LE DISCOURS DE LA MÉTHODE | René Descartes | LIVRE AUDIO
Le “Discours de la méthode” représente une œuvre philosophique rédigée par le célèbre penseur René Descartes et initialement publiée en 1637. Il est reconnu comme l’un des travaux les plus influents et marquants de l’histoire de la philosophie occidentale. Dans ce texte, Descartes expose ses idées et réflexions concernant la quête de la vérité ainsi que l’élaboration d’une méthode rationnelle et systématique pour acquérir la connaissance.
À travers son récit autobiographique, il soulève un ensemble d’interrogations relatives aux fondements de la connaissance humaine et suggère une approche basée sur la raison et le doute méthodique comme point de départ pour parvenir à une vérité incontestable.
Avez-vous déjà entendu l’expression : “Je pense, donc je suis” ? Eh bien, c’est dans ce livre qu’elle trouve son origine, Descartes l’ayant formulée pour expliquer que la pensée est ce qui peut nous fournir une certitude. Puisque nous sommes conscients de votre intérêt pour une exploration plus approfondie, nous vous encourageons à rester attentif à l’écran et à nous accompagner jusqu’à la fin.
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Le discours de la méthode écrit par René Descartes préface le discours de la méthode est une œuvre d’une plénitude mentale exceptionnelle mis à part quelques dialogues de Platon aucun livre ne le surpasse en profondeur en variété d’intérêt et de suggestions il inaugure la philosophie moderne ouvre de
Nouvelles voies à la science éclaire les traits essentiels de la littérature et du caractère français en somme c’est l’autobiographie spirituelle d’un esprit supérieur qui incarne au plus haut degré les qualités les plus nobles d’une race très noble nous ne pouvons pas dans cette brève préface présenter la pensée
Et l’œuvre de Descartes dans la richesse diversifiée de ces nuances philosophiques littéraires scientifiques artistiqu politiqu et même technique nous ne limiterons donc pour la philosophie et même à l’intérieur de ce domaine qu’à exposer les thèmes généraux d’une plus grande virtualité historique la pensée cartésienne est comme le porti de la philosophie moderne
Les traits caractéris de son architecture se retrouve reproduit dans les grandes lignes dans la structure et l’économie idéologique des systèmes postérieurs Descartes propose un ensemble de problèmes à la réflexion philosophique et celle-ci s’emploie à les déchiffrer pendant plus d’un siècle jusqu’à ce qu’une nouvelle transformation du point de vue amène de
Nouveaux intérêts spéculatifs et pratiques au premier plan de la conscience inaugurant de nouvelles méthodes et orientations de la pensée quant est celui qui d’une part parachève et clos le cycle cartésien et d’autre part inaugure un nouveau modus opérandi philosophique dans l’histoire de la philosophie ce n’est pas comme beaucoup
Le croient une succession confuse et déconcertante de doctrine d’opinions hétérogènes mais une continuité raisonnable de dépassements ordonnés cependant la grande difficulté pour l’historien du carésianisme est de trouver le lien de Descartes avec la philosophie précédente il n’est pas assez clair de signaler des conséquen littérales entre Descartes et Saint-
Anselme ni de noter minutieusement qu’il y a eu au 15e et 16e siècle tel ou tel philosophe ayant douté et même loué le doute ou ayant fait de la raison naturelle le critère de la vérité ou ayant écrit sur la méthode ou ayant loué les mathématiques rien de tout cela n’est un
Précédent historique profond mais au mieux des coïncidences superficielles extern verbal en réalité des cartes comme le dit Hamelin semblent venir immédiatement après les anciens mais entre des carartte et la Scholastique il y a un fait culturel non seulement scientifique d’une importance incommensurable la Renaissance or la Renaissance est partout mais présentée
De manière plus complète et meilleure dans la philosophie elle est éminemment exprimée chez les artistes les poètes les scientifiques les théologiens chez Léonard de Vincy chez ronard chez Galilée chez Luther dans l’esprit en somme qui avec un nouvel élan réconfortant stimule toutes les forces de la production humaine à
Cet esprit de la Renaissance il faut immédiatement se référer pour la philosophie carésienne descart est le premier philosophe de la Renaissance le moyen g n’a certainement pas été une époque barbare et sombre et sans aucun doute dans le jugement courant que nous portons sur cette période une erreur de perspective ou
Mieux une erreur de vision provient du fait que la vive lumière de la Renaissance nous aveugle et nous éblouit nous empêchant de voir ce qui reste au-delà de cette aurore mais il est indéniable que la pensée scientifique et philosophique a besoin pour son développement d’un environnement approprié favorisant la libre réflexion
Individuelle lorsque la conscience de l’individu se réduit à refléter la conscience collective du groupe social la pensée devient servante des dogmes collectifs l’homme se retranche dans l’organisme supérieur de la nation ou de la classe et le concept de l’humain se dissoue et disparaît sous le poids des hiérarchies réelles et des impositions
Objectives de la société ainsi lorsqu’au 16e siècle l’esprit commence à se libérer des liens étroits qui le tenaient prisonnier cette libération apparaît comme une découverte de l’homme par lui-même comme un soldat qui après le combat au milieu d’un tas de cadavres revient peu à peu à la vie
Se sent respire lève les yeux étend les bras et semble enfin se convaincre de sa propre existence de même la Renaissance possède la fraîcheur naïve et joyeuse de celui qui se découvre pour la première fois et s’écrit je suis un être qui pense ressent veut aime et est cette nature
Qui m’entour est belle et lumineuse et la vie nous a été donnée par un Dieu juste et bienveillant pour la vivre avec intégrité et plénitude la conscience individuelle est la plus grande invention du nouveau mode de pensé et tout dans la science dans l’art dans la sensibilité de la Renaissance
Est orientée vers l’exaltation de la subjectivité humaine le critère d’autorité laisse sa place à la conviction intime basée sur lesé preuves les entités métaphysiques obscures se dissipent dans la claire succession de raisons mathématiques la méfiance et la haine envers la nature sont remplacé par une vision optimiste et joyeuse des
Innombrables bienfaits qui découlent de l’élan spontané vers la compréhension des choses l’univers est comme un livre où est inscrite la vérité suprême et pour en comprendre la langue il n’est besoin que de la raison propre à l’homme les mathématiques appliquées à l’expérience ainsi d’une part l’exigence maximale de l’esprit scientifique à la
Renaissance et la clarté évidente de la raison individuelle d’autre part la solidité de la nouvelle science provient avant tout de son caractère mathématique et expérimental en fin de compte la source la plus pure de toute spéculative et pratique se trouent désormais dans le sujet dans la prééminence de la réflexion personnelle
Créatrice tous ces nouveaux désirs impose de nouvelles directions à la pensée philosophique lui donnant soudainement la liberté de se manifester de manière originale et créatrice mais indiquant également une orientation inédité pour ainsi dire un problème vierge trouver une définition de l’homme suffisante pour expliquer l’objectivité de sa production scientifique et
Artistique descart est le premier à édifier systématiquement la philosophie de ce nouveau monde mental la vie de Descartes René descart est né à la ha dans le village de la haentouren le 31 mai 1586 il appartenait à une famille de magistrats de la noblesse de robe son père était conseiller au parlement de
Rennes et l’amour des lettres était traditionnel dans la famille des cartes raconent dans le Discours de la méthode j’ai été élevé dans la culture des lettres en effet dès son plus jeune âge il entra au collège de La Flèche dirigé par les jésuites il y reçut une solide éducation classique et philosophique
Dont descart a reconnu à plusieurs reprises la valeur et l’utilité un certain ami lui demanda s’il ne serait pas bon de choisir une université néerlandaise pour les études philosophiques de son fils descart répondit même si je ne pense pas que tout ce qui est enseigné en philosophie soit aussi vrai que l’Évangile cependant
Étant la science clé et fondamentale des autres sciences il est très utile d’avoir suivi le cours entier de philosophie tel qu’il est enseigné par les jésuites avant de de s’appliquer à développer son propre génie au-delà de la pédentterie et de devenir un sage véritable descart décrit le cours de
Philosophie à la flèche le premier on été consacré à l’étude de la logique d’Aristote où l’on lisait et commentait l’introduction de porphy les catégories le traité de l’interprétation les C premiers chapitres des premiers analytiques les huit livres des topiques et enfin les seconds analytiques qui servaient de base à un long
Développement de la théorie de la démonstration ensuite on étudiait la physique et les mathématiques la 2e année et la Métaphysique d’Aristote la 3e année les leçons étaient divisées en deux parties le professeur dictait et expliquait Aristote ou Saint- Thomas puis il posait certaines questions tirées de l’auteur et sujette à différentes interprétations
Il isolait la question la définissait clairement la divisait en parties et la développait en un grand syllogisme dont il prouvait successivement la majeure et la mineure les exercices des élèves consistaient en argument auou débat à la fin de l’année certains de ces concours était public nous connaissons le nom du
Professeur de philosophie que Descartes avait à la flèche le Père François veryron mais en réalité l’enseignement était totalement objectif et impersonnel les règles de ces études étaient minutieusement établies dans les ordres et statuts de la compagnie prenez grand soin à ce que les maîtres ne s’écartent pas d’Aristote saufant ce qui
Serait contraire à la foi ou aux doctrines universellement reçu rien ne doit être défendu ou enseigné qui aille à l’encontre ou soit différent ou peu favorable à la fois tant en philosoph en théologie rien ne doit être défendu qui aille à l’encontre des axiomes reçus par les philosophes tels que le fait qu’il
N’y ait que quatre gens de cause que qu’il n’y ait que quatre éléments et cetera un tel enseignement philosophique ne pouvait qu’éveiller le désir de liberté dans un esprit déjà désireux de se guider par ses propres convictions des cartes nous donnent clairement dans le Discours de la méthode la sensation
Que déjà au collège ses travaux philosophiques n’étaient pas sans certaines réserves intimes son jugement sur la philosophie scol tique qu’il avait apprise comme on l’a vu dans toute sa pureté et sa rigidité est à la fois bienveillant et radicalement condamnatoire il reconnaît à cette éducation philosophique le mérite de
Plaire à l’esprit et de donner de l’agilité à l’intellect mais il luit en revanche toute efficacité scientifique elle ne nous apprend pas à découvrir la vérité mais seulement à défendre de manière plausible toutes les propositions descart quitta la flèche après avoir terminé ses études en 1612
Avec un vague mais ferme dessin de Ch ch en lui-même ce qu’il n’avait pu trouver dans ses études c’est là le trait caractéristique de la Renaissance qui dès le premier instant maintient et soutient toute la particularité de sa pensée troué dans son propre entendement dans le moi les raisons ultimes et
Uniques de ces principes tel est l’objectif que des cartes se fixent toute sa psychologie d’investigateur est enfermée dans ces phrases du Discours de la méthode je ne m’en orgueilis pas non plus d’être le premier inventeur de mes opinions mais seulement de ne les avoir accepté ni parce qu’un autre les dis
Ni parce que je les disais moi-même mais seulement parce que la raison me convainquit de leur vérité après avoir passé quelques années oisiv à Paris il e le désir de parcourir le monde et de voir de près les comédies qui s’y jouent mais davantage en tant que spectateur
Qu’en tant qu’acteur il entra au service du prince Guillaume de Nasso et se furent alors ce que l’on pourrait appeler ces années de pèlerinage il fit la guerre en Allemagne et au Pays-Bas servi sous le duc de Bavière parcouru les Pays-Bas la Suède et le Danemark il raconte dans le
Discours de la méthode comment lors d’un de ses voyages il commença à comprendre les fondements du nouveau mode de philosophé sa nature peu propice à l’exaltation et à l’excès sentimental du pourtant subir en ses mois une attaque aigue d’enthousiasme il eut des visions et entendit une voix céleste lui
Confiant la tâche de réformer la philosophie il fit le vœu qu’il accomplit plus tard d’aller en pèlerinage à Notre-Dame de Laurette il demeura à Paris pendant 2 ans participant volontairement à l’armée royale lors du siège de La Rochelle et en 1629 mis fin à cette seconde période
De sa vie de soldat de voyageur et d’observateur il décida alors de se consacrer définitivement à la méditation et à l’étude Paris ne lui convenait pas avec trop d’intérêt d’amis de conversation et de visite perturbant sa solitude et sa retraite il ressentait également avec une pénétration aigu que
La France n’était pas le lieu le plus propice et libre pour des spéculations philosophiques avec un instinct sû il se retira en Hollande où il vécut pendant 20 ans changeant souvent de résidence se cachant incognito évitant la curiosité oisive des amis serviables et opportuns pendant ces 20 années il écrivit et
Publia ses principales œuvres le discours de la méthode la Dioptrique les météores et la géométrie en 1637 les Méditations Métaphysiques en 1641 en 1647 la traduction française par le duc de luine révisée par Descartes des principes de la philosophie fit en 1644 d’abord en latin puis en 1647 en
Français le Traité des passions son nom devint bientôt célèbre et sa personne ainsi que sa doctrine furent rapidement combatue un des adeptes du cartésianisme le roi commença à exposer à l’université du trcht les principaux défenseurs de la nouvelle philosophie protestèrent violemment les péripathéticiens entreprirent une croisade contre des
Cartes le recteur accusa des cartes d’athéisme et de calomnie les magistrats intervint en ordonnant la combustion par le bourreau des livres contenant la doctrine funeste l’intervention de l’ambassadeur de France parvint à arrêter le procès mais des cartes d écrire et solliciter en défense de ses opinions même s’il y
Eut finalement une injustice cette lutte cruelle si contraire à sa nature pacifique et tranquille finit par le lasser et le fatiguer il accepta les offres de la reine Christine de Suède et arriva à Stockholme en 1649 accueilli avec les plus grands honneurs la cour se réunissait dans la bibliothèque pour
L’entendre disserter sur des sujets philosophiques de physique ou de mathématiques mais descart ne profita que peu de temps de cette situation brillante et tranquille en 1650 un an après son arrivée en Suède il mourut peut-être n’ayant pas pu résister en raison de sa constitution délicate au
Rigueur d’un climat si rude il avait 53 ans en 1667 ces restes furent transférés à Paris et enterrés dans l’église de Saint- Étienne Dumont une forte persécution contre le carthésianisme commença alors le jour des funérailles le chanelier de l’université s’apprêtait à prononcer l’éloge funèbre du philosophe lorsque vint un ordre
Supérieur interdisant toute parole les livres de Descartes furent inclus dans l’index bien que sous la réserve de don et caricanture les Jésuites excitèrent la Sorbonne contre des cartes et demandèrent au Parlement la proscription de sa philosophie certains ecclésiastiques connus durent souffrir beaucoup pour leur adhésion aux idées cartésiennes pendant longtemps en France
Il fut considéré comme un crime de se déclarer cartésien après la mort du philosophe furent publié le monde où traité de la lumière à Paris en 1677 les lettres de René Descartes sur divers sujet par Claire sellier à Paris en 1667 dans l’édition des heures poostumes d’Amsterdam en 1701 fut publié pour la
Première fois le traité inachevé l’orientation et la direction du cerveau d’une importance capitale pour la connaissance de la les origines de la méthode nous dit descart se trouvent dans la logique dans l’analyse géométrique et dans l’algèbre il convient avant tout de souligner que le grave défaut de la
Logique d’Aristote est pour descart son incapacité à l’invention le syogisme ne peut être une méthode de découverte car les prémisses même si ell devait être fausses doivent contenir la conclusion or des cartes cherchent des règles fixes pour découvrir des vérités et non pour défendre des thèses ou exposer des théories
C’est pourquoi la procédure mathématique est ce qui dès le début attire puissamment son attention cette procédure se trouve réalisé avec la plus grande clarté et efficacité dans l’analyse des anciens selon Euclide l’analyse consiste à admettre ce même que l’on cherche à démontrer à partir de là réduire au moyen de
Conséquen la thèse à d’autres propositions déjà connues descte explique également ce qu’est l’analyse dans un passage de la géométrie si l’on veut résoudre un problème il faut d’abord le considéré comme déjà résolu et donneré des noms à toutes les lignes qui semblent nécessaires pour sa construction tant les connus que les
Inconnus ensuite sans faire de distinction entre les lignes connues et inconnues on étudiera la difficulté dans l’ordre qui montrera le plus naturellement la dépendance mutuelle les unes des autres comme on le voit l’analyse est essentiellement une méthode de découverte comme le disait Géminus une découverte de preuve ce que
Cherchaent principalement des cartes et qui constitue le point de départ de sa nouvelle méthode c’est que le syllogisme oblige à partir d’une proportion établie dont nous ne savons jamais si nous pourrons conclure ce que nous voulons démontrer à moins de connaître à l’avance la vérité qui nécessite une démonstration mais si nous connaissons
Déjà d’avance la conclusion il apparaît clairement que le syllogisme sert davantage à exposer et à défendre des vérités qu’à en trouver l’analyse est donc le premier moment de la méthode face à une difficulté à un problème posé il est avant tout nécessaire de le considérer dans son ensemble et de le
Diviser en autant de parties que possible deè règle du discours mais en combien de parties le diviser jusqu’où doit aller la division de la difficulté où doit s’arrêter cette division la division doit s’arrêter lorsque nous sommes en présence d’un élément du problème qui peut être immédiatement
Connu comme vrai et dont la vérité ne peut être mise en doute de tels éléments simples sont les idées claires et distinctes fin de la première règle voir le discours de la méthode arrivé ici il est impossible de continuer à exp poser la méthode de descart sans indiquer
