Résumé
L’évaluation carbone à l’échelle du quartier permet d’appréhender la conception de la ville de manière plus systémique, en mettant en avant le rôle de l’usager. L’objectif de cette webconférence est de clarifier les bases théoriques de ces évaluations, d’en expliciter les enjeux et d’aborder les verrous méthodologiques et les méthodologies existantes. Il sera aussi question de l’utilisation des outils de calcul carbone comme aide à la décision, et du retour d’expérience d’une opération en cours de réalisation : l’aménagement de la ZAC du Moulin du Pé à Saint Nazaire.
A qui s’adresse cette webconférence ?
Cette webconférence s’adresse en premier lieu aux collectivités et techniciens souhaitant avoir une vision plus précise de ces évaluations qui intégreront potentiellement une majorité de projets urbains futurs. Elle peut également permettre à des bureaux d’études de bénéficier d’un retour d’expérience sur une démarche sur laquelle le recul est encore faible.
Intervenant.e.s
Thibaud Aguilée, Consultant chez Inddigo
Clément Lenoir, Consultant chez Inddigo
Thomas Boisseau, Chef de projet de la SONADEV sur la ZAC Moulin du Pé (Saint-Nazaire)
Merci Gaëlle bonjour tout le monde donc avec Thibault on représente le bureau d’études indigo on est un cabinet de conseils d’ingénierie en développement durable au sens l’âge et au sens large et donc un cabinet indépendant puisque l’ensemble de l’actionnariat et détenu par des salariés on est présent un peu
Partout en France de par 6 agences et autres et autres antennes et donc on a plusieurs pôles d’expertise à savoir l’aménagement et la mobilité qu’on représente avec Thibaut plutôt pour la partie aménagement il y en a d’autres expertises comme le bâtiment et l’énergie le déchet qui est le
Polystorique d’indigo et le paysage et l’écologie et l’ingénierie qui sont en développement chez nous aujourd’hui donc on va se lancer dans la première partie de la présentation qui va constituer plutôt des bases des bases théoriques et sur les approches quartier bas carbone et on va commencer par le cadre stratégique national puisque ces
Approches à chaque quartier elle découle des ambitions qui sont portées par le gouvernement et qui sont plus ou moins en progrès depuis quelques années donc si on revient sur les chiffres globaux en 2002 en 2017 le constat c’est que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont doublé depuis 1970 et
Quels ont augmenté de 40% depuis 1990 et donc pour donner un ordre d’idée les émissions mondiales sont de l’ordre de 53 milliards de tonnes équivalent CO2 à ce jour le cadre français aujourd’hui il sera en force et notamment depuis 2015 avec les accords de Paris la loi de transition
Écologique pour être la croissance verte et la stratégie nationale bas carbone qui constitue le cadre principal sur lequel sont basés les approches à l’échelle du quartier on peut citer également des mises à jour des plans nationaux d’adaptation au changement climatiques et de la stratégie française énergie climat qui
Vont être amenés à évoluer dans le cadre réglementaire en fin 2022 et 2020 et en 2023 et dans les années à venir il y a d’autres documents qui peuvent constituer un cadre aussi donc la convention citoyenne la loi climat et résilience et puis aller chez le plus
Tôt technique la r2020 les plans pluriés annuels de l’énergie et leur déclinaisons du coup sur une échelle plutôt territoriale avec les PSA et donc si on revient sur la stratégie nationale bas carbone c’est la stratégie qui est censée nous mener vers une réduction drastique des émissions de gaz
À effet de serre françaises est ici 2050 et avec un premier rendez-vous en 2030 pour voir où on en est et donc elle fixe un objectif de réduction drastique des émissions mais elle le fait de manière plus ou moins réaliste puisque ce que contient la stratégie ce sont uniquement des
Technologies qui existent aujourd’hui et donc c’est pas quelque chose qui nécessite d’inventer des nouvelles technologies pour y parvenir par contre elle sous-entend une progression du cadre réglementaire puisque le scénario on l’appelle le scénario AMS avec mesure supplémentaires ce qui signifie que le cadre législatif aujourd’hui n’est tout simplement pas suffisant pour atteindre
Ses objectifs la neutralité carbone 2050 puisque c’est ça qu’on parle elle est atteinte sous conditions de d’une compensation par un stockage de carbone on va le voir de différentes manières et donc elle développe plusieurs choses cette stratégie nationale bas carbone donc la réduction des émissions de gaz à
Effet de serre française la réduction de l’empreinte carbone des français puisque c’est la déclinaison logique donc à savoir le aujourd’hui on émet 10 ou 11 Stone et il faudrait tendre vers un objectif de 2 tonnes et elle est déclinée en 7 secteurs donc le transport le bâtiment l’agriculture les
Forêts l’industrie l’énergie et les déchets pour atteindre les objectifs il y a des budgets carbone sur plusieurs années qui sont qui sont développés et qui permettent de suivre régulièrement donc tous les trois quatre ans si on atteint nos objectifs et ne pas se retourner seulement en 2030 ou en 2050 pour voir
Si on est sur sur la bonne trajectoire à savoir que ces budget carbone ils évoluent en fonction de si on les atteint ou pas à la hausse ou à la baisse de manière régulière et donc il y a une scénarisation jusqu’à 2050 donc là c’est la trajectoire qu’on peut
Qu’on devrait suivre du coup donc en 2017 on est ici on est sur une réduction depuis les années 90 qui est légère mais assez significatif et on voit que celle qui est nécessaire pour atteindre la neutralité à 2050 elle est elle est bien plus sévère entre guillemets et donc
C’est c’est de savoir quelle mesure sont nécessaires pour arriver jusqu’à cette cette neutralité carbone avec un objectif à 2030 qui est de l’ordre du coup de 40% de réduction des effets des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 voilà et donc ce que je disais par
Rapport à l’empreinte carbone des Français qui en 2018 et des 11,5 tonnes et qui qui devrait tendre en 2050 vers 2 tonnes si on veut si on veut tenir les objectifs notamment des accords de Paris en ce qui concerne les augmentations de température ce qui n’est pas gagné et en
2023 cette stratégie nationale bas carbone elle va être mise à jour notamment avec des pistes plus opérationnelles que ce qu’elle contient actuellement donc ça va permettre de se projeter un peu plus pour les pour les acteurs notamment de l’aménagement et des autres secteurs concernés sur comment mettre en oeuvre cette stratégie
Donc ici on a un petit récapitulatif des réductions envisagées à 2030 et à 2050 selon les secteurs on peut voir que le secteur du bâtiment qui va beaucoup nous intéresser c’est l’un de ceux qui qui doit suivre la pente la plus raide et donc se décarboner se décarbonait au plus vite
Avec en gros au moins 50% de 2030 et quasiment moins 100% en 2050 et ce qui est intéressant de voir quand on regarde tout tout ces secteurs et leurs ambitions c’est que si on prend l’aménagement et notamment l’échelle quartier on intervient sur pas mal des secteurs de la stratégie nationale ba
Carbone donc à savoir le bâtiment qui représente bien sûr le principal émetteur dans un quartier mais on va pouvoir aussi jouer sur l’énergie les mobilités notamment les déchets l’industrie un petit peu moins les forêts un peu moins et l’agriculture peut-être dans un dans une certaine mesure
Et donc c’est pour ça qu’on va essayer de traduire cette stratégie à l’échelle du quartier puisque c’est un c’est une échelle qui permet de d’envisager ces objectifs de manière un peu transversale si on fait un focus sur sur le bâtiment donc c’est ce que je disais
La pente c’est celle qui est la plus raide parmi les secteurs et donc notamment avec -50% à 2030 et même si en 2023 on aura des déclinaisons plus opérationnelles pour savoir comment s’y prendre on peut déjà donner quelques grandes lignes à savoir les modes constructifs qui
Devront être de plus en plus sobre une efficacité énergétique plus importante et des énergies des carbonées une part de plus en plus importante des rénovations par rapport à la construction neuve et notamment dans l’objectif 2050 la réduction a quasiment 0 des émissions du secteur du bâtiment se font par une très faible proportion
De logements de construction neuve à l’horizon 2050 pour limiter la consommation de ressources je vais laisser Thibault maintenant prendre le relais sur la partie plus méthodologies des approches quartiers ma carbone voilà merci Clément et je passe en il veut bien merci Clément du coup on va maintenant
Rentrer plus dans le détail d’un bilan carbone à l’échelle d’un projet d’aménagement avec un premier une première approche sur les problématiques et les objectifs qui vont se poser vous l’avez compris avec ce que vient de dire Clément réalisé des bilans carbone à l’échelle des opérations d’aménagement en tout cas réfléchir à des stratégies
Carbone climat à l’échelle des projets de nouveaux quartiers ou de quartiers de renouvellement urbain c’est essentiel puisque c’est un maillon stratégique en termes d’échelle entre le bilan carbone à l’échelle du bâtiment que qui se développe de plus en plus qui avait été préfiguré par la démarche E+ et moins et
Qui a été formalisé institutionnalisé par la mise en place assez récemment donc une échelon intermédiaire entre ce bilan carbone bâtiment et le bilan carbone à l’échelle territoriale donc à grande échelle qui permet d’appréhender le fonctionnement des territoires des collectivités avec un focus notamment sur la question des
Biens et services et des modes de vie donc on est vraiment sur une échelle intermédiaire avec un une première problématique qui est la principale en réalité c’est comment on parvient à évaluer définir un bilan carbone à l’échelle d’une opération déménagement mais avec la précision que l’on attend d’un bilan carbone à l’échelle d’un
Bâtiment où les choses sont beaucoup plus normées on connaît des quantités de matériaux etc c’est donc un défi de taille en fait puisque une opération d’aménagement un quartier c’est un objet qui est transversal par nature ou il y a différents acteurs qui ont un rôle à
