Ce Webcafé Innov’action de l’Astee, organisé par le comité de la recherche de l’Astee, traite des« Rivières intermittentes : urgence – Pourquoi les intégrer dans les politiques de gestion de l’eau et de l’environnement ? De la recherche à l’opérationnel », animé par Adèle Bressy (École des Ponts ParisTech/Leesu) et Etienne Paul (INSA Toulouse).
    Contexte :
    Tous les réseaux fluviaux comprennent des segments intermittents qui cessent de s’écouler et/ou s’assèchent de manière récurrente, notamment en été. À l’échelle mondiale, ils sont même plus abondants que les segments pérennes et le changement global accroit leur prévalence, la durée des assecs et la longueur des tronçons impactés. S’ils ont été délaissés durant des décennies, il y a urgence à les intégrer dans les politiques et pratiques de gestion de l’eau et des milieux aquatiques et rivulaires. Ne pas le faire mettrait en péril les milieux aquatiques, leur biodiversité ainsi que les services écosystémiques qu’ils nous procurent.

    Ce Webcafé vise à mettre en évidence Au travers de la vision d’un chercheur et du retour d’expérience d’un opérationnel, les enjeux et problématiques des rivières intermittentes, ainsi que des pistes et outils développés par la recherche pour relever ce challenge.

    Intervenants :
    – Michel Lafforgue, AIGECO – Suez Consulting
    – Thibault Datry, INRAE
    – Benoit Terrier, AERMC

    Tous les supports présentés seront disponibles prochainement sur le site internet de l’Astee.

    Innovaction de l’AST donc qui a été cette fois coorganisé par d’une part le comité de la recherche de la St qui est présidé par Étienne Paul de l’INSET Toulouse et qui coanime avec moi ce web café et la cremma commission ressources en eau et milieu aquatique qui est animé

    Par Éric Chanal moi je suis adelle Bress je suis chercheuse au laboratoire ha environnement et systèmes urbains et membre du comité de la recherche de la St donc avant de vous de de lancer la les présentations je vais vous parler un peu de l’organisation d’abord le web

    Café comme vous l’avez vu est enregistré on vous demande si possible de couper les camér caméras et micro pour éviter toutes les perturbations par contre sentez-vous libre de mettre des commentaires ou des questions dans le chat pendant les exposés et pendant la discussion et nous aurons à la fin des

    Exposés une trentaine de minutes pour Ben poser les questions et répondre et discuter donc ce sera Étienne qui animera les les questions qui transmettra vos questions avant qu’elle d’y répondre donc on on va commencer le le séminaire d’abord euh ce qu’on vise dans ces web cafés c’est vraiment de coupler

    Le point de vue des chercheurs et des opérationnels sur une thématique et à montrer ce que peut apporter la recherche sur les sujets pratiques donc aujourd’hui nous allons parler des rivières intermittentes et de l’urgence qu’il y a à les intégrer aux politiques de gestion de Lou et de l’environnement et pour présenter ces

    Différents aspects nous allons accueillir Michel laforg de aigco et sus Consulting pour l’introduction thbao datri qui est directeur de recherche àinee équipe ecoflow et Benoît terrier agence de l’uronne Méditerranée Corse donc je laisse tout de suite la parole à Michel pour introduire le sujet bonjour à tous donc c’est un sujet qui est

    Particulièrement crucial et qui en devenir avec le changement climatique et donc c’était l’objet de de faire un focus sur ce sujet qui qui a été masqué pendant de de nombreuses décennies en fait et comme on le verra qui pourtant a des des enjeux important au niveau de la planète

    Tout d’abord on constate si vous voyez la carte un petit peu de de l’État en fait de l’intermittence on constate en fait que ça concerne tous les continents à des degrés plus ou moins forts suivant les régions euh alors l’intermittence c’est c’est un cour d’eau en fait qui cesse

    Périodiquement de s’écouler sur une partie ou la totalité de son parcours donc ça veut pas dire qu’il est ass sur la totalité du parcours ça veut pas forcément dire qu’il y a pas d’au qui coule non plus parce qu’elle peut couler sous en sous-sol ça veut simplement dire

    Que en surface on a pendant des périodes plus ou moins longues en fait une eau qui ne coule pas ça peut être d’origine naturelle comme d’origine anentropique et les pourcentages affectés sont très variables en fonction des des endroits des pays et et si on regarde la France

    Euh on a une idée reçue en fait sur le fait que ça concernait par le passé on avait l’impression que ça concernait que le littoral méditerranéen et en réalité c’est pas le cas si vous voyez la carte qui est à droite en fait vous voyez une situation d’ a une dizaine d’années où

    On voyait déjà en fait des cours d’eau intermittents y compris sur l’ouest de la France en Bretagne qui est réputé avoir des pluis régulièrement euh ça dépend ça dépend de d’élément contextuels mais on peut avoir des cours d’eau intermittents un petit peu partout euh ça peut être le résultat aussi d’un

    Sous-tirage excessif sur les aquifères en fait qui assèche périodiquement les les cordons en superficiel euh la carte qui est à gauche vous montre l’état de l’été 2022 avec une situation critique en fait qui concerne pratiquement toute la France et on voit de plus en plus en fait cette problématique de stress

    Hydrique perduré à l’échelle de de l’hexagone et et et on pourrait dire à l’échelle européenne aussi puisque ça concerne pas uniquement la France et et ça va s’accroître avec le temps et donc il y a il y a un vrai un vrai enjeu à se poser la question de savoir quels sont

    Les drivers en fait de cette intermittence et puis qu’est-ce que ça a comme conséquence en fait en pratique alors une idée reçue forte à ce sujet-là c’est de de dire que l’eau B si elle coule pas en surface ça veut dire qu’il y a pas d’écoulement et puis bah les

    Espèces aquatiques elles ont disparu alors ça c’est totalement faux puisque très souvent on a un écoulement sub facique qu’on appelle hyporéique en fait qui passe au niveau des sédiments avec de l’eau qui coule à faible profondeur ou quand elle ne coule pas au moins elle

    Reste présente et il y a une partie de la population en fait notamment des MACR invertébrés qui se réfugi et donc il peut continuer à à perdurer un deuxième point qui est très important c’est l’impact de la durée des assèchements il y a un impact qui est

    Variable en fonction de en fonction de la durée des assèchements en fonction de la longueur des des des segments qui sont à sec et ça peut avir des effets sur plusieurs mois voire sur un an euh avec une hétérogénéité spatiale en fait des peeuplements de la richesse spécifique et globalement on peut dire

    Que plus un a dur et plus il y a risque de de de modification du du du biotope avec des espèces qui peuvent être des espèces terrestres et pas forcément des espèces rivulaires et dans ce cas-là ça peut avoir des impacts majeurs en fait sur le fonctionnement une fois la remise

    En eau effectuée une autre idée reçu c’est le fait que bah si jamais on on a un assec c’est plus impactant sur laavale du cours d’eau que sur la m en fait ce n’est pas le cas puisque les têtes de bassin sont particulièrement sensibles de par le la présence en fait

    De des tritivor sur ces têtes de bassin et donc on a on peut avoir des effets relativement importants en fait sur ces zones qui sont des zones àont après ce qui est très impactant très important c’est la présence ou pas de zones de refuge en voyz une photo là où

    On voit par exemple à droite une zone restant en haut en fait et ça ça permet en fait de de de servir d’abri à des à des des espèces aquatiques en fait qui peuvent après repeupler en fait le le cours d’eau une fois que que celui-ci

    Repris a repris son son cours normal euh une autre idée reçu c’est de dire bah si jamais il y a un sec les regets polluants sont moins impactants et on peut profiter en fait du relicadeau qui est dans la nappe on peut l’utiliser puisque de toute façon la rivière en

    Fait il y a plutôt dans la rivière donc les espèces aquatiques sont partis ailleurs où où elles ont disparu oui donc on peut on peut exploiter cette eau qui est dans la nappe affleurante ce qui est pas vrai puisque comme je l’ai dit tout à l’heure en fait il y a des

    Espèces qui se protègent en fait dans les dans les sédiments qui sont qui sont en dessous du qui sont au niveau du lit et qui sont très importantes pour la recolonisation et donc c’est c’est c’est pas sûrement critique un deuxième point qui est crucial c’est qu’il faut

    Considérer que cette eau en fait qui est qui est souterraine entre guillemets elle est moins oxygénée que les autres surfaces et donc elle est plus sujette à avoir des des problématiques de d’oxygène dissou en cas de contamination donc se pose ici la question de la concentration des pollutions quand on a

