D’un rêve de devenir footballeur professionnel à entrepreneur dans l’immobilier, le parcours de Julien est aussi diversifié qu’inspirant ! De l’immobilier à la web TV en passant par le monde du poker, Julien a exploré de nombreux domaines. Avec son père, il se lance dans une nouvelle aventure en créant la franchise immobilière Citylife. Julien partage avec nous sa vision de l’entrepreneuriat et de la reconversion professionnelle. Découvrez comment son expérience dans le football et sa passion pour le poker ont influencé sa vie professionnelle. Préparez-vous pour une conversation captivante… 🔥

    ▬▬ NOTRE AGENCE ▬▬
    🐅 Cet épisode est produit et réalisé par Tête de Tigre, l’agence de podcasts audio et vidéo.
    Nous accompagnons des entreprises, des marques et des créateurs à créer & à développer leur podcast en audio et en vidéo.
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    ▬▬ L’INVITÉ : JULIEN GAUTHIER (CITYLIFE) ▬▬
    _ Ses liens : https://linktr.ee/juliencitylife

    Ses recommandations :
    – 🎥 [Série] The Last Dance, Netflix (2020)

    ▬▬ CHAPITRAGE ▬▬
    0:00:00 Introduction
    0:00:57 Environnement de départ
    0:04:06 Le football devient sa passion centrale
    0:10:02 La fin du cursus scolaire et un tournant dans sa carrière de footballeur
    0:11:45 L’amour du football rétrograde, le rêve de devenir professionnel s’estompe.
    0:15:09 De la comptabilité à la WebTV, une nouvelle passion émerge.
    0:18:07 Sans se poser de questions, il saisit les opportunités.
    0:20:05 En quête d’un canal clair pour son chemin
    0:24:00 Lancer quelque chose dans le domaine du sport
    0:27:10 Évolution vers la création de leur propre marque
    0:29:34 Une erreur dans la stratégie de franchise
    0:32:53 Erreur de ne pas comprendre leur profil et leur parcours
    0:36:12 Début difficile et flop complet de l’agence
    0:38:53 Les objectifs de Citylife
    0:42:23 Rendre l’agence immobilière plus humaine et connectée à d’autres activités
    0:45:21 Les difficultés et décisions stratégiques de CityLife
    0:48:23 Une rencontre marquante : Roger Ormières, coach et déclencheur de changement
    0:52:08 Un coach comme un partenaire, un processus humain
    0:55:10 Relier le pro – perso et travailler en couple
    0:58:28 Questions finales

    ▬▬ SERIAL ENTREPRENEURS ▬▬
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    💚

    J’ai été incapable de décrocher un téléphone pour ne serait-ce que commander une pizza. Et je me retrouve à faire une web TV. C’est une opportunité, je la prends, je la saisis, je regarde où est-ce que ça va m’emmener. Je ne sais clairement pas jusqu’à où je vais aller là-dedans.

    En tout cas, ça me permet d’avancer. On appuie sur le bouton du lancement d’une franchise. 90% des contacts, ce n’est pas pareil ni en Ile-de-France. Ça tape de partout, dans tout plein de villes à droite, à gauche, jusqu’à La Réunion.

    OK, qu’est-ce qu’on en fait de ça ? J’accepte le fait de ne pas être arrivé au bout du procès du bon entrepreneur. Il manque des trucs, il manque des choses. J’ai besoin d’être accompagné. La bonne question, je pense que c’est comment les clients eux le perçoivent, l’immobilier.

    Et la réalité, c’est que l’immobilier aujourd’hui a une image qui est vraiment, pas bonne du tout. Et l’agent immobilier, quel qu’il soit, a une image catastrophique. Music. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Serial Entrepreneur, le podcast des entrepreneurs. Aujourd’hui, je suis très heureux de recevoir Julien Gauthier.

    Salut Julien, comment tu vas ? Salut François, ça va et toi ? Merci de m’accueillir. Très très bien. Alors le truc, c’est que c’est toi qui m’accueille véritablement. Il paraît. Puisqu’on est chez toi. Et du coup, on a tout le setup parce que tu es aussi le host du podcast Objectif Reconversion.

    Tout à fait. Un tout nouveau métier pour moi. Exactement. Un podcast qui sera déjà sorti quand cet épisode sera publié. Tu n’es pas que podcaster. Non. T’es aussi entrepreneur, t’es le co-fondateur de Citylife. On aura l’occasion d’en discuter. Mais moi, ma première question,

    Celle avec laquelle je commence toutes mes interviews, c’est de savoir dans quel environnement est-ce que t’as grandi ? Une enfance très classique. Papa, maman à la maison, une scolarité des plus classiques, plutôt bon élève. Ça ne sera pas toujours le cas dans mon parcours,

    Mais là, plutôt bon élève, tout ce qui est primaire, etc. Et je fais pas mal d’activités en tant qu’enfant. C’est-à-dire que je suis très rapidement, à 5 ans, mes parents m’inscrivent. Je fais du piano. Très peu de temps après, ils me mettent à l’équitation.

    Puis je fais du foot en parallèle, donc un emploi du temps assez bien rempli, finalement. Et ce qui est très drôle, c’est qu’on le verra plus tard, mais ça me met déjà dans un timing. Je ne le vois pas à cette époque-là, mais ça me met déjà dans

    Un timing où finalement, les journées sont ultra bien remplies. Donc voilà, une enfance plutôt plutôt lambda. À 7 ans, j’ai une petite sœur qui arrive, donc j’apprends à ne plus être seul. Plutôt frère protecteur à l’époque. Tout un schéma vraiment, classique, pas de chose particulière. J’évolue gentiment dans mon enfance pour,

    Me découvrir, un, mes passions. Et on va parler de ça après, je pense, mais en tout cas, il y a une des passions, en tout cas, un des domaines qui va me pousser un peu plus loin, pour lequel je vais prendre une vraie, une vraie envie d’aller plus loin,

    Une vraie envie d’aller chercher le meilleur. Donc, ce sera le football. Ouais, justement, ta première passion, du coup, c’est, si je comprends bien, c’est le foot. Ouais, tout à fait. C’est une de tes premières passions vu que t’as été assez, hyperactif quand t’étais plus jeune.

    Est-ce que d’ailleurs ça, par rapport à ça, c’était plutôt imposé par tes parents, ou c’est toi qui voulais tester un maximum de choses ? Non, je pense vraiment que ça a été… On m’y a inscrit, pas de force,

    Mais je pense que vraiment, il y avait une volonté de me faire faire des choses, de me faire faire des activités. Et en fait, dans chaque activité, ça me permettait d’avoir finalement des qualités différentes ou des compétences différentes. où le piano, il y avait un côté

    Très rigoureux dans le piano, dans l’apprentissage, le solfège, etc. Qui m’a finalement appris pas mal de choses par la suite. L’équitation, c’est de s’occuper, mine de rien, d’un être humain, un cheval ou un poney. Donc, ça t’apprend aussi à te tourner un peu vers les autres et tout ça.

    Et le football, vraiment le côté sportif, pas de haut niveau, petit, c’est vraiment de l’apprentissage, mais c’est quand même de l’apprentissage, en vivant en communauté, comprendre son environnement, partager les choses avec d’autres enfants, etc. Et après, comprendre ce principe-là. Mais c’est vrai que très rapidement,

    Le piano, j’en fais dix ans. Je fais dix ans de piano, j’arrête, je dois avoir quinze ans à peu près. L’équitation, j’en fais un peu moins, je dois arrêter un an avant, mais j’en fais quand même sept, huit ans, quelque chose comme ça.

    Mais c’est vrai que le foot, ça a tout de suite été un match. Pour la petite anecdote, c’est que je la raconte très rarement, mais c’est vrai que la première fois que je fais le premier entraînement de ma vie au foot, en gros, c’est un essai.

    T’es petit, j’ai 7 ans, tu vois, c’est une détection, un truc comme ça. Et donc, je fais cette détection-là et je me fais engueuler par mon père, en gros, qui me dit « si c’est pour venir faire ça, tu seras jamais pris », etc.

    Et finalement, je suis pris et en plus, je suis pris et je suis pris dans. Je suis à l’époque en équipe B et je bascule quasiment tout de suite en équipe A. Donc, je suis quasiment en gros dans les meilleurs de ma jeune génération d’apprentissage de foot.

    Mais en gros, c’est le début de l’histoire. Et c’est vrai que le foot aura un lien permanent dans mon parcours, que ce soit enfant, ado et après jeune adulte. C’est vrai que c’est le fil conducteur. Ça va t’amener jusqu’où le foot, justement ? Le foot, ça m’a amené au fur et

    À mesure à gravir les échelons. Moi, j’ai un parcours, beaucoup dans le football, c’est tu bascules de je suis bon, je bascule en centre de formation, centre de formation, je deviens professionnel. Moi, j’ai un cursus où je reste dans mon club formateur, donc qui est le Paris

    FC, où je fais toutes les étapes. Et le Paris FC est un bon club de Paris, avec dans chaque discipline et chaque catégorie. On est en championnat de France, donc 14 ans, 16 ans, etc. Et donc je prends goût en fait à la compétition, je me retrouve à être pas trop mauvais,

    Je me retrouve à franchir des caps et même être surclassé. Et clairement l’objectif c’est de devenir un joueur professionnel. Maintenant dans l’environnement complet et dans mon fonctionnement, très compliqué de mettre en place le football avec une exigence absolue, c’est-à-dire c’est cinq entraînements par semaine.

    Les matchs le week-end, les déplacements le lundi, il faut revenir à l’école, etc. D’ailleurs, je redouble ma seconde à ce moment-là, parce que dans la gestion, ça devient très compliqué. Donc, le foot prend une place énorme. Je ne pense qu’à ça, c’est simple. Mon ambition, c’est de devenir joueur professionnel. Mon ambition,

    C’est d’être le meilleur dans ce domaine-là. C’est ce qui m’anime. À ce moment-là, je ne vois rien de ce qui se passe autour. Et donc, forcément, l’école devient un peu plus compliquée. Donc, je redouble. Mais voilà, le football prend une place ultra centrale dans ma vie.

    C’est qui les joueurs qui t’inspirent en tant que modèle à cette époque-là ? J’ai un joueur que j’adorais, qui ne jouait pas du tout mon poste, mais c’est Gabriel Batistuta, qui est un argentin, un attaquant, qui avait une grinta de fou, je trouve, dans la manière d’être, dans la manière de fonctionner.

