« De l’intérêt de la diversité génétique chez les animaux d’élevage : Caractérisation, conservation et utilisation pour la transition agroécologique », présentation des perspectives par Gwendal Restoux.

    Les « Kfé » mensuels en visioconférence : réunir les acteurs de la recherche, enseignement agricole, tiers secteur de la recherche et citoyens.

    CONSORTIUM INCUBIO’BREEDING (2023-2024)
    L’hypothèse d’un développement massif de l’AB renouvelle les enjeux concernant les variétés, semences et plants et questionne les recherches pluridisciplinaires et participatives sur de nouveaux fronts de science.
    https://metabio.hub.inrae.fr/thematiques/gestion-des-ressources/incubiobreeding-consortium-2023-2024

    Moi c’est Mathieu anemiant du laboratoire des interactions plantes microbes environnement à sur Toulouse du coup j’avais un petit peu cette question enfin j’ai juste c’était une c’était une remarque alors des fois je me pose un petit peu la question par rapport à ton petit schéma que tu as fait là que tu

    Disais que tu utilisais ça pour tes cours euh de savoir tu vois est-ce que enfin dans certains cas c’était ça paraissait assez évident queil pouvait y avoir un traoff entre deux traits et que quand l’un va être affecté positivement l’autre va être négativement mais par rapport à la fixation de certaines

    Parties du génome je me demandais si des fois il pouvait pas aussi y avoir le le fait qu’on ait déjà fixé une partie du génome est-ce qu’il pouvait pas y avoir en fait des des des liens génétique en fait entre certains traits et que du

    Coup ben ils sont figés tu vois et tu arriveras plus à en et que de de rebriser ces lien en fait par en refaisant des croisements tu allais pas pouvoir refaire émerger à nouveau des un un compromis parce que là le lien entre reproduction efficacité de la

    Reproduction et la quantité de lait pour moi il est enfin je vois pas pourquoi il ser ser impacté euh de manière enfin antiorrélée tu vois donc d’accord en fait c’est beaucoup des problèmes si tu te ramènes à une question euh les deux sont vrais hein je te remercie pour

    Cette question c’estàd que euh pour le cas du lait et et de la production c’est que tu vas avoir aussi un problème d’allocation des ressource ça veut dire qu’à un moment la vache elle produit du lait euh on va l’inséiner l’inséminer elle est encore en production souvent et

    Du coup bah elle la le veau à faire naître et euh enfin voilà il a il y a plein de choses qui font que tu verras d’ailleurs si tu regardes des vaches hstein euh elles sont très très maigres euh enfin c’est pas une race que je trouve très très jolie mais après c’est

    Très personnel elle est vraiment voit vraiment le le bassin la 3 qui est vraiment très très saillant mais c’est comme ça que vraiment ell investissent tout dans la production la sélection a fait ça après par ailleurs le fait qu’on a de la fixation c’est vrai ces histoires là

    Parce que au moment où typiquement quand je présentais la la domestication on a choisi assez drastiquement et arbitrairement sur certains caractères mais par entraînement on a pu fixer des régions du génô qui étaient potentiellement intéress Iness donc revenir sur des apparentés sauvages nous permet également de retrouver des choses

    Pas forcément de revenir sur ces critères de domestication mais sur des choses qui auraient pu être relié à ça et comme on est parti d’une base extrêmement réduite génétiquement effectivement ces choses fixées ne peuvent pas renir on a beaucroisé on retrouve pas ces combinaisons et donc là

    Bah c’est plus en plante mais on commence à entendre beaucoup parler de phénomène de dédomestication redomestication en reprenant des croisements avec des apparen sauvages alors tu comprends bien qu’avec les avec les animaux c’est un petit peu plus compliqué ouais ouais je me demandais un peu si vous aviez une idée de de de

    Voilà de la du potentiel en fait de de de ce genre de bah on a ouais on a un collègue qui travaille moi je porte un projet de de PEPR là qui s’appelle agrodive où l’idée c’est de caractériser de manière fonctionnelle eTTH et génétique donc je le porte avec

    Des collègues des plantes des matum donc donc avec Jérôme sals pour les plantes moi pour les animaux ma zitniki pour matnum François Parsy pour CNRS et Pierre pter Longo pour l’ ria et on a tout un tas de choses notamment euh de la méthodo et l’idée ça va être aussi de

    Comparer sur des grandes familles de gènes les apparentées sauvages tout un tas de race et en se disant bah est-ce que si j’ai un grand nombre de races et s’il a des domestications multiples il y a des chances que je n’ai pas la même chose qui soit fixée voilà c’est ce

    Genre de chose qu’on va les regarder effectivement donc là on aura peut-être une idée du potentiel l’idée c’est vraiment d’aller estimer ce ce potentiel alors pas que neutre mais on voudrait pouvoir commencer à mettre un peu de de la fonction derrière tout ça se dire bah

    Voilà moi j’ai ça en criobanque j’ai ça en centre de ressources biologique mais je suis capable de mettre une valeur derrière tout ça et ça ça demande pas mal de développement méthodo aussi bien en stat en bioinfo génétique ok merci Estelle qui avait une question sur l’évolution des de la corrélation de

    Caractère en fonction de l’environnement tu oui donc Estelle qu’une je suis chercheur à matenum en statistique et donc ma question c’était tu as mentionné que donc merci pour ta présentation c’était super de tu as mentionné que deux caractères corrélés négativement euh enfin tu as dit ça de façon assez

    Comme si c’était établi euh et que on avait pas la main sur cette affirmation et moi ma question c’était est-ce que en jouant un petit peu sur des aspects interaction avec l’environnement on a moyen de réduire cette corrélation voire de l’inverser pour certains caractères alors j’ai j’ai plus l’exemple en tête

    Mais il me semble que j’ai vu des des choses en plantes où on observe ça et je me demandais ce qu’il en était chez l’animal alors merci pour ta question c’est un petit peu technique mais il y a pas de il y a pas de raison ce qu’onobserve

    Chez les pas chez les animaux effectivement mais c’est vrai qu’on va avir une corrélation d’environnement qui est assez forte aussi et qui peut être des fois qui peut cacherf qui peut être confondu avec la corrélation génétique mais normalement on arrive à à bien à bien décorréler les

    Choses mais c’est vrai qu’à force de sélection tu enin suivant comment tu sélectionnes pardon tu sélectionnes sur les indices cette corrélation génétique elle est elle est aussi statistique ce que je veux dire c’est que si tu prends des individus intermédiaires à force cette corrélation elle peut se réduire

    Elle restera négative mais tu peux elle peut bouger au cours du temps si c’est ça elle elle est pas fixe au cours du temps effectivement au même titre que bah l’éritabilité tu vois cette variance génétique en fait que tuas la population son rapport par rapport à la variance

    Phénotypique et ben elle évolue et finalement c’estes corrélations entre trait et au lieu d’avoir juste une variance regarder juste ta diagonale pour ton héritabilité mais tuardes ta matrice de variance covariance entre tes caractères et du coup ça ça bouge aussi dès lors que ta variance va bouger ta

    Matrice de variance covariance elle va bouger aussi et c’est ça c’est comme ça que tu les attrapes tes corrélations entre entre caractère j’ai essayé de parler stat je suis désolé si pour ceux qui Mad ouais mais avec c’est normal avec Estelle c’est normal mais c’est pour ça je sais bien Florine de

    L’ITAB et oui merci beaucoup pour votre présentation je je m’interrogais quand vous avvez présenté la diversité des souches en volaille notamment par rapport ort au aux souches pondeuses et aux souches à double fin qu’en est-il de la disponibilité en fait de ces souches à double fin parce que vous avez parlé

    Surtout des des des races enfin des la disponibilité chez les éleveurs mais en terme du travail de sélectionneur comment voilà comment est-ce qu’il s’implique sur ces souches là merci merci pour votre question alors c’est vrai que ça c’est une vraie question dans alors double fin ou pas

    Double fin là je vais me focaliser sur les races locales qu’on considère toutes comme étant double fin je pense qu’on peut encore un peu améliorer elles produisent quand même plus de viande qu’elle ne produisent deux enfin sont meilleur poulet de cher que que pondeuse pour être très honnête

    Euh le fait est que on a des races qu’on va dire gérer donc on a un centre de sélection qui existe et qui travaille je pense au centre de sélection de béchan qui travaille activement et qui a en gestion un certain nombre de races locales et puis on a des amateurs qui