    Des rogets par exemple de stations d’puration et donc c’est très important de continuer à protéger en fait les à réduire les pollutions arrivant dans les cours d’eau y compris quand ils sont intermittents pour ces raisons-là euh et dernière dernier point à ce sujet c’est c’est de de dire que si jamais on

    Continue à pomper de l’eau en fait on va assécher ces zoneslà et donc de facto on va on va détruire en fait les habitats de Mare euh beaucoup plus durable euh un point important aussi c’est de de regarder ce qui se passe quand on revient en eut en fait et à ce sujet-là

    On a des pics de pollution du fait de la remobilisation de de dépôts qui pourrait y avoir au niveau des sols et donc on dans un premier temps la première chose qui va se passer c’est une déstabilisation de la qualité de l’eau d’écosystème du fait de de ces apports

    Alors à ce stade plusieurs questions sont ouvertes euh quel est l’état de la science pour la compréhension du fonctionnement et des dysfonctionnements des écosystèmes aquatiques intermittents quels sont leurs spécif éicité quels sont les moyens d’action et on va pouvoir en parler un petit peu dans la suite des présentations sur ces deux

    Questionsl puisqu’il existent en fait des moyens d’action pour rendre des écosystèmes plus résilients et donc notamment en lien avec le changement climatique et deux questions qui elles sont totalement ouvertes qui pour l’instant font l’objet de de de réflexion au niveau notamment européen c’est quels sont les biindicateurs qui

    Permet de qualifier en fait les cordons intermittents et c’est tout s simple et puis bien évidemment en lien avec ça c’est la la problématique de la directive 4adre européenne et le bon état écologique d’une rivière intermittente c’est une question qui ne se sont pas posé dans les années 90

    Quand ils ont commencé à réfléchir à la directive cadre européenne mais qui est prignante maintenant du fait de la proportion plus de plus en plus importante de rivière intermittente alors dans cette problématique là nous envisageons de de créer un groupe de travail en fait en 2024 groupe de

    Travail de l’ St sur le sujet et quand le sujet sera mû et qu’on lancera le groupe en fait tous les toutes les bonnes volontés sont les bienvenus pour y participer je vais maintenant passer la parole au deuxième intervenant et je pense qu’il faut que j’arrête le partage de l’écran

    Alors mince comment est-ce que ça marche ce truc ah voilà hop non faut que j’arrête ça voilà bonjour à tous et tous je pense que vous vous voyez mon mon transparent à l’écran vous le voyez donc tu avais même pas besoin Michel de l’enlever c’est ça pris le

    Dessus et ben bonjour à tous et tous merci beaucoup Michel pour cette introduction très précise qui montre bien la complexité tant d’un point de vue scientifique que gestion alors moi je vais pas rentrer dans du détail de de l’écologie enfin de l’hydroécologie des cours intermittence qu’en 10 minutes ça

    Serait pas possible c’est plus un peu une une présentation de la problématique pourquoi c’est complexe tant d’un point de vue scientifique que d’un point de vue de gestion je vais pas parler de rivière intermittente parce que comme Michel l’a souligné en fait faut partir du postulat que tous les

    Réseaux hydrographiques ont des segments intermittents ne serait-ce que dans les têes de bassin du fait des cycles de contraction expansion du petit chevelu donc en fait tout toute rivière a une partie qui est intermittente et le problème c’est que si on on en tient pas

    Compte et ben on a du mal à pouvoir comprendre ce qui se passe d’un point de vue scientifique ne serait-ce que sur l’hydrologie sur les liens avec les les les eaux souterraines sur l’écologie sur la biogéochimie sur les services rendus par les les cours d’eau et cetera donc

    Il y a vraiment un enjeu à les prendre en compte et c’est pas simple je vais vous montrer pourquoi même si il y a de plus en plus d’actions de recherche euh avec du transfert les gestionnaires donc on est plutôt vers une courbe très positive alors je suppose que voilà donc

    Je reprends les deux les deux cartes que Michel a présenté donc on sait qu’ils sont prévalents donc ça c’est tout neuf he 2021 c’était il y a 2 ans en fait plus de la moitié du linéaire au niveau au niveau mondial est intermittent c’est très conservatif comme estimation parce

    Queà ces échell là on est incapable de voir le petit chevelu justement qui représente 70 % du linéaire et qui est en grande majorité intermittent même chose en France on avait fait des modélisations avec des des des collègues en en 2013 où en fait ça casse quand même plusieurs plusieurs à priori hein

    Comme le l’a présenté Michel en fait c’est pas du tout l’ panage des des des milieux Méditerrané même si évidemment 80 % des cours d’eau dans le pourtour méditerranéen sont intermittents mais vous voyez que la densité la plus importante de cours d’eau intermittent de segment intermittent en France et en

    Bretagne sur la façade atlantique donc ça casse un petit peu les idées reçues évidemment bah c’est pas facile parce que parce qu’en fait on sait pas trop faire euh on sait pas trop faire parce que il y a de l’intermittence naturelle qui est prévalente très importante s’ajoute à ça

    Le changement climatique qui augmente cette intermittence naturelle évidemment l’intermittence qui est pas naturelle typiquement il y a des des des des des zones qui subissent une arédification qui s’assèche de plus en plus on a des shifts de de tronçons qui étaient pérennes qui commencent à s’assécher évidemment dans les endroits où les

    Besoins Nau sont massifs euh et en augmentation bah on assèche les rivières et ça c’est très récent on l’ vu au cours des des dernières derniers étés notamment en Europe euh un exemple flagrant c’est qu’au cours de ces 40 dernières années bah c des plus grand fleuv c’estit les rivières qui se

    Jettent dans la mer se sont se sont asséché donc ça c’est aussi une problématique nouvelle je pense que vous avez bien entendu parler du Colorado avec des efforts d’essayer de reconnecter en lâchant de l’eau en amont mais ça marche pas ou pas assez ce qu’on voit très bien aussi c’est malheureusement les conséquences

    Qu’elles soient environnementales euh sociologique économique et politique en environnemental vous avez tous vu des des pendant les étés passés ou à l’étranger des des des morts massifs de poissons je pense à la photo la photo en bas là c’est des des poissons australiens qui vivent 100 ans en fait

    Et il y a eu des tonnes et des tonnes qui sont morts suite à un épisode de Black Black Water j’en parlerai un petit peu tout à l’heure la Loire cette année c’est l’Amazone vous avez sans doute entendu parler que l’Amazone et tous ces affluents est en train de s’assécher de

    Manière sévère ça en pérri les populations il y a un impact très fort sur la faune aquatique et terrestre associé au milieux aquatique il y a des disputes politiques qui naissent ou qui s’implifient et puis il y a des conséquences économiques qui sont très

    Fortes il y a un peu une guerre de l’ qu’on a commencé à voir même même en France il y a pas besoin d’aller d’aller à l’étranger le grand problème il est qu’en fait quand on est colotique et ben les outils dont on a à disposition c’est des concepts et des méthodologies qui

    Ont été développé à partir et pour les cours d’eau pérennes euh ce qui est logique euh donc là je vais pas rentrer dans le détail mais ça c’est les grands concepts qu’on a qu’on a aujourd’hui à disposition c’est des concepts qui sont basés sur la présence de courant or dans

    Les courdons intermittents il peut y avoir de l’eau qui court pas ça peut être des refuges des espèces de Mar déconnecté ça peut être de l’eau souterraine dans la zone hyporéque il y a une notion de directionnalité à mon aval qui est évidemment logique mais qui

    Ne marche plus quand on est en présence de discontinuum et la présence de continuum euh qui ne marche pas vraiment et puis c’est tout des des concepts qui sont focalisés sur les réponses aquatiques que ça soit des organismes ou des fonctions écologiques or un cour d’au intermittent peut très bien être un

    Seul pendant 6 mois ou en tendre vers un seul pendant 6 mois être un cours d’eau pendant 6 mois et comme on est un peu à la marge on est une espèce d’écotone entre le milieu terrestre aquatique bah les écologues on les scientifiques terrestres aquatiques qui les ont un peu

    Mis de côté de facto ça fait une quinzaine d’années que le retard est en train d’être attattrapé donc ce que je dis là c’est vraiment on est en train de le de de voir changer le le problème il est en fait on ne peut pas ignorer ces tronçons intermittents quand on veut