    Après, c’est drôle, mais je n’ai pas été fan. D’un joueur. Je n’ai pas eu, entre guillemets, en me disant que je voulais être lui. J’ai des joueurs où je m’identifie beaucoup plus, étant fan du PSG. Il y avait à l’époque Gabriel Heinz qui avait joué au PSG, pareil,

    Un joueur argentin qui avait cette niac et ce truc un peu en plus. J’ai eu des joueurs qui m’ont plu, mais pas un truc où je me disais je suis fan de lui. En gros, je suis prêt à tout pour passer une barrière, pour aller le voir.

    Je n’ai jamais eu ce principe-là et je ne l’ai pas d’ailleurs aujourd’hui. Dans d’autres domaines, je ne l’ai pas. Mais par contre, je ne vivais que pour un ballon rond. Tu m’as dit que le foot, ça t’a amené à redoubler ta seconde. Ça a été quoi l’impact vis-à-vis de tes parents ?

    Ce qu’ils t’ont dit, peut-être redescend un peu au niveau foot et concentre-toi, sur tes études ? Oui et non. Oui, ça a eu un impact énorme et ça m’a malheureusement, entre guillemets, c’était impossible. Tous les soirs, c’était les entraînements. Donc en gros, pour faire les devoirs, autant dire qu’il fallait les faire basculer

    À 23 heures, de 23 heures à minuit, une heure du mat’ Et donc, après, repartir dans une journée, les cycles étaient impossibles à tenir. J’ai changé de lycée. En plus de ça, c’est la période où le collège ne faisait

    Pas lycée. Donc, tu changes de lycée. J’étais dans un lycée qui était quand même assez costaud. Voilà, je dis souvent que je suis passé d’un collège club med à un vrai lycée pour apprendre. C’est vraiment ça. Avant, j’étais en claquette et je suis passé dans un truc où il fallait apprendre.

    Et donc, en fait, toute cette transition-là a été compliquée. Et je pense qu’il y a eu deux réactions de mes parents. Ils m’ont jamais mis de frein par rapport au foot, bien au contraire. Ils étaient tout le temps là. Ils sont toujours débrouillés pour m’amener, venir me chercher, aller venir au match, etc.

    Quand il pleuvait, il faisait froid, ils étaient là. Et du coup, je pense que le temps a dû être très long. Maintenant, moi qui suis papa, j’imagine bien l’histoire. Mais en même temps, ils comprenaient quasiment mon pseudo échec de la seconde, parce qu’en fait, c’était juste mathématiquement pas possible, en fait.

    Et donc, je me revois avec mon père en réunion paraprof, en expliquant en fait qu’il y a un vrai problème dans l’éducation nationale, parce qu’on a un vrai problème pour adapter, en fait, avec des enfants qui font du sport.

    Donc, je me rappelle de réunions comme ça. Au limite, c’était mon père qui faisait la morale au prof, alors que le prof était prêt, en gros, à me dézinguer sur mes notes ou des trucs comme ça. C’était plutôt l’inverse qui se passait.

    Et donc, c’est très drôle. Donc, je pense que… Non, je pense qu’ils ont été inquiets, clairement, par rapport à la situation et par rapport à la suite, parce qu’ils ont un cursus, mon père a un diplôme d’ingénieur, donc je pense qu’il a un cursus très classique.

    Mais en même temps, au foot, j’étais pas trop mauvais et je pense que eux aussi ont potentiellement pensé qu’à un moment donné, le cap allait pouvoir être franchi, ou en tout cas, si j’étais pas joueur pro, très, très haut niveau, d’avoir ce niveau lambda qui permet d’en vivre rémunéré pendant une carrière classique.

    Après le lycée, tu fais quoi justement comme études ? Après le lycée, j’arrête, je vais jusqu’au bac, je passe le bac scientifique. Un peu parce qu’il fallait faire Bac S, très simplement. Ça, pour le coup, c’était une volonté des parents. Et je pense qu’aujourd’hui,

    Je me pose encore la question de savoir comment je l’ai eue. La réponse, je pense que c’est ça. Je voulais, entre guillemets, leur donner le Bac. C’était en gros le ticket de la liberté. Je te donne le Bac et après, laisse-moi en gros faire mon projet et tout ça.

    Donc, en fait, j’arrête après le Bac S. Je veux me concentrer vraiment. Sur le foot, j’arrive à un carrefour et je change de club, en fait, à ce moment-là, parce que j’arrive au bout du cursus dans mon club par EFC, j’arrive en haut et l’année d’après, je ne suis pas intégré, entre guillemets,

    Dans l’équipe Fagnon numéro une, qui est en troisième division nationale. Je ne suis pas intégré. En gros, on me dit, reprends l’étage en dessous, refais la préparation. Et en fait, j’estime mériter d’aller au-dessus. J’estime être, entre guillemets, l’enfant du club, etc. J’ai un orgueil qui

    Est très mal placé, je le dis maintenant, mais je ne le pensais pas comme ça avant. J’ai un orgueil très, très mal placé. Et je dis, OK, je suis bien meilleur que ça, je m’en vais. Et en fait, je décide de basculer en quatrième division, donc l’étage inférieur. Je pars à Ivry.

    Et finalement, c’est clairement avec du recul et un retour là-dessus, le début de la fin au niveau du foot, puisque je sors de mon cocon, je sors de ce que je connaissais complètement. J’ai fait tout au Paris FC, donc je connaissais tout le monde.

    Je sors de ça et en fait, c’est là où je me rends compte que je n’ai pas les, armes d’aller plus loin au-delà du talent que je n’avais vraisemblablement pas, pour franchir ce dernier cap. Je pense que de sortir de ce cocon-là m’a complètement, entre guillemets, renversé.

    Et donc, le foot, j’y vais, mais on sent que ça commence à rétrograder. À quel moment est-ce que tu te dis, je ne vais pas réussir à devenir footballeur professionnel ? Je pense que c’est dès la première année quand je pars à Ivry.

    Je le sais quasiment tout de suite, mais je pense que je ne veux pas me l’avouer. T’as quel âge à ce moment-là ? J’ai 19 ans. Ouais, j’ai 19 ans et je ne veux pas me l’avouer parce que c’est un rêve de gosse sur lequel tu es en train de faire une croix.

    Et puis, surtout, t’as rien derrière. Pour faire très simple, t’as un bac scientifique, mais qu’est-ce tu veux faire avec un bac scientifique ? Ça fait une belle jambe. Il y en a qui ont des supers diplômes, ils ont du mal à trouver du taf.

    Et puis, c’est un truc, encore une fois, tu te dis, c’est un rêve de gode, je veux aller au bout du process. C’est un échec, quoi. Si j’attends pas ce que j’étais… Ce pourquoi, entre guillemets, je suis né, et je considère comme ça, c’est un échec complet.

    En gros, j’ai loupé une phase par rapport à ça. Et en fait, ce qui me sauve, entre guillemets, ou en tout cas, ce qui me permet d’avancer et de relativiser, la chose, même si encore aujourd’hui, je peux en avoir des regrets,

    Clairement, par rapport à ça, et s’il y a des choses à faire différentes, je les ferai sûrement différemment, mais ce qui me sauve, c’est que je rencontre très tôt ma femme. Donc, je la rencontre au lycée, pour le coup. Donc, elle suit tout le cursus.

    Fin de parcours un peu où je monte en termes de niveau. On parle de potentiellement aller à Lens, etc. Elle s’inscrit en fac, à la fac quand tu dois remplir les cases et tout ça pour se réserver ton école après le lycée, sur je ne sais plus comment ça s’appelle,

    Parcours sup ou je ne sais plus trop quoi. Elle s’inscrit ou elle met en gros sur la liste, je ne sais plus comment tu as choisi, mais elle t’en met, par exemple, six dans la région nord et une à Paris.

    Et en gros, parce que potentiellement, on entend parler, il y a des pour parler et tout ça, que potentiellement, je pourrais être… Que le RCLens pourrait être intéressé. Donc, elle est là-bas. Et donc, elle s’inscrit dans toutes ces facs-là. Donc, fac de Valenciennes,

    Fac de trucs, bref. Je l’emmène dans un plan bourbier complet. Et donc, finalement, ça ne se fait pas. Et bon, elle est prise dans la fac à Paris. Ça, c’est pour l’anecdote. En gros, elle arrive à ce moment-là et c’est sûrement la première fois que je sors, en fait, du prisme foot.

    C’est-à-dire qu’en gros, je suis concentré. j’avais qu’un ballon en tête, j’ai plus qu’un ballon en tête. Et donc, je me dis, OK, il y a d’autres choses qui existent par rapport à ça. Et puis, donc, on est jeune, on se marie très tôt, parce qu’on se marie,

    On a 22 et 23 ans et on a notre première fille à ce moment là. Et en fait, ça change tout. C’est-à-dire que dans la tête, mine de rien, la responsabilité. Elle existe, elle est différente. Et donc, tout bascule. Je comprends que le

    Foot, de toute façon, je ne veux pas en faire un foot. C’est foot plaisir et foot passion, ça ne m’intéresse pas. Moi, j’ai fait du foot pour faire de la compétition et être le meilleur. Aller s’amuser avec des amis et tout ça, j’ai eu beaucoup de mal à le faire.

    J’ai mis même beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps à le faire. Et puis là, je bascule pour le coup, il va falloir faire autre chose. Et donc, j’interviens dans un autre domaine, par hasard, grâce au foot, comme quoi l’histoire. J’intègre une web TV pour le groupe Pokerstar. Ils lancent une web TV,

    Ça s’appelait Pokerstar Live à l’époque. Et le patron de cette boîte-là, c’était le fils Balkany à l’époque, passionné de tout ce qui est foot, coverage d’événements sportifs, etc. Et donc, il veut faire une Web TV pour qu’on fasse des débriefs de matchs ou

    Même jusqu’à aller pour faire comme à la radio, en gros, suivre les matchs, on les filme et donc, on suit les matchs, on les commande sans avoir les vraies images du match. Et donc, je rentre là-dedans, entre guillemets par le foot, je rentre avec mon

    Meilleur ami, mon meilleur ami et puis, je me lance là-dedans pour la petite histoire, c’est que j’étais incapable de décrocher un téléphone, mais vraiment. Pour, ne serait-ce que commander une pizza. Et je me retrouve à faire une WebTV avec des caméras, des micros, le casque, tout.

