Les conférences FondaMental – Cycle 2023

La Fondation FondaMental, dédiée à la recherche en psychiatrie et à la déstigmatisation des maladies mentales, est heureuse de partager le replay de la dernière conférence du cycle 2023 intitulée “Innover en psychiatrie!”.

Cette session du mois de décembre est consacrée au “Pipeline de molécules en développement pour la psychiatrie”. Luc Zimmer du Centre de Recherche en Neuroscience de Lyon partagera son expertise, accompagné du discutant Pierre-Michel Llorca, professeur de psychiatrie et coordinateur de l’axe Neurosciences au sein du CHU de Clermont-Ferrand.

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Ensemble, restons informés et engagés.

[Musique] c’est un vrai plaisir de discuter le professeur Luximer donc la communication et non pas lui intitulé le pipeline des molécules en développement pour la psychiatrie alors est professeur de neuropharmacologie à l’Université de Lyon 1 il travap civil de Lyon mais il est spécialisé dans tous les aspects neuropharmacologie et

D’imagerie coordonne la la plateforme du sermep l’imagerie du vivant et en fait moi ça fait une dizaine d’années qu’on se connaît je me souviens parceon rencontré la première fois au CFP précédent à à Lyon et c’était il y a 10 ans donc voilà et on a eu l’occasion de

Beaucoup de collaboration et j’ai toujours apprécié ça compr enfin la mati présente la pharmacologie avec les outils qu’il utilise notamment les outils d’imagerie et donc il a une grande connaissance des la pharmacologie des des psychotropes notamment et aussi de tous les traitements utilisés en neurologie et donc il a

Accepté de nous présenter alors le pipeline il va il va décrire le choix qu’il a fait on a discuté de toutes les molécules en développement pour la psychiatrie puis qu’on vit un moment assez intéressant pour la psychiatrie en tout cas j’ai je pense que c’est ce qu’il va partager

Avec nous moi je seraai ravi de pouvoir débattre avec lui autour et puis d’accueillir les questions que vous ne manquerz pas de lui poser je n’en doute pas donc à toi Luc euh et merci une fois de plus d’avoir accepté de de faire cette présentation cette conférence

Merci beaucoup pierremichel merci à la à la Fondation fondamentale que que je suis depuis quelques années et au réunions régulières auxquelles je je participe à à distance avec beaucoup beaucoup d’intérêt alors donc le la la présentation de ce jour c’est le le pipeline des molécules en développement

Pour la psychiatrie c’est un un sujet qui est très large et et peut-être trop ambitieux parce que K dit pipeline dit un un listing exhaustif de ce qui se fait en psychiatrie et de ce qui passe à chez l’homme en psychiatrie donc ce que je vous propose moi ce sera en préambule

De vous indiquer un peu le le périmètre que j’ai choisi alors déjà comme comme tu l’as dit Pierre Michel c’est un regard de neuropharmacologue certes dans une démarche traitensationnelle hospital universitaire mais mais non de clinicien donc ce sera un point de vue qui sera différent et donc je parlerai de de

Molécules évidemment mais qui dont certaines sont encore à des prémisses cliniques mais dont toutes n’ont pas encore accédé à la à la clinique et et encore moins à la MM alors le le but là aussi c’est de pas faire un panorama exhaustif parce que c’est impossible il

Aurait fallu pour le coup choisir une indication dans la psychiatrie le champ est évidemment vous le savez beaucoup trop large et ce serait un catalogue qui serait absolument indigeste pour vous euh donc mais je me suis quand même référencé évidemment sur la la littérature scientifique sur les les

Essais en cours avec et vous savez que le le le le le site clinical trial est un un bon indicateur pas tout à fait exhaustif mais qui donne bien une vision de ce qui se fait actuellement euh je je citerai aussi des exemples personnels et des et des des des avis plus personnels

Euh liés mon expérience de de de c-direction d’un d’un lapcom donc qui est un laboratoire académique et industriel avec un industriel du médicament des du cerveau teranexus qui reste sur la neurologie actuellement qui n’est pas en psychiatrie mais on pour en repler et puis je citerai aussi des des exemples

De collaboration scientifique sans sans conflit d’intérêt he collaboration un scientifique avec neurolixis qui est une autre structure qui que vous ne connaissez pas encore malheureusement que les neurologues commencent à connaître mais qui n’a pas encore fait le franchi le saut vers la psychiatrie malgré les des des molécules candidates

Très intéressantes et puis enfin je parlerai d’exemples aussi que j’ai dans au niveau de ma plateforme où nous avons régulièrement des des des interactions avec des biothèques ou des pharmas dans notamment dans la dans les dans les les radiotraceur et biomarqueur compagnons euh qui peuvent accompagner le le développement d’un d’un nouveau

Médicament donc en en imagerie préclinique et clinique donc voilà ce ce préembule étant fixé ben je vous propose d’aller euh tout de suite euh de voir le le menu du jour donc en en moins de 45 minutes donc euh un un rapide parcours sur les médicaments existant enfin le

L’état des lieux et puis ensuite on va on va on va dérouler avec euh euh voir ce qui se fait actuellement voir les difficultés qu’il y a avec un turnover qui est très important citer deux exemples totalement partiaux de de d’innovation qui étit extrêmement intéressante conceptuellement même cliniquement et

Qui ont fait pit et puis évidemment vous n’échapperez pas aux hucinogènes que j’aborderai sur un plan peut-être un peu différent parce que c’est c’est quelque chose qui maintenant est commun mais qui a vraiment de réel de réelles implications dans la pour la psychopharmacologie et je terminerai par

Euh une une piste que qui sur laquelle je travaille depuis quelques années qui me tient à cœur et qui euh me semble-t-il a de rien avoir un rationnel pour franchir le grand saut vers la psychiatrie alors d’abord les les médicaments en psychiatrie en 2023 alors l’état des lieux vous vous le connaissez

Bien vous le pratiquez tous les jours vous savez que la la la classification des des des psychotropes actuellement finalement elle date alors elle a été certes remise en elle a été réactualisée hein puisque on n plus à la à la version de de l’ de nicker communiqué au Congrès

Mondial de psychiatrie en 61 mais on na pas eu de différence très très significative dans cette classification entre les psycholeptiques les psychoanaleptiques les psychodysleptiques euh qui d’ailleurs étaient des molécules à c’est vu avec beaucoup de curiosité mais peu utilisé et qui vous savez sont dor avant d’un d’un grand intérêt et finalement cette

Classification entre les neuroleptiques ou antipsychotiques les hypnotiques les antidépresseurs elle n’a que que peu bouger depuis depuis plus d’une cinquantaine d’années et j’en profite pour vous dire et vous ça aussi vous vous avez djà entendre parler c’est que quand on fait l’état des lieux des des molécules psychotrop actuell vous savez

Que la classification elle a ses limites vous au quotidien quand vous prescrivez un antidépresseur euh qui euh qui va être un adome pour une autre indication quand vous avez un un antidépresseur qui est utilisé pour un effet antalgique quand vous avez un un dans certains cas un antipsychotique qui peut avoir une

Propriété antidépressive souvent vous avez face à vous des des des patients qui ne comprennent pas euh que la classification ne correspond pas à leur indication à leur pathologie et je ne parle pas des antidépresseurs R visisé anxolitique et cetera donc il y a là déjà un un trouble très souvent de qu le

Clinicien mais plus embêtant me semble-t-il d’un point de vue de psychopharmacologue très souvent on perd de vue l’effet le mécanisme du médicament et on reste sur l’indication bon à l’antidépresseur c’est pour la dépression et on oublie que en amont il y a des mécanismes qui entraînent des effets des effets indésirables des