    Décident de s’organiser entre eux donc j’ai parlé de la race Marant c’est ce qu’ils font et là actuellement il y a un projet là qui est porté par les collègues du sisaf euh qui est sur la noire de Chalan où l’idée c’est qu’il voudrait pouvoir produire eux-mêm et ne

    Pas dépendre d’un sélectionneur parce que justement il vouleit pouvoir produire ces races là donc c’est la même chose pour ces races locales si on vouz avoir à disposition et ne pas dépendre en fait de l’approvisionnement d’un sélectionneur qui s’il est touché ne pourra pas fournir donc ils sont en

    Train d’essayer de se se créer eux-mêmes leur schéma de sélection et d’être capable de gérer ce qui est compliqué dans un schéma de sélection c’est de gérer les accouplements parce que sur en volaille on va mettre des parquets enfin vous connaissez ça donc plusieurs femelles avec un mâle et cetera mais

    C’est assez coûteux donc là il peut y avoir des mélanges donc l’idée c’est d’utiliser les marqueurs moléculaires on a on est dans un projet là on a développé un panel de marqueurs qui permet de faire de l’assignation de parenté à postériori pour recréer et gérer le schéma donc l’idée c’est que

    Les éleveurs pourraient monter eux-mêmes leur sélection donc ça c’est une option extrême l’autre option c’est dépose uniquement il repose uniquement sur un sélectionneur et l’option intermédiaire ça va être le fait de reposer sur un troupeau relais où là on va avoir euh un sélectionneur et puis un troupeau relais

    Qui va être des multiplicateurs donc là c’est vraiment des choses plutôt à créer mais il y a assez peu d’exemples de de ce type d’organisation avec en plus un troupeau rollaire je sais pas si je suis très clair je suis désolé c’est parti un peu dans tous les sens il y a trois

    Types d’organisation à l’heure actuelle c’est vrai que c’est un vrai problème de pouvoir se fournir en grand nombre pour ces animaux voilà si je vous invite à lire le papier qu’on a fait sur sur biodiva où on discute un peu des différents de différents systèmes en

    Fait qui permettent la la la mise à disposition de ces ces races là voilà d’accord merci bon là je continue à lire les messages mais évidemment si vous souhaitez réagir par rapport à ce que dit gendal ou ou à une question posée vous levez la main sans

    Problème euh Charline là je te donne la parole sur ta question oui bonjour charlignor ben merci Gwendal he pour la présentation donc moi je suis directrice de l’unité expérimental genésie donc élevage porsin innovant et tu as parlé de réutiliser les semences effectivement de de ancienne d’ancien malâ qui avait été

    CRÉO conservé mais je me demandais en fait s’il y avait pas des risques éventuellement sanitaires par exemple des tests sur certaines maladies qui n’avaient pas été identifié auparavant et où on risque éventuellement de de réintégrer ce type de maladie par exemple la maladie au gesquis chez les

    Pororts ou quoi et que au final on se retrouve avec un un aspect sanitaire dégradé malgré le l’idée effectivement que par contre la croconservation pourrait permettre de remettre de la diversité génétique et ça ça serait vraiment pas mal de l’utiliser mais je me posais cette questionl et ben merci pour la question

    Très bonne question euh c’est une question qu’on s’est qu’on s’est posé dans la thèse de d’Alicia là euh dans le cadre du enfin les anomalies c’est une question qu’on avait au départ notamment on a pris un cas d’étude avec la tremblante du du mouton qui est une

    Qui est une qui est une maladie induite par les prillons il y a une sensibilité qui est qui est génétique et depuis les années 90 il y a un plan d’éradication finalement des allèes les plus sensibles donc on ne peut pas vendre maintenant un bélier sans avoir fait cette prise de

    Sang pour vérifier que finalement cette anomalie enfin cetteette haute sensibilité est présente au quel cas le bélier ne peut pas être vendu donc on a une diminution assez forte finalement de la comment de l’incidence de cette sensibilité et le fait est qu’en criobanque on a les animaux plus anciens

    Qui euh qui lappte encore qui peuvent être très intéressant pour d’autres caractères donc là l’idée c’est de pouvoir faire une donc on a on a commencé à lancer des études par simulation de pouvoir faire un contrôle en fait euh des croisements de façon à gérer cette mutation dans un schéma

    Avant qu’elle réapparaisse dans le dans la population mais paradoxalement on a travaillé en à Toulouse euh sur cette par exemple chez une race de mouton particulier il y avait une réduction vraiment forte euh ça ça a pu induire une réduction forte de la diversité le fait d’éliminer

    Cette cette maladie de la tremblante et paradoxalement si certains des animaux qui sont restés étaient porteurs d’une autre anomalie elle a pu voir sa fréquence augmenter et je pense à l’hy épidermolisbuleuse que l’on a vu augmenter assez fortement en fréquen dans les populations dès lors que on a

    Éliminé euh la tremblante la sensibilité à la tremblante et dans ce cas-là par contre avoir des animaux qui sont moins sensibles à cette épidamolisbuleuse ça peut être intéressant donc c’est un peu tout le tout le problème qu’on a effectivement c’est que certaines anomalies sont identifiées et là maintenant l’idée c’est de identifier

    Enfin de génotyper l’intégralité des collections pour savoir si oui ou non on a les mal identifier mais on a toutes les autres qu’on connaît pas et on prend toujours un risque de toute façon à réduire la base de sélection euh plutôt qu’en l’élargissant en tout cas je pense qu’on prend un petit peu

    Moins de risque dès lors qu’on sait ce qu’on a et qu’on peut gérer les accouplements je dirais mais c’est effectivement une question qui se pose et sur lequel on va continuer à travailler ça fait partie vraiment des questions vraiment ouais très très intéressante on peut VO on peut parler

    De la ségrégation aussi du RE onean ou des choses comme ça suivant les ligées on a des choses un peu comme ça euh merci du coup on continue avec Catherine sur les races locales bretonne oui bon bonjour donc je suis Catherine to suis à aussi à l’UMR pégaz il y a

    Quelques années j’ai j’ai à la demande de la Fédération des races locales de Bretagne j’ai participé à une étude pour caractériser le lait des des deux races locales breton même des de trois races locales bretonne et de cher donc on a caractérisé le lait c’était super intéressant et puis ça s’est arrêté là

    Parce que parce que bah parce que là enfin déjà je suis pas du tout généticienne et puis parce que benah il y avait pas les moyens mais je me dis que comment on pourrait aller plus loin dans la caractérisation est-ce qu’il faudrait pas aller au niveau de l’individu pour voir aussi des individus

    Différons des uns des autres j’aimerais vraiment poursuivre ce travail alors ce sera peut-être pas moi qui le poursuivrai mais j’aimerais vraiment que ce travail soit poursuivi parce que je pense que ces races sont vraiment bien adaptées au milieu et que pour aller vers des notions d’agroécologie elles sont vraiment elles sont vraiment idéales

    Quoi merci pour cette pour cette question euh alors effectivement j’imagine je faudra peut-être plus parler des vaches que des chaes mais en va j’ai d travailler sur la la Bretonne pinoire et la fromand du Léon j’imagine oui et justement et sur l’armorenne aussi et l’armorquenne évidemment euh c’est

    Des races qui me sont chers mon prénom me trahit un petit peu euh mais du coup la il y a des choses qui commencent à aller un peu dans ce sensl je sais que par exemple sur la fromement du Léon on a l’intégralité en fait des des des

    Fondateurs de cette race qui sont maintenant génotypé et des collègues ont travaillé au sein de de l’équipe G2B là toujours dans Gabi et ils ont mis en avant je crois un gène qui agit sur la coloration du lait notamment la coloration du beurre ça donne un beurre

    Qui est très très jaune au niveau de la from moment du Léon et ça c’est quelque chose qu’ils ont réussi à caractériser et ça pourrait être quelque chose qui pourrait être mis en avant si on arrivait finalement à à valoriser ce beurre très jaune c’est c’est c’estfin

    C’est c’est je pense que tout va passer après par des S de qualité mais effectivement sur ces caractéristiques du lait commence à y avoir des choses qui font qui qui font sens avec la génétique on essaie de trouver en tout cas les gènes responsables ou les régions en tout cas responsables de