    Comprendre ou quand on veut gérer les cours d’eau je je vous montre un exemple déjà de alors ça c’est un exemple qui vient de poitoucharante c’est l’intermittence qui n’est pas naturelle mais qui a été très bien observé pendant plusieurs années pour vous montrer un peu la complexité déjà de l’objet quand

    On est scientifique quand on a l’image d’un bassin versant avec des affluents et cetera ça c’est des observations qui montre en bleu quand il y a de l’eau qui court en orange quand il y a de l’eau qui court pas et en rouge quand il y a

    Pas plus d’ du tout sur le Toir un petit bassin verersant de boîérante euh tous les 15 jours vous voyez l’extrême dynamique qu’on soit un organisme qu’on soit un pêcheur qu’on soit un scientifique qu’on soit un gestionnaire quand on a ça sous les yeux c’est pas simple et et je vous présente deux

    Petites deux petites vidéos qui sont fait c’est des timeelaps qui sont fait avec des pièges photos sur des affluents de l’Albarine dans l’un où on a pas mal travaillé et voilà qui vous montre ce que c’est que réellement la dynamique de de de l’intermittence notamment là on

    Est dans un contexte de petit chevelus c’est totalement imprésive ça change tout le temps et donc c’est extrêmement fort comme contrainte pour les organismes aquatiques mais pour les organismes terrestres aussi évidemment bah arriver à suivre ça comme le présentera Benoît pour faire un suivi de notamment de gestion qualitative c’est extrêmement

    Complexe le problème est que à chaque fois qu’il y a ces interfaces alors dans l’espace ou dans le temps donc là il y a des il y a des photos de ces connexions hein on les appelle ça des connexions fonctionnelles entre des tronçons en eau

    Et pas en eau que ça soit dans l’espace ou dans le temps c’est qu’un tronçon quand il bascule d’un d’un d’unun d’un stade en eau à pas en eau ou dansau un sac il se passe des choses très importantes qu’ ont des conséquences pour tout le bassin versant alors c’est

    C’est en le le petit point B là c’est c’est pour montrer qu’en fait on a ces exemples là on a l’idée que l’intermittence c’est concentré dans les têtes de bfinversant mais ça c’est faux euh il y a toute ces typologie qui existent c’est extrêmement complexe ça dépend pas forcément du climat ça peut

    Dépendre de la géologie ça peut dépendre des usag et cetera mais à chaque fois qu’on a un peu une transition entre les pointillers et les lignes continues quel que soit le sens il se passe des choses d’un point de vue écologique qui sont fondamentales il se peut se passer qu’en

    Fait ces connexions elles produisent une source une source de contaminant une source de matière organique je l’ustrerai je l’illustrerai par la suite ça peut être un puie c’est-à-dire que ça peut piéger du matériel de l’eau et cetera des sédiments ça peut induire un temps de retard ça peut être aussi un refuge

    Il y a des tronçons intermittents qui sont c’est le cas pour C s invertébrés aquatiques en France c’est le cas pour certains saumons aux États-Unis qui sont des refuges en fait c’est des zones qui sont utilisées pour la reproduction certains saumons parce qu’ a un peu

    D’eau il y a moins de prédateur il y a moins de pression et puis c’est aussi des lieux de transformation de certains flux je vais pas rentrer dans le détail tout ça mais je vous montre un exemple qui est assez parlant de comment cette connexion alors là d’un point de vue

    Temporel elle peut induire une mise en danger en tout cas des effets délétaires surtout le bassin versant à l’aval du tronçon concerné on est sur l’Albarine à l’automne et mode assèchement vous pouvez voir sur la photo de gauche le dépôt de matière organique de feu mortte notamment qui

    Sont déposés et en fait ce qui se passe au moment où il a a remise en eau donc là elle était très sévère c’est pas de cette année he mais cette année on a vécu des événements très sévères de remise en eau en fait on a toute cette

    Matière organique naturelle ce bois qui est remobilisé qui est transporté à laaval et en fait on sait que pendant ces moments-là par exemple les communautés microbiennes d’un coup elles se réactivent et elles émettent des pulses de CO2 par la respiration de la matière organique donc là on a par

    Exemple un événement comme ça si ça a lieu dans toutes les rivières intermittentes du monde ça correspond à 10 % de ce que émet l’ensemble du réseau graphique mondial en terme de CO2 vers l’atmosphère donc c’est des ce qu’on appelle des moments chauds euh qui peuvent être très importants il peut se

    Passer c’est pas le cas là mais ça a été le cas en Australie quand il y av eu ces épisodes de Black Water que il y a tellement de matière organique et de respiration qu’il y a plus d’oxygène dans la lame d’eau C lame d’eau elle peut parcourir des dizaines des

    Centaines de kilomètres et tuer toute forme de vie aquatique sur son passage du fait du manque d’oxygène y compris dans les Confluences avec des cours d’eau des étangs et cetera euh qui sont connectés donc imaginez ce qui se passe aussi sous cette rivière quand la rivière va se reconnecter à la nape si

    C’était pas des feuilles mortes mais c’était des polluants parce que de manière générale on ne donne pas de valeur très positive au cours d’eau et au tronçons asséché et ben tous ces contaminant là ils sont distribués dans les eaux qui soient en surface ou qu’elles soient souterraines euh pendant

    La phase de connexion donc c’est pas parce que c’est asséché qu’il y a pas une connexion avec le le réseau le problème c’est que on a eu tendance parce que c’est complexe parce qu’on n pas eu les outils les scientifiques n’ont pas produit les outils à les ignorer dans les approches bassin

    Verersant il y a encore vous avez sans doute eu récemment un nouveau modèle de ce que c’est que le cycle d’eau Idélis et cetera il y a pas un pointiller sur ces cartes en fait c’est encore très difficile pour une grosse partie de la communauté scientififique à se dire bah

    Naturellement en fait il y a des petit des pointillers sur des cartes les cours d’eau ils coulent pas toute l’année ils sont sont mal cartographiés malgré des efforts énormes je pense notamment France au réseau onde qui est un outil fantastique qui a été mis au point en

    2012 par l’ FB il y a moins de 3 % des stations de la banque hydro qui sont sur des cours d’eau intermittents alors qu’il représentent 30 à 40 % du linéaire ça donne une idée du billet ils sont de moins en moins protégés on en parlera

    Pas là en détail mais il y a un travail de reclassement qui est fait au niveau des départements qui déclasse assez systématiquement les tronçons intermittent du fait de leur intermittence alors que ces tronçons là quand ça coule ils sont connectés donc c’est assez dangereux on a pas ou très

    Peu d’outils pour les intégrer en gestion quantitative tout ce qui concerne la la thématique des des Bill environnementaux des débit écologiques au jour d’aujourd’hui on sait pas faire quand il y a des asses ça pose problème on n pas d’outil comme on le disait pour mesurer leur bon état c’est voir pire si

    On rejette de l’eau contaminée comme sur sur les deux premières photos là des rejet step il y en a une en Espagne une sur l’Albarine on améliore l’état écologique de la rivière puisque en AM mon de ce rejet là c’est sec souvent donc en fait il y a moins de diversité

    Et il y a moins d’espèces indicatrices que quand on met de l’eau qui est contaminé pour vous dire le travail qu’il y a à faire et en fait le gros problème il est que c’est ces tronçons intermittents ces rivières intermittentes souuffent de perceptions extrêmement négatives qui sont qu’ ont

    Été identifié on a travaillé ensemble avec avec l’agence de l’ormc notamment pour montrer que c’est des freins à à toute action de gestion les les gestionires ne peuvent pas investir ne peuvent pas s’occuper de tronçons qui sont de toute façon dévalorisés par par le le public donc c’est vraiment quelque

    Chose qu’il faut qu’il faut changer alors je fini par une slide positive c’est que c’est un exemple parmi tant d’autres de de de d’évolution vers le haut il y a de plus en plus de prise en compte de des citoyens de la question d’assec j’ai envie de dire c’est grâce au

    Réchauffement climatique les gens ont vu des Riviè disparaître et il commenent à se dire mince c’est quoi ça puis il se rendent compte qu’il y en a qui disparaissent naturellement chaque été et cetera donc on utilise un peu cette masse via de la science participative avec une application qui s’appelle drve

    Reverse il y en a d’autres euh qui ont été développé dans plein pays euh c’est plutôt pas mal ça a été pris en en en main par différents syndicats de rivièr là je pense au SR3a qui Suiss ça c’est le territoire à côté de alors Lyon est