Interactions puisque évidemment on a tendance aussi à à faire de la polypharmacie et à faire couche sur couche vous vous savez hein c’est c’est un véritable problème actuellement et donc euh une une une une la communauté internationale de la neuropsychopharmacologie a donc proposé et et je le cite parce que je sais que

C’est pas encore bien connu des dans le monde de la psychiatrie ou la psychopharmacologies ou des internes cette cette classification qui est maintenant disponible sur un sur smartphone qui est extrêmement pédagogique qui a ses limites très probablement dans la dans la prescription du quotidien mais qui a vraiment un un intérêt cette

Neuroscience based nclature qui qui est traduite en français deor avant et qui a l’intérêt de d’aborder les médicaments psychotropes que vous avez à votre disposition sous un angle un peu différent euh ça rappelle que on ça vous incite à raisonner en fait d’abord en

Terme de cible et on sait qu’il y a une dizaine de cibles ou de grands systèmes de neurotransmission disponible de mode d’action entre l’agonisme l’antagonisme et cetera donc tous les modes action pharmacologique qui existe donc ça c’est le point de départ évidemment on on ne peut pas s’affranchir de l’indication

Évidemment et puis après ça vous redirige entre la la conjonction entre le le mode d’action recherché et les éventuels effets secondaires recherch qui sont à à à pressentir et l’indication et bien on a un choix mieux guidé sur la molécule ou en tout cas on a un rappel de ces principes

Fondamentaux de la psychopharmacologie donc de ce point de vue-là euh c’est c’est des des propriétés euh vraiment euh pharmacologique et et et didactique tout à fait intéressante alors l’intérêt aussi de cette classification c’est qu’elle nous rappelle l’état des lieux des neurotransmetteurs que vous pouvez manipuler avec vos molécules on a

Globalement une dizaine de systèmes de neurotransmission que qui sont listés ici à gauche qui peuvent être modulés avec pour comme outil là aussi neuf grands mécanismes pharmacologiques qui peuvent libérer davantage ces neurotransmetteurs les bloquer les moduler et cetera et ça finalement c’est quelque chose qui il faut bien dire a

Peu évolué depuis pas mal d’années euh c’est que quand on regarde les les les mises sur le marché alors là c’est le marché américain mais quand on regarde les mises sur le marché prenons l’exemple des antidépresseurs on a l’impression quand on regarde les mises sur le marché avec les évolutions des

Indications que ça bouge tout le temps qu’il y a de la nouveauté et que on a des des molécules récentes renouvelées et en fait quand on regarde de près à la fois la cible le concept pharmacologique la la molécule princeps et qu’on et qu’on évidemment ne regarde

Pas les les molécules meou qui sont que des que des copies finalement ou des des molécules très voisines on se rend compte que les concepts psychopharmacologiques actuellement en 2023 nonont finalement que peu évoluer depuis près de 50 ans et la la la la psychiatrie est peut-être l’une des disciplines médicales qui utilise cert

Un grand nombre de molécules mais qui souffre quand même d’un taux de renouvellement de molécules et de concept le plus marqué je pense qu’il y a très peu de discipline médical autre qui finalement se content encore de de molécules psychotropes qui ont dans les concepts dont les les fondations ont été

Fondé il y a dans les entre les années 1960 et 1980 pour faire simple à l’échelle de de ces illustres noms dont le choix est totalement arbitraire évidemment donc alors évidemment vous allez me dire mais bon ça c’est est-ce que c’est un problème un vieux médicament peut être un bon B médicament

Évidemment faut pas faire de jeunisme en pharmacologie mais ben vous savez mieux que moi l’efficacité thérapeutique n’est pas toujours au rendez-vous vous savez mieux que moi que les effets indésirables sont à à gérer donc il y a quand même un réel potentiel dans ce domaineelà et donc ça me me conduit à

Parler de de ces des enjeux du drog Discovery en psychiatrie et particulièrement en psychiatrie et C et là aussi je pense que vous qui êtes de la société fondamentale vous vous militez pour cela vous savez évidemment je vous apprendre rien qu’ a une incidence majeure des troubles psychiatriques ce sont les chiffres que

Vous connaissez que vous que vous communiquez vous-même donc le le marché si je parle d’un point de vue industriel il est là sans aucun doute et le besoin en santé publique il est il est énorme vous le savez bien mais vous savez aussi vous avez

Suivi en tout cas que il y a eu quelques quelques années terribles dans le domaine de la psychopharmacologie et particulièrement l’année 2010 l’année 2 201 a été vraiment marqué par l’annonce coup sur coup de beaucoup de Big Pharma donc ces grands groupes pharmaceutiques qui ont annoncé publiquement qu’ils arrêtaient la recherche ou qu’ils

Suspendaient la recherche dans le domaine de la de la psychiatrie euh c’était des grands groupes qu’on a pas tous cité mais ça a été vraiment annoncé entre 2010 et 2013 ces effets d’annonce étaient réguliers alors certes on produit toujours les médicament indisponible mais on on se désinvestit

De la recherche on arrête les centres de recherche on se recentre sur la neurologie l’Alzheimer peut-être a beaucoup siphoné aussi de de de de moyens mais sur d’autres domaines où on sait qu’il y a un taux de réussite plus important avec un marché également important et vous avez à l’image ici

D’un certain nombre de d’annonces qui étaient faites dans ce domaine-là dans les médias ou dans les journaux professionnels qui parlaient de de du fait de de ces arrêts et ça ça a d’ailleurs été un sujet d’alerte au niveau de la de la Société européenne de de neuropsychopharmacologie l’icnp qui

Qui a vraiment fait une une véritable réunion de crise pour comprendre analyser sensibiliser faire du lobbying parce que clairement il y avait un un réel besoin et on pouvait absolument pas accepter que que les les partenaires industriels se désengagent de cette recherche qui fait avancer et au final

Met sur le marché des nouveaux médicaments alors pourquoi il y a eu tant de de de de de retrait mais c’est qu’en fait le taux d’échec dans le domaine de la de la psychiatrie et des médicaments en psychiatrie est le plus élevé ce qu’on appelle le taux d’attrition euhu anglicisme mais c’est

Le c’est vraiment la discipline médicale où vous avez le plus gros taux d’échec ici je vous cite l’exemple de la phase 1 de la phase 2 ce sont des chiffres qui datent d’ il y a maintenant 10 ans ils ont pe peu évolué depuis mais au moment

Où il y avait ces retraits industriel en entre 2010 et 2015 vous voyez que le la psychiatrie était en en en bon dernier dans le rang c’est-à-dire avec le plus gros taux d’échec dans les phases initiales dans les phases 2 et dans les phases 3 qui est expliquer qu’il y avait

De nombreux arrêts euh et de et euh très peu de grosses difficultés à mettre sur le marché un nouveau médicament et ça ça a été un un élémen mais il y en a d’autres qu’on pourrait finalement on pourrait passer une heure à les détailler c’est pas le sujet

D’aujourd’hui mais il y a un autre beaucoup d’autres éléments qui sont à la fois scientifiques mais qui vont du du scientifique au S au sociétal finalement donct certains vous les connaissez bien qui expliquent que l’innovation thérapeutique est particulèrement complexe en psychiatrie déjà et ça c’est un point commun avec la neurologie ce

Sont des médicaments qui doivent aller dans le cerveau et ce passage cérébral ça a l’air trivial mais on en reparler un peu plus loin c’est l’explication de beaucoup d’échecs le fait que le médicament ne rentre pas bien dans le cerveau n’ pas sur la bonne cible ou pas

Suffisamament longtemps et cetera ça on on on en reparlera éventuellement autre point plus conceptuel euh la méconnaissance physiopathologique on la la psychiatrie est très probablement la discipline médicale pour laquelle on comprend le moins finalement on a des concepts des hypothèses on parle de neurotransmetteur mais on reste à l’état