Certains principes de sa théorie de la connaissance et de sa métaphysique dans la première règle du discours quelques-unes des théories les plus essentielles de la philosophie cartésienne sont résumées voire compressées nous les énumérons brièvement en premier lieu la règle propose l’évidence comme critère de vérité le vrai et l’évident et l’évident
Est défini à son tour par deux notes essentiels la clarté et la distinction une idée est claire lorsqu’elle est séparée et connue séparément des autres idées une idée est distincte lorsque ces parties ou composantes sont séparées les unes des autres et connu avec une clarté intérieure il faut noter que pour
Descartes la vérité ou la fausseté d’une idée ne réside pas comme pour les scholastiques dans la correspondance ou la conformité avec la chose en effet les choses existantes ne sont pas données en elles-même mais comme des idées ou des représentations auxquelles nous supposons correspondre des réalités
Extérieures au moi mais la matière de la connaissance n’est jamais autre que des idées de différentes classes et donc le critère de vérité des idées ne peut être extrinsec mais doit être inhérent aux idées ellees-mêmes la philosophie moderne débute avec des cartes en idéalisme englobant le monde dans le
Sujet et transformant les choses en idées un problème fondamental de la philosophie cartésienne sera de sortir du moi et de passer des idées aux choses dans l’orientation et la direction du cerveau des cartes appelle les idées claires et distinctes des natures simples l’acte de l’esprit qui apprend et connaît les natures simples
L’institution ou la connaissance immédiate ou comme il le dit également dans les Méditations la méditation seconde une introspection de l’esprit cette opération consistant à connaître l’évident ou à intuiter la nature simple et la première et la fondamentale de la connaissance les procédures de la méthode commenceront donc par atteindre
Cette intuition du simple du clair et du distinct les deux premières règles sont destinées à cela les deux suivantes se réfèrent en revanche à la connexion ou au lien des institutions ce que des cartes appellent la déduction pour des cartes la déduction est une énumération ou une succession d’intuition par lesquelles nous passons
D’une vérité évidente à une autre jusqu’à parvenir à celle que nous voulons démontrer ici s’applique le complément et comme forme définitive de l’analyse l’analyse a décomposer la difficulté complexe en éléments ou nature simple en parcourant ces éléments et leurs composition nous revenons preuve après preuve à la difficulté
Première dans toute sa complexité mais cette fois nous revenons en connaissant c’est-à-dire en incluant une à une les idées claires garantie ultime de la vérité du tout connaître c’est apprendre par une intuition infaillible les natures simples et les relations entre elles qui sont elles-mêmes des natures simples la métaphysique la notion de
Méthode la théorie de la connaissance et la métaphysique sont intimement liés et comme fondu dans la philosophie de Descartes l’idée fondamentale de l’unité de la connaissance humaine que des cartes présentes également sous la forme suivie et enchaînée de la géométrie et celle qui réunit tous ces éléments rassemblant la métaphysique avec la
Logique et cette dernière à son tour avec la physique et la psychologie dans un grand système de vérité lié Spinoza le cartésien a réussi à exposer la philosophie de Descartes dans une série géométrique d’axiome de définition et de théorème le point de départ est le doute méthodique le doute cartésien n’est pas
Du scepticisme mais un procédé dialectique d’investigation visant à détacher et isoler la première vérité évidente la première idée claire et distincte la première nature simple la doute est donc l’application au problème de la connaissance de la méthode de l’analyse que nous avons décrite le résultat de l’analyse est la
Vérité fondamentale qui sert de base à toutes les autres je suis une chose ou substance pensante parmi les difficultés posées par le doute méthodique nous nous attarderons sur une seule la fameuse hypothèse du génie ou esprit malin après avoir examiné les différentes raisons de douter de tout restent encore debout les
Vérités mathématiques si simples claire et évidente qu’il semble que le doute ne peut les atteindre mais Descartes les rejetteent également argant qu’un dieu omnipotent pourrait peut-être manipuler le monde avec une telle malignité et astuces qu’il prendrait plaisir à me tromper et à me jouer des tours même
Dans les choses qui me semblent les plus évidentes cette hypothèse a été interprétée de diverses manières la qualifiant de fantaisiste au superflu supposant que des cartes le dit par jeu et sans y croire d’autres au contraire la considèrent très sérieuse et forte à tel point qu’il croit qu’ renferme
L’esprit d’un doute si définitif qu’il est impossible d’en sortir sans contradiction en réalité l’hypothèse du génie malin n’est ni un jeuni un cercle de fer mais un mouvement dialectique très important dans le cours de la pensée cartésienne il me semble que l’hypothèse du génie malin a besoin pour être
Détruite de la démonstration de l’existence de Dieu ce n’est que lorsque nous savons que Dieu existe et que Dieu est incapable de nous tromper que la dernière et puissante raison avancée par des cartes pour justifier le doute est détruite qu’est-ce que cela signifie cela signifie la présentation et la solution d’un problème logique
Grave qui préoccupera profondément quant le problème de la rationalité ou de la non rationalité du réel le génie malin et ses artifices de tromperie symbolise le doute profond en général la science est-elle possible est-ce que le réel rationnellement visible n’est pas quelque chose de totalement impénétrable pour la raison humaine quelque chose
D’essentiellement absurde et rationnellement inconnaossible c’est interrogation est celle que Descartes se pose sous le déguisement dialectique des hypothèses du génie malin et les démonstrations de l’existence et de la vérité de Dieu ne font que répondre en affirmant la rationalité de la connaissance la possibilité de la connaissance la confiance ultime que
Nous devons avoir en notre raison et la capacité des objets à être appréhendés par elle la base première de la philosophie cartésienne est le cogito ergosum deux observations sur ce premier maillon de la chaîne le cogito n’est ni un raisonnement ni une intuition l’intuition du moins en tant que
Première réalité et en tant que réalité pensante est la nature simple qui se présente avant tout autre à ma connaissance et l’acte par lequel l’esprit connaît les natures simple comme nous l’avons déjà dit une intuition on trompe donc lqueon considère le cogito comme un syogisme le suivant tout ce qui
Penseiste donc je pense donc j’existe descart en fondant philosophie sur le moi vient satisfaire la tend essentielle d’un nouau sens philosopque qui manifeste à la Renaissance il s’agissait d’expliquer rationnellement l’univers c’est-à-dire de l’expliquer en fonction de l’homme en fonction du moi il était donc nécessaire de commencer par définir l’homme le moi
Et de définir de telle sorte que l’on y trouve les éléments suffisants pour édifier un système du monde la philosophie moderne avec des cartes entre dans sa phase idéaliste et rationaliste les successeurs de notre philosophes s’emploiront fondamentalement à développer ces germes de l’idéalisme c’est-à-dire à définir la raison comme l’ensemble de principe et
D’axiome logique nécessaire et suffisant pour rendre compte de l’expérience ayant trouvé la première vérité des cartes s’empressent d’en tirer tout le profit possible le cogito est d’une part la première existence ou substance connue la première nature simple et d’autre part c’est aussi la première intuition le premier acte de la
Connaissance véritable du cogito peut donc découler le critère de toute vérité à savoir que toute intuition de nature simple est vraie ou en d’autres termes que toute idée claire et est vrai avec cette maigre base descart aborde immédiatement le problème suprême de la métaphysique l’existence de Dieu parmi
Les trois preuves qu’il présente deux dans la 3è et une dans la 5e méditation nous ne nous concentrerons que sur la troisème donnée dans la 5e méditation c’est le très célèbre argument ontologique le schéma de la démonstration est le suivant l’existence est une perfection Dieu possède toutes les perfections donc Dieu possède
L’existence comme on le voit descart considère l’existence de Dieu aussi sur et évidemment démontré que la propriété du triangle à avoir trois angles droits il ira jusqu’à toute la métaphysique des 17e et 18e siècles hypnotisé par la géométrie voulant s’ériger plus géométrique et s’appuyant plus ou moins implicitement sur l’argument cartésien
Tout comme l’existence du moi a été établie dans le cogito par une intuition intellectuelle de même l’existence de Dieu est établie dans l’argument ontologique par le biais d’une déduction qui pour Descartes est une série d’intuitions intellectuelles la métaphysique du cartésianisme et les philosophies ultérieures tendent de manière inévitable à démontrer les
Existences par des actes intellectuels subjectif en effet partant du moi c’est-à-dire de l’intelligence personnelle comme point de départ ils ne pourront pas considérer la réalité hors du moi comme données et devront les inférer ou les montrer car l’intelligence connaît immédiatement les essences les définitions mais pas les existences les choses
Extérieures les existences sont toujours dans le rationalisme inféré par les essences cette définition suffira à Kant pour ruiner toute la métaphysique cartésienne et ouvrir un nouveau cours à la philosophie il suffira je dis de distinguer l’essence ou la définition de l’existence l’essence pourra être objet de connaissance intellectuelle mais
L’existence ne pourra l’être que par une connaissance sensible pour connaître une existence une intuition non intellectuelle mais sensible sera nécessaire le cogito et l’argument ontologique pourront servir à instituer des idées mais pas des choses existantes la physique de l’existence de Dieu et de ses propriétés dérive déjà de
Des cartes en fin de compte la réalité de ces natures simples en général est donc des objets mathématiques espace figure nombre durée mouvement conduit à la physique elle débute en réalité avec la distinction essentielle de l’âme et du corps l’âme se définit par la pensée le corps se définit par
L’extension tout ce qui arrive arrive dans le corps en tant que corps peut et doit s’expliquer avec les seuls éléments simples de l’extension de la figure et du mouvement il faut donc considérer deux parties dans la physique cartésienne l’une traite des événements dans les corps la mécanique et l’autre
Tente de définir la substance même des corps la théorie de la matière la physique de descart comme tout le monde le sait est mécaniste descart ne veut pas plus d’éléments pour expliquer les phénomènes et leurs relation que la matière et le mouvement tout est mécanisme est dans la mécanique
Elle-même tout est géométrique tel que l’exigeait le principe fondamental des idées claires qui exclut naturellement toute considération plus ou moins mystérieuse en entité ou en qualité la physique de descart est une mécanique de la pure quantité le mouvement est dépouillé de tout ce qui atteint la
Clarté et la pureté de la notion c’est une simple variation de position sans rien de dynamique à l’intérieur sans aucune idé d’effort ou d’action que des cartes rejettent comme étant obscure et incompréhensible la cause du mouvement est double une première cause qu’il a en général créé et introduit dans la
Matière et cette cause est Dieu une fois le mouvement introduit dans la matière dieu n’intervient plus sauf pour continuer à maintenir la matière dans son être de là découle que la quantité de mouvement qui existe dans le système du monde est variable et constante mais pour chaque mouvement en particulier il
Y a une cause particulière qui n’est qu’un cas des lois du mouvement ces lois sont au nombre de trois la première est la loi de l’inertie belle découverte de Descartes qui même si elle n’avait pas fait d’autres découvertes suffirait à le placer parmi les fondateurs de la
Science moderne la deuxième est celle de la direction du mouvement un corps en mouvementant à le communiquer en ligne droite selon la tangente ou la courbe que découvre le mobile la troisème loi est celle du choc que des cartes spécifies dans d’autres lois spéciales toutes sont fausses la mécanique cartésienne si
Profonde et exacte dans ces deux premiers principes s’écartte et fausse le dernier précisément en raison de l’excès de géomé avec lequel elle conçoit le mouvement on connaît bien la correction fondamentale qui fait défaut à la physique de descart ce n’est pas la quantité de mouvement qui est constante
Dans la nature mais l’énergie mais descart dans son désir de n’admettre que des notions claires considèent les notion d’énergie ou de force comme incompréhensible parce qu’elles ne sont pas géométriquement représentables et les rejetteent pour se limiter à concevoir dans la matière la pure extension géométrique nous arrivons donc à la
Deuxième partie de la physique à la théorie de la matière ici domine le même esprit que dans la mécanique la matière n’est rien d’autre que l’espace l’extension pure l’objet même de la géométrie les qualités secondaires que nous percevons dans les objets sensibles sont intellectuellement inconcevables et ne relèvent donc pas de la réalité
Couleur saveur odeur et cetera la matière se réduit à l’extension en latitude et en profondeur avec ces modes qui sont les figures ou les limites d’une extension par une autre en psychologie l’homme est composé d’un corps auquel est intimement lié l’âme substance pensante cette union aussi bien que la distinction entre le corps
Et l’âme domine toutes les thèses psychologiques nous devrons d’une part considérer l’âme en elle-même et ensuite dans la mesure où elle est unit au corps en soi l’âme et l’intelligence la faculté de penser de vérifier les intuitions intellectuelles à ce stade la psychologie se confond avec la métaphysique ou la logique d’autres
Autre part parmi les idées de l’âme se trouve ces volontés la volonté ou la liberté la place au même niveau que les autres intuitions intellectuelles la volonté est la faculté totalement formelle d’affirmer ou de nier et la volonté joue un rôle si important dans la théorie de l’erreur
Que provient du fait que l’âme étant infinie et dépourvue de contenu elle affirme parfois la réalité d’une idée confuse par précipitation ou ni celle d’une idée claire et dans les deux cas provoque l’erreur ensuite nous devons considérer l’âme commeunie au corps dans ce sens l’âme est avant tout conséquence c’est-à-dire qu’elle connaît
Ce qui arrive au corps et prend conscience de cette connaissance mais comme le corps est un mécanisme s’il n’y a pas d’âme il n’y aura ni conscience ni volonté ni raison ainsi les animaux ne sont que des automates des machines merveilleusement assemblées mais totalement dépourvu de ce qu’on peut appeler esprit en revanche
L’homme parce qu’il a une âme intelligente et raisonnable a des passions c’est-à-dire que les mouvements du corps se reflète dans l’âme et ce reflet est précisément ce que nous appelons passion cela n’est qu’un État spécial de l’âme résultant de mouvement du corps mais ce qui est caractéristique
De ces états spéciaux de l’âme c’est que bien qu’il soit causé en réalité par des mouvements du corps l’âme les rapporte à elle-même ignorant la cause de ses passions l’âme les croit né et nourrit en son propre sein il y a si passion fondamentale la première l’admiration
Est à peine une passion et marque la transition entre la pure intuition intellectuelle et la passion proprement dite c’est en somme l’émotion intellectuelle de laquelle naisse l’amour la haine le désir la joie la tristesse de ces six passions fondamentales découlent beaucoup d’autres l’estime le mépris la compassion et cetera l’étude des
Passions puisqu’elles proviennent des mouvements du corps conduit des cartes à un grand nombre d’observation psychophysiologique dans la première partie le bon sens est ce qui est le mur réparti parmi tout le monde car chacun pense posséder une si bonne provision de cela que même les plus mécontents ne
Désirent généralement pas plus que ce qu’ils ont déjà ce qui ne semble pas vraisemblable que tous se trompent mais plutôt que cela montre que la faculté de juger et de distinguer le vrai du faux ce que nous appelons proprement bon sens ou raison et naturellement en tout homme
Et donc que la diversité de nos opinons ne provient pas de certains qui seraiit plus raisonnable que d’autres mais seulement que nous dirigeons nos pensées par des chemins différents et ne considérons pas les mêmes choses chose il ne suffit pas en effet d’avoir un bon esprit l’essentiel est de bien
L’appliquer les âmes les plus grandes sont capables des plus grands vis comme des plus grandes vertus et ceux qui avancent lentement peuvent aller bien plus loin s’ils suivent toujours le chemin droit que ceux qui courent mais s’en écartte pour ma part je n’ai jamais prétendu posséder un esprit plus parfait que les esprits
Ordinaires j’ai même souvent souhaité avoir une pensée aussi rapide ou une imagination aussi claire et distincte ou une mémoire aussi vaste et présente que certains autres je ne connais pas d’autre qualité que celle qui contribue à la perfection de l’esprit car en ce qui concerne la
Raison ou le bon sens étant la seule chose qui nous rend humain et nous distingue des animaux je veux croire qu’elle est présente en chacun de nous et suivre en cela l’opinion des philosophes qui disent que le plus ou le moins est seulement des accidents mais pas des formes ou nature des individus
D’une même espèce mais sans crainte je peux dire que je crois que ce fut une grande aventure pour moi de m’être engager dès mon jeune âge sur certains chemins qui m’ont conduit à certaines considér tion et Maxime avec lesquels j’ai formé une méthode dans laquelle il semble que j’ai un moi pour augmenter
Graduellement ma connaissance et l’élever peu à peu au point le plus élevé que la médiocrité de mon esprit et la brièveté de ma vie peuvent permettre d’atteindre car j’ai déjà recueilli de tels fruits de cette méthode que même lorsque je porte un jugement sur moi-même j’essaie toujours de pencher du
Côté de la méfiance plutôt que de la présomption et bien que en examinant avec une attitude philosophique les différentes actions et entreprises des hommes il n est ou presque aucune qui ne me semble vain et inutile cela ne cesse pourtant pas de produire en moi une satisfaction extrême du progrès que je