    Juste au sud de ces cartes là on est on est dans l’un dans le budget et en fait c’est un outil qui complémente le réseau onde pour aller voir bah tiens l’état d’écoulement des cours d’eau et d’informer le préfet en cas de en cas d’alerte ça a été mis en place dans

    Plusieurs syndicat de rivière sur le Chéran il y a des syndicats de l’Ouest de la France qui qui mon sa si mettre et en fait pour les senttif c’est une source de données incroyable parce qu’on a du des observations dans des endroits où il y aura jamais de

    Station de il aura pas d’observation onde ça nous a permis des modèles hydrologiques pour savoir quand et où il y a de l’eau dans une rivière aujourd’hui et sous différen SC climatique évidemment c’est un support physique essentiel pour pouir derrière comprendre un peu l’écologie de de ces

    Milieux voilà je m’en arrête là je vous remercie de votre attention je vais laisser la parole à Benoît qui va prendre le relais sur les aspects gestion j’arrête mon partage Benoît oui et je vais chercher ma présentation je ne vois pas bon je partager mon écran hop qu’est-ce que vous voyez ma

    Présentation oui oui c’est bon ah super ou c’est bon alors oui ça a changé d’écran pour moi bon c’est pas grave euh bonjour à tous donc je suis benoî terrier je suis expert en hydromorphologie des cours d’eau à l’agence de l’uron Méditerranée Corse euh je vais donc vous parler un petit

    Peu du contexte coursdau intermittent sur le bassin r Méditerranée Corse euh et puis vous partager des réflexions et des retours d’expérience sur le sur le sujet au niveau de l’Agence de l’eau ça fait une quinzaine d’années qu’on qu’on s’intéresse au cours d’au intermittent et qu’on on accompagne bah de la

    Recherche notamment avec thbo d’terie ou ou qu’on lance des études sur le sujet alors en premier lieu parce que ça fonctionne oui ça fonctionne je voulais vous partager l’histoire du rio de la palme dans l’Aude donc on est c’est un cours d’eau qui fait à peu près 14 km qui se jette

    Dans l’étant de la palme alors c’est une mass d’eau au sens de la directive cadre européenne sur l’eau qui n’a pas de pression particulière identifiée sur l’hydromorphologie pas de prélèvement excessif et elle a été intégrée dans le cadre d’une étude qui s’intéressait au flux de polluant dans les lagunes

    Méditerranéennes alors ce cours d’eau a fait l’objet de 98 tentatives de prélèvement entre janvier 2016 et décembre 2019 à peu près une tentative tous les 15 jours 95 fois il a été en assec et donc les prélèvements n’ont pas pu être réalisés euh donc là vous avez

    Le un peu la situation là donc le le rio de la palme qui se jène dans l’étant de la palme et une vue aérienne donc je sais pas si le sans mauvis jeux de mot si le Rieux de la palme à la palme de l’intermittence sur le des cours d’eau

    Intermittent sur RMC mais en tout cas on a on est presque sur un fonctionnement qu’on qualifierait d’éphémère en fait où où l’eau ne s’écoule que que quelques semaines ou voire quelques mois mais là pendant 2 2 ans et demi il y a le cours d’au a été à

    Sec alors là je vous présente aussi le résultat d’une d’une analyse qui avait été faite à partir des stations du réseau onde de l’Observatoire national des étiages évoqué thbao donc sur le bassin on a on a on a regardé quelle était la proportion des stations ondes qui pouvaient être enfin qui étaient en

    Assec euh donc ce qu’on peut voir donc c’est les résultats sont agrégés à l’échelle de sous-bassin verersant ce qu’on peut voir c’est que le phénomène de l’intermittence il est il est vraiment variable dans l’espace et et dans le temps et que on le retrouve sur une grande diversité de contexte comme

    Ça a été dit par par Michel ou ou tiibo c’est pas uniquement le pourtour méditerranéen comme on pouvait se l’imaginer mais dans le nord du bassin on voit que le phénomène est aussi bien présent notamment dans le Balde saun euh voilà dans le Jura et et

    Ailleurs euh c’est un P Mel de voilà de de photos quand on donc on a au niveau de l’Agence de l’eau on s’occupe de réseau de surveillance dans le cadre de directec cadre Europe sur l’eauù on réalise donc des des prélèvements et on demande depuis 2 ans 2 3 ans maintenant

    Au prestataire lorsqu’il ne peut pas réaliser son prélèvement de faire une photo pour jus du de la non possibilité de prélèvement donc on commence à avoir des données sur voilà le nombre de enfin le le l’assèchement des cours d’eau par ce biaet là aussi et là on voit qu’en

    Fait ça concerne ce que j’illustrai précédemment mais c’est vraiment là on est sur le territoire de Belfort en juin mais on a des asscs en avril en novembre en février euh en mai enfin un peu voilà et un peu partout sur le sur le territoire donc on voit que c’est une

    Une une en une thématique une problématique qui est bien présente sur le bassin et une problématique qui va être de plus en plus présente puisque là donc ce sont des résultats de voilà de modéisation d’état de de de risque d’assèchement projeté sous changement climatique qui qui était réalisé par

    Eric Soke et on voit que bah on va vers une augmentation alors hétérogène mais une augmentation globale du risque d’assèchement à venir qui va être entre autres très prignant pour notre bassin EUR Méditerranée Corse avec des assectes qui on nous prédit plus long plus intense et se déclarant plutôt d’une manière

    Alors faut-il préserver restaurer les cours d’eau intermittent est-ce qu’il faut s’y intéresser moi sur le terrain ou en réunion dans le cadre de projet voilà ce que je peux entendre c’est finalement bah à quoi ça sert de toute façon voilà il y a pas d’eau l’eau c’est la vie là

    Il y a plus d’eau c’est c’est mort c’est même de l’argent gâché en fait là on jette l’argent par par la fenêtre quand on s’intéresse à la restauration de ces cours d’eau voire même on pourrait les utiliser ce qu’on fait parfois on peut on pourrait en faire une piste de car

    Paring ou ou même un un parking de stationnement l’été par exemple je je vous montrerai un exemple donc ça c’était ce que moi ce que voilà ce que je pouvais ressentir en fait dans mes dans mes dans mon travail mais on a eu un projet comme l’a dit tiba sur donc

    De la zone atelier du bassin du rô qui s’est intéressé aux perceptions autour de ses cours d’ intermittent et ce que clairement le projet a mis en évidence donc c’était sur le territoire de l’Albarine proche de proche de Lyon c’est qu’il y avait un voilà une désaffection en fait de ces pour ces

    Cours d’eau et qui avait de vrais enjeux de revalorisation parmi les conclusions de ces voilà de de ce projet c’était donc le fait que les cours d’eau intermittents étaient plutôt perçu comme une esthétique impr propre au loisir peu vivant euh voilà alors ça pouvait susciter de la une certaine curiosité

    Pour le fait de de l’intermittence euh mais plutôt des perceptions négatives dans un contexte de changement global très présent c’estd qu’on voit que on va vers une tendance sans doute assez lourde par rapport à peut-être au développement de de de l’intermittence mais les conclusions c’est qu’ y avait un vrai besoin de

    Partager des connaissances pour montrer que ces coursdau intermittents ce sont aussi des milieux vivants qui ont leur spécificités et leur valeur et que ce sont des milieux fragiles et donc là clairement on a identifié un enjeu très fort de communication autour de ce sujet ensuite je voulais juste mettre une une

    Diapositive de rappel sur quelques dispositions du SDAGE donc du schéma directeur d’amén de gestion des eaux euh qui s’applique aussi au cours d’au intermittent euh agir plus vite et plus fort face au changement climatique préserver restaurer les espace de bon fonctionnement de ces cours d’eau préserver les réservoirs biologiques et

    Renforcer leur rôle de de zone refuge aussi restaurer la continuité écologique décloisonner les milieux euh voilà restaurer les les habitats en ciblant les actions les plus efficaces euh atteindre et préserver l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir tout ça enfin voilà et et les

    Solutions fondées sur la nature euh elles s’appliquent aussi au courdau intermittent or force de constater que lorsqu’on doit euh voilà euh euh on s’intéresse à faire de la restauration écologique ces milieux sont fréquemment oubliés alors quelques exemples trois exemples un premier sur l’iseron qui est un petit affluent en rive droite du Rône