De concept on na’ pas fait la preuve formelle au contraire de beaucoup d’autres pathologies où on a une connaissance moléculaire beaucoup plus fine alors certes entre le moléculaire et le clinique il y a beaucoup d’étapes mais malgré tout on comprend beaucoup mieux et et pour citer la neurologie on

A une connaissance beaucoup plus fine de la maladie de Parkinson de la sclérose en plaque avec des cascades molléculaires de riénavant bien connu même si évidemment il manque encore des élément pour progresser mais ça on a pas du tout en psychiatrie et puis en les modèles animaux qui restent

Incontournaable pour faire du drog Discovery sont limités en psychiatrie certes ils sont largement développés ils sont largement défendus par une communauté préclinique mais il reste limite très limité d’un point de vue conceptuel il suffit de vous citer le cas d’un d’une souris dépressive pour que vous compreniez rien que dans sa

Formulation qui a des limites l’absence de biomarqueur aussi c’est un point qui est très important euh il n’y a pas de bon biomarqueur ou de biomarqueur validé en psychiatrie ou très peu et quand je dis biomarqueur c’est vraiment quelque chose qui a une une niveau un niveau de validation de robustesse de sensibilité

De reproductibilité euh qu’on les autres disciplines médicales euh que n’a pas la psychiatrie et ça c’est un problème tant dans le diagnostic au quotidien mais dans le la stratification des patients dans l’inclusion de l’esset clinique dans le suivi euh du de l’effet pharmacologique et cetera enfin euh du

Point de vue euh d’un point de vue plus clinique cette fois-ci ou recherche clinique il y a des contraintes méthodologiques qui sont importantes dans en psychiatrie citons l’exemple du placebo qui est certes pas propre à la psychiatrie mais qui qui peut être un véritable Castel dans certains cas euh

Avec des des contraintes dans tout ce qui est donc recherche impliquant la personne humaine dans la méthodologie euh et puis il y a aussi le le problème euh qui sera qui n’est pas abordé ici évidemment qui qui mérite et qui qui est largement débattu par ailleurs de de la

Classification DSM qui comme vous savez reste encore totalement déconnecté de la neurobiologie et qui peut être là aussi j’ose pas dire le pécher originel mais un problème au départ dans l’inclusion des des patients et et et donc dans les biaiss que cela peut comporter après pour étudier des molécules et puis d’un

Point de vue plus sociétal les craintes médicau-légales la stigmatisation de la maladie mentale et là vous vous le vous le connaissez bien et c’est quelque chose qui sur lequel il y a il y a des il y a des progrès mais qui reste évidemment trop lent alors au final euh

Il y a des molécules qui sont euh dans les pipelines mais quand on fait la part entre les molécules en psychiatrie versus les molécules en neurologie ben vous voyez on est actuellement à autour de 18 % donc dans les essais cliniques actuellement qui concernent des médicaments du cerveau vous avez 18 % de

Médicaments pour la psychiatrie et tout le reste c’est pour la neurologie donc là il y a il y a il y a un problème alors je vis pas finir cette année avec cette dernière conférence du cycle avec euh un un paysage trop négatif parce que

Il y a quand même un espoir c’est que quand on regarde les chiffres on voit un frémissement alors bon un statisticien ne serait peut-être pas encore convaincu par l’allure de la courbe mais tout de même il y a un un frémissement depuis 2016 il y a un retour de l’intérêt et on

Verra les les raisons vous les connaissez sûrement déjà hein c’est globalement les molécules hucinogènes dont on parlera quétamine psychédélique qui sont qui donnent un regain d’intérêt avec un renouveau que l’on voit dans les congrès de de psychiatrie clairement hein il y a il y a un nouveau une

Émulation qu’on avait pas depuis pas mal d’années quelques décennies je dirais presque dans le domaine en tout cas de la thérapeutique pharmacologique et donc ça ça réémerge avec à nouveau une entrée d’industriels de biotthèqu qui étaient resté accroché de certains industriels qui historiquement resté dans la

Psychiatrie et puis de de Big Pharma qui surveillent ça de très très près et qui reviennent et qui qui sont prêts à racheter éventuellement une molécule prête à passer en phase 2 ou 3 c’est c’est un changement qui est tout à fait notable dans le domaine de la du médicament

Alors si on regarde d’ un peu plus près les les médicaments et et le voir ce qui se fait actuellement alors là évidemment j’évite le le le catalogue parce que ce sera vite rébarbatif et puis on aura du mal à dézoomer donc on peut simplement parcourir très vite les le nombre

D’essaiis cliniques actuellement dans le monde alors c’est la base de données américaine encore une fois elle est pas complète mais elle donne quand même une bonne estimation de ce qu’il y a actuellement dans les essais cliniques en en cours de recrutement ou qui vont recruter promoteur industriel et

Académique et on voit qu’il y a quand même un frénissement tout à fait notable je vois notamment pour la dépression vous voyez dans la phase 2 dans les dans les dans dans les dans les essais en cours de recroutement il y a actuellement 130 essai en phase 2 ce qui

Est quand même assez notable et qui n’y a pas eu lieu depuis longtemps donc on sent que dans le pipeline il y a un grand nombre de protocole en phase 2 c’est tout à fait notable cela par rapport à il y a quelques années en schizophrénie c’est un peu plus discret

Mais on verra que la schizophrénie peut-être bénéficie moins pour l’instant en tout cas de l’effet de l’appel d’air kétamine et et psychédélique mais mais malgré tout il y a il y a un type de frémissement alors si on essaie de tenter et j’ai fait des choix absolument partiaux et incomplets avec certaines

Grandes cibles que vous voyez ici bah vous voyez que certaines cibles ça ça bouge très très vite entre une première recherche il y a quelques mois et une actualisation il y a quelques jours ben on voit déjà qu’il y a certaines cipes qui sont mortes qui ont été abandonnées

Donc il est difficile là de de faire une synthèse on peut peut-être tenter une synthèse avec pas mal de leaders d’opinion qui qui ont cette cette démarche là et qui je pense est une bonne approche pour finalement résumer un petit peu ce qui se fait actuellement dans le domaine de la schizophrénie

Depuis pas mal d’années les industriels et les académiques en fait ils restent sur le modèle de l’antipsychotique actuel c’est-à-dire système nopaménergique blocage des récepteurs D2 ça reste une une base conceptuelle parce que ça montre des effets évidemment même s’il y a des limites dans un type de de manifestation négative mais c’est

Globalement ça a des effets et donc les les approches à la fois académiques et industrielles sont en grande partie des molécules donc des cibles au départ qui vont tourner autour de cette neurotransmission et qui vont moduler cela ça ça va des de système glutamatergi qu’on a qui sont suivis de

De de très près de rienavant des récepteurs muscariniques des des un ciblage plus postsynaptique des interneurones cabergiques alors je vais évidemment pas vous le détailler ce serait trop long et et ce serait pas assez focalisé il faudrait faire un focus sur une indication précise mais clairement c’est une démarche qui est

Suivie de près en schizophrénie et ça explique un certain nombre de molécules candidates qu’on avait vu auparavant si je prends l’autre exemple et on va se limiter à deux deux grandes indications de la dépression l’approche actuel des industrielles est un peu différente les académiques on est moins dans euh la la

Dans dans la la la modulation du système serérotoénergieque ouadégie qui est quand même le socle avec les isrna de la de la de la thérapeutique actuellement on est plutôt dans une approche qui est par région d’intérêt et c’est lié au fait que il y a des des des progrès tout

À fait significatifs avec des des des des systèmes que vous connaissez ici hein avec des des des des des systèmes rTMS de de de stimulation cérébrale profonde que que vous pratiquez ici le sismothérapie et cetera qui par le biais de l’imagerie peuvent donner des des indications sur les régions d’intérêt