Jouer la place des usagers des modes de vie des éléments de réflexion qui portent sur l’alimentation sur la gestion des déchets sur les mobilités qui sont des secteurs des domaines en fait indispensables à appréhender si on veut suivre la stratégie nationale bas carbone mais qui échappe au périmètre d’un aménageur au périmètre
Institutionnel d’une ZAC et qui nécessite donc de faire des choix méthodologiques qu’on va détailler un petit peu après et puis comme je viens de le dire tout est transversal et tout est imbriqué à l’échelle du d’un quartier et donc l’autre défi c’est comment on évalue comment on définit des leviers
D’optimisation qui sont par nature complexes et interconnectées pour prendre l’exemple des mobilités si vous vous posez la question simplement du stationnement des véhicules donc des voitures dans le les constructions privées jouer sur le nombre de places de stationnement que vous définissez dans votre quartier va vous permettre d’avoir
Une influence sur le bilan carbone de l’aménagement des espaces publics puisque vous n’allez pas dimensionner les espaces publics de la même façon en fonction de des choix que vous allez faire en la matière le va avoir un impact aussi sur le bilan carbone des parkings des infrastructures qui vont
Permettre de stationnement de ces voitures et ce qui peut ça peut être une partie significative mais ça va également avoir un impact sur les parts modales qui est plus difficile à estimer mais qui est réel qui est documenté et donc vous avez juste en intervenant sur la question du stationnement des
Véhicules privés vous avez un levier qui permet de peser sur les choix de mobilité des futurs habitants des futurs usagers du quartier donc on voit que tout ça est interconnecté que c’est pas forcément facile de l’appréhender que c’est l’un des principaux sujets donc qu’est-ce qu’on va prendre en
Compte dans quand on réalise un bilan carbone à l’échelle d’un projet d’aménagement il va y avoir deux grandes dimensions qui sont en lien avec ce que je viens d’évoquer il va y avoir des postes d’émission qui sont techniques fonctionnelles donc quand on va étudier l’impact des bâtiments des produits de
Construction des espaces publics également donc des approches qui sont vraiment liées aux chantiers aux travaux de vrd aux travaux de construction il va y avoir une dimension toujours sur les aspects techniques dans les consommations énergétiques et d’autres principalement qu’on va pouvoir quantifier et optimiser et puis il y a
Une dimension humaine donc avec l’intégration des usages qui comme je l’ai dit est un point essentiel et on le verra tout à l’heure représente des parts très significatives carbone des résultats avec donc l’enjeu de peser sur l’évolution des modes de vie avec des gains qui dépassent potentiellement le quartier
Et c’est là que c’est intéressant puisque l’objectif d’un bilan d’une telle démarche à l’échelle d’un quartier c’est de réussir à faire le lien entre les objectifs de diminution des du poids carbone Clément tout à l’heure parler de l’usager c’est à dire de cet objectif que nous connaissons de passer de 10 à
11 tonnes de d’impact carbone à deux tonnes pour chaque habitant et on sait que dans cette dans cette évolution dans cette dynamique là il y a une part qui relève de choix personnel sur lequel nous pouvons individuellement peser et il y a une part qui relève plus de choix
De société d’organisation du territoire qui du coup peuvent être potentiellement bloquants et l’échelle du quartier son objectif ça va permettre ça va être de peser en fait de donner des la possibilité de réduire encore le bilan carbone et de peser en fait sur les choix d’organisation et les pratiques
Donc les objectifs il y a trois grandes catégories d’objectifs qu’on peut qu’on peut identifier derrière ces grandes cette grande ambition des objectifs quantitatifs qui vont être de chiffrer l’ambition d’un carbone et de ce qui va permettre de savoir où on se place ou le quartier se place par rapport à la
Stratégie nationale ba carbone est-ce que on est en cohérence ce qu’on est déconnecté est-ce qu’on est exemplaire donc ici de se positionner par rapport à ça le deuxième objectif c’est sans doute le principal c’est d’identifier les leviers d’optimisation qui vont permettre de réduire le poids carbone du projet d’aménagement le bilan carbone
Les méthodologies de bilan carbone leur objectif n’est pas [Musique] leur seul objectif n’est pas seulement de produire un chiffre de données des éléments quantitatifs ce sont bien des outils d’optimisation et d’amélioration du projet urbain c’est vraiment ça qu’il faut avoir en tête c’est qu’on est dans une logique d’outil d’aide à la décision
Et d’amélioration d’un projet et enfin troisième grande catégorie de d’objectifs c’est de permettre la comparaison entre les différents projets d’aménagement dans l’idéal de voir où on se situe par rapport à ce qui se fait de partager des retours d’expérience et donc de définir ce qui d’ajouter un nouveau critère d’évaluation des projets
D’aménagement sur le long terme tout en remplaçant l’usager au centre des projets urbains on le voit les défis sont assez nombreux donc forcément il y a des limites à ce type d’exercice la principale limite c’est l’indicateur principal auquel on aboutit en général qui est le niveau des
Missions en équivalence CO2 on le sait il y a différents types de gaz à effet de serre et on a coutume de faire des conversions pour avoir les mettre tous sur le pouvoir de réchauffement du CO2 donc on aboutit un indicateur qui est le niveau de équivalence CO2 en fonction du nombre
D’usagers de mètres carrés de surface de plancher produite ou d’autres aspects donc c’est un indicateur qui est technique qui est pas forcément très parlant et qui nécessite déjà un certain nombre de calcul pour pour être défini c’est donc comme je l’ai dit une réflexion qui a priori technique avec un
Défi de la rendre accessible le plus possible pour que ce soit une démarche qui soit partagée et appropriée ensuite deuxième grande limite on est forcément sur des estimations un bilan carbone ne sera jamais exacte à la virgule près puisqu’on est forcément sur la mobilisation différentes de sources de données
Différentes d’estimation puisque le les différents projets d’aménagement sont surtout dans les phases amont encore au stade de certaines estimations donc c’est un outil démonstrateur comme je le disais tout à l’heure le bilan carbone plutôt que un bilan exact très chiffré par ailleurs quand on prend les projets
Très en amont dès le stade plongée c’est le bon moment pour commencer à réfléchir à ces sujets il y a forcément beaucoup d’hypothèses qui sont forfaitaires puisque les projets sont pris en amont et que un certain nombre de choix de conception de programmation ne sont pas encore pris d’un autre côté c’est bien
De prendre ces d’intégrer ces sujets bas carbone le plus en amont possible des projets d’aménagement puisque c’est à ce moment là en amont que les choix de conception de programmation peuvent encore évoluer donc on peut avoir un impact sur l’optimisation du bilan carbone puis une dernière limite c’est la dépendance à la disponibilité
Des données qui on le verra tout à l’heure dans les bases de données mobilisées peut être assez forte quelques limites contextuelles très rapidement je parlerai tout à l’heure de l’outil urbain print qui est en cours de développement qui est un outil de référence qui vient d’être finalisé par un groupement d’acteur que j’évoquerai
Tout à l’heure mais qui vu que c’est un outil qui souhaite permettre des comparaisons entre les différents projets c’est un outil qui est normalisé donc qui avec tous les avantages et les quelques inconvénients qui peuvent être liés il y a des questions qui se posent aussi sur les outils les opérations de
Renouvellement urbain sur la façon dont l’intègre et réalise des millions carbone à ses échelles là la mise en place des méthodologies est un petit peu plus difficile et puis dans certains types de bilan carbone on utilise des ratios économiques je vais en parler un petit peu après pour
Estimer en fonction du nombre d’euros dépensés par usager par habitant les émissions de carbone et donc forcément l’utilisation de ces ratio là est dépendante des caractéristiques socio-économiques des quartiers ce qui peut avoir un certain nombre de limites du point de vue de la méthodologie concrètement comment on fait quand on
Lance un bilan carbone la première étape c’est de définir les périmètres donc il y a trois périmètres à définir le premier c’est le périmètre spatial est-ce qu’on réalise le bilan carbone à l’échelle d’une ZAC par exemple à l’échelle d’un quartier au sens large quel périmètre administratif ou géographique prendre en compte donc en
Général répondre à ce la définition de ce périmètre est assez facile puisque un projet d’aménagement il y a toujours des périmètres qui sont définies urbanistes des périmètres donc c’est assez pratique pour réaliser le bilan carbone le périmètre temporel aussi est un vrai sujet la plupart des bases de données fournissent des
Bilans carbone par exemple des matériaux à l’échelle d’un cycle de vie complet on réfléchit en analyse de cycle de vie donc en prenant en compte le cycle de vie du matériau du produit de l’extraction des ressources jusqu’à son recyclage en comptant général d’une durée de vie de 50 ans donc assez
Souvent c’est la durée de vie de 50 ans qui va être prise en compte on calcule les émissions carbone en matière de réalisation et de fonctionnement d’un quartier sur une échelle de 50 ans mais c’est pas parce que c’est souvent le cas que c’est systématiquement le cas et d’autres périmètres temporels peuvent
Être définies s’ils sont plus pertinents et puis le périmètre fonctionnel qui va correspondre à tous les postes d’émission que l’on prend en compte ou pas par exemple sur la question des usages la question de l’alimentation est un véritable sujet est-ce qu’on apprend en compte ou pas quand c’est un
Aménageur qui réalise un quartier c’est les leviers pour peser sur l’alimentation des futurs usagés sont finalement bien maigres par rapport au bilan carbone pour comprendre pour autant ils ne sont pas nuls donc ça peut être intéressant aussi de le prendre en compte totalement ou partiellement en ayant conscience des différentes limites
