Soutenance de thèse de Pierre-Hugues IGONIN : Impact du cycle menstruel sur la performance physique dans le football féminin

    Captation réalisée le 05/10/2023 à l’UFR STAPS de Lyon

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    Mesdames messieurs les membres du jury je vous remercie de votre présence aujourd’hui pour la soutenance de ma thèse je vous remercie également d’avoir pris le temps et d’expertiser mon mon travail je vous en suis très reconnaissant je salue toute la toute l’assistance qui s’est déplacé aujourd’hui pour venir voir mon travail

    Et le travail que j’ai mené dans le cadre d’une thèse ciifre à savoir l’impact du cycle menstruel sur la performance physique dans le football féminin ce travail a donc été réalisé sous la codirection de Martin et de naalie Boissau que je remercie également ma th su initié dans le cadre d’une

    Collaboration C reliant la Saint-Étienne où j’étais salarié en tant que préparateur physique de l’équipe première féminine et l’Université Claude Bernard lyonin et plus particulièrement le laboratoire libm ce dispositif CIFRE m’a permis non seulement de pouvoir m’épanouir professionnellement dans le monde du football de haut niveau mais également dans le domaine universitaire et

    Scientifique souvent considér comme tabou on assiste à une véritable prise de conscience de ce que sont les spécificités féminines telles que les menstruations et plus généralement le cycle menstruel c’est à la lecture du magazine l’équipe en 2017 lors d’un déplacement en bus à gingan que j’ai souhaité me repencher

    Sur un travail que j’avais entrepris alors à l’époque en Master 2 à savoir déterminer l’impact que pouvait avoir le l’impact pardon que pourrait avoir les différentes phases du cycle menstruel sur la performance en football nous avons pu le constater grâce à la dernière Coupe du monde les

    Sort du football féminin ne cesse de se développer néanmoins les publications scientifiques sont encore peu nombreuses que ce soit en sport féminin mais surtout en football professionnel en effet sur les 16822 articles publiés entre 1970 et 2019 on s’aperçoit que seulement 919 études ont été réalisées auprès de J de football

    Professionnel cette sousreésentation des jise au sein des protocoles scientifiques peut s’expliquer dans une certaine mesure par les variations hormonales qui pourraient être associé au cycle menstruel et qui pourrai potentiellement infin altérer la performance le football est une activité intermittente complexe qui met en jeu différents facteurs qu’il soit d’ordre

    Tactique cognitif physique ou encore technique l’expression simultanée de ces différents facteurs amène à la performance néanmoins la grande difficulté d’analyse de ce sport réside dans le fait que tous ces facteurs sont interdépendants dans le cadre de ma thèse nous nous sommes intéressés uniquement sur les aptitudes physique

    Des joueuses de football et l’impact que les cycles menstruels pourraient avoir sur différentes variables ainsi pour être performante en football la joueuse doit avant tout être capable d’être rapide explosive capable de réitérer des efforts de tenir toute la durée d’un match bien entendu et surtout d’être agile afin de pouvoir répondre aux

    Différents stimulus et à engager une réponse motrice adaptée en fonction du contexte la performance nécessite donc de nombreux déterminants sur le terrain j’ai été confronté chaque jour aux problématiques de mes joueuses et il m il m’est ainsi apparu pertinent de me questionner et de prendre en compte leur spécificité féminine et notamment leur

    Spécificité physiologique on sait que le cycle menstruel est caractérisé par d’importe variation hormonal ainsi son influence pourrait venir à modifier certains déterminants de ces différentes qualités physiques et altérer infé la performance en match le cycle menstruel regroupe l’ensemble des processus physiologique permettant à l’organisme de la femme une

    Éventuelle grossesse il dure en moyenne 28 jours et ce caractérise majoritairement en deux phases la phase folliculaire ainsi que la phase lutéale on peut bien entendu subdiviser ces phases en six phases si l’on s’intéresse uniquement aux concentrations en ustradiol qui est l’œustrogène le plus puissant et le plus