Qui bougent alors c’est très descriptif c’est vrai mais c’est souvent un point de départ de démarrage conceptuel pour ensuite focaliser sur les systèmes de neurotransmission voir les molécules qui auront des patterns d’activation similaires c’est une démarche qui est un peu différente dans le domaine de la dépression et qui a été d’ailleurs

Synthétisé récemment dans un dans un onset euh même si euh pour l’instant ça ne marche pas très bien puisque sur la liste que je vous ai présenté tout à l’heure ben je peux quasiment mettre pas ma main à coupée mais au moins un ongle

Que euh ça il y a un certain nombre des molécules que je vous ai cité qui vont qui vont s’arrêter malheureusement comme beaucoup il y en a certaines qui sont encore intéressantes mais on en a déjà certaines qui sont déjà arrêtées dans ce domaine-là et c’est vrai que euh parfois

Avec le recul et ça ça été une réflexion aussi de la communauté de la psychopharmacologie et des industriels espèce de brainstorming qui s’est fait y a quelques années il est apparu que on on souvent on ent terre un peu trop rapidement des molécules alors je comprends que les industriels ont des

Des évidemment des urgences et ne peuvent pas quand il y a un échec en phase 3 bah c’est l’arrêt net du programme pour pour perdre le moins d’argent possible et rebondir et parce que parfois aussi ils suivent de près l’action qui va chuter notamment quand c’est une biothèque c’est parfois une

Question de vie ou de mort he avec une action et on a des des cas précis en collaboration en France hein qui du jour au lendemain peuvent perdre tout leurs capitaux donc ils n’ont pas le temps de de de de creuser mais euh une étude qui

A été faite il y a quelques années avait réanalysé en psychiatrie la des des des échecs en phase 2 et phase 3 et ce qui apparaissait très souvent bah c’est finalement c’est que les les questions de base n’étaient pas assez dérisqué le terme de dérisqué est un terme très très

Marketing très très industriel pardon euh en en académique on prend des risques dans le domaine industriel on d risques mais euh c’est c’est clair que ces molécules souvent étaient euh peu dérisqué d’un point de vue écologique ça veut dire quoi mais ça veut dire qu’on n’avait pas vérifié suffisamment que la

Molécule je reviens à cette notion de biodisponibilité est-ce qu’elle rentre suffisamment dans le cerveau au dos que l’on administre pas chez l’animal chez l’homme est-ce que elle se fixe sur la bonne cible est-ce qu’elle reste suffisamment longtemps donc toute la notion de cinétique qui est souvent négligé et on passe trop vite d’études

Préclinique ou de premières études de preuve de concept à une étude à plus grande échelle sans avoir finalement la bonne dose au final et il est très possible que que des des des des médicaments candidats qu’on vous proposé qui étaient intéressant non pas ont eu ont été finalement ont avorté parce que

Euh il n’était la la bonne la dose n’était pas la bonne tout simplement alors il y a on a des approches deorénant pour aider hein l’imagerie notamment mais pas que euh mais mais ça souvent c’est quelque chose qui est négligé et il est très possible et que il faudrait rouvrir les tiroirs et

Sortir des molécules qui peuvent être intéressantes alors un exemple de de deux innovations euh qui euh qui était vraiment intéressante conceptuellement intéressante à des niveaux différents et qui ont fait sheit euh mais tout récemment le le l’exemple par exemple des des des des Amin traces les Amin

Traces c’est une notion qui est quand même assez récente en psychopharmacologie c’est en fait vous voyez des des de c’est la c’est la pétyramine la triptamine l’octopamine entre autres donc des molécules qui sortent du champ habituel de la pharmacologie voir de la neurobiologie qui était étudié depuis de nombreuses années qui étaient des

Molécules endogène dont on ne connaissait pas vraiment le rôle et puis tout ça comme très souvent dans l’histoire de la psychopharmacologie tout a démarré lorsque on a identifié un récepteur parce que le neurobiologiste se dira toujours avec une vision un peu finaliste c’est que une molécule

Endogène elle est pas là pour rien elle a un rôle et très souvent ce rôle il est médié par un une activation d’un récepteur ça c’est le le point le concept souvent de départ et en 2001 le c’est le le le le premier récepteur couplé aux protéines G de ces de ces

Amin traces a été a été identifié euh c’est le tar one euh et avec très vite euh des des des des un intérêt parce que c’était un un un un récepteur qui était activé à la fois par ces amines traces qui comme n l’on indique sont présentes

À l’état de trace mais également par des des des des amis des des neurotransmetteurs comme la dopamine ou la sérotonine et puis ce qui a aussi beaucoup donner des arguments et je vous la fait très courte parce que c’est beaucoup plus évidemment euh étaayé que que mon RAC courci ici mais la la

Localisation est à interpell aussi tant chez le le rongeur que chez l’homme puisque il y a des localisation qui étaient dans des régions très dopaménergiques très serérotoénergiqu qui sont des régions qui intéressent euh Lao les les mécanisme de la schizophrénie les mécanismes de la dépression donc il avait un faisceau

D’argument qui font que il y a eu un un développement de de de molécules qui cibleent euh les les les ces transports ces récepteurs pardon tar one qui avec des des études précliniques tout à fait encourageantes avec donc une approche vraiment différentes sur des récepteurs tout à fait inédits et qui avait pour

But donc de moduler plus finement cette neurotransmission donc était à priori plutôt présenté comme des des adomes sur un traitement mais en en modulant favorablement tant un système dopaminénergique que serotoénergique et donc il y a eu ulaturon qui a été une une une molécule proposée par un un un

Un un consortium de de de de japonais Sumimoto Pharma etuka pharmaceutical qui est comme souvent avec une iconographie très très riche et très alléchante prétendit déjà guérir le Parkinson la schizophrénie la dépression et avec quand même un effet accélérateur très important c’est que la FD a acceptter une procédure de de de

Validation accélérée avec un un premier résultat qui était encourageant euh qui était donc publié en 2023 certes avec une co-auteur académique industriel mais tout de même avec des résultats qui étaient encourageant et puis 2023 vous le voyez et bien les deux essais de phase 3 ont montré que ça ne n’avait pas

D’effet significatif versus placebo dans dans l’indication de la schizophrénie et donc ça a été Game Over ça été arrêté très très vite et là malheureusement la molécule est enterrée et la piste pharmacologique éventuelle qui peut-être était le fait d’une molécule qui était pas la bonne dose ou à la bonne ou dans

La bonne forme pharmaceutique et bien est peut-être abandonné et c’est une et c’est peut-être une piste qu’on abonne un peu vite parce que plus aucun industriel n’osera investir là-dessus après l’abandon du du du du collègue un autre exemple qui nous concernait plus parce qu’on a on a on était vraiment

Très intéressé par cette cible à Lyon et on a développé un un radiopharmaceutique pour pouvoir être un biomarqueur compagnon donc c’est une cible que vous vous connaissez qui est plus classique hein qui qui dont on sait que c’est une des composantes de l’effet du spectre réceptoriel de certains antipsychotiques

C’est les 5 ht6 qui ont la particularité d’être spécifiquement cérébraux d’avoir un effet qui est bien connu bien documenté qui va agir indirectement sur la neurotransmission gabergique et modulée par ce biais làà par les interneurones la transmission collinergique et l’utamatergique et avec des effets sur la cognition qui étaient

Tout à fait significatifs et avec là aussi des études précliniques qui était extrêmement encourageante des premières études cliniques chez le sujet alzheamer qui étaient encourageante aussi mais là aussi qui à notre bah grand désespoir a été arrêté ça a été au départ une molécule de de jesc une autre molécule

De lunbec repris par deux biothèques avineuro et axovant qui ont levé axovant par exemple qui a levé près de 315 millions de dollars en quelques jours au Nasdaq en et c’était ça en 2000 en 2015 je crois et ça faitchite c’està-dire que les deux structures elles ont disparu

