Webinaire Your Green Experience l’entreprise Notox : Le choix de matières premières renouvelables agrosourcées, de matières recyclées ou upcyclées

    NOTOX est une entreprise fondée par Pierre Pomiers et Benoît Rameix, elle est située à Anglet dans le pays basque. Les shapers y façonnent à la main et sur mesure des planches de surf, à raison de 8 planches par semaine.

    La majorité des planches du marché utilisent de la fibre de verre, dont la production est fortement consommatrice d’énergie. Chez Notox, 80% de la fibre de verre est remplacée par des matières renouvelables et certifiées : comme de la fibre de lin, de l’hêtre blanc ou du liège.

    Découvrez la fiche éco-initiative : https://www.eco-conception.fr/library/h/eco-initiative-n-35-notox-le-choix-de-matieres-premieres-renouvelables-agrosourcees-de-matieres-recyclees-ou-upcyclees.html

    [Musique] bonjour à tous bienvenue dans ce webinaire green expérience organisée par le PO conception bonjour on va peut-être se laisser encore une petite minute histoire que tout le monde soit làok donc on va commencer tranquillement donc le webinaire est organisé par le pôlecoconception et l’objectif de ce webinaire c’est de

    Montrer des témoignages d’entreprisees qui ont éco conçu leurs services leurs produits ou leurs procédés donc de d’avoir des témoignages d’entreprise avec bah les avantages les contraintes aussi qu’ils ont pu rencontrer au cours de leur démarche et l’objectif voilà c’est de vous inspirer de participer au partage de connaissances sur le sujet

    Écoconception et donc aujourd’hui nous allons présenter l’entreprise Notox donc je vais présenter déjà aussi dans un premier temps donc Louis Gilbert je suis ingénieur conseil au pôle écoconception donc le pôle écoconception qui est centre de ressources nationales sur sujet écoconception donc qui a pour objectif de diffuser la pensée en cycle de vie

    Donc à travers des accompagnements des formations mais aussi voilà des ressources à disposition donc vous avez aussi beaucoup d’informations sur notre site internet donc aujourd’hui nous allons parler de l’entreprise Notox donc qui est une entreprise qui conçoit et vend des planches de surf responsables et nous avons la chance d’avoir parmi nous le

    Fondateur Pierre pommier bonjour Pierre bonjour bonjour à tous et je vous propose de vous pour vous plonger dans l’univers c’est le cas de le dire de Notox de regarder une petite vidéo de présentation c’est parti quelque chose de magnétique ça m’a toujours attirer le la perspective que ça

    Donne ça nous montre quand même toujours la nature dans tout ce qu’elle a de plus magnifique pas gâcher ce qui nous permet de vivre aujourd’hui l’Océ nous permet de vivre Peret aussi de jouer faut respecter d’autant plus ce qu’il faut c’est se reconnecter aujourd’hui on est vraiment

    Des raisonnable on se rend pas compte de ce dans le quoi on vit et on fait pas attention aux ressources qu’on consome il faut que les gens en prennent conscience et nous ce qu’on essaie de faire c’est de rendre les au moins les surfeurs raisonnables aant que c’est une marque qui fabrique

    Des planches de surf écologiques plus respectueuse de l’environnement et également de la santé des personnes qui les fabriquent on sait qu’on fait pas des planches pour tout le monde on fait des planches qui sont plutôt apprécié des gens qui sont conscients et qui veulent surfer en harmonie avec les valeurs qui

    Portent et les valeurs qu’onand quand on a démarré le projet ce qui m’a motivé c’est c’est la relation à la nature et en fait la reconnexion à la nature ça oblige quand même à se poser les questions de savoir qu’est-ce que je fais exactement quel impact ça

    A et dans le monde du surf il y a quelque chose que je trouve in justuste c’est ce grand paradoxe entre marketing et au final la réalité du terrain des productions massives de planches de textile en lien direct avec l’océan qui est une des premières ressources qu’on doit protéger

    Quoi et quelque chose d’assez ahurissant en fait en transformant 9 kg de matière au final il reste 3 kg dans la planche de surf et on aura générer 6 kg de déchets qui ne sont ni recyclables ni recyclés et ça m’a tellement choqué je me suis dit qu’il fallait faire quelque

    Chose voilà on va s’arrêter là pour pas spoiler le reste du webinaire mais petite introduction voilà sur dans sur l’univer Notox donc on voit que voilà les conception en fait présente dès le début euh pierre est-ce que tu peux nous dire merci d’être parmi nous pierre aujourd’hui est-ce que tu peux nous dire

    Com comment s’est passé la création de not tox depuis combien de temps l’entreprise existe et voilà quelles ont été les premières étapes alors la création de l’entreprise est faite de manière très très progressive en fait on a commencé à travailler sur le sujet en 2005 alors au

    Début c’était vraiment plus en un loisir si on essaya de de trouver des solutions pour faire les choses différemment et puis progressivement on se rendait compte que c’était pas simple de trouver des choses différentes pour la fabrication des planches et donc on y passait de plus en

    Plus de temps de plus en plus d’énergie jusqu’à ce qu’on ait besoin en fait de de mettre en œuvre les pistes qu’on qu’on identifiait et là ça devenait incompatible définitivement avec notre vie professionnelles donc on a décidé de se lancer et donc voilà c’est un peu le

    Grand saut dans l’inconnu parce que on était absolument pas entrepreneur on était ingénieur et donc on connaissait absolument rien ni à la gestion d’entreprise ni ni au marketing et cetera après c’est peut-être aussi ce qui a fait qu’on a fait les choses de cette manière là mais effectivement donc

    L’entreprise ensuite a été créée en 2009 donc ça veut dire que pendant 4 ans on a essayé de de faire tout ce qu’on pouvait et donc en en 2009 on a créer l’entreprise avec le local et on a commencé la fabrication des des planches donc l’idée c’était enfin voilà comme on

    Exposé dans le dans l’introduction vraiment de faire des planches moins impactantes pour l’environnement en utilisant différents types de de matières et de procédé d’accord et du coup est-ce que tu peux nous expliquer comment est fait une planche de manière classique disons alors une planche conventionnelle c’est fabriqué avec un noyau en mousse de

    Polyurétane donc c’est c’est un bloc de mousse qui est mis en forme par le shaper donc l’artisan qui euh qui sait faire des formes qui flottent bien qui surfent bien et cetera et ensuite donc ce pain de mousse une fois qu’il a été échppé lui est recouvert d’une toile en

    Fibre de verre enfin une ou plusieurs toiles en fibre de verre euh qui elle ensuite est enduite de résine polyestè voilà donc on se retrouve avec des matériaux qui sont euh bah encore aujourd’hui absolument pas recyclés même si la mousse polyurétane peut commencer à devenir un peu recyclable mais ce