Pense avoir réalisé dans la recherche de la vérité et j’ai de tels espoirs pour l’avenir que si parmi les occupations qui absorbent les hommes purement humains il y en a une qui soit solidement bonne et importante j’ose croire que c’est celle que j’ai choisie comme mienne cela peut-être néanmoins
Que je me trompe et peut-être que ce qui me semble être de l’or pur et ind diamant fin n’est qu’un peu de cuivre et de ver sec nous sommes exposés à nous tromper quand il s’agit de nous-mêm et aussi suspect doivent être les jugements des amis qui se prononcent en notre
Faveur mais j’aimerais faire connaître dans le présent discours le chemin que j’ai suivi et représenter ma vie comme dans un tableau pour que chacun puisse se faire son opinion et ainsi en prenant connaissance par la rumeur publique des opinions émise cela soit un nouveau moyen de m’instruire que j’ajouterai à
Ce que j’ai coutume d’utiliser mon intention n’est pas d’enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien diriger sa raison mais seulement d’exposer la manière dont j’ai essayé de conduire la ceux qui se lancent à donner des préceptes doivent se considérer plus faibles que ceux à qui il les donnent et
Ils sont très blâmables s’ils manqueent dans la moindre chose mais comme je ne propose ce texte que comme une histoire ou si vous préférez une fable dans laquelle parmi les exemples qui pourront être imités il y aura peut-être aussi d’autres qui ne seront pas suivis à bon droit j’espère qu’il sera utile à
Certains sans être nocif à personne et que tout le monde appréciera ma franchise dans mon enfance j’ai été élevé dans l’étude des lettres et comme on m’assurait que par leur intermédiaire on pouvait acquérir une connaissance claire et sû de tout ce qui est utile à
La vie j’ai ressenti un vif désir de les apprendre mais dès que j’ai terminé le cours des études dont la fin devait m’introduire dans le nombre des hommes savants j’ai complètement changer d’avis je me trouvais engagé dans tant de doutes et d’erreurs qu’il me semblait qu’en cherchant à m’instruire je n’avais
Obtenu aucun bénéfice si ce n’est de découvrir chaque fois davantage mon ignorance pourtant j’étais dans l’une des écoles les plus célèbres d’Europe où je pensais qu’il devait y avoir des hommes savants s’il en existait quelque part sur la terre là j’avais appris tout ce que les autres apprenaient et même
Pas content des sciences qu’on nous enseignait j’avais parcouru tous les livres qui pouvaient tomber entre mes mains relatifs aux sciences considéré comme les plus curieuses et les plus rares de plus je connaissais les jugements qui se faisaient sur ma personne et je ne voyais pas qu’on m’estimit moins que mes camarades parmi
Lesquels certains étaient déjà destinés à occuper les postes que nos maîtres laisseraient vacants enfin il me semblait que notre siècle était aussi florissant et fertile en bons esprits que n’importe lequel des précédents tout ce pourquoi je me permettais de juger les autres à travers moi-même et de penser qu’il n’y avait
Aucune doctrine dans le monde comme celle qui m’avait été promise précédemment je n’arrêtais pas pour autant d’estimer grandement les exercices pratiqués dans les écoles je savais que les langues apprises en ces lieux sont nécessaires pour comprendre les livres anciens que la beauté des fables éveille l’esprit que les actions
Mémorables racontées dans les histoire l’élève et que lu avec discernement elles aident à former le jugement la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les meilleurs esprits des siècles passés qui les ont composé et même comme une conversation étudiée dans laquelle il ne
Nous dévoile que le plus choisi de leur pensé l’éloquences possède des forces et des beautés incomparables la poésie a des délicatesses et une douceur qui ravisse les mathématiques ont des inventions subtiles qui peuvent être très uti autant pour satisfaire les curieux que pour faciliter les arts et
Alléger le travail des hommes les écrits qui traitent des coutumes renferment plusieurs enseignements et exhortations à la vertu tous très utiles la théologie apprend à gagner le ciel la philosophie fournit des moyens de parler avec vraisemblance de toute chose et recommande d’être admiré des moins savants la jurisprudence la médecine et
Les autres sciences rangent en richesse celui qui les cultive enfin il est bon d’avoir parcouru toutes ces choses même les plus supersticieuses et les plus fausses pour en connaître leur juste valeur et ne pas se laisser tromper par elle cependant je croyais aussi avoir consacré suffisamment de temps aux langues voir à
La lecture des livres anciens à leurs histoires et à leur fable car c’est presque la même chose de converser avec des gens d’autres époques que de voyager dans des terres étrangères il est bon de connaître un peu les coutumes d’autres peuples pour juger plus justement les siennes propres
Et ne pas croire que tout ce qui est contraire à nos modes est ridicule et opposé à la raison comme le font souvent ceux qui n’ont rien vu mais celui qui passe trop de temps à voyager finit par devenir étranger dans son propre pays celui qui étudie avec une trop grande
Curiosité ce qui se faisait dans les siècles passés finit généralement par rester ignorant de ce qui se pratique aujourd’hui de plus les fables sont la cause de notre imagination d’événements possibles qui ne le sont pas et même les histoires les plus fidèles supposant qu’elles ne changent ou n’ajoutent pas
De valeur aux choses pour les rendre plus dignes d’être lu omettent au moins presque toujours les circonstances les plus basses et les moins illustres il en résulte que ce qui reste n’apparaît pas tel qu’il est et que ceux qui ajustent leur coutume aux exemples qu’ils tirent des histoires s’exposent à tomber dans
Les extravagances des chevaliers de nos romans ou à concevoir des dessins au-delà de leur force je tenais en grande estime l’éloquence et j’étais épris de poésie mais je pensais que l’une et l’autre sont des dons de l’Esprit plutôt que des fruits de l’étude ceux qui ont une plus solide
Capacité de raisonner et dirigent mieux leurs pensées pour les rendre clair et intelligibles sont les plus capable de convaincre les esprits sur ce qu’il proposent même s’ils parlent dans une langue médiocre et n’ont jamais appris la rhtorique et ceux qui imaginent les inventions les plus agréables en sachant les exprimer
Avec plus de grâce et de douceur seront toujours les meilleurs poètes même s’ils ignorent l’art poétique j’aimis par-dessus tous les mathématiques pour la certitude et l’évidence que possède leur raisonnement mais je ne comprenais pas encore leur véritable usage et je pensais qu’ell ne servaient que pour les
Ares mécaniques il ne m’étonnait pas que leur fondation étant si solide on n rien de plus élevé construit dessus par contre je comparais les écrit des anciens païens relatifs au coutume à des palais très somptueux et magnifiques mais construits sur du sable et de la boue ils élèvent beaucoup les vertus et
Les présentent comme les choses les plus estimables au monde mais ne nous apprennent pas suffisamment comment les pratiquer et attribu parfois ce bon nom à ce qui n’est rien d’autre que de l’insensibilité de l’orgueil du désespoir ou du paricide je professais une grande vénération pour notre théologie et comme
N’importe quel autre je prétendais gagner le ciel mais ayant appris comme il est très certain que le chemin du salut est aussi ouvert pour les ignorants que pour les savants et que les vérités révélées qui y mènent sont bien au-dessus de notre intelligence je n’aurais jamais oser les soumettre aux
Faiblesses de mes raisonnements pensant qu’il était nécessaire pour entreprendre l’entreprise de les examiner et d’en sortir victorieusement d’avoir une aide extraordinaire du ciel et d’être quelque chose de plus qu’un homme je ne dirai rien de la philosophie sinon qu’en la voyant cultiée par les esprits les plus excellents qui ont vécu depuis des
Siècles et pourtant rien en elle n’échappe au disput et par conséquent à l’incertitude je n’avais pas la présomption de prétendre mieux réussir que les autres en considérant combien les opinions sur un même sujet peuvent être diverse soutenu toute par des personnes érudites bien qu’une seule puisse être vraie je tenais pour presque
Faux tout ce qui n’était que vraisemblable quant aux autres sciences puisqu’elles tirent leurs principe de la philosophie je pensais que sur de si fragiles fondations rien de solide ne pouvait être édifié ni l’honneur ni le profit qu’ell promettent ne me suffisait pour m’inciter à les apprendre car je me
Voyais grâce à Dieu dans une condition qui ne nécessitait pas de faire de la science un métier pour améliorer ma fortune même si je ne professais pas le mépris de la gloire à la manière cynique je n’avais pas besoin de cette renommée dont l’acquisition ne peut se faire que
Par de faux titres enfin en ce qui concerne les mauvaises doctrines je pensais en connaître suffisamment la valeur pour ne pas me laisser tromper par les promesses d’un alchimiste les prédictions d’un astrologue les tromperies d’un magicien ou les prétensions de ceux qui prétendent en SA plus qu’ils n’en savent ainsi dès que
J’us l’âge de sortir de la tutelle de mes précepteurs j’abandonnais complètement l’étude des lettres résolu à ne rechercher aucune science autre que celle que je pourrais trouver en moi-même ou dans le grand livre du monde je passais le reste de ma jeunesse à voyager à observer les cours et les
Armées à cultiver la société de personnes de diverses conditions et humeur à recueillir diverses expériences à me mettre moi-même à l’épreuve dans les circonstances que le destin me présentait et à tirer toujours de telles leçons des chose qui se présentait à moi que j’en pue en retirer quelques profit
Il me semblait en effet que je pouvais trouver beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait sur les affaires qui le concernent exposer à ce que le succès vienne ensuite le châtier sil a mal juger que dans ce que fait un homme de lettres enfermé dans son
Cabinet à propos de spéculations qui n’ont aucun effet et nont pour lui d’autres conséquences que peut-être d’être d’autant plus susceptible de l’enorgueillir qu’elle s’éloigne davantage du sens commun plus qu’il aura eu plus d’ingéniosité et artifice attâché de les rendre vraisemblables j’éprouvais toujours un désir extrême d’apprendre à distinguer le vrai d’avec
Le faux pour voir clair dans mes actions et marcher en sûreté dans cette vie il est vrai que tant que je me bornais à considérer les coutumes des autres hommes je ne trouvais guère de choses sur et fermees et j’observais presque autant de diversité que j’en avais remarqué auparavant dans les opinions des
Philosophes ainsi le plus grand profit que j’en retirais était voyant plusieurs choses qui bien qu’elle me parussent très extravagant et ridicule était néanmoins communément admis et approuvé par d’autres grandes nations d’apprendre à ne point croire avec trop de fermeté à ce qui ne m’avait persuadé que l’exemple
Humain et ainsi je me délivrais peu à peu de beaucoup d’erreurs qui obscurcissent notre lumière naturelle et nous rendent moins capable d’entendre la voix de la raison mais quand j’us passé plusieurs années à étudier ainsi le livre du monde et à chercher à acquérir quelqu expérience je résolus un jour
D’étudier aussi en moi-même et d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir la voie que je devais suivre cela me réussit beaucoup mieux je crois que si je ne m’étais jamais éloigné de ma patrie et de mes livres j’étais alors en Allemagne où m’avait appelé des guerres qui ne sont pas
Encore terminées et revenant de la couronnement de l’empereur vers l’armée je fus pris par le commencement de l’hiver dans un lieu où ne trouvant aucune conversation qui me divertit et n’ayant heureusement aucun souci ni aucune passion qui troubla mon esprit je demeurais tout le jour enfermé seul près
D’un poil avec toute la tranquillité nécessaire pour m’abandonner à mes réflexions parmi lesquelles uneun des première fut de considérer combien de fois il arrive que dans plusieurs ouvrages composés de divers morceaux et fait par les mains de plusieurs maîtres il n’y a pas autant de perfection que
Dans ceux où un seul a travailler ainsi nous voyons que les édifices commencés et finis par un seul architecte sont ordinairement plus beaux et mieux ordonnés que ceux où plusieurs ont eu part et ont essayé de les arranger en employant des murs anciens faits pour d’autres usages ces vieilles villes qui
N’étaient d’abord que des villages et qui sont devenu avec le temps de grandes cités sont en général très mal bâti et irrégulière si nous les comparons à ces autres places régulières qu’un ingénieur dessine selon sa fantaisie dans une plaine et bien que considérant leur bâtiment imparin nous y trouvions
Souvent bien plus d’Ar que dans ceux des dernières nouvelles villes pourtant en voyant comment ils sont disposés ici un grand bâtiment là un petit et comment les rues sont courbes et inégales on dirait que c’est davantage le fait du hasard que la volonté d’homme pourvu de
Raison qui les a ainsi arrangé et si l’on considère que néanmoins il y a toujours eu des officiers chargés de veiller à ce que les édifices des particuliers servent d’ornement public on reconnaîtra combien il est difficile de mener à bien les choses lorsque l’on travaille sur des ouvrages réalisé par
D’autres je pensais également que ces peuples d’autrefois à moitié sauvages ont peu à peu évoluer en civilisant leurs lois se conformant à mesure que les nécessités du au CRIM et aux querelles les obligeaient ils ne peuvent être aussi bien construits que ceux qui dès leur regroupements ont observé les constitutions d’un législateur
Avisé de même il est tout à fait vrai que l’état de la vraie religion dont les ordonnances ont été instituées par Dieu seul doit être incomparablement mieux arrangé que tous les autres pour parler des choses humaines je crois que si Spar a été très florissante autrefois ce
N’était pas à cause de la bonté de chacune de ces lois en particulier certaines étant très étranges voire contraire aux bonnes coutumes mais parce qu’ayant été inventé par un seul elles avaient toutes le même but ainsi je pensais que la science des livres du moins celle dont les raisonnements sont
Seulement probables et manque de de démonstration ayant été peu à peu constitué par les opinions de différentes personnes n’est pas aussi proche de la vérité que les simples raisonnements qu’un homme de bon sens peut naturellement avoir sur les choses qui se présentent je pensais aussi que comme
Nous avons tous été enfants avant d’être des hommes nous avons dû pendant longtemps nous laisser guider par nos appétits et nos précepteurs souvent opposés les uns aux autres et ni l’un ni l’autre ne nous conseillant toujours le meilleur il est presque impossible que nos jugements soient aussi pur et
Solides que s’ils avaient été guidés des notes naissance par notre raison pleinement développée et n’ayant jamais été influencé que par celle-ci c’est pourquoi nous ne voyons pas toutes les maisons d’une ville être démolie dans le seul but d’en reconstruire d’autres différemment et de rendre les rues plus belles mais nous
Voyons de nombreux particuliers ordonner la démolition de leurs habitations pour les reconstruire et souvent ils sont encouragés à le faire lorsque les bâtiments risquent de s’effondrer car leurs fondations ne sont pas assez solides en observant cela je me suis persuadé qu’il ne serait pas judicieux qu’un particulier entreprenne
Véritablement de réformer un état en le changeant entièrement depuis ses fondements le démolissant pour le redresser même réformer le corpus des sciences ou l’ordre établi dans les écoles pour leur enseignement serait une tâche très délicate pour ce qui est des opinions auxquelles j’avais précédemment accordé crédit je ne pouvais rien faire
De mieux que d’entreprendre immédiatement le travail de les supprimer pour les remplacer ensuite par de meilleurs ou par les même une fois que je les aurais ajusté au niveau de la raison j’étais fermement convaincu que de cette manière je pourrais guider ma vie bien mieux que si je me contentais
De construire sur de vieux fondements je m’appuyais uniquement sur les principes que j’avais appris dans ma jeunesse sans les avoir examiné pour savoir s’ils étaient vrais car bien que je visisse plusieurs difficultés dans cette entreprise elle n’était pas insurmontable ni comparable à celle rencontrée dans la réforme de petites
Choses qui concernent le public pour ces grands corps politiques il est très difficile de les ériger une fois qu’ils ont été démolis voire même de les maintenir debout lorsqu’ils chancellent leurs chutes sont nécessairement très brutales de plus en ce qui concerne leurs imperfections elles existent et la seule diversité entre suffit à garantir
Que plusieurs en ont l’usage les a grandement adouci sans aucun doute beaucoup ont été évités ou corriger insensiblement et non pas peu grâce à la prudence qui n’aurait pas pu les remédier de manière aussi efficace enfin elles sont presque toujours plus supportables que ne le serait leur changement tout comme les
Routes royales qui serpentent à travers les mon montagne deviennent peu à peu si plat et confortable en raison du grand passage qu’il vaut mieux les suivre que de chercher à les contourner en sautant par-dessus les rochers et en descendant jusqu’au fond des sommets pour toutes ces raisons je ne peux en aucun casà
Applaudir ces hommes au caractère agité et précipité qui sans être appelé ni par leur ligné ni par leur fortune à s’occuper des affaires publiques ne cessent jamais de concevoir de nouvelles réformes si je croyais que dans cet écrit se trouve la moindre chose qui puisse me rendre suspect de cette folie
Je n’aurais pas consenti à sa publication mes dessins n’ont jamais été autre que de tenter de réformer mes propres pensées et de construire sur un terrain qui ne m’appartient qu’à moi si j’ai suffisamment apprécié mon œuvre et si je vous montre ici le modèle cela ne signifie pas que je veuille conseiller à
Quiconque de m’imiter ceux qui ont reçu de Dieu de plus grande et plus abondante faveur auront sans aucun doute des dessins plus élevés que les miens mais je crains beaucoup que le mien ne soit pas assez audacieux pour certaines personnes la simple résolution de se défaire de toutes les opinion précédemment reçu
N’est pas un exemple que tout le monde devrait suivre le monde se compose presque uniquement de deux espèces d’esprit à qui cet exemple ne convient aucun cas il s’agit de ceux qui se croyant plus habiles qu’ils ne le sont ne peuvent contenir la précipitation de leur jugement ni conserver assez de