    Bref, et donc je me lance là-dedans et pour le coup c’est une très belle, très belle, très belle aventure et qui va m’apporter des choses par la suite. Donc tu deviens commentateur sur Poker Stars, sur Energy 12 aussi. À ce moment-là, c’est quoi ton rapport au poker ?

    Aucun. C’est simple, je ne connais même pas les règles par rapport à ça. Avant d’arriver en WebTV, j’ai juste une petite parenthèse, c’est que je fais. De l’aide comptabilité avec ma mère, pour dire qu’en gros je me cherche, elle arrive à me faire rentrer dans sa boîte et je deviens aide comptable.

    Ce qui peut servir après pour l’entrepreneuriat. Ce qui va servir après, mais vraiment, ce n’est pas le côté le plus palpitant pour dire je vais y aller. Donc voilà, moi, juste pour la petite sorte. Donc, oui, la WebTV, je n’ai aucun rapport avec le poker. Je ne sais même pas jouer au poker.

    Je ne connais aucune règle. Et finalement, c’est ma femme qui m’apprend à jouer, ce qui est très drôle, parce que elle avait l’habitude de jouer avec des amis avant, etc. Le soir, elle faisait des parties entre amis pour s’amuser et tout où j’ai été

    Convié plus d’une fois et donc elle m’apprend finalement à jouer au poker. Et je découvre ce jeu que je trouve mortel. Je revois des choses, entre guillemets, mes qualités liées de sportif. Je les retrouve là-dedans. Je peux les mettre en exécution dans ce domaine-là.

    Et donc je me mets à jouer, je me mets à jouer en ligne. Et en parallèle de ça, sur la Web TV, qui commente également des événements au poker, on est invité à commenter un premier événement, à faire une première soirée et donc je commence à commenter du poker.

    Je joue en parallèle et en fait, je me prends vraiment dans le cercle du poker où j’adore ça. Il y a un côté compète, il y a un côté t’es seul avec toi-même, il y a un côté réflexion. J’adore, en fait, c’est simple. Je suis tout de suite piqué par ça,

    Mais c’est vrai qu’au démarrage, j’y vais pour… Je ne sais pas pourquoi j’y vais en fait. Tu m’as dit juste avant que t’étais ultra introverti. Ultra timide. Comment est-ce que tu fais justement pour ce rapport à ton image ? Parce que du coup, t’es filmé.

    Tu deviens justement, entre guillemets, une personnalité du poker. Comment ça se passe ? Ouais, je sais même pas comment je… En fait, j’y vais. Je me pose pas de questions. J’y vais. Tout le monde est surpris. Même dans mon entourage proche, tout le monde est surpris.

    On se disait, putain, mais il fait ça maintenant ? Il était super timide et tout. Donc, j’y vais. Entre guillemets, je n’ai rien d’autre. Donc, tu vois, d’une certaine manière, je ne me pose pas la question. C’est une opportunité, je la prends, je la saisis, je regarde où est-ce que ça va m’emmener.

    Je ne sais clairement pas jusqu’à où je vais aller là-dedans, que ce soit la WebTV ou que ce soit le poker. Donc, je ne sais pas du tout où je vais, mais en tout cas, ça me permet d’avancer. Le poker se passe plutôt bien parce que j’ai quelques gains plutôt sympathiques.

    Donc, malheureusement, pour mon épouse plus que pour moi, ben, ça marche bien. Donc, tu as plutôt envie de continuer de jouer. Ce qu’il faut savoir, c’est que joueurs de poker, en tout cas en ligne, les tournois sont plutôt le soir. Autant dire que tu démarres à 18h et termines à 4h du matin.

    Donc on va dire que dans une vie de famille, tout ça, ça ne va pas trop ensemble. Le domaine du poker est un domaine où il peut y avoir quelques débordements aussi dans le poker live avec des soirées et des choses comme ça qui sont pas terribles non plus.

    Il n’y a pas que ça, mais ça fait partie de ça aussi. Et le truc incroyable, c’est que ma timidité et donc la Web TV me propulse à ce moment-là, où, en fait, on est contacté avec, toujours avec mon meilleur ami, Acolyte, etc.

    Avec lequel on ne se quitte pas depuis qu’on est en sixième, on était au collège ensemble. Et là, il y a une boîte de prod qui nous contacte pour faire une émission sur NRJ12. Donc là, on n’est plus sur la webcam. Maintenant, on est passé sur la télé complète.

    Et bah go, quoi. L’idée, pareil, c’est on dit OK, j’y vais, je ne sais pas ce que c’est, mais j’y vais. Et donc, on se retrouve à faire une émission sur NRJ12. Dès le départ, tu as un état d’esprit d’entrepreneur en fait, sans t’en rendre compte.

    Ouais. Saisir les opportunités sans te poser de questions, de dire bon ok, j’ai rien à faire. À un moment donné, je me suis dit en gros, chaque expérience va me servir. Je ne sais pas où je vais. Vraiment, c’est vraiment ça. Je ne sais pas où je vais.

    Je ne suis pas quelqu’un qui me met en avant, mais en même temps, je sais qu’au fond de moi, je suis capable de faire des choses. Que ce soit à l’école à l’époque, j’avais ces capacités-là. Je sais que je suis

    Capable de les faire. Maintenant, je me retrouve dans une zone où en fait, je n’ai pas de… Je n’ai pas un canal clair sur lequel je sais en gros, mon chemin, ça va faire ça, ça, ça, ça, ça et je vais le dérouler.

    Et puis voilà, là, je ne sais pas. En gros, je sais toutes les opportunités qui m’ouvrent. Là, c’est Energy 12. OK, enfin, tu vois, qui ne veut pas faire de la télé, entre guillemets, en tout cas, d’être mis en image et tout ça.

    On m’offre l’opportunité, OK, j’y vais, on verra bien. On verra bien ce qui se passe. Et puis, ça me permet de découvrir le monde, là pour le coup, le monde de la télé. Ça reste quand même un rêve un peu de gosse de voir les coulisses du monde de

    La télé. Donc là, je suis dedans. Donc c’est quelque chose d’assez particulier. Comment t’arrives à gérer ce rythme hyper intense et en même temps, ta vie de famille, puisque tu deviens papa quand même assez jeune. Tu te maries aussi jeune, du moins plus jeune que la moyenne.

    Comment est-ce que t’arrives à relier les deux ? Je pense que je suis… Je pense que j’ai beaucoup de chance, pour le coup. Je pense que j’ai surtout toujours eu, et ce sera ma force dans la suite de l’histoire, c’est que j’ai toujours eu, en gros, un soutien et un lien indéfectible

    Avec Lauren, donc ma femme. Pour le coup, elle m’a soutenu dans pas mal de pas mal de délires là-dedans, jusqu’au moment où c’est aussi elle qui va dire stop à un moment donné. là-dessus. Mais elle m’a quand même beaucoup soutenu. Elle s’occupait beaucoup de notre grande, donc de ma première fille.

    Tout était adapté aussi à ce moment-là. En plus, elle a passé son concours pour devenir enseignante, qui est une tannée complète parce qu’elle était dans le privé à Paris. Il y avait plus de 400 candidats. Je crois que t’avais 30 places, un truc comme ça. Il y avait une certaine pression.

    On était tous sûrs qu’elle allait l’avoir, sauf elle. Mais nous, on le savait. Donc, elle avait beaucoup de choses aussi, elle, à faire et elle a toujours été. Mais c’est encore le cas aujourd’hui, parce que si on parle de mon temps et

    De mon quotidien aujourd’hui, malheureusement, il faut que il faut qu’on puisse le gérer, etc. Donc, je pense que c’est surtout ça qui a fait la force. C’est pas tant moi qui ai adapté mon temps, c’est plutôt l’extérieur. Qui s’est un peu adapté à moi, en fait, finalement. À quel moment cette aventure

    Autour du poker s’arrête et pourquoi elle s’arrête ? Alors, elle s’arrête après la première, après quasiment la première saison d’Energy 12. Déjà, c’est un univers que on tourne six épisodes dans une journée.

    On démarre à 7 heures du matin, on termine à 22 heures. C’est très mal payé, on ne va pas se mentir. On est payé au cachet, on est indépendant, on est payé à la journée de tournage, pas à l’épisode. Enfin bref, donc très mauvais. Statut d’intermittent, du coup ? Statut d’intermittent.

    Statut d’intermittent à ce moment-là. Donc, on est donc très mauvais calcul, clairement. En plus de ça, le poker me faisait faire pas mal de déplacements parce que je commentais pas mal de ce qu’on appelait les FPS à l’époque, qui sont revenus je crois, mais les FPS qui était le tour français de PokerStar.

    Donc on allait dans pas mal de villes, on se déplaçait avec tout le monde, donc ça faisait pas mal de déplacements, etc. Plus le poker en ligne, c’était plutôt le soir. Et là on arrive en gros dans ce que tu posais comme question tout à l’heure,

    C’est l’équilibre familial. À ce moment-là, il n’existe quasiment plus, en tout cas, ça ressemble plus à rien. Et donc, quasiment d’un commun accord, mais en gros, c’est là où l’avantage d’avoir une. Femme avec un peu de caractère te dit, en gros, il faut stopper.

    Et donc, à ce moment-là, je le stoppe. Je le stoppe complètement. Et puis, on se retrouve encore à la croisade des chemins. Et à ce moment-là, c’est quoi les prochaines étapes ? À ce moment-là, le plan, c’est… Le plan, la volonté, c’est de lancer quelque chose dans le sport.

    Je veux créer quelque chose. L’idée c’est que je veux créer quelque chose de multi-activité. Je veux à Paris, donc entre guillemets, je voulais que dans une salle de sport ou dans un espace, on puisse tout avoir, c’est-à-dire que la personne, une femme qui arrive dans

    Le centre, puisse faire à la fois le sport, à la fois potentiellement faire ses ongles, bref, mélanger un peu le bien-être et tout ça. Et donc, dans ce délire-là, mon père arrive parce que lui, à 50 ans, il est en fin d’expérience professionnelle, il a une belle carrière avec beaucoup

    De réussite de ce côté-là. Et lui arrive au moment où aussi, pareil, il en a marre de voyager et tout ça. Et il se pose des questions sur l’avenir. Et donc, on discute et puis, voilà. Et puis, je lui présente le truc. Et puis, finalement, on se prend dans le délire un peu.

    Et on commence à faire les business plans et on commence à faire les rendez-vous pour les machines. On commence à faire des trucs qui sont très drôles quand même. Avec mon père, on se retrouve tous les deux à avoir des discussions sur des trucs pour l’épilation définitive et tout ça.