    Certaines de ces caractéristiques on a également des des collègues qui travaillent sur sur sur les micro MICR sur les vésicules du lait ici à ici à Gabi notamment les gens de de l’équipe galac donc c’est des choses qu’on a à l’étude on a pour être très honnête j’ai

    Rien encore de très concrets mais de faire le lien entre effectivement diversité génétique et diversité de composition du lait c’est des choses qui pourrai être intéressant de mener plus en avant pour pour mieux valoriser finalement comme vous le dites ces races qui sont qui sont bien adapté je sais

    Par exemple la Bretonne pinoire par contre ils prennent aussi ils aimeraient vraiment passer en en double fin quoi en r mixte pour l’instant je crois que le dossier est pas encore accepté mais ils sont plutôt dans cette optique ok merci merci Jérome tu vas nous faire un beau

    Témoignage sur sur ce que vous avez fait ah allô allô on t’entend pas non enfin moi j’entends pas dans tous les cas ouais j’entends pas non plus je vois le micro qui qui s’allume et qui s’éteint ouais le micro est ouvert làou ouais alors Jérome c’est dommage

    Peut-être que tu ton micro il est ouvert pourtant on le voit mais on t’entend pas peut-être que si tu te reconnectes du coup je passe la parole à Marie et et jérô on t’attend et tu te reconnectes Marie tu avais une question sur les ressources génétiques oui moi j’avais

    Une question donc Marie br je travaille à une Rae au à av sur Avignon en sélection de la plutôt de la tomate donc plutôt végétale et donc euh je suis un peu étonnée de voir que les ressources génétiques nous en végétal elles sont très utilisées dans les schémas de

    Sélection donc c’est c’est pas tant le cas en en animal et du coup je me demandais euh voilà quel pourrait être le potentiel de ces ressources et pourquoi elles sontussi peu utilisées en animal al ouais merci de cette question alors il il y a différentes réponses la

    Première c’est que je pense que quand on est sur un animal on a vraiment une population qui la race c’est la race c’est dire qu’il y a vraiment ne rentre pas dans la race qui veut et du coup on a des pédigrés en tout cas pour les ruminants

    Et un COD de race et puis si les parents sont pas cette race là il faut au moins quatre générations dans la race pour appartenir à la race donc faire venir un animal autre il est classé comme croisé je l’ai montré tout à l’heure dans le

    Schéma et du coup ça peut être plus embêtant mais ce qui qui est sûr aussi c’est que au niveau animal du fait des temps de génération beaucoup plus long on crée pas de nouvelles races il y a très peu de nouvelles races qui sont créées en fait pour ainsi dire on peut

    Avoir des lignées donc on a deux types de sélection on va avoir de la sélection pyramidale qui va s’apparenter beaucoup à une sélection en plante donc ça va être le cas pour les monogastriques donc porort et volail principalement où on a des lignées grand grand parentales puis

    Des parentales et puis on va jouer sur la complémentarité à la fin c’est un c’est un produit pour terminal qui est consommé et puis on a la sélection collective qui va être chez les ruminants où là les individus font un renouvellement de leur troupeau et ils commandent de la semmence et c’est eux

    Qui vont diriger un peu dans quel sens ils vont ben je vais améliorer telle caractéristique ou tel autre caractéristique et du coup c’est pas tout à fait la même chose mais en tout cas on crée très peu de race et ce qu’on a montrer également par simulation parce

    Que montré alicien au cours de sa test c’est que nous juste pour si si le but c’est de ramer l’adersité on pas besoin de réutiliser régulièrement parce que les individus comme ils appartiennent à une même population dans une cororte donnée ils peuvent être plus ou moins apparentés donc doncon utilise un ou

    Deux et ça suffit à réinttégrer parce que finalement les autres sont pas des doublons mais quasi alors que vous en végétal vous avez vraiment des entités qui sont extrêmement séparé euh c’est des lignées divergentes he enfin quasiment en tout cas elles sont fixées que ça soit SSD ou quoi auok mais mais

    Du C il y a des des choses qui se complètent vraiment vous avez vraiment le le cas extrême de zéro diversité intra et toute la diversité est inter nous on en a encore beaucoup en intra euh voilà en croisement terminal c’est utiliser le croisement mais c’est vraiment du croisement terminal euh ça

    Va être fait chez le port où par exemple on va avoir des qualités maternelles avec ve une race et des qualités de production bouchère dans dans dans la race maternelle par exemple et du coup on va combiner ces deux aptitudes mais c’est on cré pas la race c’est vraiment

    Du produit terminal consommé donc ça implique de maintenir les races en ligné pure ce qui coûte aussi extrêmement cher parce que vous les ples vous pouvez les garder très longtemps alors que là si les gens veulent garder cette race là pour avoir un réservoir il faut que

    Certains continuent à les élever et donc à produire avec ces races pures donc je pense que c’est un c’est tout un tas de de raison à la fois économique mais également dû au trait d’histoire de vie de C ces animaux notamment vent le temps de génération qui est très long et puis

    On combine cela au fait qu’il y a très peu de recommandations donc le but de la thèse Alicia é aussi de de pouvoir dire écoutez on peut le faire c’est faisable vous pouvez utiliser des ressources un peu éloignées il faut prendre quelques précautions mais l’idée c’était de produire des recommandations donc on a

    On a mis en place un certain nombre de simulation pour pour dans différents cas voilà c’est un peu l’idée voilà merci beaucoup on VO que jérô est revenu donc si tu si tu peux prendre la parole jérô ben je vais essayer vous m’entendez très bien ouais oui donc bah oui nous sur

    Notre ferme donc on est en bio depuis 1993 euh on a fait des croisements donc jersier sur sur primochin pour essayer de changer le sang de d’essayer de capter sur les F1 le meilleur de la primochen et le meilleur de la jersiaise sauf que nous on s’est aperçu que elles étaient quand

    Même beaucoup plus sensible au niveau cellulaire et au niveau mamite donc en fait on s’est rabattu plutôt aujourd’hui sur sélectionné en race gersiise et en race primochtaine sur la rusticité sur les cellules sur la fertilité en fait on est revenu sur nos races principales en

    Ayant deux races voilà donc on mais on a arrêté le croisement d’accord ça c’est que c’est un exemple par contre vous aviez peut-être gagné un petit peu en repro non en PR vous aviez pas de souci de de fertilité plus que ça non parce que nous

    En bio on les pousse pas forcément on est qu’à 7000 donc on ouais à 10000 donc non non ce qu’on voulait gagner c’était sur les taux et la et la quantité du lait par vache parce que la jersiaise ont trouvé que c’était un peu un peu limite parce qu’on a une ferme de

    68 hectares et on produit 4500 m L de lait donc fallait qu’on on voulait être quand même assez productif et en fait on s’est aperçu que que le mélange des deux faisait pas forcément plus de taux on avait du lait mais on avait surtout après on a peut-être pas choisi les bons

    Taureaux non plus en jersier on était peut-être trop sur du nordaméricain ou pas enfin je sais qu’aujourd’hui on on raisonne différemment mais c’est vrai que par contre on est parti sur nos deux races et on essaie d’être 50 50 et on va peut-être aller que sur du jersier à

    L’avenir mais bon pour l’instant on est sur nos deux races donc ça répond aussi en partie à la à la remarque de Marie précédemment finalement sur le fait qu’on le fasse pas c’est que c’est pas si simple que ça à mettre en œuvre aussi

    Et et puis 1 plus 1 va pas jamais faire deux et c’est vrai que bon voilà benah quel ch qui est très utilisé par contre c’est le croisement rotationnel 3 voix où il semble avoir maintenir de l’éérosis à chaque génération ils sont un peu bon il remettent une trisè race à

    Chaque fois etinsi de suite oasis il font ça oasis mené parandra Novac ou nous on l’a fait un petit peu le souci qu’on avait c’était pour la valorisation des Mâ et comme nous on est vraiment spécialisé en lait qu’on onraissait pas nos mal derrière c’est à la vente derrière on avait

    Quelques petits soucis sur trouver des acheteurs mais bon après B c’est c’est ouais c’est bizarrement oui oui d’accord cette notion de race elle est importante effectivement ah c’est sûr faut pas de mal en jersier ouais ok merci beaucoup et et donc on a Rémi alors remémi tu poses une question