Patience pour conduire ordonnément toutes leurs pensées ce qui fait qu’une fois qu’ils ont pris la liberté de douter des principes qu’ils ont reçus et de s’écartter du chemin commun ils ne peuvent jamais se maintenir sur la voie à suivre pour aller plus directement et resteront ont égarer toute leur vie il y
A aussi ceux qui suivant à ses raisons ou modestie pour juger qu’ils sont moins capables de distinguer le vrai du faux que d’autres personnes dont il pourrait recevoir un enseignement préfère se contenter de suivre les opinions de ces personnes plutôt que de chercher par eux-mêmees de meilleur j’aurais certainement appartenu à cette dernière
Catégorie d’esprit si je n’avais eu dans ma vie qu’un seul maître et si je n’avais pas su combien différent ont été en tout temps les opinons des plus savants ayant appris à l’école qu’on ne peut imaginer rien de si étr ange aussi incroyable soit-il qui n’est été dit par
Quelques philosophes et ayant ensuite constaté dans mes voyages que tous ceux qui pensent différemment de nous ne sont pas pour autant barbares et sauvages mais que nombreux sont ceux qui font autant ou plus usage que nous-même de la raison ayant aussi considéré qu’un même homme avec le même esprit s’il a été
Élevé parmi les Français ou les Allemands depuis son enfance devient très différent de ce qu’il serait s’il avait vécu parmi les Chinois ou les cannibales même dans la mode de nos vêtements ce qui nous plaisait il y a 10 ans et peut-être plairatil à nouveau dans 10 ans nous semble aujourd’hui extravagant et
Ridicule ainsi c’est davantage la coutume et l’exemple qui nous persuade qu’une connaissance certaine cependant la multitude de voix n’est pas une preuve valable pour des vérités quelque peu difficiles à découvrir car il est plus vraisemblable qu’un seul homme y parvienne plutôt qu’un peuple entier je ne pouvais choisir une personne dont les opinions
Me semblait préférable à celle des autres j’ai donc été contraint d’entreprendre par moi-même la tâche de me guider mais comme un homme qui doit marcher seul et dans l’obscurité résolvant lentement et employant tant de circonspections dans tout que plutôt que d’avancer peu je me garderai au moins de
Trébucher et de tomber je n’ai même pas voulu commencer à me débarrasser complètement d’aucune des opinions qui ont pu dans le passé s’infiltrer dans ma croyance sans avoir été introduite par la raison avant d’avoir consacré un bon moment à l’élaboration du projet de l’œeuvre que j’allais entreprendre cherchant le tout véritable pour
Parvenir à la connaissance de toutes les choses dont mon esprit était capable j’avais étudié un peu plus jeune les parties de la philosophie la logique et les mathématiques l’analyse de la géométrie et de l’algèbre des arts essentiels ou des sciences qui devaient apparemment contribuer quelque chose à mon
Objectif mais lorsque je les ai examiné j’ai remarquer que en ce qui concerne la logique ces syllogismes et la plupart des autres instructions qu’elle donne servent davantage à expliquer aux autres des choses déjà connu voire même l’art de l la parler sans jugement de choses inconnues qu’à les apprendre bien qu’ils
Contiennent de nombreux préceptes très bons et vrais ils sont cependant mélangés avec tellement d’autres préceptes nuisibles ou superflu qu’il est presque aussi difficile de les séparer que d’extraire une Diane ou une minerve d’un bloc de marbre sans dévastation quant à l’analyse des anciens et à l’algèbre des modernes en
Dehors de ce qui ne concerne que des matières abstraites qui ne semblent être d’aucune utilité le premier est tellement contraint à considérer les figures qu’il ne peut exercer l’entendement sans fatiguer grandement l’imagination et pour le second ces cultivateurs se sont tellement attach attcher à certaines règles et à
Certaines formules qu’ils en ont fait un art confus et obscur je pensais qu’il fallait chercher une méthode autre que celle de cultivver l’intellect dans une science réunissant ainsi les avantages de ces trois méthodes tout en excluant leurs défauts comme la multitude de loi sert souvent d’excuse au vice un état
Est bien mieux gouverné lorsqu’il y en a peu mais qu’elles sont strictement observé donc au lieu du grand nombre de préceptes contenus dans la logique je pensais que les quatre suivants me suffiraient à condition de la résolution ferme et constante de ne jamais cesser de les observer ne serait ce qu’une fois
Le premier était de n’admettre comme vrai aucune chose dont je ne connaisse clairement et distinctement l’évidence c’est-à-dire éviter soigneusement la précipitation et la prévention et de ne comprendre dans mes jugements rien de plus que ce qui se présente si clairement à mon esprit qu’il n’y est
Aucune occasion de le mettre en doute le deuxième était de diviser chaque difficulté à examiner en autant de parties qu’il serait possible et autant que cela serait nécessaire pour les résoudre au mieux le troisième était de conduire ordinairement mes pensées en commençant par les objets les plus simples et les
Plus faciles à connaître pour monter progressivement et graduellement jusqu’à la connaissance des plus composés et même en supposant un ordre entre ceux qui ne se précèd pas naturellement le dernier était de faire dans tous ces cas des dénombrements si complets et des révisions si générales que je ne mettrai
Rien ces longues séries de raisonnements élaborés et très simple que les géomètres ont l’habitude d’employer pour parvenir à leurs démonstrations les plus difficiles m’avaent donné l’occasion d’imaginer que toutes les choses que l’homme peut connaître se suivent les unes des autres de la même manière en m’abstenant de considérer comme vrai
Toute chose qui ne le serait pas et en maintenant toujours l’ordre nécessaire pour déduire les unes des autres il ne pourrait y avoir rien aussi éloigné ou caché soit-il qui ne puisse être atteint et découvert je ne me suis pas beaucoup fatigué à chercher par où commencer car
Je savais déjà que c’était par les choses les plus simples et les plus faciles à connaître en considérant que parmi tous ceux qui ont cherché la vérité dans les sciences seul les mathématiqu ont pu trouver certaines démonstrations c’est-à-dire certaines raisons certaines et évidentes je ne doutais pas qu’il fallait commencer par
Celle qu’ils ont examiner même si je n’espérais pas tirer d’ici un autre avantage que celui d’accoutumer mon esprit à se rassasier de vérité et à ne pas se contenter de raisonnement faux cela ne signifiait pas pour autant que j’envisageais de chercher à apprendre toutes les sciences particulières communément appelées
Mathématiques voyant que bien que les objets soient différents tous convergeent cependant vers l’étude des diverses ou proportion qu’on trouve dans ces objets j’ai pensé qu’il était préférable de se limiter à examiner ces proportions de manière générale je supposais seulement ces proportions dans les sujets qui pourraient rendre leur connaissance plus
Facile et je ne les attachais pas à ces sujets de quelque manière que ce soit pour pouvoir ensuite les appliquer plus librement à tous les autres à qui elles pourrai convenir j’ai alors réalisé que pour les connaître j’aurais parfois besoin de considérer chacune d’elles individuellement et d’autrfis seulement
D’en retenir ou de comprendre plusieurs ensembles j’ai pensé que pour les examiner mieux individuellement je devrais les supposer dans des lignes car je ne trouvais rien de plus simple et que mon imagination et mes sens pouvaient représenter de manière plus éloignée mais pour en retenir ou comprendre plusieurs ensembles il était
Nécessaire de les expliquer avec des chiffres aussi courts que possiblees c’est ainsi que j’ai pris le meilleur de l’analyse géométrique et de l’algeèbre et j’ai ainsi corrigé tous les défaut de l’un par l’autre en effet j’ose dire que l’observation exacte des quelques préceptes que j’ai choisi m’a donné une
Telle facilité pour démêler toutes les questions traitées par ces deux sciences que en deux ou trois mois que j’ai employé à les examiner ayant commencé par les plus simples et généraux et chaque vérité que je trouvais devenant une règle qui me servait ensuite à en trouver d’autres non seulement j’ai
Réussi à résoudre plusieurs questions que j’avais précédemment considéré comme tras difficile mais il m’a même semblé vers la fin que même dans celle que j’ignorais je pourrais déterminer par quel moyen et jusqu’où il était possible de les résoudre ce qui qui ne sera peut-être pas accueilli avec excès de
Vanité si l’on considère que puisqu’il n’y a qu’une vérité dans chaque chose celui qui la trouve c’est tout ce qu’il peut en savoir par exemple un enfant qui connaît l’arithmétique et fait une somme conforme aux règles peut-être sur d’avoir trouvé tout ce que l’ingéniosité humaine peut trouver à propos de cette
Somme parce qu’au final la méthode que j’ai enseigné pour suivre le véritable ordre et retranscrire précisément toutes les circonstances de ce que l’on cherche contient ce qui confère de la certitude aux règles de l’arithmétique mais ce qui me satisfaisait le plus dans cette méthode c’était la certitude d’utiliser ma raison pour tout sinon
Parfaitement du moins aussi bien que possible sans compter que son application me permettait de m’habituer progressivement à concevoir les objets avec plus de clarté et de distinction n’ayant pas limité cette méthode à un domaine particulier je m’étais promis de l’appliquer avec le même fruit aux difficultés des autres sciences comme je
L’avais fait pour l’algèbre néanmoins je n’ai pas osé commencer immédiatement à examiner toutes ces sciences présenté car cela aurait été contraire à l’ordre prescrit par la méthode ayant remarqué que les principes des sciences devaient tous être pris de la philosophie dans laquelle je ne trouvais aucun qui Fû
Certain j’ai pensé qu’il fallait d’abord essayer d’en établir certains sachant que c’était la chose la plus importante au monde et que c’était la qu’il fallait craindre le plus la précipitation et la prévention j’ai estimé qu’il ne fallait pas entreprendre cette tâche avant d’avoir atteint un âge plus mû que celui
De 23 ans que j’avais alors j’ai consacré un bon moment à me préparer en éliminant de mon esprit toutes les mauvaises opinions que j’avais reçu avant ce temps en accumulant aussi différentes expériences qui serviraient ensuite de matière à mes raisonnements enfin j’ai travaillé sans relâche à la
Méthode que je m’étais prescrite pour la consolider dans mon esprit enfin pour commencer à reconstruire l’abri où l’on habite il ne suffit pas de l’avoir démoli et d’avoir rassemblé des matériaux et des architectes ou même d’avoir soi-même acquis une expérience en architecture et d’avoir soigneusement tracé les plans du nouveau
Bâtiment il faut aussi prévoir un autre logement où l’on puisse passer confortablement le temps que dure le travail ainsi afin de ne pas rester irrésolu dans mes actions alors que la raison m’oblige à l’être dans mes jugements et de ne pas cesser de vivre avec autant de bonheur que possible je
Me suis arrangé avec une morale provisoire composé de seulement trois ou quatre maximes que je suis heureux de partager avec vous la première était de suivre les lois et les coutumes de mon pays en conservant toujours la religion dans laquelle la grâce de Dieu m’a instruit des mon
Enfance je devais me guider pour tout le reste par les opinions les plus modérées éloigné de tout excès qui était communément admis dans la pratique par les plus sensés parmi ceux avec qui je devais vivre ayant commencé à ne pas compter du tout sur mes propres opinions pensant soumettre toutes les opinions à
Un nouvel examen j’étais sûr qu’il n’y avait rien de mieux que de suivre les plus sensés même s’il y a peut-être des hommes aussi sensés parmi les Perses et les Chinois que parmi nous il me semblait plus utile de m’adapter à ceux avec qui je devais vivre pour savoir qu
Quelle étaaiit leurs véritables opinions il valait mieux se fier à ce qu’il faisaient plutôt qu’à ce qu’il disaient non seulement parce que vu la corruption de nos coutumes il y a peu de personnes qui consentent à dire ce qu’elles croi mais aussi parce que beaucoup l’ignorent
Car l’acte de penser par lequel on croit quelque chose est différent de celui par lequel on sait que l’on croit cette chose par conséquent il arrive souvent que le second cas survienne et parmi plusieurs opinions également admises j’ai choisi les plus modérés non seulement parce qu’elles sont toujours
Les plus confortables pour la pratique et probablement les meilleurs puisque tout excès est généralement mauvais mais aussi pour ne pas m’éloigner du vrai chemin en cas d’erreur car si j’avais choisi l’un des extrêmes je devrais alors suivre l’autre je considérais particulièrement comme un excès toute promesse par laquelle on se privait
D’une partie de sa liberté non pas que je désapprouve les lois qui pour remédier à l’inconstance des esprits faibles permettent lorsqu’on a un bon dessin voire pour la sécurité des affaires différente de faire des vœux ou des contrats obligeants à persévérer mais je ne voyais rien dans le monde qui
Reste toujours dans un état identique en ce qui me concerne j’espérais améliorer de plus en plus mes jugements je me serais cru coupable d’une grave erreur contre le bon sens si le simple fait d’approuver quelque chose à ce moment la m’obligait à le considérer également comme bon plus tard
Alors qu’il aurait peut-être cessé de l’être ou que j’aurais cessé de l’estimer comme telle ma deuxième Maxime était d’être dans mes actions aussi fermes et rés que possible et de rester aussi constant dans les opinions les plus douteuses une fois déterminées en elle comme si elles étaient les plus
Sûres en cela je suivais les pas des marcheurs égarés dans une forêt qui ne doivent pas errer en tournant on y s’arrêter à un endroit mais marcher toujours aussi droit que possible vers le lieu fixé sans changer de direction pour de légères raisons même si au
Départ ce n’était que le hasard qui a déterminé ce cap car de cette manière même s’ils n’atteignent pas exactement où ils veulent aller ils finiront par arriver quelque part où il est est pensable qu’ils seront mieux que au milieu de la forêt ainsi comme bien souvent les actions de la vie ne
Tolèrent pas de retard il est vraiment vrai que si nous ne sommes pas en mesure de discerner les meilleures opinions nous devons suivre les plus probables et même si nous ne trouvons pas plus de probabilités dans les unes que dans les autres nous devons néanmoins nous décider pour certaines et les considérer
Ensuite non plus comme douteusees en ce qui concerne la pratique mais comme vrai et très certaine car la raison qui nous a déterminé l’est et cela a été suffisant pour me libérer dès lors de tous les remords et repentirs qui agitent souvent les consciences d’esprit faiblebles et hésitant qui passent d’une
Chose à l’autre croyant d’abord bien faire pour ensuite juger mal ma troisième Maxime était de toujours me vaincre moi-même plutôt que la fortune et de contrôler mes désirs plutôt que l’ordre du monde et généralement de m’habituer à croire qu’il n’y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir sinon
Nos propres pensées ainsi après avoir fait au mieux en ce qui concerne les choses extérieures tout ce qui manque dans le résult est absolument impossible pour nous et cela seul me semblait suffisant pour ne plus désirer ce que je ne peux pas obtenir et me suffir ainsi
Car comme notre volonté ne se détermine naturellement à désirer que ce que notre entendement lui présente en quelque sorte comme possible il est clair que si nous considérons tous les biens qui sont en dehors de nous comme également inaccessibles à notre pouvoir nous ne ressentirons aucune peine pour leur
Manque de la même manière que nous ressentons de l’indifférence pour ne pas posséder les royaumes de Chine ou du Mexique et en faisant ainsi comme on le dit de nécessité virtuelle nous ne ressentirons pas de plus grand désir d’être en bonne santé lorsque nous sommes malades ou d’être libre lorsque
Nous sommes emprisonnés que nous en ressentons maintenant pour posséder des corps composés de matières non corruptibles comme le diamant ou des ail pour voler comme les oiseaux mais je confesse qu’il faut de longs exercices de nombreuses répétitions pour s’habituer à regarder toute chose sous cette angle et je crois que c’était là
Principalement le secret de ces philosophes qui autrefois ont pu échapper à l’empire de la fortune et malgré les souffrances et la pauvreté rivaliser même avec les dieux car occupé sans relâche à considérer les limites préscrite par la nature ils se persuadaent si parfaitement que rien nétait en leur pouvoir sauf leur propres
Pensée que cela suffisait à les empêcher de désirer d’autres choses et qu’il disposaient de ses pensées si absolument qu’ils avaient une certaine raison de se considérer comme plus riches plus puissant plus libre et plus heureux que tout autre homme ceux qui n’ayant pas cette philosophie ne peuvent même si la
Nature et la fortune les favorisent beaucoup disposz jamais de tout ce qu’ils veulent enfin comme conclusion de cette morale il m’est venu à l’esprit de considérer une par une les différentes occupations auxquelles les hommes consacrent leur vie pour essayer de choisir la meilleure sans vouloir dire
Quoi que ce soit sur les autres j’ai pensé que je ne pouvais rien faire de mieux que de continuer dans la même voie c’est-à-dire consacrer toute ma vie à cultiver ma raison et à avancer autant que possible dans la connaissance de la vérité selon la méthode que je m’étais prescrite j’avais ressenti une
Satisfaction extrême depuis que j’avais commencé à utiliser cette méthode et je ne pensais pas pouvoir en recevoir une autre plus douce et inconsciente dans cette vie chaque jour avec son aide je découvrais quelques vérités qui me semblaient assez importantes et généralement ignoré des autres hommes cette satisfaction remplissait tellement
Mon esprit que tout le reste m’était indifférent de plus les trois maximes précédentes étaient basé uniquement sur le dessin que j’avais de continuer à m’instruire car après avoir obtenu un peu de lumière pour discerner le vrai du faux je n’aurais pas cru un seul instant devoir me contenter des opinions des
Autres si je n’avais pas eu l’intention d’utiliser mon propre jugement pour les examiner lorsque le moment viendrait et je n’aurais pas pu me débarrasser de mes scrupules à les suivre s’il n’y avait pas eu la perspective de saisir toutes les occasions pour en trouver de
Meilleurs au cas où il y en aurait eu enfin je n’aurais pas su limiter mes désirs et être satisfait si je n’avais pas suivi une voix qui en même temps qu’elle garantissait l’acquisition de toute la connaissance que je pouvais me permettait également de la même manière de parvenir à connaître tous les