    Qu’il y a c’est que le la matière neuve coûte moins cher que enin que ce qu’il y a à mettre en œuvre pour la recycler mais les fibres de verre ne sont pas recyclables euh car elles sont incompatibles avec le le circuit vert alimentaire euh et les résines

    Polyestèes elles sont des résines qui sont vraiment chargés de solvant et un solvant puissant le styren qui pose des problèmes à la fois en terme d’environnement et en terme de santé pour les gens qui qui les manipulent d’accord d’accord et comment il est positionner alors le la concurrence

    Est-ce que c’est un sujet qui est beaucoup abordé dans les concepteurs de planche de surf ou alors c’est plutôt novateur comment vous vous positionnez par rapport à ça alors je dirais que c’est encore relativement nouveau euh donc en fait l’histoire avait é initié on va dire en bah quasiment en

    2005 2006 par UWL qui est un gros atelier de fabrication de planche en Charente qui avait commencé à vouloir utiliser une mousse qui était partiellement biosourcée et de la fibre de lin euh et en fait ils ont ils ont eu des problèmes de de mise en œuvre parce qu’ils voulaient absolument conserver la

    Méthode traditionnelle c’est manuelle c’est d’imprégnation à la main euh des tissus et cetera et donc ils ont eu du mal à arriver à des résultats satisfaisants donc la la gamme a à périclité bah assez assez rapidement mais c’est quand même eux qui ont ouvert

    La voie et et je dirais que en fait nous on était en train de réfléchir à ces sujets en même temps et on s’est dit que pour arriver à utiliser d’autres types de matériaux il allait falloir surtout changer complètement les procédés de manière à pouvoir s’adapter au mieux et avoir des résultats plus

    Plus performants quoi donc à partir de ce moment-là je dirais que à partir de 2 2008 2000 2009 on était à peu près deux à penser à ce genre de chos et on je pense qu’on a inspiré des gens même pas mal de start-up qu’on croise encore aujourd’hui qui qui font

    Des des action en ce sens mais on va dire que c’est quand même loin d’être un un élan massif euh alors que vraiment l’activité le enin le justifierait quoi parce que même si dans lesffit c’est pas ce qu’on voit aujourd’hui sur 90 % ou 95 % des

    Planches de surf qui vont dans l’eau c’est quand même ce qu’on voit quasiment dans 95 % des communications qui sont faites dans la presse ou autre quoi d’accord et comment avez-vous fait pour vous lancer dans l’écoconception alors comment comment ça s’est passé est-ce que vous avez été accompagné dès

    Le début comment comment ça s’est passé pour vos premières planches alors au début c’était vraiment complètement empirique et complètement itératif alors pour la bonne et simple raison que je je crois qu’en 2000 pendant les années 2005 2008 je crois pas que les analyses de cycle de vie cé été quelque chose

    D’extrêmement répandu voir peut-être même pas du tout donc en fait c’était plus Plô du bon sens donc en fait euh quand on s’est lancé on a démarré par l’audit d’un atelier conventionnel qui appartenait à à Laurent qui est un de nos salariés aujourd’hui et donc là on a pris

    Vraiment tous les matériaux entrant euh tous les résidus de transformation de ces matériauxl euh pour essayer justement de connaître le ratio entre la quantité de matière transformée et la quantité de matière qui reste dans le produit euh fini et ensuite on a essayé de comprendre quels étaient l’impact des

    De ces déchets de production et voir même l’impact de l’utilisation et de la transformation des matériaux en question euh donc au début on n pas voulu traiter le problème de la fin de vie parce qu’en fait la fin de vie c’était quelque chose de et c’est toujours quelque chose de

    Compliqué parce que les planches de surf ça prend de la place et ça pèse pas grandchose donc en fait il faut une logistique qui soit extrêmement efficace euh pour per per mettre le rapatriement de ce type de produit dans un endroit qui soit capable de les

    Recycler si le enfin si la planche est conçue pourquoi donc pour le moment on s vraiment limité à limiter l’impact des déchets de production donc c’est là où on a vu justement ces différents matériaux donc les mousses de polyurétane donc qui sont pas recyclables qui contiennent des gaz

    Toxiques les fibres de vert dont on a compris qu’ell ne pouvait pas être justement recycler via un circuit verre conventionnel parce que le verre est traité pour être compatible avec les résines donc en fait on ne peut pas recycler ce verre là et ensuite les déchets de de résine polyestè donc c’est

    C’est des polymère catalysé donc qui non on ne peut pas inverser l’opération une fois qu’ils sont polymérisés donc ceux-là sont également des déchets ultimes donc ça veut dire que tous ces déchets de production donc en gros euh bah quasiment 6 kg de déchet pour une

    Planche de 3 kg ce que je dis dans la vidéo euh bah ça c’est des déchets qui partent en enfouissement euh parce que généralement c’est la solution qui est la moins chère et donc celle qui est retenue par par les artisans et là-dedans il y a des déchets qui sont

    Euh invisibles comme par exemple les fluides de nettoyage donc tout le monde utilise de l’acétone pour nettoyer euh les outils et cetera et l’acétone c’est ça ça de pratique c’est que ça s’évapore donc en fait ça disparaît dans l’atmosphère alors voilà c’est un pollent atmosphérique mais ça on narrive pas le

    À le peser c’est on peut constater ce qu’on ce qu’on utilise mais on ne peut pas on peut pas directement quantifier ça comme comme un déchet matériel V que ça que ça s’évapore d’accord et est-ce que donc vous vous êtes dans le Sud-Ouest estce que vous êtes vous vous êtes fait

    Accompagner pour bah mettre en place une démarche d’écoconception au bout d’un moment comment ça s’est passé tu nous as parlé d’ACV donc d’analyse de cycle de vie voilà comment comment ça s’est passé cette entrée dans dans l’écoconception à comppagner donc on a voilà donc on en fait en regardant des des publications

    Qui avaient été faites il y a très très longtemps par l’ifreè en en 1973 ou 75 je sais plus exactement donc c’était très vieux il commence à parler de Composit en biomatériaux donc en gros tout est parti de là et on a commencé à essayer de trouver des substituts à chacun des

    Matériaux de base qui constituaient la planche donc on a commencé par le pain de mousse donc cette fameuse mousse polyurétane donc là en fait on a balayé pas mal de choses donc on a trouvé des mousses qui étaient biodégradabl mais bon ça c’était pas particulièrement pertinent parce que dès que c’était

    Exposé aux UV ouou au sel ou à l’eau en fait ça se dégradait extrêmement extrêmement vite donc ça c’était tous les tous les toutes les mousses type amidon et cetera ensuite on a essayé aussi des nid d’abeilles en en en craft donc qui là était assez intéressant mais qui posait des des