    Mais c’est bien aussi que tu nous racontes ce que tu fais toi dans la sélection animale je te laisse la parole non non ben moi c’était ça rejoint ce que ce qui vient d’être dit euh c’est c’était pouri j’ai j’ai quand même ouais les les races pures j’aurais aimé un peu

    Pouvoir discuter et je trouve que on valorise pas assez aujourd’hui notamment dans le dans la production bio mais mais mais pas que hein dans dans les AOP où on s’enferme dans les races pures et et il faut faut pas oublier que bah les races savoyardes vous avez pris

    L’exemple tout à l’heure entre un une vache des années 80 et une vache de 2020 elles ont plus rien à voir vous prenez les charolés aujourd’hui vousz vous avvez des taureaux en nia qui sont sans corn ce qui était pas le cas en 80 donc je trouve que on on mélange enfin on

    Mériterait en tout cas c’est mon point de vue on mériterait de de mieux communiquer là-dessus plus simplement aussi pour pouvoir regagner un peu le bah le cœur des consommateurs et du coup bah redynamiser économiquement ces ces filières là quoi voilà c’était un peu mon mon message de de de vraiment dire

    Aux gens que les races c’est c’est pas figé c’est euh c’est en c’est c’est faut faire évoluer les choses faut que ça soit au au goût du jour et au contraire si on décroche économiquement aujourd’hui dans les élevages euh c’est qu’on s’enferme dans des raspur qui qui

    Qui ont 40 ans de de de sélection en retard quoi et moi aujourd’hui en tant que producteur dans les dans les bouches de rô àag en production bio euh bah je faut se mettre au goû du jour en permanence et tous les ans finalement ou

    Tous les 5 ans on on a des objectifs et on et on se les fixe et on essaie d’y aller on construit notre notre petit cheptel ou ou no nos populations en plant pour arriver à cet objectif là et on n’est pas regarder il y a il y a 40

    Ans ou il y a 60 ans qu’est-ce qui se faisait quoi mon mon grand-père en en vache normande à Barneville carteré il sélectionnait d’une manière parce qu’il avait un marché du lait à l’époque qui qui faisait que de la Normande c’était valable aujourd’hui mes cousins ils font

    Autre chose et et c’est normal donc je pense que il y aurait vraiment un intérêt de de vraiment bah faire évoluer le message et je pense aussi les les recherches pour pour démocratiser cette cette évolution permanente et et et pas revenir sur cette notion de raspure qui

    Je trouve est un petit peu réductrice enfin très réductrice même de mon point de vue et qu’il y aide pas la valorisation euh commercial et donc la la l’efficacité économique des des des structures qui aujourd’hui bah forcément se battent avec des outils qui datent d’il y a 60 ans alors qu’aujourd’hui il

    Devrait se battre avec des outils qui sont d’actualité qui sont aussi bien sélectionnés aussi bien réfléchi et et et pensé que bah de la sélection hybride ou population he ça c’est là n’est pas le débat puisque pour moi les deux amènent amènent des réponses économiquement viable voilà donc c’est

    C’est vraiment ça moi que j’aimerais arriver à faire partager avec vous alors moi je je suis tout à fait d’accord avec vous d’ailleurs quand vous citez les races sa il y a deux types qui de voies qui ont été très différent il a l’abondance d’une part je et et la

    Monbellard d’autre part la Monard ils ont quand même continué à ils avaient mis un peu de de redstein dedans mais ils l’ont gardé et ils ont continué après ils ont arrêté d’en mettre mais ça a fortement amélioré les la production à partir des années 90 ils avaient fait de même en abondance et

    Tout le monde était pas d’accord et en fait le fait qu’ils a réinttroduit naïf au départ l’idée c’était de revenir justement à ce qu’il voulait c’estàd il voulait revenir à une raspure et éliminer finalement ce qu’ avait de redelstein à l’intérieur donc c’est voilà c’est c’est effectivement quelque chose qui ça

    Relève finalement de la perception des races et c’est quelque chose qui est très compliqué c’est assezch mais vous avez raison nous l’idée c’était que on a montré qu’on pouvait utiliser les ressources géntiqu pouvait faire du croisement qui avait un potentiel après le fait que ça soit mis

    En application ou pas je pense que ça va vraiment dépendre des des des des gens qui sont dans les filières et qui qui sont prêts à à se les approprier après dans les os tout le monde n’est pas d’accord pour remettre en cause cette notion de raspure c’est quand même

    Quelque chose qui est extrêmement débattu euh parce que certains ont voilà voilà c’est c’est très compliqué mais en tout cas je je suis content d’entendre votre témoignage parce que je trouve que ça ça reflète bien la réalité du terrain à savoir que c’est pas si simple que ça h

    Et Ry tu ne t’es pas présenté mais tuà c’est que dans vos dans vos dans votre papier sur l’abondance à aucun moment donné vous faites motion et enfin du coup ça m’a sur le le taureau naïf à aucun un moment donné vous vous parlez de la Red Holstein pourquoi ah si si

    Dans dans l’article on en parle de la Red Holstein vous en parlez d’accord parce que dans là dans l’exemple que vous donné du coup c’est c’est pour ça que je B en fait là j’ai j’ai fait effectivement cours l’idée c’est qu’au départ il y avait de la redstein et B

    C’était assez touchy dans dans dans la race et que du coup ils ont résuscité des races des lignées qui avaient disparu notamment la ligée du Tour avien et c’était cl naïf était un descendant d’habien pour revenir à une race pure et il voulait euh réduire au maximum la

    Part donc c’est deux options différentes mard ils sont restés dire on arrête de remettre de la Red time ce qui a été mis a été mis et maintenant on fait avec ça et en abondance ils ont voulu revenir en arrière c’est deux options un peu différentes euh les niveaux de

    Production sont pas les même effectivement à la fin ouais je pense non non on l’a pas caché pas du tout euh juste réi tu ne t’es pas présenté au début tu es un sélectionneur sur mesure ben non moi c’est que j’ai c’est que je me oui moi j’ai j’ai j’ai

    Je enfin c’est de l’amusement hein c’est c’est mon travail euh euh c’est c’est moi je suis en production de semence potagère euh en France et à l’international donc je donc ça c’est mon mon mon cœur de métier et ensuite j’ai moi j’ai toujours été passionné par

    Par la sélection et du coup moi je me suis je j’ai un troupeau de de de moutons et sur lequel j’introgresse enfin j’ai je suis parti du du Dorper donc du du du du du du du persien tête noire croisé au Dorset anglais qui a donné le dorperur qui est une race

    Utilisée au en Afrique du Sud et qui a un mouton à poil et qui désaisonal naturellement et je suis parti de la du rouge de l’Ouest et du coup aujourd’hui je je travaille c’est une population qui qui commence à combiner les les les les deux les caractéristiques de ces deux

    Races pour pour évoluer sur une race qui est qui est 100 % à l’herbe en Provence donc c’est pas pas très compliqué qui et qui donc les premièr et les anels d saaisonalisent facilement et donc du coup il y a plus pour faire de de l’agneau toute l’année et de d’avoir

    Voilà des productions d’agneau régulièrement sans sans intervenir hormonalement et et après elle valorise donc des prés qui sont en Provence on est sur sur des prés qui sont irrigués soit avec le rô soit avec la Durance tout en été et en hiver ça pousse très bien sans sans rien

    Faire voilà et euh et donc ça ça enfin voilà j’ai j’ai j’ai vraiment été enfin ça je m’amuse avec ça sur mon sur mon temps libre et après sur la partie plante moi je suis vraiment sur les tomates et donc là pareil je je je travaille sur des populations euh des

    Populations récurrentes et donc du coup maintenant je je suis sur des cœur de bœuf par exemple j’ai j’ai une populationù j’ai toutes les couleurs sur de la cœur de bœuf pour pouvoir proposer une cœur de bœuf verte une cœur de bœuf rose rouge et noir au consommateur et

    Encore une fois moi je suis très fortement attach à ce que la valeur ajoutée soit faite dans les dans les dans les exploitations agricoles dans les chez les producteurs et que ça et que l’innovation et que la valorisation de cette innovation reste dans les dans les fermes pour pour parce que c’est là

    Où il y a les plus les plus gros capitaux qui sont engagés et c’est souvent là où le malheureusement la valeur ajoutée se se file très vite dans la filière en en aval donc donc là c’est encore une fois une facilité de production puisque bah au plus on est on est résilient en