Voilà donc il y a pas de règle en la matière pour définir les périmètres temporel fonctionnel spatial ça dépend vraiment du cas concret du contexte et ça a défini au cas par cas mais il y a toutes ces questions là s’opposent dès la mort d’autres du point de vue de la
Méthodologie sur l’unité fonctionnelle je l’ai un peu évoqué tout à l’heure il y a un indicateur central qui est les émissions en équivalence CO2 mais on peut essayer d’avoir des indicateurs des unités fonctionnelles qui sont plus parlantes ce qu’on va réfléchir en surface de plancher est-ce qu’on va
Réfléchir par rapport à l’usager en kilomètres parcourus ça pose plein d’autres questions en cascade sur que si on parle du qui est usagé du quartier l’habitant la personne qui vient y travailler mais n’y habit pas la personne qui vient s’y promener uniquement le week-end vous voyez qu’il
Y a plein de plein de questions donc sur la définition de l’unité fonctionnelle et puis en termes de gouvernance est-ce qu’on se limite comme je disais tout à l’heure au levier et aux aspects d’un projet sur lesquels peuvent peser la maîtrise d’ouvrage collectivité ou aménageurs ou est-ce qu’on essaie
D’élargir ou à l’ensemble du jeu d’acteurs qui peut intervenir à la chaîne du quartier auquel cas on peut potentiellement impliquer beaucoup de monde donc voilà la première étape la méthodologie c’est répondre à toutes ces questions sachant qu’il y a différentes réponses possibles en fonction des contextes ensuite on rentre dans les calculs en
Eux-mêmes avec une première étape notamment sur les produits et équipements de construction qui va réfléchir en analyse de cycle de vie donc comme je le disais de l’extraction des ressources fabrication jusque au recyclage la fin de vie qui est ici où on va avoir deux cas qui
Peuvent se présenter un cas simple qui est en haut là où on a des données sur la quantité par exemple du béton on sait quelle quantité qu’elle mètre cube quel volume de béton va devoir utiliser on connaît l’impact unitaire en équivalence CO2 du béton parce que dans la base de
Données dans les bases de données et par le fabricant à communiquer et a fait certifier son produit donc on peut avoir un chiffre précis on fait une multiplication on a l’impact carbone donc ça c’est le cas où les choses se présentent facilement après il y a plein
D’autres situations où on est obligé de réaliser des calculs intermédiaires pour reprendre mon exemple du stationnement privatif de tout à l’heure la quantité ça va être un nombre de places donné et puis derrière vous avez plein de leviers et plein de calculs intermédiaires à réaliser pour estimer le bilan carbone
De la réalisation des parkings souterrains par exemple si c’est le choix qui a été fait pour on retrouve l’idée des volumes de béton de l’esclavax excavation pardon des terres de leur évacuation du site du projet donc à chaque fois des émissions qui sont liées aux transports de matériel à
La mise en oeuvre du béton a éventuellement ou traitementfouissement des terres inertes la solution qui a été choisie et puis derrière on va aussi avoir comme je le disais aussi tout à l’heure l’impact sur les parts modales sur les pratiques de mobilité qui font partie enfin qui fait partie des calculs
Intermédiaires donc on rentre tout ça dans les différents outils qui existent on fait passer à la moulinette et ça donne de l’impact carbone donc on voit que entre les différents postes ça peut être certaines fois assez simple d’aboutir un résultat et de trois plus un peu plus complexe pour réaliser tout
Ça on utilise différents types d’outils qui existent je vous ai mis quelques exemples en dessous Élodie c’est donc pour les questions les calculs des émissions de chantier aux consommations énergétique de chantier éco mobilité sur les questions de mobilité Aldo et arboglima c’est plus sur la biomasse et le stockage carbone
Dans les espaces végétalisés donc on voit qu’après un outil par thème ce qui n’est pas censé sans poser un certain nombre de problèmes et puis il y a différentes bases de données qui existent la principale étant la base enfin les deux principales étant la base donc avec les différents c’est là où que
Les fabricants des différents matériaux produits qui peuvent panneaux photovoltaïques par exemple béton bois produits de construction au sens large font certifier et donne l’ensemble des indications du cycle de vie des différents matériaux qui produisent et puis la base carbone de l’ADEME qui est aussi une base de données extrêmement
Importante qui permet aussi d’avoir une appréhension des usages et puis après différentes bases de données en fonction des différents thèmes que l’on peut mobiliser qui sont ici voilà c’est pas c’est pas forcément exhaustif et on verra qu’il y a différentes solutions qui existent là dessus qui sont en cours de développement pour
Éviter d’être trop dépendante d’une multitude de base de données différentes une fois que tout ceci est posé sur la méthodologie il y a différentes questions qui peuvent encore se poser notamment sur le cœur du réacteur est-ce qu’on raisonne en analyse de cycle de vie statique dynamique ou en ratio
Économique grosso modo la différence entre analyse du cycle de vie statique ou dynamique l’analyse la CV statique on va prendre les émissions à un temps donné et on va les considérer comme valable sur les 50 années de d’analyses du projet alors que la CV dynamique va
Diminuer l’impact de la fin de vie va diminuer l’impact aussi de l’entretien du produit considéré ou de l’équipement considéré en considérant qu’il va y avoir une amélioration de ces aspects-là dans à l’avenir et dans le cadre de la réglementation environnementale 2020 donc qui aujourd’hui fait autorité pour
Le bilan carbone des bâtiments c’est une approche dynamique qui a été choisie donc ça en fonction des choix méthodologiques qui sont faits les deux approches peuvent se discuter je rappelle que l’objectif de la démarche n’est pas d’avoir un chiffre précis et sur à 100% mais plutôt dans une logique d’amélioration continue du projet
Urbain il y a une autre approche qui se fonde sur les ratios économiques pour les biens et les services c’est une méthode qui utilisait à l’échelle nationale pour faire un certain nombre d’estimation carbone et qui permet de relier on le sait plus on a de revenus
En moyenne et plus on émet de gaz à effet de serre donc on voit qu’on peut faire le lien ici et puis autre point le niveau de détail du bilan carbone va être variable en fonction de l’avancement du projet urbain forcément et les leviers d’optimisation vont être
Plus ou moins précis plus on en amont et moi ce sera précis ce qui fait que dans les premiers temps quand on réfléchit au programme au plan guide on peut commencer à peser sur les choix de conception et de programmation on peut optimiser ses choix et puis plus on
Avance dans le projet et plus on se dirige vers des prescriptions puisque on peut tout à fait c’est même l’objectif à terme définir des prescriptions spécifiques au volet carbone à intégrer dans les différentes pièces contractuelles du futur projet d’aménagement que ce soit les cahiers de prescription les fiches de lots les
Cahiers des charges de cession de terrain etc etc pour pour synthétiser tout ça il existe aujourd’hui une méthode référence et en cours de déploiement donc la quartier énergie carbone qui a été mise en place par un certain nombre un groupement d’acteurs dont vous avez tous les noms ici qui regroupent donc le CSTB
Efficacity Elliott et synergie et piloter notamment par l’ADEME et donc c’est une méthode qui poursuit ce double objectif c’est de d’avoir un bilan des émissions à l’échelle du quartier bon et d’aider les porteurs de projets aussi dans le processus de décision de conception de faire le lien entre institutionnaliser c’est ce qu’on voit
Sur ce qui est dans la partie basse de la planche ou l’approche vise à croiser le périmètre usagé et le périmètre de l’aménageur pour réussir à concilier la méthode le détail de la méthode on est on est sur une méthode d’analyse en cycle de vie hybride ou on va avoir une
Approche détaillée classique sur les bâtiments sur les espaces publics et sur les consommations énergétiques donc avec une évaluation directe de l’empreinte carbone des matériaux et puis l’utilisation de la méthode des ratios économiques sur tout ce qui touche au bien et au service comme je l’évoquais tout à l’heure
Par ailleurs il y a des choix qui ont été faits pour justement permettre à cette méthode d’être pertinente et d’apporter des solutions et des réponses aux maîtrise d’ouvrage quel que soit l’état d’avancement du projet il y a trois grandes étapes qui ont été définies cette méthode l’étape de l’initialisation l’étape de
L’orientation l’état des spécifications et en fonction de l’avancement du projet d’aménagement des partis qui sont laissées en blanc parce que non défini à ce stade d’avancement sont automatiquement complétés par des données d’enrichissement qui sont définies par des hypothèses des hypothèses qui sont communes à l’ensemble des projets qui
Sont passés à la moulinette de cette méthode ce qui permet d’avoir une base commune pour d’éventuelles comparaisons c’est aussi l’un des objectifs de cette méthode c’est de permettre des comparaisons entre les différents quartiers pour avoir un référentiel commun donc cette méthode elle est en libre accès vous avez le lien là vous pourrez
Vous pourrez la récupérer sur la librairie de l’ADEME c’est c’est une synthèse un peu de tout ce qui s’est dit c’est une méthode un peu clé en main qui permet de répondre à l’ensemble des problématiques méthodologiques que c’était avant avec des choix qui ont été fait justifier dans les résultats qu’on peut attendre
Dans un type de bilan carbone vous avez ici un exemple de ce qui peut aboutir de ce à quoi on peut aboutir pardon le bilan son objectif c’est vraiment d’identifier les grands potentiels d’optimisation et de comparer un scénario témoin ou un scénario exemplaire à d’autres scénarios peut-être moins 10 ans qui utilisent qui
Ont moins d’ambition en matière d’optimisation du bilan carbone c’est ce que vous avez sur l’histogramme ici ou le scénario témoin qui était sur un projet d’aménagement le scénario témoin qui était le scénario préférentiel au stade de l’arbitrage entre différentes variantes on pouvait le comparer à un scénario qui serait respecté strictement la