Véritables biens qui étaient en mon pouvoir car notre volonté ne se détermine à suivre ou à éviter aucune chose sinon parce que notre entendement la lui représente comme bonne ou mauvaise il suffit de bien juger pour bien agir et de juger au mieux de ses capacités pour également agir au mieux de ses
Capacités autrement dit pour acquérir toutes les vertus et avec elles tout le bien possible et lorsqu’on est sûr que c’est ainsi on ne peut qu’être content ayant donc établi ces maximes lesquelles jointent aux vérités de la foi qui ont toujours été les premières dans ma croyance je pensais que je pouvais
Librement commencer à me défaire de toutes mes autres opinions j’espérais obtenir le meilleur en discutant avec les hommes en sortant du cabinet où j’avais médité tous ces pensées pour reprendre mon voyage avant que l’hiver ne soit complètement terminé au cours des 9 années suivantes je n’ai rien fait
D’autre que voyager de par le monde essayant d’être plus spectateur qu’ acteur dans les drames qui s’y jouaient et faisant des réflexions particulières sur tout ce qui pouvait sembler suspect et susceptible de nous tromper j’ai réussi à extirper de mon esprit pendant ce temps toutes les erreurs qui auraient
Pu s’y glisser auparavant non pas en imitant les sceptiques qui doute simplement pour douter et se donne toujours l’air d’être indécis au contraire mon gû n’était pas autre chose que de m’affermir dans la vérité en écartant la terre instable et le sable pour atteindre le rooc solide ou
L’argile à mon avis j’y parvenais plutôt en essayant de découvrir la fausseté ou l’incertitude des proportions que j’examinais non par de faible conjectures mais par des raisonnement clair et sûr je ne trouvais aucune si douteuse que je ne puisse en tirer une conclusion assez certaine même si c’était simplement que cela ne contenait
Rien de certains ainsi comme lorsqu’on démolit une vieille maison on garde les matériaux qui servent à reconstruire la nouvelle de même en détruisant toutes ces opinions que je jugeais infondé j’observais et j’acquérais des expériences qui m’ont ensuite servi à étbl d’autres plus certaines j’ai continué à m’exercer dans la méthode que je m’étais
Prescrite non seulement je veillais à guider généralement mes pensées selon les règles mentionnées mais de temps en temps je passais quelques heures à les mettre en pratique notamment dans des difficultés mathématiques ou dans d’autres matières presque similaires aux mathématiques en séparant les principes des autres sciences qui ne me semblaient pas suffisamment
Solides tout cela peut être vu dans plusieurs questions expliquées dans ce même volume donc vivant en appar comme ceux qui n’ont d’autre occupation que de mener une vie douce et insouciante et qui s’imaginent séparer les plaisirs des vices pour jouir de leurs loisirs je ne cessais pourtant de persévérer dans mon
Dessin et de tirer profit pour la connaissance de la vérité même si cela ne me contentait pas de lire des livres ou de fréquenter des cercles littéraire cependant pendant ces 9 années sans prendre aucune décision concernant les difficultés sur lesquelles les érudits disputent généralement et sans avoir commencé à rechercher les fondements d’une
Philosophie plus certaine que la vulgaire l’exemple de de plusieurs excellents esprits qui ont tenté de le faire sans réussir à mon avis me donnait à penser que c’était là une tâche d’une telle difficulté que je n’aurais peut-être pas oser l’entreprendre si je n’avais pas vu que certains préparaient le terrain en prétendant l’avoir
Accompli je ne peux pas dire sur quel fondement reposait cette opinion et si j’ai contribué à cela par mes paroles ce serait en confessant mon ignorance avec plus de candeur que ne le font souvent ceux qui ont étudié un peu peut-être aussi ai-je révélé les raisons de douter
De beaucoup de choses que les autres considère comme certaine mais pas parce que je prétendais posséder une doctrine mais ayant assez à cœur de ne pas laisser paraître que je suis autre que je suis j’ai pensé qu’il était nécessaire de chercher par tous les moyens à me rendre digne de la
Réputation qu’on m’accorde c’est ainsi qu’il y a précisément 8 ans ce désir m’a décidé à m’éloigner de tous les endroits où je pouvais avoir quelques connaissance et me retirer ici dans un pays où la longue durée de la guerre a entraîné des ordres qui semblent maintenir les armées pour que les hommes
Puissent jouir des fruits de la paix avec une sécurité accrue au milieu de la foule d’une grande ville très active plus attentive à ses propres affaires qu’aux affaires des autres j’ai pu vivre aussi solitaire et retirer que dans le désert le plus éloigné je ne sais pas si je dois vous
Parler des premières méditations que j’ai faites là-bas car elles sont purement métaphysiques et si peu ordinaires qu’elles pourrai ne pas plaire à tout le monde cependant pour que l’on puisse apprécier si les fondements que j’ai posé sont assez solides je me sens quelque peu obligé de dire quelque chose à propos de ces
Réflexions après avoir remarqué qu’en matière de coutume il est parfois nécessaire de suivre des opinions que nous savons très incertaines comme si elles étaient indubitables ce qui a déjà été dit dans la partie précédente désirant cette fois-ci me consacrer uniquement à rechercher la vérité j’ai pensé que je devais faire l’inverse rejeté comme
Absolument faux tout ce sur quoi je pourrais imaginer le moindre doute afin de voir si une fois cela fait il resterait dans ma croyance quelque chose qui soit entièrement indubitable puisque les sentiments nous trompe parfois j’ai supposé qu’il n’y a rien dans l’imagination qui soit
Conforme à la réalité et comme il y a des hommes qui se trompent en raisonnant même sur les questions les plus simples de géométrie j’ai jugé que j’étais aussi exposé à l’erreur que n’importe qui d’autre j’ai donc rejeté comme fausse toutes les raisons que j’avais précédemment considéré comme démonstratives enfin considérant que
Tous les pensées qui nous viennent éveiller surviennent également dans nos rêves sans qu’aucune ne soit alors vraie j’ai résolu de feindre que tout ce qui était entré jusqu’à l dans mon esprit n’était pas plus vrai que les illusions de mes rêves cependant j’ai rapidement remarqué qu’en pensant de cette manière
Que tout est faux il fallait qu’il y ait quelque chose qui pense et en observant que cette vérité je pense donc je suis étaé si ferme et certaine que même les suppositions les plus extravagante des sceptiques ne pouvaient l’ébranler j’ai jugé que je pouvais la tenir pour indubitable comme le premier principe de
La philosophie que je recherchais j’ai ensuite examiné attentivement ce que j’étais et en constatant que je pouvais supposer que je n’avais pas de corps qu’il n’y avait pas de monde où je me trouvais mais que je ne pouvais pas nier que je pensais j’ai réalisé que cette vérité je pense
Donc je suis l’étaé très ferme et clair j’en ai déduit que j’étais une substance dont l’essence ou nature entière est de pensé et que je n’ai pas besoin d’être dans un lieu ni de dépendre de quoi que ce soit de matériel ainsi cette réalité que je suis c’est-à-dire l’âme par laquelle je suis
Ce que je suis est entièrement distincte du corps et encore plus facile à connaître que lui après cela j’ai réfléchi à ce qui est nécessaire pour qu’une proposition soit vraie et certaine ayant trouvé une proposition je pense donc je suis que je savais être vrai j’ai estimé qu’il fallait savoir en
Quoi consiste cette certitude j’ai noté que la proposition et je pense donc je suis n’est assuré que parce que je la vois très clairement j’ai donc admis comme règle générale que les choses que nous concevons très clairement et distinctement sont toutes vraies mais il y a une difficulté à
Discerner celle que nous concevons distinctement en réfléchissant à tout cela j’ai R réalisé que si je doutais c’était parce que mon être n’était pas parfait car il y a plus de perfection à connaître qu’à douter et alors m’est venue l’idée d’enquêter sur la façon dont j’avais appris à penser à quelque
Chose de plus parfait que moi j’ai clairement réalisé que cela devait venir d’une nature effectivement plus parfaite en ce qui concerne les pensées que j’avais sur diverses choses extérieures à moi tes que le ciel la terre la lumière la chaleur et bien d’autres je ne m’inquiétais pas vraiment de savoir
D’où cela venait car en considér des choses qui ne me semblaient rien de supérieur à moi-même je pouvais croire que si elles étaient vraies elles étaient des dépendances de ma propre nature dans la mesure où elle possède une certaine perfection si elle n’était pas vraie elle provenait du néant
C’est-à-dire qu’elles étaient en moi à cause d’un défaut en moi-même cependant il ne pouvait en être de même avec l’idée d’un être plus parfait que moi car il était manifestement impossible qu’une telle idée vienne du néant de plus il n’y a pas de plus grande absurdité que de
Penser que le plus par fait soit une conséquence ou une dépendance du moins parfait ou même que quelque chose provienne du néant donc cela ne pouvait pas non plus venir de moi-même de sorte qu’il ne restait que la possibilité que cette idée a été placée en moi par une
Nature vraiment plus parfaite que la mienne et possédant même toutes les perfetion que je pourrais avoir en un mot cela signifie Dieu en outre si je reconnaissais en moi-même certaines imperfection je n’étais pas le seul être à exister il était absolument nécessaire qu’il y ait un autre être plus parfait
Dont je dépendait et à partir duquel j’avais acquis tout ce que je possédais car si j’étais indépendant de tout autre être au point que ce que je possédais de perfection provenait essentiellement de moi-même j’aurais pu également pour la même raison posséder tout le reste que je savais me manquer par conséquent je
Suis infini éternel immuable omniscient omnipotent possédant toutes les perfections que je pouvais concevoir chez Dieu en vertu des raisonnements que je viens de faire pour connaître la nature de Dieu dans la mesure où la mienne peut la connaître je me contentais de considérer toutes les choses dont j’avais une idée en moi-même
Et de voir si le fait de les posséder était ou non une perfection j’étais sûr queaucune de celles qui indiquaient une imperfection n’était en Dieu mais que toutes les autres étaient en lui ainsi je voyais que le doute l’incertitude la tristesse et des choses similaires ne pouvaient être en Dieu car cela me
Rendrait moins parfait de plus j’avais des idées de diverses choses sensibles et corporelles même en supposant que je rêvais et que tout ce que je voyais où imaginais était faux je ne pouvais nier que ces idées étaient réellement dans ma pensée cependant ayant déjà clairement compris que la nature intelligente et
Distincte de la nature corporelle et considérant que toute composition indique une dépendance et que la dépendance est manifestement un défaut je jugeais donc que ce ne pouvait être une perfection en Dieu que de se composer de ces deux natures par conséquent Dieu n’était pas composé en
Revanche s’il y avait dans le monde des corps ou même des intelligences ou d’autres natures qui n’étaient pas totalement parfaites le existence devrait dépendre du pouvoir divin au point de ne pas pouvoir subsister sans lui ne serait ce qu’un instant ensuite j’ai voulu examiner d’autres vérités ayant pris comme objet ce que les
Géomètres considèrent je me concevais comme un corps continu un espace infiniment étendu en longueur largeur hauteur ou profondeur divisible en plusieurs parties qui ne peuvent avoir différentes figures et grandeur et être déplacé ou transféré dans toutes les directions les géomètres supposent tout cela dans leur objet j’ai revu certaines
De leurs démonstrations les plus simples et ayant remarqué que cette grande certitude que tout le monde attribue à ces démonstrations est fondée uniquement sur le fait qu’elles sont conçues avec évidence selon la règle susmentionnée j’ai aussi remarqué qu’il n’y avait rien en elle qui me garantisse l’existence de
Leur objet par exemple je comprenais bien que si nous supposons un triangle il est nécessaire que les trois angles soient égaux à deux droits mais je ne voyais rien qui m’assurait qu’il y est effectivement un triangle dans le monde en revanche si je revenais à examiner l’idée que j’avais d’un être parfait je
Trouvais que son existence était comprise en elle de la même manière que dans l’idée d’un triangle et comprise l’égalité de ces trois angles à deux droits ou dans l’idée d’une sphère le fait que toutes ces parties sont également éloignées du centre cette idée était donc plus évidente et par
Conséquent aussi certaine que celle d’une démonstration géométrique cependant s’il y en a certains qui pensent qu’il est difficile de connaître Dieu et même l’âme c’est parce qu’ils n’élèvent jamais leur esprit au-dessus des choses sensibles et qu’ils sont tellement habitués à tout considérer avec leur imagination c’est un mode de penser particulier pour
Les choses matérielles que ce qui n’est pas imaginable leur semble inintelligible ce qui est assez évident dans le principe que les philosophes mêmees admettent comme vrai dans les écoles affirmant qu’il n’y a rien dans l’entendement qui n’est été préalablement dans lesessens cependant il est vrai que les
Idées de Dieu et de l’âme n’ont jamais été dans l’essens il me semble que ceux qui veulent utiliser leur imagination pour comprendre ces idées sont semblables à ceux qui pour entendre les sons et sentir les odeurs utilisent leurs yeux de plus il y a cette différence entre
Ceci et cela la vue ne nous assure pas moins de la vérité de ces objets que l’odorat et loui pour les leurs alors que ni l’imagination ni les sens ne peuvent jamais nous assurer de quoi que ce soit sans l’intervention de l’entendement enfin s’il y a encore des
Hommes que les raisons que j’ai avancé n’ont pas suffisamment convaincu de l’existence de Dieu et de l’âme je veux qu’ils sacheent que toutes les autres choses qu’ils peuvent considérer comme plus sûr tel que le fait d’avoir un corps l’existence des astres de la terre et autres similaires sont ce en moins
Certaine car nous avons une certitude morale de ces choses si grandes qu’il semble qu’à moins d’être extravagant personne ne puisse les mettre en doute cependant quand il s’agit d’une certitude métaphysique on ne peut la nier sans perdre la raison étant donné que le simple fait de noter que nous
Pouvons rêver de la même manière que nous percevons d’autres corps d’autres astres et d’autres terres sans que cela soit vrai nous conduit à penser que si souvent nos pensées contiennent des mensonges c’est parce qu’il y a quelque chose de confus et d’obscur en elle et qu’à ce titre elle part participe du
Néant c’est-à-dire que si elles sont si confuses parmi nous c’est parce que nous ne sommes pas totalement parfaits et il est évident qu’il n’y a pas moins d’absurdité à admettre que le mensonge ou l’imperfection procède de Dieu lui-même qu’à admettre que la vérité et la perfection procède du néant cependant
Si nous ne savions pas que tout ce qui est réel est vrai en nous provient d’un être parfait et infini alors même si nos idées sont claires et distinctes il n’y aurait aucune raison de nous assurer de leur perfection en tant que véritable ainsi en nous n ouvrant à la
Connaissance de Dieu et de l’âme témoignant de la certitude de ce principe il devient assez facile de reconnaître que les rêves que nous imaginons lorsque nous dormons ne doivent en aucun cas nous faire douter de la vérité des pensées que nous avons éveillé car si une personne a une idée
Très claire et distincte dans un rêve comme celle d’inventer un géomètre cela ne devrait pas l’empêcher d’être vrai quant à l’erreur la plus commune celle de nous représenter divers objets de la même manière que nous les percevons par nos sens externes nous ne devrions pas être troublés par cette idée quant à la
Vérité de ces concepts en effet nos sens peuvent également nous tromper fréquemment pendant la veille comme lorsque nous voyons tout jaune par intérêt ou lorsque les astres et autres corps très éloignés nous semblent bien plus petits qu’ils ne le sont réellement ainsi qu’on soit éveillé ou endormi nous
Ne devrions jamais être persuadés que par l’évidence de la raison et il est important de noter que je parle de la raison pas de l’imagination ni des sens par exemple même si nous voyons très clairement le soleil cela ne doit pas nous conduire à juger qu’il a la taille
Que nous percevons nous pouvons très bien imaginer une tête de lion attachée au corps d’une chèvre sans pour autant conclure que le chimère existe dans le monde car la raison ne nous dit pas que ce que nous voyons ou imaginons est vrai mais elle nous dit que toutes nos idées
Doivent avoir quelques fondement de vérité en effet il serait impossible que Dieu qui est parfait et vrai nous les insuffle sans cela et puisque nos raisonnements ne sont jamais aussi évidents et complets que lorsque nous rêvons que nous sommes éveillés si parfois nos imaginations sont si vives
Et expr pressive voire plus en rêve qu’en veille c’est pourquoi la raison nous dit que ne pouvant tous nos pensées être vrais car nous ne sommes pas totalement parfaits la vérité doit se trouver à vrai dire plus dans celle que nous pensons éveillé que dans celle que nous avons endormant il me plairait
Beaucoup de poursuivre et d’exposer ici la chaîne des autres vérités que j’ai dédues de ces premières mais comme cela nécessiterait que je parle maintenant de diverses questions qui sont controversé parmi les savants et que je ne souhaite pas me brouiller avec eux je crois qu’il vaut mieux m’abstenir et me contenter de
Dire en général ce qu’elles sont laissant à d’autres plus sages le soin de juger s’il serait utile ou non que le public reçoive une information plus étendue et approfondi j’ai toujours maintenu fermement ma résolution de ne pas supposer d’autres principes que celui qui m’a servi à démontrer l’existence de
Dieu et de l’âme et de ne recevoir comme vrai aucune chose qui ne me semble plus claire et plus certaine que les démonstrations des géomètres pourtant je me permet de dire que non seulement j’ai trouvé moyen de me satisfaire rapidement sur les principales difficultés qui sont souvent discuté en philosophie mais j’ai
Également observé certaines lois que Dieu a établie dans la nature et dont les notions sont imprimées dans nos âmes de telle manière que si nous y réfléchissons assez attentivement nous ne pouvons douter qu’elle ne se réalise exactement dans tout ce qui existe ou se fait dans le monde ensuite en
Considérant la série de ces lois il me semble avoir découvert plusieurs vérités plus utiles et plus importantes que tout ce que j’avais appris auparavant voire même espérer àendre ayant essayé d’expliquer les principales parmi elles dans un traité que pour certaines raisons je ne peux publier il serait préférable pour en faire connaître le
