~~ Les projets de nos partenaires 2 : Métropole Rouen Normandie ~~
    Animateur / François Fleury

    00:00 – François FLEURY
    02:37 – Léo KAZMIERCZAK
    36:23 – Nathalie SIMON
    54:51 – Bertrand MASSON

    ~~ Session 4 : Expérimentation / Étude ~~
    Animateur / Emmanuel DUFRASNES

    01:59:15 – Emmanuel DUFRASNES
    02:01:00 – Martin FESSARD – « Cités minières en acclimatation : Expérimentation in-situ de la conception climatique d’un second-oeuvre biogéosourcé »
    02:34:59 – Rémi LAPORTE & Amélie FLAMAND – « Concevoir / évaluer une architecture bioclimatique, une question de méthodes »
    03:14:37 – Marie-Hélène GAY-CHARPIN, Caroline VARLET & Jean-Baptiste VIALE – « Innovation méthodologique au service du développement de l’architecture bioclimatique et environnementale »

    On va pas trop tarder à démarrer on est déjà un tout petit peu en retard pas beaucoup ça va encore mais une dizaine de minutes quand même merci d’être venu merci à ceux qui sont en ligne là d’être d’être là et on vous rappelle vous qui

    Êtes en ligne que vous pouvez poser des questions à travers l’interface et que en par écrit et nous on les posera donc à nos intervenants donc hier je rappelle que on a débuté nos travaux avec des projets qui portaient sur le climat extérieur en Normandie avec les clomazures dans la

    Région sud ensuite avec nos amis de Marseille et à Lausanne en Suisse ensuite on a été incité à imaginer comment le développement d’outils numériques pouvaient faire le lien entre le climat et la forme d’un côté le climat et le confort de l’autre les deux derniers intervenants de l’après-midi ont apporté

    Leur vision sur des postures de concepteurs et conceptrice susceptibles de bousculer nos habitudes dans le bon sens aujourd’hui on poursuit les travaux avec quatre interventions sur la matinée seront tout en présentiel cette fois et comme hier on a souhaité commencer en donnant la parole à l’un des partenaires de la chair matériaux naturels

    Renouvelables climat et architecture cher qui qui donc a dans le cadre de laquelle on a ce cycle de 3 séminaires ce matin il s’agit de la métropole de Rouen Normandie qui nous avons travaillé déjà dans le cadre d’un programme popsu avec une partie sur les matériaux biosourcés puis pour le travail

    Commandité pour le GIEC local donc je pense monsieur casse bière exacte va nous parler et puis maintenant on est en contrat avec la métropole pour un travail qui vise à mieux connaître le comportement du bâtiment la canicule et donc on est heureux d’accueillir aujourd’hui Léo casse bien exacte Bertrand Masson et Dominique Robinot

    Pour la présentation de trois chantiers conduits par la métropole je vous remercie d’avoir répondu l’appel et je vous confie le soin de vous présenter avant de commencer je vous laisse la parole merci fonctionne ça ira donc bonjour à toutes et tous je suis occasion Merzak je suis

    Chargé de projet climat à la métropole Rouen Normandie donc mes missions consiste notamment à conduire la politique d’adaptation changement climatique de la métropole à travers notamment l’animation et la coordination des études du Gier local donc c’est un groupe d’experts locaux sur le changement climatique que je vais vous

    Présenter ce matin et en outre je participe aussi à l’évaluation au suivi à l’évaluation du PC et le plan climat air énergie que je vais évoquer également ce matin si vous voulez un micro main celui-là je pense qu’il sera [Musique] bino moi je suis directrice de la direction de la planification

    Urbaine à la métropole ronde-normandie donc là c’est pas c’est transparent je m’occupe de planification urbaine donc la planification c’est les documents qu’ils scotch et mat cohérence territoriale plus qui sont peut-être un peu plus connus et le moins connu c’est le rlpi donc le règlement local de publicité intercommunale et puis

    Effectivement ensuite toutes les démarches d’Inter territorialité en lien avec potentiellement un élargissement du périmètre du Scott mais aussi toute la le partage et la mise en cohérence des projets de territoire des EPCI mitoyens voilà essentiellement et on est donc tous les trois au sein d’un département qui s’appelle

    Urbanisme et habitat qui est aussi porte un nom assez transparent qui s’occupe d’urbanisme bon bonjour à toutes et tous Bertrand Masson je suis directeur de l’aménagement des grands projets à la métropole Rouen Normandie et à la ville de Rouen on travaille pour les deux collectivités urbanisme de formation ingénieurs et

    Puis voilà notre champ d’intervention est assez multiple on a des grands quartiers en recomposition urbaine on va dire en renouvellement urbain la ville sur la ville on intervient pour des créer des zones d’activité économiques plutôt première couronne plutôt friche industrielle de grands espaces publics type parc alors sur le territoire pour ceux qui

    Connaissent l’hippodrome des Bruyères le parc du Champ des Bruyères sur la rive gauche de Rouen l’équerre rive gauche où on a été grand prix national du paysage maîtrise d’ouvrage maîtrise d’oeuvre dans le côté maîtrise œuvres c’était in situ et puis l’atelier l’atelier hostie on intervient au titre de la politique

    De la ville sur les territoire de Rouen avec notamment un un très gros quartier qui s’appelle des Hauts de Rouen plus de 10000 habitants où on a un programme extrêmement ambitieux de d’intervention sur l’espace sur le bâti avec notamment le bailleur social et de recomposition très forte en termes aussi de en termes

    D’équipement et puis on vient contribuer à la planification urbaine sur le territoire Rouanet quand on va dire les évolutions sont mineures ne viennent pas toucher à l’économie générale du PLU on a en charge cette ce sujet là on a un petit peu notre notre champ d’intervention sur les deux les deux collectivités [Musique]

    [Musique] je l’ai pas précisé de mon côté je suis pas architecte je suis géographe de formation j’ai une formation pluridisciplinaire mais dans le cadre de mes missions je mobilise des notions vis-à-vis de l’architecture on vient notamment le logis est local et donc on intègre tous les enjeux tous les impacts du

    Changement climatique sur l’architecture dans les politiques notamment le plan d’adaptation changement climatique donc bien alors tout d’abord on voulait commencer par une petite présentation de la métropole du territoire et de ses compétences donc très succinctement la métropole donc si tu es à l’ouest de Paris qui compte environ 500 000 habitants

    Répartis sur 71 communes le territoire est aussi composé à part plus ou moins égal de milieu forestiers de zone agricoles et de zones urbaines on voit que cette répartition est assez importante lorsque l’on va prendre en compte toute la politique environnementale le territoire est aussi situé dans l’estuaire de la Seine

    Cette indication aussi importante lorsqu’on va prendre en compte l’évolution du niveau de la mer concernant les compétences assurées par la métropole on peut les regrouper en si grandes catégories donc tout d’abord on a tout ce qui concerne le développement économique social et culturel qui se concrétisent notamment via les actions

    Envers les entreprises ou encore via ce qui est d’actualité c’est la candidature de la métropole à capital européenne de la culture de 2028 [Musique] une deuxième grande compétence concerne l’aménagement de l’espace métropolitain à travers notamment la planification urbaine et les grands projets c’est là qu’on par exemple on va avoir des des

    Grands projets des documents urbanistes le plui donc le plan local d’urbanisme encore le schéma de cohérence territorial ou encore le plan des mobilités une troisième grande compétence concerne la gestion des services d’intérêt collectifs donc la métropole assure le ramassage des déchets elle assure l’alimentation en eau potable de la

    Population de son territoire le traitement des eaux usées ou encore le raccordement aux réseaux de chaleur une quatrième compétence concerne la politique locale de l’habitat donc c’est là qu’on va retrouver notamment le programme local de l’habitat une cinquième concerne la politique de la ville et une sixième concerne la

    Préservation et la mise en valeur du de l’environnement et du cadre de vie donc on va retrouver notamment toutes les actions qui sont en lien avec la gestion forestière la gestion de la biodiversité ou encore le la lutte contre le changement climatique à travers le plan climat air énergie territoriale

    Alors comment a été élaboré le GIEC local de la métropole donc je viens de terminer par le plan climat qui le cadre général de l’ensemble de la politique environnementale de la métropole pour la lutte contre le changement climatique donc c’est la politique qui va décrire toutes les ambitions de la métropole en

    Matière de lutte contre le changement climatique aussi bien sur la réduction des émissions de gaz effet de serre que l’adaptation du territoire au changement climatique on va aussi retrouver les ambitions en matière de sobriété énergétique de développement des énergies renouvelables ou encore de lutte contre la pollution atmosphérique

    Et on a également voler territorial donc qui est incarné depuis 2018 par ce qu’on appelle la co21 au rang Normandie donc il fait référence à la co21 de Paris et en fait cette co21 c’est toute l’animation territoriale que la métropole met en oeuvre pour raccrocher l’ensemble des acteurs de son

    Territoire donc à savoir les entreprises les décideurs locaux via les communes puisque la métropole est avant tout une coopération intercommunale on a également les citoyens les associations les services de l’État et donc cette mobilisation ça vise notamment à engager une dynamique pour que les objectifs du PCET puissent être atteint

    Parce que la métropole par elle-même ne peut pas atteindre ses objectifs cette co21 € en Normandie abouti fin 2019 un accord de rang pour le climat donc là aussi on a le parallèle avec l’accord de Paris et donc cet accord de rang pour le climat retranscrit l’ensemble des engagements des acteurs

    Et donc on a eu aussi une autre forme de mobilisation dans cette co21 de Rouen qui est la mobilisation de la communauté scientifique donc autour du changement climatique et qui s’est concrétisé par la création d’un GIEC local donc qui vise à accompagner cette co21 et surtout développer un axe assez fort sur

    L’adaptation au changement climatique qui est un des maillons faibles entre guillemets du de la politique du pays de la métropole alors l’objet local compte au total 9 partenaires donc outre la métropole on retrouve plusieurs établissements d’enseignement supérieur et de la recherche donc l’école d’architecture notamment on a l’université on a l’Institut national

    Des sciences appliquées de Rouen Normandie on a également l’Institut polytechnique Universal donc le campus de Rouen et on peut aussi avoir le centre hospitalier universitaire de Rouen Normandie on a également d’autres opérateurs techniques comme atmo Normandie donc l’association de agréée de surveillance de la qualité de l’air le serrema et

    L’agence normande de la biodiversité du développement durable donc le groupe d’experts et présidé par Benoît Laignel qui est professeur en géociences à l’Université de Rouen et il est vice-présidé par zendinoisseur qui est climatologue aussi à l’université et par Boris Vallet qui est maître de conférence en psychologie sociale à

    L’Université également et donc pour chaque partenaire hormis la métropole qui a peur d’experts mais pour chaque partenaire on a au moins un expert qui a été associé et qui donc apporte son expertise sur une thématique spécifique donc on a plusieurs thématiques diverses on a un changement climatique bien sûr

    On a le ressource en eau on a les forêts on a l’énergie l’économie les mobilités l’urbanisme la santé et on a également une thématique propre architecture donc qui est pour lequel l’expert référent et Raphaël Labrunie donc le directeur de l’école d’architecture de Normandie et donc le fait qu’on est autant de

    Thématiques l’objectif c’est de pouvoir avoir vraiment une vision pluridisciplinaire des impacts du changement climatique à l’échelle du territoire afin de pouvoir ensuite élaborer des solutions appropriées concernant les objectifs du GIEC local donc on peut en compter 3 3 grands objectifs donc tout d’abord on a l’élaboration d’un état des lieux des

    Impacts territoriaux du changement climatique donc ce qui faisait défaut en bien sûr au pc-et dans son diagnostic c’est qu’on n’avait pas ce regard territorial des impacts du changement climatique et donc le giclocal vise à combler ses lacunes donc il dresse un état des lieux des connaissances des impacts de ses conséquences sur le

    Territoire et dans un deuxième temps il apporte il construit des solutions d’adaptation et d’atténuation donc ils sont appropriés pour répondre à ces enjeux et dans un troisième temps l’objectif du giegke call c’est aussi pouvoir diffuser plus largement les connaissances sur le changement climatique à l’échelle local auprès de l’ensemble des acteurs qui

    Sont mobilisés dans le cadre de la cop21 que j’ai cité tout à l’heure concernant l’état des lieux des travaux donc on est encore sur la phase état des lieux des connaissances des impacts donc on a au total 8 9 travaux qui ont été publiés à ce jour donc en

    2018 on a eu deux publications sur l’évolution du climat et sur les représentations et les attitudes des populations locales vis-à-vis du changement climatique donc c’est de publications étaient présentées notamment à la covent à la corde de rond pour le climat en 2019 qu’on a eu une troisième

    Publication sur la ressource en eau et le risque inondation et en 2020 on a eu trois nouvelles publications sur les forêts la qualité de l’air et la santé publique 2021 était une année un peu particulière où le partenariat entre les parties prenantes c’est renforcer et on a eu l’établissement d’une convention cadre

    Donc entre l’ensemble des partenaires qui a permis de définir plus largement des modalités de fonctionnement du groupe d’experts et aussi d’allouer un soutien plus important soutien financier notamment plus important de la part de la métropole et cette convention cadre a permis aussi de créer un comité de pilotage donc il

    Rassemble l’ensemble des représentants légaux de chaque partenaire puis en 2022 et jusqu’à aujourd’hui 2023 on a eu trois nouvelles publications donc sur la thématique architecture vous pouvez voir c’est cette publication là j’ai apporté quelques documents si vous avez besoin si vous souhaitez les consulter donc on

    A eu cette publication on a une deux autres publications parues très récemment sur les thématiques mobilité et agriculture et pour pour la fin du premier semestre de 2023 on vise quatre nouvelles publications sur la biodiversité sur les pratiques d’urbanisme et d’aménagement et sur l’énergie l’économie concernant l’évolution des travaux du

    GIEC local donc toutes les publications là que je viens vous présenter sont des publications monothématiques donc qui qui décrivait l’ensemble des impacts territoriaux du changement climatique donc c’est ce qu’on appelle la phase une donc l’état des lieux des travaux qui se termine cette année et l’ensemble de ces publications constituent le diagnostic

    Du plan d’adaptation changement climatique qui est lui-même en fait mon en termes d’acronymes c’est rattaché au PCET donc c’est le volet adaptation du PC pour faire simple c’est expertises vont aussi contribuer à la révision du Scott du schéma de cohérence territoriale qui va fusionner avec le pced donc ça a été une décision

    Très récente prise par nos élus et donc voilà il y aura une contribution à cette révision à la fin de cette première phase on logique locale va commencer à croiser ces champs de compétences sur des sujets spécifiques sur les îlots de chaleur sur les risques sur les infrastructures les milieux naturels par exemple

    L’objectif c’est de pouvoir vraiment construire à la fois des indicateurs vulnérabilité mais aussi de pouvoir contribuer à aux axes stratégiques et au plan d’action du plan d’adaptation changement climatique donc ensuite le plan d’action va être mis en oeuvre et le GIEC local en parallèle va travailler sur des indicateurs d’évaluation pour

    Mesurer l’efficacité des actions entreprises dans le cadre du plan d’adaptation et du SAET donc en matière d’adaptation et d’atténuation l’objectif voilà c’est pouvoir montrer si les enjeux qui ont été soulevés dans l’ensemble des synthèses monothématiques de la phase une ont bien été répondu donc à la fin de cette première phase on

    Aura bouclé une boucle et donc on pourra éventuellement envisager de mettre à jour les synthèses monothématiques de la phase une afin de pouvoir ensuite repartir sur un nouveau cycle vous pouvez le voir il y a quelques dates qui sont ajoutées on compare sur des travaux sur toute la

    Décennie donc le projet logique local est un projet de moyen long terme qui qui ne vise pas s’arrêter là au bout de 4-5 ans pour terminer ma présentation je voulais vous présenter quelques grands chiffres sur le changement climatique et ces impacts sur l’architecture alors je vais pas être très exhaustif j’ai pas

    Beaucoup de temps sinon je prendrais plusieurs heures pour tout vous présenter vis-à-vis du changement climatique je tenais à préciser aussi que j’ai repris quelques éléments du GIEC normand et là je fais une petite parenthèse parce qu’il y a deux giecs en Normandie donc local à la métropole de Rouen qui a été

    Créé en 2018 et on a le gnormand aussi qui a été créé fin 2019 et donc le GIEC Normand a aussi apporter des éléments beaucoup plus récents plus actualisés vis-à-vis notamment du changement climatique donc je vais aussi j’ai repris en fait pour cette présentation alors tout d’abord sur l’évolution du

    Climat et notamment l’évolution des températures donc l’ensemble des stations météo qu’on trouve sur le territoire de la métropole montre une augmentation des températures c’est bien sur les tendances linéaires que sur leur comparaison entre les deux périodes historiques et à contrario le GIEC Normand a montré

    Que on avait de moins en moins de jours de froid sur le territoire même si cela fait l’objet aussi d’une forte variabilité interne concernant l’évolution des précipitations jusqu’à aujourd’hui donc là les tendances sont moins consensuelles donc on observe ni une augmentation ni une diminution on observe surtout une alternance entre des

    Périodes enfin des années assez sèches des années avec des excédents pluviométriques donc c’est le graphique de gauche à l’inverse pour concernant les chutes de neige ou les noms de jours de brouillard là les tendances sont un peu plus claires donc pour les le nombre de jours de chutes de neige on observe une

    Diminution donc mais avec des précautions puisque on observe aussi une forte variabilité inter-annuelle et pour le nombre de jours de brouillard là on observe aussi une diminution par palier donc depuis les années 1971 donc à l’avenir on a donc les projections plusieurs grandes conséquences je vais être assez synthétique donc tout d’abord une

    Augmentation des températures qui qui est prévu dans n’importe quel scénario qui soit optimiste ou pessimiste mais qui peuvent varier enfin dont l’ampleur peut varier c’est à dire qu’on peut aller à une augmentation de plus un degré en température en moyenne annuelle jusqu’à plus 6 degrés pour des scénarios pessimistes par exemple

    On aura plus d’événements extrêmes donc plus de canicule plus d’inondation plus de sécheresse et on va aussi avoir un nouveau risque pas vraiment d’ouvriste mais en tout cas un risque qui va se développer sur le territoire qui risque de feux de végétation et qui fait référence là à la

    Composition du territoire notamment au milieu forestier qui encadre qui entoure notamment la toute la ceinture tous les milieux urbains et donc qui pose des questions en termes de gestion on a la problématique de l’élévation du niveau marin qui va se poser aussi puisque le territoire étant donc situé

    Dans l’estuaire il est soumis à la marée à son évolution et donc on va avoir voilà cette problématique qui va se poser notamment vis-à-vis du risque inondation et on va avoir des impacts sur les volumes et la qualité de la ressource en eau donc le territoire est très

    Manque pas d’eau actuellement mais on a des activités qui consomment beaucoup d’eau et donc cette question va se poser aussi bien sur les autres surfaces les cours d’eau les plans d’eau par exemple que sur les eaux souterraines ou et notamment puiser l’alimentation l’eau pour l’eau potable pour la population

    Notamment les eaux souterraines qui les a pris cher alors dans la synthèse sur la thématique architecture trois grands aléas ont été soulevés comme étant comme ayant le plus d’impact sur le bâti donc ces trois grands aléas sont l’allée à canicule l’aléa retrait gonflement d’argile via les sécheresses et l’allée à inondation [Musique]

    Donc pour caractériser notamment l’alléa canicule donc qui est l’objet de cette diapositive donc on utilise pour l’instant des thermographies pour essayer de caractériser un peu les endroits du territoire les plus chauds ou les plus frais donc les plus chauds là sont représentés en orange rouge donc ça correspond notamment au milieu urbain

    Danse ou très dense ou très artificialisé donc sans espaces verts et à l’inverse les espaces les plus frais sont représentés par les forêts notamment donc le risque l’aléa canicule va avoir plusieurs impacts sur le bâti là aussi je suis pas très exhaustif mais concrètement on aura des impacts sur la

    Structure du bâtiment on peut avoir des efforts internes on peut avoir des impacts sur le secondaire également il y a également des impacts sur le confort des habitants donc en période de Ford canicule ou et même pour des habitants des personnes qui habitent dans ce qu’on appelle des îlots de

    Chaleur urbain le confort nocturne va être très difficile on aura un sommeil de moins bonne qualité et donc une récupération physiologique moindre également pour les personnes qui ont aussi je veux dire la capacité enfin qui ont les outils à disposition on peut avoir aussi un recours plus important à la

    Climatisation et donc aussi une forme de consommation énergétique globale plus importante sur ce sujet donc en parallèle en fait en hiver on a surtout des consommations de chauffage et donc on peut penser quelques changements climatique on aura moins de consommation de chauffage et peut-être plus de consommation liées aux climatisations notamment en été

    On peut avoir également des impacts économiques sur le secteur du BTP en période de fortes chaleurs et de canicule notamment pour les ouvriers qui travaillent la journée et on peut avoir on peut penser alors c’est une hypothèse mais on peut penser que les canicules et aussi un aussi des effets sur la production

    Architecturale parce que la répétition de ce phénomène peut éventuellement influencer voilà les pratiques en matière d’architecture le deuxième aléa concerne l’aléa retrait gonflement d’argile donc sur le territoire a été utilisé le site géorisk pour essayer de modéliser le caractériser ce risque voir à quel point le territoire a exposé à ce risque donc

    On a un premier aperçu notamment donc on a des expositions relativement faibles à modérées sur le territoire donc faible notamment dans les lits majeurs des cours d’eau et modérer des expositions modérées sur les plateaux du territoire donc au nord de Rouen et à l’est et un petit peu au sud-est aussi au sud-ouest

    Donc là aussi on va avoir plusieurs impacts sur le bâti on peut avoir des impacts directement sur la façade des bâtiments donc c’est la photo que vous voyez à l’écran notamment une photo d’une maison du territoire où on peut avoir des fissurations qui qui se produisent on peut avoir des

    Vulnérabilités plus globales des fondations il y a également on peut également relever des dislocation des dallages et des cloisons intérieurs ou encore une désolée de désolidarisation des éléments gentils tels que les garages ou encore les terrasses au niveau de l’impact sur les habitants et le confort antérieur on peut éventuellement faire l’hypothèse

    Que un logement qui se dégrade peut engendrer une dépréciation du logement par l’occupant donc un sentiment plus négatif vis-à-vis du logement et au niveau des conséquences économiques donc si on a des dégâts sur sur le bâti donc c’est dégâts représentent des coûts en matière de réparation et notamment l’aléa

    Retrait gonflement en argile représente la deuxième cause d’indemnisation du régime de catastrophes naturelles donc après les inondations en France c’est quand même un aléa qui n’est pas anodin qui donc qui peut représenter des coûts assez importants pour l’ensemble des territoires et enfin concernant le risque inondation

    Donc là ce que vous pouvez voir sur la carte c’est la modélisation entre guillemets du risque via l’ensemble des plans de prévention des risques naturels pour lequel le territoire est soumis donc on a trois grandes formes le risque innovation prend trois grandes formes sur le territoire tout d’abord je dirais

    La forme la plus visible c’est le risque de d’inondation par débordement des cours d’eau donc notamment par débordement de la Seine on peut avoir aussi des risques liés à la submersion donc c’est un peu le même sujet tous les problèmes de surcotte et de passage des bateaux notamment on a

    Une deuxième forme donc le risque d’inondation par ruissellement donc là sur la carte c’est ce qui est représenté en rouge notamment donc c’est ça peut être par exemple des anciens cours d’eau qui ont été asséchés mais qui peuvent se remplir lors de fortes précipitations notamment et donc l’eau ruisselle à la fois en

    Campagne mais aussi en milieu urbain et donc peut provoquer des inondations même si la commune n’est pas proche d’un cours d’eau et enfin on a une troisième forme d’inondation qui est le l’inondation par remontée de nappe qu’il a concerne plutôt donc l’ensemble des communes situées en fond de la vallée de la Seine

    Donc ce sont les communes proches des cours d’eau et voilà ce qu’on voit en fait à travers cette carte c’est que le risque inondation est majeur il est presque omniprésent et donc ça représente bien sûr un risque important à prendre en compte dans dans les politiques de gestion et et

    Politique de prévention à l’avenir ce risque va être favorisé à la fois par l’urbanisation par les politiques urbaines mais aussi par un vis-à-vis du changement climatique par l’élévation du niveau de la mer ou encore par les précipitations intenses de type averses orageuse notamment qui engendre beaucoup de ruissellement on a eu notamment un

    Épisode assez fort en juin 2022 qui a notamment provoqué plusieurs décès un décès au moins de manière générale on a plusieurs conséquences liées à cette évolution on peut penser qu’avec le changement climatique on aura plus de zones inondables et donc potentiellement plus de population qui seraient exposées à ce

    Risque et aussi plus d’emplois le territoire a aussi beaucoup d’activités notamment des activités industrielles importantes qui sont situées près de la Seine et on peut penser que ces activités vont être de plus en plus soumises à cette alerte on a également tout ce qui concerne l’exposition des stations d’épuration