    Production au mieux on s’adapte au au marché et qui soit à la hausse ou à la baisse on est on est capable de d’être compétitif dans les moments forts comme dans les moments faibles voilà donc euh donc voilà moi je me suis euh enfin après je travaille aussi sur la en voilà

    J’ai j’ai d’autres projets derrière qui sont mais je je veux garder euh en de garder le de A à Z de travailler sur de la que la création variétale ou génétique elle soit faite par le producteur pour le producteur et que cette valorisation là elle soit faite auprès du

    Consommateur et que la et que la valeur ajoutée se finance la recherche qui a été faite et et de décloisonner aussi énormément la la partie production de la partie recherche ce pour moi c’est c’est important et je pense qu’ encore plus aujourd’hui de de de revenir à du

    Métier de sélection au plus près du marché au plus près des producteurs pour pour éviter que bah en recherche on fasse des choses vraiment très belles mais que finalement elles ont on économiquement on s’en sort pas et et aujourd’hui bah quand on fait le tour des campagnes c’est quand même un peu le

    Le souci c’est qu’il y a il y a des très belles innovations génétiques qui sont faites mais surtout pour les sélectionneurs et finalement bah les producteurs ils ont tous le même produit ils arrivent pas à se différencier économiquement euh commercialement donc la la seule différence qu’il y a c’est

    Le prix et du coup bah ça fait que il y a personne qui gagne des sous dans la production et du coup c’est compliqué donc voilà h ben merci beaucoup ben tu as cette originalité qui est de travailler à la fois le végétal et l’animal donc une belle complémentarité

    Là euh un autre Rémi Rimy Peron qui lui est sélectionneur blétendre en Bretagne oui bonjour donc oui sélectionneur bio et faible intran euh et j’avais une question qui était euh c’est pour faire le parallèle par rapport au aux plantes est-ce qu’il y a des exemples de de pertes très

    Importantes de production liée à un pathogène spécifique qui toucherait bah une race dominante hein animale comme on a pu le voir nous en plant sur le maïs par exemple ou plus récemment encore sur le sur les céréales avec la la rouille noire quoi est-ce que ce type de cas a

    Déjà été observé en en animal où ça fait vraiment des des grosses pertes à l’échelle à l’échelle d’un pays ou de d’une région entière au niveau mondial quoi merci alors merci pour votre question euh je crois pas qu’on a eu des pathogènes qui a un impact aussi fort que ce qu’on a pu

    Observer chez les végétaux chez les animaux on a pu par contre voir apparaître des anomalies ça c’est sûr mais le principal problème qu’on va avoir alors j’ai anomalie je pense qu’on on a le Blade par exemple bovin une leucocyte adhésion enfin déficience d’adhésion des leucocytes qui crée vraiment

    Euh une mort très très rapide des des des jeunes veau en fait en fait mais ça ça a été réglé assez vite quand on a trouvé que finalement c’était la cause d’un taureau qui a été massivement utilisé qui a ramené son anomalie et qui fait qu’il est devenait consanguin et

    Que voilà euh après on vooir principalement au niveau maladie on a des choses qui sont un petit peu plus latente euh voilà on va avoir la la tuberculose des choses comme ça chez les élevages Bova typiquement qui peuvent arriver on va avoir effectivement la tremblante mais la tremblante il un plan d’éradication

    Parce qu’il y avait une sensibilité qui elle était codée génétiquement donc même si c’est une maladie induite par les prionons on a pu et toutes les rat’étaient pas affectées de la même façon il y avait des niveaux de sensibilité bah comme chez les plantes qui étaaient qui étai différent ça a été

    Un une grosse alerte aussi parce que ça fait partie des encéphalopathies spongiformes transmissibles donc ça transmissible du coup CIT la de la de la vache folle et ça a fait très peur il a fallu éradiquer ça très vite mais sinon si je pense en je suis sûr que je vais

    Louper des choses hein on a effectivement des à l’heure actuelle des des pathogènes qui font un peu peur ça va être la grippe ère et la p porcine c’est des choses qui actuellement sur lequel il faut travailler et et on peut dire que l’élevage plein air et

    L’élevage bio payent un fort tribut à ces épidémies parce que bah dans la mesure où ils sont plein air c’est eux qui sont les plus exposés paradoxalement donc ça c’est vraiment quelque chose qui qui malheureusement touche spécifiquement enfin plus particulièrement nos nos élevages plein air en fait donc ça c’est des choses sur

    Lequell on a effectivement une maladie qui bah on le voit elleelle un impact très très fort et puis la prophylaxie fait on va aussi avoir tendance à abattre les troupeaux qui sont touchés donc ça ça a de fait un impact très fort mais voilà c’est c’est les deux exemples

    Que je pourrais donner sinon chez les bovin on va pr avoir des mamites ou des choses comme ça mais qui sont multifactoriels mais SPP c’est déjà pas mal je crois que ça ça fait stresser pas mal de gens à juste titre je crois merci Marie tu avais une question

    Sur l’expérimentation à la ferme et ça rejoindre aussi une question de Vincent après sur la sélection participative donc après je donnerai la parole à Vincent oui à la fin de ton exposé tu as mentionné l’expérimentation à la ferme donc je voulais savoir si tu avais un peu le retour ou la perception des

    Agriculteurs justement sur la diversification des races le fait d’essayer des nouvelles races ou je sais pas trop ce que tu entendais sous expérimentation ce que j’entends par là c’est que quand on fait de la sélection génétique il faut qu’on évalue des des caractères ou des des performances on a

    Plein de troupeau qui sont tous reliés parce qu’ils ont à peu près les mêmes pa on a on a la connexion donc on a des effectifs assez conséquents des des conditions qui sont contrôlé finalement assz similair d’un élevage à l’autre on part sur de l’agriculture un petit peu alternative soécologique

    Bioag chacun sa façon de faire ça rend les choses beaucoup plus difficiles pour le sélectionneur pour pour le généticien qui veut évaluer la performance parce que c’est beaucoup plus variable et là du coup bah ça ça devient plus compliqué par contre on essaie de mettre en place des choses un petit peu effectivement

    Participatives donc dans le cadre d’un projet qui s’appelle creeding projet de P agroécologgie numérique porté par Florence Focas Alain chosset Christine Dilman et Julie labattu qui inclut des sciences humaines social du végétal de l’animal euh là on a des exps en MO je pere une exp où on va on va coupler euh

    Des ch des enfin on va introduire de l’élevage chez certaines personnes qui souhaitent en faire mais qui n’en font pas encore par contre quelqu’un comme je le disais on a fait un sondage en tout cas horonogastrique chez porsin et et volail les gens qui qui élèvent des

    Races locales en général le font un peu par passion et euh et ils peuvent être très ouverts mais souvent ils ont leur leur propre conception de ce qu’est la race en fait alors on a endu un témoignage tout à l’heure qui était un peu différent mais euh la majorité va

    Plutôt dans l’autre sens donc euh voilà donc c’est plutôt en conception surtout quand quelqu’un s mec on peut imaginer qu’il est soit plus ouvert mais mais c’est pas forcément le cas pour ça j’étais content d’entendre le témoignage tout à l’heure voilà c’était intéressant ok merci merci Marie un autre témoignage

    Intéressant c’est celui de Vincent Dias tu avec tes élèves Vincent là alors Vincent m’a dit qu’il avait pas de micro ah mince d’accord ah oui donc on va relayer euh Vincent nous demande nous parle justement de sélection participative en production végétale et et et lui il a il conduit actuellement

    Un projet très intéressant avec des jardiniers amateurs en sélection participative pour créer de la diversité génétique sur le haricot notamment dans la région de Castel noodari donc il demande s’il existe des programmes similaires donc gendal a répondu en partie euh après s’il y en a d’autres qui ont

    Connaissance bon ça ça se met en place et puis B je vois que Maya a répondu effectivement chez les ruminants c’est participatif parce que les éleveurs euh font eux-mêmes leur renouvellement et et en fait ils peuvent être adhérents ou non à un schéma de sélection donc du coup ils font partie

    Du pool dans lequel on va piocher pour faire la sélection parce qu’ ils conduisent bien leur troupau mais aussi voilà donc ils vont pouvoir tester et le fait qu’il fassent leur propreenouvellement permet aussi d’avoir un maximum de combinaisons possible pour aller piocher là-dedans mais c’est participatif par par construction le