Quasiment du jour au lendemain euh lorsque il y a eu publication des des études de phase 3 avec euh des des effets al c’était pour le coup dans le dans l’Alzheimer mais c’était avec une composante très psychiatrique hein c’était tout ce qui était cognition euh et et et trouble psychiatrique du sujet

AG euh en en MCI et donc résultat absolument décevant au moment où les anticorps antiamyoïdes bah se planter les uns après les autres également donc il avait eu beaucoup d’espoir et un investissement fou et une attente énorme et donc ça ça a été finalement la mort

Pour l’instant de cette cible qui à mon sens aurait quand même un intérêt mais voyez donc c’est c’est des exemples et on en a d’autres hein où il peut avoir beaucoup d’exemples des levées de front extraordinaires des l’implication de beaucoup de centres de recherche et l’hôpitaux et puis ça s’arrête du jour

Au lendemain alors finalement si on essaie de de positiver parce que là pour l’instant je vous présente un un un paysage qui n’est quand même pas très très encourageant mais en fait et et sans surprise parce que j’imagine seul d’entre vous qui avez participé à des congrès en psychiatrie récemment vous

Avez eu immanquablement des sessions concerné concernant les les les psychéédiques et que je vais présenter sous la forme plus large des hucinogènes alors les hucinogènes on va pas trop jouer sur les mots mais ça est une importance tout de même c’est un un terme assez générique qui va qui va couvrir finalement ce

Qu’on appelle des psychédéliic l mais qui sont pas des molécules psychéliqu c’est les molécules dissociatives hein laacétamine le MDMA la scropolamine lihibogaïne et puis on a les vrais psychédéliques qui eux ont des mécanismes tout à fait différents hein qui sont très serérotoénergiques et ceuxla c’est des

Dérivés des dérivés comme le LSD le DMT la psylocine hein qui est le le principe actif de la psylocbine que vous connaissez tous donc donc ça c’est un un domaine qui est vraiment en explosion réellement et avec peut-être beaucoup d’attent des cliniciens et sûrement une frustration on en reparlera mais avec de

Réels espoirs d’un point de vue psychopharmacologique alors je vais pas vous refaire l’histoire des psychiadques mais c’est c’est c’est c’est romanesque hein c’est on pourrait en parler des heures euh avec notamment cette invention inopinée de de d’Albert Hoffman hein donc un un pharmacochimiste d’un industriel Suisse qui en le 19

Avril 1943 par mes gardes se se prend quelques microgrammes de LSD qui venait synthétiser dans son Labau probablement un contact oculaire et puis commence le premier trip de l’histoire du LSD rentre à vélo décrit cela dans ses livres et ses nombreuses conférences et donc c’est le bicycle Day et tous ceux d’entre vous

Qui utilisez le SD de manière récréative vous vous êtes vous vénérez tous le bicycle Day qui qui est célébré dans le monde entier tous les 19 avril 1900 de chaque année et et donc cette ce LSD vous savez qu’il a eu il a eu un démarrage très rapide puisque la la

Firme avait compris qu’il y avait un potentiel en psychiatrie et donc ce LSD était opposé le délizide à tous les centres au niveau international qui étaient intéressés euh des des beaucoup de travaux he des milliers d’articles ont été publiés avec des indications autour du LSD et puis tout s’est arrêté

Je fait très courte hein parce que il y a eu un moment une trop large diffusion il y a eu une la molécule qui a été appropriée aussi par le le mouvement de contreculture IPI c’était les les les années des années 70 aux États-Unis et donc un arrêt très brusque très brutal

De l’utilisation de ce LSD qui a été et qui est encore qui a encore ce statut de molécule totalement interdite et avec là aussi l’histoire euh l’histoire d’utilisation du LSD dans des dans des fins militaires le fantasme aussi c’est un article de de Paris Match 1961 euh qui

Parlait de péril pour cont pour l’humanité donc vraiment une peur complètement irrationnelle d’une molécule dont je vous rappelle la toxicité est quand même très très limité mais mais ça ça a été donc le le le le l’arrêt complet des travaux et ça a repris is donc récemment et il y a des

Quelques articles qui sont qui font date notamment des articles 2015 dans le BMJ où un quelques quelques chercheurs disent clairement et en 2015 vraiment les psychééques on les suivi on les av était sous le radar franchement on les voyait avec un peu un regard curieux mais vraiment il y avait pas encore du

Tout de pertinence clinique et certains on ont oséit dire que bah il faudrait les les les relégalis les légaliser à nouveau par parce que c’est sûrement un intérêt il faut il faut réouvrir les travaux et et et retravailler là-dessus et puis il y a eu des fondations nord-américaine

Anglaise Bey en est une mais il y en a d’autres qui ont proposé de manière assez prosélite oui mais quand même de manière sans but commercial initialement en tout cas de mettre à disposition des formes pharmaceutiques de LSD de psyobine donc avec un dossier de médicament expérimental donc pour que un

Un centre intéressé puisse soumettre cela auprès de son AG du médicament donc c’était quasiment le le LSD pharmaceutique clé en main qui était fourni pour des travaux et puis cette société c’est au départ qui était une société un petit peu underground Burning Man Nevada c’est structuré et c’est de r avant des vrais

Congrès autour des psychélique l’cnp d’ailleurs a des des sessions déli au psychéliqu donc il y a toute une science une communauté scientifique et médicale qui s’est vraiment structuré autour des psychééques alors les les approches des psychééliques et les application médicale actuellement c’est alors il y a

Il y a peu d’études en France à vra dire hein Pierre Michel lorka va en piloter une Luc my va en piloter une autre mais en France il y a et j’espère ne pas oublier d’autres équipes mais en France il y a quand même très très peu pour l’instant de d’études autour des

Psychéiques alors que dans d’autres pays il y a déjà une avance significative ça c’est un petit peu regrettable mais bon il y a un certain nombre d’indications qui sont proposées et on voit que si vous regardez dans le clinical trial il y a en effet un grand nombre de de de de

D’essès actuellement autour du LSD avec beaucoup d’études cliniques alors attention parce que il y a des effets et on aura pas le temps de de de parler évidemment des des des des protocoles très spécifiques au psychéqu mais il faut d’un il faut là aussi vraiment garder la tête froide d’un point de vue

Clinique c’est que il y a encore beaucoup de limites méthodologique autour des des des du microdosing des des psychééliques déjà la notion de de microdose parce que pour le SD on est à des doses qui sont autour de 15 à 25 30 40 50 microg je dis bien microgram et

Pas milligram donc on est vraiment dans la microdose donc ça il faut le définir précisément avec des là aussi des des des des sensibilités intert individuelles qui sont totalement méconnu pour l’instant euh il faut là aussi une validation méthodologique qui est complexe euh cuide de de de du du

Placebo comment comment cette question aussi aussi simple mais pourtant cruciale comment prouver la supériorité versus un placebo dans dans un dans une séance psychiéique les indications aussi euh est-ce que c’est les discussions est-ce que il faut le faire en Adom en monothérapie est-ce que il faut garder un traitement psychotrope sousjacent euh

Les est-ce que les mot d’animaux ont une pertinence c’est une question aussi qu’on se pose ils peuvent apporter certaines informations probablement euh et cetera euh la réglementation aussi ça a l’air trivial mais c’est incontournable donc il y a beaucoup de questions qui ont été d’ailleurs soulevés par des par des leaders

D’opinion de la psychopharmacologie dans un dans un commentaire assez récent par contre ce qui est très intéressant c’est que les psychéques ont été un véritable accélérateur de recherche mais al vraiment c’est c’est pas une formulation à l’emporte-pièce en en l’espace de 5 ans alors certes on est

