il a fracturé les familles les

    Frateries et que et voilà et que en fait cette cette fracture en fait elle elle en est elle en est le dernier la dernière héritière voilà les dommages collatéraux vont continuer donc et en en fait moi j’ai l’impression quand même que vous avez composé un un triptique je

    Dirais pas une trilogie mais un triptique parce que d’abord il y a eu la rve sombre de lèbre euh qui était introuvable jusqu’à quelques temps quelques jusqu quelques petites semaines jusqu’à 15 jours que les éditions Kern viennent de réédité et là c’est la quête d’un père l’identité d’un père Reconquista

    C’est un peu différent mais et et d’une enfin à chaque fois le style est différent mais j’aime beaucoup le la densité euh de Reconquista et puis on oublie sonans nom et moi j’ai envie enfin et et dans chacun des des des ouvrages enfin c’est pour ça que je

    Parle de triptique j’ai impression qu’ qu’il y a des éclats de de miroir dans d’imagees identique dans chacun mais qui ont été déplacés euh don les pièces ont été déplacées dans les panneaux suivants ce qui fait qu’à chaque fois on change de point de vue de de et et il faut lire

    Les trois vous vous en sortirez pas comme ça euh il faut lire les trois et et je je voulais savoir si euh euh le triptique s’arrêterait à triptique ou oui c’est pas mal c’est c’est déjà pas malin TR TR trois sur en fait en fait c’est comme si c’est

    Comme une spirale c’estàd j’ai commencé un peu loin je me suis rapproché et je suis allé jusqu’au jusqu’au centre voilà donc je suis au centre oui vous y êtes vous êtes arrivé donc ou est le voilà ce trio de livres en fait à exploré une thématique qui était euh je pense

    Essentielle pour moi et effectivement en changeant les points de vue en en racontant diverses diverses thématiques qui tournaent autour de autour d’un sujet central que j’ai fini par apprendre à bras le corp et si j’avais été si j’avais été différent j’aurais sans doute écrit celui-là en premier prier mais je pense

    Que voilà c’était trop c’était c’était sans doute une tâche trop difficile et donc il a fallu que j’écrive d’abord les autres pour pour y arriver mais on est on est content d’avoir les trois j’en suis R et donc maintenant il y a un autre projet ou

    Alorsou a un autre projet on peut savoir un petit peu ou oui oui oui oui h en fait avant d’écrire ces romans j’ai je j’ai j’étais parti loin j’étais parti euh dans les îles du Pacifique en Polynésie aux îles Marquises euh parce que je voulais tellement pas non je voulais tellement

    Pas aborder ces sujets que j’étais parti loin tout en les abordant quand même d’autres façon h donc en fait j’ai écrit deux romans qui se passent aux île marquise avant de passer à cette à ce triptique comme vous dites et et en fait la dernière fois que j’y suis allé euh on m’a

    Demandé des lecteurs des premiers m’ont demandé si si je pourrais pas en faire un troisème je me suis dit oh là là je veux pas faire un triptique espagnol et puis après et un triptique marquisien je trouve ça VI c’est un peu trop mécanique donc je me suis dit euh non mais néanmoins

    Euh comme j’aime beaucoup c’est j’aime beaucoup les gens que j’ai rencontré là-bas j’avais envie de mettre en scène un personnage d’aujourd’hui parce que ce sont des romans qui se passent quand même au 19e siècle he c’est mes 19e donc j’avais envie de faire un roman contemporain un roman

    Euh à la fois psychologique et sociale dirons-nous euh qui mettra en scène un personnage un marquisien un marquisien d’aujourd’hui et en fait j’ai imaginé une histoire une histoire à TR voix comme une tresse comme une tresse TR à TR TR mèches de cheveux voilà qui bien serré for histoire chaque cha donc trois

    Personnages donc qui vont chacun raconter une histoire à laquelle il participe tous les trois chacun de leur point de vue et donc il y a une espèce de il y a une espèce de course poursuite ou une espèce de il y a un personnage qui est poursuivi par les autres ou recherché

    Par les autres qui ne le sait pas euh voilà enfin il c’est c’est voilà c’est une histoire où une histoire euh qu’est-ce comment je pourrais dire à suspense on pourrait dire mais c’est l’histoire de quelqu’un qui disparaît voilà quelqu’un qui disparaît comme comme en France je sais qu’il y a

    Plusieurs milliers de disparitions par an voilà des gens qui choisissent un jour de de tout quitter sans donner de nouvell et hop il disparaissent plus personne ne sait où ils sont voilà donc il s’agit d’un d’une personne comme ça qui va disparaître et qui va être recherché par d’autres c’est encore une quête

    D’identité h d’identité c’est une quête c’est une quête de sens sans doute parce que la personne qui disparaît si elle disparaît c’est qu’elle considère que euh son sa présence là où elle est enfin n’a plus de sens elle a perdu le sens de de ce qu’elle est de ce qu’elle fait donc

    Elle disparaît alors va-t-elle le retrouver au cœur de cette disparition un sens c’est tout le sujet du roman euh [Musique] oui oui mais enfin je je reconnais bien ta ton regard aguisé euh voilà cette cette cette histoire et alors la la singularité de de ce de cette histoire c’est qu’elle se passe en

    Nouvelle-Zélande [Musique] voilà voilà on attend voilà on attend j’imagine que ce soit avec aussi j’attends vous aussi bon mais en attendant vous savez ce qui nous reste à faire enfin ce qui vous reste à faire moi c’est bon je les ai là alors dans toutes les bonnes librairies et dans toutes les bonnes

    Bibliothèques bien sûr voilà et je vais vous remercier on va s’arrêter éit là pour partager un petit moment autour d’un verre de vin ou d’autre chose d’ailleurs si si vous avez des question hein je

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