    Bref, donc des choses assez marrantes. Et en fait, on se retrouve à un moment donné où on trouve même un local et on a une problématique. C’est la banque. En fait, c’est un domaine d’activité qui était à ce moment-là quasiment blacklisté.

    N’étant pas du domaine en plus de ça, autant dire que les portes étaient fermées. Donc, finalement, ça, ça s’arrête. Et en parallèle de ça, mon père a toujours eu une passion pour l’immobilier. Il y a très longtemps, 12 ans un peu en arrière par rapport à cette époque-là,

    Il avait eu le projet de lancer une agence, etc. Ça ne s’était pas fait pour des raisons familiales, etc. Et donc, on commence à aller au salon de la franchise et à regarder un petit peu ce qu’on peut faire. Donc, on regarde à la fois les réseaux immobiliers, etc.

    Mais à la fois également des choses comme les crêpes, les pizzas, bref, de trouver le truc. Toutes les opportunités. Trouver le truc un peu rentable. On y va avec un objectif. Un objectif de créer quelque chose, ça, c’est quasi sûr. Le domaine d’activité n’est pas défini.

    Et puis, en fait, dans l’immobilier, mon père, lui, a une vraie passion pour ça. Et moi, je me rends compte que l’immobilier, Et pareil, encore une fois, on revient toujours aux mêmes problématiques, c’est que ça regroupe beaucoup, de choses qui sont en lien avec le sport.

    Je retrouve la compétition, je retrouve dans les discours des réseaux, je retrouve la compétition, je retrouve le challenge, je retrouve l’esprit d’équipe et je me dis, ça me parle. L’immobilier, j’en sais rien. Pour moi, c’est le domaine, ça. En tout cas, à l’intérieur, les ingrédients qu’il faut y mettre.

    Moi, je les connais, ceux-là. Et donc, on se tourne vers l’immobilier. Mais en gros, je fais un deal avec mon père, c’est que je lui dis, moi, je ne veux pas me lancer seul. Enfin, je ne veux pas que tu te lances seul, je ne veux pas être le fils d’eux,

    Moi, je vais mettre des billes avec toi et on se lance tous les deux. Et donc, on démarre l’aventure comme ça. C’est Laura, ma femme, qui me prête l’argent pour lancer l’aventure. On lance l’aventure et donc, on ouvre notre première agence en tant que franchisé,

    D’un grand franchiseur en 2014, à ce moment-là. Et donc là, j’ai 24 ans à ce moment-là. Entre ça et le lancement de CityLife, il se passe six ans, si je ne dis pas de bêtises. C’est bien ça. Qu’est-ce qui a fait que vous avez eu envie de lancer votre propre marque.

    Six ans après ? Je pense qu’au fur et à mesure du temps, on a pris confiance en qui on était. C’est-à-dire qu’on arrivait dans un domaine d’activité qu’on ne maîtrisait pas. Où en tout cas, on n’avait pas les codes, on ne savait pas où est-ce qu’on allait

    Réellement. Donc, d’une manière d’être, d’avoir la marque sur nous connue, entre guillemets. On s’est dit que c’est ce qui allait nous apporter cette légitimité. Et puis, notre projet entrepreneurial a accéléré et donc, on a ouvert une agence un an et demi après, on en ouvre une deuxième.

    Encore après, on en ouvre une troisième avec un cabinet de gestion de location. On avance dans notre projet, on fait des investissements immobiliers aussi. Et on se rend compte que notre vraie force, en fait, c’est qu’on n’est pas issu de l’immobilier. C’est fou à dire, mais c’est vraiment notre force.

    C’est-à-dire que dans notre manière de fonctionner, dans notre manière de discuter et surtout dans la manière d’échanger avec les gens, l’immobilier, pour nous, est le domaine. Mais on est un métier de service avant toute chose et on le comprend assez vite. C’est, contre guillemets, un projet immobilier. Le côté immobilier très technique

    De la chose, ce n’est pas la problématique, en fait. La problématique, c’est le relationnel, les services clients qu’on va pouvoir apporter et qu’est-ce qu’on va pouvoir mettre en place. Et donc, en fait, on ne réfléchit que comme ça et on monte nos agences comme

    Des vraies sociétés entrepreneuriales et non pas comme des agences immobilières, c’est-à-dire qu’on ne se pose pas la question de savoir l’immobilier pour… Non, c’est une société, la structure, c’est-à-dire que demain, on mettrait une autre activité à l’intérieur ou un autre domaine d’activité, on aurait le même fonctionnement, entre guillemets.

    Et donc, on compte très vite et un contrat de franchise, c’est cinq ans généralement. Et puis, la question, tu arrives aux 5 ans. Qu’est-ce qu’on fait ? On prolonge. Si tu prolonges, je te repars pour 5 ans. Donc, tu commences à faire des calculs d’apothicaires.

    Qu’est-ce que ça me coûte ? Qu’est-ce que ça me rapporte ? Puis, tu te poses la question, tu te dis bon, OK, la décision est prise, on quitte le réseau. Maintenant, qu’est-ce qu’on en fait ? Est-ce qu’on continue de développer en propre ? On ouvre d’autres agences, etc.

    Et on se crée une sorte de réseau un peu parisien qui existe maintenant. Il y en a pas mal qui sont sur Paris et qu’on ouvre des réseaux vraiment spécialisés à Paris. Est-ce qu’on décide de faire un réseau de franchise ou une licence de marque plutôt Paris, région parisienne ?

    Et puis là, pour le coup, c’est moi dans la folie, j’emmène mon père et je lui dis moi, je veux qu’on fasse un réseau de franchise. Clairement, on se lance là-dedans. Et on fait un mix, c’est-à-dire qu’on fait un réseau de franchise,

    Mais on se dit au début, ça va être que Paris, Île-de-France. Grave erreur, clairement, grave erreur. On appuie sur le bouton, entre guillemets, pour mettre en place, t’as l’observatoire de la franchise, toute la franchise, t’as des sites spécialisés pour ça, pour faire de la publicité.

    On appuie sur le bouton du lancement de la franchise. 90% des contacts, c’est pas à Paris, ni en Ile-de-France. Ça tape de partout, dans tout plein de villes, à droite, à gauche, jusqu’à La Réunion, dans les premiers contacts. OK, qu’est-ce qu’on en fait de ça, pour le coup ? Et donc, en fait,

    Dès ce premier cut-là, on fait un changement complet de stratégie parce qu’on avait mis en place des choses en termes d’accompagnement et tout. Et en fait, on ne peut plus les tenir. C’est impossible. On commence à avoir de la droite à gauche et donc, on se repose déjà les premières

    Questions sur le concept de City Life. Donc, on va le voir, mais il y a eu beaucoup d’étapes et là, on se repose des questions et donc, en fait, on devient un réseau national et donc, on commence à communiquer de manière nationale.

    En 2020, du coup, c’est l’année de création de CityLife ou ça intervient plus tôt ? Là où on monte le projet, c’est 2020, c’est le Covid. Première fois qu’on a le temps de se poser deux secondes. On était en pleine dans le développement des agences, courir à droite,

    À gauche et tout. Et paf, le Covid arrive. Par rapport à ma fin de début, on a le temps de réfléchir. On réfléchit et donc c’est là qu’on construit finalement tout le projet, etc. C’est là qu’on le met en place, c’est là qu’on avance, etc.

    On le road et en fait, on le laisse un temps et on le lance en termes de lancement officiel, on le lance quasiment un an et demi après. C’est-à-dire qu’on le road un peu en interne, mais on le lance un an et demi après au Salon de la Franchise en mars 2022.

    Et pareil, même révélation, c’est que même au Salon de la Franchise, c’est que des gens de province qui sont là. Donc voilà, le lancement officiel en termes de communication mars 2022, la marque, elle, elle a été créée et montée pendant le Covid. Donc hyper récent au final. Ouais.

    Est-ce que tu peux justement me parler un peu plus du concept de CityLife ? Le concept, c’est un réseau de franchise d’agence immobilière. Aujourd’hui, je vais te donner le concept aujourd’hui, parce que lui il est évolué. Il est susceptible de changer.

    Donc non, au moment où on le lance, c’est un réseau d’agence immobilière. Dans lequel, entre guillemets, on veut revoir un peu les codes de l’accompagnement. Donc, on veut vraiment faire de la formation sur mesure, du coaching sur mesure. On veut régionaliser vraiment tout ce qui est communication,

    Avoir un vrai sens en fait. L’immobilier, c’est un marché, ça ne veut rien dire. Il n’y a pas de marché de l’immobilier. Il y a plusieurs marchés sur plein de régions différentes, avec des problématiques différentes et on veut vraiment s’adapter à ça. Donc, on veut créer cette structure-là.

    On veut être une marque, une marque forte, mais ça ne veut rien dire. Mais ça, on s’en rend compte vite après. Mais voilà, on veut être une marque forte à ce moment-là. Et donc, on veut, entre guillemets, on y va un peu, pas confiant,

    Mais quasiment, tu vois, en se disant, de toute façon, il y a un marché, un marché de fou, ça va démarrer, c’est sûr et certain. Et la réalité, c’est que dans l’apprentissage et qui est essentiel à ce qu’on fait maintenant, aujourd’hui, et qu’on en arrive, être sur ce podcast-là,

    Dans ce lieu-là, avec un podcast au bout, c’est que finalement, on se plante complètement de chemin. Ouais. C’était quoi, du coup, l’erreur ? L’erreur, c’est que finalement, c’est, je pense, de ne pas avoir pris le temps à un moment donné. De vraiment savoir qui on était, nous, quelles étaient vraiment nos qualités.

    Et tu vois, je n’en ai parlé avant, c’est qu’on n’est pas de l’immobilier. C’est de ne pas avoir compris, entre guillemets, notre profil, notre parcours. Est-ce qu’on allait pouvoir mettre en place là-dedans au service de l’immobilier ? Et en fait, au fur et à mesure du temps, on se disait différent,

    Mais on ressemblait beaucoup aux autres réseaux, par mimétisme, parce que tu observes ce qui se passe ailleurs et donc tu es un peu attirer, imprégner. Et en fait, à un moment donné, je me rappelle, en gros, j’ai dit à mon père,

    On était en terrasse d’un café, je lui ai dit franchement, on se plante de route complète. Il faut qu’on change tout, sinon ça sert à rien, on va dans le mur. Et donc, il faut que un, je sois l’image de CityLife pour rajeunir, entre guillemets, et qui ait un côté très…

    Que les gens puissent s’identifier à moi, pour qu’on puisse avoir un vrai personal branding, qui ressemble à quelque chose. Et deuxièmement, je veux qu’on fasse de notre force le point fort de notre réseau, c’est la reconversion professionnelle. On est en reconversion professionnelle, on a fait une reconversion professionnelle.