    Présent dans l’organisme chez la femme ainsi que la progestérone on s’aperçoit que le cycle peut être donc décomposé en six phases la phase folliculaire précoce au cours de laquelle les concentrations en nestrogène et en progestérone sont stables et faibles la phase folliculaire tardive au cours de laquelle on assiste

    À une augmentation puis un pic de la concentration en noustradiol la période ovulatoire qui marque une diminution de la concentration enustradiol mais parallèlement une augmentation progressive de la concentration en progestérone la phase folliculaire précoce au cours de laquelle c’est c’est euh c’est c’est comment dire ces concentrations continuent d’évoluer dans

    La même direction et enfin la phase milutéale au cours de laquelle on assiste à un pic en progestérone ainsi qu’un second pic en noustradiolle plus faible que le premier puis les concentrations hormonales chutent afin de chute est ce qui entraîne pardon la la période de menstruation marquant le début du cycle

    Suivant en plus de de leur interaction sur les différentes fonctions physiologiques les les strogènes et la progestérone agissent sur différents systèmes physiologiques ils peuvent donc agir sur les tissus conjonctifs sur les tissus musculaires sur les tissus nerveux sur le métabolisme sur les paramètres ventilatoires mais également sur l’équilibre hydrominéral ainsi les

    Variations de concentration en nstradiol ainsique en progestérone au cours du cycle menstruel pourrait dans une certaine mesure influencer les mécanismes de contrôle et de régulation de ses grandes fonctions physiologiques et infin potentiellement altérer la performance et les aptitudes physiques de joueuse des joueuses 50 à 70 % des sportif perçoivent une

    Diminution de leur performance au cours de la phase folliculaire précoce ce ressenti coïncide avec l’apparition telle que les symptômes menstruels la fatigue physiologique ou encore une charge attentionnelle liée au à la gestion du flux uelle on peut également évoquer la concentration en sérotonine qui pourrait augmenter la perception de la fatigue ce

    Qui peut expliquer ses résultats bien que les concentrations en noostradiol et ainsi qu’en progestérone entraîne une rétention des fluides au cours de la phase glutéale on ne sait pas réellement dans quelle mesure cela impacte la masse corporelle en effet certaines études montrent que le la masse corporelle est stable quelle

    Que soit la phase du cycle menstruel alors que d’autres études mettent en avant une augmentation de la masse corporelle au cours de la phase lutéale tardive ainsi qu’au cours de la phase folliculaire précoce néanmoins la masse graisseuse le taux de masse grasse semble rester stable ces inconsistences et ces différences peuvent s’expliquer en

    Partie par une importante variabilité entre les femmes concernant les différents symptômes et l’impact que cela peut avoir notamment au niveau de de l’équilibre hydrominéral la vitesse de course ne semble que ce soit la vitesse de course pardon ou la la performance en détente verticale ne semble pas être altérée par

    Les différentes phases du cycle que ce soit sur des sprints courts ou encore sur des tests relativement simple à mettre en œuvre le cycle menstruel et les différentes phases du cycle n’interfèrent pas sur la performance en revanche certains auteurs montrent une diminution au cours de la phase lutéale

    Tardive de la capacité à pouvoir aller haut entre guillemets la détente verticale il semblerait si l’on prend l’ensemble de ces résultat que la performance ne semble néanmoins pas être affaectée au cours du cycle menstruel principalement et notamment les actions nécessitant d’une production de force relativement rapide dans un temps assez

    Court inférieur à 3 minutes semble être une bonne période la force quant à elle évoque des résultats qui sont très contradictoires qui pourront être expliqués comme on le verra comme nous le verrons par différentes procédures méthodologiques mais certains auteurs évoquent une augmentation voire une diminution de certains déterminant de la force tandis

    Que d’autres ne montrent aucune altération de ces différents déterminants en fonction des phases du cycle menstruel les effets sur ce sur sur ces aptitudes physiques ne sont clairement pas définis que ce soit le temps limite la consommation maximale d’oxygène relative ou alors la concentration à lactate exercice on