    Fait que les éleveurs font le renouvellement contrairement à ce qu’on observe chez la majorité en fait des élevages porin ou c’est du croisement terminal du port du port charcutier que l’on vend ou les égvages de volail en race locale souvent ils font eux-mêmes le le renouvellement aussi mais ils

    Achètent pas donc ils sont pas forcément appliqués dans la sélection directement mais il y a un lien beaucoup plus fort en ruminant effectivement al c’est pas participatif classique voilà et une question importante là d’Aurélien sur la sélection génomique Aurélien tu te pr présente s’il te plaît oui bonjour Merci pour l’exposé euh nous

    Enfin du coup je travaille en sélection à inrae sur Pomier moi et Don on s’intéresse de plus en plus à la sélection génomique on est un petit peu en retard sur notre espèce euh mais il y a quand même une question enfin un souci une préoccupation on va

    Dire des des sélectionneurs quand on leur sélectionneur privé hein quand on parle de ça c’est est-ce qu’on risque pas de mettre trop de caractère de côté avec la sélection génomique et de s’orienter vers un seul idéotype et du coup moi je me pose la la question

    Personnelle on va dire si on risque pas aussi de réduire en fait la diversité même si on est chez une espèce qui est autement hétérosicote voilà alors merci de cette question alors là je vais juste me permettre de partager juste ça en fait avec une étudiante précédente vous voyez l’écran

    Euh qui s’appelait Anna Charlotte doublet au cours de sa thèse en fait on a travaillé sur l’impact de la sélection génomique justement sur ces questions diversité et en fait ce qu’on montre c’est que c’est pas trop la technique qui va modifier le fait euh je vais vous montrer les résultats

    En fait ça sera plus simple euh voilà la question qu’on se posait c’est qu’avec la la sélection génomique finalement nous ça nous coûte très très cher ça nous coûtait très très cher de faire de la sélection parce qu’en fait en BOV laitier typiquement il faut que pour

    Évaluer la valeur d’un taureau il faut que ce taureau est des filles qui ell-même produisent du lait pour produire du lait il faut qu’ells des vaau donc on avait deux générations donc vous voyez le temps que ça mettait c’était extrêmement cher on les metettait en station pour qu’il sait

    Évaluer et après il pouvit être distribué en sélection gélomique on les évalue directement prise de sang avec les équations de prédiction on a très vite même si le CD n’est pas très bon une valeur génétique donc l’idée c’est que d’un côté ben on va réduire les couts on do pouvoir proposer beaucoup

    Plus de candidats donc quelque part l’impact serait plutôt positif sur la diversité et de l’autre côté on va réduire de beaucoup l’intervalle de génération donc un beaucoup plus rapide on pourra imaginer réduire la diversité et en fait ce qu’on a montré donc en étudiant les trois principales races les

    Tir euh bovin française donc la la monbelliard la normande et la hstein la hstein étant la seelle internationale les deux autres étant plutôt des race on dirait nationale bah ce qu’on voit c’est que finalement cet impact donc sur le sur le rendement tout le monde a gagné c’est avant la sélection génomique les

    Courbes à gauche et après sélection génomique on a une augmentation assez forte une réduction pour tout d’un intervalle de génération par contre en terme de diversité si je regarde la consanginité parce que nous c’est ce qui va nous intéresser je vais avoir quel que soit c’est les avant d’augmentation

    De consanginité au cours du temps qui sont assez stables enfin qui sont restés stables donc non significativement différentes pour la mbelliarde et la Normande alors qu’elles ont largement augmenté sur lein or elles ont toutes mis toutes mis en place la sélection génomique au même moment et ça c’est

    Simplement dû au fait qu’ils ont combiné le fait qu’on puisse être plus efficace sur la sélection avec le fait que ils ont réduit également le nombre de taureaux proposés c’està-dire que si je fais le rapport du nombre de taureaux efficace sur nombre total de taureaux chez les différentses traces on voit que chez

    Lain c’est là où il est le plus faible conttenu du nombre de taureaux proposé é finalement au catalogue il y a une une certains taureau contribu beaucoup beaucoup beaucoup plus à la à la race que d’autres en fait et cogénomique était très bon en fait V massivement inonder

    Le marché du coup on a un nombre de T efficac qui est beaucoup plus faible et du coup ça ça va augmenter la consité donc tout ça pour illustrer le fait que finalement c’est pas tant la sélection génomique qui va être le problème c’est qu’est-ce qu’on en fait et là pourquoi

    Est-ce que ça se passe comme ça en racestein c’est parce que la compétition elle est internationale et que la race elle appartient à personne donc tout le monde se dit bah la diversité si c’est pas moi qui l’a fait c’est pas grave ça sera le voisin alors que les autres

    Races mon bellliard normande on a quelques entreprises de sélection en France es sont pas nombreuses elles sont une ou deux à gérer une race en général elles ont toutes intérêt à garder la diversité dans leur dans leur schéma parce que si c’est mort c’est mort si

    C’est trop consanguin s’il y a de la dépression s’il y a plus de sélection possible donc c’est vraiment la façon dont ça va être utilisé donc pour faire ça ce qu’ils ont fait c’est qu’ils ont mis des ils ont essayé de rationaliser avec untim mal contribution selection enfin de

    De d’équilibrer les contributions des individus de faire une d’avoir une approche on va dire éclairée de la chose ils ont quand même énormément gagné quasiment autant que que les hstein en en performance mais ramener au point de de conantité augmenté ils sont bien plus gagnants finalement parce que le chéma

    Il s’évalue comme ça finalement il faut l’évaluer sur un niveau de diversité donc vous avez raison que ça peut être un souci si on pousse trop trop fort après il y a toujours moyen aussi de pousser euh à plus on met de caractère et moins finalement on perd de la

    Diversité c’est aussi l’idée de de de sélectionner sur ind 10 plutôt que de sélectionner sur des caractère individuel où là on va maintenir finalement plus de diversité donc si je comprends bien enfin si j’ai bien compris c’est euh une histoire des géniteurs en fait c’est les les géniteurs qu’on va apporter dans

    L’équation si on met toujours le même géniteur en fait c’est là on risque de réduire la diversité alors que si on varie les géniteur dans le programme de sélection là on n pas trop de risque quoi c’est ça c’est c’est ça et et et l’intérêt finalement de la sélection

    Génomique c’est qu’ évaluer beaucoup plus au même prix donc en fait souvent les gens juste dit bah moi je veux continuer à réduire les coûts mais j’ai déjà beaucoup réduit les coup alors que ça me coûte moins cher de les évaluer si vous travaillez en plante avec des

    Testeurs ou des choses comme ça c’est plusieurs années alors que là on peut avoir très vite même si le CD n’est pas très bon on peut déjà avoir très vite une idée de potentiel candidat donc on peut en mettre plus et c’est ça c’est qu’il faut ajuster les cûs c’est ça nous

    Coûte moins cher cert mais pour autant il faut pas continuer à tirer les coups vers le bas et profiter de cette opportunité pour proposer plus de candidats qu’on fait rentrer dans le Ché ok merci ou merci gendal si tu peux remettre le lien de la thèse pour tout

    Le monde dans le fil de discussion ça sera très bien parce que certains le demandent la thèse de mercredi pour en savoir plus et moi je voudrais peut-être finir la parce que sélection génomique ça me fait penser à édition génomique et Marie B 2 vient d’arriver du coup ça m’y

    Fait encore plus penser euh donc où on est le le débat sur les NGT en génétique animale euh pour l’instant c’est pas autorisé après si on me demande moi je trouvais que ça serait pas une mauvaise chose après message chacun son idée mais c’est vrai que pour l’instant c’est pas

    C’est pas encoreisé mais le débat le débat est posé effectivement enin toute la question porte aussi sur le fait que les euh les les génomédités sont-ils considérés comme des OGM ou pas quoi et là pour l’instant ça a été statué que ça reste GGM donc ça reste interdit euh

    Mais tout le débat tient à ce fil là finalement au même titre que pour les plantes he je pense qu’il est pas foncièrement différent moi le alors très très personnellement euh je trouve qu’on on aurait exactement le même problème de diversité qu’on a pu qu’on pourrait avoir qu’on a qu’on a