    Énormes problèmes en fait de de mise en de mise en uvre de transformation pour arriver à faire des volumes en idabeille et qui nécessitait aussi quand même un traitement hydro du carton donc là ça devenait aussi compliqué de de faire ça à notre échelle donc en fait

    C’est vite on est tomber sur le polystyrène issu du recyclage donc le polystyrène a ça d’intéressant c’est que c’est une mousse qui est qui peut être recyclé à l’infini alors du moins les les morceaux qui ne sont pas souillés voilà donc c’estàd donc ça se prête bien plutôt au déchets

    Industriel effectivement et donc ces déchets là peuvent rejoindre l’usine pour refaire du polystyrène donc il y avait un cercle vertueux à ce niveau-là ensuite concernant les tissus donc on a repris justement les les résultats de recherche de de l’ifreem et on s’est penché sur tout un

    Tas de tissus dont le lin et le chambre qui étit des des des fibres on va dire endémiques de du du Nord de la France et nord de l’Europe et donc en fait le lin a donné de très bons résultats parce que c’est une fibre qui est relativement

    Fine euh donc qui s’imprègne et qui a des propriétés mécaniques qui sont enfin vraiment assez assez étonnantes c’est vrai qu’on utilise ça dans des cordages depuis des centaines et des centaines d’années et et c’est vrai que ça a toujours amaré des bateaux gigantesques sans jamais sans jamais lâcher donc en

    Fait le lin éta un bon candidat pour ce qu’on cherchait à faire et par ailleurs les déchets de lin ne pent pas de problème en tant que tel il pourrait être enfoui incinéré voilà c’est c’est une matière qui se dé grade naturellement enfin du moins quand elle

    Est pas protégée et ensuite pour les résines donc plutôt que d’utiliser des résines solvantées comme le comme le polyester on a commencé à regarder du côté des époxy donc des résines bicomposants donc don la dans la polymérisation se passe parce qu’il y a la présence de deux composants et non

    Pas par évaporation d’un d’un solvant qui est contenu dans la résine et là on on s’est rapproché d’une entreprise en Bretagne qui fabrique des des résines époxyques sont biosourcé à plus de 50 % donc c’est comme ça qu’on a mis au point la première planche en polystyrène

    Recyclée fibre de lin et résine époxy biosourcé en 2009 et donc pour faire cet assemblage on a dû utiliser des techniques de compression par le vide parce que les fibres de lin sont très très raide cont comparé au aux fibres de verre ce qui fait qu’on peut difficilement les

    Utiliser avec la méthode traditionnelle de d’imprégnation donc jusque-l on a fait tout ça par nous-même et c’est vraiment que bien plus tard qu’on a fini par se rapprocher bah un peu du pole écoconception également d’autres acteurs de l’échoconception pour essayer de formaliser euh notre démarche de bon sens parce que

    On sentait aussi que des fois dans le bon sens il y a des choses qui peuvent être absolument contreintuitives et donc euh voilà on va dire que c’est euh c’est au cours des des 5 si dernières années où euh voilà on a essayé de rationaliser tout ça pour

    Être sûr de ce qu’on faisait et d’être sûr de ce qu’on avançait quoi OK et donc vous avez pu donc réaliser réaliser des ACV et est-ce que vous avez eu euh bah des vous avez été surpris par des résultats est-ce queil y a des pistes que vous aviez prise qui

    Finalement s’avérait peut-être plus impactante ou qui comporte des transferts d’impact environnementaux auxquels vous aviez pas pensé est-ce que voilà la CV vous a permis de confirmer ou au contraire d’abandonner certaines pistes ouais alors euh donc en fait euh historiquement la première fois qu’on a fait des ACV c’était euh à l’issue d’une

    D’un workshop qui était organisé par le PUL concernant le l’utilisation de la méthode ealizer donc euh c’est une forme de ça ressemble un peu à une comme un nuancier de peinture mais en fait plutôt que de choisir des couleurs on choisit des matériaux et il y a des des impacts qui

    Sont unifiés sous forme de milipoints donc on a un canevas sous la forme d’un d’un tableau Excel et on on fait sa on fait sa sauce entre les matériaux les process et comme ça on additionne tous les milipoints et on obtient un impact unifié donc au début on avait fait ça et

    En fait euh bon ça nous donnait déjà des premiers résultats euh qu’on avait avit pu par ailleurs euh coupler enfin on va dire on avait extrapolé une une première ACV qui avait été faite avec l’aide de de l’ADEM en 2010 et donc ensuite à partir de ça on avait extrapolé des résultats concernant

    L’eau consommée le carbone et Laour et la consommation de ressources non renouvelables mais en fait la véritable ACV telle qu’elle est présentée là sur le sur l’écran euh elle est extrêmement récente elle date du juste il y a un an parce qu’en fait on est tombé sur un cas

    Difficile où là la simple méthode qu’on utilisait jusque-l ne pouvait absolument pas nous donner d’indication sur la pertinence de ce qu’on cherchait à faire donc en fait depuis donc il y a un an on a eu la la chance d’être mis en relation avec des gens de chez abus à Nant qui

    Devait s’occuper de la revalorisation des déchets de production de de l’usine de fabrication de la 300 180 et la 350 et en fait on ils avaient vraiment énormément de déchets de de carbone qui était lié à des tissus dont la date d’utilisation avait été dépassé donc ça veut dire que

    Les les tissus ne pouvaient plus être mis en forme dans le process comme comme ils étaient censé l’être et par ailleurs il y avait également des rouleaux avec des tissus qui étaient enfin défectueux par exemple des problèmes de Tiss et cetera donc on a commencé à s’inquiéter à ce sujet de ce

    Sujet là savoir si on pouvait récupérer ce carbone pour fabriquer des des planches de surf plutôt performantes ou des planches de foil des planches de kite et cetera et là on s’est dit mais bon le carbone bon sans vouloir être un peu trivial mais le carbone c’est quand

    Même un peu un peu de la merde et et donc là je savais pas voilà si le fait de récupérer quelque chose qui allait être jeté bon ça semblait être une bonne idée mais d’un autre côté contenu de l’impact environnemental de la fibre en elle-même euh je savais pas

    Si ça était vraiment aussi simple que ça quoi donc c’est là où on a commencé à faire donc une véritable ACV donc avec le l’agence s plus qui est pas très loin de pas très loin de chez nous et donc benah on a balayé vraiment la totalité du process la totalité des

    Approvisionnement et cetera et euh donc on a pu obtenir une ACV suivant euh je sais plus combien 6 ou se critères euh qui nous permettaient vraiment d’arriver à comprendre euh bah que la démarche était était intéressante quoi donc ça c’était ça c’était vraiment le gros apport de cette ACV parce qu’en fait là