    Donc là ça concerne aussi une compétence de la métropole le traitement des eaux usées et donc les stations d’épuration étant calibrées sur les rejets des stations d’épuration étant calibrées sur le débit des cours d’eau on peut penser aussi qu’il y aura des impacts à ce niveau là et enfin une autre conséquence qu’on

    Peut relever c’est sur les réseaux électriques ou à plusieurs réseaux qui peuvent être enterrés donc ils peuvent être comment dire inonder et on peut avoir aussi des postes sources qui sont situés dans la plaine alluviale de la Seine et qui peuvent être directement soumis à cette aléa ou ou dont il y a

    Vulnérabilité peut être renforcée via le changement climatique cette aléa engendre aussi plusieurs conséquences sur le bâti donc on a directement des dégradations du bâti des dégradations des matériaux des revêtements donc là sur la photo que vous voyez à l’écran qu’on a un décollement de l’enduit d’un

    Bâtiment qui situe près du Robec donc un des affluents de la Seine qui passe par la métropole et donc ce décollement peut être provoqué par les remontées capillaires notamment à l’intérieur on peut avoir aussi une détérioration des installations sensibles de type électrique on peut avoir aussi une déformation voire des

    Effondrements de paroi et une désolidarisation entre la structure et les fondations sous l’effet de la poussée d’Archimède et aussi de manière générale on peut avoir plusieurs dégradations qui peuvent être liées aux impacts d’objets et qui peuvent être transportés par les eaux les coulées concernant les impacts sur le

    Comportement sur les habitants pardon on peut avoir des impacts directs des inondations donc des décès des blessures on peut avoir aussi des impacts plus indirects donc notamment des conséquences post-traumatiques ou des habitants par exemple peuvent développer des du stress de la dépression du fait de la perte d’un bien en particulier de

    Dégradation de ce logement manière générale ou encore de la perte d’un activité d’un local qui sert à au travail de quelqu’un à l’emploi de quelqu’un actuellement on n’a pas beaucoup de données sur ce sujet là mais en l’occurrence au Royaume-Uni ça a été estimé environ 9 millions de

    Livres sterling donc c’est quand même un sujet à prendre en compte en matière de santé publique en maths et enfants vis-à-vis des conséquences économiques on a on peut avoir donc des pertes d’activités je l’ai évoqué la perte d’un bien immobilier on peut penser aussi que avec plus de zones inondable que certaines

    Portions du territoire vont perdre en valeur foncière où nous serons plus constructibles et on peut avoir aussi donc de manière sur le bâtiment pour réparer les dégradations tous les coûts qui peuvent lier à ces réparations donc j’en ai terminé pour ma présentation là où je vous ai dressé un

    Bref panel enfin panorama en fait des impacts sur le bâti et donc en fait à partir de ce panorama l’objectif pouvoir préciser les choses à l’échelle de la métropole de vraiment préciser je veux dire à l’échelle micro à l’échelle des quartiers du bâti pour voir comment on peut ajuster nos actions nous

    Métropoles pour faire en sorte que ce bâti soit le moins réduire la vulnérabilité de ce bâti au changement climatique je vous remercie [Applaudissements] ce qu’on fait les questions tout de suite ou après OK non c’est bon oui c’est bon oui je ferai comme ça donc rebonjour alors

    Je vais juste faire un petit rappel donc je remplace Nathalie Simon qui est au sein de la direction de la planification urbaine notre experte ou AP donc en fait vous allez m’excuser par avance je suis moins experte quelconse domaine mais je vais quand même vous vous faire cette présentation alors nous ce

    Qu’on a souhaité mettre en exergue c’est dans cette présentation c’est comment effectivement la problématique du réchauffement climatique va avoir des incidences sur la façon dont on appréhende la planification dans le Scott que le plui préalablement il faut effectivement voir comment l’ensemble de ces différents documents s’articulent ça quand on est

    Un peu externe je pense que ça semble assez compliqué on est en fait dans tout un ensemble de jeux normatifs entre deux différents documents de différents rangs avec au dessus le schéma régional d’aménagement et développement durable des territoires qui est donc régional et puis effectivement les scottes qui sont

    À des niveaux intercommunaux et les plus qui sont également à des niveaux intercommunaux mais qui peuvent encore être à des niveaux communaux sachant qu’un Scott a vocation a normalement s’appliquer sur un territoire couvert par différents plus différents pluies la particularité de notre territoire et tant que le Scott est à la même échelle

    Que notre paix lui alors vous me direz pourquoi un Scott et un PLU et ben effectivement Scott et pluie c’est deux documents de nature différente dans le Scott est un document intégrateur qui porte en soi un projet et qui est multithématique donc en fait et tout ce

    Qui va être porté par le Scott va à vocation à faire un tampon entre tous les documents de rang supérieur et les plus c’est à dire que les plus haut l’obligation d’être compatibles avec les scottes ce qui leur garantit la compatibilité avec les autres documents dans supérieur au Scott mais surtout

    Effectivement le plus c’est un document de mise en oeuvre du Scott un Scott n’est pas un document directement opérationnel sauf à la marche sur certaines thématiques notamment la thématique commerciale ou là il est directement opposable potentiellement mais c’est un document qui pourrait être mis en oeuvre doit mobiliser un ensemble

    D’autres outils ça peut être un pc-et ça peut être un plan d’action d’adaptation au changement climatique c’est un PDM un plan des mobilités c’est le Plan Local de l’Habitat toutes ces documents sont des déclinaisons thématiques du Scott et le Scott pour faire ses effets doit faire l’objet de

    Déclinaison on a souvent on dit souvent le Scott ça sert à rien il produit pas d’effet bah c’est normal un Scott ça produit des effets si on le met en œuvre donc du coup le plus est un document d’application du Scott sur un champ réglementaire plus réduit que le Scott

    Même si le plus en lui-même porte un projet d’aménagement et développement durable du territoire donc quelque chose qui s’apparente à un projet territoire qui est multi thématique et qui notamment intègre des thématiques sur lequel le règlement du plus lui va pas pouvoir apporter de déclinaisons donc en

    Fait un règlement de plus ça s’occupe bien de comment on peut construire sur un territoire ce qu’on peut faire ce qu’on peut pas faire et comment on répartit les fonctionnalités entre les différentes parties du territoire le Scott c’est beaucoup beaucoup plus large notamment dans le dos le document d’orientation

    Où vous là vous avez vous pouvez avoir des entrées thématiques qui dépend très largement les les champs de la construction et de l’habitat donc aujourd’hui face au réchauffement climatique il y a tout un ensemble de de textes législatifs qui sont intervenus et qui enjoignent au document de planification d’intégrer cette dimension

    Du réchauffement climatique c’est en premier lieu les ordonnances de la loi Elan qui ont très clairement intégré une obligation pour les scottes d’avoir un item relatif à la façon dont le territoire doit s’organiser et se développer pour prendre en compte la problématique du réchauffement climatique ça paraît tout bête mais

    Avant c’était pas écrit la la fonctionnalité l’objet premier d’un Scott c’est d’organiser l’aménagement et le développement de territoire pour faire face aux différents besoins du territoire et par besoin du territoire on entendait les besoins en matière d’habitants en matière de développement économique en matière de développement caractéristique en matière de mobilité

    Donc essentiellement des choses qui consomment défoncier donc maintenant effectivement en intégrant la notion de réchauffement climatique même si effectivement je vous rassure à antérieurement les scottes se préoccupaient déjà de la façon dont on préservait notamment la biodiversité mais maintenant c’est bien écrit noir sur blanc dans les dans les documents

    Qui encadent le contenu de ces de ces scottes la deuxième chose qui est intervenue dans le cadre des ordonnances de la loi Elan c’est la possibilité de faire des scottes vampire donc en fait cette opportunité elle est très récente avant c’était pas possible c’était bien deux documents différents les ordonnances de

    La loi Elan ont ouvert cette possibilité alors aujourd’hui je peux pas vous dire qu’est-ce que ça amène de faire un Scott valant PC aet puisque il y en a pas il y en a pas sur le territoire français il y a quelques territoires qui comme la métropole ont décidé de faire des

    Scottes valant pcaet mais on en est tous sur un stade d’élaboration donc on n’a pas encore vraiment de visibilité sur ce que pourra donner un Scott valant pcaet donc il faut savoir que un PC il est aussi des grosses bêtises tu me contredis donc il y a effectivement un

    Projet de lutte qui est porté mais c’est aussi une déclinaison en plan d’action et on programme d’action quand on fait un Scott va l’empêcher aet le voler projet est intégré dans le plan d’aménagement dans le plan le passe du Scott qui était l’ancien PADD du Scott

    Et qui veut dire je sais plus quoi Saint-Michel voilà donc du coup le projet porté par le PC est introduit dans le passé il y a pas de documents il y a pas un projet de PC et un passe de Scott à côté c’est bien un sol document

    Par contre le plan d’action du PCET continue à être une pièce spécifique connexe annexée au Scott donc ce qui se comprend parfaitement parce qu’un plan de PC ça couvre des choses qui sont qui peuvent être très très diverses toucher des thématiques très diverses avec des actions de nature extrêmement [Musique]

    Variés et sur un champ très important donc ça effectivement c’est la deuxième possibilité alors pourquoi la métropole a fait le choix d’un Scott à l’empêchait essentiellement parce qu’effectivement la nouvelle [Musique] [Musique] beaucoup plus importante que si ils continuent à être de documents différents le PCM malgré tout malgré

    Effectivement que c’est quand même un document assez fondateur étant jusqu’à présent quand même un peu plus confidentiel que les documents de planification qui est en beaucoup plus ancien sont beaucoup plus connus donc c’est cette certitude qui est portée par les élus et c’est donc la commande qui

    Nous ont passée de faire en sorte que d’intégrer Scott et pceaet face que les objectifs portés par le spécialet soit consubstantiel au projet de territoire puisque le parti pris c’est effectivement de ne pas avoir dans le projet du Scott un item adaptation au changement climatique mais de bien intégrer le changement climatique à

    Toutes les dimensions que porte le scotch dans le cadre du projet de territoire après on a une autre dimension qui est peut-être pas présenté directement comme relevant du changement climatique mais qui pour nous effectivement une évidence sous cet angle là c’est les la loi de tout le monde commune à la loi

    Climat résilience qui a introduit le zéro artificialisation net en sachant que le l’objectif premier du Zéro artificialisation net c’est la préservation de la biodiversité et la teinte à la biodiversité et bien une des conséquences du réchauffement climatique donc en matière de planification Lausanne c’est une vraie vraie difficulté c’est un vrai vrai casse-tête

    Chinois avec deux aspects une définition de ce qu’est un Solf fonctionnel ou ce qu’est l’artificialisation plutôt qui est l’atteinte aux fonctionnalités écologiques d’un sol et puis une obligation pour les territoires de rendre compte de l’artificialisation qui à Lyon qui a lieu sur leur territoire mais au travers une définition spécifique à la

    Planification de l’artificialisation à travers le décret nomenclature avec au sein du décret nomenclature 9 catégories qui ne rendent absolument pas compte de notre point de vue mais on n’est pas les seuls à penser ça de l’artificialisation ou de la non artificialisation et c’est surtout de la fonctionnalité écologique

    D’un sol donc effectivement on peut penser que dans la nomenclature on a les sols bâti certes c’est pas des sols fonctionnels mais après la distinction dans la nomenclature des différents sols et de leur catégorisation en artificialisé ou non artificialisé et de notre point de vue peu opérant pour en

    Déterminer la fonctionnalité ou pas donc on se retrouve en planification à devoir se demander comment on va pouvoir qualifier les fonctionnalités écologiques des sols et donc là j’en arrive à la deuxième partie effectivement la métropole donc a prescrit fin d’année 2022 la révision de son Scott et l’élaboration d’un Scott

    Vampcaet donc on avait fait un bilan à 6 ans comme la loi nous oblige du Scott qui avait abouti à la nécessité de le faire entrer en révision et puis entre-temps effectivement on a eu cette décision politique de faire un Scott pcaet question de pure terminologie dans

    La mesure où nous n’avions pas avant de Scott va leur spécialité c’est une élaboration et non une révision de Scott et puis parallèlement effectivement la révision du pluie là on est bien en révision alors pourquoi on révise le plui bah essentiellement pour deux raisons parce que comme on va élaborer

    Un Scott spéci notre pluie doit être compatible avec le document dans supérieur donc ça oblige à réviser et puis effectivement de par la loi Clément résilience on a l’obligation pour 2027 d’avoir intégré la diminution par deux de la consommation foncière et à l’horizon 2041 puis 2050 la neutralité avec le zéro artificialisation nette

    Donc pourquoi effectivement c’est tout toutes ces éléments là conduisent à faire en sorte que la planification n’est plus va changer va complètement changer de nature par rapport à ce qu’on sait jusqu’à présent alors effectivement c’est le fait de s’intéresser à la fonctionnalité des sols et de faire de la fonctionnalité

    Des sols une clé de lecture fondamentale de la j’aurais même chose on est toujours dans des zones un peu grises même si aujourd’hui quand on a une zone forestière fait de la captation carbone même si on l’a pas caractérisé comme ça en fonctionnalités écologique mais on voit que ça change profondément la

    Nature des documents de planification qui s’intéressait au développement du territoire le développement du territoire est entendu comme un droit à consommer du foncier à construire des infrastructures des bâtiments des équipements demain on a l’obligation de s’intéresser à la préservation des fonctionnalités écologiques puisque quoi qu’on fasse on pourra toujours

    Construire mais il faudra toujours qu’on préserve ses fonctionnalités pour avoir la neutralité carbone pour ne pas exposer des populations aux risques voilà donc on est aujourd’hui avec cette nécessité d’appréhender et de traduire dans nos documents de planification la lutte la prise en compte du changement climatique

    Et la lutte contre ses effets on est obligé de changer très profondément notre gare et notre façon d’appréhender les documents de planification donc c’est ça pose plein de questions on n’a aucune réponse mais c’est un moment qui est important et intéressant après effectivement c’est un peu squadrages on

    Voulait vous faire un petit focus sur un des outils alors on est on va être plus là sur le volet à un peu architecture alors moi on n’est pas on fait pas de l’architecture en planification fait l’urbanisme mais bon les deux ne sont pas aussi étrangers l’un à l’autre donc vous voulez vous

    Faire un focus sur les sur un outil les OAP donc je pense que vous savez tout ce qui nous AP une orientation d’aménagement et programmation c’est en fait un outil plus souple que l’outil réglementaire puisqu’en fait quand on met en place une règle dans un document d’urbanisme noir ou c’est blanc vous

    Avez tout bon vous avez tout mauvais on a la loi nous a autorisé à introduire des règles qualitatives c’est à dire à poser des règles en termes d’objectif à atteindre mais ça reste quand même un peu un peu normatif parce que l’objectif

    Il est là il est pas là ou alors on y en a qui disent qu’on introduit une notion de subjectivité et l’OAP par essence c’est un outil qui est plus souple qui est graphique souvent même si on peut avoir des eaux à purement textuelles et en fait qui nous semble être un bon

    Outil pour traduire dans le plus la prison compte des effets du changement climatique dans la façon de construire donc on a aujourd’hui c’est ce que je vous avais dit prescrit la révision du Scott AEC fin 2022 et du plus en parallèle fin 2022 aujourd’hui on a lancé une consultation pour recruter un groupement

    Prestataire qui va nous accompagner dans les laboration de ces documents et au sein donc du cahier des charges qu’on a élaboré il y a effectivement la une mission qui est relative à la construction d’une OAP qu’on appelle qualité des formes urbaines elle aura peut-être pas ce nom

    Infini quand elle sera faite mais c’est un peu le nom qu’on lui a donné aujourd’hui et en fait cette OAP elle a elle a deux objets elle a pour objet sur des thématiques qui sont classiques la morphologie le rapport vie de plein la qualité d’habiter tout ça de d’essayer

    Typologie tissu urbain par typologie morphotypologie de tissus urbains de nous aider à calibrer dans les opérations en tissu existant qu’elle doivent être les caractéristiques de spati et puis on lui a effectivement sur Ajouter tout un tout un ensemble de paramètres qui ont créé qui ont pour objet de prendre en compte le

    Réchauffement climatique donc on voudrait aussi dans ces toap qu’on s’intéresse qu’on nous donne qu’on essaie de cadrer les principes d’intégration du bâti qui sera créée dans les tissus existants qui prennent aussi compte le changement climatique c’est à dire ce que ce que un peu ce que

    Les hauts va vous a dit comment on s’oriente par rapport à la course de soleil pour avoir une qualité comment on prend en compte l’ensoleillement avec les les évolutions qui sont à venir comment si on continue à construire en zone de risque on prend en compte ce risque comment on a des

    Bâties qui permettent plus de confort d’été mais aussi d’être bien chauffé en hiver en fait voilà d’intégrer tous ces paramètres là qui aujourd’hui sont complètement absents du plus et qui nous semble une des conditions nécessaires si on veut effectivement répondre à la commande qui nous est passée d’avoir un

    Document qui prend en compte les effets du réchauffement climatique voilà je vais m’en arrêter là alors avant que le diaporama arrive alors je peux vous parler architecture je vais vous parler plutôt finalement de ce qu’il y a entre l’architecture des vides qui est finalement notre domaine d’intervention et de faire en sorte

    Qu’on est un cadre d’expression après pour les architectes je vais essayer de parler trois trois sujets et qui seront certainement enfin notamment pour les pour les premiers sous forme de questionnements surtout pour le premier parce qu’aujourd’hui on est dans une phase où on est en vrai questionnement par rapport Léo

    L’évoquais tout à l’heure par rapport à la réhausse du niveau marin les conséquences que l’on a pour notre territoire donc je traduirai par un petit exemple essayer de voir aussi comment finalement c’est ces contraintes climatiques on essaye de les retourner pour en faire un atout et essayer de

    Faire une ville désirable et ça fait écho à ce que disait Dominique sur ses OAP thématiques et d’essayer d’arriver à créer un cadre d’expression qui soit enfin qui va permettre de rendre une ville la plus habitable possible et puis le dernier point que je voulais évoquer ce matin c’était de se dire que

    Finalement aussi les aménagements qu’on va faire la ville que l’on construit elle peut être contributrice de manière positive au climat c’est à dire qu’on parle beaucoup de dérèglements climatique d’un emballement mais on peut certainement aussi venir contribuer alors à une part ultra minime bien sûr mais à on espère un ralentissement une

    Diminution alors c’est évidemment extrêmement local et minime mais c’est un point un point important alors juste une pour ceux qui connaissent pas par Rouen les exemples que je vais prendre c’est des exemples qui sont centralité vous avez la scène on voit voilà rive droite qui est au nord rive gauche qui est au

    Sud pour pour aller très vite Rouen Rive Droite plutôt bourgeoises rive gauche plutôt ouvrière ce que je dis là est assez caricatural mais c’est un petit peu vrai dans son fonctionnement une volonté très forte de la métropole de réinvestir ce centre dans l’agglo qui fait 500 000 habitants

    71 communes la ville centre elle pèse 112 1000 habitants ce qui est très faible traditionnellement une vie de sens est plutôt la moitié et on se retrouve avec des fonctionnalités urbaines qui sont un petit peu excentrées qui sont plutôt première couronne et une volonté de venir réinvestir

    Ce centre ce centre il est donc le centre de l’agglo et centre de la ville de Rouen il est autour de l’eau il est autour de la scène et la scène on voit qu’elle a des phénomènes qui existent aujourd’hui qui sont le marnage on en a parlé mais c’est extrêmement important

    La scène à Rouen elle n’est pas comme à Paris à Paris elle est tamponnée d’abord il y a les distances il y a des tamponnée par par les barrages les écluses ici il y a un phénomène de marnage la marée elle on a un delta de 4

    M à peu près entre une marée basse une marée haute plus après des fois coefficients de marée etc ce qui fait qu’on a un fleuve qui est extrêmement dynamique et qui est à la conjonction entre des phénomènes fluvio donc ce qui va arriver plutôt de Paris et puis

    Maritime ce qui va arriver du Havre et de la mer donc ça ça rend le phénomène assez complexe et ça rend ça montre un fleuve qui est très canalisé mais qui finalement est sous-jacent de vie et sur lequel il faut qu’on arrive à s’accrocher autre élément fort donc le

    Centre du territoire c’est évidemment dense mais on est dans une ville qui est un centre très minéral ce qui évoqué tout à l’heure Léo un tiers d’Urbain un tiers de forêt un tiers de d’agricole en gros son autre territoire quand on vient zoomer sur le centre c’est très minéraux

    Enfin c’est évidemment urbain mais c’est 100% quasi 100% minéral est très très peu vert et là on a un vrai défi de rattrapage de ramener de la nature en ville avec toutes ces fonctions qu’elles soient biodiversité qu’elle soit climatique qu’elle soit sociale qu’elle soit éventuellement productive la nature

    Elle a quitté la ville à partir de la Révolution indus trielle et avant on habitait près de l’endroit où on produisait et aujourd’hui c’est quelque chose qui a disparu voilà donc on a cet enjeu de de venir lutter contre cette ville très minérale à Rouen qui est quand même une spécificité de notre

    Territoire qui peut raconter énormément de choses du point de vue patrimonial ou autre urbain architectural mais voilà qui qui plutôt une ville on va dire ocre et grise plutôt que verte si on devait la qualifier en termes en termes de couleurs donc alors ici on se retrouve au nord de la Seine

    Toujours complètement dans le centre de Rouen alors pour ceux qui connaissent Rouen le pont que vous voyez le trait blanc qui est au-dessus de desulsions c’est le pont Flaubert et puis on est autour de Lucy ligne et puis du Kindarena et ce qu’on appelle les quartiers ouest je vous montre cette carte

    Juste pour un trait le trait noir ce trait noir c’est 6m70 c’est aujourd’hui l’hypothèse retenue à l’horizon 2100 alors c’est loin 2100 mais la ville qu’on construit elle est faite pour pour vivre on espère quelques années donc la ville qu’on construit aujourd’hui 6 mètres 70 c’est l’hypothèse aujourd’hui retenue si on

    Avait une réhausse du niveau marin d’un mètre au Havre ce qui est aujourd’hui une hypothèse pessimiste du GIEC mais qui est pas l’hypothèse extrême donc du giecmonde et puis déclinaison avec le GIEC local donc une réhausse d’un mètre du niveau marin au Havre ça se traduit compte tenu du fonctionnement qui

    Mélange du fluvial et puis du maritime sur la Seine dans des hypothèses évidemment pas bonne c’est-à-dire dépression vent d’ouest coefficient de marée fort on peut se retrouver avec 6m70 dos pour une cru 69 et quand on voit où est le trade s’y met 70 on voit que ça vient manger très

    Fortement en épaisseur le centre le centre notaire alors l’exemple que j’ai pris à cet endroit là c’est un territoire qui est plutôt en devenir c’est un territoire qui était en emballement on va dire en termes de production pas très qualitatif donc on a souhaité

    Mettre un hola et un stop donc on a mis un secteur d’études et un périmètre de gel et puis on a aussi des territoires que nous en tant que acteur public on investit pour les transformer dont notamment la ZAC Luciline alors je veux bien sur la diapo d’après voilà qui est

    Ce que vous avez on va dire avec un plan masse un plan masse coloré hectares à peu près 1000 logements et quand on voit où il situe si tu reviens juste avant sur la diapo Davant excusez moi c’est ce qui apparaît en blanc en creux en dessous du orange entre la scène et

    Le orange voilà l’encre donc si on revient sur la diapo d’après merci voilà c’est ce territoire là sur lequel on intervient qu’on a réalisé aujourd’hui à peu près à on va dire deux tiers en aménagement grosse moitié en construction et on voit qu’il est complètement sous la cote

    Sandale des 6 mètres 70 or aujourd’hui il n’était pas dans le PPRI plan de prévention du risque inondation donc en fait en gros on avait pas de [Musique] directives particulières par rapport à à sa constructibilité à son aménagement et la question qui nous est posée aujourd’hui finalement par rapport au

    Climat c’est quelle ville on va pouvoir produire alors je vais juste là c’est une forme de questionnement mais au travers d’une question d’eau alors j’espère que le schéma est assez clair donc c’est un îlot à l’intérieur de l’usine et en fait les cotes que vous avez 6 70

    Par exemple en fait et si j’ai montré pardon sur la ici c’est une cote actuelle 5,95 avec 40 c’est plus simple pour le l’enregistrement suivez vous sur la distance merci 185 c’est la cote actuelle et si on veut se remettre à 6,70 le travail qu’on a à faire sur cette

    Venelle et ben c’est finalement de la remontée donc en fait on va avoir une Vanelle qui va faire ça voilà pour essayer de d’arriver à adresser ce qui va se passer ici et ce qui va se passer ici dans notamment ici l’idée c’est de faire des plutôt des petites maisons

    D’arriver à les adresser sur sur l’espace public donc c’est une des solutions sur lesquelles on essaye de travailler c’est de se dire mais peut-être qu’il va falloir rehausser l’espace public mais la question qui se pose et elle est énorme c’est que Rémy dans un quartier complètement neuf on