Il y a de plus en plus d’équipes qui travaillent nous-même on a évidemment aussi eu à à chercher à se positionner mais il y a des équipes vraiment de de de très haut vol qui vont du moléculaire à à à l’imagerie associant les des cliniciens qui ont permis des avancées

Conceptuelles majeures grâce au psychédélique euh je je vous citer quelques exemples on va pas les développer mais grâce au psychellque on a réussi à mieux comprendre la cible qui était pourtant connue les 5 ht2a que vous connaissez bien évidemment dans les antipsychotiques atypiques qu’on par leur blocage on sait depuis très

Longtemps que leur activation provoque des des des de la schizophrénie expérimentale avec des grosses guillemet mais ça a été maintenant décortiqué beaucoup plus finement et on a pu mettre en évidence par exemple des des des récepteurs avec des localisations intracellulaires qui étaient insoupçonné on a aussi maintenant des des des

Informations sur la la la la la plasticité que peutv avoir ces ce ce LSD et puis l’imagerie a beaucoup apportter aussi avec des des des réseaux qui sont éteints le réseau en en en mode par défaut et puis d’autres connexions qui se font avec une plasticité qui reste justement et qui peut expliquer

Justement cette expérience psychiéique et les conséquences que cela avec toute la psychothérapie qui suit donc on sait que le LSD et la psylovine peuvent dans des conditions bien déterminées remodeler vraiment le le le le cerveau avec un certain nombre de de de de cibles et de mécanismes qui sont très

Très bien connus et vous voyez c’est toujours des articles d’ailleurs des des articles de de très haut vol hein mais très récents qui ont permis de progresser sur cette recherche là et puis ça va au-delà parce que les psychéques on sent déjà qu’il y aura leur limite rien que dans l’organisation

Des soins dans l’indication ça pourra pas concerner évidemment toutes vot votre tous les patients de la psychiatrie mais par contre ça ouvre un champ un champ qu’on appelle les les les ce qu’on appelle les psychoplastogènes c’est une mauvaise traduction il y a pas encore le terme français bien adapté à

Ce stade-là mais en fait de molécules psychéliques non allucinogènes et là il y a beaucoup de travaux qui sont en cours qui vont des travaux de chimistes à des travaux de pharmacologues à des travaux de psychiatres pour justement euh s’inspirer de ce que l’on connaît des des des molécules psychéiques et en

Faire des des médicaments candidats qui agiront au niveau pour des indications mieux mieux contrôlées alors je le passe vite le temps passe l’akétamine c’est une autre histoire qu’on pourrait largement développer aussi là aussi laakétamine actuellement elle a évidemment ses limites mais elle est un sujet d’intérêt parce que elle permet de

Mieux comprendre un phénomène antidépresseur rapide et de décortiquer ce mécanisme là pour avoir des molécules candidates qui n’auront pas les effets indésirables de l’quétamine et ils sont nombreux de la esquétamine mais qui vont courtcircuiter cet effet là je vous citerai juste un exemple et je parleis

Pas du MDMA l’extasie qui lui aussi a des intérêts mais qu’on n pas le temps de développer ici pour finir euh une dernière piste qui qui me me paraît tout à fait intéressante et qui est crédible là encore une fois c’est pas des pistes de de chercheurs entre guillemets avec

Des échéances à 10 20 ans la psychopharmacologie dit de précision en fait elle a été aussi bien médiatisée par la le prix Nobel de 2012 de kobilka et levkovitz qui sont les ceux qui ont le mieux étudié les les récepteurs couplés aux protéines G donc prix Nobel

De chimie ces deux médecins de formation biochimistes qui ont décodé les le mieux et qui ont donc obtenu ce ce prix Nobel et levkovitz a a développé ensuite et il a monté la sa société dans ce domaineel le le concept de B d’agoniste enfin en tout cas il a contribué à rendre

Populaire ce concept de bas d’agoniste et le terme de B d’agoniste à mon avis dans le domaine de la psychopharmacologie il est encore très peu connu et pourtant quand vous regez la littérature il y a de plus en plus de travaux qui sont consacrés le le

Bagoniste c’est quoi en fait ce sont des molécules qui vont cibler et je prends l’exemple des 5h1 qui est notre sujet de travail mais qui vont cibler euh une molécule va cibler un une un récepteur 5h ti mais mais pas n’importe lequel les récepteurs 5h TI pour citer cet exemple

Qui sont couplés à des protéines un certain nombre de protéines intracellulaires ça c’est le premier basagonist l’autre qui est chimiquement très très proche il va lui cibler toujours les mêmes récepteurs avec une très grande finesse et il va activer une autre cascade intracellulaires et on sait que ces cascades intracellulaires

Ont des localisations cérébrales souvent différentes et on sait donc qu’en activant et là on on arrive à de la psychopharmacologie de précision en activant des sous-régions cérébrales et ça c’est le rêve qu’on peut avoir en psychiatrie on peut activer pour certains processus une région corticale on peut activer une une région qui est

Est plus sous-corticale en fonction des processus cognitifs que l’on veut activer que l’on veut contrôler que l’on veut moduler donc on a on a là que les les les médicaments actuels ne savent pas faire puisque ils tapent sur tout et ils vont provoquer des effets des effets moteurs prenons l’exemple des

Antipsychotiques hein ils ont des effets bénéfiques au niveau la dopamine corticale mais des des effets de blocage triatoau qui qui s’apparent à un Parkinson et bien là on a la possibilité et ça a été montré hein par des études précliniques en imagerie et avec avec déjà des preuves de concept qui sont

Passé chez l’homme en neurologie avec des molécules antidiskinétiques qui ont le même principe et qui fonctionnent très bien tout l’enjeu maintenant est de passer au niveau de la de la de la psychiatrie et là il y a des pistes tout à fait intéressantes je vous citer l’exemple de laakétamine qui est

Maintenant un exemple et qu’on a décortiqué dans son mécanisme vous savez que laakétamine ça va bloquer les récepteurs NMDA c’est la voie d’entrée mais ça c’est que le la voie d’entrée c’est le petit bou à lorniette le mécanisme il est après c’est quand il y a la dés inhibition GABAergique qui à

Son tour va provoquer au niveau cortical c’est très cortical une libération de glutamate au niveau cortical qui va stimuler des récepteurs AMPA qui eux vont avoir les effets antidépresseurs probablement liés à des effets de neurogénèse qui sont connus là aussi par pour la fluoxétine et d’autres et d’autres antidépresseurs l’intérêt avec

Mais mais là vous savez qu’il y a des effets indésirables la piste qu’il est actuellement et qui est déjà documenté au niveau préclinique du rongeur au primate non humain donc on est déjà loin et on est prêt à faire le saut chez l’homme c’est que on peut très bien

Avoir un un bas d’agoniste qui va cibler spécifiquement les récepteur corticau et qui va ensuite activer de la même manière mais en courcircuitant la partie qui entraîne des effets indésirables et avec un effet antidépresseur rapide qui est tout aussi significatif alors évidemment on n’est pas passé à l’homme

Parce que pour l’instant les les Pharma sont un peu frileuses pour passer à l’homme mais c’est une une piste qui est tout à fait intéressante donc voilà donc je pense que le montant est passé donc c’était un rapide survol au pas de charge des des possibilités qu’il y a actuellement

C’est clair que pendant des années la psychopharmacologie se contentait de reparler d’hypothèse monoaménergique et c’était toujours la même chose et les congrès étaient désespérément peu intéressant j’ose dire d’un point psychopharmacologique parce que on ninentait rien et là il y a eu vraiment un dynamisme mais pas une illusion un vrai dynamisme récent grâce