    Euh dans le sud-ouest de Lyon c’est un cours d’eau qui est fortement intermittent euh donc là vous avez une carte en haut à droite sur lequelle vous avez tous les ouvrages les seuils qui étaient présents qui faisaient obstacle à la continuité écologique il y a une grosse politique de restauration de

    Cette continuité écologique sur 35 seuils et donc sur la carte du bas vous avez euh bah voilà ce qui reste après le travail on voit qu’en gros l’essentiel de l’iseron euh l’axe a été bien décloisonné alors ça on s’est rendu compte que c’était particulièrement important pourquoi vous avez ici un

    Résultat de suivi qui a été fait par la fédération de pêche du rô qui montre donc l’évolution des biomasses de l’amont à l’aval euh à partir des distances à la source en pointiller Orange vous avez les biomasses de truite post sécheresse avant les travaux de restauration donc en 2006 qui avait été

    Une année particulièrement sèche en bleu vous avez l’évolution des biomasses lors d’été humide sur moyenné sur 2011 et 2014 et en rouge vous avez euh la moyenne des des biomasses euh après travaux donc après après des lors d’été particulièrement sec donc sur 3 années et ce qu’on voit ce que la Fédération de

    Pêche est arrivé à mettre en évidence c’est qu’en fait tout l’aval ça sèche chaque année et parfois pendant plusieurs mois et on a une migration détruite lorsque les températures commencent à augmenter ou que les le débit commence à diminuer une migration des truites sur l’amont de l’iseron qui

    Est classé en réservoir biologique euh où les truites vont passer l’été au frais on a une alimentation par les eaux souterraines du du réservoir biologique et en ensite les truides vont pouvoir redescendre voilà à l’aval lorsque bah il y aura une remise en eau de du

    Tronçon aval il y a une super vidéo qui a été faite par la Fédération de Pêche je la présente pas là on on a pas le temps mais si ça vous intéresse n’hésitez pas à y jeter un œil un deuxième exemple sur la restauration du bassin de la cloge donc dans les années

    50 80 % des 400 m du linéaire de de cours d’eau de la forêt de chaud ont été complètement rectifiés et on a observé des assecs bah de plus en plus nombreux euh et sur la cloche qui est le drain principal 7 km de cours d’eau sont qui étaient pérennes sont même devenus

    Intermitant on a une diminution du nombre de taxons d’éphémère pcoptère de tricoptère euh voilà assez drastique entre 1970 et et 2006 depuis 2007 depuis 2007 45 km de cours d’eau sur 32 affluents de la cloge ont été reméendré donc vous avez à gauche une photo avant d’une tête de bassin qui était

    Complètement rectifiée et après après remet en rage ce que les résult ultat montre c’est que après plus de 10 ans de suivi on a un exhaustement du niveau de la nape de 20 cm et une réduction des période d’assè de 3 semaines en moyenne la chenalisation avait vraiment pour conséquence d’augmenter d’intensifier

    Les asscs et on a une réponse positive aussi sur les invertébrés qui ont été suivis et puis un dernier exemple sur la baorie à son débouché au niveau de Banuls surmer euh là sur l’aval en fait on avait donc un cours d’eau qui était à

    Sec l’été et qui avait un lit qui avait été ramblayé nivelé pour permettre enfin pour servir de parking en période estivale et et bien ce ce ce tronçon aval a fait l’objet d’une restauration très intéressante euh avec une approche paysagère dans dans la ville euh qui a

    Été qui a été réalisé donc voilà c’est on fait de la restauration sur les cours d’eau intermittents aussi et il faut en faire il ne faut pas les oublier donc en conclusion bon le phénomène d’intermittence il est vraiment présent sur l’ensemble du bassin et il va très probablement gagner en ampleur et

    S’intensifier on a donc un réel intérêt à continuer à restaurer les habitats des cloisonner les milieux permettre l’accès aux zones refuge comme l’iseron permettait de l’illustrer préserver restaurer le bon fonctionnement des milieux aquatique voilà continuer veiller à un meilleur partage de la ressource tout ça ça s’applique aussi au au cours d’

    Intermittent continuer à agir vite plus vite et plus fort et préserver restaurer des écosystèmes sains et fonctionnels ça c’est tiré du plan d’adaptation au changement climatique du bassin r méiterranée Corse qui vient d’être adapté adopté et puis donc bah voilà je Redi l’importance de communiquer sur la valeur de ces cours

    D’eau voilà je vous remercie pour votre attentionrê partage je pas ouais c’est parfait merci euh ah ça y est ça revient je n’entends plus rien est-ce que c’est normal ah oui donc je parlais mais mon micro était coupé pardon oui tous les micros ont étaient coupés en

    Fait et tout était recoupé d’accord donc je je sais pas si vous m’avez entendu du coup je vais je vais reprendre un peu merci à beno thbao et Michel pour finalement cette cette cette première évaluation ça nous permet de de faire un premier diagnostic finalement sur ce problème d’intermittence des des

    Rivières qui euh B de mon point de vue c’est pas pas bien connu du du public et même scientifique voilà on a le diagnostique est posé on voit bien que c ces milieux sont ignoré mal cartographié moins moins protégé et cetera on voit quand même qu’il y a des solutions hein

    Qui émerge donc ben on va pouvoir discuter un petit peu à la fois du diagnostic et du des solutions alors il y a un premier une première question très euh très concrète donc on a un bravo pour la rest enant de la cloge et une personne vrait savoir Catherine

    Pardon voudrait savoir qui porte ce projet oui alors c’est un projet qui a été porté par l’ONF euh qui s’est beaucoup impliqué sur le sujet de la restauration des têtes de bassinersants donc sur toutes les bah tout le la partie en forêcha avec c’est le bureau

    D’étudesos tééos qui a qui a aussi qui s’est impliqué sur la partie suivie et ce qui est intéressant aussi c’est que la la la cloge en tant que telle fait l’objet aussi de restauration voilà mais l’ONF en tout cas a été sensibilisé au sujet et considère ce type de restauration aussi dans d’autres

    D’autres secteurs forestiers alors une question c’est bon on voit bien que il y a besoin de de de protéger une question sur le degré d’intervention qu’on peut se permettre à la fois en terme financiers en terme de capacité de faisabilité est-ce que vous avez un peu des éléments sur cette question déjà pr

    Primaire de savoir est-ce qu’on doit intervenir ou pas alors si je peux juste rebondir sur ta question là-dessus en fait et les besoins en eau puisque tu avais il y avait aussi le pendant de savoir quels sont les besoins alors les besoins ils vont être spécifique en fait

    Au contexte local c’estàdire que ça dépend du type de milieu qu’on a du type d’espèce et donc c’est du faut faire du cas par cas mais on voit bien que il est important d’anticiper en fait et l’intervention elle doit être anticipée sur le fait que il faut accompagner alors accompagner ça veut dire

    Effectivement permettre aux espèces de migrés donc l’importance en fait du décloisonnement des seuil et de permettre aux espèces migratrices de remonter vers des eaux plus fraîches par exemple et qui sont des des des zones où il y a effectivement de l’eau c’est ça ça a été montré sur le Massif Central et

    Sur sur d’autres zones en fait c’est quelque chose qui est notamment euh une une tendance aussi par rapport au réchauffement des EAU donc on ça c’est un vrai un vrai point important comme l’a montré clairement Benoît donc sur le cadiseron et deuxième point important aussi par rapport à ça c’est la notion

    De zone refuge et donc de de d’anticiper en fait la façon dont ça va passer en en assec et si il va persister en fait des zones refuge à certains endroits à proximité de ces assecs pour permettre à des espèces en fait de de de se protéger

    Et après de recoloniser le milieu une fois que que le système sera en eau donc ces deux points qui sont fondamentaux et je dirais qu’après il y a un autre point qui est très important c’est c’est de regarder la qualité des EAU en fait qu’on pe qu’on va avoir et donc tout ce

    Qui va être rejet le bilan prélèvement au rejet en fait et notamment les rejets stations d’épuration les épondages agricoles et tout un tas de sujets en fait qui peuvent amener qui peuvent amener des pollutions et donc de la maîtrise de ces pollutions là notamment en période où il y a peu de

    Dilution est un sujet qui est vraiment important et donc il y a besoin d’accompagner en fait cette prise en charge en fait de de ces rejets et une maîtrise de cette qualité des EAU après peut-être que que Benoît et thibo veulent rajouter des