    S’aperçoit que les différentes phases du cycle menstruel ne semblent pas altérer ces différentes variable mesuré au cours d’une épreuve d’endurance ainsi on peut émettre l’hypothèse que le cycle menstruel n’a aucun effet sur la performance aérobie néanmoins en s’intéressant à 185 coureuses du marathon on s’aperçoit que plus de la moitié d’entre elles évoque

    Une sensation de performance améliorée au cours de la phase lutéale tout simplement leur performance et leurs record ont été établis au cours de cette phase là démontrant qu’il peut peut-être y avoir une différence entre le ressenti et les données que je viens de vous présenter cette différence pourrait potentiellement s’expliquer que sur un

    Marathon on est sur une épreuve au cours de laquelle l’intensité de la course est relativement constante alors que sur les tests que je vous ai présentés on est sur des tests qui sont incrémentaux où l’intensité va augmenter considérablement ce qui peut expliquer la différence de résultat sur ces performances

    Aérobi enfin concernant l’influence du cycle menstruel sur les facteurs euh et sur les indicateurs de performance en football féminin très peu d’études euh ont été réalisé à ce jour les joueuses présentent une masse corporelle qui peut être élevée au cours de la phase folliculaire précoce ce qui n’explique pas et

    Paradoxalement l’absence de variation que ce soit au niveau de la détente verticale ou au niveau des de la vitesse de course sur cette même population la seule étude euh pardon excusez-moi jeis aller un petit peu vite vite au niveau des tests de intermittent de réitération de sprint on s’aperçoit

    Que la performance diminue au cours de la phase lutéale mais encore une fois les contreindications méthodologiques font que certains auteurs n’évoquent aucune altération la seule étude qui s’est intéressé à la performance en match montre une distance parcourue à haute intensité beaucoup plus importante au cours de la phase lutéale en comparaison

    À la phase folliculaire ce qui s’explique notamment par un métabolisme privilégiant le l’oxyation des des glucides pardon néanmoins les auteurs mettent en avant une importante variation au niveau des mesures qui ne permet pas de dire et de de dire avec certitude que les phases du cycle menstruel peuvent impacter la performance en

    Football comme nous venons de le voir plusieurs études ont évalué l’impact du cycle menstruel sur la performance néanmoins le nombre de participantes ainsi que les phases retenues pour l’étude du cycle menstruel pose certaines problématiques qui ne permettent pas de pouvoir dégager des conclusions unanimes les données actuelles demandent donc à être

    Confirmé et puisqu’on ne sait pas dans quelle certitude et à forour encore moins en football les différentes phases du cycle menstruel peuvent impacter la performance ainsi pour répondre à cette problématique nous avons choisi dans un premier temps d’étudier trois phases du cycle menstruel qui sont les plus caractéristiques la phase folliculaire

    Précoce la phase folliculaire tardive ainsi que la phase milutéal au cours de notre première étude nous nous sommes intéressés à déterminer l’influence des différentes phase du cycle menstruel sur la distance parcourue et le type de course effectuée en match à ce jour une seule étude s’est intéressée à analyser l’impact du cycle

    Menstruel en football néanmoins les auteurs n’ont analysé que deux phases la phase folliculaire ainsi que la phase lutéale or on sait qu’au cours de la phase folliculaire d’importantes variations en en de concentration en nostradiol pourrait influencer certains certaines variables enfin au cours de notre seconde étude nous nous sommes

    Intéressés à déterminer l’influence des différentes phases du cycle menstruel sur les aptitudes physiques mesurées cette fois-ci dans un contexte hors compétitif les travaux actuels ne permettaient pas de de pouvoir déterminer l’impact des différentes phases du cycle menstruel sur des performances en sprint et en agilité au cours de ma thèse la crise

    Sanitaire et les périodes de confinement ont directement impacté euh la mise en place de notre protocole expérimental au cours de la saison 2018-2019 le fait de devoir soumettre nos protocoles à un comité de protection des personnes ainsi que les différentes mises en place des contrats de collaboration ont pris du temps en

    Revanche au cours de la saison 2019 2020 et 2020 2021 la crise covid a frappé bien entendu le monde entier mais notre protocole a été clairement impacté puisque comme on peut s’en apercevoir les saisons ont été interrompues le nombre de matchs effectués par saison a été considérablement impacté tout comme