    On on était complètement dans l’inconnu pour moi le résultat ça pouvait être aussi bien trois fois plus impactant que ce que j’avais imaginé comme ça pouvait être beaucoup moins impact que ce que j’avais imaginé donc en fait c’est ce qui s’est passé euh cette planche en

    Carbone up cyclé bah c’est avit être la construction la plus écho qu’on est dans notre dans notre gamme et en fait pour une raison assez simple euh il y a alors cette fois-ci il y a 3 ans on avait déjà utilisé du carbone issu du issu du recyclage des usines de

    BMW alors là c’était vraiment des chutes de carbone qui étaient récupéré par une filiale de BMW euh qui était en Espagne et le carbone était étrié pour être mis sous la forme de feutre et ensuite il y avait des des métiers euh des métiers à couture en fait qui cousait ce feutre

    Làà pour le rendre manipulable dans le composite et ensuite c’était conditionné renvoyé chez les distributeurs et en fait on s’est rendu compte que euh le fait d’utiliser une matière sans transformation donc en l’occurrence le carbone qui venait de chez Arbus euh c’était quelque chose de bien moins impactant que d’utiliser une matière qui

    Pour sa enfin qui pour son recyclage devait parcourir des kilomètres et des kilomètres plus être mécanisé traité euh et cetera quoi donc en fait là on s’est rendu compte aussi un peu de l’ambigué qu’on pouvait avoir au niveau de la de la perception client parce qu’en fait

    Euh pour le client il a effectivement en face de lui deux produits qui sont en carbone recyclé enfin tel qu’il le perçoit mais vraiment dans lesffit il y en a un où c’est une catastrophe il vaudrait mieux utiliser du carbone 9 et l’autre où c’est particulièrement

    Pertinent quoi donc ça ça a été un des enseignements et ensuite un des autres enseignements bah nous a montré que on on avait quand même des sujets concernant la distribution de de nos produits c’est global alement les résultats d’impact environnementaux étaient relativement en phase avec ce qu’on avait identifié avec eolizer bon là

    C’était plus précis mais bon c’est dire dans les ordres de grandeur on y était par contre on avait clairement minimisé l’impact de la distribution de de nos planches donc ça c’est des sujets sur lesquels on sait qu’on doit travailler encore aujourd’hui et là aussi il y avait des choses assez contreintuitives

    C’estàd que par exemple quelqu’un qui habite à 30 ou 40 km de chez nous euh qui est plutôt enclin à venir chercher sa planche par lui-même dans nos dans nos ateliers donc ce qui peut être sympa pour la rencontre et pour une visite mais en l’occurrence ça c’est bien moins

    Efficace que des expéditions ne serait-ce que par messagerie où là les transports sont mutualisés donc en fait le l’impact du transport s’effondre euh s’effondre assez vite quoi donc il y a eu voilà quelques quelques points comme ça qui étaient euh qui était assez euh assez étonnant quoi d’accord et au travers de ces

    Analyses alors comment maintenant vous avez enfin stabiliser un peu les choses si demain j’achète une planche Notox de quoi est-elle constituée est-ce qu’il y a différentes gammes donc alors euh aujourd’hui les gammes qui euh qui sont présentes au catalogue donc sont euh donc la green one donc c’est la planche

    En fibre de lin donc polystyrène issu du recyclage donc avec un taux de de matière recyclée entre 25 et 50 % euh ça c’est vraiment dépendant en fait des des gisements de matières qui sont capté et recyclés donc là on peut pas on peut pas

    Partir sur sur un taux fixe on va dire c’est ça dépend de ce qui est collecté donc polystyrène recyclé fibre de lin résine époxybio euh biosourcé à 56 % et construction sous-v donc donc ensuite on a donc une gamme EPS recyclé donc là c’est une gamme qui est un peu comme la

    Planche en fibre de l’in mais qui utilise de la fibre de verre pour le côté budget en fait donc ça ça donne un premier une première planche en fait plus moins impactante mais qui est plus accessible pour les pour les consommateurs et au final qui est un peu moins impactante

    Que ce que nous disait ecolizer donc elle est relativement proche de la planche en fibre de lin euh ensuite on a la planche en liège corco donc là c’est une planche avec un noyau en polystyrène extrudé donc c’est un polystyrène qui a le bon goût d’être complètement étanche

    En cas de perforation et qui bénéficie d’un d’une couverture en en liège qui a un Liège local qui est récolté dans les Landes et ensuite donc la gamme on a la greenflex donc qui est euh une planche qui a un revêtement en plaquage bois donc là on a fait une bascule entre

    Historiquement c’était du plaquage en bambou et on a réussi à trouver un bois européen qui avait des propriétés mécaniques quasi équivalentes donc ça c’est arrivé avec le covid où le où le bambou était devenu impossible à sourcer et donc on a eu cette filière du plaquage en être qui s’est qui est

    Devenu plus visible et on a pu avoir de la matière et donc aujourd’hui c’est ce qui est c’est ce qui est rentré dans notre dans notre gamme à la place de la greenflex Bambo et donc pour finir la petite dernière donc la Air carbone EPS donc noyau en polystyrène issu du

    Recyclage résine époxy biosourcé et fibre de carbone up cyclé donc comme résidu des des des phases de production de chez Arbus ok super et euh donc on a parlé beaucoup de matièrees premières mais euh il y a aussi beaucoup de travail sur la phase de fabrication euh peux-tu nous

    Dire nous en dire un peu plus et puis aussi nous dire bah comment de manière conventionnelle les risques qui sont pris par les shapers et bah nous parler un peu de l’amélioration aussi que vous avez eu à ce niveau-là donc alors quand on a commencé euh quand on a commencé à vouloir donc

    Vraiment construire l’atelier euh on s’est tourné vers la Carsat et la matine du travail donc la carsette c’est caisse d’assurance retraite et de santé au travail et donc la médecine du travail qui est là pour s’assurer des bonnes conditions de travail des des salariés pour leur demander de l’aide

    Sur euh la meilleure manière de pouvoir manipuler les matériaux qu’on all les manipuler euh concernant donc le l’impact sur la santé des opérateurs donc ça c une démarche assez nouvelle on va dire pour eux parce que d’habitude c’est plutôt des organismes qui arrivent en euh je veux dire en contrôle et qui

    Sont là pour sanctionner les les entreprises qui ne enfin voilà qui ne protègent pas suffisamment leurs salariés al en fait là il s’avère qu’ils ont compris qu’il y avait un un vide total c’estàd que autant il y a pas mal de choses qui sont normées on va dire