    Choses on VO comment alors il y a il y a justement là-dessus il y a un exemple là de de Dian maîre qui vient qui nous vient de Genève ça c’est très bien à Genève cela fait de était que l’État a pris la décision de mettre de l’eau du

    Réseau dans la drise une rivière d’importance au niveau cantonal et cela représente environ 8 L par seconde et a permis de conserver la faune aquatique notamment une belle population dé truite mais à un cût de plusieurs dizaines de milliers de francs Suisse qu’en pensez-vous que pensez-vous de cette

    Mesure moi je je peux pas répondre à ça en tant que scientifique c’est pas voilà après il faut connaître un peu les enjeux mais c’est comme pour faire éco aussi avec la première question il y a pas une solution unique qui va marcher partout donc en fait tout dépend des

    Enjeux tout dépend des contextes euh voilà remettre de l’eau dans une rivière si elle s’assèche parce qu’il y a trop de prélèvements bah faut aussi réfléchir peut-être à discuter des prélèvements plutôt que d’aller chercher de l’eau d’ailleurs pour en remettre c’est la première voilà et puis euh plusieurs milliers de francs suisses

    Mais peut-être que la population truite elle attire plusieurs milliers de francs suisses de pêcheurs ou de touristes je sais pas c’est c’est très difficile de répondre et notamment d’un point de vue scientifique sur un un tel exte non mais je pense que on peut aussi discuter un petit peu de de différents

    Aspects c’est c’est c’est bien l’enjeu de la préservation de nos milieux donc comment on dégrade peut-être qu’il faut réparer et si on dégrade moins on réparera moins c’est ça me paraît être intéressant comme discussion il faut aussi regarder s’il y a des espèces patrimoniales exceptionnelles à protéger

    Donc il faut il faut cibler en fonction des enjeux y compris patrimoniaux et puis derrière effectivement regardez les bilant besoins ressources et qu’est-ce qu’on peut faire parce parce que remettre de l’eau si on peut effectivement faire du soutien d’étiage bah il faut essayer de le faire si par

    Contre il y a pas les ressources pour le faire il faut essayer d’envisager les choses de manière on va on va dire de un peu palliative en essayant d’accompagner de façon à ce que les dégâts soit le moins fort possible et donc il faut regarder tous les enjeux

    Qui sont autour on peut pas détricoter le système en disant on ne regarde que qu’une partie puisque le reste est impactant aussi donc h alors oui vas-y pardon oui ce que je veux rajouter c’est que après il faut faire attention on on a appris hein ces dernières années que les solutions techniques technologiques

    Miracles dont le béton des 100 dernières années c’était pas des solutions viables et qu’on est en train de les enlever pour les remplacer par des solutions fondées sur la nature donc là j’en dire le le premier le premier Flex c’est dire attention ce qui peut être une solution

    Aujourd’hui ça se trouve ça sera pas dans 5 ans donc faut peut-être plutôt réfléchir à des solutions viables fondé sur la nature quand c’est possible plutôt que penser que technologiquement pour apprendre de l’eau des glaciers du rô pour aller alimenter une rivière à Genève ça on

    Doit pouvoir le faire mais il y a aussi une idée une idée de se projeter dans le futur qui a un certain mais on connaît la trajectoire et de pas prendre des décisions techniques qui sert plus pertinentes dans 5 ans il faut penser à la résilience et en tant que donc moi je

    Je suis vice-président de Laco donc qui est l’association des acteurs de l’ingénierie d’ gyécologique c’est un c’est un sujet qui est prignant et les pouvoirs publics là-dessus sont sont très à l’écoute en fait du développement des solutions fondées sur la nature donc c’est c’est un sujet sur lequel il faut

    Absolument avancer euh plus qu’ effffectivement que d’artificialiser en fait des cours d’eau c’est c’est un point important pour la résilience parce que l’adaptation au changement climatique c’est aussi donner des clés en fait aux espèces et aux biotopes pour qu’ils s’adaptent d’eux-mêm et qu’il puissent se retrouver à trouver des

    Solutions en fait de d’équilibre différents au niveau des des assemblages espèces ou de structuration des des des écosystèmes oui sachant qu’en France on a juste très rapidement on a un outil enfin les ptge les plans les projets de territoire sur la gestion de l’eau et aussi les les les

    Plan de gestion de la ressource en eau où c’est c’est là où à l’échelle d’un territoire et des différents usages de ce territoire on va bah mettre à plat finalement les les besoins de ressources en eau où on intègre aussi les besoins de la rivière et des milieux aquatiques

    Et c’est dans ce dans ces cadres concertés que bah on a ces discussions on regarde où est-ce qu’on peut faire des économies d’eau et cetera donc ça c’est un c’est ça c’est typiquement des discussions qu’on a dans les territoires euh al il y a il y a une question on

    Poursuit un petit peu dans ce domaine avant de il y a d’autres questions par exemple sur les méthodes de diagnostique et cetera euh on continue peut-être un peu sur ce thème et on se pose la question de lorsqu’on fait du soutien d’étillage notamment par les rejets de step on a

    Souvent mis en avant des discussions de sur la rout donc comment vous voyez un petit peu cette dualité B ça dépend vas-y vas-y je te ouais d’ moi je juste parce que parce qu’on on est on on y fait face dans plusieurs cours d’eau alors de manière globale c’est plutôt

    Moi ce que j’ai vu c’est plutôt des rejets sauvages entre guillemets c’est qu’il y a pas d’autrre solution donc on les balance dans un univers où il y a pas d’eau parce que on sait pas les air infiltrés dans la nappe mais mais en fait c’est pas de la réute ça c’est des

    Effluents qui sont contaminés il y a une charge quand même en nutriment qui est assez forte il y a plein de produits pharmaceutiques qui sont pas traités dans les steps qu’on balance dans le milieu et quand on jette dans un courdon intermittent qui a pas d’eau ça va

    Directement dans la nappe en fait donc j’ai envie dire c’est pas c’est pareil dans certains cas des effluants propres qui permettrait de faire du soutien du tiage pourquoi pas mais au jour au jour d’aujourd’hui moi ce que j’ai vu et ce que je vois encore sur le bassin versant

    À 200 m de chez moi c’est des rejets un peu sauvages parce qu’il y a pas d’autrre solution il y a une espèce de flou juridique donc on balance dans la rivière quand elle a pas d’eau c’est une catastrophe et j’imagine même pas ce qui se passe dessous alors peut-être pour

    Répondre à la question de manière un peu plus précise si on parle on je pense que la question était plutôt dans ce sens si au lieu de rejeter dans la rivière on réutilise l’eau pour faire une utilisation d’irrigation par exemple qu’est-ce qui passe du point de vue de

    La rivière alors du point de vue de la rivière c’est une ressource en moins puisqu’il y a moins d’eau qui va arriver en fait la vraie question sur la réutilisation des eaux c’est qu’est-ce qu’ est en aval quand on est en sur un bassin versant sur lequel en fait c’est

    L’eau qu’on prélève sur une rivière et qu’on le renvoie pas la rivière du point de vue purement quantitatif c’est moins d’eau dans la rivière du point de vue qualitatif il y a une amélioration potentielle puisqu’on rejette pas les les pollutions donc la vraie question ça

    Va être où est-ce qu’on se trouve si on est en bord de mer ces eaul elles iraient en mer donc elles peuvent être utilisées de manière intelligente en faisant de la du Rio surtout le littoral c’est très intéressant de le faire puisque c’est de l’eau qui serait perdu

    Autrement dès qu’on commence dans des secteurs qui sont loin de du bord de mer la question il faut vraiment la regarder à la fois du point de vue qualitatif du point de vue quantitatif et regarder quel impact ça aura sur le milieu récepteur parce que c’est pas anoda après effectivement il faut toujours

    Systématiquement chercher à avoir des rejets qui soient de bonne qualité de la meilleure qualité possible hein pour répondre àon ta commentaire thibo il y a si on si on enfonce le clou il y a une question assez précise en disant voilà est-ce qu’on connaît l’influence quantitative et qualitative de ces

    Rejets de STEP ou des prélèvements agricoles sur les rivières intermitante si si on essaie vraiment d’être encore plus précis est-ce qu’on a les les moyens de répondre à une question comme ça oui pas alors en France je connais très peu je pense pas qu’il y a eu

    D’études scientifiques en tout cas il y a peut-être des des benoî tu complèteras mais par contre aux États-Unis il y a des exemples très très clairs en Arizona en fait c’est leur politique hein ils traitent les effluents le plus proprement possible et ils ont remis l’eau dans la une rivière qui s’appelle