    Les entraînements qui n’ont pas pu qui n’ont pas pu avoir lieu ainsi les données que nous avons pu mesurer présente certaines limites comme nous le verrons mais ces différentes périodes de confinement ont clairement limité les données que l’on a pu mesurer l’ensemble des données euh ont été recueilli auprès des joueuses de

    L’équipe féminine de la S Saint-Étienne joueuse semiprofessionnelle qui s’entraînent à raison de 5 à 7 entraînements par semaine sur les 42 joueuses volontaires pour participer à cette étude 21 présent un cycle physiologique et régulier et c’est sur ces 21 joueises que l’on a euh mis en place euh les les différentes études en

    Effet les joueuses présentant une contraception hormonale ont été exclus de notre analyse tout comme les joueuses présentant un cycle non physiologique que ce soit par une durée de cycle trop courte ou alors trop longue ou un cycle irrégulier je reviendrai plus en détail au cours de la présentation de chacune

    Étude sur le nombre de joueuses inclus en s’appuyant sur les précédents travaux et donc sur la concentration des variations euh sur les variations de concentration hormonal l’évaluation des participantes a eu lieu au cours de la phase folliculaire précoce entre le 1er et le 4e jour au cours de la phase

    Folliculaire tardive entre le 10e et le 13e jour ainsi qu’au cours de la période milutéal le 20 et 23e jour bien entendu ces données présentées correspondent à un cycle classique de 28 jours et les différentes phases et jours associés ont été adaptés en fonction de la durée du

    Cycle de chaque participante comme on peut s’apercevoir ici les concentrations hormonales présente une combinaison relativement différente qui pourrait nous permettre de mettre en évidence une éventuelle influence des différentes variations hormonales sur les facteurs de performance l’objectif de cette première étude était donc de déterminer l’impact du cycle menstruel sur la distance

    Parcourue en match notre étude a été publiée en euh pardon excusez-moi jeis beaucoup trop notre objectif a été de déterminer l’influence des différentes phases du cycle menstruel sur la distance parcouru et le type d’action réalisé en match pour rappel la seule étude ne cétait intéressé qu’à deux

    Phases du cycle menstruel alors on sait qu’au cours de la phase folliculaire précoce la performance perçue est altérée tout comme l’augmentation des douleurs et des troubles liés au à la période de menstruation ainsi on pourrait s’attendre à ce que la performance puisse être altérée au cours de la phase folliculaire précoce de plus

    L’augmentation et le stockage de du glycogène qui permettant de diminuer l’apparition de la fatigue pourrait permettre une amélioration de la performance au cours de la phase milutéale cette étude a été publiée en 2022 dans l’International Journal of environmental research and public health dont nous avez eu l’opportunité de faire la

    Couverture pour répondre à notre problématique nous avons enregistré durant les 45 matchs de championnat les performances de 21 joueus h joueuses ont finalement pu être inclus dans notre analyse puisque pour certaines le nombre de matchs joués par phase étit insuffisant et encore de par leur spécificité de poste les gardiens de but

    Ont été exclus les joueuses portai un accéléromètre au niveau d’un strap au niveau de la cheville permettant de renseigner les déplacements au cours d’un match à savoir la distance totale parcourue la distance parcouré en fonction des différents seuils d’intensité le nombre de sprints bien entendu toutes ces données ont été

    Exprimé par période mais également sur l’ensemble du match pour rappel chaque joueuse a participé à minima à trois matchs au cours de chacune des différentes phases auxquelles nous nous sommes intéressés enfin nous nous sommes également intéressés aux différentes variables contextuelles qui peuvent altérer la performance que ce soit la localisation

    Du match à domicile à l’extérieur le l’issue du match ou encore l’adversité en match on sait que certaines variables contextuelles peuvent influer sur la performance en course ainsi au cours de notre étude nous avons pu voir que quelle que soit la phase du cycle dans laquelle les performances ont été