Aux allucinogè au sens large avec laacétamine les psychéiques certes pour les cliniciens bon c’est encore frustrant parce que c’est pas encore des molécules qu’on pourra utiliser demain mais ça ouvre un champ de recherche qui est vraiment tout à fait inédit et je crois que là on on aborde une aire de la

Psychopharmacologie très très riche et qu’on suivra de près avec à terme j’espère le pipeline qui sera à nouveau rempli je vous remerci pour votre attention merci beaucoup Luc euh peut-être on va voilà on on va pouvoir discuter donc euh merci vraiment de cette présentation effectivement qui qui

Cible bien euh les les les avancés les éléments actuels hein autour de du développement des médicaments euh alors moi j’ai tout un tas de de remarques et de questions mais peut-être qu’il y en a déjà dans parmi l’auditoire euh si quelqu’un veut lancer une question alors

Il y a monsieur hurbac qui qui qui a applaudi mais qui je ne sais pas si c’est une question par contre je vois Bruno qui lève la main euh donc vous avez des applaudissements monsieur zimer de monsieurbac mais Bruno wizerad va poser une question Bruno à toi merci

Beaucoup euh merci pour cette super présentation je je je voulais te demander en fait il y a deux points d’abord bon la dernière partie notamment sur la rcepteur 5t1 et la rapidité d’action est-ce qu’on revisite pas ce qui a été bon je dirais plus ou moins débattu autour du pain de LoL et

Notamment avec Artigas dans les années 80 ça c’est le premier point et l’autre point c’était par rapport aux stratégies développement et je voulais avoir ton avis parce que par moment je comprends pas très très bien c’estd on voit qu’il y a certaines cibles qui sont finalement partagées entre plusieurs plusieurs pathologies tu

Citais notamment les la souvité alpha7 des récepteurs nicotinique de l’acétylcoline le système endocanabide avec les émitteurs de de des enzymes de dégradation de l’anandamide pourquoi finalement on cible ensuite une pathologie précise et pourquoi on on on nopère pas un développement parallèle puisque ce sont des cipes pharmacologiques partagés oui alors deux

Questions de champs différents à toi Luc oui alors le pindol c’est vrai ça a été un grand champ d’Artigas qui restait préclinique avec des études cliniques mais qui ont été au final décevante alors que conceptuellement elles étaient étaayées mais c’est alors là c’est la molécule en fait qui était

Insuffisamment spécifique et surtout qui avait pas qui était cert un agoniste pas aussi fin que ne le sont les les basagonistes mais qui surtout ne ciblait pas des régions spécifiques la grande différence c’est que ce sera là pour le coup un pain deolol très spécifique d’une région corticale notment en

Fonction du choix de la molécule donc c’est c’est la grosse différence donc les 5 HT1 qu’on pensait un peu un peu dépassé vieilles CIBL don qu’on nous rebâche depuis des années peuvent être revisité grâce à ça avec ce ciblage vraiment par région d’intérêt et qui peut changer la donne et puis ensuite

Pour les la stratégie oui c’est c’est alors malheureusement il faut toujours distingué et quand on discute et quand on échange avec des scientifiques du monde notamment industriel il y a des stratégies qui sont tout à fait intéressantes et qui sont très larges à l’image finalement de la classification

Airdoc hein qui qui sont des des supports neurobiologiques communs et partagés et qui sont conceptuellement très intéressants mais vous savez que le adoc bon ben malheureusement il a pas pris hein pour l’instant et on revient après à du au DSM alors je simplifie à loutrance mais le DSM est aussi le le positionnement

Des indications du nombre de patients du marketing et et très souvent ce qu’on entend dans les équipes de Red industriel des pharmas en tout cas c’est que c’est pas toujours la science qui pilote c’est parfois aussi le positionnement le marketing à court terme ce que n’ont pas les biotthèques

Donc c’est une question qui une réponse qui est pas très scientifique je le reconnais bien mais une autre question merci beaucoup Luc une question docteur boisis qui avait levé la main oui merci beaucoup merci beaucoup pour cette passcinante conférence oui la question ma question a était euh a été

Traitée partiellement en fait je me posais la question à votre avis est-ce que ce retard de l’avèement de nouvell molécule a été euh causé par la perte temporaire d’investissement dans les protocoles visant des entités catégorielles au faveur de la recherche et tout de l’investissement qui a été

Euh mis en place pour développer les airdoc est-ce que c’était pas une 15 ans de de c’est des 15 ans qui ont retardé les recherches visisant une molécule pour une pathologie par exemple alors ça pour le coup j’ai j’ai pas d’avis tranché c’est c’est c’est un un sujet

Qui est débattu entre experts euh je je j’avoue ne ne pas avoir d’effets tranchés pour le coup euh la question est intéressante je j’avoue ne pas avoir de réponse clairement c’est une hypothèse qui peut oui c’est une hypothèse après on on peut pas réécrire l’histoire mais effectivement les investissements qui

Ont été faits ont entraîné des la poursuite alors les airdoc il faut bien garder en tête que c’était quelque chose qui a été lancé par Thomas hzel notamment et bris cutbert il y a il y a 15 ans plus de 15 ans et en fait avec l’idée de d’avoir une autre chose

Que la classification du DSM mais en fait s’il faut garder en tête que ça a été vraiment utilisé comme un un outil de d’incitation de stratégie de recherche aux États-Unis et pas forcément une classification et probablement qu’un outil qui est pas forcément adapté à toutes les situation

Qu’on peut rencontrer donc en fait il il y a vraiment des débats parce que on constate que ça a été un très très incitatif sur les gros financements institutionnels américains avec des conséquences mais sans qu’on puisse dire si on aurait été autrement si ça avait pas été cette initiative parce qu’il y a

Eu des résultats mais pas des résultats aussiement prévus donc en fait peut on peut vraiment s’interroger et d’ailleurs il y a un retour en arrière par rapport à la modalité d’utilisation des airdoc pour pour les financements de la recherche au États-Unis qui est depuis à peu près l’année dernière qui est tout à

Fait réelle mais en même temps sans qu’on a une solution alternative donc c’est assez assez complexe moi moi j’avais une deux points à soulever avec toi Luc la première question c’est comme tout bon pharmacologue tu tu nous as inventé la mon thérapie euh et et en fait le développement de tous les adones

Tous les produits se développent en adon ce qui est quand même intéressant et en fait qui pose on a déjà discuté de ça ensemble des questions de est-ce que c’est de la pharmacologie est-ce que c’est du positionnement un peu différent et c’est parfois difficile à comprendre qu’on

Utilise des produits en adonne et qu’on les développe en adonne alors que la la l’orthodoxie pharmacologique nous nous nous dit bah plus on associe moins on sait ce qu’on fait même si c’est probablement quelque chose qui est pas tout à fait réel et la deuxième la deuxième question c’est est-ce que tu

Penses que les bagonistes sont intéressants pour essayer d’identifier puisque on voit bien qu’on va être plus précis sur le récepteur couplé avec un les phénomènes intracellulaires particulier mais est-ce qu’on peut pas utiliser l’identification de ces phénomènes intracellulaire particulier pour une exploration type biomarqueur qui dans ce cas-là parce que en fait la

Question c’est reste toujours la même c’est-à-dire qu’on aura un effet plus spécifique mais tant qu’on n pas stratifié les patients on aura probablement un risque d’un bruit de fond colossal parce qu’on aura des patients assez hétérogène en terme de physiopathe et est-ce qu’on a pas est-ce que c’est une piste qui permettrait de

Développer des biomarqueurs oui alors la première question la les le fait que beaucoup d’essai en en effet récent avec des mollécules à priori innovantes sont sont en en Adom et sont et ne sont pas en monothérapie c’est vrai alors il il y a une réponse qui peut dans certains cas qui est une