    Actuellement c’estd que je veux pas pouvoir éditer un milliard de de taureaux or nous nos populations c’est des populations c’est pas une variété qu’on va croiser avec une autre variété c’est plein d’individus qui se croisent imaginons que j’ai dit TR TOS ben je vais devoir utiliser massivement ces 3

    TOS mon schéma et du coup je me confronte au-delà de toute de toutes conséquences que ça pourrait avoir sur la santé ou que ça là je suis pas compétent pour répondre mais d’un point de vue diversité pour moi ça serait une gération de revenir à à très très peu

    D’individus parce que ça réduirait de énormément la diversité génétique ensuite disponible parce qu’on passerait tout par ces tris taureaux donc pour moi c’est une adération ne ser enfin déjà de ce point de vue là d’un point de vue diversité et en plus on montre bah qu’avec les ressources génétiques

    Ancienne ou en prenant des races externes on n’ira pas plus vite parce que nous on ndite pas et on crée une nouvelle variété c’est qu’il va falloir le recroiser des broises donc on aura de toute façon C temps de génération donc oui avant d’avoir la mutation d’intérêt juste celle-là dans un fond génétique

    Voulu oui mais euh mais en croisement on peut aller relativement vite aussi c’est ce qu’on a montré en deux générations par exemple dans le cas de naïf on arrivait à combler le retard euh et intégrer les caractères qui nous intéressaient donc je il y a Desbat

    Euh voilà c’est à voir on organise en fait dans le cadre de la la Graduate School bosphera de l’Université Paris saint-clin moi je coordonne avec ma collègue Christ le programme thématique sur les sciences de l’animal pour l’université et on va organiser avec nos collèges de sciences du vég V donc

    Patrick cl Exavier Brot une journée sur l’édition des génom mais il y aura débat donc on va faire venir intervenir des gens des choses sociales des des philosophes des gens qui sont qui font de la technique vraiment du pur moléculaire des gens qui sont plutôt dans la sélection dans l’agriculture

    Essayer de comprendre un peu desmêler un peu au qu’est-ce que ça pourrait apporter ou pas et quels sont les quels sont les points d’attention apportés voilà parce qu’il faut pas non plus faut pas éviter le débat parce qu’il va revenir à un moment un autre donc je

    Pense qu’à le fuir on risque de se le reprendre donc on organise quelque chose le 25 janvier en fait je peux vous laisser l’information si vous le souhaitez ah oui ça peut être intéressant et Aurélien tu veux reprendre la parole là-dessus si tu nous dit que les générations sont plus bien

    Plus longues en espèces fruitière qu’en quoi qu’au niveau non je je je réagissais par rapport à ce qu’il disait sur le fait d’avoir en deux cycles on peut amener un caractère qui nous intéresse nous sur espèce frutiè on est vraiment limité par par la durée des cycles de sélection en fait donc c’est

    Voilà cétait juste pour réagir par rapport à ça h ok parfait Bernard Roland je te laisse la parole Bernard même si tu es pas arrivé en tout début mais tu vas bien nous faire une petite conclusion de tout ça au pied levé punaise c’est la tuile

    Ça c’est le jour où j’avais dit que j’allais pas parler ouais mais c’est pour ça j’ai vu ton nom j’ai dit il faut qu’il parle Bernard non non mais un Breton qui un Breton qui fait aussi de la sélection céréale tu penses du coup de de bon peut-être pas tout

    L’exposé de Gwendal je crois mais si si mais c’est que ça t’évoque comme lien pour enfin voilà si tu peux nous dire toi qu’est-ce que ça t’évo après faut que il y a l’idée qu’il faut produire quand même quoi faut pas perdre sa de vue enfin mais la particularité enin

    C’est sur ces races à petit effectif c’est que il y a le professionnel et l’amateur qui se alors qui se mélange ou qui s’épaule ou qui peut-être des fois qu même ce concurrence mais l’idée c’est que enfin c’est déjà bien que les ressources génétiques elles soient très largement partagé ça limite

    Les risques elles disparaissent ça c’est super important et après ouais c’est de voir enfin comment on peut ouais comment comment est-ce qu’on peut arriver à enfin à produire enfin est-ce que ça va nous aider à produire avec sans sans un Tran sans un Tran chimique quoi est-ce que enfin est-ce

    Qu’il y a une partie de la de la réussite de l’agroécologie enfin il y a sûrement une partie mais est-ce que c’est une grande partie ou est-ce que enfin sans doute une ça rentre dans un ensemble pour pour avoir une une agriculture agroécologique qui fonctionne quoi ok merci

    Bernard quelqu’un d’autre là à qui je lu demander au pied levé c’est Frédéric r iTab fr dans quoi euh voilà toi qui est aussi très végétal à la base et qui maintenant voit ça de plus haut en intégrant l’animal tu vois bien la en génétique tu

    As de mots à nous dire là-dessus euh sur la sélection bon déjà merci pour pour ça j’ai trouvé ça très intéressant euh c’est compliqué de dire j’intègre l’anival parce que j’y connais pas grand-chose et justement il y a les questions qui ont été évoqué c’est euh déjà et qui m’ interterpellé c’est

    Finalement est-ce qu’on peut dépasser la la la question de la race en fait et ce que je ce que je comprends de du débat c’est que c’est que c’est pas si simple qu’il y a plein de qu’il a plein de de de de de de de verrou on peut dire ça

    Comme ça qui qui interviennent dans ce que j’ai compris ne serait-ce que déjà pour valoriser les animaux hein c’est c’est c’est Jérôme tu disais derrière après il faut trouver quelqu’un qui puisse qui puisse prendre les Vau et ceter etetera donc voilà c’était finalement là dans par rapport au

    J’avais ça en tête notamment quand tu présentais par rapport à la question de la reconception au début là les différents substitution et cetera et finalement j’ai l’impression que c’est compliqué dans la d’aller dans la reconception dans la mesure où il y a beaucoup beaucoup de de verrous qui

    Viennent par là donc je sais pas si tu veux bien revenir un petit peu sur ces aspects là si c’est possible ouais bah c’est sûr que cette notion de race elle est extrêmement importante en fait c’est des questions sur lesquelles on travaille alors qu’on a un groupe de discussion

    Qui a été monté à l’initiative de de Julie labattu donc sance de gestion et lest pareil dans SHS la partie végétale on réfléchit de manière commune entre sociologue et généticien sur cette notion de race sur les catégories du vivant en fait comment est-ce qu’on met une valeur sur la diversité du vivant

    Donc c’est vraiment des approches un peu différentes de ce que je fais classiquement trava avec les gens de l’École des Mines aussi sociau et et on voit que finalement il y a vraiment une j’ai j’ai une collègue l’onur charvolant aussi qui travaille pas mal là-dessus on a on a une notion de euh

    Comment dire c’est une vraie valeur patrimoniale les gens sont pas prêts à lâcher ça on a nos images d’épinales si je puis dire de nos vaches dans les prés puis c’est tel type de vache et c’est pas une autre on a le bah finalement le le symbole de la France c’est la poule

    Gauloise c’est une gauloise c’est une vra ça voilà et effectivement c’est très compliqué parce que je pense aussi que les gens qui ont mis euh pendant des années parce qu’ils avaient pas forcément d’aide mais qui par passion ont maintenu ces races là voit d’un très mauvais œil le fait que certains

    Viennent le piquer le fruit de leur travail finalement pour le mettre en croisement sur leur race commerciale et finalement qui va complètement dévaluer tout ce qu’ils ont mis en place pour mire leur race qui leur a coûté extrêmement cher c’est ça aussi qu’il faut comprendre c’est pas qu’ ils

    Veulent garder ça et qu’ils sont juste ringard ou que sais-je il y a je pense qu’il faut voir tous les points de vue et ça je comprends que ces gens-là ont investi beaucoup et au même titre que on a mis en place les accords de Nagoya pour le partage juste équitable des des

    Ressources génétiques au niveau plantes et animaux c’est dans le cadre de la CBD de la Convention sur la bersité là des 92 et ça on le fait entre pays en disant bah on peut pas exploiter on peut pas breuter le vivant on peut pas exploiter la diversité d’un l’autre pays si on ne

    Le rétribue pas sa juste valeur et ben en France c’est pareil finalement le mec qui va faire de Lain à qui on va dire bah écouteun qui avait une race breton on a qu’à prendre les ras breton il y a un gène très intéressant sur la couleur de