Réglementation qui était le scénario référence un scénario plus poussé qui posait d’autres problématiques en matière d’arbitrage d’enjeux en termes par exemple d’équilibre de l’opération et puis ça permettait de montrer le positionnement du scénario témoin par rapport à la stratégie nationale bas carbone à terme en 2050 et à l’étape intermédiaire de 2030
Donc on voit que sur le street critère du bilan carbone le scénario exemplaire était plus vertueux forcément et plus en phase avec la stratégie nationale bas carbone et dans la partie droite sur les deux différentes histogrammes vous avez la répartition du poids carbone entre les différents grands postes d’émission
Ce qui permet de se rendre compte en fait des enjeux d’échelle entre ces différents postes d’émission donc le poids de la construction des bâtiments qui est très forte mais on voit aussi que les mobilités l’alimentation représentent des parts non négligeables plus de la moitié d’ailleurs à L2 du
Bilan carbone global donc la question comment peser sur ces pratiques là quand on est aménageur quand on a une maîtrise d’ouvrage d’un projet ici vous avez la même chose mais l’échelle simplement des espaces publics ou c’est pareil c’est assez parlant on se rend compte que le mobilier urbain représente près de la
Moitié du bilan carbone global des espaces publics ce qui est pas forcément intuitif en premier abord je précise aussi que là j’ai parlé de bilan carbone globaux sur l’ensemble des possibles des missions mais qu’il est tout à fait possible de réaliser des bilans carbone ciblés sur certains
Thèmes à toute à tout moment dans le projet pour justement aider à la décision sur des variantes qui se posent des problématiques spécifiques on peut avoir un regard spécifique sur ces problématiques pour aider la maîtrise d’ouvrage les groupements de maîtrise d’oeuvre à se positionner et arbitrer entre deux propositions par exemple sur
La gestion des terres sur l’optimisation des terrassements est-ce qu’il vaut mieux évacuer toutes les terres polluées ou essayer de développer des solutions de reconditionnement in situ pour diminuer le bilan carbone pareil sur la mobilité avec cet exemple du stationnement que j’utilise souvent mais qui est très parlant avec beaucoup d’impact en fait
Plus ou moins caché plus ou moins gris sur l’ensemble du bilan carbone enfin pour terminer je quelques mots sur l’outil de référence qui est sorti en qui a été présenté officiellement en novembre au cours d’une conférence aux différents acteurs donc urban print qui est directement issue de la méthodologie
Cartier énergie carbone que j’ai présenté juste avant c’est l’outil de mise en oeuvre de cette méthodologie avec donc qui est issu d’une expérimentation cet outil dans cette dès 2018 donc il y a un temps long de conception de cet outil qui a été qui a été qui a permis d’aboutir à quelque
Chose d’assez transversal et complet avec un objectif d’être de rendre accessible le bilan carbone au plus d’acteurs de l’aménagement possible et de le sortir de son de son aspect très technique réservé aux professionnels qui qui se sont mis dedans et de le mettre à disposition de tout le monde de tous les
Acteurs de l’aménagement et de permettre aussi les comparaisons de développer un référentiel pour l’ensemble des collectivités et donc de vraiment s’engager dans cette démarche de projet d’aménagement cohérent avec la stratégie nationale le bas carbone donc c’est un outil qui se présente comme ceci l’objectif de là de
Les quelques mots que je vous dis n’est pas de présenter tout urban clean puisque c’est un outil qui mériterait un webinaire à part entière bien entendu c’est pas l’objet de notre intervention c’est juste important de vous préciser que cet outil existe il est destiné à tester de façon rapide différente stratégies différents plans
Masse ou différentes stratégies de mise en oeuvre de ces différents plans masse par exemple des choix en matière de de chauffage de consommation énergétique donc tester deux stratégies différentes de scénarios de potentiels de développement des énergies renouvelables par exemple et de voir quel impact carbone ça peut avoir
Donc c’est vraiment un outil aussi de on le voit de d’optimisation du projet urbain et pas uniquement de sortir un bilan carbone un chiffre quantitatif final une fois que le projet est figé est finalisé les résultats sont donnés à deux échelles différentes une échelle aménageur qui permet de chiffrer automatiquement les gains carbone
D’économie carbone par rapport à un projet de référence un projet donc B a u business asusual qui est calculé automatiquement et puis une approche usagée qui permet aussi de voir comment se positionnerait les usagers par rapport aux objectifs de passage de 11 tonnes à deux tonnes et les résultats sont donnés peuvent
Être donnés en partie sous cette forme là de façon synthétique ou pour les différents types de postes d’émission on voit les gains alors là c’est écrit en tout petit c’est difficile à voir mais sur le poste de consommation de démission carbone de l’énergie ici vous avez en colonne de gauche le projet
Référence business du joueur et le projet ils vont permettre de chiffrer le gain ce qui est intéressant dans cet outil là aussi c’est qu’il y a des une automatisation de l’identification des meilleurs leviers d’optimisation par différents calculs statistiques l’outil vous propose vous chiffre et vous met en avant les principaux postes d’émission à
Mobiliser en premier pour améliorer le plus possible le bilan carbone de votre projet d’aménagement que ce soit sur les matériaux de construction les performances thermiques de l’enveloppe en tout cas dans cet exemple là donc c’est vraiment quelque chose qui permet de d’aider à la décision et de mettre à
Disposition des aménageurs et des maîtrises d’ouvrages les outils de bilan carbone et ça donne donc un certain nombre d’indicateurs de sortie avec un score carbone qui permet de de le comparer de le comparer le projet de l’aménagement au projet de référence et éventuellement à différents autres projets aussi pour se positionner
Dernier point important et j’en finirai là-dessus un des indicateurs de sortie qui est très très intéressant c’est la performance du quartier vis-à-vis de la trajectoire nationale bas carbone donc on a né où on se situe par rapport à la courbe que Clément vous a présenté tout au début est-ce que ce quartier
Pourraient voir le jour en 2026 être cohérent avec le niveau des missions qui on devrait être en 2026 c’est le cas dans cet exemple là ce qui permet de se positionner savoir si le quartier est entre guillemets en avance sur son temps dans son temps ou en retarder déjà daté
Voilà pour cette présentation de la méthodologie je crois qu’ici Clément votre passé la main on passe à un temps de questions-réponses ouais exactement et on a déjà quelques questions [Musique] notamment Nicolas qui demande quels sont les pistes pour unifier les bases de données et limiter leur interdépendance ou d’autres aspects
Par rapport à ça je pense que l’outil urban print justement c’est l’un de ses objectifs encore une fois l’objectif n’est pas de détailler le contenu de l’outil urban print mais l’outil urban print fait automatiquement va automatiquement chercher les différentes données dans les différentes bases de données et
Ce qui permet en fait de s’affranchir de ces différentes bases de données qu’on devait avant la mise en oeuvre de cet outil aller chercher manuellement avec toutes les limites que ça pouvait que ça pouvait impliquer donc c’est c’est vraiment l’objet l’un des objectifs de cet outil là et ça permet
De s’affranchir de ça il y a Nicolas qui demande au-delà du gain il y aurait-il un indicateur 1,5 degrés complyons peut-être lié à la surface par habitant alors ça c’est pas quelque chose qu’on avait mis en place dans les bilans carbone qu’on avait pu mettre qu’on a pu
Mettre de notre côté je pense que j’en sais Clément tu confirmera cet indicateur là n’est pas intégré et urban print après c’est une question qui est intéressante mais qui pose enfin qui est extrêmement complexe à répondre puisque l’indicateur a un degré 1,5 degrés il est il est dépendant de tellement de facteurs pour
Le coup on dépasse très largement le cadre du projet d’aménagement on parle vraiment de du fonctionnement de mondial d’une façon générale même si on peut s’arrêter fait la stratèle l’objectif de la stratégie nationale bas carbone s’affranchir d’une partie de ces interdépendances et pour autant ça me paraît un peu compliqué à
Mettre en avant en tout cas nous c’est pas on ne sait pas lancer là-dedans et urban print ne l’a pas fait aussi mais c’est peut-être une des pistes d’enrichissement de l’outil puisque urban prix a vocation évolué Ludovic qui demande si il y a un webinaire prévu dédié à urban print
À ma connaissance c’est en débat je sais qu’il y a des gens de l’ADEME qui auront la réponse dans les participants et qui peuvent peut-être répondre dans le chat à cette question je préfère ne pas m’engager au nom de l’ADEME et de l’ensemble des acteurs puisque indigo n’est pas participé à la conception
D’Urban print donc je voudrais pas parler au nom de la PCC sur ce sujet et de des acteurs d’Urban print [Musique] un caractérisation de l’alimentation dans les quartiers notamment quels outils et base de données qui pourraient être utilisées alors sur les différentes bases de
Données en fait il y a pas de base de données officielles à ma connaissance en tout cas sur le sujet c’est vraiment des méthodologies ont été mises en place en tout cas de notre côté sur des données fournies par exemple par l’ADEME ou différents organismes sur les consommations moyennes annuelles des
Français sur les émissions de d’un régime carnet d’un régime végétarien ce genre de données qu’on multiplie après par des nombres d’usagers et qu’on pondèrent en fonction de la programmation du quartier puisque ce qui va être intéressant derrière ces estimations ça va être les leviers d’optimisation du poids carbone de
L’alimentation avec bien sûr cette idée de la programmation des rez-de-chaussée le développement des circuits courts à l’échelle du quartier le développement éventuellement de l’agriculture urbaine à l’échelle du quartier voilà l’ensemble de ces leviers d’optimisation qui permettent d’avoir un impact faible au regard de l’impact général de l’alimentation on en a