    Peut imaginer de rehausser 100% de l’espace public dans un quartier qui est déjà en partie constitué sur sa partie ouest sur la partie si il va certainement évoluer c’est que finalement on va avoir voilà une rue une Venette qui peut avoir cette forme là et la question qu’on pose

    C’est quelle ambiance qu’est-ce que ça va raconter comment va le vivre quelle accessibilité on va pouvoir produire avec une ville qui finalement doit se mettre la sécurité par rapport à l’eau sur une sur une crue centenaire sachant que cet espace public si on le fait maintenant en 2100 il fonctionnera donc

    On se doit d’y réfléchir voilà donc là c’est vraiment un état de questionnement on travaille aujourd’hui avec avec l’urbanisme qui est en charge de la ZAC sur sur cette solution sur cette question sur cette question plutôt que deuxième exemple je veux bien aller au si tu peux passer

    Alors on est un petit peu enfin j’ai un Hulot j’ai dit l’eau qui était au nord de ce qu’on voyait et en fait ce que je veux vous montrer c’est ce qui est ici habituellement les fonctions techniques peu glamour type stationnement voiture on va essayer de les cacher donc on va

    Aller mettre en sous-sol il y a une logique économique il y a une logique de vouloir conserver des rez-de-chaussée actifs commerciaux je sais bureau des riches aussi habitat c’est un petit peu plus compliqué quand ça donne sur une voie mais en tout cas de pas avoir des façades aveugles de pouvoir avoir une

    Ville du piéton ce qui est important c’est-à-dire que si on veut que les gens cheminent à pied il faut que les rez-de-chaussée soient vivants on sait que à peu près il faut qu’il y ait comment dire des événements c’est à dire que si on va longer en permanence quelque chose qui

    Est toujours monotone on a moins envie de marcher donc il faut qu’on crée des événements donc il faut qu’on les libère de ces fonctions techniques donc traditionnellement depuis très longtemps on va essayer de mettre stationnement sous-sol aujourd’hui ce que vous avez en trait bleu on voit pas bien excusez-moi c’est

    Le 670 et la cote tn actuelle elle est ici on a à peu près un mètre un mètre 20 jusqu’à 1m50 à récupérer donc le stationnement sous-sol ou semi sol il va être en dessous de la côte aujourd’hui on ne va pas faire ce stationnement en sous-sol ça serait ça serait trop dangereux

    Parce qu’en fait une voiture on se dit ouais c’est pas grave on va pas la récupérer sauf qu’il y a toujours quelqu’un au dernier moment qui dit ma bagnole je vais le récupérer donc il y va et il se retrouve enfermé dans l’eau et là on a malheureusement accidents

    Travail qu’on essaye de faire et ben c’est de se dire initialement voilà c’était pardon sous-sol en dessous 100 % en dessous des bâtiments et là on est en train de regarder si on peut pas créer ce stationnement super structure à l’intérieur de l’îlot pour assurer cette fonction stationnement et

    Émettre en sécurité voilà la fonction bien et puis la fonction personne ça ça va changer radicalement la façon de construire ça va changer radicalement aussi des réponses que l’on doit apporter en termes de biodiversité notamment sur la la question de la pleine terre au travers du document d’urbanisme du PLU on souhaite avoir

    Pour chaque îlot construit un pourcentage de pleine terre qui permet d’avoir ce qui évoquait tout à l’heure Dominique un des questions de de retour de retour de maintien de la biodiversité Christian d’avoir un seul vivant d’un fonctionnalité de et d’extrêmement importante et on voit que cette question là d’inondation elle va elle nous

    Interroge et elle va avoir une production complètement différente de finalement du bâti et si je reviens au rez-de-chaussée si je prends par exemple cet exemple ici mon trait bleu il arrive à peu près là qu’est-ce qui va se passer sur ce maître vin est-ce que j’accepte que j’ai mon rez-de-chaussée qui

    Commence ici ce qui peut être assez intéressant pour un logement éventuellement parce qu’on a des questions de vue préservées Christian commerciale c’est beaucoup plus compliqué est-ce que j’accepte que finalement mon espace public si j’ai mon bâtiment qui est ici s’écarte un petit peu du rez-de-chaussée

    Pour que avec un cône de vue on retrouve une perception un peu similaire de de l’espace [Musique] vitré éventuellement quand il est quand il est à niveau est-ce que c’est finalement un travail à l’intérieur du bâtiment où on va accepter que il y a une fonction juste visuelle sur le premier rideau sur

    Ce mètre 20 notamment en hauteur et puis que les fonctions après soit à l’intérieur mais qui permettent d’avoir toujours un rapport entre vie et plein un rapport animé tout ça c’est des questions aujourd’hui qui sont compliquées parce que ce que l’on souhaite derrière c’est de pouvoir arriver à produire un rapport espace

    Public bâti qui soit désirable et qui donne envie de de cheminer ou de vivre ou de travailler dans un quartier alors ouais alors on revient sur la petite carte enfin le petit schéma juste pour vous expliquer que donc c’était un quartier qui s’embalait on a décidé de calmer un petit peu

    L’emballement en termes de promotion immobilière qui était pas du tout satisfaisante pour un milliard de raisons dont des raisons qui relèvent complètement de la métropole et de la ville c’est pas du tout la faute 100% des promoteurs et des archives c’était c’est vraiment une faute partagée on a souhaité calmer cette emballement

    Réfléchir à ce que pouvait devenir la ville à cet endroit là et se dire que voilà le ce que je disais tout à l’heure la présence de nature et finalement assez faible sur notre territoire en centralité et donc pouvoir faire revenir la nature est-ce que vous avez en gris

    Voilà c’est l’idée d’avoir un grand un grand parc qui relirait là on remonte en haut on est sur des coteaux et puis on arrive sur la scène je veux bien pardon la diapo voilà ce grand parc je pense qu’on aurait fait ce travail là il y a quelques années

    On aurait fait un espace public je suis pas sûr qu’on aurait fait un parc aussi conséquent et ce parc petit à petit on l’a enfin cette idée pardon de d’espace public ouvert qui est devenu parc de plus en plus on lui a donné d’autres fonctions et notamment par rapport à la

    Question inondation on s’est dit mais c’est peut-être un excellent moyen pour venir tamponner l’eau et pour pouvoir venir construire de manière plus aisée à côté la scène est ici quand elle va déborder et va voilà elle peut impacter tout si on arrive à avoir ce parc qui prend une

    Partie de l’eau c’est peut-être un moyen pour se dire que entre guillemets on creuse un peu plus ici on réhausse un peu plus là alors c’est très compliqué parce qu’évidemment c’est une ville qui va faire un peu toboggan mais d’un autre côté c’est aussi pouvoir se régénérer sur nous-mêmes pouvoir accepter que

    L’eau Vienne et à partir du moment où l’eau vient à partir du moment où on a créé du vert de la nature et qu’on a potentiellement de temps en temps de l’eau qui vient mais c’est un moyen pour créer une nouvelle ambiance une nouvelle ville quelque chose qui n’existait pas

    Dans la ville qu’on a constitué jusqu’à maintenant mais qui peut-être la façon dont on doit voir la ville de demain notamment quand on est quand on est en bordeaux pour ceux qui connaissenteront on a fait un tout petit exemple qui était une forme de test mais qui est pour nous assez

    Comment dire en tout cas qui révélatrice de la démarche dans laquelle on va aller sur la presqu’île relais donc c’est sur les kebabs rive gauche à Rouen tout au bout de la presqu’île relève vous avez les quais et puis vraiment sur la pointe le quai descend en fait c’est nous qui

    Avons souhaité descendre le quai et le rendre inondable quand on a des fortes marées des forts coefficients voilà l’eau vient inonde le cheminement elle vient mordre sur l’espace de nature et puis on a quand même évidemment un point haut accessible donc on peut sans aucun problème être en sécurité

    On l’a fait sans dire attention la scène déborde on l’a donc il y a pas d’indication il y a rien voilà mais il y a plus de cheminement vous avez des 200 derniers mètres on peut plus on peut plus y aller et on l’a fait pour pour tester plusieurs choses tester comment la

    Nature allait évoluer c’est à dire qu’on a on a notre aménagement de la butte et puis là où il y a l’inondation là où on a la laisse de haute mer on a une nouvelle forme d’expression végétale qui est apparue on a laissé faire et de voir comment finalement quand de

    L’eau vient de temps en temps qu’est-ce que ça peut faire évoluer en termes de biodiversité avec un suivi qu’on mène il y a surtout un élément extrêmement fort qu’on voulait faire c’est le aider à la compréhension sociale de ce que c’était que l’eau et la scène qui pouvait déborder la scène elle est

    Complètement canalisée aujourd’hui mais c’est quand même un élément naturel et on souhaite le redonner des fonctions les plus naturelles possibles et finalement des temps Bordeaux de se dire que ça peut déborder mais sans dire attention ça déborde mettez-vous à l’abri c’est vivre avec un risque sans être en lutte mais plutôt en

    Accompagnement et donc la démarche qu’on a faite là c’est d’expliquer mais on a des événements qui sont naturels il faut peut-être d’abord accepter de vivre avec et d’en faire quelque chose de positif et c’est à partir de là que les choses seront les plus peut-être les plus

    Faciles à vivre tout évidemment en ayant toujours en objectif de fond et premier la sécurité des personnes et des biens bien évidemment et cette démarche là qu’on a fait sur la presqu’île ce qui est assez simple c’est qu’on n’a jamais eu les gens ira le vite ils disent quand

    Il râlent ils écrivent vite enfin bon ou ceux qui crivent sur plutôt les râleurs on n’a jamais eu de gens qui nous ont dit c’est pas bien votre aménagement ça déborde qu’est-ce qu’il y a plus de cheminement je peux pas me promener etc ça veut dire que quelque part

    On a réussi à faire comprendre que la scène elle avait une composante naturelle que c’était normal qu’elle déborde que c’était pas très grave qu’une partie d’espace public soit inondée et que ça raconte autre chose que c’est un autre récit de la ville à un autre moment qu’à limite c’est à peu près ce

    Qui est intéressant à aller voir enfin sans que voilà donc et ces démarches là donc ça fait à peu près une dizaine d’années qu’on a réalisé l’aménagement et voilà et quelque part elle sous-entend un petit peu ce qu’on pourrait essayer de travailler sur ce grand espace qui prolonge pour l’instant

    Aujourd’hui vraiment qu’à l’échelle d’un d’un schéma d’intention d’une étude urbaine qu’on va venir traduire tout doucement dans le document d’urbanisme au travers d’outils différents de notamment à ce qui évoqué Dominique tout à l’heure certainement un sujet OAP thématique qui pourrait arriver sur sur ce secteur là voilà

    Et je vais basculer après sur un autre espace un peu similaire pour vous raconter autre chose sur un travail on va dire qu’un qui est un peu plus abouti mais dans la continuité de finalement d’un grand parc comme ça dans lequel l’eau 5 minutes ouais vas-y je veux bien aller

    Voilà être contributeur au climat alors là on bascule de l’autre côté de la scène le quartier Flaubert qui est un un quartier alors Luciline et Flaubert sont deux quartiers qu’on mène sont deux écoquartiers au sens labellisation état à chaque fois reconquête d’anciennes friches industrielle portuaire ferroviaire la 90 hectares donc une

    Dimension c’est 10 fois Luciline lui c’est donc finalement l’usine c’est qu’un ça serait qu’un macrolo de Flaubert juste ce que je vous évoquais tout à l’heure en terme d’inondation c’est ce qui se passe ici c’est tout ce cheminement là il est il est inondé et

    Ici la butte est un peu plus haute voilà donc on est au bout d’un espace qu’on a réécrit complètement de manière naturelle alors qu’avant c’était la presqu’île la presqu’île au charbon si vous retrouvez des images des années 70 vous verrez c’était 100% industriel mais de l’industrie lourde il y avait pas un

    Brin d’herbe donc aujourd’hui c’est devenu un parc et vous avez des photos en bas de finalement ce à quoi ça ce à quoi ça ressemble avec notamment un travail mais c’est pas le sujet de du jour mais juste pour l’évoquer en parenthèse on a replanté ici par rapport à des sujets

    Qu’on avait de terre on a fait trois hectares de plantement de plantesment de plantation pardon de boisement de type forestier donc en ville donc avec des une plantation extrêmement dense donc pas du tout de parc ou de jardin vraiment de forêt pour venir ici créer un moyen d’expression différente de la

    Biodiversité de créer un phénomène de fraîcheur donc de lutte contre les autres chaleurs la scène en étain mais ça s’en est un aussi et sur la carte que Léo montrait tout à l’heure en termes de de thermographie aérienne on voit l’effet de cette butte qui fait trois

    Hectares qui est planté et qu’on va suivre dans le temps ce que je voulais évoquer là c’était le canal ici vous avez l’écriture de l’ancien projet avec un canal on va dire un canal droit c’est le grand canal à Versailles de part et d’autre des des rues du stationnement puis après on

    Retrouve les immeubles façade à façade ça fait 90 m c’est la largeur de façade de la façade des Champs-Élysées à peu près donc c’est une pièce urbaine absolument hors norme pour notre territoire ville de Rouen qui est plutôt une ville assez resserrée voilà ça donc c’est un peu un contrepoint

    Une volonté de de pouvoir aussi relier Petit-Quevilly à la Seine l’entrée première de ce de cet espace là elle est technique traiter les eaux pluviales du quartier c’est à dire que tout vient converger vers le canal et puis créer un espace urbain social paysager fort pour la tractivité du quartier ça c’était

    L’écriture il y a quelques années et ça fait pas mal de temps que un peu plus de 10 ans pas mal de temps qu’on se posait la question de se dire ouais mais bon c’est une écriture qui est peut-être qui était bien il y a 10 ans 12 ans aujourd’hui elle interroge mais

    Peut-être un petit peu trop segmentaire bon incident industriel à proximité du brisol Normandie logistique recestionnement souhait d’une concertation très forte à nouveau sur le quartier par les élus et on est revenu proposé une nouvelle écriture de ce de ce canal je veux bien Léo si tu peux

    Avec là se dire bah il faut que le canal il soit malheur beaucoup beaucoup plus fort en termes de d’apport pour le territoire d’abord social avec multiplicités d’usages mais aussi contributif de manière positive à au climat au sens large donc biodiversité fraîcheur rapport une écriture beaucoup plus

    Naturelle entre l’eau et entre le bleu et le vert finalement et c’est une nouvelle écriture et qui a été vraiment poussé on va dire assez loin puisque de ce canal de ces rues et de ce bâtir on a transformé ça on a un parc un grand parc

    Dans lequel il y a de l’eau c’est-à-dire qu’il y a plus de rue maintenant on circulera plus en voiture autour on aura directement des logements principalement des bureaux etc qui donneront directement sur un parc avec des cheminements qui seront en perméable qui ne seront plus des chemins en béton

    Tout ça sera piéton et par là l’objectif idée de pouvoir se dire mais en fait on peut venir à notre échelle construire une ville complètement différente de la ville que l’on a construit jusqu’à maintenant mais qui va être contributive on espère dans le bon sens par rapport à la question

    Climatique et puis elle va donner envie ça notre objectif c’est on espère qu’elle va donner envie d’habiter ici anciennement ces territoires donc un usage anthropique totalement industriel imperméable bétonner etc là l’écriture elle est radicalement différente et on espère pouvoir venir apporter du plus en termes qualitatif parce que évidemment

    Socialement habité sur un parc c’est plutôt sympa ça va créer cette présence d’eau et de vers de la fraîcheur naturelle donc logiquement par rapport à des questions bioclimatiques du logement ça va être un atout voilà donc c’est c’est de se dire on peut nous en tant que acteur de la

    Fabrication de la ville en tant qu’en tant qu’architecte urbaniste venir contribuer à et ben peut-être freiner l’emballement et arriver toujours à se développer à se régénérer tout en étant dans une dynamique plutôt positive et puis dernière diapo avec deux images de ce que ça pourrait donner

    Voilà où là on va être en plein coeur du quartier on est dans un parc et c’est radicalement différent de finalement la ville que l’on construit aujourd’hui et que même quand je dis on le 11 et nous ce qu’on travaille sur Lucille juste en face voilà on est sur une écriture un

    Petit peu plus classique là on est vraiment sur quelque chose de réellement différents alors ça pose plein de questions techniques l’accessibilité voiture l’accessibilité sociale voilà mais c’est un jeu fort et c’est pour juste pour montrer que pour nous voilà le sujet climat qui était avant peut-être quelque chose

    Qu’on venait ouais c’est un peu en lutte contre ben c’est de le retourner et de se dire non mais en fait on peut en faire une thématique vendeuse porteuse voilà de du développement de notre territoire et c’est un petit peu dans le dans cette direction là qu’on souhaite qu’on souhaite poursuivre merci [Applaudissements]

    [Musique] on a encore un petit quart d’heure pour les changes et vos questions si encore une fois vous pouvez penser à vous présenter pour ceux qui sont à distance merci Jean-Baptiste Vial moi je suis enseignant à sta asima l’école d’architecture de Clermont-Ferrand si on s’est technique pour l’architecture voilà à l’école d’architecture

    Donc moins la question c’était surtout de questions précisions alors là le premier le GIEC des températures plutôt à plus de degrés là vous avez parlé de plus en degrés et je suis en 100 temps quoi 2100 pendant et de on parle aussi de 2050 donc je voulais savoir pourquoi

    Vous prenez cette échelle et la deuxième question c’est ce que je pourrais avoir une précision sur je sais pas bien compris votre histoire de où vous surélever des chaussées donc l’eau du coup elle est où elle est dans les maisons quoi donc comment comment ça se passe pour l’existence bien sûr

    Alors oui alors sur ce sujet là en fait les maisons c’est des c’est un programme neuf à côté donc on réhausse aussi les rez-de-chaussée de ce qu’on va construire pardon c’est pas de l’existence à cet endroit là l’existant il est plutôt à l’ouest et à l’est mais

    Ce qu’on avait au nord et au sud ce sont deux îlots qu’on va construire donc c’était de réhausser dans les parcelles dans les îlots et de se dire mais là le delta entre ce qu’il y aura dans la parcelle et l’espace public et peut-être très important est-ce qu’on peut pas travailler aussi

    La réhausse du de l’espace public voilà pour l’instant l’existant non non et on a un vrai sujet on ne sait pas enfin là là on sait pas bien comment faire et juste par rapport aux deux à l’action des degrés ça paraissait sur un une diapo de Léo

    Mais qui est un chiffre qui pour nous nous a interrogé beaucoup entre c’est ça entre 71 1971 et 2020 sur Rouen l’augmentation de la température donc c’est pas de la prévision c’est de la réalité c’est plus de degrés 1,9 donc quand on dit que le réchauffement climatique ou dérèglement climatique

    Avec sa traduction réchauffement ouais ça va arriver on voit que en 50 ans on a pris 2 degrés sur notre territoire quoi donc c’est enfin c’est phénoménal de degré parce que 2 degrés quand on était en projection GIEC à 2100 on était sur une forme d’emballement voilà mais

    Normalement il est là ben voilà donc c’est vraiment enfin nous ce chiffre là quand il est sorti il y a deux ans ou trois ans clairement c’est énormément interrogé par rapport à nos projets à dire mais il y a un truc qui il faut qu’on fasse un

    Peu de l’adaptation quoi il faut qu’on soit radical malheureusement enfin c’est un peu dur comme terme mais dans la façon d’aborder le sujet sinon on adaptant on y arrivera on ira pas quoi Martin fait ça doctorant moi j’avais une question aussi sur sur la question de

    L’eau donc c’est ces espèces de d’air de stockage que vous mettez en place en ville quel impact ça peut avoir en termes de au niveau géographique en terme de quantité d’eau stockée donc la question c’est est-ce que c’est plus finalement d’imaginer des nouveaux modes de vie ou à la les urbains se rendent

    Compte que le fleuve peut être inondé mais ça a peut-être pas véritablement d’impact vraiment sur le la caisse la quantité d’eau que Chari le fleuve ou au contraire est-ce que ça véritablement je sais pas une petite aire urbaine comme ça ça peut avoir un impact important par

    Rapport à la faire baisser une crue de je passe 50 cm alors comme ça en gros aucun impact sur le fleuve aucun en revanche l’idée c’est de se dire il faut qu’on soit en compensation pour nous-mêmes voilà donc il faut pas que des espaces qu’on viendrait urbaniser et donc

    Permettre de ne pas permettre une expansion des crues se dire ouais c’est pas très grave c’est pas grand chose quelques mètres carrés etc au mètre cube on le fait ailleurs non non il faut qu’on traite sur place et en ayant un delta positif c’est ce qu’on a fait sur

    La partie flauberge je l’ai pas évoqué mais ce grand canal il sert aussi d’expansion de crue et il est il permet de compenser un peu plus que la partie rehaussée mais à l’échelle du fonctionnement de la scène ses lunettes mais l’ensemble des peanuts à l’arrivée peut aller dans le bon sens quoi

    Chercheur au laboratoire architecture ambiance urbanité de l’école d’architecture de Grenoble et vraiment ça fait ça fait plaisir de d’abord merci pour votre présentation et ça fait vraiment plaisir d’entendre de retour un peu que vous soulevez des des questions on peut dire pragmatique réelle et optique qui rentre en résonance aussi avec des

    Problématiques et des outils des méthodes que nous développons dans nos laboratoires donc je trouve vraiment c’était voilà j’ai chaud au coeur on vous écoutant tous les trois en réalité et je me pose la question sur la question de la d’évoquer celle de la morphologie prise en compte de l’ensoleillement voilà des

    Choses comme ça dans notre laboratoire où on développe un décès des solutions avec l’intelligence artificielle qui produisent ou qui propose des gabarits des morphologies au lieu d’utiliser on peut dire d’une manière générique et des règles de pilule de retraits d’auteur de nombreux d’étages ainsi de suite c’est plutôt de qu’il y a des

    Formulations morphologiques qui proposent des formes qui respectent le droit solaire soit pour les bâtiments à construire soit pour le voisinage des bâtiments à côté donc je vous pose la question comment on peut rentrer tout ça en résonance comment on peut faire avec la chair aux sources climat de l’école

    D’architecture de Rouen avec vous comment on peut développer une interaction entre milieu de recherche et des actions on peut dire opérationnelles de planification voilà donc je pense la question de fond elle est une sensation à ce niveau là c’est vrai que c’est un je l’ai pas évoqué mais on sera une partie du

    Quartier on est en train de justement de recomposer l’écriture du quartier la morphologie de ce que l’on souhaite cette question de du rapport au soleil elle est très forte parce que on a des quartiers pour des questions économiques il y a une forme de alors je sais pas si

    Densité en tout cas de hauteur qui est forte densité je suis pas sûr mais en tout cas de hauteur donc il y avait des questions d’ombres portées des questions d’orientation des bâtiments qui n’a pas à l’époque de la conception du quartier n’a pas du tout été vu par

    Rapport à ce sujet là et donc ça nous intéresse énormément aujourd’hui parce qu’on est à la croisée 3 au moins trois composantes c’est un coût parti c’est très compliqué dans un coup parti de réorienter on a une logique économique quelque part [Musique] si on revient sur Flaubert Flaubert c’est

    Sur 250 en termes côté bilan aménageurs on va dire c’est 250 millions d’euros d’investissement et c’est 60 millions de recettes donc on a 190 millions d’euros d’argent donc devenir trop déséquilibrer le bilan enfin on est on est très très prudent parce que voilà déjà ça tous un peu

    Et le troisième point enfin on voit bien est-ce que vous soulevez c’est qu’aujourd’hui on ne peut pas ne pas faire sans prendre en compte ce sujet là ce qu’on avait peut-être voilà historiquement pas complètement fait donc c’est un sujet qu’on est en train de revoir avec l’équipe de maîtrise

    D’oeuvre de du quartier avec certains des des promoteurs et leurs architectes pardon quand ils sont quand ils sont retenus pour voir voilà quel type de bâtiment on peut produire pour que on ait cette réponse là on a on est parti sur un comme une on intervient dans un programme

    Mais je sais pas si ça va aller au boost c’est pour ça que c’est compliqué une anémie pardon un ami qui était logement de demain voilà on a répondu avec un une équipe complète promoteur architecte aménageurs et puis et puis nous voilà mais bon le dispositif se déroule

    Pas complètement comment on le souhaite donc je sais pas si on va pouvoir aller au bout mais c’est vrai que on a besoin nous clairement de la recherche pour pouvoir [Musique] tester vérifier aller plus loin que ce que nous on irait tout seul c’est à dire

    Que nous on va définir un cadre on va avoir des équipes celles qui répondent d’architecte pour moteur qui vont pouvoir s’exprimer mais ça va rester que dans les connaissances actuelles quoi la recherche nous permet d’aller un peu plus loin avoir même beaucoup plus loin d’aller tester d’aller nous remettre en cause et c’est

    Vrai qu’aujourd’hui c’est c’est un sujet donc c’est vrai qu’on est preneur enfin de pouvoir étendre notre réflexion en faisant rentrer d’autres acteurs complément de réponse dans le cadre effectivement de la révision du plus on a cette volonté de d’avoir une eau apérité des formes urbaines qui permettent effectivement d’intégrer