    Dans la dans la menuiserie ou la carrosserie ou enfin voilà tout ce genre de de profession qui qui existe depuis euh enfin longtemps et pour lesquels il y a des formations mais en fait pour la fabrication des planches de surf il y a absolument rien qui est prévu donc euh

    Donc ils ont compris qu’on pouvait pas euh appliquer la totalité des normes de l’INRS donc c’est l’Institut national de recherche en santé et donc il nous ont aidé à trouver le meilleur compromis entre euh bah le le métier artisanal et euh les impératifs de de protection donc la Carsat nous avait dépêché un

    Ingénieur qui nous a permis de calculer les différents euh euh les différentes vitesses d’écoulement d’air pour pouvoir euh bah faire de la captation de poussière de la captation de solvant si on en utilisé euh et cetera et euh la médecine du travail est arrivée euh donc au travers de de notre médecin du

    Travail actuel euh donc elle a réalisé sa thèse en fait sur sur notre atelier en essayant de balayer tout un tas de solutions qui étit lié à la toxicologie des matériaux conventionnels donc c’est-à-dire polyurétane polyester fibre de verre donc là on a été en mode R de laboratoire pendant pendant 6 mois donc

    C’était le lancement de l’entreprise donc on faisait donc on avait quand même un impératif de faire du chiffre d’affaires très très vite donc au début on a fait de la sous-traitance donc pour d’autres marques donc donc ce qui a permis justement de de lancer l’atelier avec une production conventionnelle

    Polyurétane vers polyester et donc de permettre à la médecine du travail de de voir en situation quel était l’impact des infrastructures et des choix qu’on avait fait euh alors qu’on utilisait des matériaux conventionnels donc pour prendre quelques exemples donc il y avait des choses qui avaient tras à à l’ergonomie donc le la

    Fabrication des planches c’est quelque chose qui est extrêmement répétitif donc en fait il y a eu un réel bénéfice montré avec des caméras qui faisaient des études posturales sur l’utilisation de postes de travail à hauteur à hauteur variable donc qui pouvait se régler pendant les opérations c’est

    Électriquement après on a eu un sujet justement sur le l’utilisation des fluides de nettoyage donc par exemple l’étone un atelier comme le nôtre devrait utiliser 25 l d’acétone par par semaine euh ce qui est euh ENF on va dire relativement raisonnable mais ce qui est relativement

    Important en fait quand on est juste un particulier et qu’on voit un bidon de 25 l on se demande où ça peut bien passer bah ça passe dans l’air en fait ça pollue l’atmosphère et et en plus c’est extrêmement dangereux parce qu’en fait l’acétone euh donc en dissolution dans l’acétone

    Il y a les résine qu’on nettoie donc polyester époxy et cetera et en fait l’acétone a cette mauvaise propriété d’être suffisamment fluite pour pouvoir passer à travers la peau donc par exemple si un moment on a un gant percé ou je sais pas quoi et qu’on a l’acétone

    Qui est en contact avec la peau ben en fait les composés qui sont dissous dans l’acétone peuvent très bien migrer dans le sang au travers de la peau et donc là bah sen suivent des des trucs vraiment pas sympas genre le sémi euh enfin euh euh allergie sensibilisation permanente

    Hémorragie pulmonaire bon des machins comme ça donc vraiment pas pas top donc là elle nous a permis d’identifier des solvants euh à base de glycole donc qui sont des solvants très gras donc qui ne peuvent pas passer à travers la peau qui change complètement la logistique de

    Nettoyage c’estd qu’il y a pas un séchage instantané des outils donc ça c’est un peu contraignant au quotidien mais euh du coup on est complètement préservé quoi alors après il y a aussi eu des flops parce que il y a pas que il y a pas que des choses qui

    Fonctionnent par exemple pour le traitement de l’air de la salle principale où on manipule les résines on avait pu identifier pour la destruction des solvants des tunnel àuv qui brassait l’air de de l’espace de travail et qui permettait donc de capter donc le stirène donc à l’époque vu qu’on était

    En démarrage sur des sur des techniques conventionnelles et en fait là on s’est rendu compte avec des des badges et des mesures d’air en sortie bah que en fait on rentrait bien du sttiren en entrée le sttiren disparaissait à la sortie mais par contre on récupérait du formal deid

    Qui en fait est bien plus dangereux pour la santé que le Stiren même si pour autant lui il est pas dangereux pour l’environnement enfin on va dire moins dangereux que que le sttir donc donc là on s’est retrouvé avec un tunnel auv à 5000 € bah qui est toujours

    Là pour pour l’histoire mais qui nous sert absolument à rien aujourd’hui donc euh donc voilà donc et donc sa thèse a été publiée donc effectivement elle montre bien que du coup les les seuils d’exposition au aux différents dangers professionnels sont sont réduits vraiment à leur strict strict minimum c’est-à-dire rien qu’aujourd’hui une pay

    De base ne puisse pas venir compenser quoi quoi donc ça veut dire un masque une combinaison enfin ce qu’on trouve ce qu’on trouve partout quoi d’accord euh ok et alors comment la démarche d’écoconception influence votre travail au quotidien on voit que vous avez fait voilà beaucoup de de travail

    Sur la matière sur la Phe de fabrication vous avez aussi drastiquement réduit les déchets on pourra peut-êre tu pourraas peut-être nous dire nous en dire un mot euh voilà comment la démarche d’écoconception est-elle présente au quotidien chez nous euh alors en fait la la démarche on va

    Dire qu’elle s’inscrit dans une dans une sorte de de veille permanente c’estàd que systématiquement on se repose jamais sur nos solutions comme étant des solutions définitive parce que si on va par là si on voulait être le moins impactant possible ce qu’il faudrait c’est ne rien faire du tout donc donc

    Malheureusement nos planches ont quand même un impact ça c’est ça c’est sûr moins que les autres mais elles en ont quand même un donc on on a toujours des des phases d’amélioration donc euh alors par exemple on a pas mal travaillé sur la deuxième vie de nos déchets parce que

    C’est pas parce que les déchets sont plus sympas et qui peuvent être recyclés ou qui peuvent être jetés sans pollution que c’est une raison pour les laisser comme ça donc par exemple donc le polystyrène repart au recyclage donc ça c’est ça c’est relativement simple euh après les is de

    L’in donc plutôt que de les jeter bêtement en fait on a réussi à trouver une entreprise qui les récupéré pour en faire des feutres d’isolation bâtiment donc ça c’est assez intéressant parce qu’en fait le du coup le lin trouve une deuxième vie au travers d’un matériau qui lui-même va servir pour

    L’isolation thermique des des bâtiments donc donc il va avoir à nouveau un impact positif dans sa deuxème vie donc ça c’est ça c’était assez intéressant de la même manière le liège vu qu’on est en circuit court repart chez le fabricant qui lui va le broyer