Parfaitement conscience mais quand même un impact je précise sur l’alimentation que c’est méthodologiquement discutable de l’intégrer c’est intéressant c’est une démarche qui est intéressante mais il peut être aussi jugé pour la solidité globale du bilan carbone de ne pas l’intégrer dans un bilan carbone parce que c’est quelque chose qui est
Beaucoup plus diffusé beaucoup plus difficile à saisir et qui est en fait d’une façon générale beaucoup plus pertinent appréhendée à l’échelle des bilans carbone type plan climat en fait c’est au plan d’alimentation territoriale c’est ce sont des échelles qui sont plus larges que le quartier et c’est sans doute la plus grande échelle
Que ces méthodologiquement plus appuyées pour autant ça fait partie des leviers d’optimisation qu’une maîtrise d’ouvrage à disposition il y a Nicolas nouveau qui demande est-ce que il va scraper les autres bases en parlant sûrement des problématiques de base de données dont on parlait tout à l’heure et par rapport
À urban print je vais peut-être y répondre rapidement tout simplement urban print ne constitue pas une base de données en soi mais pioche peuvent bien dans des bases de données existantes pour se recréer une base propre mais mais il y a pas que de création de base
De données derrière brastreet donc il va pas remplacer des bases de données existantes il y a peut-être des projets d’unification de base de données en cours mais je pense qu’on ne peut pas forcément s’avancer là-dessus Emmanuel qui demande comment prenez-vous en compte les émissions du transport aérien telles que les voyages à
L’étranger pendant les congés des usagers alors la réponse est ici très simple on ne les prend pas en compte puisqu’on considère que ça ne relève pas du périmètre de l’aménagement d’un quartier ça ça relève vraiment d’un choix personnel ouais et par ailleurs un aménageur n’a absolument pas la main là-dessus d’un
Quartier donc c’était pas c’est pas pertinent de le prendre en compte pour étendre à urban print qui calcule l’empreinte carbone d’un habitant sur le périmètre global tout ce qui n’est pas pris calculable à l’échelle d’un aménageur il le fait avec des ratios économiques donc pareil caractéristiques socio-économiques et combien cette
Catégorie de personnes dépenses dans l’avion en moyenne banque alors il y a Anne Le Franc de l’ADEME qui dit qu’ils ont proposé à la PC de réaliser un webinaire dédié à la méthode quartier énergies carbone et urban print et donc c’est en réflexion pour une programmation début 2023 donc ça répond
Directement avec des questions que les gens se posaient parfait il y a une autre question sur est-ce que l’outil urbaine Print est accessible à tous [Musique] au sens où il est diffusé et où chacun peut se le procurer mais de manière payante et donc il est plus destiné à
Être utilisé par des bureaux d’études parce que en soi l’utilisation du logiciel nécessite pas une technique particulière c’est plutôt facile d’utilisation par contre l’interprétation des résultats qui a derrière et la connaissance de de la méthode aussi pour pouvoir traduire ces résultats et importantes donc il est
Accessible à tous payant et on ne peut pas aller faire un bilan rapidement pour voir ce que ça donne quoi si c’est la question et il est payant c’est à dire que c’est une licence comme beaucoup de logiciels de simulation donc c’est une certaine il y a Nicolas qui
Rebondit sur la comparaison avec le bâtiment et donc l’idée est de voir comment comparer aux émissions liées au secteur du bâtiment actuel car oui il ne s’agit pas de faire d’Urban print le tout pour tout non effectivement urban print on est plus sur une approche globale du bâtiment donc ça remplace pas
Du tout un bilan plus c’est moins maintenant à l’échelle du bâtiment qui est vraiment beaucoup plus détaillé sachant que l’approche quartier elle est faite pour être enclenchée dans des phases très amont là où on n’a pas encore forcément de détails de design sur sur les bâtiments
Je sais pas s’il y a d’autres questions [Musique] Marjorie qui demande quelles sont les labellisations existantes se déployant à l’échelle d’un quartier auquel pourrait prétendre un futur quartier bas carbone il y a une [Musique] il y a une démarche sur une réflexion en matière de labellisation qui est liée urbaine print pour
Élargir enfin pour aboutir à une labellisation quartier bas carbone sauf de ma part actuellement on n’en sait pas beaucoup plus la seule chose qu’on sait c’est que urban Print permet de calculer les comment dire les indicateurs dont on a besoin pour une labellisation BBC à quartier voilà
Pour l’instant je pense que c’est tout ce qu’on peut dire [Musique] a priori il y a pas d’autres questions imparti il y en avait dans le chat je vais vérifier et bien je pense que c’est bon si vous avez d’autres questions qui vous viennent n’hésitez pas à les poser il y
Aura un deuxième temps d’échange à la fin de la deuxième partie de la présentation et donc je vais laisser Thomas sur sur cette partie une société d’aménagement mentionnée autour de l’agglomération de Saint-Nazaire Saint-Nazaire dans le 44 Loire-Atlantique donc là vous avez sous les yeux c’est une carte de la commune de Saint-Lazare en
Tout cas la partie centrale avec l’opération dont on va parler donc il s’agit du quartier du Moulin dupé qui est en fait une friche c’était anciennement le site de l’hôpital de la ville qui a été délocalisé en 2012 et l’ensemble du complexe hospitalier a été démoli en 2015 2016 et donc c’est
Aujourd’hui dans la ville une friche d’environ 8,5 hectares qui est situé dans le dans le cœur dans dans la ville centre mais pas proprement parler dans le centre-ville on est dans un secteur on est dans les fourgons nazairiens on a une proximité qui est qui reste quand même très
Intéressantes par rapport au littoral par rapport aux espaces récréatifs et il y a un lac juste à côté et par rapport à la proximité de la garde un secteur de la ville qui n’est pas premium mais qui est quand même intéressant voilà et donc nous en tant qu’aménageur on nous a sollicité
Pour aménager un projet d’environ 450 logements en lieu et place de ce site de l’ancien hôpital voilà donc là vous avez sous les yeux le site dans sa configuration actuelle donc dès le départ ce projet pour la ville de Saint-Nazaire c’est un projet important 450 logements à l’échelle de la
Programmation logement de la ville c’est beaucoup et il y avait une volonté dans les objectifs que ce projet contribue au rayonnement du territoire donc ça c’est un élément important et dans cet esprit là il a fallu positionner ce projet d’un point de vue aussi environnemental et on a réfléchi
Aux différentes possibilités il y avait un volet biodiversité qui était très faible sur le sur le secteur il y avait une gestion des eaux pluviales qu’on prévoit qui finalement assez classique et finalement ce qui faisait vraiment la spécificité de ce site c’est ce qui était déjà présent sur place les
Matériaux de déconstruction on va reparler le choix d’avoir conserver des parkings en ouvrage et un certain nombre de bâtiments et à partir de là on a on a positionné ce projet sur une vraiment une ambition bas carbone voilà on avait déjà mené des projets des construction d’un carbone mais là l’idée
Était à partir de cette feuille blanche de bâtir un véritable projet urbain donc ça constitue pour nous une ambition un socle de base en fait du projet sur lequel on a bâti un projet urbain et c’est bien dans ce sens là qu’on a fait c’est un objectif primaire de
L’opération et donc on est parti de la sorte ce qui veut dire que même dans la constitution des équipes du projet on a fait le choix de recruter un amo qui est donc un niveau qui nous accompagne sur ces questions là qui était vraiment différencier de notre groupement de
Maîtrise d’œuvre on souhaitait savoir une vision en direct en tant qu’aménageur sur la lecture carbone de ce projet avec un conseil qui se totalement indépendants de notre équipe de maîtrise donc au départ il a fallu il a fallu pour nous en tant qu’aménagement c’est une culture et
Et pour pas se perdre aussi dans dans tout un tas de calcul moi mon approche c’est quand même de rester assez prudent par rapport à ces différents calculs on a voulu se faire un ordre d’idée en fait et comprendre les ordres de grandeur et c’est ce qu’a présenté Thibault tout à l’heure c’est
Que c’est à dire que sur le camembert tout à gauche on se rend bien compte que ben voilà nous notre ça c’est notre prisme habituel en tant qu’aménageur on aménage on viabilise et on livre et donc c’est de la construction donc quand on a cette lecture là bah voilà on voit que
Le bâtiment c’est les deux tiers il y a la question des parkings qui sont en ouvrage la question des vrd des déblay des remblais voilà et pour autant quand on se met dans une lecture complètement différente en intégrant les usages du quartier sur une certaine une période belle la lecture elle est complètement
Différente et on se rend compte que cette part là reste bien évidemment importante c’est à peu près un tiers des enjeux mais que il y a des enjeux majeurs qui qui sautent aux yeux c’est la question de l’énergie c’est la question de la mobilité et la question de l’alimentation alors
Après à partir de cette première lecture on a voilà on a voulu travailler sur les gros gisements on a fait le choix comme indiqué Thibault nous à l’échelle en tant qu’aménageur en travail pas sur le volet alimentation c’est une problématique très intéressante impactante mais qui pour moi relève plus
Des compétences de la vie des agglo tout ce qui est alimentation en milieu scolaire voilà éducation mise à disposition de Frontier stratégie pour le développement des circuits courts voilà tout ça c’est des sujets très importants mais à ce stade dans le projet on a voilà travaillé sur le volet constructif
L’énergie la mobilité et les espaces publics alors ensuite c’est pas de l’idée c’est pas de détailler l’ensemble mais plutôt de prendre quelques postes sur lesquels on a travaillé et plutôt de parler d’exemple voilà le premier exemple c’est que moulin dupé c’est un site assez spécifique alors je suis désolé je peux
Pas mettre plus de visuel que ça de l’opération puisque en fait on présente à la population l’opération demain donc voilà je laisse la primeur ouvert de présenter tous les visuels qu’on a préparé mais à partir de demain et vendredi si vous voulez plus d’informations on a tout un tas de d’éléments à