    Beaucoup de paramètres et vous citez celui-là mais il y en a d’autres mais on se trouve confronté à une réelle difficulté puisque on a un territoire très vaste avec 71 communes on n’a pas aujourd’hui le nombre de typomorphos qu’on va mettre en exergue on se doute

    Que ça va pas être 5 ça va être beaucoup plus puisque aujourd’hui on en a une dizaine et on voit que ça répond pas à en finesse réellement pour définir des règles vraiment au niveau de finesse qu’on souhaite donc on va se retrouver vers potentiellement un nombre de types

    Homopho assez important et peut-être aussi que même toutes ces types homopho générique rondelles des spécificités infras sur des sous séquencements donc on voit en fait ce qu’on se retrouve face à une vraie complexité à l’échelle de nos territoires pour avoir des solutions pertinentes parce que on sait

    Qu’il y a la multitude de paramètres qui entrent en ligne de compte pour définir cette qualité à ces échelles là mais en nous on a quand même besoin malgré toutes poser un cadre donc c’est dans ce dans ce cadre là qu’effectivement un couplage potentiellement avec un avec la recherche pour être intéressant donc

    Aujourd’hui on est trop en amont nous pour avoir vraiment calibré mais c’est une piste parce que aujourd’hui la planif à l’échelle intercommunale elle nécessite d’automatiser d’avoir des outils d’automatisation de traiter des bases de données on peut plutôt faire par du repérage terrain comme on le faisait avant alors ça reste nécessaire

    Mais on voit qu’on est obligé d’avoir des des choses qui sont plus automatisées qui sont et là on a effectivement besoin de s’appuyer aussi sur des expérimentations et des centres de recherche et c’est sur un des thèmes où on a effectivement cette piste là nous on avait en première

    Approche penser à des outils de scoring poser des règles en termes de scoring sur sur certaines thématiques les projets devraient devraient atteindre c’est des pistes encore au stade où on est mais oui effectivement c’est c’est une piste qui nous semble intéressante entre les collectivités et le monde de la recherche

    Bonjour Daniel siret école d’archives Nantes j’ai une question rapide parce qu’il reste que 3 minutes apparemment sur l’espace public en été vous avez montré une caractérise effectivement le centre-ville de Rouen très minéral donc il s’échauffe rapidement alors là on voit des solutions à long terme on imagine bien la capacité de ces

    Territoires à permettre que l’espace public soit rendue vivable et agréable sous la canicule mais quels sont vos actions à plus court terme sur l’espace public lors des épisodes de canicule pour permettre qu’il reste vivable et qu’il soit éventuellement même agréable alors là c’est pas très long terme c’est c’est

    On attaque en mars les travaux du canal du parc canal donc c’est c’est court terme c’est dans deux ans il est il est fait mais voilà c’est 15 ans de réflexion voire même plus à court terme sur la ville constituée la ville existante il y a depuis

    Les dernières élections il y a un très gros programme de renaturation donc de venir décrouter en gros de l’enrobé dans l’espace public sur certains équipements atypical par exemple de reconstituer donc les différentes strates qu’elles soient herbacées arbustives et surtout arborée qui est celle qui est qui est contributive de manière plus forte de

    Recréer une continuité enfin auprès des sols aussi donc une trame brune qui est un élément extrêmement important alors peut-être pas en effet direct sur la fraîcheur mais en effet le second rang puisque c’est elle qui va assurer des continuités celle qui va assurer enfin on sait qu’un seul

    Refaire un sol originel c’est on en a pour quelques années c’est 600 ans à peu près pour refaire un sol tel que voilà donc malheureusement on n’est pas mais en tout cas c’est un élément de garantie que ce qui sera mis va être décuplée on

    A un travail aussi en lien avec la règle du PLU sur finalement le rapport entre enfin sa anecdotique mais c’est en fait c’est hyper important pour moi entre la distance entre l’arbre et le bâtiment on a une ville assez serrée donc on a beaucoup d’arbres finalement le pied est

    Très proche du bâtiment on vient découper le houphier quand on fait des tailles alors les larmes en plus le pauvre il est découpé d’un côté pas de l’autre donc il est pas bien parce que des gens peuvent faire ouvrir leurs fenêtres et entre voilà donc on a eu tout un travail

    Qu’on a intégré je crois que ça a été intégré dans une des modifications déjà sur justement se dire dans la ville centre préservons mettons des distances minimales pour les nouvelles constructions par rapport aux arbres et dans l’autre sens pour les nouveaux arbres par rapport aux constructions existantes voilà donc

    C’est tous ces éléments là qui sont déclencher aujourd’hui et qui viennent voilà de manière par petite touche mais changer chose et puis il y a des réponses aussi je pense à celle là purement comment dire finalement technique pas beaucoup d’intérêt mais on y était quand même on a refait notre

    Plateforme de on a un tramway qu’on appelle métro mais c’est un tram et on a refait la plateforme sur le la partie en partie rive gauche et voilà il fallait refaire les rails etc donc bon on va remettre un coup de béton ou je sais pas

    Quoi et on a dit non non mais on va remettre non non mais de la pelouse on remet de la pelouse comme on a fait ailleurs c’est pas extraordinaire c’est une pelouse hyper rase et tout mais c’est du vert c’est un peu de Perm d’habilité c’est un tout petit peu de

    Fraîcheur c’est un tout petit peu de biodiversité du brin d’herbe c’est pas grand chose mais voilà c’est de se dire non mais même là et donc c’est zéro usage social mais voilà on essaye à chaque fois partout on peut de d’y aller merci je crois qu’il va falloir qu’on

    S’arrête là et s’il y a d’autres questions ben vous profiterez de la pause pour les poser à nos intervenants merci encore [Applaudissements] et donc Nora on prend quand même un quart d’heure donc on se retrouve à 11 heures [Musique] mais d’un peu de ce qui est important des fois dans le même cité

    Et on voit tout de suite on va faire on va faire on va mettre à l’origine le canal a besoin des canal il y avait une partie qui était un côté et donc on avait marée haute marée basse et donc on avait décidément qui se déposaient donc on arrivait pas recréer

    Un phénomène de chasse suffisant pour vider et puis après il y avait le rapport auteur de distance c’est à dire que 150 mètres à 200 mètres de Seine 4 mètres de marnage on n’a pas l’impression que c’est un trou sur un truc qui fait 50 mètres de large 4

    Mètres mais et on a arrêté de solutions connexion avec la scène parce qu’en fait on a trop d’intégration par exemple sur le nettoyage et poser ses dimensions déchets odeurs et on savait pas et on s’est dit mais bien on parle plus c’est pas il y a un

    Risque énorme et donc moi j’ai déjà dit à l’époque moi j’aime bien enfin on peut prendre mais quel est le plan B si ça marche pas c’est-à-dire que tu veux qu’on en est un produit c’est un projet qui soit ok on y va mais il y a un plan

    B c’est ça plante et on retourne sans que ça soit 30 millions après pas de sécurisation ça devient artificiel quand même pas ça devient électrique à pompe et tout et puis on sait que ça marche sur le lit majeur dans le centre et puis vient retirer les sédiments qui sont en

    Bord de quai parce qu’il est plus dans le chenal complet de déposer saignements et notamment après quand on est près des quais des fois on a plus le tirant d’eau suffisant les réutiliser nous dans nos projets en matériaux pour le lieu sur le téléphone et on

    On voit pas bien pour l’instant on va pas le goût du début d’une douche alors une des solutions qui qui nous parle d’accepter que Laurent dans une partie du bâtiment qu’on te demande non seulement un espèce de pas encore d’allemand quoi c’est contre intuitif le démarrage et ensuite et l’autre c’est d’éloigner finalement

    De façon le cheminement ce qui est visuel du bâtiment alors on a un angle pareil si on est au pied maintenant pour des gratte ça fait comme là si je suis ici quelqu’un parle comme ça si je suis ici je sais pas quoi mais c’est pour l’instant les deux solutions

    Et ça très concrètement dans la semaine vous arriverez à vous libérer combien de temps pour faire une personne liquide est-ce que des véhicules qui ont fait ce type de réflexion et des comptes rendus un peu dans tous les sens donc foutoir atelier et puis en disant ben là le sujet inondation

    On le met en tête de gondole quoi c’est à dire que c’est pas quelque chose qui vient alimenter la réflexion ça devient maintenant le point central et on est très congés les autres isés donc on a un petit peu remis devant et il y a dans une situation sur

    Lucidine donc il faut filer des entreprises ont eu gère les voilà en faisait un point nous avancez et faire mal allez hop là maintenant on aménagé quartier on est dans les travaux disponibles mais nous on en a une copine on vient l’alimenter c’est du petit non on aimerait bien avoir réel temps

    Que tout le monde mais après ça l’intégration pas du tout le cas Seigneur et ça j’ai et donc sociales les venus en questionnement leur fervent c’était bon sans que ça soit un questionnement évidemment c’est pas trop près de la forme comme cela le livre et donc [Musique] on va commencer s’il vous plaît

    On fait les on fait les trois présentations à la suite très bien très bien merci donc dernière c’est dernière partie du séminaire et puis donc il y aura la clôture à 13h OK il nous manque comme ça très bien on va pouvoir commencer donc pour ceux qui sont à distance donc

    Emmanuel du French professeur à l’École architecture de Strasbourg et j’enseigne également à l’Université Libre de Bruxelles toujours des sujets plutôt liés aujourd’hui à la prospective et à l’évolution des techniques dans le monde du bâtiment et de la ville pour effectivement il essaye d’imaginer un futur viable pour nous tous après ce

    Qu’on a vu juste à l’instant pour Rouen effectivement la situation est intéressante et c’est uniquement la ville de Rouen pourra évoluer dans le futur alors on va passer maintenant à retour d’expérience sur des objets déjà réalisés et on va commencer par Martin Fessard qui est doctorat en

    Architecture à Lille je vais te laisser te présenter et nous parler de ce retour d’expérience et de les travaux que vous avez entrepris sur ce coron dans le Pas-de-Calais à toi bonjour à vous alors Martin faitsard architecte et charpentier donc alors c’est pas vraiment un retour d’expérience parce que c’est encore

    C’est plus un protocole d’expérimentation qui est à venir donc il y a pas encore beaucoup de résultats j’ai plutôt vous présenter ce qu’on essaie de d’expérimenter je suis doctorant effectivement à la chaire acclimater les territoires postminiers qui est lié donc au laboratoire d’architecture de l’Université de l’école d’architecture de Lille et au

    Lgcge de l’Université d’Artois donc qui est le laboratoire de génie civil de l’Université d’Artois avec Franck vernandel et Béatrice Mariol donc comme directeur et directrice de test côté architectes et Vincent Dubois côté génie civil avec des financements de la région Hauts-de-France et du ministère de la Culture et donc je vous présentais cette

    Contribution qui s’intitule rénovation lourde versus conception climatique remise en cause de la rénovation lourde expérimentation in situ de cette conception climatique dans un coron à armes donc c’est une contribution qui est issue d’un travail de test qui a débuté en 2022 qui s’intitule l’architecture au risque du vivant

    Et qui prend place dans les sites et minières cité minière 60 000 maisons qui sont aujourd’hui à rénover un patrimoine donc en avec une forte précarité énergétique un habitat plutôt pavillonnaire qui est inscrit à l’UNESCO depuis 2012 donc une certaine reconnaissance architecturale et ce travail donc considère cette architecture minière et expérimente son

    Acclimatation avec des matériaux biosé sur ses locaux comme du lin ou de la terre crue aujourd’hui je vais rendre compte d’une démarche qui associe théorie et expérimentation puisque à partir donc de questionnements épistémologique sur l’autonomie de la technique les vitalité des matériaux bijoux sourcés l’impermanence de l’architecture on va

    Établir une critique de la rénovation lourde actuelle notamment en examinant les récentes recherches en génie civil sur les propriétés climatiques intérieures et extérieures définition biosourcés donc à l’intérieur où ils amélioraient le confort ressenti par les habitants et la qualité de l’air et elle a à l’extérieur par leur faible incapa

    Impact carbone et puis on va ensuite éprouver leur appropriation par les architectes donc dans le cadre d’une conception climatique par la description donc de ce protocole d’expérimentation in situ de la conception climatique donc ce projet s’inscrit donc dans la le projet cité minière en acclimatation qui explore la rénovation de 25 maisons à

    Harnes basées d’une part sur les pratiques collaboratives donc avec la thèse de Mélusine panier et le recours matériaux que je souris donc plutôt avec ma thèse qui est donc L’Oréal a émis engagée pour la qualité du logement de demain qui réunit le bailleur social maison et cité la chair poste minier la

    Mission bassin minier le lgcge l’association de maîtrise d’usage les corons d’Orient et avec une équipe de maîtrise d’oeuvre qui est issue de la frugalité heureuse et créative donc les architectes et le BET tribu ce travail a débuté par un état de l’art théorique autour de trois questions épistémologiques qui ont été soulevées

    Par les matériaux bio sourcés et la rénovation énergétique donc ces liens sont assez évidents quand il s’agit de s’interroger notamment sur la question de l’autonomie de la technique dans la rénovation énergétique l’autonomie qui se longeait Lule d’une technique qui devient médiation exclusive entre l’homme et le média le milieu naturel et

    Qui pourrait déboucher sur un auto accroissement de cette technique qui s’oriente sans nullement s’arrêter vers les moyens de dépollution donc on peut rester à la rénovation énergétique aujourd’hui et pas un auto accroissement de la technique puisqu’elle utilise des solutions techniques pour apporter des réponses à des problèmes qu’elle a en

    Partie elle-même causée et donc on peut considérer que l’huile qui s’agit d’être apte à réinsérer dans ce système technicien des informations qualitatives externes alors l’usage des matériaux de sourcés et l’expérimentation in situ bouscule également notre relation à la technique on peut considérer par exemple avec Sting gold de manière de considérer la

    Fabrication in the firskase the party regarde les as campanens of a totality in the very mage plan the second the forms of a thing et Maryse from the process it’s self with in a field of for this isment of the practation invites et donc voilà mon parcours d’architectes

    Et charpentier a permis de prendre conscience aussi de ces vitalité de ses vitalité visuelles tactiles mécaniques comme le grisement du bois le tirage à coeur les réactions l’humidité le changement d’esthétique et donc l’expérimentation in situ permet de révéler ses vitalités et pourraient peut-être permettre de révéler des modes alternatifs de rénovation énergétique

    Et c’est vitalité donc sont au cœur des enjeux architecturaux puisque leur évolutivité interroge une forme peut-être d’impermanence de l’architecture il transforme le rapport entre habitat et habitat puisqu’ils sont souvent évolutifs parfois réutilisables comme les enduits terre crues et il pourrait susciter une architecture impermanente architecture impermanente

    Qui a été pas mal exploré notamment par steward Brent dans ce livre qui constate qu’il y a des rythmes de renouvellement très différents des éléments qui constituent un bâtiment et qu’est-ce qui renouvelle le plus rapidement ce sont les finitions et tous les contrôles environnementaux à l’intérieur du

    Bâtiment et constate aussi qu’il y a un manque de formation des architectes à ces sujets et donc on peut se demander aujourd’hui si dans le cadre de la rénovation énergétique finalement concevoir savoir concevoir ce second œuvre deviendrait une véritable question d’architecture alors voilà on voit bien comment ces questionnements sur l’autonomie sur ta

    Mettre en relation avec les vitalité des biosourcés l’impermanence de l’architecture et qui font émerger des problèmes assez concrets que cette contribution en tant que les aujourd’hui donc d’une part la remise en cause de la rénovation lourde et d’autre part l’intérêt de la conception climatique alors sur cette partie là je vais aller

    Assez vite parce qu’on en a déjà beaucoup parlé hier finalement simplement pour revenir un peu au début l’Union européenne donc définit la rénovation lourde qui a été ensuite transposée en France par la rénovation complète et performante comme le classement du bâtiment en classe A ou B qui doit prendre en compte l’isolation

    Des murs l’isolation des planchers bas isolation de la toiture le remplacement des menus extérieurs la ventilation la production de chauffage et d’eau chaude donc à la fois une isolation assez étanche et des contrôles environnementaux mécaniques qui assure la le lien entre l’intérieur et l’extérieur aussi parler de killoway déjà hier qui

    Prend l’exemple du fonctionnement d’un réfrigérateur donc un élément extrêmement sale stable qui aurait servi de modèle pour une rénovation énergétique qui elle prend place dans des bâtiments qui sont de fait beaucoup moins stables puisque il y a des habitants qui habitent dedans qui ouvrent des fenêtres et donc qui

    Perturbe on va dire ce modèle un peu de stabilité intérieure mais donc de manière générale on pourrait dire que la rénovation énergétique cherche à installer une enveloppe très isolante et très étanche des contrôles environnementaux mécaniques pour créer un climat intérieur stable standardisé et homogène dans le temps et l’espace

    Alors ce dispositif je peux parler du dispositif architecture c’est pas grave plusieurs recherches actuellement remettent en cause cette cette rénovation lourde on va d’abord prendre quatre exemples qui sont issus de recherche en génie civile ou en architecture actuelle la première donc c’est que plusieurs recherches en génie civile sur les propriétés climatiques

    Intérieures du second œuvre biogéo sourcé et bien investi on va dire d’autres qualités thermiques que la simple résistance thermique comme les fusivités la diffusivité la valeur capacité tampon y si on prend l’exemple des des bétons végétaux donc qui permet qui sont mis en oeuvre dans cette étude à droite

    Et bien il devient très intéressant des de d’investiguer les échanges couplés de chaleur et d’humidité qui permettent à ces bétons végétaux donc qui associe une matrice minérale et des végétaux comme des ananas de lin par exemple d’avoir à la fois une bonne capacité d’isolation mais en même temps en effet de

    Stabilisation de la température intérieure d’autre part à gauche on voit que par rapport aux finitions notamment les finitions en terre crue ont aussi des capacités d’absorption de l’humidité qui sont très importants avec des cycles absorption des options qui sont beaucoup plus rapides que pour par exemple des matériaux comme le plâtre ou

    Des matériaux isolants comme la laine de verre et qui permettent peut-être d’améliorer la qualité de l’air intérieur notamment en régulant l’humidité relative en régulant les composés organiques volatiles et peut-être même le CO2 il y a des recherches qui commencent à sortir là dessus et il est possible de faire varier voilà ces

    Capacités réguliers de régulation en jouant sur l’épaisseur la composition les états de surface etc alors la plupart des chercheurs en génie civil qui travaillent sur ces recherches considèrent que c’est difficile à modéliser d’où l’intérêt peut-être d’une expérimentation in situ on a déjà vu hier un schéma un peu

    Équivalent qui montrait qu’on était très très loin des objectifs quantitatifs de des différents plans de rénovation énergétique en rouge chez les réalisations envers les objectifs j’ai aussi fait ce tableau qui est complètement illisible là cette échelle mais qui s’intéresse donc aux objectifs aussi qualitatifs des plans de rénovation énergétique donc en termes de

    Confort d’été notamment de qualité de l’air de référence aux matériaux sur C et de référence aussi aux propriétés de l’architecture existante dans l’ensemble il y en a très peu de références assez dimensions qualitatives dans ces dans ces rénovations dans ces plans de rénovation on sait aussi qu’il y a des grandes

    Différences entre les consommations théoriques et les consommations réelles donc ça c’est une étude qui a été fait au Pays-Bas sur 200 000 logements en gris foncé vous avez les consommations théoriques en gris clair les consommations réelles entre des bâtiments A et G en théorie il y a une énorme différence en pratique la

    Différence est beaucoup plus faible donc finalement la rénovation énergétique qui vise des classements plutôt a ou b pour être beaucoup moins efficace que prévu notamment du fait du fameux effet rebond donc l’expérimentation in situ en lien encore une fois avec les habitants donc on prend en compte le comportement des

    Habitants pourrait permettre d’explorer justement une rénovation qui fasse véritablement baisser la consommation énergétique et enfin on ne sait pas très bien actuellement quels économies de carbone permettent la rénovation énergétique il y a un projet qui a été fait par l’Alliance HQE qui a commencé à faire un

    Peu des ACV là dessus qui dénotes notamment le poids le point important des lofluides financiers et cloisonnement et d’où l’intérêt de notre avis d’expérimenter voilà des des seconds œuvres à très faible impact carbone et là il y a pas mal de recherches en génie civile sur bien les faibles impact carbone

    Notamment des plantes qui sont renouvelables annuellement donc comme le lin ou le chanvre qui constitue des têtes d’assolement donc qui améliorent la qualité des sols et qui sont disponibles dans le nord de la France puisqu’il est une agriculture qui est assez forte dans le bassin millier et

    Aussi la terre crue qui est très très disponible parce qu’il y a beaucoup de briqueteries qui sont aujourd’hui en reconversion d’un modèle brick cuites un modèle matériaux terre cru voilà ces quatre exemples questionnent l’efficacité de la rénovation lourde de façon un peu générale on peut aussi la questionner au niveau du bassin minier

    Alors là c’est on observe des décalages entre la situation du bassin minier et les normes aussi bien en termes d’habitants que de bâti la rénovation lourde ne semble pas du tout adaptée aux pratiques des habitants il y a une thèse en cours donc comme j’ai dit de Melvin Pagnier sur les pratiques collaboratives

    Dans lesquelles elle fait une permanence architecturale donc dans cette cité d’Orient sur laquelle on va essayer d’intervenir et dans la constater notamment que les problèmes de facture d’énergie n’étaient pas du tout le premier problème des habitants qui parlent plus des problèmes d’humidité en premier quand on leur parle de confort

    Et qu’ensuite elle a fait cette carte qui présente les pratiques de chauffe des habitants et elle s’est rendu compte que que les maisons aient déjà été rénovées ou pas il chauffe finalement de façon très intermittente leur maison voire pas du tout et donc qu’on est très loin finalement d’un confort homogène

    Dans la maison puisqu’il y a une très forte précarité énergétique on peut prendre l’exemple de simandon Simon don qui critique l’automate l’automatisme de la technique notamment liée dans ce cas précis au thermostat qui sont mis en place pour les chaudières à gaz pour le chauffage central qui ne correspond pas donc aux

    Pratiques des habitants et qui constitueraient selon simandon un assez bas de gré de perfectionnement technique puisque une machine avec un haut degré de technicitaire recèle une certaine marge d’indétermination et que la fonction intégratrice de la vie ne peut être assurée que par les êtres humains et donc là l’idée de cette thèse c’est

    Vraiment d’expérimenter justement les habitants en tant que fonction intégratrice de la vie dans cette technique en expérimentant leurs interactions avec le climat et le second œuvre évidemment elle est en décalage c’est une norme de rénovation énergétique sont en décalage avec les situations du bassin minier tout ça c’est un premier

    Travail de relevé qu’on a fait donc de ces maisons de ces maisons minières avec la maîtrise d’oeuvre du projet qui souligne notamment donc en noir vous avez la construction originelle donc de l’origine des compagnies minières en bleu une rénovation qui a été faite dans les années 80 qui avait pour but

    D’ajouter des toilettes et vraiment de salut briser ses maisons et en rouge c’est les dispositifs sur lesquels les habitants peuvent que les habitants peuvent manipuler et donc on voit que ces maisons qui sont donc un bâti ancien avec des façades avec des modèles nature donc on peut pas faire une isolation par

    L’extérieur les pièces sont très petites donc il est difficile de faire des isolations antérieures importantes et les problèmes de remontée capillaire qui posent la question des durabilité des isolants le confort d’été qui devient un problème de plus en plus important et qui passe plus par la possibilité d’une

    Ventilation traversante ce qui n’est pas le cas par exemple pas possible pour le moment à l’étage et les VMC quand il y en a qui sont évidemment toujours fonctionnel mais mal entretenu donc voilà plutôt que d’essayer de finalement d’adapter ces maisons à la technique actuelle et le fin aussi les pratiques

    Des habitants proposent plutôt d’adapter la technique aux pratiques des habitants et à ce bâti existant et enfin et bien cette rénovation lourde pour un problème de mise à distance épistémologique de l’humain et de son milieu puisque on a vu que élu le considérait que la technique devenait une médiation

    Exclusive entre l’humain et son milieu naturel ou une mise à distance selon Kirk Patrick sail qui enferme les gens dans des univers hermétiquement clos c’est assez contradictoire avec la pensée actuelle de la reliance avec Team Ingold par exemple qui cherche de nouvelles manières de correspondre avec le vivant ou le philosophe Bruno Latour

    Qui explore des superpositions d’agencement mutuelles qui cherchent à cultiver des attachements et donc le secondaire permettrait peut-être de cultiver des attachements avec l’agriculteur et les sols du bassin minier les finitions biosourcées interagissent avec les climats intérieurs et incorpore donc une partie du fonctionnement naturel pour le faire

    Pour le faire elles sont évolutives et mobiles parfois comme un rideau hydrothermique par exemple et donc elles interagissent avec les habitants et cette marge d’indétermination permet aux habitants d’être la fonction intégratrice de la vie dans la technique et donc voilà fort de ces constat et un peu de ses premiers questionnements on