    Dans un grain un peu plus fin pour lui donner vie au travers de de dalles acoustique ou de dalles de d’isolation thermique pour les sols par exemple euh donc un peu dans la veine de ce qu’on fait avec le lin et plus récemment donc on s’est inquiété de nos propres

    Déchets de de carbone parce que bon du coup on récupère ces ces ces produits non conformes de chez Arbus mais à l’arrivée les déchets finaux sont chez nous quoi donc il y avait aussi urgence à minimiser ces déchets là donc ce qu’on a fait en fait c’est que quand on

    Fabrique nos planches en carbone on a des premières grandes chutes qui elles sont réutilisées dans la fabrication des rédisseurs des planches en en liège ce qui nous a par ailleurs permis de simplifier la fabrication des planches en liège et donc bah de venir atténuer la hausse du coup des matières premières sur la

    Fabrication de ces planches là et après on a encore des chutes qui sont de plus en plus petites quoi donc il y a une première partie des chutes qu’on retrouve sous une forme A4 en gros là qu’on destine à une entreprise qui fabrique des prothèses de pour les

    Sportifs donc des prothèses de haut niveau donc légère et performante et en fait le carbone correspond plutôt pas trop mal à ce qu’ils ont l’habitude d’utiliser donc donc là on réussi à trouver une nouvelle application à ces déchets là et on a également trouvé pour les rubans de

    Carbone donc les partie vraiment plus longue et étroite euh un artisan anglette un lutier qui fabrique donc des des manches de guitare en incluant ce carbone là de manière à à le rendre insensible à la température et et à l’hygrométrie qui lui permet même de simplifier la fabrication du manche euh

    Alors s’il y a des guitaristes parmi vous vous savez peut-être qu’à l’intérieur des manches de guitare il y a une sorte de vis qui permet d’ajuster la courbure du manche donc qui soit plus creusé ou plus bombé on appelle ça un trust rood et donc on on peut se passer

    Du euh de l’utilisation du trust ro en utilisant euh cette matièreel quoi et après euh bah après en fait la démarche d’écoconception reste quand même dans le fondement de l’entreprise donc on est toujours en train d’essayer de réfléchir à comment améliorer les process comment euh euh limiter le nombre d’étapes euh

    Parce que si on limite le nombre d’étapes on limite le nombre de on va dire de de déchets produits pendant ces ces différentes étapes ou bien on réduit le temps d’exposition des des opérateurs au aux phases à risque même si on est bien protégé mais dans l’idée c’est

    C’est ça et euh et maintenant ce qu’on essaie de faire c’est de rationaliser un peu tout ce qu’on a pu faire au travers de l’écoconception pour essayer d’imaginer maintenant la fin de vie des produits euh donc ça ça reste la la grosse la grosse phase pour lequelle on on

    Entrevoit peut-être un petit peu le bout du tunnel avec avec la réglementation REP ASL là concernant les la la fin de vie des des produits enfin des produits de loisirs quoi articles de sport et cetera en fait cette réglementation va imposer aux grandes surfaces du sport de récupérer

    La totalité des des des équipements sportifs en fin de vie donc un peu comme quand on ramène une perceuse dans un magasin de bricolage ou en micro-ondes dans une grande surface et donc en fait euh tous les équipements de sport vont pouvoir être collectés donc bénéficier d’un circuit C d’un circuit logistique

    National pour être envoyé dans des points spécifiques où ils vont être retraités c’est pour extraire composite métal et cetera donc ça veut dire qu’on va enfin avoir des points uniques dans lesquels on va pouvoir essayer d’expliquer comment est-ce que les ces produits là peuvent être recyclés et donc dans cette optique là

    On commence à travailler sur l’utilisation de de résine recyclable qui permettrait notamment la séparation des des composites euh la récupération de la fibre et la récupération de la matrice euh pour que cette matrice puisse redevenir de la résine qui soit utilisé à nouveau dans d’autres dans d’autres produits ou voire même dans des

    Dans des planches de surf d’accord et donc on peut imaginer que bah toutes ces démarches ont peut-être représent aussi un coût quel est votre positionnement marketing prix euh par rapport à par rapport à ça est-ce que euh qu’en est-il de la prise de risque aussi associé aussi à ce

    Positionnement alors la prise de risque elle reste relativement importante parce qu’en fait faire tout ça ça coûte beaucoup euh donc faut s’imaginer que par rapport à des par rapport à une production conventionnelle qui ne nécessite vraiment aucun équipement particulier euh si ce n’est des postes juste des postes de travail pour pouvoir

    Poser les planches dessus euh donc tout ça nous coûte extrêmement cher donc assez rapidement on a été obligé de ne se débrouiller pour la commercialisation que par nous-même c’estd que aujourd’hui on est un peu pris entre le le prix d’achat enfin le prix de vente pardon des des planches de surf

    Pratiqué donc dans le commerce sur auquel les gens sont sont habitués donc on ne peut pas vendre nos planches plus cher que les planches vendues comme des planches haut de gamme donc c’estàd avec un marketing haut de gamme parce que souvent la construction reste la même

    Donc on se cale là-dessus au niveau du prix par contre nos coûts de production sont bien entendu beaucoup plus élevés donc ce qui veut dire que on a une marge qui qui est suffisante si on vend par nous-mêmes les produits donc en direct mais par contre qui n’est absolument pas

    Compatible ni avec la vente en magasin ni avec la vente via un distributeur s’il devait y avoir en plus un distributeur donc je dirais que là aujourd’hui l’équilibre est faisable parce que on est uniquement en vente en vente directe sinon enfin au début on avait essayé de travailler avec des

    Magasins ou des distributeurs mais en fait il y avait de deux options c’est soit on sacrifiait notre marge et on travaillait pour quasiment pour rien soit en fait le prix de vente était augmenté au risque que les produits soient pas vendu et de toute façon làdedans on trouvait

    Un peu un peu bizarre quand même même le fait de faire payer aux gens bien plus cher un service qui pour qui pour eux est juste de l’ordre de la disponibilité ou de la visibilité du produit voilà alors que en fait en l’achetant directement chez nous bah au

    Final ilsont pile au bon prix on va dire donc nous ça nous permet de de faire quelque chose de plus de plus pertinent et plus qualitatif à un prix qui est plus accessible pour pour tout le monde quoi et est-ce que la démarche d’écoconception vous a permis aussi

    D’avoir euh bah des des avantages aussi des en fait des des bénéfice autre que environnementaux alors bon clairement je pense que si on nait pas eu cette euh cette volonté euh afficher de faire des des planches à moindre impact environnemental et si on avait pas tenu notre ligne dans le temps parce