Communiquer donc c’est très intéressant ce sera largement possible donc sur le volet préparation des sols dans du thé la spécificité c’est qu’on se retrouvait en fait avec un complexe hospitalier qui a été rasé et on a globalement 88 mètres cubes de béton concassé qui ont été
Laissés sur site qui nous pose tout un tas de questions ils ont pas été évacués à l’époque et donc là aussi on a sur cette question des bétons qui pour nous était un sujet qui est vraiment insu en soi d’un point de vue pollution d’un point de vue géotechnique d’un point de vue
Nivellement du projet d’un point de vue fertilité des sols voilà il y a tout un tas de sujets mais pour nous on souhaitait vraiment aussi avoir une lecture carbone des solutions techniques qu’on voulait en mettre en place et indigo nous a accompagné là dessus et
Nous a permis là aussi de nous faire des ordres de grandeur et on s’est rendu compte que ces évaluations de béton finalement le traitement de cette problématique des bétons si on souhaitait les évacuer l’ordre d’idée c’est que deux tiers de l’empreinte carbone c’est du transport de camion pour les évacuer ailleurs sur le
Territoire sachant que derrière ils seront ensuite ramenés pour d’autres opérations d’aménagement donc c’était très éclairant pour nous on a à partir de là on a travaillé une solution pour au maximum les garder en place et donc aujourd’hui on s’oriente là dessus à la photo que vous voyez à l’époque c’est on
A réalisé une opération pilote sur un échantillon de béton pour pour faire une idée valider notre méthode aujourd’hui notre méthode elle est elle est calée en avril on attaquera le chantier de retraitement à grande échelle mais avec une réutilisation sur site ce qui permet vraiment de limiter l’impact carbone de
Ce volley après on a quand même voulu se poser la question de se dire mais finalement ce qu’on fait là sur les bétons qu’est-ce que ça qu’est-ce que quel est l’impact en fait si on devait ramener ça à tous les mètres carrés qu’on va construire sur sur la ZAC c’est
Ce que vous voyez avec l’histogramme en haut à droite on se rend compte que ça reste ça reste ça reste modérée en fait par rapport à au reste du gisement carbone mais que ça reste quand même pas pour nous c’est un sujet ça reste un sujet très important
Le deuxième volet c’est le volet de la construction alors pour nous ça reste bien sûr le principal voler un petit bout de la viande présenté tout à l’heure le bâtiment le bâtiment qui fait mûre encore très important avec qui arrive et le parti pris qu’on a sur moulin dupé
C’est bien de différencier en fait le niveau on va avoir un niveau d’exigence qu’on va demander aux constructeur qui va varier selon les typologies de logement et selon les temps de sortie les mises en chantier c’est à dire qu’on part du postulat que la filière du BTP a besoin de se structurer pour
Avoir des coups de sortie en phase avec marché et que quelque part on pourra demander plus à des constructeurs dans 5 ans que ce qu’on peut leur demander aujourd’hui de même notre opération prévoit un certain nombre de logements individuels c’était une commande politique là aussi sur les logements individuels
Le niveau d’exigence en termes de certification il est moindre il y a aucun sens d’aller demander des certifications un ménage qui va avoir beaucoup de difficultés à boucler son budget par rapport aux autres exigences qu’on va lui demander et que à l’inverse quand on est sur une grosse opération sur le premier logo
80 logements là on a des certifications qu’on va demander c’est ce qu’on demande aujourd’hui NF habitat profil HQ profil ba carbone là on est voilà sur des seuils de la R20 à l’horizon 2025 donc voilà on a voulu vraiment s’adapter à nos publics et s’adapter dans le temps
En fonction de la commercialisation de nasale et on a dans les fiches de l’eau qu’on produit aujourd’hui essayer on est aujourd’hui et très clair et être beaucoup là-dessus mais voilà aussi de retrouver ces ordres de grandeur entre les différents lots de la construction d’avoir des points de vigilance particuliers derrière dans l’analyse des
Projets qui vous sont proposés par les constructeurs voilà sur les postes qui pèsent aujourd’hui dans la construction un autre point intéressant dans ce projet c’est qu’on a énormément travaillé sur la question du bioclimatisme alors là on parle du volet énergie bien du volet énergie au sens des usages dans une analyse carbone d’un
Projet alors on a on a un travail important pour à l’échelle du logement la question des logements traversants des doubles orientations de voilà donc on travaille à l’échelle du logement mais on travaille aussi à l’échelle des formes urbaines et pour nous ça c’est vraiment quelque chose qui peut-être
Travaillé en amont pour au final proposer une conception urbaine de mon sens qui permettent d’éviter au maximum tout ce qui est consommation d’énergie pour chauffer pour rafraîchir on est dans un dans une plaque ou en fait notre public cible c’est pas le haut du panier sur la population de Saint-Nazaire avec
Des budgets qui sont très très contraints qui ne sont de plus en plus donc pour nous ce volet là est un volet très intéressant parce qu’on peut avec une bonne conception proposer des qualités de logement et des donc derrière aussi des consommations d’énergie moins simplement voilà en s’appuyant sur des
Formules urbaines adaptées en étudiant les niveaux d’ensoleillement sur les pièces de vie au cœur de l’hiver pour pour la lumière mais aussi avec les questions de de chaleur et de surchauffe de façade en plein été voilà donc pour nous ça c’est un point très important même si alors bien sûr l’inconvénient c’est que
Quand vous êtes sur une grosse dates comme ça vous figez beaucoup les choses figez beaucoup les choses parce que il y a des volumétriques vous ne ferez pas bouger pour les questions de masse solaire mais finalement on se rend bien compte que figer les choses c’est aussi une demande c’est aussi une
Commande chez nous qu’on a un politiquement de d’avoir au final des des habitants qui sont sécurisés sur ce qui sortira à côté de chez eux donc de s’engager vis-à-vis des preneurs sur les hauteurs à proximité immédiate donc finalement figer les choses on le doit aussi aujourd’hui d’un
Point de vue notarié donc on le fait aussi sur ce volet bioclimatique je précise d’ailleurs sur le volet bioclimatique est-ce que vous voyez là on l’a fait bouger c’est à dire que on l’a travaillé en plan de composition on la retravaillé en ADP et à chaque fois
Qu’on a modifié de façon importante les projets indigo est venu apporter sa lecture d’un point de vue bioclimatique voilà en dialogue direct aussi avec la maîtrise de qui pour le coup était très sensible j’ajoute aussi là dessus mais ça concerne moins le bonnet carbone on a
Aussi fait un travail sur les vents dans le dans le projet sur Saint-Nazaire communitoral on a des vents très importants et voilà on livre finalement quelques livres on livre des espaces extérieurs pour chaque logement c’est ce qu’on essaye voilà c’est comment faire pour demain proposer des espaces extérieurs de qualité réellement
Praticable et une bonne partie de et le volet mobilité alors le volet mobilité il y a deux diapos donc c’est vrai qu’elle volait hard on va dire si on prend l’informatique il y a le volet hard et puis le volet soft sur le volleyart bah c’est voilà des parkings
Qui existent c’était les parkings de l’ancienne hôpital de Saint-Nazaire pour les salariés donc c’est 460 places du parking silo en trois niveaux et de niveau et en fait dès le départ c’était la question mais qu’est-ce qui se passe est-ce que si demain on ira quel est l’impact carbone et là vous
Avez les chiffres c’est globalement x 10 en fait si vous rénovez des parkings ou si vous décidez de les détruire et de les reconstruire l’empreinte carbone c’est x 10 donc une fois qu’on a fait cet exercice on se rend compte qu’on détruit plus de toute façon on va aller
De plus en plus en tant qu’aménageur sur sur cette lecture là et je pense qu’on va détruire de moins en moins de choses parce que voilà les chiffres parlent d’eux-mêmes voilà alors c’était ils étaient en place on va le voir dans le projet ça génère nous ça nous a
Généré clairement quand vous réhabiliter c’est plus compliqué c’est plus compliqué c’est un point dur dans le projet urbain voilà mais ça offre tout un tas d’avantages donc à partir de cette contrainte et bien on en fait vraiment une force du projet on va le voir ensuite et puis je pense que ce qui
Est important dans le volet hard parce que j’ai remis là c’est la question de l’usage dans la durée c’est c’est parking c’est parking aujourd’hui voilà on est dans un système où les personnes chacun une voiture demain on parle plus de mobilité d’usage de la voiture de
Voiture partagée et on ne sait pas si dans 30 ans 40 ans on aura besoin encore de de gros ouvrages comme ça au carré des voitures qui sont à l’arrêt 95% du temps c’est vraiment une question qu’on peut se poser et du coup aujourd’hui on travaille aussi sur la question des
Montages juridiques sur comment faire comment on peut éviter le montage de la copropriété pour remettre un service c’est parkings la copropriété c’est un système qui est très contraint très rigide en fait et il est très difficile à 30 ans si ces parkings n’ont plus d’utilité dans le cadre d’une
Copropriété de modifier leur usage par exemple de se mettre tout autour de la table dire bah voilà on a plus besoin on les détruit on va en terrain on a un autre usage voilà et la question qu’on se pose c’est ce que voilà les parkings aujourd’hui c’est pas les caveaux qu’on a aujourd’hui
Les parkings c’est pas demain ce qu’on a aujourd’hui avec les caveaux dans les immeubles anciens qui sont aussi en copropriété qui correspondent à plus d’aucun usage et qui pourtant sont très difficiles à faire muter voilà donc on réfléchit aussi sur cette question des modèles jaunes et puis sur le soft
On a travaillé sur deux aspects l’aspect dissuasif c’est vraiment la contrainte c’est de dire voilà bah globalement le parking personne veut le payer dans le produit urbain le promoteur l’habitant l’aménageur la ville donc finalement on va la mettre à s’ajuste place sa voiture on va on va la