    Explore donc dans cette deuxième partie un protocole d’expérimentation in situ dans une maison donc il va prendre place dans une maison témoin à Harnes au sein donc du projet plus global des 25 rénovations considérant notamment avec lewisman Ford que la structure esthétique et le relations sociales sont aussi réelles

    Que les qualités physiques primaires que la science s’endorgueille jadis d’isoler donc cette expérimentation doit répondre à une triple question techniquement la démarche envisagée est-elle efficace en termes de baisse des consommations énergétiques de ressources et de l’empreinte carbone d’amélioration de la qualité de l’air et de compatibilité avec le bâti ancien socialement est-elle

    Acceptable par les habitants en termes de confort ressenti de mode de vie permis d’esthétique de l’Intérieur notamment d’esthétique des matériaux biologiques et architecturalement la rénovation peut-elle être sujet de conception d’expression et d’enrichissement de l’architecture et donc peut-être justifier un rôle à jouer par les architectes dans cette rénovation énergétique

    Il s’agit en quelque sorte de réinsérer des informations qualitatives sociales et architecturales dans la rénovation énergétique ce qui pourrait passer selon androfine vert qui parle à conception la conception qui serait liée donc à la notion de démocratie technique qui cherche à trouver des nouvelles voies permettant de privilégier les valeurs

    Qui ont été exclues et de les mettre en oeuvre dans les agences techniques ce qui passe par la conception qui combine plusieurs ramifications en organisant en couche sur une seule conception de base les demandes des différents acteurs et donc l’expérimentation est située permet de tester justement ces combinaisons entre conception architecturales

    Acceptabilité sociale valeur technique les capacités des biogéosourcés l’architecture existante voilà c’est rassemblé au sein de l’expérimentation in situ trois hypothèses qu’on va voir très très rapidement qui rassemble en jeu technique sociaux et architecturaux donc la première hypothèse investige une expression architecturale qui serait liée aux vitalité du second œuvre et des

    Finitions donc on a vu que les matériaux Français avaient des propriétés climatiques et donc on se demande si elles sont appropriées par les architectes alors selon raynner banam plutôt non puisque les architectes ont abandonné finalement la question de la du confort climatique intérieur aux ingénieurs et au plombier il serait

    Incapables de d’assurer ce confort intérieur des bâtiments selon Fanny et arjani il peut y avoir des valeurs architecturales qui sont liées au second œuvre comme la textilité le revêtement la texture le surface le rideau suspendu la nudité et on peut se demander si finalement la réactivation de ces valeurs pourrait susciter une

    Matérialisation de la conception climatique c’est à dire que les valeurs de second œuvre donc comme la textilité donnerait avoir à toucher à sentir les différents climats en partie générée par ce même second œuvre et qui pourrait ainsi le rendre peut-être mieux appropriable et plus significative par les habitants c’est-à-dire qu’on

    Pourrait vraiment le palper on voit le sentir Fernandez Galiano a notamment écrit dans sur cette la neutralité visuelle et thermique de l’architecture moderne donc un espace blanc avec un chauffage central qui voilà permet d’avoir le même confort un peu partout on pourrait se demander au contraire si pour y avoir

    Une correspondance entre la diversification des climats intérieurs et la variété visuelle de la maison acclimatée c’est aussi lié peut-être aussi aux qualités esthétiques de la nature dans un livre donc qui s’appelle b’Twin nature esthétique of modifieds Emily Brady écrit notamment sur les qualités de la nature par exemple la

    Diversité l’exploration le l’intérêt de l’exploration de cette diversité c’est un peu sergent un peu ce qu’on a entendu hier notamment avec les chercheurs de Lausanne et on peut se demander si ses qualités de la nature pour être transposée au matériaux bio géo-sourcés qui pourraient justement susciter par leur diversité visuelle par

    Leur diversité esthétique olfactive un intérêt d’explorer leur capacités par les habitants bien sûr à explorer leur capacité à réguler les climats à l’intérieur et donc la troisième hypothèse conforte confronte confort fixe et mobile et questionne l’impermanence de l’architecture donc l’idée c’est là c’est de tester par exemple des rideaux thermiques biogés

    Manipulables des registres de ventilation naturels des panneaux rayonnants mobiles électriques et en même temps peut-être des ans de vitesse crus des isolants en terre allégées et des poils de massifs dans des choses qui soient à la fois mobiles et fixes ça s’inspire d’un projet en cours qui s’appelle le projet slowit dans lequel

    Des chercheurs belges expérimentent avec une vingtaine d’habitants une baisse des températures de chauffage central à la fois dans des habitations et dans des universités et qui mettent en pour contrebalancer en place de nombreux dispositifs de confort mobile comme et manipulables vraiment par les habitants pour chauffer les corps plutôt que l’air

    Et alors c’est une étude qui est en cours mais il y a des résultats préliminaires qui ont été publiés notamment lors d’une conférence à Bruxelles qui sont assez spectaculaires et qui montrent que des logements classés F ou G seraient en fait tout à fait pour être tout à fait les

    Transformer en logements classés A d’un point de vue énergétique mais ça interroge évidemment les architectes qui sont plus enfin plus habitués à concevoir et bien déstructures fixes que des climats et des finitions mobiles échangeantes et donc s’interroge une forme d’impermanence de l’architecture qui peut-être nous pousse à remettre en

    Cause nos outils et nos langages architecturaux donc ces hypothèses seront testées dans une maison témoin à Harnes et seront une préfiguration de la rénovation des 25 autres maisons et donc cette projet donc à émy comme on l’a déjà dit constitue une opportunité à plusieurs titres tout d’abord par l’équipe pluridisciplinaire

    Qui associe chercheur et praticiens dans l’idée que les chercheurs finalement présentent leurs hypothèses aux praticiens et ensuite le travail de développement se fasse de façon un peu collective et ensuite nous on prend plus une observe une posture d’observation pour plus une posture d’observation pour voir qu’est-ce qui marche qu’est-ce qui ne marche pas

    La permanence de mes usines panier qui permet un accès facilité aux habitants et aux maisons ce qui est très intéressant pour ce type de recherche et donc le projet avec maison est cité qui a en ce moment 20 000 autres maisons à rénover et donc il est potentiellement reproductible voilà

    Ce parc à ce parc de maison minière il est aussi intéressant par la situation de cette cité d’Orient puisque c’est une répétition de maison maison mitoyenne identique comme on le voit sur cette sur cet axonométrie qui permet de faire des comparaisons facilement entre maison rénovées conventionnellement donc

    Avec plutôt de la laine de verre et VMC et chaudière gaz et des maisons qui sont rénovées avec cette fameuse conception climatique dans le cadre donc de ce projet il y a un peu de niveau donc là le niveau de cette thèse et le niveau du projet ami

    Et donc dans le niveau de cette thèse on va expérimenter une conception climatique donc au 142 là que vous voyez affiché en rose qui sera comparé au 162 rue de barge donc qui a vos voyages affichés en vert qui sera lui rénové de façon conventionnelle et donc le 142

    Constituera une maison témoin donc déjà le chantier permettra de former des entreprises habituellement en marché avec maison et cités à ces techniques de rénovation biogé aux sourcées et ensuite de les faire découvrir aux habitants par ailleurs il constitue une maison tiroir donc il va héberger des habitants temporairement délogés du reste de la

    Cité le temps que les travaux se fassent et donc on va pouvoir avoir des avis de plusieurs habitants sur une même conception donc dans un temps assez court enfin dans le temps court d’une thèse qui va peut-être quand même devoir se prolonger un peu pour que ce soit faisable et ça constitue une

    Préfiguration de la mi donc qui porte lui sur la rénovation complète de la rue de plevenat donc anti-rouge et de la rue de Varna en tirée bleue l’une en matériaux et l’autre en conventionnel alors ça c’est une la rénovation classique de maison et cités qui on va dire des Molly quasiment l’intégralité de

    L’intérieur de la maison donc on a vraiment une un curage complet de la maison sur l’organisation aussi de la maîtrise d’oeuvre c’est souvent un bet qui est mandataire avec des niveaux d’honoraires qui sont extrêmement faibles autour de 4% et 80 000 euros à peu près de budget

    Travaux donc forcément il y a assez peu de temps à passer sur la conception avec une approche plutôt à la technique et normative donc il s’agit de baisser les consommations énergétiques en appliquant une isolation étanche donc ici de la laine de verre ou du polyuréthane avec des contrôles environnementaux plus ou

    Moins automatiques et fixes donc une VMC et une chaudière à gaz avec un thermostat pour finalement avoir un climat homogène et stable sans considération pour les propriétés de l’architecture existante ou les pratiques habitantes ça ce serait finalement ce que voilà une action nommétrie exploratoire de ce que pourrait être la conception climatique

    Donc il cherche à améliorer le confort ressenti des habitants pour essayer d’économiser l’énergie et les ressources et faire baisser l’empreinte carbone des rénovations donc dans ce cadre là on a un architecte qui est mandataire avec un bet qui sont tous les deux très engagés sur ces questions de matériaux bio sourcés

    Et de ventilation naturelle et un niveau d’honoraires un peu supérieur au cours autour de 8% qui leur permet quand même de faire leur travail dans des conditions un peu meilleures donc dans cet axonométrie ce qu’on voit c’est d’abord que on essaie de démolir au minimum donc à droite tous les textes

    Que vous voyez en fait c’est donc envers pardon en noir le bâti d’origine en bleu la rénovation des années 80 et en vert la climatation actuelle et en rouge les dispositifs toujours manipulables par les habitants le but c’est de capitaliser sur les différentes strates matériels que comporte le bâtiment et

    Notamment même des isolations polyuréthane par exemple qui ont été mis en oeuvre dans les années 80 et bien de les conserver parce qu’ils ont toujours un rôle isolant qu’on peut toujours utiliser donc il y a pas forcément de raison de les mettre en décharge donc c’est d’utiliser la maison comme

    Stockage d’un matériau qui de toute façon et problématique à mettre en décharge ensuite et peut-être juste de rajouter un orditeur dessus pour améliorer sa capacité à réguler les climats intérieurs [Musique] [Musique] donc voilà de gérer vraiment plein plein de petits climats différenciés qui permettent aux habitants de d’habiter un

    Peu comme ils veulent à l’intérieur de leur maison et d’adapter la maison vraiment à leurs besoins de confort avec beaucoup de dispositifs manipulables et aussi de revoir les liens entre climat et distribution de l’architecture puisqu’on va notamment permettre de faire des ventilations traversantes en utilisant par exemple mettant des

    Fenêtres sur la façade sud qui pour l’instant sont inexistantes donc voilà à la fois la ventilation traverseante qui tout d’un coup devient possible mais en même temps une vue sur les jardins qui n’existait pas à côté sud les apports solaires au sud d’essayer de d’avoir vraiment un véritable projet de

    Conception entre des questions de mode de vie des questions énergétiques et des questions de ventilation et en conclusion pardon pas en conclusion j’ai quasiment fini c’est juste pour raconter donc un petit peu comment on va voilà comprendre un petit peu l’efficacité technique sociale et architecturale de ces deux méthodes de

    Rénovation tout d’abord donc par des mesures objectives puisqu’on va avoir une instrumentation des maisons à long terme et à court terme à long terme donc par une instrumentation assez classique avec des capteurs de température d’humidité relative de composés organiques volatiles de CO2 à court terme par une station de confort qui

    Permettra notamment de prendre en compte et bien la température radiante et d’avoir une sorte de confort ressenti statistique grâce à cette grâce à cette station de confort et on confrontera ce confort statistique à le confort véritablement ressenti par les habitants avec des enquêtes le plus nombreux possible sur leur ressenti en été comme

    En hiver et on va essayer de comprendre comment ils interagissent également avec avec ces nouvelles ces nouvelles finitions comment est-ce qu’il les voit d’un point de vue esthétique et quelles sont leurs pratiques vis-à-vis de ces de ces de ces j’ai perdu mon mot finition il y aura notamment deux semaines qui

    Permettront voilà avant que la maison soit véritablement invité de la faire visiter un maximum de gens pour comprendre et bien quelle est leur ressenti par rapport à ça et d’autre part donc évidemment quelle valeur d’expression d’un point de vue plus architectural quelle valeur d’expression architecturale sont employées et quelle évolutivité en permanence de

    L’architecture cela suscite donc là ce sera plus une étude peut-être avec les architectes sur les modes de conception qu’ils ont utilisé les outils les outils mis en œuvre en conclusion donc voilà on a vu à partir de questionnements épistémologique que la rénovation lourde était un avait peu de chance de

    D’aboutir et on a donc exploré cette conception climatique et cette expérimentation une situe qui vise à explorer donc une alternative légère mobile et reproductible à la lampe rénovation lourde attester la capacité de la conception architecturale à combinée des enjeux techniques sociaux et patrimoniaux à expérimenter in situ concepteurs des constructeurs et des

    Habitants avec la vitalité des biosourcés pour améliorer le confort ressenti la qualité de l’air et contribuer à développer et partager un discours architectural sur la rénovation énergétique en réactivant des valeurs architecturales anciennes donc cette contribution elle était peut-être plutôt sur des enjeux un peu techniques je pense que il serait intéressant de

    Continuer à développer cette partie dans d’autres voilà dans d’autres contributions à suivre je vous remercie de votre attention je voulais je voulais remercier aussi les les organisateurs merci Martin alors si vous voulez bien on va prendre une ou deux questions maximum pour garder du temps à la fin des trois présentations

    Pour avoir un débat est-ce que vous avez des questions flash pour Martin merci pour cette présentation Mohamed belmaziz de l’école de Marseille puisque vous avez parlé de ce projet à EMI est-ce que finalement pour obtenir ce que vous appelez le confort différencié il y a une sorte de on essaie de

    Contourner un peu les aspects réglementaires et est-ce que les architectes qui participent à cette amie si j’ai bien compris un tableau enfin une grille méthodologique qui va qui va les aider un peu à appréhender ce confort différencier alors sur la sur la première question effectivement en fait c’est on pourrait

    Dire que c’est un peu un sport au quotidien pour avec le bailleur maison et cité qui qui est quand même plutôt partant sur ce projet c’est assez étonnant enfin c’est à dire que pour l’instant on a toujours réussi à faire avancer le projet comme on le souhaitait mais qui va dire forcément

    Les financements de la rénovation énergétique sont très liés notamment aux certificat d’économie d’énergie qui dépendent de la résistance thermique d’un isolant qu’on met en oeuvre et donc forcément il y a des questions de financement des choses comme ça qui pour lui sont un peu indépassables nous on essaie à l’inverse d’argumenter sur le

    Côté expérimental du projet pour leur dire que voilà qu’il faut peut-être pour ce projet là essayer de dépasser ces questions là pour expérimenter quelque chose de façon de un peu plus libre et donc il y a un peu un peu un débat au quotidien entre le bailleur maison récité les chercheurs la maîtrise

    D’oeuvre sur jusqu’où on peut aller dans l’expérimentation aussi pour que ça reste dans un cadre reproductif je disais par exemple on essaie de travailler avec les entreprises de maison et citées c’est vraiment dans l’idée que ce soit pas par exemple des artisans qui savent déjà

    Faire ça qui qui fasse ce projet là et qui se fasse un peu plaisir mais que peut-être on puisse aussi intervenir dans un cadre plus plus reproductible donc évidemment les questions des normes se posent très très souvent voilà sur la deuxième question une dernière question

    C’est un travail qui est en cours sur la grille méthodologique mais merci pour l’exposé vraiment passionnant c’est pas tellement une question c’est plutôt une remarque moi j’ai beaucoup apprécié le fait que tu mettes en perspective tout ce travail par rapport à des écrits théoriques et donc que tu positionnes ce travail a

    Priorité technique dans une dans un questionnement un caractère théorique mais j’ai trouvé qu’il manquait des références alors je sais pas si c’est pas c’est parce que c’est trop court l’exposé ou parce que tu les as pas encore mais autour de la sociologie de l’énergie

    Il y a eu un colloque à Tours en 2018 je crois les journées internationales sociologie d’énergie avec beaucoup beaucoup de contribution qui étudie précisément le rapport des habitants avec l’énergie ou le confort dans leur habitat et ça ça mériterait que je pense une investigation de ta part j’ai pas vu

    Non plus la référence à Sophie Houdart donc elle fait un travail d’accompagnement d’habitants pas très loin de de là dans le Nord aussi et autour du confort est-ce que tu connais la théorie de des trois conforts de Pascal en Foux je l’ai découvert récemment oui c’est ça

    Parce que je pense que tu es en plein dedans aussi donc notamment le confort de réserve qui est qui est un aspect très important de cette théorie et je pense que ça s’applique tout à fait ici et je pensais aussi sur l’aspect diversité des climats et esthétiques climatiques esthétique thermique au

    Travaux de Philippe RAM évidemment donc tu ne cite pas non plus mais bon c’était juste pour compléter encore ton assisté qui est déjà très très solide je trouve et personnellement je trouve très ambitieux en fait de construire un discours théorique à partir de ces travaux là et ça me paraît vraiment une belle

    Perspective de thèse quoi bravo pour ça si Daniel alors on va continuer et enchaîner avec donc Rémi Laporte qui avait c’est à Clermont et donc qui va nous présenter son retour d’expérience sur un immeuble d’habitation à Bordeaux j’ai déjà oublié le nom trop complexe on reprend temps de poser des questions

    Après les trois bonjour [Musique] bonjour à toutes et à tous merci aux organisateurs pour l’invitation je vais vous présenter un résultat d’un travail d’un questionnement qu’on a mené avec ma collègue Amélie Flament sociologue malheureusement pas pu venir aujourd’hui parce qu’elle enseignait à l’ENSA Clermont c’est un travail qui a été mené pour le

    Compte du piquage je vous en parler après sur notamment une partie d’évaluation d’une expérimentation menée à Bordeaux donc comme on évoquait juste avant c’est un immeuble qui a été conçu par l’agence Nicolas Michelin et associé dans le cadre d’un projet urbain dont je vais vous dire deux mots aussi

    Merci donc la question en fait qu’on s’est posée dans le cadre dans le cadre de ce séminaire c’est finalement de ce de partir de l’hypothèse que la conception bioclimatique ou la prise en compte du climat dans la conception architecturale finalement apporter un surcroît de complexité à la conception

    En elle-même et que finalement ça reposait la question de comment on évalue les choix de conception qu’on fait d’une part et ensuite comment est-ce qu’on évalue le résultat de ses choix finalement donc c’est autour de la question de l’évaluation comme méthode et dans son rapport justement au confort climatique suivant

    Donc on va déposer décomposer le propos en deux parties la première partie c’est plus qui sera plutôt lié finalement à la question de l’évaluation dans la conception architecturale et la deuxième il sera plutôt liée à la question de l’évaluation cette fois-ci dans de manière plus classique dans la dans la

    Réception et dans la plutôt l’exploitation pardon d’un bâtiment première aspect en fait c’était de d’interroger finalement en quoi la prise en compte du climat peut être une certaine manière un surcroître de complexité dans la conception architecturale là-dessus il y a plusieurs plusieurs éléments qui peuvent être un peu avancés

    On s’est appuyé notamment sur sur un certain nombre d’écrits qui ont été produits dans la fin des années 2000 par des acteurs du bioclimatisme depuis assez longtemps et qui ont essayé de théoriser un petit peu finalement leur expérience ou dans le cas de mettre les choses de façon à prendre un petit peu

    De recul critique et trois trois points en particulier qui semble important par rapport à cette question là notamment le fait que le bioclimatisme puisqu’on prendra cette entrée ici je vous expliquerai pourquoi après les finalement très lié à l’adéquation à un climat enfin une adéquation entre d’une part un climat un

    Bâtiment iment et des occupants finalement la manière dont les occupants se comportent à l’intérieur de ce bâtiment sous ce climat et donc la prise en compte de ces trois facteurs forcément elle elle apporte un certain nombre de complexité qui n’est pas toujours identifié de cette manière là dans un

    Dans une conception architecturale entre guillemets conventionnelle notre un autre point d’aspect pour aller un peu vite c’est finalement que la les différents paramètres qui définissent le confort climatique ou en tout cas bioclimatique dans une approche de climatique ne peuvent pas se être abordés séparément et ne peuvent pas être d’une

    Certaine manière dissocier l’un de l’autre c’est ce que nous montre notamment pour géolival c’est il y a une nécessité finalement d’aborder les choses conjointement et de ne pas considérer que finalement la question climatique vient se surajouter à la question architecturale comme une sorte de surcouche qui est conviendrait

    Traiter par la suite mais qu’elle doit être consubstantielle dans le travail de conception et puis troisième point qui me semble important c’est que cette forme de recherche de symbiose avec le milieu que constitue le bioclimatisme forcément elle est dépendante des spécificités de ce milieu et donc bien entendu ça

    Implique que même s’il y a des des éléments de référence qui peuvent exister des cas qui sont exemplaires ils peuvent pas être répliqués en tant que tel et que donc il y a une forme de spécificité assez poussée de la de la conception architecturale on l’a vu notamment dans la dans la communication

    Précédente ou on pourrait pas appliquer forcément les mêmes les mêmes points de les points de départ de la conception sur d’autres types de bâtis dans d’autres types de climats et c’est ce qui fait dire Françoise jourdat lorsqu’elle écrit son petit manuel de conception de climatique à votre conception durable et la belle

    Ça plutôt ça englobe le bioclimatisme pour elle mais ça va un petit peu au-delà à l’intention des étudiants en architecture en 2009 elle écrit c’est assez court mais en fait que cette spécificité finalement de la conception de climatique la manière dont elle est située dans un contexte climatique

    Géographique et bâti fait que on ne peut pas la répliquer mais que donc finalement ça accentue le fait que chaque décision de conception doit pourvoir être évaluée par le concepteur pourquoi je choisis tel ou tel option telle ou tel matériau telle ou tel orientation telle ou telle morphologie

    Etc et donc son petit manuel est une sorte de liste finalement d’une à peu près 110 questions que doit se poser un étudiant en ce qui concerne un projet suivant et en face de ça en fait ce qui nous a paru important aussi c’est de considérer que cette question de l’évaluation dans

    La conception elle n’était pas nouvelle en soi bien entendu qui sait quelque chose qui a été montré des années 60 notamment par les recherches anglo-saxonnes mais qui ont été reprises de manière un peu synthétique sous par Michel Conan et qui montre que finalement en tout travail de conception

    Architecturale il y a une forme de boucles littératives répétées entre une sorte de répétition de cycle finalement entre des propositions conjecturerles des conjectures que fait que fait l’architecte et puis une forme d’évaluation plus ou moins explicite de ces propositions qu’il va mener lui-même pour pouvoir les valider pour passer à d’autres questions ensuite

    De conception et faire progresser le projet de manière itérative vers la réalisation mais ce qui a montré notamment donaldchen dans le praticien réflexif son petit bouquin des années 80 c’est que finalement très souvent l’architecte a tendance à évaluer ses décisions de conception de façon très implicite et très globale en fait ça

    Revient à dire est-ce que c’est le choix que je fais me convient est-ce que ça aboutit un résultat qui me convient mais sans forcément expliquer pourquoi et avoir une idée très claire des critères de qu’il utilise pour pour évaluer ses décisions mais par rapport à ça il y a

    Quand même d’autres modalités qui existent notamment Nathalie Bolloré qui l’a qui l’a montré dans les travaux qui étaient liés au départ à la conception aérospatiale mais qui ont aussi été appliqués à l’architecture enfin qu’elle a appliqué vérifier l’architecture et qui montre que il y a d’autres possibilités d’évaluer des décisions de

    Conception que ça soit sous forme de d’une évaluation analytique c’est-à-dire en définissant des critères précis de d’analyse soit par forme comparative c’est-à-dire en comparant terme à terme différentes hypothèses différentes conjectures différentes propositions et puis aussi par form analogique c’est à dire en transférant d’une solution à l’autre des

    Valeurs qu’on a identifié comme comme étant pertinentes toutes ces modalités mobilisent ce qu’elle appelle des référents évaluatifs et on va en reparler un petit peu suivantes alors le l’opération qu’on a étudié donc à Bordeaux avec Amélie Flament et une autre équipe toute une un ensemble pluridisciplinaire de de partenaires

    Dont je reparlerai tout à l’heure c’est situé donc au cœur du de l’écoquartier des bassins à flots qui est une très grosse opération de restructuration urbaine qui a été menée à partir des années 2007-2008 c’est un projet assez ancien mais qui a redémarré cette époque là et qui se termine actuellement aujourd’hui

    J’ai plus exactement ici en tête mais il y a à peu près 12000 habitants maintenant qui ont été qui ont été implantés dans ce quartier c’était qu’au quartier et donc c’est un projet qui est très vaste très rapide et qui avait bénéficié d’un très fort à plus politique à

    L’époque de donc c’était Alain Juppé qui était le maire de Bordeaux qui s’était engagé très fortement dans cette ce quartier enfin le travail sur ce quartier là qui en fait se trouve vraiment à proximité du centre patrimonial de Bordeaux et qui a un rôle de pivot urbain assez important

    Donc l’opération qu’on a analysé c’est ce bâtiment que vous voyez ici c’est ce bâtiment bleu et blanc et qui a qui se trouve à avoir un jumeau en fait qui est un petit peu plus loin sur le même îlot expérimental qui convoque qui reprend tout ça en fait dans cet ensemble de