    La rivière Santa Cruz qui passe qui passe à Denver euh et ils ont montré qu’il y a eu un retour très rapidement il un retour de tout un cortège d’espèces emblématiqu de libellules notamment qui étai qui sont menacé et cetera donc il y a un effet positif mais

    Ça c’était il y a 2 ans puis ils sont en train de se rendre compte que benah en fait ils ont beau faire ce qu’ils veulent il y a plein de contaminants émergents qu’on traite pas qu’on sait pas traité aujourd’hui et qui passe quand même donc c’est c’est un double

    Effet en fait donc il y a pas une conclusion très nette sur les prélèvements c’est aussi en général général bon c’est le cas de la cloge hein typiquement la cloge c’est une rivière qui est très en lien avec sa nape donc quand on a rectifié on a fait

    Baisser la nape donc on assèche la rivière donc quand on prélève dans un système où il y a des liens NAP rivière très fort on assèche les rivières et ça il y a des exemples y compris en France où on voit on le voit très bien apparaître tu dois en avoir en tête

    J’imagine oui oui bah on a quelques cas d’études sur des territoires qui se sont donnés les moyen de d’étudier cette question voilà avec de la modélisation prenant en compte euh les eau souterraines et et qui sont arrivés à faire de la quantification mais j’ai ça reste assez rare à ma connaissance c’est

    Bien cette réponse Benoît parce que il y il y a justement une question sur les projets que vous avez présenté euh est-ce que les les échanges NAP rivière ont été pris en compte alors à ma connaissance oui euh après à des degrés diverses mais sur l’iseron par exemple alors l’iseron a

    Fait l’objet d’une restauration morphologique sur la partie avale niveau doulin où on avait une cunette en béton et on est venu enlever le le béton on a un peu entre guillemets repoussé les murs redonné de la place au cours d’eau comme on a pu parce qu’on était dans

    L’urbainance et on a redonné un lit avec un substrat au au cours d’eau et donc là dans ce cadre là effectivement il y avait eu des des études qui avaient été menées par l’inrae pour essayer de prendre en compte cet aspect là sur la cloge il y avait un un suivi avec des

    Pisomètres aussi qui étent qui était qui était en place donc là on sur ces projets là oui il y a eu des des tentatives de prendre en compte après entre des fois ce qu’on prévoit et la réponse qu’on va réellement avoir bon il peut y avoir certains décalages mais

    Mais en tout cas oui ça ça a été pris en compte donc vas-y vas-y Michel dans le principe en ce que tu présentais tout à l’heure là sur les échanges naivière en fait le fait de remet André en fait une rivière pour leur r dononner un cours naturel

    Favorise en fait ces échanges et et évite en fait un abattement trop fort en fait de la nappe quand quand on a une chenalisation de rivière c’est très mauvais de toute façon à la fois pour la nappe et pour la rivière donc oui ça on a quelques autres cas avec des suivis on

    A pu voir l’avant après là bon j’ai présenté la cloche mais on a d’autres cours d’eau qui n’étaient pas nécessairement intermittant mais sur lesquels on a eu des suivis de nappes et après remet en rage on a vu le cet effet de réhausse de de la

    Nappe après le challenge pour moi il est un peu méthodologique c’est-à-dire que les communautés hydrologues et hydrogéologues elles sont pas forc des mêmes écoles ils ont pas les mêmes outils en tout cas pas les mêmes échelles de travail ça commence à changer je prends l’exemple de collègue à

    Renn l’équipe de janal de druy pour le citer qui qui ont des modèles qui travaillent sur calibrer la la la capacité de la nappe à laisser passer de l’eau et qui arrive à expliquer les assèchements surface donc ils utilisent le raison pour quel est leur modèle et

    Donc VI via une entrée souterraine ils arrivent à expliquer et à modéliser les patrons d’assèchement surface mais ça demande beaucoup travail ça demande beaucoup d’instrumentation de toute façon la base nationale de piésomètre elle a pas forcément été la mise en place pour pouvoir suivre les les les

    Débits des cour d’au hein c’est pas son objectif donc ça demande d’installer des piésomètres souvent ce qui a un prix voilà mais il y a quand même des études de plus en plus intégrative qui qui voit le jour et qui sont super pour comprendre les mécanismes aussi derrière

    Pour faire des modèles pour la gestion alors merci j’en profite pourire un petit coup de pub pour la le prix de la de sur le test de la pardon et on a eu quelques excellent travail sur ces liens entre nape et rivière hein donc c’est c’est vraiment un des sujets et

    D’ailleurs n’hésitez pas dans votre entourage à faire postuler les jeunes qui ont passé leur thèse en 2023 au prix de l’AST voilà merci alors je poursuis euh donc une autre question cette fois-ci un petit peu plus qui qui va t’intéresser Michel sur notamment la la mise au point un travail pour mettre au

    Point des méthodologies de diagnostique des cours d’eau intermittents pour les gestionnaire acteurs de terrain donc voilà on va rentrer dans dans la praticité comment on mesure parce qu’avant d’agir il faut il faut caractériser l’état biologique l’intermittence enfit la physique la biologie et cetera mais c’est très amusant parce que comme je disais dans

    Les questions ouvertes en fait c’est que quand ils ont développé la directive cadre européenne ils sont passés complètement au travers des révières intermittentes et et ce qu’ils ont mis en place à l’époque en fait le bon état écologique comment est-ce qu’on le caractérise sur une r intermittente

    C’est tout SAU simple en fait je pense que là thbao peut peut éventuellement fournir quelques éléments bah bah deux exemples he pour aller dans ton sens Michel on regarde la distribution des stations de jaogage de la banque hydro donc un outil fabuleux et assez unique au monde pour pouvoir faire plein de

    Choses ça doit prévenir le risque de cru mais modéliser le débit des cours d’eau y compris sous changement climatique en fait le ratio du nombre de stations qui sont sur des tronçons intermittents par rapport à leur prévalence elle elle est elle est elle est je vous l’ dis ça do

    Être 3 4 % pour 30 ou 40 % de cours d’eau ça montre déjà que d’un point de vue quantitétif il y a tout à faire c’est pas simple je vous ai montré tout à l’heure comment ça c’est dynamique mais il y a des voilà avec les outils

    Alors il y a à la fois les images satélite pour les grands cours d’eau qui commencent avec centinel 2 à pouvoir donner des sources d’information il y a des capteurs qui commencent à être mis en place j’ai vu qu’il y a des startup àorgaron ils sont en train de de

    Travailler sur une espèce d’outil qui mesurait la température le niveau la présence d’eau et cetera on y vient il y a pas de méthode aujourd’hui qui existe mais on y va je pense que c’est une affaire de 5 ans pour la partie physique pour la partie biologique c’est

    Extrêmement difficile ça a mis voilà les années 90 on en 2023 ça a mis longtemps à pouvoir mettre en place des outils diagnosti basés sur la biologie pour afférer sur l’état écologique des masses d’eau ça a pas été fait sur les eau souterraines c’est très compliqué et ça

    A pas été fait sur les coursinmittent et c’est aussi compliqué il y a des piistces j’ai vu dans le chat des questions sur laadn environnementale mais finalement laad environnmentale c’est appliqué au contexte actuel de la directive 4 ça apportera pas grand-chose on améliore un peu la le grain taxonomique donc certaines espèces qu’on

    Normalement s’est pas classé je pense au dipè au chyonome qui qui sont très sensibles au aux assèchements c’est via ces communautés là on a peut-être des taxons indicateurs qu’on n’est pas capable de voir avec les approches des ce classiques ça permet d’améliorer un peu malgré tout on reste dans un

    Contexte où la référence elle a été faite en l’absence d’assèchement or il y a plein de têtes de bassin qui sont encore en état de référence qui est plutôt une bonne nouvelle mais qui subissent des asséchements et à partir il subisse un assèchement les communautés biologiques elles y

    Répondent comme un stress donc si on applique le le la la la l’approche actuelle toute façon on n arrivera pas au bon état donc faut revoir l’approche même de qu’est-ce que c’est qu’une référence est-ce qu’on est pas capable d’avoir déférence qui bouge dans le temps et l’espace c’est aussi un

    Plus largement un contexte de noiture bandira mais voilà dans un contexte de changement climatique après 20 ans de décès on sait que les références ont bougé donc comment on fait ça donc il y a des pistes mais c’est pas pour demain et c’est pas laadn environnementale qui