    Je n’ai que des gens chez moi qui sont en reconversion professionnelle. Équipes compris, salariés compris. Ils sont quasiment tous à 90 %. Je veux appuyer là-dessus. Et dernière chose, c’est la marque City Life. Ça s’appelle City Life. On est urbain, point barre. Donc aujourd’hui, on doit appuyer sur le monde urbain,

    On doit accepter le fait de se dire je ne veux me concentrer que dans les villes et je pense aujourd’hui que les agences immobilières n’ont lieu que dans les villes. C’est à cet endroit là qu’elles doivent être.

    Pour le reste, il y a d’autres choses à mettre en place, des projets qui sont en cours. Mais en tout cas, voilà, le vrai concept, c’est de se dire aujourd’hui, je veux intéresser les gens aux conversions professionnelles, leur parler, les accompagner, pouvoir les former du début de la réflexion jusqu’à la fin.

    Et en plus de ça, je veux absolument avoir une marque jeune, moderne et dynamique, très urbaine. Et donc, le personnel branding va pouvoir apporter ça et donc s’identifier à moi. Voilà, 33 ans, papa, trois petites filles. Bref, d’essayer d’amener tout ça et ce côté un peu plus, un peu plus humain.

    Je ne voulais pas être le grand technicien de l’immobilier, ça ne m’intéresse absolument pas. Stéphane Platzer… Ouais, je m’en fous, tu vois. Tu le disais juste avant, je ne suis pas de l’immobilier et quasiment, je le fuis en fait, l’immobilier.

    Tu vois, c’est ce qui est très drôle parce qu’aujourd’hui, il y a plein de sujets avec LinkedIn, etc. Pour communiquer et autres. Mais c’est vrai que je le fuis, d’une certaine manière, parce que je ne veux pas être ce technicien-là. Aujourd’hui, je vois trop de personnes parler comme des grands techniciens,

    Faire les savants fous sur l’immobilier, etc. Sauf que j’estime qu’ils ne se posent pas la bonne question. C’est que la bonne question, je pense que c’est comment les clients, eux, le perçoivent, l’immobilier. Et la réalité, c’est que l’immobilier, aujourd’hui, a une image qui est vraiment

    Pas bonne du tout. Les agences immobilières, on a peur d’y rentrer. Pourtant, elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Et l’agent immobilier, quels qu’ils soient, à une image catastrophique. Et donc aujourd’hui, comment on fait ? Pour changer cette image-là, comment on fait pour redorer l’image un peu de

    Ça. C’est ma vraie volonté et c’est ma vraie motivation là-dedans. Pour revenir justement au fait que tu entreprennes avec ton père depuis bientôt dix ans finalement. Ça fait quoi d’entreprendre avec son père ? Est-ce que c’est difficile ? C’est très difficile et très facile. On a des steps et des moments très compliqués.

    Le démarrage a été ultra compliqué, ultra compliqué. Les quatre premiers mois, à notre agence, on a fait un flop complet, on a fait zéro, on était dans un stress absolu, etc. Donc l’aventure a failli tourner court. Très compliqué parce qu’il a fallu trouver sa place dans le fonctionnement.

    Je pense que mon père, au démarrage, n’avait pas la confiance absolue de me laisser les mains sur certains sujets, etc. Au début, il a fallu que je la gagne aussi, d’une certaine manière. Et en fait, à partir du moment où nos deux positions Ce sont vraiment, elles ont été très claires.

    Je m’occupais de la partie terrain au démarrage, partie vente, terrain, et lui s’occupait plutôt de la partie administrative ou location de gestion. Une fois que ça, ça a été dissocié, tout de suite, c’est devenu plus fluide. Et en fait, cette problématique-là, on l’a retrouvée au moment de la franchise,

    Du lancement de la franchise, parce que franchiseur, c’est un autre métier qui n’a rien à voir. Et il a fallu avoir des discussions un peu costauds, Mais on a cette qualité-là, je pense, et cette intelligence-là, c’est qu’on arrive à se parler, qui est primordial pour avancer.

    Et je pense qu’à un moment donné, on est arrivé au phénomène que j’ai besoin de lui, qui m’aide en fait dans ces missions-là, mais qu’on est arrivé au moment où, entre guillemets, c’est le moment de décoller et c’est le moment que, entre guillemets, moi, je parte là-dessus, que j’aille le défendre.

    J’ai cette énergie-là, j’ai cette volonté-là, j’ai cet objectif-là et cette projection-là, Ce qui est peut-être moins le cas aujourd’hui pour mon père, parce qu’il arrive à 60 ans, non pas qu’il va arrêter de travailler, mais que peut-être qu’en termes de motivation et d’envie,

    Entre guillemets, de faire le coup en plus, on a pu cette même réflexion. Donc aujourd’hui, c’est pour ça qu’on a eu des discussions très franches et que maintenant, il va m’accompagner sur des sujets quasiment en tant que consultant,

    En tant qu’aide, tout en étant présent, parce que l’idée, ce n’était pas de le sortir du système. Mais voilà, donc ouais, très compliqué parce que forcément, tu as des engueulades très souvent. Je peux te dire que ça fait partie du jeu.

    Ça a chauffé un peu de temps en temps, mais en même temps, de l’autre côté, très facile parce que la relation, entre guillemets, est saine et donc on arrive facilement à se dire les choses. Donc, ça permet d’avancer. C’est quoi la trajectoire et les objectifs futurs de CityLife ?

    C’est justement créer une marque forte qui englobe tout un tas de choses. C’est ça ? Ouais, la volonté aujourd’hui, lorsqu’on a créé et déposé CityLife, on voulait absolument qu’elle ne soit pas identifiée à l’immobilier. C’était une volonté forte parce qu’encore une fois, on revient toujours à la

    Problématique, c’est que l’immobilier, pour moi, c’est mon domaine d’activité. Mais je ne veux pas me bloquer là-dedans. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, maintenant, après, toutes. Les. Étapes, que j’ai vécues, je sais ce que je veux faire et je sais ce que je suis.

    Je suis un entrepreneur, j’ai envie de créer, j’ai envie de faire de nouvelles choses, etc. Et je veux pour CityLive qu’on soit capable de faire d’autres choses. Donc là, à court terme, la volonté, c’est dans un délai de cinq ans, c’est 200 agences en France.

    C’est une vraie ambition et on met tout en place pour justement atteindre cet objectif-là. Maintenant que le projet est clair, c’est de vraiment se concentrer sur la conversion professionnelle, donc de devenir vraiment impactant sur ce sujet-là au travers du podcast Objectif

    Reconversion, qui va permettre de faire parler pas mal de gens qui ont des parcours, assez intéressants et qui vont permettre peut-être de déverrouiller ces fameux, verrous qui sont si importants dans une reconversion, cette prise de décision se déclic. Et un centre de formation qu’on va étoffer à 3000% parce, qu’aujourd’hui.

    Ça passe par la formation, ça passe par l’accompagnement, ça passe par tout ça. Donc, voilà, de vraiment s’adapter à ça. Mais oui, CityLife, demain, peut faire beaucoup d’autres choses. Aujourd’hui, je pense que les agences immobilières sont trop fermées. On parle trop immobilier, on est trop regardé, on se regarde trop le nombril.

    Pour moi, c’est un lieu de vie. L’immobilier, on parle quand même des gens. 70% des ventes sont faites par les professionnels de l’immobilier. Donc, on a une belle place. Mais la réalité, c’est que l’agence immobilière, personne ne veut y aller, alors que ça devrait être un lieu de vie.

    On parle que de projets de vie. Les gens, lorsqu’ils achètent, vendent, louent, etc. Souvent, t’as naissance, divorce, décès, bref. On arrive à des carrefours de vie à chaque fois. Et il est vrai que l’agence, immobilière est un peu boudée pour ça. Et ma volonté, c’est de reconnecter l’agence immobilière comme un vrai commerce

    De proximité, donc de connecter des autres activités. C’est un milieu qui, d’un point de vue grand public, je pense, a pas forcément une bonne réputation. Tu vois, au même titre que les banques, en fait, de toute façon, dès que tu relis à l’argent, voilà, c’est le diable, c’est la bourgeoisie, c’est machin.

    C’est bien, tu vois. Non, non, mais c’est exactement ça. C’est aujourd’hui, pour faire très simple, dans l’inconscient ou dans le conscient des gens ou tel que c’est perçu, c’est aujourd’hui l’immobilier ou un agent immobilier, aujourd’hui, c’est quelqu’un qui prend beaucoup d’argent en faisant pas grand-chose.

    Pour faire simple, si je fais le résumé complet, c’est un escroc. Je caricature, mais c’est à peu près ça l’idée. Comme les banquiers, c’est pareil. Ouais, ben on se bagarre avec les banquiers, les assureurs dans tous les classements.

    On a les trois de ces métiers les plus… Généralement, on n’est pas très loin. Ouais, on est dedans. Donc voilà. Alors qu’encore une fois, chez nous, il y a 90% de gens qui ne sont pas de l’immobilier. J’ai des gens qui viennent de l’éducation nationale.

    J’ai des gens qui travaillent dans des mairies. J’ai des gens qui ont fait du marketing. J’ai des gens qui ont eu des gros, gros postes à responsabilité dans des grosses, grosses boîtes. Rien à voir avec l’immobilier. Aujourd’hui, ils apportent quelque chose à l’immobilier. C’est ça qui m’intéresse.

    C’est qu’aujourd’hui, je veux que des gens externes avec des compétences et des qualités externes apportent quelque chose à l’immobilier et non pas l’inverse. Et donc, pour moi, l’immobilier, encore une fois, une transaction pour moi, c’est 10 à 15 % d’immobilier. Et donc, tout le reste, c’est pas ça. C’est du projet de vie,

    C’est de la discussion, c’est de la compréhension, c’est du service, c’est de l’adaptabilité, c’est de l’agilité. C’est pas de l’immobilier, c’est-à-dire que quelqu’un qui achète, il va te poser des questions, oui, sur le bien, mais il ne va pas te demander,

    À la virgule près de faire un prélèvement de la pierre pour savoir si la pierre, elle est vraiment… Enfin bref, non, ça n’existe pas ça. Donc voilà, ce que je veux, c’est vraiment rendre plus humain le métier, le sortir de son prisme complet qui, pour moi, est complètement fermé sur lui-même.