Contraindre on va la mettre au plus tôt dans les parkings on va la mettre à distance et c’est vrai que mettre à distance le stationnement on sait que c’est aussi un levier très important pour pour mobile pour modifier les comportements des habitants que quand la voiture est juste devant la porte où là
C’est vrai que tu as un point de vue d’un point de vue compétitif en termes de temps elle est la voiture est souvent imbattable surtout dans le Saint-Nazaire qui est une ville de la reconstruction avec une très très grosse place donnée à la voiture donc on travaille sur
L’approche dissuasif mais pas que l’idée c’est pas d’apporter que la contrainte aux gens c’est leur dire mais voilà finalement on vous contraint avec du parking qui en ouvrage qui est pas c’est-à-dire vous allez sortir de votre voiture vous allez devoir marcher avant de rentrer dans votre immeuble c’est pas
Une cage d’escalier c’est pas un ascenseur qui vous amène directement à votre palier mais en contrepartie on la collectivité amène le bus à haut niveau de service en 2025 qui s’est dessert la ZAC on travaille activement sur la connexion les connexions en réseau doux intercarté tout ce qui est
Pour connecter au mieux le projet on travaille beaucoup la question du vélo la place du vélo la place de la marche et on sait sa possibilité avec des locaux aujourd’hui encore en blanc d’offrir des solutions alternatives à la voiture individuelle avec il y a plein de choses qui sortent dans la mobilité
Sur l’autopartage donc on se laisse aussi la possibilité donc c’est proposer des solutions alternatives pas que de la contrainte mais vraiment des solutions alternatives et puis c’est aussi proposer autre chose c’est à dire que quand vous mettez pas des voitures alignées le nombre des voix et ben vous pouvez proposer des espaces
Publics de qualité vous pouvez proposer un quartier qui est beaucoup plus calme beaucoup plus apaisé donner plus de place aux enfants qui ont de moins en moins de place aujourd’hui dans nos villes voilà dans des espaces beaucoup plus tranquilles voilà et puis ça contribue aussi à des imperméabilisation des surfaces moins de
Stationnement vous pouvez proposer des espaces plus intéressants et enfin un petit retour d’expérience globale en tant que maître d’ouvrage de ce projet pour nous c’est l’empreinte carbone et sa mesure son évaluation pour nous c’est un des outils pilotage de nos projets c’est-à-dire que voilà c’est un [Musique]
De quoi qu’on comprend mais c’est pas une finalité va vraiment rester d’autres champs très importants le financier le juridique les attentes politiques l’habitat et tout ça mais c’est mais pour nous c’est une nouvelle lecture et elle est très intéressante et elle vient questionner vraiment notre façon de faire ce qu’on
S’est rendu compte aussi dans le projet c’est que au début il y avait pas non plus c’était pas non plus clairement une grosse demande d’aller sur ce projet urbain carbone et qu’en fait quand on a travaillé dessus avec un niveau avec le groupement de maîtrise d’oeuvre on se
Rend compte qu’en fait dès qu’on se met autour de la tête tout le monde a envie d’aller dans le sens tous les acteurs de l’aménagement de la construction donc on voit quand même que les mentalités évoluent la ville des services tout le monde a envie et politiquement aussi
C’est quelque chose aujourd’hui qui qui est vendeur et du coup c’est c’était quand même intéressant c’est qu’en fait on doit pas batailler en fait pour il y a eu il y a eu des positions qu’on a pu garder tenir je fais pas rentrer dans le
Détail mais on a dû tenir pas mal de choses mais au final il y a pas tant d’obstacles que ça d’aller dans un projet dans ce sens là autre point c’est que c’est vraiment une démarche de territoire on a parlé d’alimentation c’est vraiment mon travail pas dessus mais je pense que la
Vie des abdos doivent se saisir ces sujets là la question des déchets la question des biens d’équipements des usages tout ça c’est c’est pas uniquement nous aménageurs dans notre coin c’est vraiment en concertation en étoile collaboration avec avec le territoire l’autre point c’est que nous ça nous a
Bousculé en tant que d’ouvrage parce que on doit un petit peu faire l’effort de sortir notre périmètre de responsabilité s’arrête pas uniquement à acheter du terrain des polluer aménager vendre faire en sorte que tout marche mais non il faut aussi maintenant travailler sur cette question des usages et ça nous
Pousse à voilà une approche un petit peu plus globale même si derrière nous on n’est pas exploitant on n’est pas exploitant des espèces publiques qu’on remet à la ville on n’est pas exploitant du parking mais le but du jeu pour nous c’est bien désintégrer dans notre réflexion et pour nous c’est un
Changement de paradigme avant dernier point il y a quand même cette nécessité vraiment de corréler ambition environnementale les ressources que vous avez sur les marchés et puis le calendrier quand est-ce que vous faites ça c’est un point important Saint-Nazaire aujourd’hui bénéficie d’une d’une bonne situation ce projet là c’était le bon parce que
C’était aussi un projet qui était qui était il y avait beaucoup d’attentes et du coup on peut pousser tous les curseurs sur ce projet là on peut pas le faire tout le temps pour tous les projets c’est-à-dire que quand vous poussez sur sécurité vous utilisez des ressources que vous pourrez pas utiliser pour
D’autres choses donc voilà il faut quand même bien se dire que voilà réfléchir en temps de carbone au final pour l’habitant qui va pour l’aménageur pour la collectivité mais ça c’est intéressant mais ça se fait pas partout voilà et ça c’est à chacun de de regarder localement si c’est le bon
Projet pour le faire voilà [Musique] et puis enfin d’un point de vue communication aujourd’hui on a bien avancé on a un socle vraiment solide dans le projet mais je trouve que c’est encore pas simple d’expliquer pourquoi on fait tout ça pourquoi c’est ce qu’il faudra qu’on fasse maintenant quasiment tout le temps et
Quelque part on parlait de labellisation tout à l’heure mais en tant que maître d’ouvrage moi je pense que c’est indispensable parce que la labilisation c’est aussi une reconnaissance grand public une reconnaissance politique une reconnaissance pour tout le monde voilà de d’une démarche et je pense qu’aujourd’hui c’est un
Petit peu tout dans la raquette mais je suis sûr que ça va ça va ça va arriver prochainement voilà merci beaucoup Thomas on va passer du coup aux questions réponses à la deuxième deuxième session du coup n’hésitez pas si vous avez à nouveau des questions on a déjà quelques-unes
Notamment Nicolas qui demande est-ce que le facteur X10 qu’on a vu entre la rénovation du parking et la démolition de reconstruction elle pourrait être encore plus importante avec des structures plus complexes par exemple quand on parle d’habitation et bien là Clément je te retournerai bien la question parce que je serais
Bien mal à l’aise de pouvoir y répondre j’ai jamais pu faire le calcul c’est des calculs qu’on fait qu’on fait de temps en temps comparé entre voilà si on démolites bâtiments et qu’on reconstruit ou si on le rénove quel est l’impact carbone le facteur X10 et là en l’occurrence il
Était de 10 après sur tout ce qui est bâtiments plus complexes donc que ce soit des habitations des des de l’activité etc ça dépend vraiment des lots qui vont être touchés par rapport à la reconfiguration du bâtiment donc il y a pas forcément de de règles à se dire
Que plus le bâtiment est complexe plus plus ce facteur va évoluer ça ça dépend vraiment du contexte du bâtiment de la hauteur de beaucoup de choses il y a beaucoup d’acteurs qui travaillent sur ces analyses de parce que voilà on voit que les rénovations vont prendre de plus
En plus de place mais du coup faut à justifier que quels sont qu’elles sont bénéfiques c’est rénovation et donc je pense que dans les mois ou années à venir il y aura peut-être plus de retours d’expérience pour une vision plus globale de ce sujet là qui bouge
Pas si tu veux intervenir ouais juste pour compléter sur ce sujet dans les différents différentes études qu’on a fait là-dessus les différentes simulations on est sur des habitations on est en général inférieur au facteurs disent quand même donc être supérieur on l’a encore jamais vu je dis pas que c’est impossible mais
On est quand même en général inférieur vraiment parce que en parking en ouvrage Le Gros œuvre prépondérant par rapport à de l’habitation une question de Benoît qui dit dans la conception est-ce que vous avez pris en compte la réversibilité des espaces et du coup de la question comme on l’a
Évoqué du stationnement dans 30 ans alors la question de la reversibilité des espaces alors les espaces publics comme on les conçoit en tant que ménageur c’est toujours en étroite collaboration avec la collectivité qui va être gestionnaire en l’occurrence ici la vie de Saint-Nazaire et la ville de Saint-Nazaire
C’est qu’elle devra à un moment donné faire évoluer des voiries des cheminements donc il y a des demandes là-dessus de pouvoir même si vous avez besoin c’est une voirie en sens uniquement à 2 mètres 50 ils vont vous demander 4m ou 4 mètres 50 pour ou 5
Mètres pour avoir des demain double sens et prévoir des voilà donc ça on travaille habituellement après ce qui devient très difficile en terme de de réversibilité des espaces c’est que avec zéro artificialisation nette et tout ce qui arrive sur la rationalisation du foncière qui est une nécessité
On se doit d’avoir une consommation des espaces beaucoup plus économe et du coup on réimpute sur l’espace public beaucoup beaucoup de choses ce qui fait qu’en fait on a déjà du mal à faire tout rentrer en fait entre tout ce qui est réseau espace vert container enterré éclairage et vous
Prenez les contraintes de tout le monde c’est déjà très difficile à faire rentrer donc je suis pas sûr qu’on les réversibilité des espaces publics si on parle des voiries à part les sens de circulation puis changer beaucoup de choses et après en ce qui concerne les espaces verts les espaces verts on peut
Toujours les modifier après tout dépend par exemple dans moulin dupé toute la gestion hydraulique se fait à l’échelle d’un jardin unique dans le parc urbain de la ZAC donc là c’est une gestion intégrale de Zac donc une fois que vous l’avez fait de façon globale vous y toucherez pas donc je dirais