    Mesurées les différentes variables que ce soit la la localisation du match l’issue du match ou encore l’adversité n’ont pas eu d’influence sur les différents match et les différentes données que nous avons pu recueillir on observe au cours de au notre étude on a pu observer une augmentation significative de la

    Distance totale parcourue au cours de la phase folliculaire tardive en comparaison avec la phase folliculaire précoce ainsi cela renforce le fait qu’au cours de la phase folliculaire les concentrations en hormone peuvent dans une certaine mesure influer et expliquer une variation de performance que nous avons pu mettre en évidence en fonction des différents

    Seuille de vitesse nous avons également observé que la distance parcourue à une vitesse modérée était signific ent plus faible au cours de la phase folliculaire précoce en comparaison aux autres phases que sont la phase folliculaire tardive et la phase milutéale que ce soit pour une vitesse de course modérée mais

    Également pour une vitesse de course élevée entre 7 et 21 km/h en revanche les distances parcourues à faible vitesse de course ainsi que les distances parcouru en course au-delà de 20 21 km/h en sprint ne sont elle pas impacté par les différentes phases du cycle menstruel ainsi nos résultats ont donc

    Mis en avant une diminution de la distance totale parcouru en course à vitesse modérée et élevée au cours de la phase folliculaire précoce de plus nous observons une augmentation significative du nombre de sprint effectués au cours de la période folliculaire tardive en comparaison avec la période folliculaire

    Précoce et la période mi lutéal fait intéressant comme nous venons de le voir la distance quant à elle parcourue pour cette même intensité de sprint n’est pas impacté par les différentes phases du cycle menstruel en conséquence le nombre de sprint plus important a été effectué sur des sprints d’une plus courte

    Distance la concentration élevée enustradiol au cours de cette phase pourrait en partie expliquer les modifications de course que ce soit au niveau qualitatif mais également quantitatif qualitatif j’entends la quantitatif pardon j’entends le nombre de sprint est qualitatif le fait que les sprints sont beaucoup plus courts et beaucoup plus euh

    Nombreux si on s’intéresse à l’activité des joueuses entre les demi-temps on s’aperçoit que la distance parcourue la distance totale parcourue est significativement plus faible au cours de la seconde mi-temps en comparaison avec celle obtenue au cours de la première mi-temps ces résultats s’expliquent en partie par la diminution

    De la distance parcourue à une faible vitesse de course visible en 2è mi-temps cet effet mi-temps est connu en football puisque on sait qu’au cours de la phase au cours de la deième mi-temps pardon la distance est plus courte que celle effectuée au cours de la première mi-temps qui s’explique par une

    Augmentation de la fatigue les variations de performance entre les mi-anss ne sont pas influencées et ne sont pas liées aux variations de performance que l’on peut voir au cours du cycle menstruel comme le résume ce tableau ici de notre de nos de notre publication au cours de cette étude nous

    Avons donc mis en évidence une diminution de la distance parcourue au cours de la phase folliculaire précoce en comparaison avec la phase folliculaire tardive une diminution de la distance de course au cours de la période folliculaire précos en comparaison aux autres phases une augmentation du nombre de sprints effectués au cours la phase

    Folliculaire tardive et également une diminution de l’activité parcourue en deuxième mi-temps en comparaison à la première l’objectif de notre seconde étude était donc de déterminer l’impact du cycle menstruel dans un contexte cette fois-ci hors compétitif sur les différents facteurs déterminants de la performance puisqueon ne sait pas pour

    L’heure dans quelle mesure le cycle menstruel peut influencer notamment la capacité de sprint ou encore d’agilité chez des joueur de football or on sait qu’au cours de la phase folliculaire l’augmentation de le stradiol est permet une activation volontaire beaucoup plus importante qui est associée à la performance en sprint de

    Plus au cours de la période milutéale la variation de concentration en noustradiole ainsi qu’en progestérone permet une augmentation du stockage du glycogène qui pourrait amener à une diminution de la fatigue ainsi nous pouvons émettre l’hypothèse que la performance au cours d’une épreuve de réitération de sprint puisse être impactée enfin l’augmentation de la