    Et du coup, t’en as parlé, enfin, on en a parlé. T’as lancé récemment ton podcast, Objectif Reconversion, qui est du coup très lié à tout ce que tu viens de me dire, finalement. Est-ce que tu peux me parler justement de ce podcast qui est disponible sur

    Toutes les plateformes ? Ce podcast, il est devenu une évidence très rapidement, en fait. Donc, au moment où on a cette discussion franche avec mon père où je lui dis qu’il faut qu’on se repositionne, qu’on remette en place nos qualités,

    Qu’on remette en place, entre guillemets, le concept et l’heure où on veut aller et donc la reconversion. À ce moment-là, j’écoute quand même pas mal de podcasts. Et comme je veux absolument emmener l’immobilier ailleurs, j’écoute plein de podcasts de plein de gens différents,

    Pour le coup, je trouve le format ultra percutant, pour le coup, je trouve le format ultra adapté à la vie d’aujourd’hui, et donc je me dis, ok, je veux, en tout cas j’aimerais, mettre en place un podcast sur la reconversion professionnelle, parce que je pense que c’est un sujet qui est…

    Ultra présents aujourd’hui. On a de moins en moins de carrières très linéaires, on change beaucoup de carrières, etc. Il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui sont malheureux dans leur taf et qui, malheureusement, n’ont pas ce déclic là parce que soit ils ne peuvent pas pour

    Des questions familiales ou financières, ou alors tout simplement, ils n’ont pas le mentor ou la personne qui a le bon mot au bon moment, etc. Et le but de ce podcast-là, c’est justement de faire parler tout plein de gens qui ont eu plein de scénarios et plein de projets de vie différents,

    Qui un jour ont changé complètement de vie professionnels. Donc, on franchit ce cap là, d’avoir leur expérience et que tous les gens qui puissent écouter ce podcast puissent se dire « Ok, je peux, ça me parle, ça résonne en moi et je peux basculer là.

    » Si à chaque épisode, j’ai quelqu’un qui prend une décision là-dessus, le podcast sera réussi. Faut que ça provoque des coups de tête. Ouais, mais de toute façon, c’est que ça, je pense, on le verra dans les témoignages du podcast et tout ça.

    Mais c’est vrai que beaucoup, on entend quand même qu’ils ont eu un impact, soit par quelqu’un de l’intérieur, soit par quelqu’un de l’extérieur, en tout cas, par une voix ou par un exemple. Et je pense que c’est ultra important et c’est pour ça que les podcasts sont ultra, je pense, importants et adaptés.

    C’est que quel que soit le domaine aujourd’hui, on est capable d’écouter de manière très facile et d’avoir du contenu de manière très facile sur beaucoup, beaucoup de thématiques qui peuvent nous intéresser. Donc, on peut rapidement magasiner un maximum de choses et donc, c’est pour ça que le podcast est devenu une évidence.

    Et puis, ça reconnecte avec ce que je faisais il y a quelques années en arrière. Même si le métier est différent. Il est complètement différent, je t’en ai l’avoue. Mais effectivement, ça reconnecte avec ce que tu as pu faire. Sans spoil, avec des invités hyper passionnants et hyper variés aussi.

    Donc on aura des thématiques hyper différentes entre chaque épisode. Et donc évidemment, on mettra le lien en description. Il est maintenant temps de passer à la partie bilan de cette aventure, avec deux petites questions, pareil qu’on retrouve sur chacun de mes épisodes.

    La première, c’est quel a été le moment le plus difficile de ton aventure ? Le moment le plus difficile, il a été il n’y a pas longtemps. Pour le coup, il a été il n’y a pas longtemps, parce que c’était le moment où

    Il a fallu prendre des décisions stratégiques liées à CityLife et à prendre potentiellement des chemins un peu différents. Pour la première fois, avoir des discussions avec mon père pour essayer de construire différemment et seul, ce qui n’est pas toujours évident, encore moins quand on discute avec son père.

    Et la deuxième chose, c’est qu’on arrive au moment où en gros CityLife commence à prendre vraiment de la place. J’ai toujours mes agences. Donc, on arrive au moment où il faut un peu couper le cordon, mais ce n’est pas toujours évident, donc ça se prépare.

    Et on est dans un système, entre guillemets, aujourd’hui. Entrepreneurial, économique, bref, tout ça, qui fait qu’aujourd’hui, c’est dur de prendre les décisions. On se pose beaucoup de questions. Donc, j’ai envie de te dire, c’est plutôt là, ce que ça s’est passé sur les trois à six derniers mois,

    Mais des choses qui étaient essentielles pour avancer, pour pouvoir justement être le vrai point de départ de CityLife, de l’aventure CityLife et de mon aventure CityLife. En fait, j’ai l’impression d’avoir fermé un chapitre de dix ans et d’être reparti sur un nouveau chapitre.

    Et je t’avoue que ça fait du bien aussi, d’une certaine manière, de se le dire. Ouais, tu m’étonnes. Ouais. Ça a été un vrai booster aussi. Un vrai virage à prendre, mais qu’une fois qu’il est pris, tu te dis, c’est ce qu’il fallait faire, c’est sûr.

    Exactement, et l’autre question de cette partie bilan, c’est quel a été le moment, le plus marquant positivement de ton aventure ? Est-ce que c’est justement ce renouveau ? Je pense que vraiment, si je mettais un truc le plus marquant, c’est d’avoir réussi à construire ça avec mon père, pour le coup.

    Parce qu’étant jeune, on n’a pas été ultra connecté. Il a souvent été dur, mais dans le bon sens du terme, pour m’aider à me pousser le plus loin. Et puis, d’une certaine manière, tout ce que j’ai acquis lié au foot qui sont

    Aujourd’hui mes qualités intrasèques, il m’a poussé à aller les chercher aussi. D’avoir réussi à créer ça, d’avoir réussi à pouvoir mettre en place ce projet familial, où dedans j’ai quand même ma femme qui travaille avec moi, ma soeur, mon beau-frère, mon meilleur pote qui travaille avec moi.

    Après, j’ai emmené beaucoup de gens là-dedans. Ils sont tous non issus de l’immobilier. Donc, d’une certaine manière, je me suis mis une certaine responsabilité aussi par rapport à ça, parce que je m’estime être en mission, en fait, dans ce truc-là.

    Et donc, voilà, s’il y avait un truc marquant, je dirais que c’est plutôt ça. C’est la construction du projet avec mon père. Et finalement, d’arriver au bout de dix ans de parcours et de se dire, juste prendre le temps de regarder deux secondes derrière et de se dire,

    C’est pas mal ce qu’on a fait. Ouais, il y a eu du chemin parcouru. Ouais, c’est pas mal de se dire on n’était pas fait, on n’est pas dédié à l’immobilier. On n’était pas fait potentiellement, c’était pas écrit qu’on allait devenir entrepreneur. D’avoir fait tout ça dans ce domaine là qu’on connaissait pas,

    Devenir entrepreneur, ce qu’on n’était pas, etc. Et de regarder dix ans en arrière, tu te dis le chemin il est plutôt cool et c’est une certaine fierté par rapport à ça. Donc s’il y avait un pont marquant, ce serait plutôt ça. Ok, très clair.

    On va pouvoir passer à l’avant-dernière partie du podcast avec des questions, sur les rencontres, le mindset ou encore l’entrepreneuriat au sens large du terme. Ma première question, c’est de savoir, est-ce que tu peux me parler d’une rencontre qui a marqué ton aventure ? J’en ai une que j’ai pour le coup provoqué.

    Donc là, pour le coup, c’est dans mon aventure récente, City Life. Donc, c’est Roger, Roger Vermeer, pour le coup, qui a été un vrai élément déclencheur. J’étais contre le coaching. Je peux t’assurer que le coaching, pour moi, c’était un truc de gourou et tout.

    Je rentrais dans une secte. J’ai eu plein de discussions là-dessus, et puis à un moment donné je me suis dit… J’ai pas tous les codes, je les maîtrise pas complètement. J’accepte le fait de ne pas être arrivé au bout du process, du bon entrepreneur, etc.

    Il me manque des trucs, il me manque des choses. Et en plus, là, je suis en train de lancer un projet énorme national et tout. Je suis pas juste dans mon petit quartier, dans mon petit coin. Je vais aller chercher beaucoup plus loin. J’ai besoin d’être accompagné.

    Et puis, au travers de podcasts, au travers de choses que j’ai vues, je l’ai contacté sur Instagram. On a eu des premiers échanges. Et en fait, au bout d’un mois d’échange, quasiment une fois par semaine, tout le projet a pris forme en fait.

    J’avais toutes les pièces et d’un coup, toutes les pièces, c’est devenu un vrai puzzle. Et donc, pour le coup, c’est le truc qui m’a switché aussi dans mon état d’esprit, dans mon envie d’aller construire. Donc, ça a été un vrai élément déclencheur dans l’aventure City Life et dans

    Tout ce qui se passe maintenant et dans tout ce qui va arriver. C’est lui qui m’a permis, entre guillemets, de m’ouvrir les yeux et de cette prise de conscience de dire, ok, ça, on va dans le mur, ça, on y va, machin, prends confiance en toi,

    Va là-dessus, va pas trop vite, c’est pas très grave si on nous loupe des étapes, on va se concentrer d’abord sur les premières. Bref, tous ces petits trucs-là qui font qu’aujourd’hui, ça te construit beaucoup, plus vite et donc ça m’a donné une stabilité, entre guillemets, intellectuelle beaucoup plus forte que je n’avais.

    Et du coup, pour l’anecdote, tu l’as découvert sur Serial, c’est ça ? Pour l’anecdote, je l’ai découvert sur Serial, effectivement. Et après, ça a recoupé quand il a lancé son podcast. Ouais, ouais, je l’ai découvert sur Serial et puis, et puis, c’était le moment où j’écoutais pas mal de podcasts.

    Là, pour le coup, celui-là, je l’ai vu, ce podcast, ce podcast-là. J’ai bien aimé la personnalité, en fait, non pas le fait qu’il soit coach, parce qu’encore une fois, pour moi, coach c’était gourou et en plus, maintenant, t’as plein de coach de tout, donc tu sais même plus vraiment qui

    Est coach et qui ne l’est pas. Mais j’ai bien aimé sa, j’ai bien aimé sa personnalité et son parcours aussi, qui vient de plein de domaines différents. Je peux le dire, il sera dans le podcast de reconversion, Objectif Reconversion. Mais voilà, j’ai bien aimé cette personnalité-là, ce profil-là.