Contenu de dire ici brièvement ce que ce traité contient j’ai entrepris d’y mettre tout ce que je croyais savoir avant de l’écrire sur la nature des choses matérielles mais comme les peintres ne pouvant représenter de manière égal toutes les différentes faces d’un objet solide choisissent l’une des principales
Qu’il tourne vers la lumière et représenteent les autres dans l’ombre c’est-à-dire tel qu’ell peuvent être vu lorsque l’on regarde la principale de même craignant de ne pouvoir inclure dans mon discours tout ce qui était dans ma pensée j’ai dû me limiter à expliquer très largement ma conception de la
Lumière ensuite profitant de cette occasion j’ai ajouté quelque chose sur le soleil et les étoiles fixes car presque toute la lumière vient de ces corps célestes qui la transmettent des planètes des comètes et de la terre qui la reflète et en particulier de tous les corps sur terre qu’il soit coloré
Transparent ou lumineux et enfin de l’homme qui est le spectateur afin de donner un peu d’ombre à toutes ces choses et de pouvoir déclarer mes jugements avec plus de liberté sans l’obligation de suivre ou de réfuter les opinions reçues parmi les savants j’ai décidé de laisser ce monde
Ass SZ querelle et de ne parler que de ce qui se passe dans un autre monde nouveau si Dieu accorde maintenant aux espaces imaginaires assez de matière pour le composer et en mélangeant diversement et sans ordre les différentes parties de cette matière pour former un chaos aussi confus que
Peuvent le feindre les poètes puis de laisser ensuite agir sa loi naturelle la laissant agir selon les lois qu’il a établi ainsi j’ai d’abord décrit cette matière et tenté de la représenter de de telle manière que à mon avis rien n’est plus clair ou insaisissable excepté ce
Que nous avons dit auparavant de Dieu et de l’âme j’ai même expressément supposer qu’il n’y avait en elle aucune de ces formes ou qualités disputées par les écoles ni en général aucune autre chose dont la connaissance ne soit si naturel à nos âmes qu’on ne puisse même prétendre l’ignorer j’ai ensuite examiné
Quelles étaient les lois de la nature et sans fonder mes raisonnements sur aucun autre principes que les infinies perfections de Dieu j’ai essayé de démontrer tout ce qui pouvait être sujet à douter et j’ai chercher à prouver que ces lois sont elles que même si Dieu avait créé plusieurs mondes on ne
Pourrait en trouver un où elle ne serait pas observé ensuite j’ai montré comment la majeure partie de la matière de ce chaos devait en vertu de ces lois se disposer et s’arranger d’une certaine manière qui le rendait semblable à nos cieux tandis que certaines de ces parties devaient
Former une terre et d’autres des planètes et des comètes d’autres encore un soleil et des étoiles fixes puis approfondissant le sujet de la lumière j’ai expliqué en détail celle qui devaiit exister dans le soleil et dans les étoiles comment elle traversaent instantanément les espaces immenses des cieux et comment elles se reflétaaient
Depuis les planètes et les comètes vers la terre j’ai également ajouté quelques éléments concernant la substance la situation les mouvements et toutes les différentes qualités de ces cieux et de ces astres de sorte que je pensais avoir suffisamment dit pour que l’on comprenne que chaque chose observée dans celui-ci
De notre monde ne doit pas ou du moins ne peut pas sembler être tout à fait semblable à celle de cet autre monde que je décrivais ensuite je suis passé à parler particulièrement de la terre expliquant comment même en supposant expressément que le Créateur n’a pas donné de poids à
La matière dont elle est composée toutes ces parties ne cessaient pas pour autant de se diriger exactement vers le centre puis ayant de l’eau et de l’air à sa surface la disposition des cieux et des astres principalement de la lune devrait causer un flux et un reflux semblable
Dans toutes ces circonstances à celui que l’on observe dans nos m et aussi un certain courant à la fois d’eau et d’air qui se lève à l’ouest comme celui que l’on observe également au tropique les montagnes les mers les sources et les rivières pourraient naturellement se former les métaux se
Produirent dans les mines et les plantes croîtrent dans les champs et en général engendrait tous ces corps appelés mélangees ou composés parmi d’autres choses ne connaissant après les astres rien dans le monde qui produisent de la lumière autre que le feu j’ai fait des efforts pour faire comprendre clairement
Tout ce qui concerne sa nature comment il se produit comment il se nourrit comment parfois il produit de la chaleur sans lumière et parfois de la lumière sans chaleur comment il peut donner différentes couleurs à différents corps et à d’autres qualités comment il fait fondre certains et durcir d’autres
Comment il peut réduire la plupart en cendre et en fumée et enfin comment à partir de ces cendres il forme seulement par la violence de son action du verre car cette transmutation des cendres en ver me semblait aussi admirable que tout autre dans la nature j’ai donc pris un plaisir particulier à la
Décrire cependant malgré toutes ces choses je ne voulais pas en déduire que notre monde a été créé de la manière que j’expliquais car il est beaucoup plus vraisemblable que dès le commencement Dieu l’a mis tel qu’il devait être mais il est vrai et cette opinion est communément admise parmi les théologiens
Que l’action par laquelle Dieu l’observe est la même que celle par laquelle il l’a créé de sorte que même s’il n’avait pas donné dès le début une autre forme que celle du chaos en lui ayant établi les lois de la nature et en lui prêtant son concours pour agir comme elle a
L’habitude de le faire on peut croire sans compromettre le miracle de la création que toutes les choses qui sont purement matérielles auraient pu avec le temps se développer tel que nous les voyons maintenant leur nature est bien plus facile à concevoir quand on les voit nêtre peu à peu de cette manière
Que lorsque l’on considère qu’elles sont déjà entièrement faites la description des corps inanimés et des plantes m’a conduit à celle des animaux et particulièrement à celle des hommes cependant n’ayant pas encore assez de connaissance pour en parler avec le même style que des autres êtres c’est-à-dire en démontrant les effets
Par les causes et en montrant de quelle grain et de quelle manière la nature doit les produire je me suis limité à supposer que Dieu a formé un homme entièrement semblable à l’un des nôtres aussi bien dans la figure extérieure et ses membres que dans la constitution interne de ses
Organes cela sans lui donner au début une âme raisonnable ou toute autre chose servant d’âme végétative ou sensitive mais en excitant dans son cœur l’un de ces feux sans lumière déjà expliqué par moi et que je concevais de même nature que celui qui réchauffe le foin enfermé
Avant d’être sec ou celui qui fait bouillir les nouveaux vins lorsqu’on les laisse fermenter dans leur vieux en examinant les fonctions qui en résulterait dans ce corps je trouvais qu’elles étaient exactement les mêmes que celles qui peuvent se produire en nous sans que nous y pensions et par conséquent sans que notre âme
C’est-à-dire cette partie distincte du corps dont il a été dit précédemment que la nature est seulement de pensé y contribue en rien et étant les mêmes on peut dire que les animaux dépourvus de raison nous ressemblent mais en revanche aucune de celles qui dépendent de la
Pensée qui sont donc les seuls qui nous appartiennent en tant qu’être humain ne se trouvent dans notre corps celle-ci je les trouver ensuite en supposant que Dieu a créé une âme raisonnable et l’a ajouté au corps de la manière que j’ai décrite mais pour que l’on puisse voir
Comment cette matière était traité je vais exposer ici l’explication du mouvement du cœur et des artères le premier et le plus général observé chez les animaux ce qui servira à juger facilement par la suite ce que l’on doit penser de tous les autres mouvements et pour rendre plus facile la compréhension
De ce que je vais dire je souhaiterais que ceux qui ne sont pas versés en anatomie prennent la peine avant de lire ceci de faire couper devant eux le cœur d’un grand animal qui possède des poumons car dans tous il ressemble assez à celui de l’homme qu’ils observent les
Deux chambres ou cavités qui s’y trouent celle du côté droit où aboutissent des tubes très larges pour former la veine cave principal récepteur du sang comme le Tron d’un arbre dont les branches sont les autres veines du corps et l’artère pulmonaire dont le nom est mal donné car c’est en réalité une artère
Qui sort du cœur et se divise ensuite en plusieurs branches qui se répartissent dans les poumons en tous sens puis cell du côté gauche ou outis 2 même deux tubes aussi larges ou plus que les précédents vous verrez l’artère veineuse dont le nom est également mal attribué
Car ce n’est qu’une veine provenant des poumons où elle se divise en plusieurs branches entremêlées avec celle de l’artère pulmonaire et du conduit appelé canal pulmonaire par où entre l’air de la respiration et la grande artère qui sort du cœur et distribue ses branches dans tout le corps je voudrais aussi que
Vous regardiez attentivement les 11 petites peau qui comme autant de valves solides ferment les quatre orifices de ces deux cavités à sa voir trois à l’entrée de la veine cave si bien disposé qu’elles ne peuvent en aucune manière empêcher le sang d’entrer dans la cavité droite du cœur mais elles
Empêchent très précisément qu’il ne puisse en sortir trois à l’entrée de l’artère pulmonaire disposé de manière opposée ell permettent au sang de cette cavité de passer vers les poumons mais empêche celui des poumons de revenir dans la cavité de à l’entrée de l’artère veineuse qui laisse passer le sang des
Poumon vers la cavité gauche du cœur mais s’oppose à son retour dans l’autre sens étroit à l’entrée de la grande artère qui permettent au sang de sortir du cœur mais l’empêche de revenir et pour le nombre de valves il n’y a pas d’autre raison que l’orifice de l’artère
Veineuse étant ovale en raison de l’endroit où il se trouve peut-être fermé commodément avec deux alors que les autres étant circulairire se faire mieux avec trois je voudrais en outre que vous considériez que la grande artère et l’artère pulmonaire sont faites d’une composition beaucoup plus dure et plus solide que l’artère
Veineuse et la veine cave et que ces deux dernières s’élargissent avant d’entrer dans le cœur formant comme deux sacs appelés oreillettes du cœur composé d’une chair semblable à celle-ci et qu’il y a toujours plus de chaleur dans le cœur que dans n’importe quelle autre partie du corps enfin que cette chaleur
Est capable de faire que si quelques gouttes de sang entre dans ses cavités elle se gonfle immédiatement et se dilate comme cela arrive généralement à tous les liquides lorsqu’ils tombent goutte à goutte dans un récipient très chaud cela dit il suffit d’ajouter pour expliquer le mouvement du cœur que
Lorsque les cavités ne sont pas remplies de sang il entre nécessairement du sang de la veine cave dans la cavité droite de l’artère veineuse dans la cavité gauche d’autant plus que ces deux vaisseaux sont toujours pleins et que leurs orifices tournés vers le cœur ne peuvent alors être obstrués mais dès que
Deux gouttes de sang sont entrées ainsi dans chaque cavité ces gouttes qui sont très épaisses à l’extérieur parce que les orifices par lesquels elles entrent sont très larges et que les deux vaisseaux d’où elles viennent sont très pleins de sang se dilatent et sourd à cause de la chaleur où ell tombent ce
Qui fait qu’elles enflent tout le cœur pousse et ferme les cinq valvules situées à l’entrée des deux vaisseaux d’où elles proviennent empêche ainsi le sang d’ux descendre davantage dans le cœur puis elle continue de se dilater de plus en plus poussant et ouvrant six autres valvules situées à l’entrée des
Deux autres vaisseaux par lesquels elles sortent ensuite produisant ainsi un gonflement dans toutes les branches de l’artère pulmonaire et de la grande artère presque simultanément avec le cœur qui se dégonfle très rapidement de même que ces artères car le sang qui y est entré se refroidit et les six
Valvules se referment et les cinq de la veine cave et de l’artère veineuse s’ouvre à nouveau laissant passer deux autres gouttes de sang qui à leur tour gonfl le cœur et les artères comme précédemment et parce que le sang avant d’entrer dans le cœur passe par ces deux sacs appelés
Oreillettes c’est ainsi que le mouvement de ces parties est opposé à celui de celui-ci et que ces dernières se dégonflent tandis que celui-là se gonfle de plus pour que ceux qui connaissent la puissance des démonstrations mathématiques et qui n’ont pas l’habitude de distinguer les raisons vraies des vrais semblables Noos paser
Ce que je dis sans l’examiner je tiens à leur signaler que le mouvement que je viens d’ex découle nécessairement de la seule disposition des organes visibles dans le cœur et de la chaleur que l’on peut ressentir sur cette région avec les doigts ainsi que de la nature du sang qui par expérience peut-être
Constater tout comme le mouvement d’une horloge découle de la force de sa structure et de la forme de ses contre-poids et de ses engrenages mais si l’on se demande pourquoi le sang des veines ne se tarie pas lorsqu’il entre continuellement dans le cœur et pourquoi les artères ne se remplissent pas excessivement étant
Donné que tout le sang qui passe par le cœur viient d’elle je n’ai pas besoin de répondre autre chose que ce qui a déjà été écrit par un médecin d’Angleterre auquel on doit reconnaître le mérite d’avoir ouvert la voix sur ce point et d’avoir été le premier à enseigner qu’il
Existe aux extrémités des artères plusieurs petits vaisseaux par lesquels le sang provenant du cœur passe dans les plus petites ramifications des veines pour ensuite retourner au cœur ainsi le cours du sang est un mouvement circulaire continue ce qui est prouvé de manière convaincante par l’expérience habituelle des chirurgiens qui en
Ligaturant le bras avec une force modérée au-dessus du site où la veine s’ouvre provoque un écoulement plus abondant du sang que s’il n’avait pas ligaturé le bras il en résulterait le contraire s’il la ligaturait plus bas entre la main et le bras ou s’il la serrait fortement au-dessus car il est
Évident que le serrage effectué avec une force modérée peut empêcher que le sang présent dans le bras ne retourne vers le cœur par les veines mais pas qu’un nouveau sang afflue par les artères car cellees-ci passent en dessous des veines et étant pourvu de peau plus rigides sont moins faciles à
Comprimer de plus le sang qui vient du cœur tant plus fortement à passer par les artères vers la main que de revenir de la main vers le cœur par les veines il est nécessaire qu’il y ait quelques passages sous la ligature c’est-à-dire vers les extrémités du bras par lesquels
Le sang puisse provenir des artères de même la disposition particulière des valves le long des veines qui ne permet pas au sang de se déplacer des parties centrales du corps vers les extrémités mais seulement de revenir des extrémités au centre prouve très bien le cours du sang de plus
L’expérience démontre que tout le sang présent dans le corps peut s’écouler en peu de temps par une seule artère qui a été coupée même lorsque l’artère a été ligaturé très près du cœur et que la coupure a été effectuée entre cette ligature et le cœur de telle manière
Qu’il n’y a pas d’autrees sources envisageable pour le sang versé mais il existe de nombreux autres éléments qui attestent que la vraie cause de ce mouvement du sang est celle que j’ai exposé par exemple la différence constatée entre le sang provenant des veines et celui provenant des artères
Différence qui ne peut peut être expliqué que par le fait que le sang après avoir été purifié pour ainsi dire distilé lors de son passage par le cœur est plus subtile plus vivant et plus chaud en sortant de celui-ci c’est-à-dire en étant dans les artères que peu de temps avant d’y entrer
C’est-à-dire lorsqu’il est dans les veines si l’on y regarde de plus près on constatera que cette différence n’est pas totalement perceptible sauf près du cœur et pasant dans les endroits les plus éloignés en outre la rigidité de la peau qui compose les artères et la grande artère est une que le sang est
Dirigé avec plus de force vers les artères plutôt que vers les veines de plus pourquoi la cavité gauche du cœur et la grande artères sont-elles plus larges et plus spacieuses que la cavité droite et la veine artérielle sinon parce que le sang de l’artère veineuse qui n’a été que dans les poumons avant
De passer par le cœur est plus subtil et se dilate mieux et plus facilement que celui qui vient immédiatement de la veine cave les médecins peuvent constater en prenant le pou que si la nature du sang change la chaleur du cœur peut le retenir avec plus ou moins de
Force ou plus ou moins de vitesse si nous examinons comment cette chaleur se communique aux autres membres nous devrons convenir que c’est par le BIA du sang qui en passant par le cœur se réchauffe et se distribue ensuite dans tout le corps d’où il advient que si nous retirons du sang d’une partie
Nous retirons aussi la chaleur et même si le cœur brûlait comme un fer incandescent il ne suffirait pas pour réchauffer les pieds et les mains comme s’il n’envoyait pas également du S neuf à côté de ces parties de plus c’est ainsi que l’on reconnaît que l’usage véritable de la respiration est
D’introduire dans le poumon suffisamment d’air frais pour que le sang qui vient de la cavité droite du cœur où il a été dilaté et transformé en vapeur épaississent et redeviennent du sang avant de retourner à la cavité gauche sans cela il ne pourrait pas servir de combustible au feu qui est dans cette
Cavité une confirmation de cela est que nous voyons que les animaux qui n’ont pas de poumon possèdent une seule cavité dans le cœur et que les enfants qui se trouvant dans le sein maternel ne peuvent pas utiliser leurs poumons ont on un orifice par lequel passe le sang
De la veine cave à la cavité gauche du cœur et un canal par lequel il va de la veine iliaque à la grande artère sans passer par le poumon de plus comment pourrait-on cuire les aliments dans l’estomac si le cœur n’envoyait pas de la chaleur à cet organe par le biais des
Artères en y ajoutant des parties plus douces du sang qui aident à dissoudre les aliments l’action qui transforme le jus de ces aliments en sen n’est pas facile à comprendre lorsque l’on considère que à chaque passage à travers le cœur le sang se dilate peut-être plus de 100 ou 200 fois par jour
Pour expliquer la nutrition et la production de divers bruits dans le corps quelle autre nécessité y a-t-il que de dire que la force avec laquelle le sang en se dilatant passe du cœur au extrémité des artères fait que certaines de ces parties s’arrêtent entre les parties des membres où elles se trouvent