    Ton on va le mettre surstein et puis comme ça on a réglé le problème il reste de quoi aux gens qui se sont démenés pendant des années pour maintenir ces races là contre V et Maré bah pas forcément grand-chose alors certes c’est pour ça que je dis qu’il faut aussi

    Construire il faut construire un tissu économique qui permette de maintenir cette agriculture et ça c’est pas le travail le plus simple en tout cas je je je je serais très content d’y participer mais mais mais je sais que voilà ça nécessite de de mobiliser euh un peu plus haut quoi voilà pour

    Pour ça mais c’est ça que je veux dire c’est que c’est pas si simple c’est pas si maniquen il y a pas les Antill et les pours c’est que bah il y a des gens qui ont investi il y a des gens qui veulent produire parce qu’ils veulent vivre

    Aussi c’est normal qu’ils vivent de leur élevage et ça doit évoluer une race c’est pas fixe c’est ça a été dit tout à l’heure très justement voilà où est le juste milieu je sais pas mais voilà et et si voilà c’est ce qui nous permet d’avoir la diversité l’heure actuel

    C’est que les gens ont conservé toute cet ensemble de diversité dans plein de petits paquets différences que je monter au début finalement si on remélange tout cette histoire de est-ce qu’il vaut mieux conserver c’est ce grand débat en écologie quand fait la conservation une seule grande population ou plusieurs petites ça va

    Dépendre je vais fa une réponse à la normande en tout cas merci pour cet éclairage merci euh Florence tu avais une question de spécialiste mais je te laisse te présenter aussi ah oui voilà on t’entend là la CRÉ conservation sur le comment sur le la sélection génomique à partir d’embron c’était ça non

    Oui oui oui ben je pense que en fait Gal a répondu après mais moi c’était plutôt parce que tout à l’heure là donc il parlait j’ai pas mis ma ma ma ma ma caméra pardon euh je sais pas si elle passe voilà si c’est bon c’est bon je

    Suis pas du côé parce que j’ai deux écrans je suis désolé bon et après je peux vous mettre de l’OTRE côté voilà c’est là comme ça je regarderai en face voit pas euh oui dans ma question c’était vous avez parlé tout à l’heure la sélection géénomique qui prenait du

    Temps et cetera et bon moi je travaille sur la croconservation d’embrion mais sur les les techniques à mettre en place sur différentes espèces et ça fait quand même pas mal de temps qu’on a travaillé sur la croconservation d’embrion beauvin et de on VO dire des des biopsies sur

    Sur ces embryons pour après mettre en place de la de la sélection génomique sur le terrain mais vous l’utilisez c’était ça en fait ma ma question parce que tout à l’heure vous avvez dit que ça mettait du temps pour avoir les différentes générations et cetera les f

    On peut gagner des générations avec ça ça se fait pas sur le terrain je pensais si en fait on gagne du temps en génération mais n’empêche qu’il y a quand même une gestation qui fera 9 mois sur un bovin et ça c’est incompressible et dès l’ors qu’on veut croiser mais on

    Fait la sélection gque c’està qu’on va choisir lequel on veut mettre donc on gagne un petit peu du temps et c’est vrai que là maintenant on fait de la mouette enfin de euh on va booster l’ovulation en fait et on va retirer beaucoup d’ovules on va

    On va féconder on va faire de la la pose après d’EM Brillon sur des mes porteuses du coup ça ça va énormément booster aussi pourquoi parce que on va avant la sélection été principalement sur la voie malle via le sperme et dans un schéma de sélection une femelle ne donnait qu’un

    Descendant or maintenant avec ces technique de de vilation multiple et de de de d’inséminationitro ça permet finalement de pousser aussi sur la voie femelle tout àit ce qui est quelque part quelque chose qui va permettre d’aller plus vite mais qui va euh en contrepartie permettre aussi enfin va avoir comme

    Conséquence néfaste de réduire d’autant plus vite la diversité génétique parce qu’on fait une sélection beaucoup plus forte au final parce que les les bons vont arriver voilà c’est c’est c’est juste le schéma donc on a fait un papier là-dessus pareil avec ma précédente étudiante Charles doubl sur l’utilisation de ces techniques

    Finalement de de bip sur on a fait des simulations sur la diversité et en fait ça reste jouable si on maintient un schéma d’une taille raisonnable dès lors que c’est un peu trop petit en poussant très fort là-dessus on va en plus réduire d’autant plus vite la diversité

    Génétique au sein de la population mais oui c’est c’est maintenant dans les grandes races je dis bien dans les grandes races latières c’est couramment utilisé donc hstein mon Bellard ENF en bin euh c’est beaucoup moins le cas ailleurs après les embryons on sait maintenant effectivement utiliser des

    Embryons à la croban on a des embryons enfin a aucun souci ah oui oui c’est juste c’est ou oui tout à fait mais c’est essentiellement en beau parce que petit rinant ça coûte un peu trop cher c’est ça c’est clair ouais merci avant de passer merci is merci Florence avant

    De passer la parole à Remi là moi je suis quand même assez étonnée que toutes ces techniques soient permises en bio il y a pas de débat là-dessus ah je sais pas si elles sont permis en bio la sélection génomique à la limite ça c’est pas gênant je dirais puisque sélection

    Génomique c’est simplement qu’on va évaluer le candidat en faisant une prise de sang et en regarde laadn au lieu de le laisser grandir et ben non finalement j’en veux pas je le dégage et ben on le fait plôt c’est un peu comme ça que ça se passe et c’est

    Juste que ça raccourc donc ça ça ça c’estomique on ne fait pas d’intervention sur le génô on est vraiment sur ça me permet de faire un tri plus rapide bah même au viulation multiple en tout ce que cri ça ça ça ça par contre au viulation multiple c’est un peu c’est

    Différent ça par contre parce que là je pense pas que ça soit autorisé parce que dans ce cas-là ça nécessite une stimulation hormonale h c’est ça comm comme pour une femme finalement qui va faire une FIV c’est exactement exactement c’est peu ou prou la même

    Chose he donc on va avoir une une donc ça effectivement en bio je ne pense pas que ça soit autorisé la sélection génomique c’est simplement un tri c’est simplement le fait de choisir lequel va être va être gardé ou pas gardé ça finalement ça a pas d’influence finalement sur le sur l’animal c’est

    Juste de dire bah le le père ça sera celui-là plutôt que d’attendre 5 ans avant de dire bah le père ça sera celui-là c’est que dès qu’il est en âge de procréer il peut procréer mais la manipulation hormonale la synchronisation des chaleurs ces choseslà par contre sont

    Euh ne sont pas autorisées à ma connaissance h Ry et Jérôme vont peut-être témoigner là-dessus je sais pas c’était pour ir sur un point précédent euh de de concernant le groupe de discussion là sur les notions de de race de variété dont vous parliez auparavant c’est c’est un groupe

    Informel interne aux instituts ou c’est quelque chose qui a donné lieu à des à des publications ou qui est qui est formalisé d’une autre manière sur lation sur la notion de race il y a un papier qui est sorti par Éléonore Charvolin le maire l’année dernière dans la Revue Française d’etnotechnie

    Euh voilà et et là actuellement on est en train d’écrire un un un un article donc sous la sous l’égide de de Julie et et d’Elsa qui mène ce ce collectif donc pour l’instant c’est pas encore le cas mais mais oui c’est c’est en cours mais

    Il y a un article en français qu’on trouve dans la Revue Française d’etnotechnie sur la notion de race et on peut remonter aux origines contre des tableaux où on voit que les races étaient déjà différencié par sur les chiens des choses comme ça donc il y a

    Vraiment eu très tôt une sélection les individus étaient choisis je garde celui-là pas celui-là et cetera voilà ok merci et Jérome tu voulais prendre la parole il me semble ouais c’était juste pour confirmer qu’en bio on n pas le droit aux hormones ni à la manipulation des embryons par contre oui sur la

    Sélection génomique moi je l’utilise je fais des comment on appelle ça je fais à la naissance un prélèvement de cartilage pour pour en fait sélectionner les animaux les plus performants et en plus on peut à partir du de l’échantillon du tank on peut savoir quel quel type d’animaux enfin

    Quelle vache fait des cellules ou pas dans notre tank sans avoir un prélèvement individuel donc ça permet de gagner du temps et et et un peu d’argent

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