    Qu’aujourd’hui on est vraiment spécialisé là-dedans et on ne fait que ça c’estàd que on on ne fait pas de planche conventionnelle enfin ou du moins extrêmement rarement euh quand on nous en demande mais c’est vraiment complètement à la marge et donc euh ça nous a permis d’être identifié à

    L’extérieur de manière assez euh assez directe et assez simple et et ça je pense que bah c’est un c’est une des grosses forces de de cette de cette démarche là quoi et ça nous a permis même d’être connu euh même dans des pays où aujourd’hui on ne vend pas

    Nos planches c’estàdire que je sais qu’on est connu jusqu’aux États-Unis en Australie euh on est connu à peu près partout parce que euh bah voilà on est les seuls à ne faire que ça et et à mettre autant d’énergie à faire en sorte que nos résultats soient soit vérifiable et et vrai

    Quoi ok super et euh peut-être dernière petite question après on va voir s’il y a peut-être des questions euh au niveau des participants euh donc com comment embarquer les clients et les fournisseurs dans l’écoconception quand alors comment leur dire bah que c’est ce qu’il y a de mieux finalement comment

    Faire alors embarquer les clients c’est c’est enfin c’est facile et difficile à la fois c’estàd que généralement les clients qui viennent nous voir ont été attirés par cette enfin par par cette position qu’on qu’on a donc ils viennent pour venir pour avoir un une planche moins impactante après euh souvent euh cet

    Argumentaire là fonctionne bien avec soit les surfurs débutants en progression on va dire niveau intermédiaire ou le public féminin mais c’est vrai qu’on est encore aujourd’hui sur une physionomie de on va dire de de surfur confirmé qui reste attaché à la performance et cetera et donc très attaché au matériel et la

    Performance du matériel et aujourd’hui même si on a fait nos preuves et qu’on a des planches en compétition et cetera il y a toujours un doute qui subsiste quant au à la performance de quelque chose qui est éco conçu versus euh quelque chose qui ne l’est pas et qui serait euh je

    Sais pas je dirais brandé comme une formule 1 quoi donc on a toujours un peu ce ce paradoxe avec lequel il faut qu’on joue au quotidien en fonction en fonction des des des clients ouais gros sujet la performance dans l’écoconception c’est pour ça que en général on on conseille de de témoigner

    Justement sur cette performance qui n’est pas bah remise en question quoi au final quand on fait desception bah par exemple aujourd’hui on a on a quelqu’un don qu’on sponsorise Clément Rosero qui a fait pardon qui a fait 2uxe donc vicechampion du monde euh en K

    Surf donc en en K surf dans les vagues euh avec une planche à nous qui était fabriqué donc en en carbone obcyclé donc bah ça montre que on peut avoir des produits très performants qui qui font qui font l’objet d’une d’une démarche d’écoconception et les retrouver sur les podiums c’est c’est

    Pas enfin je veux dire c’est plus comme on peut encore l’entendre des fois que les produits écoconçus c’est pour enfin Mme si c’est un peu voilà mais genre c’est pour les bobo et puis bon non c’est c’est pas le cas quoi c’est avant tout on fait des des produits qui fonctionnent bien

    Qui sont adaptés aux besoins de chacun donc effectivement voilà comme je disais il y a il y a des cibles qui adhèrent plus facilement et plus rapidement au sujet mais voilà on a aussi pour rô d’expliquer aux autres que ben il faut il faut s’enlever de la tête

    Que un truc qui est pas échonçu va être va être plus perf quoi ça c’est c’est de la bêtise et souvent c’est juste ceux qui font les trucs perf qui se donnent pas la peine de de faire les choses mieux quoi à fait merci beaucoup pierre pour ce

    Témoignagei estce que il y a des questions euh n’hésitez pas à prendre la parole au micro ou alors l’écrire dans le chat c’est comme vous préférez alors est-ce qu’on a des question euh alors on a on a des questions donc euh qui alors de Jean-Philippe qui nous demande qui sont vos clients des

    Personnes s’engagées pour l’environnement des surfers lambda c’estduit par votre design on a un petit peu répondu à la question je crois pierre oui bah là on a vraiment ouais on a vraiment tout publicque voilà c’est engagé ou même des surferss lambda qui viennent juste parce que ils ont compris

    Que nos planch étaaient bien donc il y a des gens qui viennent même si c’est pas forcément le côté écho qui les a séduit au début euh après le design ça c’est déjà plus plus subjectif en fait effectivement on a des clients qui aiment bien le côté minimaliste de nos

    Planches il y a pas de décoration c’est vraiment le matériau brut qui est mis en avant et c’est ce qui nous permet aussi de communiquer plus facilement sur sa composition euh mais par contre il y en a qui ont horreur du minimalisme et qui ont l’impression

    Quand ils voient une planche en en en lin que c’est du sac de patate et que enfin voilà quoi donc ça ça on y peut rien alors on essaie de travailler en ce moment un peu sur le branding des planches mais je reste quand même moi personnellement attaché à ce minimalisme

    Et je pense que ça va quand même aussi dans le bon sens parce que euh moi j’ai horreur de voir des des enfin on va dire des des produits qui font de la pollution visuelle quoi donc j’aime bien quand ça s’intègre bien l’environnement et je me dis que quelque chose qui

    Viendrait gâcher une photo si c’était présent sur une photo euh je pense que le design esthétique n’est pas bon donc moi j’essaie de faire en sorte que nos planches ne viennent pas gâché les photos de la plage si quelqu’un est pris avec très bien et alors on a une toujours

    Jean-Philippe qui nous demande combien de planches de surf vendez-vous par r quelle est la part de marché que ça représente alors la part de marché elle est absolument ridicule euh nous on vend alors en fonction des années entre 350 400 planches jusqu’à 500 planches par an

    Euh c’est petit quoi c’est un c’est un atelier petit à moyen euh voilà ce qu’il faut savoir c’est que bah par enfin un des plus gros ateliers du monde qui fabrique des planches de surf enfin même tous les types de flotteurs et même tout types de produits en compos ite donc

    C’est Cobra en Thaïlande euh avec qui on a des relations bah pour bah pour savoir un peu ce qu’ils font comment ils le font et on arrive à discuter très très sereinement et de manière très sympathique avec le le grand boss de de Cobra donc ça c’est c’est quand même

    C’est quand même quelque chose de de tout à fait intéressant bah par exemple eux ils fabriquent ce que nous on fabrique en un an il fabriquent en une journée donc ça donne un une petite idé de de ce qu’on arrive à trouver dans l’industrie donc on a à la fois des

    Vraiment des très petits artisans tout seul dans leur coin qui fabriquent 50 planch par an il y a des ateliers de taille moyenne comme le nôtre il y a des ateliers un peu plus gros comme celui du de UWL donc en charante euh qui fabrique plusieurs bon plusieurs