Prenant la place d’autres parties qu’elle chasse en fonction de la situation de la forme ou de la petitesse des pororts qu’elle rencontre certaines vont se loger dans certains endroits d’autres dans certains autres de la même manière que le font les fibres qui étant perforé de différents manières servent à
Séparer les grains de diverses tailles enfin ce qu’il y a de plus remarquable dans tout cela c’est la génération des esprits animaux qui sont comme un vent subtile et extrêmement pur ou plutôt comme une flamme très pure et vivante qui monte continuellement très abondamment du cœur au cerveau puis se
Diffuse dans les membres les muscles mettant tous les membres en mouvement pour expliquer comment les parties les plus agité et pénétrante du sang se dirige vers le cerveau plus que vers tout autre endroit il n’est pas nécessaire d’imaginer une autre que celle des artères qui en sortent en
Ligne plus droite selon les règles mécaniques qui sont les mêmes que celles de la nature lorsque plusieurs choses tendent à se déplacer vers un même côté sans qu’il y ait suffisamment d’espace pour toutes les recevoir comme c’est le cas des parties du sang qui sortent de
La cavité gauche du cœur et qui tendent toutes vers le cerveau les plus fortes doivent évincer les plus faibles et moins agités c’est pourquoi seul les plus fortes parviennent j’avais expliqué avec assez de détail toutes ces choses dans le traité que j’avais l’intention de publier puis j’avais montré quelle
Devait être la structure des Ners et des muscles du corps humain pour que les esprits animaux étant à l’intérieur aient assez de force pour faire bouger les membres comme nous voyons les têtes bouger et mordre le sol peu de temps après avoir été coupées même si elles ne sont plus animées quels changements
Doivent se produire dans le cerveau pour causer la veille le sommeil et les rêves comment la lumière les sons les couleurs les saveurs la chaleur et les autres qualités des objets extérieurs peuvent imprimer différentes idées dans le cerveau par le biaet des sens comment la faim la soif et d’autres passions
Intérieures peuvent également y envoyer leurs impressions tout cela doit être compris par le sens commun dans lequel ces idées sont reçus puis modifié par la mémoire imaginé différemment par la fantaisie pour composer de nouvelles idées de même la fantaisie peut distribuer les esprits animaux dans les muscles et mettre en mouvement les
Membres du corps en adaptant les objets qui se présentent au sens et aux passions intérieurs de toutes les manières possibles ces mouvements que notre corps peut accomplir sans que la volonté les guides ne semble on en aucune manière étrange à ceux qui sachant combien d’automates ou de machines mobiles peuvent être construits
Par l’industrie humaine en ‘utilisant que très peu de pièces par rapport à la grande quantité d’os de muscles de ner d’artères de veines et d’autres parties présentes dans le corps d’un animal considère ce corps comme une machine faite par les mains de Dieu infiniment mieux ordonnée et possédant des
Mouvements plus admirables que tout autre que les hommes puissent inventer et ici je me suis étendu particulièrement pour montrer que s’il existait des machines possédant les organes et l’apparence extérieure d’un animal dépourvu de raison il n’y aurait aucun moyen de nous permettre de reconnaître qu’elles ne sont pas
Entièrement de même nature que les animaux cependant s’il existait des machines qui ressemblent à nos corps et imitent nos actions autant que cela est moralement possible nous aurions toujours deux moyens très certains de reconnaître qu’elles ne sont pas pour autant de vrais êtres humains le premier est qu’elles ne pourront jamais user des
Mots ou d’autres signes pour composer des discours comme nous le faisons pour exprimer nos pensées aux autres on peut concevoir que qu’une machine soit construite de telle manière qu’elle préfère des mots ou même des actions corporelles qui causent une altération dans ses organes par exemple si on la
Touche à un endroit elle demande ce qu’on veut dire ou si on la touche ailleurs elle crie qu’on lui fait mal et d’autres choses du même genre cependant on ne conçoit pas comment de différentes manières les mots pourraient répondre au sens de tout ce qui serait dit en sa présence comme le
Font même les plus stupides parmi les hommes le second est que même si elles accomplissaient diverses actions et peut être mieux que n’importe lequel d’entre nous elles échoueraient dans d’autres révélant ainsi qu’elles n’agissent pas par connaissance mais seulement par la disposition de leurs organes alors que la raison est un instrument universel
Pouvant servir dans toutes les circonstances ces organes eux ont besoin d’une disposition particulière pour chaque action spécifique il est donc moralement impossible qu’il y ait autant de dispositions varié dans une machine pour lui permettre d’agir dans toutes les situations de la vie comme la raison nous le permet ainsi par ces deux moyens
On peut également reconnaître la différence entre les hommes et les bêtes il est très remarquable de noter qu’il n’y a aucun homme aussi stupide et abruti soit-il à l’exception des fous qui ne soit capable de mettre ensemble plusieurs mots et de composer un discours pour exprimer ses pensées en
Revanche il n’y a aucun animal aussi parfaitement doué et heureux soit-il qui puisse faire de même ce n’est pas parce que les animaux manquent d’organes car nous voyons que les P et les perroquets peuvent proférer des mots comme nous mais ils ne peuvent pas parler comme nous c’est-à-dire donner l’impression de
Penser ce qu’ils disent en revanche les hommes naiss sours et muets privés des organes qui servent à parler peuvent inventer par eux-mêmes des signes pour communiquer avec ceux qui ont appris leur langue cela prouve non seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes mais qu’elles n’en ont pas du
Tout car il est évident que très peu de raison suffit pour savoir parler en supposant qu’il y ait des inégalités entre les animaux d’une même espèce certains étant plus faciles à entraîner que d’autres on ne peut pas croire qu’un singe ou un perroquet parfait dans son espèce ne puisse égaler un enfant des
Plus stupides ou du moins un enfant dont le cerveau est perturbé à moins que son âme ne soit d’une nature totalement différente de la nôtre il ne faut pas confondre les mots avec les mouvements naturels qui trahissent les passions car ces mouvements peuvent être imités par les machines aussi bien que par les
Animaux il ne faut pas non plus penser comme l’ont fait certains anciens que les bêtes parlent mais que nous ne comprenons pas leur langue si c’était vrai étant donné qu’elle possède div organes similaires au nôtres elle pourrai se faire comprendre de nous comme de leur semblable il est également
Très remarquable que même s’il existe plusieurs animaux qui démontrent plus d’ingéniosité que nous dans certaines de leurs actions nous voyons néanmoins qu’il n’en montre aucune dans beaucoup d’autres ainsi ceux qu’ils font mieux que nous ne prouve pas qu’ils aient de l’ingéniosité car dans ce cas ils en auraient plus que n’importe lequel
D’entre nous et feraiit mieux que nous toutes les autres choses au contraire cela prouve plutôt qu’ils n’en ont pas du tout et c’est la nature qui agit en eux par la disposition de leurs organes comme nous le voyons avec une horloge composée de roage et de ressorts peut
Compter les heures et mesurer le temps plus précisément que nous avec toute notre prudence après tout cela j’avais décrit l’âme raisonnable et montré qu’elle ne peut en aucune manière découler de la puissance de la matière comme les autres choses dont j’ai parlé mais qu’elle doit être expressément créée il ne suffit pas
Qu’elle soit logée dans le corps humain comme un pilote dans son navire à moins peut-être pour mouvoir ses membres mais il est nécessaire qu’elle soit jointe et unie au corps de manière plus étroite pour avoir des sentiments et des appétits semblables au NRE et ainsi composer une véritable
Personne en outre je me suis étendu ici quelque peu sur le sujet de l’Amkar c’est l’un des plus importants après l’erreur de ceux qui nit dieux une erreur que je pense avoir suffisamment réfuté dans ce qui précède rien néloigne davantage les esprits faibles du juste chemin de la vertu que d’imaginer que
L’âme des animaux est de même nature que la nôtre et que par conséquent après cette vie nous n’avons rien à craindre ni à espérer de même que les mouches et les fourmis ne craignent ni n’espèrent rien cependant si nous savons combien nous sommes différents des animaux nous comprendrons mieux les raisons qui
Prouvent que notre âme est d’une nature entièrement indépendante du corps et donc qu’elle n’est pas sujette à mourir avec lui et comme nous ne voyons aucune autre cause de sa destruction nous serions naturellement portés à juger qu’elle est immortelle il y a 3 ans déjà que j’ai atteint la fin du traité où
Toutes ces choses sont exposées et j’ai commencé à le réviser pour le remettre à l’impression quand j’ai su que certaines personnes que je respecte et dont l’autorité est aussi puissante sur mes actions que ma propre raison sur mes pensées avait rejeté une opinion en physique publiée
Peu de temps auparavant par un autre je ne dis pas que j’étais de cet avis mais seulement que je n’avais rien remarqué en lui avant de le voir critiquer qui me semblait nuisible ni pour la religion ni pour l’État et par conséquent rien ne m’aurait empêché de l’écrire si la
Raison migreque avait persuadé cela m’a fait craindre de trouver quelque chose de similaire dans mes propres écrits où j’aurais pu me tromper cependant dans le grand soin que j’ai toujours eu de n’admettre dans ma croyance aucune nouvelle opinion qui ne soit fondée sur des démonstrations claires et de ne pas
Écrire quelque chose qui puisse nuire à autrui cela a été suffisant pour changer ma résolution de publier ce traité même si les raisons qui m’avaient poussé à prendre cette résolution auparavant était très forte ma tendance naturelle à détester le métier d’écrivain m’a fourni immédiatement d’autres excuses et ces
Raisons des deux côtés non seulement m’intéresse à les dire mais peuvent également intéresser le public à les connaître je n’ai jamais accordé une grande valeur aux choses qui émanent de mon esprit et tant que je n’ai pas tiré d’autres fruits de la méthode que j’ai utilisé que de résoudre certaines
Difficultés propres aux sciences spéculatives ou d’orienter mes habitudes selon les principes que cette méthode m’a enseigné je ne me suis pas senti obligé d’écrire quoi que ce soit en ce qui concerne les habitudes chacun est si abondant en son propre sens qu’on pourrait compter autant de réformateurs
Qu’il y à d’homme si tout le monde pas seulement ce que Dieu a établi souverain de leur peuple ou ceux à qui il a donné la grâce et le zel suffisant pour être prophète était autorisé à modifier quelque chose quant à mes spéculations bien qu’elles fussent à mon goût j’ai
Pensé que les autres en auraient d’autres peut-être plus aimables mais dès que j’ acquis quelques notions général de la physique et commencé à les mettre à l’épreuve dans plusieurs difficultés particulières remarquant alors à quel point elles peuvent nous conduire loin et à quel point elles diffèrent des principes qui ont été
Utilisés jusqu’à présent j’ai cru que les conservés secrèes étaaiit un très grand péché transgressant la loi qui nous oblige à rechercher le bien général de tous les hommes autant que cela estant notre pouvoir car ces notions m’ont appris qu’il est possible d’atteindre des connaissances très utiles pour la vie au lieu de la
Philosophie spéculative enseignée dans les écoles il est possible de trouver une pratique grâce à laquelle en comprenant la force et les actions du feu de l’eau de l’air des astres des cieux et de tous les autres corps qui nous entourent aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de
Nos artisans nous pourrions les utiliser de la même manière dans tous les usages qui leur sont propres ainsi nous pourrions devenir comme les maîtres et propriétaires de la nature ce qui est très souhaitable non seulement pour l’invention d’une multitude d’artifice qui nous permettrait de jouir sans aucun effort des fruits de la terre
Et de toutes les commodités qui s’y trouvent mais aussi principalement pour la conservation de la santé qui est sans aucun doute le premier bien et le fondement des autres biens de cette vie car l’Esprit lui-même dépend tellement du tempérament et de la disposition des organes du corps que s’il est possible
De trouver un moyen de rendre les hommes généralement plus sages et plus forts qu’il l’ont été jusqu’à présent je crois que c’est dans la médecine qu’il faut le chercher il est vrai que celle qui est utilisée actuellement contient peu de choses d’une utilité remarquable mais sans vouloir pour
Autant la dénigrer j’ai la certitude qu’il n’y a personne même parmi ceux qui en ont fait leur profession qui ne confesse combien ce que l’on sait dans cette science est presque rien comparé à ce qui reste à découvrir nous pourrions nous débarrasser d’une multitude de maladies tant du corps que de l’esprit et
Peut-être même de la faiblesse que la vieillesse nous apporte si nous avions suffisamment de connaissance de leurs cause et de tous les remèdes que la nature nous a fourni et comme j’avais conçu le dessin de consacrer ma vie entière à la recherche de cette science si nécessaire et comme j’avais trouvé
Une voix qui me semblait devoir y conduire infailliblement à moins que la brièveté de la vie ou le manque d’expérience ni’y face obstacle il n’y a pas de meilleur remède contre ces deux obstacles que de communiquer fidèlement au public ce peu que j’aurais découvert j’invite les bons esprits à
Continuer contribuant chacun selon son inclination et ses forces expériences qu’il faudrait faire et communiquant au public tout ce qu’ils découvriront afin que commençant là où les autres ont terminé en combinant ainsi les vies et les travaux de plusieurs nous allions tous ensemble bien plus loin que ce que
Pourrait faire un individu seul je remarque également en ce qui concerne les expériences qu’elles sont d’autant plus nécessaires que l’on avance dans la connaissance car il est préférable de commencer par utiliser cell qui se présentent d’ell-même à nos sens et que nous ne pouvons ignorer peu importe la
Réflexion que nous y apportons que que de chercher d’autres expériences plus rares et étudi la raison en est que ces dernières nous trompent souvent si nous ne connaissons pas déjà les causes des premières plus courantes et que les circonstances sur lesquelles elles dépendent sont presque toujours si particulières et si petites qu’il est
Très difficile de les remarquer mon ordre dans tout ceci a été le suivant d’abord j’ai cherché à trouver en général les principes ou premières causes de tout ce qui est ou peut-être dans le monde sans considérer pour cet effet rien d’autre que Dieu seul qui l’a créé et à n’en tirer aucune autre
Origine que certaines graines de vérités qui sont naturellement dans nos âmes ensuite j’ai examiné quels sont les premiers et les plus ordinaires effets qui peuvent découler de ces causes et il me semble qu’ainsi j’ai découvert certains cieux des astres une terre et même sur la terre de l’eau de l’air du
Feu des minéraux et d’autres choses qui étant les plus communes et les plus simples de toutes sont aussi les plus faciles à connaître puis lorsque je voulais descendre vers les plus particulières tant de formes et de variétés m’apparaissaiit que je n’ai pas cru qu’il fut possible pour l’esprit
Humain de distinguer les formes ou espèces de corps présents sur terre parmi tant d’autres qui pourrai s’y trouver si la volonté de Dieu avait été de les y placer par conséquent il n’est pas non plus possible de les rapporter à notre service à moins que nous allions à
La rencontre des causes par les effets et que nous fassions usage de diverses expériences particulières en conséquence j’ai dû passer en revue dans mon esprit tous les objets qui m’étaient apparus par mes sens et je n’ai pas hésité à affirmer que rien ne manquait pour les expliquer convenablement au moyen des principes
Que j’ai découvert mais je dois également avouer que la puissance de la nature est si vaste et si générale et que ces principes sont si simples et si généraux que je ne remarque presque aucun effet particulier sans immédiatement savoir ce qui peut en découler de différentes manières ma plus grande difficulté est
De savoir par laquelle de ces manières dépend cet effet des principes et je ne connais pas d’autrre remède à cette difficulté que de chercher quelques expériences qui soit tel que l’effet ne se produise pas de la même manière si l’explication à donné est celle-ci ou celle-là j’en suis venu au point où je
Vois assez clairement à mon avis la marche à suivre pour réaliser la plupart des expériences qui pourraient servir à ses effets mais je vois aussi qu’elles sont si nombreuses et si diverses que ni mes mains ni mes ressources même si j’en avais 1000 fois plus que je n’en ai ne
Suffirait à toute par conséquent selon que la commodité sera plus ou moins grande ainsi mon avancée dans la connaissance de la nature sera plus ou moins grande tout cela je pensais le faire savoir dans le traité que j’avais écrit montrant si clair l’utilité que le public pourrait en tirer de manière à
Obliger tous ceux qui désirent le bien général des hommes et tous ceux qui sont véritablement vertueux et non par une fausse apparence et simple opinion à me communiquer les expériences qu’ils auraient faites et à m’aider dans la recherche de celle qu’il me reste à faire mais depuis lors d’autres raisons
M’ont fait changer d’avis et m’ont fait penser que je devrais effectivement continuer à écrire tout ce que je jugerai d’une certaine importance au fur et à mesure que je découvrirai sa vérité en y mettant le même soin que si je devais l’imprimer non non seulement parce que je disposeraiisinsi d’un
Espace plus important pour bien les examiner car sans aucun doute on regarde avec plus d’attention ce que d’autres doivent examiner que ce que l’on fait pour soi même et beaucoup de choses qui m’ont semblé vraies lorsque je les concevais je les ai découvertes fausses lorsque je les ai couché sur le papier
Mais aussi pour ne pas manquer l’occasion de servir le public si je suis réellement capable de le faire car si bien que chaque homme est tenu de chercher le bien des autres autant qu’il le peut et qu’il ne vaut rien s’il ne sert personne il est également vrai que
Nos préoccupations dépassent le présent et qu’il est bon de mettre de côté certaines choses qui pourraient peut-être être utiles à ceux qui vivent maintenant pour en faire d’autres qui seront encore plus utiles à nos petits enfant en effet il est bon de savoir que le peu que j’ai appris jusqu’à présent