    Masse corporelle qui est déterminante dans l’agilité pourrait permettre de nous d’observer des résultats une altération des résultats au cours de la période d’ de au cours de la période folliculaire précoce cette étude est actuellement en cours de révision et nous l’avons soumise au science medicine in football afin de répondre à nos

    Objectifs nous avons effectué pas moins de 49 sessions expérimentales sur les 21 joueuses présentant un cycle physiologique certaines joueuses n’ont pas pu effectuer l’intégralité des sessions expérimentales ou encore bien qu’elles aient pu effectuer l’intégralité des sessions expérimentales les dosages sanguins en estradiol et en progestérone ne correspondaient pas aux valeurs attendu

    Caractéristiqu de chacune des phases ainsi ce sont donc 11 joueuses qui ont pu être finalement inclu sont un total de 33 sessions expérimentales l’inclusion de ces jouis à notre protocole fut permise à la suite d’un monitoring menstruel au cours duquel durant trois cycles consécutifs nous nous sommes intéressés à déterminer

    La régularité ainsi que la durée physiologique de chaque joueuse afin de pouvoir modéliser un cycle menstruel afin de pouvoir planifier et anticiper les différentes sessions expérimentales l’ordre des sessions fut randomisé C certain certaines joueuses ont commencé par les évaluations au cours de la phase folliculaire précoce puis folliculaire tardive et enfin

    Milutéale d’autres ont attaqué par les folliculaires la période au cour de la folliculaire tardive et enfin pour le 3ème groupe les sessions ont commencé par la phase milutéale chaque joise a donc effectué trois sessions expérimentales rigoureusement identiqu que ce soit au niveau de l’horaire à laquelle ces sessions avaient lieu mais également au

    Niveau du contenu et de l’ordre des diff diff en test utilisés dans les deux jours suivants le début de chaque session expérimentale les joueuses devaient remplir des questionnaires sur leurs habitudes de vie comprenant un suivi alimentaire ainsi qu’un suivi de l’activité physique puis le jour des sessions expérimentales les participantes effectuer un prélèvement

    Sanguin le matin à jein puissent é convoqué en début d’après-midi au centre d’entraînement afin afin de remplir les différents questionnaires effectuer les mesures anthropométriques puis effectuer les tests sur le terrain le suivi alimentaire fut effectué en utilisant une enquête alimentaire et analysé avec l’utilisation de la table française Sigal le niveau d’activité physique

    Spontané a été évalué via le score IPAC le jour de la session expérimentale les prélèant sanguins avaient donc lieu le matin à gin et ils ont permis le dosage des concentrations en noustradiol ainsi qu’en progestérone les mesures anthropométriques en début d’après-midi comporté une évaluation de la masse corporelle ainsi qu’une évaluation de la

    Masse grasse il a la méthode DESP cutané après un échauffement standardisé spécifique au football nous avons évalué les aptitudes déterminantes en football à savoir l’agilité au cours d’un test d’agilité de Musica les joueuses devaient slalomer entre les jalons sauter par-dessus une e frapper dans une des cages puis terminer en sprint afin

    De couper l’enregistrement du temps qui fut réalisé à l’aide de cellules photoélectriqu sur le test d’agilité sans ballon les joueus avaient simplement à sealomé sauter par-dessus la E et venir franchir la ligne d’arrivée les données recueilllies ont ensuite été transformés en vitesse afin de pouvoir être analysé la détente verticale a été

    Évaluée via le système opto jump au cours d’une épreuve de squat jump la hauteur de saut a ensuite été analysée puis les joueuses effectuai des sprints linéaires à l’aide de cellules photoélectriques espacer tous les 10 m permettant en plus de du temps total sur 40 m d’avoir les mesures des temps

    Intermédiaires au distance de 10 m 20 m 30 m les performances ont également été transformé en vitesse moyenne de course pour chaque distance parcourue enfin la capacité de réitérer les sprints a été évaluée via le test de RSA de bangsbo où les joueuses avaient réitéré se sprints de 34,2 m comportant trois changements