    Bâtiments les deux opérations étaient conçues par Nicolas Michelin et Associés l’agence et cette cité pour un bailleur privé Nexity et l’autre pour un bailleur public de mots France en l’occurrence avec des caractéristiques assez semblables mais des différences un petit peu sur la question de la gestion et un certain nombre de points techniques

    Voilà mais le principe est assez identique l’opération donc on a étudié c’est 196 logements en accession la propriété ça peut elle a été appelée native origine par Nexity non commercialisation que je pleurais ici la situation de projet dans laquelle s’est retrouvé les sont trouvés les concepteurs donc l’agence Nicolas Michelin

    Est caractérisée par plusieurs éléments premiers c’est un cumul de responsabilité c’est-à-dire que annema est à la fois maître d’oeuvre de cette opération je lui ai dit corps donne l’ensemble de l’îlot tout le en fait tout le quartier est découpé en gros îlots qui sont un peu finalement une

    Sorte de macrolo à chaque fois qui nous dit pas exactement son nom mais qui était lié à des propriétés foncières chaque le quartier avait déjà été acheté depuis assez longtemps par différents promoteurs immobiliers donc ils ont entériné finalement cette cette découpage foncier de fait et essayer de travailler en fait voilà parentité foncière

    Et puis donc Nicolas Michelin associé sont aussi assure aussi la maîtrise de vue urbaine de l’ensemble du quartier des bassins à flots c’est ce qu’ils ont appelé l’urbanisme négocié c’est à dire d’essayer de faire en sorte de faire émerger de la qualité alors que il y a assez peu de moyens

    Finalement de maîtrise d’oeuvres urbaine et en même temps une propriété enfin une attribution du foncière qui est déjà qui est déjà très très largement engagé cet îlot en fait il a dans le quartier c’est l’un des premiers qui va démarrer en construction et il a une vocation

    D’être un démonstrateur de voilà de la bonne pratique qu’on entend généraliser à l’ensemble de l’îlots notamment sur des questions environnementales énergétiques à l’époque on est on est au moment où on passe on arrive en fait au label BBC donc on commence à avoir des ambitions de réduction des consommations

    Assez fortes et de forcément ça amène aussi de nouvelles manières de concevoir et de construire qu’on découvre un petit peu à cette époque là je lui ai dit une forte amplification du maire c’est un quartier qui va connaître des aléas très importants et notamment ce bâtiment là

    Qui sont liés notamment à la tempête Xya de 2010 si je me souviens bien qui va nécessiter la modification du PPRI et qui va notamment obligé à rehausser les bâtiments d’un mètre par rapport par rapport au niveau du sol ce qui va provoquer tout un stade de changements de modification de déconnexion par

    Rapport à l’espace public qu’on aperçoit un petit peu sur cette photo mais qui sont assez catastrophiques en fait du point de vue de la connexion du bâtiment et son implantation mais qui ont été arrivés vraiment en cours presque en fin de conception donc qui ont été vraiment subis par par ce bâtiment là

    Et puis évidemment c’est aussi une un projet qui a été marqué par une pression économique assez importante puisque pour un promoteur privé donc Nexity en l’occurrence et une étape de commercialisation qui s’est très mal passée parce que c’est le premier bâtiment du quartier que c’est un quartier était assez malfamé enfin une

    Mauvaise réputation dans Bordeaux donc une mes ventes qui a entraînée voilà des des pertes un peu importantes pour le pour le promoteur qui a demandé en compensation une densification du du projet une densification de l’îlot enfin bon voilà tout un tas de processus dans lequel je rentrerai pas on pourrait sur

    Lequel on pourrait changer après suivant par rapport à cette situation de projet un positionnement assez clair de l’agence Nicolas Michelin qui à cette époque là s’engage dans une dans une phase d’exploration ils ont déjà commencé un petit peu sur ce qu’ils appellent les énergies naturelles c’est

    Tout ce qui est lié en l’occurrence à l’exploitation de du soleil de des vents etc et Nicolas Michelin parle très explicitement de d’une architecture bioclimatique par rapport par opposition pour lui une architecture écologique et voilà définition qu’il en donne c’est une architecture qui est conçue élaborée

    En fonction du climat et notamment ça se traduit par ce qu’ils appellent des espaces interclimatiques qui développent à cette époque là donc pratiquement tout leur projet projet de concours au projet réalisé qui sont des espaces finalement tampons entre le climat extérieur et intérieur et ce qui est marquant par rapport à

    Cette opération de Bordeaux native origine c’est que ça marque un saut d’échelle finalement c’est expérimentation là pour l’instant ils l’ont essentiellement utilisé des échelles de véranda sur des bâtiments de logements sociaux petit à trium dans les bâtiments de bureau des choses comme ça et là en fait

    Cette ce projet vous n’envoyez le plan ici repose sur un dispositif bioclimatique un espace interclimatique très important qui fait 130 mètres de long 15 mètres de large 13 et 23 mètres de haut si je me souviens bien qui est donc ce grand atrium autour duquel s’enroule l’ensemble des logements sous

    Forme de U comme ça qui sont pratiquement tous des logements traversants qui donnent à la fois sur l’extérieur et sur cet atrium couvert que vous voyez ici et qui est un donc un atrium qui fonctionne d’un point de vue bioclimatique de façon assez simple c’est à dire que

    L’hiver ça fait un espace tampon qui est préchauffé par une partie de la couverture qui est exposée au sud éviterez l’air qui est préchauffé va ensuite pouvoir être récupérée par la VMC simple flux des logements ou en ouvrant les fenêtres et va pouvoir préchauffer préchauffer l’intérieur des logements et

    L’été c’est le fonctionnement inverse c’est-à-dire que l’air qui arrive par des systèmes de dentelle depuis l’extérieur et rafraîchit la nuit par par la masse thermique du béton et des plantations qui a dans l’atrium et puis lorsqu’il y a un échauffement est évacué par des ventes qui se trouvent en partie haute

    Sur la sur le versant nord des chaînes la partie majoritairement opaque de déchets d’orienté au sud permet de limiter permettant d’imiter l’échauffement les objectifs de expérimental de cette de cette atrium est double il est à la fois de bénéficier au confort thermique des logements sans recourir une cerise

    Isolation ou nvmc double flux qui commençait à apparaître à cette époque là dans les dans les projets qui veulent atteindre des performances assez importantes donc là l’idée c’est vraiment d’essayer de travailler avec des dispositifs bioclimatiques pour y arriver et un espace commun qui qui d’autre par sa taille très importante soit susceptible

    De développer des susceptabilités entre les habitants de faire en sorte que voilà il y a des choses qui se qui se développent et qu’on se partage finalement on s’approprie cette cet espace commun suivant dans la conception finalement [Musique] lorsqu’on a commencé à interroger les architectes donc on a interrogé à la

    Fois Nicolas Michelin le chef de projet qui a travaillé en phase conception le chef de projet qui a travaillé en face de chantier sur sur ce projet là en fait tous aucun exactement on a mentionné le fait qu’ils aient utilisé des systèmes d’évaluation dans la conception il n’y a pas de conscience finalement

    Que il y a un processus d’évaluation qui se fait dans la conception de par pour eux donc nous on a essayé à partir de ça de à la fois donc c’est entretien des documents qui nous ont fournis des documents qu’on a récupéré un petit peu à droite à gauche donc constituer un peu

    Le processus de conception et notamment certains moments un petit peu clés où là on a eu des informations très très concrètes ce qu’il en ressort en termes de résultats sur cette ce questionnement de la place de l’évaluation dans la conception et de son rapport au bioclimatisme c’est d’une part

    Que le projet a été très long et très complexe à développer pour les raisons d’Alés mais également pour justement deux par sa conception bioclimatique et notamment parce qu’elle a suscité de dérogations enfin trois dérogations dont deux au code de la construction et de l’habitation et qui étaient liée

    Justement aux principes même de cours couvertes puisque en fait sans rentrer dans le détail mais il y a voilà des articles du Code de la Construction de l’habitation qui empêchent l’utilisation la réalisation d’un atrium couvert dans des programmes de logement sauf lorsque c’est dans un but expérimental mais

    Simplement pour des questions de qualité sanitaire de l’air qui qu’il faut pouvoir garantir et pour des questions de l’acoustique aussi pour éviter des effets de rémunération qui soit qui rendent un propre à l’habitation finalement les pièces qui ouvrent sur sur ce ces espaces là donc ça ça occasionné voilà des un processus très

    Complexe et très long et ce que par rapport à ça finalement en termes d’évaluation les traces qu’on a pu retrouver de processus d’évaluation c’est essentiellement d’une évaluation assez globale assez générale et plutôt par analogie et en fait les références qui que nous ont citées spontanément les architectes

    Alors il y en a nombre assez important mais simplement où on expliquait deux qui ont sont toujours un petit peu décalés finalement par rapport aux enjeux climatiques ou en tout cas par rapport aux enjeux de l’expérimentation qui étaient posés la première la première référence qui nous a été citées

    D’emblée c’est la cour du familitaire de guise de Godin et alors que bien évidemment contexte social historique complètement différent contact climatique évidemment différent de celui de Bordeaux mais pourtant pour les architectes c’est une référence obligée pratiquement deuxième référence ils vont dire en fait le projet de Bordeaux c’est quasiment le

    Croisement entre le Familistère de Guise et l’Académie de ernsolingen de jour d’aïpérodin qui au moment il commence la conception de l’opération est un peu une sorte de repère d’architecture bioclimatique un peu très grande échelle et assez assez poussé sauf que là évidemment à Solingen bien entendu le climat n’est pas non

    Plus solide Bordeaux le programme n’a rien à voir avec un programme de logement et bien entendu aussi c’est un système dispositif de climatique complètement différent puisque on est sous un système de cercle qui englobe l’ensemble des bâtiments alors que à Bordeaux c’est un atrium qui vient

    Se poser au milieu de deux ailes qui elles donnent sur l’extérieur et en fait à chaque fois ce qui est ce qui est frappant c’est que la convocation de ces références là elle est utilisée essentiellement pour pour définir les ambiances pour définir la spatialité pour définir la forme

    Finalement du projet plus que plus que son efficience climatique [Musique] une autre chose aussi qui est assez marquante en termes de résultats c’est en fait on note qu’il y a une dérive du projet au fur et à mesure de la conception ce qui est assez logique

    Enfin la dérive j’en sens au sens où Michel canon l’entendait c’est-à-dire voilà que il y a pas une possibilité de mais pour l’architecte de maîtriser complètement le développement du projet donc c’est assez logique dans ce niveau complexité là mais finalement malgré cette dérive il y a très peu de d’évolution morphologiques du projet

    Depuis les premières esquives jusqu’à la fin et ça on peut l’interpréter aussi comme une forme de résistance à la complexité c’est à dire qu’il y a un moment où on remet pas en cause ce qu’on a décidé au début simplement pour pouvoir aboutir à la démonstration qu’on entendait faire

    Au début même si il y a un risque derrière et une autre chose qu’on a noté mais j’entendrais pas trop là dedans pour pas être trop long c’est que finalement la dimension collective de tout le processus de d’évaluation qui aurait pu se faire entre les bureaux d’études

    Notamment alto qui a travaillé avec eux sur la partie thermique n’a pas existé en fait chacun semble un peu quand on est dans son rôle je calcule je conçois etc peut-être des habitudes de faire peut-être voilà en difficile de d’avoir un peu de précision là-dessus mais c’est également c’est

    Également le cas aussi pour pour des acteurs d’autres acteurs qui ont participé au projet notamment le Puka qui n’a pas véritablement non plus participer à communiquer les informations sur des précédentes opérations qui avaient été faites sur ce même principe où les acteurs de la dérogation au niveau des ministères qui sont restés là

    Aussi très très étanches par rapport à un projet de Christian Ovett qui s’était fait juste avant suivant donc maintenant deuxième approche de l’évaluation celle qu’on a faite donc de l’opération réalisée sous une méthode socio-architecturale suivant donc ça c’est petite petit retour en arrière en fait l’évaluation de l’expérimentation architecturale elle est pas évidemment

    Elle est pas nouvelle elle a été abordée des années 70 et notamment sous l’impulsion du plan construction à architecture et notamment toutes les opérations pan Rex les modèles innovation etc à l’époque des années 70 les premières opérations les premiers procédés de d’évaluation d’expérimentation était plutôt sous un proche technico

    Économique mais assez rapidement en fait ont été mises en place ont été développées on va dire des une approche socio-architecturale notamment par le par l’intermédiaire des écoles d’architecture enfin les UPA de l’époque du type public d’architecture ou se rencontrer les sciences humaines et l’architecture notamment et qui petit à

    Petit a été intégré dans les évaluations du plan construction architecture puis du picard ensuite qui permettait finalement de voilà de d’observer ce que l’architecture fait aux habitants est-ce que l’habitant font à l’architecture et pas simplement de de pouvoir mesurer des performances suivantes [Musique] auquel on a on a répondu pour pour

    Évaluer l’opération de Bordeaux en fait il partait de l’idée que finalement il y avait une réapparition de ce principe de cours couvert dans plusieurs projets le projet de Bordeaux dont je vous ai parlé donc les deux bâtiments qui ont été réalisés et puis juste avant il y avait eu notamment

    Cette opération de Christian Ovett que j’ai évoqué à Chantepie donc près de Rennes qui avait été réalisé en enfin se terminer en 2012 et qui était organisé vous voyez de manière assez similaire finalement à celle de Bordeaux autour d’un atrium couvert mais cette fois-ci par des serres horticole qu’on aperçoit ici sur

    La photo autour d’un jardin pareil opération qui organise les logements traversant à chaque fois de manière à ce que ceux-ci puisse bénéficier du climat tempéré par la serre à l’intérieur mais ce qu’on a aussi compris assez rapidement c’est que dans les années 80 il y avait toute une série d’opérations

    Qui qui avait été réalisé notamment ensuite évidemment je pétrolier et puis au premier campagnes d’expérimentation les programmes expérimentaux notamment le programme haute de lancer par le PUCA il y en a eu comme ça quatre ou cinq un peu partout en France qui ont été voilà évalués à l’époque

    Enfin en tout cas qui ont été soutenus par le PUCA mais justement dans l’évaluation c’est un peu arrêté rapidement et qui sont complètement tombés dans l’oubli donc le plus cas avait décidé de relancer une évaluation justement des nouvelles opérations à la fois du point de vue des

    Performances et à la fois du point de vue de l’usage et parallèlement de faire une sorte de bilan de s’expérimentation des années 80 parce qu’elles étaient devenus donc il s’agissait à la fois en termes d’expérimentation d’évaluer finalement ce que produisait en termes de performance pure les ce dispositifs de cours couvertes

    De voir dans quelle mesure les mesures compensatoires qui avaient été élaborées pour les pour satisfaire ou dérogations étaient satisfaisante pour les habitants et puis bien entendu de voir une faire une évaluation par l’usage qui soit une sorte de mise en débat des choix architecturaux par les habitants l’appel à la manière dont libellé

    L’appel à recherche du Puka était un petit peu explicite là dedans en fait une sorte de oui de mise en débat assez explicite on avait l’impression que qu’ils avaient un a priori un peu négatif sur ces opérations au départ suivant la méthode de recherche qu’on a mise en

    Mise en place elle est très liée justement aux méthodes socio architecturales qui avait été développé depuis les années 70 on pense notamment à Raymond Aumont puis ensuite Jean-Michel léger etc donc à la fois les enquêtes de terrain plurisciplinaires architecte sociologue termitien acousticien et puis donc des relevés relevés habités

    Sur plusieurs saisons des entretiens avec une trentaine d’habitants la gestionnaires de l’immeuble le conseil syndical etc etc le maître d’ouvrage d’origine les acteurs différents acteurs des captations d’ambiance pas de mesure évidemment ce qu’on n’est pas forcément à équipé pertinent pour faire ça nous même et puis parce que ça avait été fait

    Aussi par le serema et ensuite aussi un acousticien qui est intervenu sur qui avait fait des mesures assez précises et puis tout ça on l’a mis en comparaison avec donc l’évaluation que menait nos collègues de liprosa Belleville et avec l’évaluation qu’on avait menée en parallèle aussi de l’opération de

    Villers à Saint-Étienne donc vous avez montré une photo juste avant les résultats ce qui ce qui apparaît c’est que ça fonctionne du point de vue thermique il y a aucune difficulté par rapport à ce qui avait été prévu c’est à dire que il

    Y a en hiver plus 7 degrés à peu près en moyenne à l’intérieur de la trium par rapport à l’extérieur et l’été il y a environ moins 7 degrés dans la trio bon par contre ce qui se passe c’est que ça donc c’était les mesures du céréma mais

    Les habitants en fait il voit leur facture énergétique relativement basse l’hiver ça c’est évidemment l’indice satisfaction l’été c’est plus compliqué il y a des phénomènes d’échauffement dans certains endroits et en fait c’est très nuancé aussi par l’endroit où on se trouve où se trouve le logement qui se trouve

    Plutôt en hauteur sous les toits il y a des effets de surchauffe si le bardage en façade est noir évidemment ça fait aussi un effet d’albédo donc surchauffe etc enfin voilà c’est très très contrasté on peut pas dire que ce soit complètement unanime et puis aussi parce que les habitants ne comprennent pas

    Vraiment comment fonctionne un dispositif bioclimatique c’est simplement des sondes qui ouvrent les ventelles voilà qui sont ici qui font circuler l’air quand il fait chaud quand il fait ça sauf que la première année l’éventail n’ont pas enfin les sons thermiques plutôt les sons de clim météorologiques pardon qui sont

    Extérieurs n’ont pas été entretenus donc elles ne fonctionnent plus donc ça ouvre un petit peu n’importe comment c’est le concierge qui oblige les ouvrir à la main les antennes et donc des fois il peut pas des fois il a pas le temps des fois il oublie donc il y a voilà un

    Phénomène un petit peu de appropriation on va dire des habitants de cette de ce dispositif là d’autant plus que 90% des habitants sont des locataires et non pas des propriétaires comme ce qui était prévu à l’origine puisque ça a été vendu en grande partie pour des investisseurs ils n’ont pas pour des

    Familles acheter pour des investisseurs des sociabilités qui finalement se révèlent assez faibles parce que voilà il y a pas un investissement véritable des à l’échelle de la copropriété il y a du turnover il y a beaucoup de colocations étudiantes qui font que ça dysfonctionne aussi entre les habitants

    Entre les retraités qui sont ici qui va être tranquille les habitants qui font la fête et qui voilà dérape un peu donc c’est assez compliqué et ça un impact très clair sur sur la manière de tes véhicules le bâtiment l’aménagement lui-même de l’espace ne se prête pas non plus à d’associabilité il

    Y a pas de banque personne n’en veut etc enfin des choses assez connues et par contre à contrario il y a un effet spatial qui a reconnu par tout le monde comme valorisant par rapport par rapport à leur statut de d’habitants dans cette dans cette résidence une ambiance

    Architecturale un jeu de lumière etc une forme de calme et de silence qui compense aussi ou en tout cas qui permet d’apprivoiser la densité de l’opération et du quartier qui est assez qui est assez importante et en fait ce qui nous a aussi marqué c’est que ce que je viens

    De vous dire c’est globalement à peu près la même chose que ce qui se passe dans l’opération de Saint-Étienne qui a été réalisée voilà 20 ans auparavant suivant et pour conclure suivante ce qui ressort finalement c’est que dans l’évaluation de la conception elle est assez limitée assez peu efficiente on le

    Dit par rapport aux enjeux climatiques finalement Nicolas Michelin reconnaît lui-même dans les entretiens qu’ils ont pas assez cherché qu’ils ont pas assez exploiter les références mais que finalement pas plus que d’habitude dans les autres projets et que finalement bon bah il y a pas une conscience très très claire finalement

    Du rôle de l’évaluation dans la conception de ce qu’elle peut leur apporter évaluation peut se livraison bon donc on confirme finalement l’efficience de la méthode socio-architecturale qui permet de nuancer un peu les les simples mesures voilà technique et thermique et de discuter finalement l’architecture bioclimatique au-delà de ces performances simplement

    Voilà thermique et énergétique les points d’interrogation pour finir c’est finalement à quoi ça sert tout ça parce que un moyen terme on a été donc restitué le résultat de notre notre enquête à annemar on était très bien accueillis ils ont été vraiment très intéressés par ce qu’on a dit mais on

    Sait pas du tout ce que voilà s’ils ont changé leur méthode si ça a eu un effet sur la production de l’agence de ce qu’on envoie à l’extérieur on n’a pas l’impression mais voilà on va bientôt avoir un entretien avec eux pour pour essayer de voir ça

    Et puis sur les acteurs en général ce que fait l’évaluation depuis 50 ans finalement on n’a pas l’impression que ça ait énormément changé de ça enfin la manière de produire l’architecture et la pensée c’est ça en tout cas ce que notre Jean-Michel léger qui en a fait beaucoup

    De d’évaluations et nous Satan plutôt à confronter conforté ça et en fait ce qu’on le doute qu’on a aussi là dessus c’est qu’on est dans une conjoncture qui est assez peu favorable finalement au développement d’une culture de l’évaluation qui puisse partager entre différents acteurs pour différentes raisons et notamment des

    Raisons réglementaires puisque les nouveaux cadres qui encadrent l’expérimentation architectural ne facilite pas le notamment la diffusion des des résultats de cette expérimentations puisque ils sont cantonnés au secret des affaires donc à faire à suivre je vous remercie merci Rémi donc on va prendre une ou deux questions flash pareil

    François Floride l’école architecture de Normandie juste une petite question on a l’impression du coup que à part sur le plan d’associabilité c’est plutôt réussi et on a tendance à conclure que finalement il n’y a pas besoin d’une évaluation plus pointue que ça au niveau de la conception pour réussir c’est

    Ça pourrait être le cas en effet ça pourrait être le cas et [Musique] nous ce qui nous met en c’est une question de quand même c’est le fait que on réplique des dispositifs sans le savoir et sans savoir finalement quelle est leur niveau de pertinence l’opération de Christian De Villers à

    Saint-Étienne en 1985 qu’on a visité donc il y a deux trois ans maintenant en fait le gestionnaire lui-même de l’immeuble ne savait pas qu’il n’était pas au courant qu’il y avait un système de récupération de la chaleur dans la dans l’atrium bioclimatique qui était censé leur distribuer dans les logements etc

    Et même l’entretien qui avait été fait la rénovation du système de ventilation avait inversé les entrées les arrivées d’air et les sorties donc il faut fonctionner complètement personne ne savait personne ne s’en préoccupé et là ils étaient en train de se poser la question de savoir comment le bâtiment

    Allait évoluer dans l’avenir en fait sans savoir exactement ce qu’il en était donc c’est cette forme d’amnésie à la fois de la part des gestionnaires de la part des architectes qui ne connaissent pas enfin voilà en tant qu’ architecte participe aussi à cette forme de voilà de

    Mais qui nous interroge parce qu’en fait on pourrait gagner énormément de temps et là on peut se dire que si l’opération fonctionne entre guillemets pour l’instant parce que on sait pas trop comment ça va évoluer la sonde thermique on sait il y avait des problèmes de responsabilité d’assurance les habitants

    Vont fumer sous les vecteurs incendies pour faire ouvrir les ventelles l’été quand il fait trop chaud enfin voilà il y a plein de trucs qui qui posent question quand même et on se dit malgré tout si l’évaluation était plus conscientisée et plus efficiente on va dire ça éviterait certaines problèmes

    Merci oui juste une petite remarque sur le cas des atriums j’ai l’impression que cet effet bioclimatique en recherche avec du captage solaire dès qu’on change d’échelle ça devient une mécanique de précision c’est à dire qu’on n’a pas le même effet et cette ces grands volumes vitrés produisent de la stratification

    Finalement et au lieu au lieu d’avoir à gérer je dirais la complexité des phénomènes on se traîne ensuite la complication oui complètement après ce qu’il faut enfin j’ai pas le temps de développer mais ce qui s’est passé en plus dans le projet ici c’est que la question thermique elle a été

    Corrélée à la question de la sécurité incendie c’est à dire que évidemment cette atrium sait vous avez vu ces distribuer parcours ci donc ça veut dire que pour que en cas d’incendie les habitants puissent être évacués en sécurité il a fallu rehausser très fortement le niveau de l’atrium pour qu’il contienne les fumées

    Au dessus des coursives que parallèlement les effets de coursive aussi produisent de l’ombre sur les logements qui fassent sur les pièces qui donnent sur la trium donc le facteur lumière du jour sont plus bons enfin voilà comme ça coûtait cher d’assurer l’élévation de l’atrium ils ont dû au

    Pacifier les tympans sur les côtés donc ça aussi ça produit plus d’ombre encore sur les logements passez tout un ensemble de facteurs qui s’auto je savais pas alimentent mais en tout cas qui sont interdépendants les uns des autres et c’est là où on commence à avoir un niveau de complexité qui