Réponse on va dire plus scientifique parce que il y a beaucoup de stratégies comme je disais qui notamment la schizophrénie qui cherche à moduler des systèmes de neurotransmission qui sont des des des valeurs sûres entre guillemets et qui dont on cherche à à moduler l’efficacité idéalement pour avoir

Peut-être des des niveaux de réponse plus adaptés et avoir moins de de pharmacorésistance donc il y a un certain nombre d’arguments euh qui peuvent apparaître mais je pense que malheureusement dans ce domaine-là c’est souvent là aussi une question de de stratégie et de choix et de prise de

Risque a priori a priori plus limité avec peut-être une une niche sur des des des sujets qui sont déjà polymédicamentés alors ça ça correspon à une réalité hein parce qu’avoir un sujet naïf sans sans traitement bah c’est c’est quand même peu difficile à trouver la thérapeutique est quand même très

Complexe en psychiatrie donc c’est c’est souvent ce type de positionnement euh qui a priori serait avec un risque plus limité pour un positionnement plus facile mais mais en fait ça ça complexifie beaucoup comme tu le dis l’évaluation euh la le fait qu’il peut avoir des interactions oui oui non c’est

Vrai c’est c’est ce sont des choix qui sont pas toujours facilement compréhensibles je suis bien d’accord et en effet la psychopharmacologie propre bah serait plutôt d’avoir une molécule d’ rajouter une autre autre mais ça malheureusement c’est c’est parfois un peu hors solol comme démarche après pour

Les pour les bagonistes et le le fait qu’il puissent contribuer eux même indirectement à faire des biomarqueurs c’est une démarche oui qu’on qu’on qu’on a parce qu’en fait les basagonistes par l’imagerie notamment mais mais ça pourrait être aussi des des approches pharmacologiques euh à dose cette fois-ci à dose pharmacologique ils

Peuvent là aussi permettre a priori de mieux comprendre euh des des des des des sousphénotypes insoupçonnés par exemple il est possible que certaines sous-catégories de T pathologie et au final des découplages de récepteurs et on a des des hypothèses à ce niveau-là on était plus dans le neurodégénératif dans la réserve

Cognitive mais on peut avoir des hypothèses de de récepteurs qui sont certes présents et donc l’imagerie t ne verra verra strictement la même densité de ces récepteurs les le sujet a sera comparable au sujet B en terme de d’image pè mais si on regarde de plus pr

Après le niveau de couplage il aura peut-être moins de récepteurs fonctionnels en état de fonctionnement et ça c’est ce sont des outils que l’on peut utiliser aussi pour l’imagerie pour cela et qui permettrait à terme idéalement d’en faire des biomarqueurs bon avec la restriction évidemment c’est

Que l’approche t elle est quand même pas du tout utilisable à grande échelle mais en tout cas c’est un concept qu’on utilise aussi pour les biomarqueurs et pour une stratification plus fine et voire une compréhension physiopathologique plus fine d’accord donc ça il y a des des projets en cours

De de ce type là au-delà parce fait ce qui me préoccupe c’est que c’est utiliser ces ces molécules très spécifiques dans de manière à dans des population mal caractérisée me semble courrir vraiment un risque de de d’avoir une absence de de vision de d’un quelconque effet en tout cas différenciant par rapport au

Traitement actuel et en fait qui conduit au risqu tu évoqué qui on abandonne tout parce que ça marche pas comme on voudrait quoi ouais et et là le le serpent se MT un peu la queue tu parles de la stratification à juste titre qui est souvent est probablement la la

Limite actuelle conceptuelle et l’absence de biomarqueur mais mais c’est vrai que c’est le certainement le le le point de départ avoir au départ des des patients plus mieux mieux phénotypé pour avant de déétendre cela une population générale mais c’est un un gros problème en effet ou ouais ok merci beaucoup

Est-ce qu’il y a d’autres questions euh par rapport à cette pass an conférence qui qui une fois de plus un donne des alors juste pour conclure parce qu’on on arrive à la fin en fait tu étais quand même assez réservé donc donne-moi ton point de vue plus spécifique sur

L’utilisabilité de de tout ce qui est psychédélique dans cette catégorie là comme un traitement alors tu as bien souligné hein l’intérêt que ça présente comme des outils de meilleure compréhension physiopathe et et probablement de développement d’autes molécule mais est-ce que tu penses par rapport aux problèmes que tu évoqué hein

Qui sont aussi de la manière de l’emploi du microodosing de cetera enfin il y a beaucoup beaucoup de débats autour de ça à l’heure actuelle toi ton ton point de vue de pharmacologue tu as le sentiment que c’est quelque chose qui au-delà desffits de mode à l’heure actuelle

Permettrait dans dans un avenir pas trop lointain l’émergence de stratégie thérapeutique utilisable dans différentes pathologies on a bien vu la dépression mais aussi les addictions les enfin tout un tas de de choses comme ça et donc en fait dans l’analyse que tu en fait euh à côté de l’aspect physiopathe

Qu’est-ce que tu en penses de des perspectives que les cliniciens peuvent avoir ben le le le pharmacologue te répondra que actuellement la la l’utilisation des des des psychéiques avec tout l’environnement de set and setting qui est un un qui est une révolution organisationnelle que que doit avoir un service de de de

Psychiatrie à l’image un petit peu de la de la de la la esquétamine qui finalement semble-t-il démarre pas toujours bien notamment mais pas uniquement mais pour des raisons d’organisationnell de filactive de sujet donc c’est c’est transposer cela c’estàd une prise unique un suivi de quelques

Heures ou de plus de 12 he avec une équipe qui est associé puis ensuite des des séances de psychothérapie qui suivent c’est un modèle qui est quand même complexe à mettre en œuvre me semble-t-il et l’intérêt de de de recherche sur des molécules qui seraient peut-être avec une approche peros plus

Classique ce serait de de d’avoir cet effet moléculaire de remodelage cérébral parce que finalement plus on s’apparente quand même un remodelage cérébral qui pourrait être induit sans le le le contexte de set and setting qui est quand même quelque chose de de contraignant et qui sera probablement

Difficile à mettre en œuvre à grande échelle avec une vraie interrogation c’est savoir quelle est le la part respective du remodelage et de et du setting on va dire qui qui qui est l’élément qui pourrait être un des éléments importants de de l’action des psychédéliques qui qui qui reste for

Débattu exactement ok merci beaucoup d’ s’il y a pas d’autres questions non je n’en vois pas donc ben je remercie une fois de plus le professeur zimer pour son apport bah le professeur le Boyer bien sûr pour pour avoir tout organisé comme d’habitude bon alors toublie pas de bien

Ranger l’ordinateur Marion et tu tu laisses pas de désordre dans la salle tu es à Lyon fais attention ils sont très très son très rangés il y a pas de problème ouis ils sont très rangés qui ferme pas la la porte à clé je voulais juste euh dire que c’était donc la

Conférence de clôture de cette session 2023 sur l’innovation psychiatrie un grand merci d’avoir lancé du coup la piste de la psychopharmacologie de précision parce que ça me permet d’introduire vous le savez tous le sujet de la conférence les conférences 2024 qui sont donc un un super programme avec

Vraiment les leaders du domaine en psychiatrie de précision et donc on vous donne rendez-vous le 10 janvier prochain je sais pas si vous avez tous déjà reçu les affiches et les Flyers de la conférence avec Léan Williams qui est celle qui a lancé le domaine de la psychiatrie de précision avec un livre

Très très très connu sur le sujet et qui vient nous faire la première conférence introductive donc on a vraiment des orateurs formidable l’année prochaine comme cette année d’ailleurs euh et donc je vous invite à revoir les conférences de cette année qui sont sur le site de la Fondation si vous en avez manqué

Quelques-unes et puis à nous rejoindre donc dès le 10 janvier euh et en attendant je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et un très beau début d’année à très [Musique] bientôt

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