    De direction le temps moyen ainsi que le meilleur temps de sprint ont été retenus pour calculer la dégradation de la performance au cours de cette épreuve et le temps total a également été enregistré tout comme la fréquence cardiaque moyenne et maximale puisque les joueises étaient équipé de cardiofréquence mètre durant la

    Réalisation de ce test ainsi au cours de ces évaluations excepté pour les vitesse de pour la l’épreuve de réitération de sprint les jouises effectuer deux essais entrecoupés de 3 minutes de récupération passive puis entre chaque test les joueuses effectuaient 5 minutes de récupération passive et donc 10 minutes

    Étaient octroyé avant le début de l’épreuve RSA 30 secondes après la fin de l’épreuve de RSA une échelle de Borg était présentée aux joais afin de pouvoir apprécier l’intensité et la perception de la difficulté de l’effort et de la session expérimentale concernant les concentrations hormonales en neustradiol on observe une diminution significative

    De la concentration enostradiol au cours de la phase folliculaire précoce en comparé on de autres phases concernant la concentration en progestérone on observe une augmentation significative de la concentration au cours de la phase milut en comparaison aux autres phases ainsi en conséquence le ratio et le rapport radiol progestérone est significativement plus

    Important au cours de la phase folliculaire tardive ces résultats permet donc bien de confirmer que les différentes sessions expérimentales ont bien eu lieu en présence de combinaisons hormonales différentes ce qui peut ce qui est caractéristique pardon d’un cycle physiologique classique nos résultats ne montrent aucune modification des apports énergétiques journaliers ainsi que

    L’activité physique spontanée ainsi lors de nos sessions expérimentales ces résultats démontrent que l’apport et la dépense sont similaires dans les jours qui précèdent le début de chaque session expérimentale concernant les mesures anthropométriques la masse corporelle la masse ainsi que la masse maigre ne semble pas être altéré par le cycle

    Menstruel puisque nobserve aucune différence significative quelle que soit la phase du cycle dans laqu les évaluations ont eu lieu concernant les courses linéaires observe une augmentation significative de la performance exprimé ici en vitesse de course au cours de la phase folliculaire tardive en comparaison avec la phase folliculaire précoce et milutéale sur

    Une course de 10 m et de 20 m en revanche sur une distance plus importante telle que sur une course de 30 m on observe une différence significative entre le début et la fin de la phase folliculaire sur la vitesse de course néanmoins sur une distance de course relativement importante 40 m nous

    N’observons aucune différence significative ainsi nos résultats démontrent une amélioration de la capacité en sprint exprimé en vitesse de course au cours de sprint court de 10 et 20 m nous observons avons aucune modification de l’agilité exprimée en vitesse que ce soit avec ballon ou sans ballon contrairement au résultats

    Obtenus sur un sprint court il semblerait donc que l’agilité mette en jeu d’autres déterminants physique que le cycle menstruel ne semble pas venir altérer comme notamment les déterminants perceptivo cognitif la détente verticale mesurée au cours de l’épreuve d’opto jump n également non pas modifié en fonction des différentes phases du cycle

    Menstruel enfin concernant les mesures effectuées au cours de l’épreuve de réitération de sprint les différents indicateurs de performance de la réitération de sprint ne sont pas altérés au cours de cette épreuve tout comme la fréquence moyenne la fréquence cardiaque moyenne et la fréquence cardiaque maximale de plus la perception de la

    Difficulté de l’effort et de l’intégralité de la session expérimentale ne semble également pas être altérée par les différentes phases du cycle menstruel ainsi au cours de cette seconde étude nous avons donc mis en évidence une augmentation de la performance sur sprint court au cours de la phase folliculaire

    Tardive nous avons également mis en évidence une diminution de la performance sur un sprint de 30 m entre le début et la fin de la phase folliculaire on sait qu’en football la majorité des sprints sont réalisés sur des distances relativement courtes inférieur à une DI de mètres ainsi les

    Résultats que l’on a obtenus pourraient suggérer une éventuelle altération de la capacité en sprint des joueuses qui pourrait potentiellement venir altérer qui pourrait potentiellement améliorer la performance au cours de cette phase folliculaire tardive néanmoins la vitesse de course semble être la seule variable impactée par les différentes phases du cycle menstruel