    Va tout solutionner même si ça va apporter pas mal d’amélioration bon ben c’est bien tu as répondu à la question avant que je la pose donc c’est parfait euh les je passe à une suivante alors c’est c’est finalement on revient un petit peu au cloisonnement qu’on a fait et donc à

    La né de restauration et on a une question sur le rôle des des castors est-ce qu’il pourrait participer finalement à à l’amélioration de de ces zones et notamment peut-être alors si je comprends bien la question en faisant sauter les bouchons eu ils ont tendance à maintenir

    De l’eau en fait plus sur l’amont des cours d’eau puisque il créent des barrages en fait donc implicitement ils maintiennent des zones refuge en fait directement on sens ce qu’ils font alors après il faudrait étudier peut-être avec avec un petit bémol avant avant que je

    Te je te beno je te laisse la parole avec un bémol qu’ un barrage de castor c’est pas étangeche parce que c’est très pris en compte on dis B on a qu’à remettre des sees de Moulins partout ça fait des réserves et cetera c’est faux le barrage de castor il laisse passer

    Les espèces en tout cas une bonne partie après la question a que les castors ils sont pas de partout et que ils ont besoin d’eau donc en fait à partir d’un certain gr d’intermittence de toute façon on aura beauessayé de les mettre les castor eux ils reviennent pas naturellement et même en les

    Introduisant ils resteront pas à mon avis c’est clair ouais ouais ouais après juste pour compléter on avec le recul qu’on commence à avoir et le recul notamment des Américains aussi on se rend compte que le castor c’est aussi un un formidable allié pour la restauration écologique des cours d’eau c’està dire

    Que quand il va créer son barrage sur des petits milieux bah ça va avoir tendance à créer à ouvrir d’autres chenaux euh voilà la rivière va chercher naturellement à contourner l’obstacle ça contribue à diversifier les écoulement et il y a toute une équipe enfin voilà américaine qui mais les Anglais aussi

    Ont commence à voir ça se se développer euh qui qui voi vraiment le castor comme un allié et qui vont même jusqu’à en fait préconiser euh la construction de ce qu’on appelle de de d’ouvrage lowtech qui imite en fait le castor donc il y a des ateliers par participatif là-dessus

    Parce que on s’est rendu compte que les milieux étaient bien plus résilients euh voilà ça ça ça ça permet de d’amorcer en fait de la restauration écologique à moindre coût euh donc c’est quelque chose qui est assez intéressant c’est du gîné écologique he directement ce qu’on

    Peut faire quand on fait de la la rénovation berge et cetera ou de lit et et donc c’est c’est particulèrement important ce que tu disais thibo sur le fait que ça n’empêche pas l’écoulement et la remontée des espèces la migration des espèces c’est pas un seuil en béton

    Ça a rien à voir d’autant plus que bon ça va permettre le fluage aussi de certaines particules ça permet de maintenir l’oxygénation de l’eau donc il a il y a plein d’effets positifs qu’on ne retrouve pas sur un seuil en dur hein est-ce que est-ce qu’on on a aussi là

    Aussi une connaissance quantitative est-ce que les castors pourrai rendre pérenne une rivière qui serait intermittente on peut aller jusque là ou pas et est-ce que c’est un objectif ça dépendra de l’intermittence si c’est une intermittence très courte durée peut-être mais globalement ça ne permet que de retarder en fait l’arrivée de l’intermittence

    Parce que fatalement s’il y a pas d’eau à un moment donné ça pe ça va passer à sec quand même h moi jeis juste rbondir parce qu’en plus il y a une deuxième partie sur cette question qui est très pertinente on tombe dans le on est très

    Exactement en train de faire ce qu’il faudrait pas faire à mon avis c’est qu’on voit l’intermittence comme un problème d’accord donc on enain de parler de solution et en fait dans un certain nombre de cas alors peut-être pas les 30 à 40 % d’unè mais c intermittence c’est les naturels donc

    Pourquoi vouloir rendre un milieu pérenne alors que naturellement il est intermittent et là encore y compris moi dans les discours là on voit bien on est quand même marqué par intermittence égale changement climatique égale problème à régler il faut vraiment se dire c’est là qui est complexe c’est

    C’est un une problématique très complexe c’est que dans une bonne majorité de cas en France actuellement l’intermittance c’est naturel donc pourquoi voloir remettre de l’eau à tout prix dans un système qui voilà il y a des espèces qui ont besoin d’assèchement j’en ai pas parlé pour faire leur cycle de vie mais

    Il y a effectivement des cours d’eau qui commencent à s’assécher il y a des cours d’eau qui s’assèchent au-delà des seuils de tolérance des espèces donc c’est tout un mais il faut faire attention à pas avoir l’Inter Mance comme un problème parce que sinon on tombe exactement dans

    Les perceptions qu’on est en train d’essayer de changer nous-même avec Benoît c’est c’est un peu la même chose que que que le cas des cru c’està-dire que ça va avoir une fonction régénérative de pour certaines espèces pionnières qui ont besoin en fait de ces rupture de continuité pour pouvoir

    Repartir et si on laisse un système qui est stabilisé à débit constant on va se retrouver avec des espèces toujours les mêmes et c’est une rivière c’est quelque chose qui flue et qui change et donc après tout dépend de la durée de l’intermittence tout dépend de la de la

    Longueur du périmètre qui est intermittent donc si c’est des petits morceaux qui sont intermittents c’est pas forcément catastrophique c’est sûr que si c’est tout le cours de la rivière c’est beaucoup plus critique donc faut faire du cas par cas dans ces dans ces éléments vous vous avez raison de de de

    De préciser ça parce que moi en étant le le novice finalement j’avais quand même un peu cette perception donc on voit bien qu’il faut lutter contre hein donc ça c’est c’est tout à fait judicieux euh en fait on peut se poser un peu finalement maintenant les questions des des principaux projets de recherche

    Appliqués en cours et est-ce que quels sont les enjeux qu’il portent est-ce que vous avez connaissance de ça ou est-ce que ça bouge bon bien sûr thbao est là donc on voit que ça bouge oui ça bouge frç au niveau français grâce à des soutiens comme RMC historiquement ça a

    Été parmi les premiers alors j’ai vu que vous avez du coup donné la main il y a il y a loirbretagne a dgaron qui s’y metent aussi c’est très bien en fait il y a quand même un paquet de projets de recherche qui émerge au niveau français tant sur l’aspect modélisation

    Hydrologique est’est-ce qu’on est capable de faire de projeter dans le futur sur l’aspect je parle de recherche appliquée de recherche de voilà c’est quoi le débit écologique pour une rivière intermittente et qu’est-ce que c’est qu’une typologie de l’intermittence comment on définit le bon état écologique de l’intermittence

    Donc tout ça c’est en train d’émerger il y a plusieurs groupes de recherche en France et on a un réel soutien je tiens à le remercier de de de l’Agence de l’Eau RMC l’ofb a a aussi beaucoup soutenu donc voilà on on est soutenu scientifique on n’est pas assez nombreux

    À mon sens à travailler sur cette thématique parce qu’on peut pas tout faire il y a beaucoup de choses à faire mais c’est en train de de voilà de prendre pied et comme on arrive à 14h et qu’on essaie de respecter les temps he pour que chacun puisse aller poursuivre

    Ses ces projets et notamment peut-être sur les rivières intermittentes donc on va s’arrêter là euh en tout cas un grand merci déjà aux trois intervenants donc thbao Benoît et Michel merci finalement à à tout ceux qui ont participé vos questions on étaient vraiment extrêmement intéressantes et pertinentes

    Donc je je pense qu’il y a un milieu qui qui pourrait se structurer et vous avez entendu l’appel de de Michel voilà donc vous avez vu que le le comité de la recherche de la St cherche finalement à faire se rencontrer les gens notamment de la recherche l’opérationnel là je

    Crois que honnêtement moi je je suis convaincu que ça a été très bien il y il y aura d’autres webinair we webcafé Innovaction sur ce sujet hein donc on vous reconactera là-dessus voilà donc merci à tous et à toutes merci merci beaucoup et joyeuse fête bonne fête de fin d’année à tous bonne

    Fête de fin d’année à tous voilà voilà et puis nous nous un petit merci en privé parce que vraiment c’était très très passionnant je sais pas ce que tu en as pensé adelle et qu’est-ce qu’on pense li Bohan M

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