    J’avais failli le contacter à ce moment-là. Je ne l’ai pas fait et en fait, je l’ai contacté quasiment six, huit mois après, parce que j’étais prêt. J’estimais que j’étais prêt et que je l’ai vu dans d’autres podcasts. Et j’ai écouté pas mal d’autres entrepreneurs, notamment chez lui,

    Avec des histoires qui me parlaient vachement et tout ça. Et je me suis dit OK, let’s go, c’est le moment. En gros, c’est mon moment. J’ai franchi ce cap de dire c’est mon moment. Et donc, je l’ai contacté et puis on est parti comme ça. Et c’est marrant parce

    Que ta vision des coachs, moi, j’avais exactement la même. Et je pense qu’il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens qui l’ont avant d’être coaché. En fait, effectivement, tu as cette vision de non, mais est-ce qu’il apporte, tant que ça? Est-ce que vraiment c’est un booster ou est-ce que c’est du bullshit ?

    Et en fait, à un moment donné, tu te testes et tu te prends des claques, et ça te pousse à prendre des décisions assez radicales, mais qui te permettent du coup de franchir des étapes assez ouf et en un temps limité, que tu n’aurais pas forcément passé sans ça.

    C’est clair et c’est ce que je pense, c’est que vraiment chaque coach n’est pas habilité. À aller avec chaque élève et vice versa. Je pense qu’un coach, c’est un vrai partenaire, en fait. C’est un fils humain. Ouais, c’est comme ça que moi, je le vois. C’est-à-dire que quand Roger.

    M’a demandé, en gros, qu’est-ce que t’attends de moi ? Je lui ai dit, moi, ce que j’attends, c’est que tu sois dans mon équipe. C’est-à-dire que, en gros, t’intègres mon équipe. Pour moi, t’intègres City Life, d’une certaine manière. T’intègres mon équipe et donc, dans la manière, on va aller se bagarrer ensemble.

    C’est moi qui vais avoir les armes, mais entre guillemets. Et donc, tout ce process un peu humain, etc. Et le fait aussi de bien te sentir avec la personne te permet aussi de beaucoup plus t’ouvrir, de te poser beaucoup plus de questions sur qui tu es.

    Et ça, au-delà même du pro, des fois, les clés ne sont pas forcément dans le pro, elles peuvent être dans le perso. Et donc, voilà. Pour le coup, ça a été une sacrée baffe quand j’ai fait le premier coaching, parce que je suis sorti de là.

    En gros, j’ai dit wow, donc là il m’a tout mis par terre. Maintenant, il va falloir reconstruire. Mais c’est vrai que si tu n’es pas prêt à prendre des baffes, il ne faut pas aller au coaching, quoi. Il faut être prêt, entre guillemets, à challenger son idée.

    Si tu n’es pas prêt à challenger ce que tu es en train de faire, tu ne vas pas ressortir bien du coaching. C’est un peu le même effet qu’on a eu après le premier coaching avec Roger. Je pense que si on recueille plusieurs témoignages, c’est quelque chose qui

    Peut revenir après une première fois, entre guillemets. Ma deuxième question, c’est qu’est-ce qui est le plus important, selon toi, dans l’entrepreneuriat, dans le fait d’entreprendre ? Il y a plusieurs choses, c’est le fait d’être libre, d’être libre de ses choix,

    D’être libre de son mouvement, d’être libre de faire ce qu’on a envie de faire, etc. D’être libre de faire des choses qui nous plaisent et d’arrêter si on n’a plus envie de le faire. On a cette liberté-là.

    On a cette liberté aussi de créer. Je pense qu’un entrepreneur n’est pas dédié à un domaine. Je pense qu’il a des compétences et des spécificités dans un domaine. Mais je pense qu’un entrepreneur est capable d’aller dans quasiment tous les domaines. S’il est un peu curieux et s’il va chercher, etc.

    Donc, en gros, cette capacité d’être un peu caméléon et de dire, OK, arrivé un moment, je suis capable de rebondir ou en tout cas de prendre la balle. J’ai mon activité, la balle va rebondir à un autre endroit. OK, j’y vais, même si je sors de ma zone de confort, j’y vais.

    L’entrepreneur a ça, je pense. Maintenant, l’entrepreneur n’est pas forcément un chef d’entreprise. Donc, l’entrepreneur ne va pas mesurer les risques aussi de ces décisions-là, etc. Et c’est souvent ça qui est compliqué aussi. Tu as des très bons entrepreneurs qui, malheureusement, se sont cassés la figure.

    Parce qu’il y a ce côté chef d’entreprise qu’il faut avoir. Et je pense que pour le coup, tu vois ça, mon binôme avec mon père a été une des qualités. C’est que j’ai ce côté, je pense, entrepreneur prise de risque, où je le rends fou par moments, je pense sincèrement.

    Mais il a ce côté chef d’entreprise qui a permis aussi de réguler l’histoire, qui m’a permis d’apprendre aussi ça. Et donc, voilà. Donc, je pense que pour répondre un peu à ta question, voilà ce que je dirais. Ouais, c’est une réponse qui me va très bien. La dernière question de cette

    Partie, c’est comment est-ce que tu relis le pro et le perso, vu que… C’est, entre guillemets, un peu la même chose pour toi ? C’est complètement la même chose et c’est clairement une… Enfin, ça a clairement été une problématique parce que, comme je te disais, ma femme m’a rejoint post-Covid, donc 2020.

    Elle m’a rejoint dans l’aventure. Donc, il a fallu apprendre à travailler ensemble. La chance, c’est qu’on n’était pas au même lieu. Donc, elle était dans une agence qui est à Nation à Paris. Moi, j’étais plutôt dans l’onzième à côté de Bassy.

    Et donc, on a eu beaucoup d’échanges, beaucoup de feats, on a vite compris qu’il fallait qu’on bosse ensemble et que c’était une aberration de ne pas avoir travaillé ensemble avant. Mais ça a apporté plein de problématiques aussi, puisque elle changeait de domaine,

    Elle a eu besoin de trouver sa place, et c’est quasiment encore le cas aujourd’hui, de trouver sa place qui se fait au fur et à mesure du temps et qu’on essaye de construire en fait ensemble. Donc, il n’y a pas forcément de lien. Après, je pense que c’est plus pour l’entourage.

    Pas ceux, forcément, qui travaillent chez nous, mais ceux qui sont plutôt en dehors de CityLife. Je pense que c’est un vrai impact parce qu’ils ont l’impression de ne pas faire partie de l’aventure. Et on est quand même très connecté CityLife, c’est-à-dire qu’on parle de CityLife très souvent.

    L’immobilier, en plus, est un sujet… Si tu dis que tu fais de l’immobilier aux gens, tu vas dans n’importe quelle soirée, je peux te dire que t’assurer que tu vas avoir des belles conversations, c’est sûr et certain. Donc, voilà. Donc, je pense que c’est plus compliqué pour les gens externes,

    La famille. Maintenant, c’est vrai que… Aujourd’hui, je n’arrive pas du tout à… Je n’arrive pas du tout, et franchement, je crois que je n’en ai pas envie, de scinder vie perso, vie pro. Je veux être qui je suis dans ma vie perso, dans ma vie pro,

    Avec mes qualités et mes défauts, mais je ne veux pas la scinder. C’est mes forces et mes faiblesses. Je le vis comme ça. Et franchement, c’est le cas de la grande majorité des entrepreneurs qui passent sur le podcast. Et même, je pense que c’est aussi quelque chose qui est très présent pour tous

    Les gens qui entreprennent, qu’en fait, le pro et le perso, c’est exactement la même chose. Et c’est aussi un choix, parce que derrière, tu te donnes à 300% pour ton projet. Donc, forcément, ton perso est impacté de ouf vis-à-vis de ce projet, quoi. Moi, il faut juste l’accepter.

    Je pense que c’est le plus dur, c’est de l’accepter. Je vois plein de choses où on peut se poser les questions, de dire « ouais, j’essaie de prendre du temps, etc. ». Il faut juste l’accepter, trouver son mode de vie qui soit le plus conforme.

    Ce n’est pas toujours évident, ça peut prendre du temps. Mais je pense qu’aujourd’hui, à partir du moment où tu incarnes un projet, t’es dedans. En fait, c’est toi que tu mets dedans. Donc, ça va être difficile de te couper toi-même. Tu mets tout ce que t’as, tu mets ton âme dedans, ta motivation,

    Ton énergie, t’emmènes tout le monde en fait dans un projet, t’emmènes ta famille avec toi. L’entrepreneur, c’est un peu ça aussi, c’est qu’il embarque tout le monde avec lui. Et donc, tu ne peux pas couper entre les deux. En tout cas, pour moi, je ne peux pas couper entre les deux. C’est impossible.

    Puis comme si on avait une double personnalité, tu vois. Ouais, c’est pas possible. Je mets le masque vie perso. Je ne peux pas switcher. Tu rentres à la maison, t’es pas une autre personne. t’arrives avec tes problèmes, etc. Maintenant, le… Maintenant, voilà, je pense que j’incarne un projet.

    Si demain, Citylife était amené à s’arrêter, c’est une page qui se tourne. On pourra en recréer une nouvelle, mais je me réimpliquerai de la même manière et donc je remettrai cette énergie-là. Je pense que de toute façon, l’ADN, une fois que tu l’as chopé, tu es mal barré.

    On va pouvoir passer à la dernière partie du podcast avec des petites questions rapides. Évidemment à chaque fois tu as le temps d’y répondre. La première c’est qu’est-ce que tu fais pour aller mieux ? Je vais te faire une réponse, je ne fais rien pour aller mieux,

    Ce que je devrais faire et je sais ce qui me permet d’aller mieux, c’est le sport pour le coup. Mais ça, pour le coup, je ne prends pas du tout le temps d’en faire. Mais clairement, c’est le sport qui me permet de m’évader.

    C’est la dépense d’énergie qui me permet aussi de penser à autre chose. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, je ne le fais pas du tout et que pour l’instant, je suis focus 3000% en temps et en énergie dans mon travail. dans mon projet. Mais ouais, c’est clairement le sport. Clairement, c’est ça qui me permettrait

    D’aller mieux, en tout cas, de m’évader. C’est quoi ton plus grand rêve ? Mon plus grand rêve à court terme, mon plus grand rêve, ce serait de entre guillemets, terminer ce qu’on a construit avec mon père et la première pierre qu’on a posée. Et j’estime que c’est City Life.