    Puisque que ce soit la détente verticale ou encore la capacité de réitérer les sprints ne sont eux pas affectés pour résumer les différentes études et ma thèse nous pourrons dire que le cycle menstruel pourrait altérer la performance en football féminin ou plus ou moins certains déterminants comme notamment la vitesse de course néanmoins

    Le nombre de participantes au sein de nos différentes études ne permet pas de pouvoir dégager une conclusion euh de pouvoir dégager une conclusion relativement unanime de plus les dosages hormonaux que nous n’avons pas pu effectuer le jour des matchs ne nous permettent également pas de pouvoir discuter avec

    Certitude de l’impact du cycle menstruel sur la performance en match il semblerait que l’ strradiolle puisse avoir une influence sur les capacités musculaires en effet nous avons pu voir que une faible concentration en radiol entraîit une diminution de la distance totale parcourue en match mais une diminution

    De la performance au cours de la phase folliculaire entre le début et la fin de la phase folliculaire à l’inverse une concentration élevée en noustradiol permettait d’observer une augmentation significative de la vitesse de cour sur une épreuve de 10 et 20 m les données que nous avons pu obtenir

    Au cours des sprints peuvent pourront dans un prochain temps être analysé au regard du profil force vitesse afin de pouvoir déterminer dans quelle mesure les capacités musculaires des joueuses peuvent être altéré par une concentration enustradiol ainsi on pourrait émettre l’hypothèse que le profil force vitesse horizontale enregistré au cours des des

    Sprints puisse permettre de mettre en évidence une altération de l’orientation de la force ou une altération d’autres paramètres d’ordre mécanique pouvant expliquer la la l’impact du de l’ustradiol sur la performance en sprint enfin l’impact du cycle menstruel n’est pas clairement établi il est nécessaire que de nouveaux travaux puissent être effectués et soi

    Effectués tout en respectant les nouvelles recommandations méthodologiques que ce soit le suivi et le monitoring menstruel mais également les phases qui ont choisi d’être étudié de plus l’utilisation de GPS pourrait aurait pu nous permettre d’obtenir des résultats plus précises au niveau de la distance parcouru en match et potentiellement de pouvoir

    Avoir une notion d’individualisation des seuils de vitesse de course que nous navons pas pu avoir via notre dispositif d’enregistrement de la distance parcourue enfin l’utilisation de la pilule contraceptive pourrait être également une nouvelle perspective d’analyse on sait que le tinil ustradiol et le l’ustradiol ne n’ont pas du tout

    Les mêmes effets sur la physiologie de la femme ainsi les observations que l’on voit sur un cycle menstruel physiologique pourrai être différentes dans une population de joueuses utilisant une pilule contraceptive de plus on sait que l’utilisation et le pourcentage d’utilisation de la pilule contraceptive en sport et en football

    Est de l’ordre de 30 % ce qui représente une partie non négligeable de des joueuses qu’il serait bon de pouvoir analyser afin de connaître l’impact de la pilule contraceptive sur les différents facteurs de performance en football je vous remercie pour votre attention et je remercie mes directeurs de thèse pour tout l’accompagnement au

    Cours de ces années je remercie également les membres du Jury présidé aujourd’hui par Vincent pialou je remercie la l’association sp sptif de Saint-Étienne qui m’a permis de pouvoir mettre en place tout ce travail j’en profite également pour faire un petit coucou aux personnes du staff avec qui j’ai pris beaucoup de plaisir à

    Travailler je remercie également le CHU de Saint-Étienne qui nous a aidé dans la mise en place de ce protocole sur les dosages hormonaux tout comme l’Établissement français du sang je remercie également le labo et l’équipe SPIP dont j’ai eu la chance de pouvoir faire partie ainsi que tous les

    Stagiaires qui m’ont accompagné et qui m’ont aidé sur l’intégralité de mes mesures que ce soit Nathan Mélanie wisem Malori Garance spiric ou ou encore aloï merci à vous

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