    Faudrait savoir anticiper mieux en fait simplement mais c’est facile de le dire après j’ai juste une question Rémi c’est le ce qui m’a surpris dans ta présentation c’est la relation au son après il y aurait un très minéral avec beaucoup de vitrages ça parait silencieux donc je sais pas quel est le

    Temps de réverbération la dent mais il doit être assez élevé et pourtant les silencieux donc comment est interprété par les habitants est-ce que ces silencieux parce que ils veulent pas faire plus de bruit ou voilà est-ce que c’est une qualité ou au contraire c’est c’est ambivalent en fait le temps de

    Réverbération c’est à peu près celui d’un gymnase les mesures qui ont été faites confirment que ça a été conforme aux études en fait et aux objectifs qu’ils avaient fixés dans la dérogation après c’est ambivalent parce qu’en effet il y a une forme de de prudence des habitants vis-à-vis de cet espace-là ou

    D’autocensure bon qui est aussi entretenu par la demande copropriété etc on a des interdisent la population les jeux de l’enfant etc mais en tout cas il y a une il y a à la fois tout est fait de calme qui est apaisant etc mais en même temps dans le

    Calme tous les bruits s’entendent et donc quand il y a quelqu’un qui claque la porte juste à côté de chez soi bah évidemment on l’entend plus quand il y a des gens qui font la fête en face on les entend plus etc et puis c’est aussi lié à l’aspect sociologique finalement c’est à

    Dire que les jeunes étudiants qui sont qui font des colloques dans les grands apparts qui disent ouais mais c’est trop calme il y a rien ça pourrait être super sympa cet atrium pourrait faire des fêtes machin et puis évidemment les jeunes couples avec enfants surtout pas

    Quoi ça c’est déjà trop de bruit voilà nous on veut pas de banc en face de chez nous voilà donc c’est c’est un facteur là aussi de complexité qui est qui est complexe à aborder parce qu’il y a vraiment de l’humain au cœur de ça merci Rémi chaîné en conservant donc

    Marie-Hélène qui est déjà là je présente Marie-Hélène gueschapin qui est clairement Ferrand et nous accueillons également du coup Caroline Varlet et Jean-Baptiste VIAL je crois que tu es au bon poste bonjour à tous merci aux organisateurs de nous avoir permis de venir présenter ce travail devant vous c’est un travail

    Qui est en cours donc voilà il faudra un peu indulgent pour les aporis qui vont qui vont apparaître alors notre notre proposition de communication elle interroge le fait que donc dans la question de l’innovation méthodologique au service du développement de l’architecture cloclimatique nous nous sommes posés la question de la représentation de la

    Notion d’innovation dans les acteurs qui la mettent en avant et en particulier dans une opération notre clé d’entrée est une opération excuse-moi dans notre cas d’entrée donc une opération est une est une opération qui a été réalisée entre 2019 et 2022 à Clermont-Ferrand qui a un projet de

    Lycée qui s’appelle le lycée Gergovie et qui est présenté comme un lycée innovant par exceptions son organisation et en fait tout tout est innovant dans cette opération donc nous avons choisi de questionner cette cette notion d’innovation méthodologique qu’est-ce qui ne marche pas c’est bon donc on a choisi de

    Questionner cette notion de l’innovation méthodologique à partir de plusieurs indicateurs et notre hypothèse de départ était que cet engagement environnemental très important que porter ce projet avait une une dimension symbolique assez déterminante dans l’esprit des acteurs et dans la manière dont ces acteurs mettent en avant cette dimension

    Innovante on va voir donc que dans les représentations que ces acteurs proposent dans dans leur discours les le rapport à cette à cette capacité d’avoir été innovante de cette impliquée dans cette innovation dans la question climatique bien sûr était absolument fondamentale et apparaît dans tous les niveaux de leur de leur discours alors

    Les indicateurs que nous avons relevés à partir de leur de ce qu’ils ont mis en avant c’est la réglementation on va voir les conditions particulières de la contractualité contractualisation pardon et la normalisation la mobilisation de certains outils qui vont être là aussi présenté dans des caractéristiques bien particulières et enfin les ressources

    Qui ont permis la réalisation de ce de ce bâtiment donc on s’est dit que enfin l’effet d’annonce est tellement important dans cette opération que on s’est demandé finalement d’où était le où était où était localisé la thématique environnementale est-ce que c’était elle qui était finalement l’innovation ou est-ce que elle revêtait

    Plutôt une valeur d’exemple la question de la reproductibilité la question de la du fait que ce serait où ça a été déjà reproduit dans le dans d’autres circonstances on verra tout à l’heure alors cette innovation on a essayé de la caractériser un petit peu pour pouvoir déjà poser nos questions à nos acteurs

    Donc cette on s’est demandé comment finalement la sortie du cadre expérimental pouvait se faire à travers ce moteur de l’action que crée qui était ici créé par la notion de l’innovation finalement qui était avancé par les acteurs alors bien sûr les décisions architecturales les techniques elles sont posées puisque

    C’est un marché public par la décision politique les projets de lycée dans les régions c’est ce sont des programmes extrêmement importants que les régions utilisent et en particulier la région aura utilise comme vitrine de son action politique et sociale et on sait quand même bien qu’on avait quand même bien

    Noté que d’une manière ou d’une autre on va le voir cette cette innovation elle a contribué elle a été elle a reposée sur la contribution des acteurs sociaux en synergie et cette organisation de la synergie qui nous a fait repérer une sorte de mise en oeuvre d’un écosystème

    Qui s’est auto-organisé nous a permis de repérer finalement cette cette innovation en acte à la fois dans les discours mais aussi dans les actions alors on a on a quatre points d’entrée dans la question on va d’abord vous parler de l’objet d’étude qu’est-ce que c’est que ce lycée Gergovie à Clermont-Ferrand qu’est-ce

    Que c’est que ce livre c’est Gergovie comme une innovation architecturale on va ensuite voir quelques éléments des enjeux sociétaux du lien à l’environnement à l’innovation environnementale et au milieu de la construction à l’émergence soumis de construction peut-être un peu différent et ensuite on observera d’un côté les conditions d’innovation puis les

    Modalités de l’innovation c’est à dire en fait qu’est-ce qui rend possible l’innovation dans cette dans cette opération là qu’est-ce qui a été sinequanone et incontournable et qu’est-ce qui a été mobilisé par les acteurs comme des modalités permettant cette mise en œuvre de l’innovation pardon désolé alors juste en quelques

    Mots une première présentation quand même de du lycée alors c’est un vous voyez dans la communication c’est quelque chose qui est lié à enfin qui porte comme une ambition européenne enfin une grande première le premier lycée du monde enfin j’exagère à peine mais enfin vous verrez le leitmotiv est constant donc qu’est-ce

    Qu’il caractérise d’abord ce qu’il caractérise c’est que c’est un marché de conception réalisation c’est un c’est un lycée qui va donc associer une grande on peut dire une importante agence architecture clermontoise une grande entreprise générale qui est Fage vous voyez que le montant du marché est conséquent ainsi que les surfaces et

    Deux caractéristiques qui sont peut-être très particulières c’est la durée de l’opération la totalité de tout ça a été réalisée en trois ans puisque la rentrée septembre 2022 les jeunes lycéens sont effectués leur rentrée alors que le début de l’opération et dans le courant de la monnaie 2019 et la deuxième

    Dimension extrêmement importante c’est que dans le marché global de performance qui est le type de marché qui a été signé entre les différents intervenants la notion d’exploitation et présente et aussi une une interprétation enfin une pardon un suivi de la performance avec des mesures notamment en termes de chauffage et de d’utilisation de

    L’énergie il y a un engagement de la part des concepteurs sur le la performance annoncée au démarrage de l’opération donc on va regarder la présentation de ce projet versus les architectes qui communiquent toujours avec sur les questions d’architecture mais aussi avec du vocabulaire qui va être lié à la question écologique et environnementale

    Donc la première question va être la question de la biodiversité de la résilience avec des termes comme la question de la nature au cœur de la ville donc là ce qu’on voit sur le plan masse et les articulations avec les espaces paysagers autant à l’avant du bâtiment qu’à l’arrière du bâtiment

    L’autre question qui est mise en avant c’est la question des matériaux j’ai ressourcés dans ce cadre là ils sont portés comme revêtant une dimension d’identité locale et donc le la pierre de volcanique est utilisée sur le bâtiment d’angle qui va sur la cuisson appelée la façade urbaine concernant la question des matériaux

    Biosourcés des filières courtes donc le choix du bois était imposé par la région et donc on utilise le terme de l’utilisation d’une enveloppe écologique on sait pas voilà qui vient souligner la présence du bois dans certains certaines parties de la construction et en souligne aussi le fait que tout ça a été

    Fait avec des éléments préfabris qui remplit de pailles pour des questions on va dire climatique énergétique en fait tous les termes se mélangent un petit peu mais voilà sur la question de la transition écologique sur la question des ambiances le choix de la de la matière bois va être mise en

    Avant en permanence comme étant un élément qui permet de qualifier des ambiances donc là on est plus sur des qualificatifs environnementaux on est sur des qualificatifs de confort de comment le bois devient un élément sensible entre guillemets et puis un autre élément qui est mis en avant par les architectes c’est la

    Question de la rue intérieure cette rue intérieure qui est à la fois un élément structurant sur la question de la des flux des personnes dans le dans le bâtiment mais aussi un élément de de régulation thermique l’équivalent de la courte qui va nous permettre de régler à la fois les questions

    Étaient hiver et on va regarder comment ça se comment ça se comporte l’autre élément que les architectes ont mis en avant c’est l’importance de la question de l’éclairage naturel qui nous a qui nous qui vont être portés par une façade pour tous les espaces communs cette rue intérieure qui va permettre d’avoir un

    Espace de diffusion et de connexion qui sera éclairée et puis sur la question du plan masse on voit que l’arrière du bâtiment est composée avec un système de peigne ça veut dire que l’ensemble des bâtiments a accès enfin l’ensemble des tous les locaux ont de la lumière naturelle donc c’est revendiqué comme

    Étant à la fois une question de qualité spatiale et à la fois une manière de de diminuer l’usage de l’énergie primaire électrique et des éléments comme ça c’est encore moins et donc sur la question cet écosystème donc là on a parlé de la comment les architectes aborder la question on va dire de

    Formalisation et par rapport à toutes ces questions de l’écosystème pour arriver à quelque chose qui soit de l’ordre de l’innovation d’un côté on a la maîtrise d’ouvrage qui est donc la région Auvergne Rhône-Alpes qui communiquait énormément sur le fait que il est quelqu’un qui doit développer la filière économique donc qui communique

    Sur la question de l’économie qui va imposer le bois parce que il faut développer des filières bois sur la région la question effectivement du lycée le lycée qui a des programmes qui sont des programmes moins complexes et dans lequel on peut imposer ces questions de de matériaux biosourcés et

    De la question du bois la question de l’aménagement du territoire sur des questions écologiques mais qui part qui passent en deuxième plan et surtout la question que la région et l’outil pour gérer tout ce qui sont les fonds européens qui vont donc porter toutes les dynamiques peut-être environnementales

    Ces fonds européens allons abonder tous les processus de France Roland qui vont permettre de financer toutes les opérations donc en fait on a des mécanismes économiques qui sont mis en avant sur le territoire on va se retrouver avec la question des ressources et des filières avec FIBOIS qui communiquent donc on pourrait

    Revenir à ces questions de lobby qui communiquent sur les questions d’utiliser en sachant que malgré tout la région va être incitatrice par rapport à ça on va donc se retrouver aussi avec la question de la présence de la paille qui est présente par rapport à la question des céréales sur le

    Sur le territoire de l’Allemagne la question de la pouzzolane on verra qui est un matériau local volcanique qui va donc avoir une une caractéristique spécifique qu’on va pouvoir utiliser et la question de la de la pierre de Volvic qu’on a vu qu’il y avait été utilisé par des questions

    Identitaires et puis après sur la question du regroupement donc c’est à dire tous les gens qui ont travaillé ensemble pour répondre à ce marché global de performance on s’est dit ben peut-être qu’il n’a pas beaucoup qui porte la question écologique climatique et en fait tous les acteurs

    Portent ça donc on a un miss qui nous paraissait le plus emblématique c’est-à-dire que même et fiages je dis même effet parce qu’en fait c’est presque une espèce de découverte pour les gens qui connaissent pas les grands groupes à un plan d’action avec 10 phases dans lequel la biodiversité est un élément et

    Ils ont des plans d’action donc un grand groupe des plans d’action sur la biodiversité sur la question du maîtrise de l’énergie et sur la question d’être bas carbone et donc le lycée Gergovie apparaît après sur le rapport 2021 comme étant un élément identifié par Eiffage Construction comme

    Étant répondant au plan d’action sur 10 ans ça peut être permettre d’expliquer aussi peut-être les investissements qui ont été portés par rapport à ça et puis après donc le les agences de développement écologique qui porte l’agence d’architecture qui porte la question bioclimatique s’il va conseiller qui porte la question du bois

    Dans la région Auvergne depuis 1981 et puis le cabinet environnemental qui a été vraiment choisi par un une dimension un petit peu spécifique sur la question des études dynamiques la question des déchets et la question de rapport à l’eau donc en fait on se retrouve avec un concours de circonstance on va dire

    Qui fait qu’il y a peut-être beaucoup de chance qui est de l’innovation parce que l’écosystème est peut-être favorable cette question d’innovation l’autre chose qui a été favorable et ça l’architecte on parle beaucoup c’est la question du du [Musique] comment la ville de Clermont a décidé de travailler sur ce quartier qui est donc

    Un écoquartier qui est un élément phare de la labellisation écossée et ça veut dire qu’on se retrouve avec une beaucoup d’actions alors on se retrouve avec ce qu’on a vu ce matin avec dans le plan les trames vertes et les trames bleues pour la question de la biodiversité qui

    Sont vraiment mis en avant sur le l’eau AP pardon et puis de l’autre côté la présence du développement dans le PLU des coefficients de biotope qui imposent donc sur un territoire sur un terrain de travailler sur la question de la perméabilité et la présence du végétal

    Et aussi sur un travail de plan guide qui a été porté par une un organisme intermédiaire c’est pas la ville de Clermont qui a porté ça mais une société mix qui travaille là-dessus et qui porte toute la question du dessin de l’urbanisation de ce secteur là avec le

    Lycée qui a été géré en amont et après derrière un outil un peu plus opérationnel qui va être la question de la ZAC puisque ce qu’on a compris tout à l’heure qui sont des outils qui permettent de déroger et d’être un petit peu plus incitatif sur les questions de la

    Question de la transition donc l’architecte souligne vraiment le fait que ces choses là lui ont permis de fabriquer des laborer un plan masse dans laquelle la question du bioclimatisme pouvait prendre toute sa place parce que la parcelle était assez grande parce que plein de plein de questions l’autre chose qui va être importante

    C’est la question donc du passage de la RT 2012 à la ro 2020 l’ensemble des acteurs ont anticipé et on demande on cherchait à atteindre un label qui n’était pas en vigueur à l’époque donc on est sur un label 4 c’est moins ça veut dire qu’on va travailler à la fois

    Sur la question de d’une énergie positive ça peut poser des petites ambiguïté et sur la question d’un label bas carbone la question du de l’écosystème pour la question du développement donc on a déjà vu qu’il y avait une politique incitative ce qu’on peut noter aussi qui a été un facteur favorable c’est que

    Eiffage depuis 2018 a racheté des parties de charpente française ça veut dire que ils ont des lieux de production pour fabriquer des éléments en bois important et Eiffage revendique d’être le groupe de BTP qui travaille vraiment le plus la question du bas carbone et donc avec ce sous-groupe Savard qui qui a une

    Compétence donc ça va à des usines de fabrication de production qui sont plutôt dans le nord de la France ils ont quand même pris le temps sur sollicitations on va dire régionale de fabriquer un biomobble sur le territoire Auvergne pour fabriquer les caissons préfabrication bois et paille qui seront

    Assemblés après sur le chantier en fait on a tous les facts tous les indicateurs qui sont mis en avant sur les filières courtes et les choses comme ça qui apparaissent sur ce a priori sur ce sur ce projet l’autre chose c’est la question de la simulation alors on a beaucoup parlé de

    Simulation thermique dynamique là notre collègue qui travaille avec nous a bien fait rajouter la question d’énergétique c’est-à-dire que ce qui a été calculé en permanence et la question du E+ et du C1 et donc ça a permis de travailler à l’ensemble des arbitrages ce qui est intéressant c’est par exemple là on a

    Mis une plaquette qui est portée par la région province Alpes-Côte d’Azur qui communique beaucoup sur cette question là alors que la région Auvergne ne communique pas là-dessus donc il y a des facteurs qui sont les bras de levier sont différents mais on arrive peut-être à des choses un petit peu similaires

    Donc sur cette question de la simulation énergétique ça ça a permis deux choses à priori de nos interlocuteurs en parlent beaucoup sur la question de la rue mais on va aussi en parler sur la question des espaces qui sont dans le peigne là qui sont connectés puisque en

    Fait ça nous fabrique un linéaire de façade beaucoup plus importante donc normalement on n’est pas bien par rapport à la compacité par rapport à la question de lumière et donc ça a permis toute la question des arbitrages sur les choix des matériaux sur la question de d’épaisseur les isolants pour pour contrebalancer ces

    Questions de vitrage et puis l’autre chose c’est que comme on a de l’exploit enfin c’est ce qu’on comprend comme il y a de la question de l’exploitation de maintenance et fâche est aussi à approprié ce modèle là de simulation énergétique thermique dynamique pour préfigurer la question du fonctionnement

    Et pour avoir une espèce de de maîtrise de comment sera utilisé ce bâtiment pour être sûr que on ne consomme pas plus d’énergie qu’on puisse le faire et l’autre chose qui est importante c’est ils ont utilisé ce qui a appelé le free cooling vous m’excuserez je peux pas

    Forcément compris tout ce que c’était mais la question d’un rafraîchissement via ce cette rue intérieure donc c’est à dire tout tout converge semble-t-il à faire qu’on ait une espèce de choses dans lequel toutes les questions environnementales de la biodiversité à l’énergie au et aux matériaux baccarmon et biosourcés soient mis en place

    Alors peut-être ça avec un outil spécifique et la question du BIM qui imposé par par la région aura donc l’équipe de maîtrise d’oeuvre à utiliser le BIM pour la question de la modélisation et derrière a priori c’est cet outil qui a été réutilisé pour revalider pour l’expérimentation

    Maintenant même s’il y a eu du travail en surplus on va dire pour vérifier le la question de la tenue de ce bâtiment par rapport si j’ai bien compris hiver était et puis elle interse les enfants dont vous avez parlé hier j’ai pas entendu d’informations là-dessus plutôt spécifique je pense que

    J’ai fait le tour de la question alors moi je vais je vais vous présenter un second outil qui a été utilisé qui est le marché global de performance et qui prend tout son sens ce qui a été dit avant c’est-à-dire la question c’est de d’arriver à des objectifs qui

    Chiffraient de performance donc comme le présente la région aura ça permet à la fois de fixer des objectifs quantifiés de performance et de qualité de service pour un groupement et ça permet également de réduire notablement les délais alors on va voir sur qu’est-ce que qu’est-ce que la région sous-entend pour des parce que

    Nous en tant qu’architecte les délaissés simples on réduit les délais d’une opération donc forcément on fait des économies c’est plus performant c’est ce qui tombe sous le sens donc le premier le Global performance c’est irrité du contrat de conception réalisation qui déroge à la règle la loi

    MOP qui petit à petit alors je fais des raccourcis pour aller très vite on va arriver sur des contrats crèmes et Rem qui sont des contrats qui sont on cherche des performances environnementales sur de l’existant et puis on va passer au marché global de performance qui vont s’adresser à tout

    Type de marché donc on fait sauter le seuil entre guillemets et du coup il y a une petite chose qui se passe c’est que ce marché global de performance et ben il va passer du cas par du statut du cas particulier au cas général donc du coup il est contraignant en termes de

    Performance atteindre pour le groupement de partenaires mais il n’engage plus la responsabilité de l’acheteur public au regard de ces préoccupations environnementales qui pourraient avoir alors il n’engage pas ça veut pas dire qu’il en a pas le deuxième point c’est que le fait qu’on enlève toutes les procédures de

    Marché et ben effectivement on réduit les délais puisque on a plus qu’un interlocuteur unique qui s’interlocuteur unique l’associe l’entreprise donc arrêté on a une procédure de marché et puis après on a aussi un un seul interlocuteur donc en réduisant tous ces procédures effectivement réduit les délais c’est bien l’argument qui est développé c’est

    Pas forcément un argument d’organisation de chantier mais d’organisation d’opération et puis le le troisième point qu’il faut voir dans ce cette structuration du marché c’est le financement aussi qui arrive derrière qui est via le plan de relance qui lui va fixer des objectifs de livraison prévisionnelle alors c’est bien décrit

    Dans le plan de relance d’opération à court échéance donc on comprend que l’intérêt du maître d’ouvrage en terme de délai elle est pas forcément sale qu’on pourrait s’imaginer c’est que en terme de financement et ben si il veut pas mettre en péril son opération il doit veiller au délai donc il doit

    Trouver une structure de marché qui est conseillée par le plan de relance qui le gouvernement écrit explicitement on vous conseille de faire recours à ces marchés Claude fer forment ce qui vous permettront vous administration de tenir les délais la région d’ailleurs alors gouvernement région vulgarise c’est l’emploi le

    Recours à ces marchés de logo de performance et la région je crois et la deuxième la région aura et la deuxième région la plus financée par via ces plan de relance après région Île-de-France donc on voit que ça ça donne une certaine coloration en termes de gestion d’opération à cette opération

    Alors au niveau des conclusions les premiers constats qu’on peut qu’on peut faire c’est que la mise en oeuvre de l’innovation en termes de bénéfices elle va elle va obliger de se montrer innovant et exemplaire donc à l’obligation de moyens on ajoute l’obligation de résultats c’est l’objet de des contrats de globaux de performance

    Le recours au savoir-faire dirait locaux et repenser aussi les questions logistiques productivité stockage atelier d’assemblage in situ pérenne ou non en termes de marché public c’est quand même une révolution méthodologique puisque on va se débrouiller pour aller chercher des acteurs locaux la notion d’anticipation modifie aussi la relation en recréant de nouveaux

    Liens entre les acteurs donc être en pointe sur les questions environnementales on a vu que tous les acteurs pas forcément sous la même manque d’approche mais ce réclame de d’avoir une certaine expertise sur leur approche expérimental mis sur le local donc là tous les niveaux et dans tous les secteurs

    Matériaux circuits courts composition des équipes réseau professionnel et puis on a une importance à creux de la planification du chantier qui devient le premier enjeu de la construction alors on a vu déjà ça mais on voit que par exemple le choix de finir sèche la

    Paille le bois et ben c’est tout en tant qu’architecte que après on a un jeu de mécano donc ça va encore optimiser les délais alors il y a une chose qui est marrante Marianne a recherché là-dessus sur les différentes projets ou ces différents acteurs avec déjà travaillé donc ça pose quand même

    La question de l’innovation en tout cas architecturale et technique puisque on voit qu’on a un savoir-faire qui est déjà existant au sein de cette différence par partenaires sur d’autres opérations vu les délais on peut se poser la question c’est arrêter cette innovation environnementale tout ça qui a en apparence est mis

    Elle est pas cumulée sur un ensemble d’opérations sans doute quand même dans nos pratiques archives ça fonctionne déjà un peu comme ça mais donc là du coup elle va être optimisée pour pouvoir répondre en temps et en heure sur des délais qui sont très courts puisqu’on

    Est sur trois ans et tu te comprise donc le poids social les acteurs de cette opération donc comme facteur d’accélération une dynamique économique donc on le premier point l’importance des représentants représentations qui vont être à la base de l’innovation ça va permettre de mutualiser converger des réseaux de

    Différentes natures et qui va finir par produire un écosystème et que de réflexion et de production qui va s’approprier le discours du MO notamment en termes de délai sur l’approche environnementale l’emploi du boulot bois pourquoi on va favoriser telle filière plutôt qu’une autre l’économie d’échelle donc la synergie

    Entre région grand groupe BTP grande agence d’architecte permet de passer de l’expérimentation à l’innovation surmontant les obstacles normatifs et procédures sur le temps de l’opération il y a quand même des des conflits temporalités entre contenus acteurs institution de régulation tout ce qui est énorme et puis il y a le

    Développement de l’inventivité là où on ne l’entend pas donc le recours à l’appel d’offre prenant pour critères discriminant la distance au lieu donc de production performance bilan carbone afin de s’assurer la filiation locale on assume aussi le surcoût de la filière notamment la filière bois au regard de plus-value symbolique obtenue qui pose

    Quand même la question de quelle est la réalité économique de cette filière quand dans un appel d’offres les entreprises sont mis en concurrence là on a bien compris que l’entreprise sous-traitant compris etc sont retenus dès le début donc après il y a pas de mise en concurrence donc comment évaluer

    Ce surcoût il est assumer dès le départ par le mail d’ouvrage qu’il le dit mais du coup derrière ça pose la viabilité du système économique et puis la méthodologie BIM et SETD comme outil décisionnel dans l’arbre étage après au regard des engagements pris donc on comprend bien que la simulation