    Centaines voire milliers de planches par an euh mais et après on est tout de suite sur des ateliers de dimension international et il y a énormément de soustraitances qui viennent d’Asie et notamment de de Thaïlande quoi où là effectivement bah les cûts de les coups

    De reviens sont pas du tout du tout les mêmes quoi notamment lié à la main d’œuvre quoi parce que ça reste un voilà une production qui nécessite énormément de main d’œuvrement on a encore donc deux petites questions et même une main levée je vois que le temps file alors alors

    Comment utilisez-vous les résultats des ACV donc est-ce que par exemple m en avant auprès de vos clients pour que leur choix inclue l’impact sur l’environnement ouais donc ça on est en train de travailler sur le sujet c’est comment rendre un truc pareil digeste parce que là franchement à chaque fois

    Qu’on a essayé ça fait fuir tout le monde là donc on est en train de travailler sur un surscore de un peu à à l’image du nutriscore qui permettrait d’avoir une notation simplifiée mais un peu comme avec Uka de pouvoir ben ouvrir la boîte pour voir ce qu’il y a dedans et

    Comprendre où sont les impacts et comment et cetera OK et on a aussi une question euh donc que je dois retrouvver comment assurez-vous la veille technologique sur les nouveaux matériaux alors ça je dirais que c’est uniquement de l’ouverture d’esprit alors tout ça c’est pas très c’est pas très

    Méthodologique mais euh là c’est de l’intérêt personnel quo c’estd que euh en fait moi tout m’interroge c’est dès que je vois des trucs je me demande d’où ça sort comment c’est fait machin donc en fait que ce soit dans le bâtiment que ce soit dans l’agriculture que ce soit

    Dans je sais pas quoi tout tout me tout me tout m’interroge donc bah souvent c’est en tirant ces bouts de ficelles là qui ont pas grandchose à voir quand on arrive à trouver des des solutions intéressante généralement il faut se dire que si on reste dans le domaine

    Dans lequel on travaille euh si les solutions existent on serait déjà au courant donc moi je considère que les solutions faut les systématiquement les chercher ailleurs parce que il y a même des endroits où ils savent pas qu’ils ont développé des trucs qui pourrai être des solutions dans d’autres domaines

    Parce que ils sont pas de ce domaine là donc là je dirais que bah le plus vous avez les yeux ouverts les oreilles ouvertes plus vous aurez peut-être des chances de trouver des choses des choses pertinentes quoi mais il faut surtout sortir de sa zone de confort et de son

    Domaine on va dire de prédilection parce qu’en fait c’est là où on va trouver le moins de chose quoi et le pôle écoconception se fait aussi beaucoup de veille sur le sujet si vous êtes adhér pour pouir accès à cette veille et notamment une sacrée matériothèque quand

    Même qui peut également être pas mal inspirante merci Pierre on a une main levée alors je vais donner le désactiver le micro normalement vous pouvez vous exprimer oui vous m’entendez oui super bonjour super bonjour et merci pour cette présentation super intéressante euh alors moi j’ai posé quelques questions

    Dans le q& mais je pe en sélectionner une parce qu’on a plus le temps euh c’était dans l’approche que vous avez eu les outils que vous avez eu à manipuler pour essayer d’évaluer la CV est-ce qu’à un moment vous êtes tombé sur une possibilité enfin sur quelque chose qui

    Vous est vous a permis d’évaluer les effets rebonds c’est-à-dire ben jeu une planche hyper écho mais pour avoir des impacts pour diminuer mes impacts mais finalement par rapport au volume à un moment donné je vais arriver à un niveau plancher où je vais avir des volumes qui vont annuler mes bénéfices

    Euh alors en fait toutes les donc la dernière ACV qu’on a faite prend en compte justement les les différents enfin ces ces différents effets là qui sont liés à la quantité de de de produits enfin de on va dire de de produits manufacturés donc là effectivement on a des des choses par

    Exemple qui ont trait à au transport de la matière première et qui nous donne également des des indices des fois d’amélioration c’est par exemple plutôt que de faire enfin quand on a une production qui est réduite on a tendance à faire des approvisionnement fréquent euh ce qui

    Peut ne pas aller dans le bon sens parce qu’en fait le transport l’impact sport versus la quantité de de matière disponible dans l’AT devient plus importante question donc on on peut voir des choses t’en pr vas-y weinaire euh l’copar c’est Li est qu’à la France ou c’est Li est au pays euh [Musique]

    Excusez-moi bon de toute façon il reste plus beaucoup de temps Pierre je te propose de de conclure ok on pourra répondre aux questions dans dans le chat ultérieurement à ce moment-là ok ok super ben merci beaucoup en tout cas pour ce témoignage pierre euh hésitez pas à vous rendre sur le site du

    Pô écoconception vous retrouverez donc l’écoinitiative de Notox avec voilà le témoignage aussi bah les toutes les étapes la mise en place de la démarche d’écoconception chez Notox donc vous pouvez le retrouver sur le site du Pôle avec d’autres écoinitiatives d’entreprises qui se sont lancées comme ça qui se sont lancé dans des démarches

    D’écoconception donc n’hésitez pas à aller voir pour vous inspirer et toujours pour bah diffuser en fait cette pensée cycle de vie cette démarche d’éconception au maximum voir que c’est réalisable c’est possible plein d’entreprises l’ont fait donc vous avez toutes ces informations sur le site du Pôle écoconception euh donc il y a aussi

    Des le pôle développe aussi donc plusieurs outils et des guides donc vous pouvez aussi les retrouver sur le site donc on a parlé de l’écolizer tout à l’heure avec Pierre c’est aussi euh donc un outil qu’on qu’on vend euh sur le site du Pô donc n’hésitez pas à aller

    Voir on a aussi des serrius game euh des guides pratique pour la mise en place de l’écoconception et on a également des formations qui arrivent donc si vous êtes intéressé par le sujet euh on a des voilà des formation qui euh donc qui témoignne de bah la qu’est-ce que c’est

    Que l’écoconception comment on met en place une démarche on a aussi euh des formations plus spécifiques avec les outils d’analyse des cycles de vie comprendre comment ça marche comment les utiliser et on a aussi des formations sur des sujets écoconception filière donc notamment la filière alimentaire et

    Aussi la filière textile euh donc voilà n’hésitez pas vous avez toutes les informations sur le site du Pôle écoconception euh pierre merci encore d’avoir été parmi nous est-ce que tu veux dire un petit mot de la fin peut-être écoutez bon appétit à tout le monde super merci beaucoup le webinire

    Sera donc disponible en replay et vous aurez aussi le support de formation donc voilà merci à tous d’avoir participé et puis à [Musique] bientôt

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