Voilà sur des a cassés contraintes comme ça la réversibilité des espaces publics n’est pas simple parce que tout est très contraint merci Hélène qui demande savez-vous pourquoi le parti pris de détruire les anciens bâtiments hospitaliers a été retenu alors j’étais parler à l’époque j’étais pas à l’époque je sais qu’il y a
Eu des débats à l’époque déjà que les conserver je suis pas sûr que ça soit d’un point de vue carbone ça aurait été très intéressant après voilà comme je disais il y a pas qu’une la lecture carbone dans les projets en fait un complexe hospitalier c’est très très spécifique vous avez
C’est un gros bâtiment à trois pattes avec des niveaux de sous-sol ou Xavier des fois trois niveaux de sous-sol dessous c’est c’est complètement spécifique en fait et puis vous aviez une quarantaine de bâtiments en fait qui sont connectés entre eux par des réseaux des galeries souterraines donc dans les faits maintenant en état
Ce type de bâtiment pour un usage de logement tout est tramé pour des chambres d’hôpitaux en fait et pas pour c’est pas tramé pour du logement avec des grands couloirs borgnes c’est pas évident et je pense que d’un point de vue [Musique] oui je pense que je pense que c’était quand même une
Bonne idée parce que voilà mais d’un point de vue carbone proprement parler c’est pas forcément la c’est pas le bon choix c’est sûr Loïc qui nous demande est-ce qu’on a pris en compte le changement climatique dans nos approches mais ça je peux y répondre directement du coup on parle peut-être plus des approches
Bioclimatiques notamment ou quand on fait des analyses on se place toujours dans un dans une dans des données météorologiques prospectives à savoir en fonction des scénarios du GIEC en fait avec notamment pour le côté spécifique le scénario 8.5 qui est le pire scénario du GIEC mais à l’horizon 2050 ce qui
Correspond en fait au même point de chute entre guillemets que les accords de Paris en 2100 donc ça nous permet d’avoir un climat qui est intéressant pour pour étudier les projets voilà et ça la montée des eaux non on l’a pas pris en compte voilà la montée
On n’a pas de contraintes liée aussi immersion il y a beaucoup de sujets sur Saint-Nazaire mais pas à cet endroit là Jérémy qui demande quels outils on a utilisé pour l’empreinte carbone qu’est-ce qui a dicté le choix et les principales hypothèses notamment dans les volets mobilités alimentation
Du coup par rapport à ça à l’époque quand on a commencé cette mission il y avait pas d’outils références qui permettait d’avoir le niveau de détail qu’on souhaitait donc comme peut l’être urban print aujourd’hui et donc on a utilisé un outil maison qu’on a chez Indigo qu’on a conçu mais que voilà d’autres
Bureaux d’études ont conçu le même type d’outils en suivant dans les grandes lignes les mêmes méthodes qu’on a pu qu’on a pu vous présenter et qu’est-ce qui a dicté ce choix c’était l’unique choix l’unité l’unique solution qu’on allait donc pour calculer les postes mobilité alimentation la
Mobilité on se base ici sur moulin dupé on a surtout travaillé sur les mobilités courtes distances donc surtout zéro trois ou 0,5 km et donc on a pris tout simplement les parts modales locales et on a comparé par exemple les parts les parts modales actuelles à celles qui étaient prévues
Par le PDU dans quelques années et on a essayé d’estimer la réduction de de d’émission de gaz à effet de serre que à laquelle ça pouvait correspondre en ce qui concerne l’alimentation on utilise l’empreinte moyenne d’un Français en fait tout simplement quand on a fait sur ce type de de
D’analyse carbone on regardait vraiment l’al de loin comme l’a dit Thomas on sait pas forcément penché de manière précise dessus et donc on l’a estimé globalement à l’aide des ratios qu’on a à l’échelle à l’échelle nationale et sachant que du coup on fait souvent une analyse avec et sans l’alimentation
Puisque c’est pas toujours très représentatif de ce qui se passe localement et vu l’impact global que ça sur la totalité du du bilan carbone ça peut être bien de regarder sans aussi puisque ça a quand même une part importante je passe à répondre à la question
Benoît qui revient sur la question du de la réversibilité des espaces équipes en fait par les plus des espaces de stationnement donc sûrement des parkings silos donc peut-être est-ce qu’ils ont été est-ce qu’ils ont été étudiés comme étant réversible dans leur configuration alors sur le volet alors c’est là que on
Rentre un peu dans le coeur du sujet c’est vrai que dès que vous voulez réhabiliter restructurer pas démolirez à tout un tas de réglementation qui vous [Musique] complique la vie et notamment sur les parkings silos il y a la question de la réglementation sismique les parkings ont été livrés en 1984 et
Aujourd’hui si on devait faire un changement d’usage avec une aggravation du risque de des occupants tu vas vous mettez une salle de sport ou d’autres choses comme ça alors vous devez vous mettre en conformité avec la nouvelle réglementation sismique or on a plus les c’est une structure du bâtiment de l’époque
Donc voilà la question de la réversibilité d’un point de vue fonctionnel on pourrait imaginer tout un tas de choses aujourd’hui on est rattrapé par cette cette question du sismique qui nous pose aujourd’hui des problèmes on avait imaginé à un moment donné des ateliers aussi pour des artisans et finalement le
Plus simple pour nous aujourd’hui c’est le plus efficace d’un point de vue carbone c’est de recycler ces parkings en tant que sparking et ainsi éviter au promoteur d’avoir à faire des parkings cuvelers souterrains voilà mais en termes de réversibilité on verra ce qui se passera dans 20 ou 30 ans pour
Moi l’enjeu c’est vraiment la question du montage juridique trouver un autre montage qui nous a été préconisé qui s’appelle le montage via des droits réels de jouissance spéciale des Dr JS et ses droits réels de jouissance spéciale vous permettent en fait d’avoir un droit de place dans ce parking mais
Les murs appartiennent à l’association syndical libre l’ASL du quartier je vais pas rentrer dans le détail mais globalement avec ce système de Dr JS vous avez globalement le même fonctionnement du parking sauf qu’à l’horizon des 30 ans quand les copropriétaires se réunissent pour savoir ce qu’ils veulent faire ce
Parking puisqu’en fait c’est des droits qui sont bornés dans le temps 30 ans voilà à l’horizon des 30 ans quand il se réunissent ils peuvent décider d’affecter ces parkings à autre chose en direct la réglementation qui aura dans 30 ans ils peuvent ils peuvent décider de détruire des parkings ils peuvent
Décider de s’en séparer de les vendre dans des règles de prise de décision beaucoup plus souple que les règles de la copropriété ou dans la coco en gros si vous avez 460 places et 461 copropriétaires il suffit qu’il y en ait un qui s’oppose vous n’avez pas l’unanimité et il a un
Pouvoir de blocage sur toute la mutation du bâtiment va donc pour moi la notion de réversibilité elle est plutôt aujourd’hui dans les questions de montage mais notre choix ça a été surtout finalement aux alentours d’horizon c’est vraiment des réaffectants parking c’est là qu’on a la meilleure parking et mobilité alternative stationnement
Véhicules en auto partage qui demande en en a mobilité globale on a peut-être une dernière question je vois qu’il est 15h30 ça prend pour donner peut-être la parole à laquelle du coup quel a été où on était les solutions pour lesquelles vous avez opté pour l’énergie je termine biomasse solaire ou autre
Alors sur l’énergie on a on a travaillé avec un goût sur les différents scénarios pour nous il y avait deux familles il y a la famille des logements individuels et puis la famille du logement collectif les solutions ne sont pas les mêmes pour les deux après est
Venu dans la danse la question est-ce qu’on allait être accordée au réseau de chaleur urbain d’agglo qui devrait se déployer on ne sait pas quand donc à un moment donné bien sûr d’un point de vue carbone c’était la solution la plus intéressante pour des raisons locales je
Pense pas que le réseau de chaleur arrivera sur mon invité dans les 10 prochaines années donc il faut trouver des solutions alternatives donc après un icône nous a préconisé quels étaient les meilleurs mix énergétiques sur du collectif surtout sur la question du bois qui est beaucoup ressortie et de chauffer à
L’échelle d’un ou plusieurs de les solutions aussi de déployer un petit réseau de chaleur à l’échelle de l’attaque qui pourraient être raccordé plus tard à un réseau de chaleur urbain donc on a étudié différentes possibilités ce que je dirais c’est que ce travail-là alors là on voit aujourd’hui avec la première
Consultation qu’on a lancé et lauréat qu’on est en train de retenir sur 80 logements lui il préconise aujourd’hui du poids avec un appoint gaz pour les pics de consommation voilà c’est aujourd’hui des solutions qui nous ont [Musique] préconisés et je dirais que sur ces questions d’énergie on a eu tout ce
Panel qui a été brossé par un niveau au départ mais on doit tout ça le retravailler alors déjà ça parce que ça dépend beaucoup aussi tout ça ça dépend des notes carbone qui sont attribuées aussi aux différents fournisseurs d’énergie et du coup et des hypothèses que vous prenez sur la disponibilité des granulés
De bois par exemple sur les prévisions d’augmentation du coût de l’électricité sur donc chacun de ces sujets c’est des sujets en fait très casse gueule donc j’ai une approche assez souvent assez prudente on n’aura pas de on n’a pas de vision collective on n’a pas l’idée de
Mettre en place un système de chauffage collectif à l’échelle de la ZAC on s’écarte de ça et pour moi la solution il y aura plusieurs solutions sur le collectif c’est à chaque fois en fonction de chaque consultation on fera analyser la proposition du candidat par indigo au regard des données dont on
Disposera le moment quant au logement individuel là on voit de façon sur les autres en fait c’est plus un gros sujet en fait le chauffage voilà donc et là c’est vraiment la liberté des des preneurs et là-dessus aujourd’hui on apporte pas de contraintes sur leur chauffage individuel on en apporte sur beaucoup de
Sujets mais pas sur celui-ci aujourd’hui