N’est presque rien comparé à ce que j’ignore et je ne doute pas que ceux qui découvrent peu à peu la vérité dans les sciences ne subissent à peu près la même chos que ceux qui commencent à s’enrichir il leur est plus facile étant déjà un peu riche de de réaliser de
Grandes acquisitions qu’auparavant lorsqu’ils étaient pauvres de rassembler de petits gains on peut aussi les comparer à des généraux qui croi en leur force au fur et à mesure qu’ils remportent des batailles ils ont besoin de plus d’attention et d’effort pour se maintenir après une défaite que pour prendre des villes et conquérir des
Provinces après une victoire en vérité c’est comme livrer des batailles que de chercher à surmonter toutes les difficultés et les erreurs qui nous empêchent d’atteindre la connaissance de la vérité c’est comme perdre une bataille que d’admettre de fausses opinions sur un sujet un peu général et important ensuite il faut
Beaucoup plus d’habileté pour se remettre dans le même état qu’auparavant que pour entreprendre de grands projets lorsque l’on possède déjà des principes bien assurés en ce qui me concerne si j’ai réussi à découvrir quelques vérités dans les sciences et je crois que ce volume démontrera que j’en ai trouvé
Quelques-unes je peux dire qu’elles ne sont que les conséquences et les dépendances de cinq principales difficultés que j’ai résolu je les considère comme autant de batailles où la chance m’a souris j’oserais même dire que je pense que je n’ai besoin que de deux ou trois de ces victoires pour
Atteindre mes objectifs et que je ne suis pas si vieux pour ne pas pouvoir selon le cours naturel des choses disposer encore du temps nécessaire à cet effet mais pour cette même raison je me sens d’autant plus obligé d’économiser le temps qu’il me reste d’autant plus que j’ai de grandes
Espérances de pouvoir l’employer utilement sans aucun doute il y aurait beaucoup d’occasions de le perdre si je rendais public les fondements de ma physique même si ces fondements sont si évidents que les comprendre suffit pour les croire et qu’il n’y en a pas un seul qui ne puisse être démontré cependant
Comme il est impossible qu’il concorde avec toutes les opinions variées des autres hommes je prévois qu’il susciterait des oppositions qui me détourneraient un peu de mon travail on pourrait objecter à cela en disant que ces oppositions seraient utiles non seulement parce qu’elles me feraient connaître mes propres lacunes mais aussi
Parce que si j’ai quelque chose de bon en moi les autres hommes acquérai par ce moyen une meilleure compréhension de mes opinions et comme beaucoup voient mieux que l’individu seul s’il commençait immédiatement à utiliser mes principes il m’aiderent également avec leur propre découverte cependant bien que je me
Sache très exposé à l’erreur au point de presque jamais me fier aux premières pensées qui me viennent à l’esprit cependant l’expérience que j’ai des objections qui pourrait m’être faite me prive de tout espoir d’en tirer profit souvent j’ai pu examiner les jugements d’autrui à la fois ceux émis par ceux
Que je considérais comme des amis et ceux ém mis par d’autres à qui je pensais être indifférent voir ceux de certains dont je savais que la malignité et la jalousie les pousseraient à critiquer ce que mes amis n’auraient pas réussi à voir mais il est rare que quelqu’un ait soulevé quelque chose de
Complètement inattendu pour moi sauf quelque chose de très éloigné de mon sujet ainsi je n’ai presque jamais trouvé un censeur de mes opinions qui ne me semble ni moins sévère ni moins équitable que moi-même de plus je n’ai jamais constaté que les disputes habituelles dans les écoles servent à découvrir une vérité
Jusquà ignorer car en s’efforçant chacun de vaincre son adversaire on s’exerce davantage à abandonner le vraiemblable qui consiste à peser les arguments des deux côtés de plus ceux qui ont été pendant longtemps de bons avocats ne sont pas nécessairement devenus de meilleurs juges en ce qui concerne l’utilité que les autres pourraient
Tirer de la communication de mes pensées elle ne pourrait pas être très grande tant que je n’aurais pas suffisamment développé ces idées pour qu’elle n’it plus besoin d’être beaucoup ajouté avant d’être mise en pratique et je pense sans vanité que si quelqu’un est capable de les développer c’est plutôt moi que
Quiconque non pas parce que je ne vois pas dans le monde d’autres esprits bien supérieur au mien mais parce que celui qui apprend quelque chose d’un autre ne peut le concevoir et le posséder aussi pleinement que celui qui l’invente c’est particulièrement vrai dans ce domaine et ayant souvent
Expliqué certaines de mes opinions à des personnes très intelligentes elles semblaient les comprendre très différemment de ce que je disais pourtant lorsqu’elles les ont ensuite répété j’ai j’ai souvent remarqué qu’elle les avait modifié à tel point que je ne pouvais plus les reconnaître comme étant les miennes je saisis donc
Cette occasion pour demander à nos descendants de ne jamais croire que ce sont des choses que d’autres leur disent à moins que je ne les ai divulgué moi-même et ces extravagants attribués aux anciens philosophes dont nous ne possédons pas les écrits ne m’étonnent aucunement ni ne me font juger que leur
Pensée était si absurde puisque ces hommes furent les esprits les plus éminents de leur temps je pense simplement que leurs opinions ont été mal rapportées à leur propre sujet nous constatons presque toujours que ceux qui ont suivi les doctrines de ces grands esprits n’ont pas surpassé le
Maître j’ai la certitude que ceux qui suivent avec le plus de Zè Aristote se considérerent chanceux de posséder une connaissance de la nature telle qu’il l’avait même s’il devait s’en tenir à ne jamais acquérir une connaissance plus vaste ils sont comme le liè qui ne peut monter plus haut que les arbres auxquels
Ils s’enroule souvent ils redescend après être parvenu jusqu’au sommet il me semble également que ceux qui suivent une doctrine étrangère des S c’est-à-dire deviennent en quelque sorte moins savant que s’ils s’abstenaient d’étudier ces individus non content de savoir tout ce que leur auteur explique clairement veulent en plus trouver en
Lui la solution à plusieurs difficultés dont il ne parle pas et auxquell il n’a peut-être jamais pensé néanmoins cette manière de philosopher est très commode pour ceux qui possèdent des esprits très moyens car l’obscurité des distinctions et des principes utilisés leur permet de parler de tout avec autant d’audace que
S’ils savaient et de soutenir tout ce qu’ils disent contre les plus les plus subtiles sans qu’il y ait moyen de les convaincre cela me semble être semblable à un aveugle qui pour se battre à armes égal contre un voyant aurait été emmené dans une grotte profonde et
Obscurcie je peux dire que ces individus ont intérêt à ce que je ne publie pas les principe de ma philosophie car étant très simple et évident les publiés seraient comme ouvrir des fenêtres et apporter de la lumière dans cette grotte où ils sont à les combattre les esprits
Plus éminents n’auraient pas non plus besoin de vouloir les connaître car s’il veulent parler de tout et acquérir la réputation d’être savant ils y parviendront plus facilement en se contentant du vraisemblable que l’on peut trouver sans grand effort dans tous les sujets cependant pour ceux qui
Cherchent la vérité qui ne se révèle que peu à peu dans certaines matières et pour qui lorsqu’elle sera trouvée cela leur imposera de reconnaître franchement qu’il l’ignorent s’ils estiment qu’une petite vérité est préférable à la vanité de paraître tout savoir ce qui est effectivement préférable et s’ils veulent entreprendre quelque chose de
Similaire à moi ils n’ont pas besoin que je leur dise plus que ce que j’ai déjà mentionné dans ce discours car s’ils sont capables de continuer mon travail ils seront d’autant plus capables de découvrir par eux-même tout ce que je pense avoir trouvé sans compter que ayant toujours suivi mes propres
Recherches ce qui me reste à découvrir est sûrement plus difficile et caché que ce que j’ai pu trouver auparavant par conséquent il prendrait beaucoup moins de plaisir à l’apprendre de moi que de le découvrir eux-même de plus la habitude qu’ils on en recherchant d’abord des choses simples et en passant progressivement à
Des choses plus difficiles leur sera bien plus utile que toutes mes instructions je suis moi-même convaincu que si à mon âge actuel on m’avait enseigné toutes les vérités dont j’ai cherché les démonstrations par la suite et si cela ne m’avait pas coûté trop d’effort pour les apprendre peut-être
Que je ne sauraiis rien aujourd’hui d’autre ou du moins je n’aurais jamais àquis la coutume et la facilité que je crois avoir pour en trouver de nouvelles à mesure que je les recherche en somme s’il existe dans le monde travail où personne ne peut rivaliser avec celui qui l’a commencé c’est certainement
Celui qui m’occupe il est vrai que pour les expériences qui pourrai être utile à ce travail un seul homme ne peut pas toutes les réaliser mais cet homme non plus ne pourra pas utiliser efficacement d’autres mains que celle des artisans ou d’autres personnes qu’il pourrai payer car l’espoir d’une bonne rémunération
Est un moyen très efficace pour que ces ouvriers exécutent exactement ses instructions tandis que ceux qui s’offriraient volontairement pour l’aider par curiosité ou par désir d’apprendre ne pourront pas être utiles en plus d’être généralement plus pront à promettre qu’à tenir leurs engagements et à ne faire que de belles propositions
Jamais concrétiser il voudrait infailliblement recevoir en échange quelques explications sur certaines difficultés ou au moins obtenir des compliments et des conversations inutiles qui aussi courte que fut la durée de ces échanges finiraiit par représenter une perte réelle quant aux expériences déjà mené par d’autres même s’ils souhaitent les partager chose
Qu’ils ne feront jamais ceux qui les nomment des secrets la plupart d’entre elles sont composées de tant de circonstances ou d’ingrédients superflus qu’il leur serait laborieux de déchiffrer ce qu’il y a de vrai en elles de plus la plupart seraiit mal expliqué voire fausse car leurs auteurs ont
Cherché à les aligner sur leurs propres principes si par hasard il y en avait qui pourrait être utile elle n’économiserait pas le temps que je devrais investir pour résoudre ces questions donc s’il existit quelqu’un au monde dont on puisse s’assurer qu’il est capable de découvrir les plus grandes et
Les plus utiles choses pour lui-même et et que pour cette raison les autres hommes s’efforçaient de toutes les manières de l’aider à réaliser ses projets je ne vois pas ce qu’il pourrait faire de plus que de contribuer à financer les frais des expériences nécessaires et à éviter à d’autres de gêner ses associés
Travailleurs sans oublier que je ne suis pas assez présomptueux pour promettre des choses extraordinaires ni trop rempli de pensées vaniteuses pour croire que le public serait très intéressé par mes projets de même je n’ai pas une â assez avili pour accepter d’autrui une faveur que l’on pourrait croire que je n’ai pas mérité
Toutes ces considérations réunies ont été la raison pour laquelle il y a 3 ans je ne voulais pas publier le traité que j’avais entre les mains et j’ai même décid de ne pas publier de mon vivant un autre ouvrage de nature aussi général que celui-ci permettant de comprendre les fondements de ma
Physique cependant depuis lors deux autres raisons m’ont poussé à inclure dans ce livre des essais particuliers et à rendre compte au public de mes actions et de mes intentions la première est que si je ne le faisais pas certains qui ont su que j’avais l’intention d’imprimer certains écrits pourrait imaginer que
Les raisons pour lesquelles je m’en suis abstenu sont de nature préjudiciable à ma personne car même si je ne ressens pas un amour excessif pour la gloire et j’irai même jusqu’à dire que je la déteste dans la mesure où je la considère contraire à la tranquillité que j’apprécie le plus je n’ai jamais
Non plus rien fait pour cacher mes actes comme s’ils étaient des crimes ni pris beaucoup de précautions pour rester inconnu non seulement parce que je croyais que cela me nuirait mais aussi parce que cela aurait provoqué en moi une certaine inquiétude qui aurait perturbé la parf tranquillité de mon
Esprit que je recherche en ayant toujours été indifférent entre le souci d’être connu ou de ne pas l’être je n’ai pu éviter une certaine forme de réputation que j’ai acquise et c’est pourquoi j’ai pensé que je devais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter au moins que cette réputation
Soit mauvaise la deuxième raison qui m’a poussé à écrire ceci est que je constate chaque jour comment mon objectif d’apprentissage est de plus en plus retardé en raison d’une multitude d’expériences qui me sont si essentielles que je ne peux les entreprendre sans l’aide d’autrui bien que je ne me considère pas d’une si
Grande valeur pour m’attendre à ce que le public prenne une part importante à mes intérêts je ne veux pour autant pas manquer à ce que je me dois à moi-même en donnant l’occasion à ceux qui me survivront de pouvoir un jour me reprocher d’avoir pu laisser inachevé de
Bien meilleures choses si j’avais trop négligé de leur faire comprendre comment et en quoi il pourrai contribuer à mes dessins j’ai pensé qu’il était facile de choisir certains sujets qui sans provoquer de grandes controverses ni m’obliger à déclarer mes principes plus en détail que je ne le souhaite montrerait suffisamment clairement ce
Que je suis capable ou incapable de réaliser dans les sciences sur cela je ne peux dire si j’ai eu du succès car je ne veux pas anticiper les jugements de quiconque en parlant moi-même de mes écrits cependant il me plairait beaucoup qu’il soit examiné et pour donner une
Plus large occasion de le faire je prie ceux qui ont des objections à formuler de prendre la peine de les envoyer à mon libraire qui me les transmettra et je m’efforcerai de répondre de manière à ce que cela puisse être publié avec les objections de cette manière les lecteur
En voyant à la fois les objections et les réponses pourront juger plus confortablement de la vérité car je promets que mes réponses ne seront pas longues et je me limiterai à avouer mes erreurs franchement si je les connais et si je ne peux les reconnaître je dirai simplement ce que je crois nécessaire
Pour défendre mes écrits sans ajouter d’explication sur un autre sujet afin de ne pas s’engager indéfiniment l’un dans l’autre si certaines des choses dont je parle au début de l’optique et des météores provoquent l’étonnement car je les appelle des superstitions et que je ne semble pas disposé à l’éprouver ayez
La patience de tout lire attentivement je suis convaincu que vous trouverez satisfaction car il me semble que les raisonnements sont tellement liés les uns aux autres que comme les derniers sont démontrés par les premiers qui en sont les causes ces premiers sont à leur tour prouvés par les derniers qui
En sont les effets et je ne pense pas commettre avec cela ce que les logiciens appellent un cercle car comme l’expérience montre que la plupart de ces effets sont très certains les causes dont je les déduis servent plus à les expliquer qu’à les prouver en revanche ces causes sont prouvées par ses effets
Et si je les ai appelé supposition c’est pour signifier que je pense pouvoir déduire les premières des secondes il est vrai que je me suis expliqué dans ce discours mais j’ai expressément voulu ne pas le faire pour éviter que certains esprit en entendant que deux ou trois
Mots s’imagineent savoir en un jour ce qu’un autre ami 20 ans a pensé et qui sont d’autant plus enclins à se tromper incapable de découvrir la vérité plus ils sont pénétrants et agiles ils pourrait alors profiter de le occasion pour construire une philosophie extravagante sur ce qu’il croirait être
Mes principes et ensuite la faute m serait attribuée en ce qui concerne les opinions qui sont entièrement les miennes je ne les excuse pas comme nouvelles car si l’on examine bien les raisons qui les abandonnent je suis sûr qu’elles sembleront tellement simples et conformes au bon sens qu’elles paraîtront moins extraordinaires et
Étranges que toutes autres qui pourraient être soutenu sur les mêmes sujets je ne me vente pas non plus d’être le premier inventeur d’aucune d’elles mais seulement de ne pas les avoir admises ni parce que d’autres les ont dites ni parce que d’autres ne les ont pas dites mais seulement parce que
La raison m’a convaincu de leur véracité si les artisans ne peuvent pas réaliser dans un bon lapse de temps l’invention que j’explique dans l’optique cela ne signifie pas que c’est mauvais car comme il faut beaucoup d’habileté et de pratique pour fabriquer et assembler les machines que j’ai décrites sans qu’il
Leur manque aucune circonstance il serait aussi étrange qu’ils y arrivent du premier coup que si quelqu’un parvenait à apprendre en un jour à jouer parfaitement d’un instrument de musique simplement en ayant étudié une partition de musique si j’écris en français qui est la langue de mon pays plutôt qu’en
Latin qui est la langue employée par mes précepteurs c’est parce que j’espère que ceux qui feront usage de leur seules raison naturell jugeront mieux mes opinions que ceux qui croient uniquement aux livres anciens en ce qui concerne ceux qui allit bon sens et étude cela seul que je souhaite être mes juges ils
Ne seront sûrement pas si partiaux en faveur du latin qu’il refuse d’écouter mes raisonnements exprimés dans la langue vulgaire en outre je ne veux pas parler ici spécifiquement des progrès que j’espère réaliser ultérieurement dans les sciences ni m’engager auprès du public en promettant des choses dont je
Ne suis pas sûr de pouvoir les accomplir mais je dirais seulement que j’ai résolu de consacrer le temps qu’il me reste à vivre à essayer d’acquérir une connaissance de la nature qui puisse fournir pour la médecine des règles plus sûres que celles utilisées jusqu’à présent et mon inclination m’éloigne
Tellement de tout autre dessin surtout de ceux qui ne peuvent servir les uns s’ennuire aux autres que si certaines circonstances me contraignaient à m’engager dans ceci je ne pense pas que je serais capable de les mener à bien cette déclaration que je fais ici je sais bien qu’elle ne servira pas à me
Rendre important dans le monde mais je n’ai aucune envie de l’être et j’ai toujours considéré que j’étais plus redevable envers ceux qui m’ont fait la faveur de m’aider à jouir de mes associés sans obstacle que envers ceux qui m’offrent les charges les plus honorables de la terre je vous remercie
Beaucoup pour votre visite