    J’estime que le Le jour où j’arrive à avoir construit une marque qui est connue, reconnue, et que j’ai atteint cet objectif-là d’implanter ces agences et de construire la marque qui est autour de ça, j’aurais atteint ce rêve-là, entre guillemets, parce que…

    Parce que je le fais aussi, tu vois, je parlais tout à l’heure d’être en mission. Je me sens réellement comme ça, c’est-à-dire qu’aujourd’hui, on a ouvert une page. Il y a en 2014, on est en 2023. J’ai envie que quand on arrive au bout, on se dise.

    Le sacré truc qu’on a fait. Donc voilà, j’ai vraiment envie de ça. C’est pour ça que la motivation, elle est décuplée. Aussi pour ça, j’amène des gens avec moi, des gens de ma famille. Je veux qu’on aille tous plus haut. je veux tous les mettre dans les meilleures

    Conditions aussi financières, d’une certaine manière. Donc voilà, j’ai une vraie mission par rapport à ça. Donc ça, c’est vraiment important et c’est mon plus grand rêve à court terme. Et après, plus grand rêve personnel, ce serait plutôt dédié à mes filles,

    C’est qu’elles puissent faire ce qu’elles ont envie de faire et s’épanouir dans ce qu’elles ont envie de faire, quel que soit ce qu’elles feront, même professionnellement, c’est que je puisse, entre guillemets, d’une certaine manière, que ce soit professionnel, économique ou autre,

    Pouvoir les accompagner au plus loin de ce qu’elles ont envie de faire. Et donc là, pour le coup, j’estime que j’aurai réussi une grande partie de ma mission. Les accompagner à réaliser leurs rêves, finalement. Exactement. Parce que je pense qu’on doit rêver et qu’on doit se donner les moyens de rêver.

    Mais il ne faut pas enlever les rêves. Je pense qu’il faut juste se donner l’énergie, et se donner tout ce qu’on a et tout ce qu’on peut mettre en place, donc le travail aussi, pour aller atteindre ses rêves. Plus on va essayer de viser haut, plus on va s’en rapprocher.

    Et si on se donne les moyens, il n’y a pas de raison que ça ne réussisse pas. Exactement. Et à l’inverse, c’est quoi ta plus grande peur ? Ma plus grande peur, c’est que… Il y a très peu de temps, je leur ai dit que tout s’arrête. C’est-à-dire que de repartir à zéro,

    C’est clairement plus une peur, parce que je pense avoir cette capacité de reconstruire. Donc, c’est clairement pas une peur. Non, la plus grande peur, c’est… Je pense que c’est plutôt de perdre mes proches ou des trucs comme ça. C’est quelque chose que moi, je n’ai pas vécu.

    J’ai encore mes grands-parents. Je n’ai pas vécu ça, mais je pense clairement que c’est ma plus grande peur. C’est que j’ai ce côté un peu, et c’est marrant parce qu’on en discute avec, Roger, j’ai ce côté un peu sauveur, tu vois, dans ma manière de fonctionner,

    Dans ma manière de manager et tout ça. Je suis un peu comme ça. C’est-à-dire que ma plus grande peur, c’est que justement, il se passe quoi que ce soit ou qu’il leur arrive quoi que ce soit. C’est vraiment ça qui m’inquiète. Donc, pour le coup, je suis plutôt tourné

    Vers eux en me posant les questions de leur confort à eux avant de se poser le confort du lien. OK. Voilà. Est-ce que tu as un livre à me conseiller ? Non, je n’ai pas de livre à conseiller parce que je vais être très honnête. Pour la souhaiter cette question.

    Je ne lis pas, enfin quasiment pas. Non, par contre, ce qui m’intéresse dans tout ce que je regarde, j’aime beaucoup les documentaires, entre guillemets, sportifs. D’avoir les histoires des sportifs, de comprendre le cheminement. Donc, il y en a eu pas mal et c’est de plus en plus en vogue, etc.

    Il y a Canal qui en a fait beaucoup, Canal Plus, qui en a fait beaucoup des reportages sur des sportifs. C’est vraiment un domaine vraiment très spécifique, etc. Tu as eu toute la série Netflix sur Michael Jordan. Ma question juste après,

    C’est, est-ce que tu as un film ou une série à me conseiller ? Ouais, bah, on va balancer là-dessus, tu vois. Donc, la série, oui, clairement, la série de Michael Jordan, c’est une grande, c’est une grande claque, clairement,

    Quand tu vois le, quand tu vois l’état d’esprit, quand tu vois tout ce qui se passe, le, finalement, le mindset du, gars, qui est ni plus ni moins qu’un entrepreneur dans le basket, en fait. Bah ouais, entre guillemets, c’est des trucs qui m’inspirent, qui m’inspirent de fou.

    Mais voilà, je sais que, bah pour le coup, tu as le, tu as le suite, mais pareil, tu vois, si je prends un concept avec les, ce que j’ai vu, le reportage, la série sur Oral San. Pareil, je trouve que c’est d’une puissance absolue.

    De voir à l’envers du décor, de voir cette construction-là, en fait, de toute une étape, de tout un projet, etc. C’est ça que je trouve ultra inspirant. Et d’ailleurs, la preuve, ça a cartonné et ça a inspiré beaucoup de gens parce que tout le monde,

    Beaucoup de gens se sont déplacés pour aller le voir. Donc, voilà, pareil, tous ces, en gros, tous ces séries, mini-séries qui sont de plus en plus actuelles, on en voit de plus en plus sur, ouais, sur des sportifs ou en tout cas des personnalités avec des vraies étapes, des vrais parcours.

    C’est quelque chose que je trouve ultra inspirant et que j’invite tous à regarder. J’ai rajouté pour, alors depuis quelques semaines, une question qui s’appelle la question reverse. Tu deviens host de Serial Entrepreneur et du coup tu as une question à me poser. Ouais j’en ai une.

    Comme maintenant t’es devenu, t’es devenu un vrai, vrai entrepreneur avec tête de tigre et que tu développes ta marque. Aujourd’hui, quel est ton plus grand rêve pour cette marque et qu’est-ce que tu souhaites, à quel endroit tu souhaites l’amener ? Ça tu vois c’était une question que je m’étais jamais véritablement posée,

    Et qu’on m’a posé assez récemment. Et du coup, j’y ai réfléchi. Je pense que l’objectif à court moyen terme, c’est de, produire les meilleurs podcasts en France, les meilleurs podcasts vidéo en France sur nos thématiques et d’accompagner finalement des podcasts qui vont cartonner ou qui vont impacter des gens.

    Parce qu’en fait, on impacte déjà des gens avec Serial, mais avec tout notre réseau de podcasts, l’objectif, ce sera effectivement d’impacter un maximum, de monde, que ce soit des centaines voire des milliers voire des millions de personnes. Du coup, ce serait ça le grand rêve

    Avec Tête de tigre, parce qu’après des projets, il y en aura d’autres. Mais effectivement, s’il y a un rêve avec Tête de tigre, c’est ça. C’est d’impacter un maximum de gens, finalement. Écoute, c’est tout le mal que je te souhaite. Et puis, en espérant y arriver

    Avec toi et notre petite expérience sur objectifs reconversion. Ça va être l’objectif, sans mauvais jeu de mots. Il me reste deux petites questions. Est-ce que tu as une ou un entrepreneur à me conseiller pour un futur épisode ? Ça peut être une et un, d’ailleurs.

    Ouais, quelqu’un de, pour le coup, qui est dans la saison d’Objectifs Reconversion, et que, pour le coup, j’ai trouvé très cool et avec un projet très sympa. Donc, c’est Natacha Campana qui a créé l’écran pop, qui a un projet fou,

    Avec un petit bout de femme, plein de dynamisme, qui a un vrai parcours de reconversion, etc., de construction, en fait, de projet et qui est arrivé aujourd’hui avec l’écran pop, qui a un projet complètement, complètement incroyables et qui se développe aujourd’hui

    Un peu dans plusieurs villes de France. Donc, ouais, si j’en ai une à te conseiller, c’est elle. Parce que pour le coup, elle a beaucoup, beaucoup de choses, beaucoup de choses à raconter sur son projet. Pour avoir assisté au podcast, forcément.

    Je reconnais que c’est un profil très intéressant et effectivement, le projet est assez ouf. Donc, je me note la Roco, même si je l’avais déjà noté. Dernière question que je pose sur absolument tous les épisodes, c’est Et quoi pour toi, une ou un entrepreneur ? Pour moi, un entrepreneur, c’est quelqu’un qui prend,

    Des. Risques avant toute chose. C’est quelqu’un qui a l’envie de toujours aller de, l’avant, toujours créer de nouvelles choses, toujours essayer de se remettre en question sur pas mal de sujets, qui a un peu tête brûlée d’une certaine manière, c’est-à-dire qu’il va avec l’entrepreneur, clair,

    Avec pas beaucoup de réflexion derrière. Il a l’idée, on y va et on fonce. Donc voilà, pour moi, c’est quelqu’un qui a envie de se lancer des défis permanents. Mais je pense que c’est un vrai caractère, en fait, que tu développes.

    Et c’est un truc d’éternel insatisfeux, c’est-à-dire que je pense que t’as jamais atteint la fin du game que tu t’es fixé. C’est-à-dire que même arrivé au bout, tu te dis OK, je vais faire autre chose. Je vais recréer quelque chose. Et donc, en fait, tu t’arrêtes jamais.

    Donc voilà, ça peut être très long comme ça. Mais je pense que c’est ça, c’est quelqu’un qui se lance des défis et qui a envie de toujours créer de nouvelles choses et d’avancer. Je me retrouve dans cette définition. Donc, on va pouvoir dire que ce sont les

    Mots de la fin, finalement, de cet échange. J’espère que ça t’a plu. Merci beaucoup à Julien. Merci à toi pour cette invitation et cet échange. Avec grand plaisir. J’espère que toi qui nous as regardé et écouté, ça t’a plu aussi. On mettra évidemment tous les liens en description. Et qu’est-ce qu’on peut

    Te souhaiter à part un maximum de kiff et de réussite finalement ? Eh bien, on se le souhaite tous les deux dans nos projets respectifs. C’est ça, de prendre du plaisir et de faire des choses qu’on aime. Merci beaucoup Julien. Merci à toi. Music.

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