    Thermique dynamique devient très important pour que l’équipe le groupement respecte ces objectifs parce que là des objectifs et puis on va finir ah non on va aller très vite donc un nouveau marché paille pour quel modèle économique les questions que ça nous le veulent pour quel modèle environnemental

    C’est la partie vivante de la plante qui fixe le carbone l’engagement de la performance pour qu’elle rentabilité pose la question de l’échelle locale des savoirs et des ressources est-ce que c’est pérenne et puis l’anticipation sur la responsabilité des usagers dans cette opération on fait énormément appel à la

    Question la gestion à la congestion des espaces par les usagers et qui a priori n’est pas forcément acquise comment ils vont se l’approprier comment ils vont ces usages vont être transmis et pour finir donc les deux pistes là pour la suite de l’enquête le premier c’est la première

    C’est l’observation du suivi du contrat de performance dans le cadre du contrat de MGP d’un marché globaux de performance en marché public et puis la systématisation d’études sur d’autres cas dans ce cas ça se passe plutôt bien le jeu à retrouver les différents acteurs voire de sur d’autres cas est-ce

    Que ça ça peut être reproduit merci merci alors du coup j’ai demandé à Rémi Martin je ne vois plus Martin nous rejoindre quelques questions flash déjà pour ce dernier projet gère Jovi donc j’ai réussi à retenir le nom merci oui j’avais deux questions une petite réflexion et une interrogation

    Enfin les marchés globaux performance et en effet pour rentrer dans le timing plan de relance ça interroge sur la structuration globale de la commande publique parce que certains ne peuvent pas répondre à ce type de marché donc enfin c’est une vraie question quelque part presque éthique de finalement à qui

    On va donner le droit de répondre à tel ou tel type de contrat donc moi ça et à tous les niveaux compris entreprise études enfin prestataire et puis gestionnaire donc c’est une interrogation voilà sans mais l’État a construit dans un sens qui peut qui peut questionner l’autre point vous évoquez

    Distance au lieu comme critère d’analyse alors je croyais que c’était un critère illégal autant le critère émission enfin carbone GES etc l’était qui peut se traduire en distance au lieu mais on pourrait avoir une réponse peut-être pas sur Clermont mais si on prend l’exemple Roannais d’une appro en

    Fluviale qui soit très peu émetteur de GES et qui fasse que l’élément produit est à 400 km comparé à du camion à 150 par exemple voilà on est d’accord on est sur des effets d’annonce c’est ce qu’on a regardé après on vous a pas présenté quand on gratte un petit peu plus

    En fait les choses les choses se retournent après donc effectivement une des questions là c’est qu’on voit bien que ça fonctionne parce que c’est des grands groupes parce que c’est une région qui impose ça exclut toute une partie de la production du cadre bâti voilà sur les

    On est bien d’accord on n’est pas rentré dans ces questions là mais c’est effectivement problématique et puis sur ces sur ces effets d’annonces sur la question de la filière bois en fait le bois ils ont la région impose un label donc il faut que le bois soit labellisé

    Massif central mais derrière en Auvergne c’est on sait pas vraiment on n’a pas tout décortiqué et par contre on sait qu’on n’a pas les savoir-faire et les ressources c’est à dire que le bois et labellisé il est parti ailleurs la filière elle est pas constituée en

    Fait donc en fait on est sur des effets d’annonce et c’est le biomobble il a été construit une année pour fabriquer les caissons pas et après il a été démonté donc en fait on est sur des effets d’annonce sur des des il y a même des gens enfin voilà la il y

    A des producteurs de paille des gens qui localement à l’échelle de l’artisanat ça fabrique et ses caissons ils n’ont pas eu accès à ce marché et derrière effectivement ça va faire un atelier biomasse donc oui ça pose la question de toute une logique économique mais par contre elle est identifiée comme étant

    Innovante et écologique c’est voilà donc c’est vraiment là-dessus qu’on voulait mettre l’accent merci donc déjà merci beaucoup pour cette présentation c’était très intéressant parce que se soulever plein de questions et liée à ça justement comme vous avez bien fait remarquer la question des ressources et surtout de savoir-faire locaux est-ce qu’il reste vraiment

    Locaux et surtout moi ça me pose aussi un gros problème sur le fait que quand même c’est savoir faire même étant locaux ils sont quand même gérés par une grosse entreprise qui a des sous-traitants c’est tous très bien comment les sous-traitants ils sont souvent exploités encore dans notre côté

    Le fait vous avez bien dit que la responsabilité de l’acheteur public et les plus engagés l’architecte aussi il est quand même souvent c’est l’entreprise qui est mandataire et l’entreprise même si c’est la l’entreprise la plus vertueuse du monde elle est quand même là pour son bénéfice donc le rôle des architectes et

    Des pouvoirs publics je trouve qu’ils sont quand même très questionnés dans ce dans ce type de cadre en fait ça pose la question ou du moins apparaît quelque chose qui est du coup non reproductible parce que ce que fait Eiffage dans cette histoire c’est s’acheter une image symbolique c’est soigné finalement un

    Retournement de d’identité et on peut s’imaginer qu’une fois qui considèreront que leur identité nouvelle est assurée et bien ce type de protocole ne sera pas reproduit donc si on est envisage que l’échelle pour arriver à ce genre de projet nécessite l’intervention d’un grand groupe qui s’associe à une agence

    Importante de beaucoup qui a beaucoup qui est assez d’argent aussi cette agence pour embaucher depuis 10 ans un ingénieur qui était là pour les questions environnementales même s’il y avait pas de sujets environnementaux dans l’agence toutes ces conditions là on se demande finalement où est la notion de reproductibilité c’est-à-dire

    Que est-ce que c’est pas un moment qui finalement porte l’innovation mais l’innovation en avant et de fait rend possible la réalité de cette innovation c’est vrai on peut pas nier mais sera-t-elle suffisante pour impulser quelque chose et en particulier au niveau des filières alors on peut peut-être passer aux questions transversales aux trois

    Projets si vous en avez jusqu’au question particulière sur chacun des projets cités sur le très intéressant sur le la courbe que vous avez montré sur les classes abcdfg attendu et finalement réel notamment du fait de les faire rebond on a le même sujet sur une autre opération ou finalement c’est vertueux donc tout

    Le monde chauffe à 23 vu que c’est vertu c’est pas cher etc sauf qu’à l’arrivée ça marche pas ça dysfonctionne complètement sur tous les plans en revanche alors même si ça dysfonctionne finalement sur la partie chauffage hiver ça fonctionne peut-être pour l’instant mais un effet rebond peut

    Se contrebalancer très vite le jour où l’énergie primaire c’est x 3 donc ça calmera tout le monde peut-être en revanche par rapport ce que vous évoquez il y a peut-être deux gains quand même c’est que de passer de parent de Gab on gagne quand même en confort

    D’été je pense même si c’est pas la visée première mais de mieux isoler on a on a un confort d’été augmenté et la sensation d’humidité que vous évoquiez une sensation de confort pardon liée à l’humidité elle aussi on y gagne quand même donc même si on a enfin peut-être pas la

    Question de consommation [Musique] niveau atteinte on a quand même des gains de passer de [Musique] GAB sur la question uniquement enveloppe et au-delà de tout ce que vous évoquez après de de comment dire d’agilité à l’intérieur du logement en terme de confort adapté au lieu autant et à la personne

    Pour pour rebondir là-dessus alors peut-être que je sais pas je sais pas d’un point de vue général par rapport à ça j’ai pas d’informations par rapport à ce qu’on observe nous dans le bassin midi on a instrumenté des maisons pas mal de maisons certaines comptes déjà été rénovées

    Et d’autres non et ce qu’on voit c’est qu’en termes de confort d’été c’est parfois plutôt l’inverse qui se produit c’est à dire que le bâtiment devient moins confortable une fois qu’il est isolé par l’intérieur justement parce que on perd l’inertie des murs qui est se retrouve du coup à l’extérieur quoi

    Donc parfois on perdait dessus sur les questions d’humidité sur les maisons ou la VMC marche effectivement on gagne quand même pas mal en question d’humidité le problème c’est que la VMC souvent ne marche pas parce qu’elle est mal entretenue les habitants savent pas s’en servir aussi parfois la bouche

    Parfois si elle est mal entretenue par le bailleur on sait pas qu’il faut la dépoussière etc donc voilà ça dépend dans quel état il avait MC mais effectivement ça peut améliorer des questions d’humidité et de confort quand même en général je pense que il y a quand même une amélioration effectivement

    Un élément qui est un petit peu différent mais qui rebondit là dessus c’est à dire que nous ce qu’on a constaté à Bordeaux en terme de confort d’été c’est qu’il y a un gros souci en fait qui est lié justement à l’isolation par l’extérieur pourquoi parce que en fait la structure

    De l’ensemble du bâtiment est en béton y compris la toiture là pour le coup Eiffage qui n’était pas encore engagé dans la dans l’aspect bois à tout construire en béton et y compris enfin ils ont voilà un chantier 100% béton et donc on en arrive en fait à des systèmes lorsqu’il

    A plusieurs jours de canicule qui se suivent évidemment accumulation de la chaleur dans la masse du béton à travers l’isolant et évidemment là au bout d’un moment la chaleur elle va pas repartir à travers l’isolant vers l’extérieur la plus vite fait de décharger à

    L’intérieur donc en fait il y a des on a ce qui était interdit par de mon copropriété est en train d’être d’être bafoué c’est à dire que de plus en plus de d’habitants les propriétaires installent la climatisation ils sont il y a et voilà il y en a qui

    Mesure et 32 33 degrés à l’intérieur des apparts l’été et à Bordeaux il fait chaud quoi ça voilà et comme il n’y a pas une ventilation transversale suffisante finalement ils arrivent pas à évacuer la chaleur suffisamment donc éternel problème de l’inertie peut-être tourner une question qui transverse en fait vos trois opérations

    C’est la place des occupants et des usagers dans chacune de vos opérations grâce à certains outils comme les outils de simulation thermique dynamique d’aller de faire un projet un peu comme un horloger le plus précis possible même si les consommations convergent pas toujours avec les prévisions ce qu’on prend peut-être malencontre c’est

    L’impact des comportements et moi le premier même si moi je suis au courant moi le premier dans le fait de bien ou mal utiliser son lieu de vie soit parce qu’on n’a pas le temps tout simplement soit parce qu’on est mal informé soit parce que les conditions

    Que l’on souhaite obtenir ne sont pas on peut effectivement avoir des systèmes compensatoires comme des climatisations ou autres qui vont ensuite augmenter la consommation prévue et c’est d’ailleurs tous les sujets de discussion dans les opérations de conception maintenant ça effectivement c’est le curseur de discussion juridique

    Et donc comment on fait en fait nous parce que c’est pas notre job quelque part d’archives donc comment en fait l’archi l’architecte et le métier d’architecte se positionnent sur ce créneau ou se positionne pas si on a aussi le droit de dire qu’on n’a pas le droit de ne pas responsable de tout

    Par rapport à de l’exploitation donc de l’usage parce qu’il y a pas que l’exploitation technique mais des usages sur lequel notre pain mise est quand même relativement faible surtout dans le temps alors je le dis parce que je deviens vieux donc j’ai le droit de dire

    Que les jeunes ont aussi des envies très différentes de nous et comportements de vie différents de nous et des modes de vie différents et donc il faut aussi prévoir sur ces bâtiments qui vont durer quand même une paire de décennies des usages qui ont changé dans le temps on organise l’adaptabilité ça c’est

    Peut-être la place qu’on peut peut-être prendre le lycée il a c’est pas tout à fait enfin ce sont il est habité mais il y a d’autres pratiques mais a priori malgré tout ils ont réfléchi à comment aller se comporter et il y a des fenêtres qui ont été occultées qui ne peuvent pas

    S’ouvrir pour être sûr de enfin on a accès à la voilà pour cadrer c’est à dire qu’on va se retrouver si les choses ne sont gérées que par des et par des modèles on va se retrouver avec des enfin plus liberté plus de puisque je pense que vous verrez une fenêtre ou

    Des choses comme ça donc il y a des gens qui voilà on peut aller jusque là-dedans c’est je trouve ça assez effrayant quoi si tout est géré par le fait de dire qu’on est en capacité de tout simuler donc c’est pour ça que c’était intéressant tout ce que vous

    Avez présenté sur le fait qu’on puisse rajouter ou des dimensions sensibles ou des choses comme ça et que peut-être il faut arrêter de gérer le monde avec des tableaux Excel c’est compliqué un travail d’enquête derrière effectivement pour travailler ça pour voir comment ça se passe il faut attendre les trois ans d’exploitation

    Pour l’instant on n’a pas le droit d’accéder aux infos on a juste des petits bruits de couloirs et des choses comme ça et après il y a des moments où ça marche pas il y avait aussi il me semble des enfin c’est Pascal Rollet qui dit qu’il va

    Falloir qu’on mette dans nos bâtiments des habitants qui soient labellisés habitants environnementaux juste pour rebondir parce que quand même dans l’enquête il y avait un truc qui avait été sorti c’est que l’équipe d’archives suppose que si jamais ils arrivent pas au niveau des performances et bien ils pourront toujours dire que la variable

    D’ajustement c’est l’habitant donc finalement ça arrange tout le monde les habitants c’est effectivement le facteur humain c’est ce que nous on constate et en consultant un peu la littérature des évaluations qui ont été faites y compris voilà on a fait il y a eu des mémoires d’étudiantes et qu’on encadre qui

    Reviennent sur les opérations des années 70-80 qui montrent à quel point finalement c’est difficile de prévoir le comportement moi ce que j’aurais tendance à dire pour répondre à cette question impossible de savoir qu’est-ce qu’on peut faire nous architectes par rapport à ça et jusqu’où va notre responsabilité c’est au moins peut-être

    De se dire que plus les dispositifs qu’on met en oeuvre enfin qu’on prévoit de mettre en oeuvre sont simples plus il y a des chances que ça fonctionne et qu’en fait dans la mesure où on n’est pas capable de prévoir quel type d’habitants vont être labellisés ou pas

    Vont être vont vivre dans l’espace qu’on conçoit et que sur une échelle de temps en moyenne ou long encore moins possible il y a une forme de prudence quand même par rapport à ça et on voit que même des dispositifs relativement simple comme ceux qu’on a étudié à Bordeaux c’est a

    Priori une sorte de bon sens on va dire c’est pas du tout évident pour des habitants lambda qui vont rester ici de 3 ans qui vont repartir et par contre je pense beaucoup plus pour dans une perspectives d’habitat sur longue durée propriétaire ou de location longue durée ou là il y a

    Une forme d’appropriation qui peut se faire dans la durée une culture de finalement de l’habiter qui produit en fait en contact de la maison mais je sais pas si une réponse à ces questions en fait moi j’ai pas forcément grand chose à dire ajouter ce qui vient d’être dit

    Dans le Nord effectivement je m’en suis aussi à elle mais c’est des habitants qui restent très très longtemps alors logement il y a cette forme d’appropriation du logement qui est possible sur un temps long et nous l’idée c’est vraiment de web d’expérimenter des des éléments les plus simples possibles et les plus

    Manipulables possible par les habitants pour qu’ils puissent avoir cette capacité d’adaptation et d’adapter leur logement des effets contraires enfin de contraire à ce qu’on espère mais au moins il y aura cette capacité d’adapter semble essentiel merci il est peut-être à plat François si on a le temps ouais c’est la question de la

    Performance aussi du coup qui est posé qui est transversale à vous trois et cette performance elle est elle peut être évaluée avec des scénarios standards ça veut pas dire que on a besoin d’un habitant standard c’est un petit peu comme une voiture quoi une voiture ça consommation elle est établie

    Elle est vérifiée à partir d’un protocole avec des vitesses et frottements etc et après le conducteur m’a fait ce qu’il veut mais si on fait pas ça à un moment donné il faut quand même qu’on atterrisse quoi il faut il faut que on arrête aussi de sortir de vision très fantasmée très intuitive

    Très magique et donc quelque part moi j’ai un peu l’intuition qu’il faut se donner des des définitions d’une performance écologique qui qui est plus angloquant sans doute pour pas aller vers une définition de la qualité architecturale qui serait peut-être sans doute un peu dangereuse mais [Musique]

    Mais bon voilà c’est c’est je trouve que c’est cette question de la performance aussi qui est posée en réalité c’est là ce que vous posez c’est la question la responsabilité de l’acheteur public parce que le dans la loi MOP à l’origine la loi va dans les deux sens c’est-à-dire qu’elle

    Responsable autant la maîtrise d’oeuvre et les entreprises sur leur compétences expertise technique et architecturales mais la responsabilise aussi de mettre d’ouvrage dans le sens où ils doivent veiller à ce que et l’argent public soit bien dépensé donc voilà ça pose des questions sur les questions de filière et tout ça et que

    Il atteigne il définit ses objectifs et il se il se positionne sur un marché en fonction des objectifs à atteindre si on est sur une complexité là on voit bien que l’acheteur public va aller très vite il y a un contexte politique fort et donc du coup il veut

    Pour aller plus vite il repousse toute cette responsabilité au niveau du de l’équipe de maîtriseur et tout ça donc du coup et ben cette cette garantie là elle saute mais il y a plus il y a plus ce retour de la loi que du compte du cadre réglementaire pour veiller à cette

    Qualité architecturale alors pour clôturer la séance ce que je vous propose c’est que chacun d’entre vous puissiez en deux trois mots très rapides et mettre une recommandation donc ça c’est bref vis-à-vis des futurs architectes et des jeunes architectes sur c’est quoi un bâtiment climatique et concevoir d’ici 2050 sur la

    De recommandations sur la question normative qu’on m’a posé tout à l’heure moi une réflexion qui me vient de plus en plus souvent c’est que la l’importance de la conception dans tous ces bâtiments et d’avoir une sorte de journée je fais un nombre de journées minimale à passer en conception qui

    Pourrait être une norme qu’on pourrait essayer de faire appliquer qui serait donnée aux architectes et obéité pour faire pour avoir le temps de faire un travail correct quoi de faire un travail de conception correct plutôt que de toujours normer voilà des des niveaux de performance etc de plutôt avoir un

    Niveau de minimal on pourrait dire de jours de conception à passer sur un projet pour assurer sa qualité dans toutes ces dimensions et concernant la conception climatique je pense que c’est vraiment le français un peu bateau mais c’est vraiment la question du confort en été [Musique] qui dans l’idée de l’adaptation

    Climatique du bâti existant voilà le jour qui vont être de plus en plus chaud et de plus en plus longtemps et donc ne pouvoir les rafraîchir la nuit etc c’est vraiment le l’enjeu principal quoi pour moi et du plaisir de prendre le contre-pied donc tout en aussi je suis d’accord mais mais

    Il me semble aussi par le confort d’hiver maintenant va rester quand même quelque chose d’assez important c’est à dire que dans le sens où l’énergie travail fi est bien de plus en plus précieuse ben je pense que c’est un aussi un objectif auquel il faut pas il

    Faut pardoncer mais on sait bien que c’est compliqué d’arriver à concilier les deux et que donc il va falloir être de plus en plus ingénieux par rapport à ça et donc ça nous emmène encore dans l’estrade de complexité mais deuxième à ce moment-là deuxième recommandation entre guillemets ça serait plutôt de

    Partir de l’existant il exploiter les potentialités de l’existant et apprendre à travailler avec ce qui est pas forcément évident étant donné la différence qu’il peut y avoir entre des bâtiments de telle ou telle époque leur situation géographique etc voilà quand on commençait à se poser la question de

    Comment est-ce qu’on réhabilite ou en pérennise sentiment qui ont été construits dans les années 90 2000 2010 etc ça va assez vite reposer aussi la question de comment on intervient sur l’existence sur des bâtiments majoritairement en béton isolés par l’extérieur etc donc il y a aussi une toute une [Musique]

    Montée en compétence là-dessus qu’il faut arriver à développer et qui est très fine enfin qui en effet aussi je pense qu’on ne peut pas se résumer à des questions normatives évidemment contre point alors moi c’est ce que je dis déjà à mes étudiants de hachemont là

    Ceux qui sont en train de construire ils sont en train de construire pour 2050 donc ça va être très compliqué pour eux et donc il faut qu’ils expérimentent parce qu’on a on affronte une situation inconnue qui va arriver très rapidement et donc moi je les incite à regarder le

    Cadre réglementaire je sais ça paraît un peu bizarre mais c’est là-dedans qu’on trouve les biais pour pouvoir expérimenter en chantier et si vous alors tout à l’heure tu parlais d’expérimentation chantier moi je le pratique expérimentation enchantée dans mon activité professionnelle de maintenir assez simple par en constituant mes pièces réglementaires et

    Donc ça me permet de faire des appartements témoin gentil c’est quelque chose qui se fait et donc ça leur permet ça leur permettra peut-être de trouver ça vous permettra peut-être de trouver des des choses innovantes je sais pas quand on on voit il faut quand même le rappeler

    2050 potentiellement c’est 22 jours de canicule à Paris comment concrètement on gère ça l’inertie on va parler c’est très bien au bout d’un moment le déphasage il se fait plus et on a des murs qui sont à la température extérieure 42 degrés et ça c’est des paramètres qu’il faut qu’il faut

    Déjà dit pas mal de choses donc on va peut-être comment je vais essayer de prendre un autre contre-pied c’est la question de l’artificialisation et des métropoles et des questions des des rapports au territoire c’est à dire que je pense que le temps qu’on aura des modèles qui sont des modèles de

    Densification du territoire et qu’on habitera pas plus avec le vivant et dans des dans des rapports du rapport peut-être avec le vivant ou avec le végétal on sera toujours confronté à des problèmes qui demanderont des solutions de plus en plus techniques alors qu’il y a peut-être des solutions qui sont un

    Petit peu décroissantes alors moi je propose plutôt enfin pas plutôt je sais pas si c’est encore qui est supplémentaire mais je j’inciterai à être attentif aux cultures de l’habitée de l’habiter être attentif à la façon dont les habitants occupent les espaces de la dans leur vie quotidienne et à la manière dont ces

    Cultures de l’habiter dans le passé elles ont été très liés à une architecture vernaculaire qui avait à lutter ou à régler les problèmes liés au climat puisque les gens n’avaient pas toujours accès à des ressources pour se chauffer par exemple et donc on a peut-être pas toujours

    Besoin de réinventer l’eau chaude et on peut quand même par certains dispositifs ou par certaines attentions au savoir-faire des habitants quels qu’ils soient et justement dans leur diversité dans leur richesse voire peut-être ce que l’on peut faire avec des choses assez simples voilà faut peut-être regarder de ce côté

    Là en tout cas ne pas faire l’impasse sur cette approche là merci pour terminer on peut peut-être laisser la parole aux plus jeunes dans la salle pour savoir comment vous recevez ces recommandations et si vous avez d’autres idées d’autres visions donc c’est le moment de vous exprimer je vous force un

    Peu je suis désolé déjà merci pour tous vos interventions nous on est là plutôt pour écouter et apprendre ce qui a été dit donc on est plutôt favorable avec l’ensemble des discours donc voilà ce que je peux dire pour le moment j’ai pas grand chose à ajouter aussi ce

    Qui ce qui m’a fait du bien là de voir sur ces deux jours c’est que en fonction des échelles les problèmes ne sont pas toujours les mêmes et là je vois sur l’échelle d’une métropole on a du mal à pouvoir associer des solutions comme vous parliez sur le logement dans le Nord

    Il y en a du coup qui me touche plus que d’autres il y en a qui me semble beaucoup plus pratique que d’autres le cas réglementaire sur des projets beaucoup plus grands moi-même ma somme en fait avant d’avoir des idées ça semble enfin là je sais pas comment

    Faire mais enfin voilà c’est très intéressant on prend en compte d’État d’échelle et merci beaucoup parce que on espère qu’il y en aura d’autres et on espère surtout voir la suite des des projets vus à travers ses présentations merci si pour les quelques réactions il y en a d’autres qui veulent s’exprimer non

    C’est le moment non ok je vous remercie tous pour cette interaction qui permet de passer à la clôture merci merci à vous je vais me permettre un petit conseil aussi pour pour clôturer parce que comme vous alors c’est de monter en compétences que les architectes soient compétents parce que

    Finalement si effectivement on veut sortir de l’unique solution [Musique] grande dépendance à la norme c’est vraiment la compétence de l’architecte pour ça il faut faire une bonne recherche bonne recherche et puis et puis enseigner et pour enseigner ben voilà il faut de bonnes conditions pour enseigner aussi et je regroupe avec

    L’introduction du séminaire il faut donc des moyens je vous remercie encore en tout cas pour pour cet après-midi pour cette journée et pour être resté aussi le jour et demi je trouve que on a eu des présentations vraiment intéressantes complémentaires qui qui ouvre sur beaucoup de sujets et

    Qui donne des idées et j’espère que ça contribue à la maintenir le réseau sur ces thématique là dans les écoles d’architecture et à faire peut-être des ponts avec [Musique] [Musique] [Musique] [Applaudissements]

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