L’innovation et la R&D au service de l’adaptation des filières

    Jourée va bientôt commencer bonjour à tous Nous vous remercions de vous diriger vers l’amphithéâtre ça va c’est bon si tuux ou tu peux t’assir à côté ouais ouais merci bonjour à tous accessible par lealement bien je je vous invite à vous installer nous allons démarrer voilà installez-vous n’hésitez pas à

    Descendre il reste quelques placates sur les sur les côtés de l’amphi je rappelle que pour les intervenants il y a des places réservées devant voilà bien ben écoutez mesdames messieurs bonjour Un grand merci d’avoir répondu à l’invitation donc de la chambre régionale d’agriculture Occitanie et de ses partenaires

    Je me présente je suis pierre Goulard chef du service agroécologie haut et climat à la Chambre Régionale d’Agriculture et donc j’ai le plaisir d’animer ce collocque et cette matinée notamment ce collocque donc intitulé Comme vous pouvez le voir comment intégrer l’adaptation au changement climatique dans l’accompagnement des agriculteurs nous sommes vraiment ravis

    Et très honorés que cette journée vous est mobilisée en nombre en si grand nombre devrais-je dire mais mme si cela témoigne sûrement que le sujet de l’adaptation de l’agriculture au changement climatique est un sujet majeur de préoccupation pour vous et aussi pour les agriculteur que vous accompagnez je salue également toutes

    Les personnes qui nous qui suivent cette matinée devant leurs écrans puisque nous retransmettons en direct via notre chaîne YouTube ce colloque notamment la la matinée et et je l’ sais nombreux des quatre coins de la France et notamment au fin fond fondlande où un certain Monsieur André C nous suit avec

    Attention on le salue très affectueusement voilà je m’arrête là pour l’instant et je vous demande donc d’accueillir deny carotier président de la Chambre régionale d’agriculture qui va introduire cette journée et lancer nos [Applaudissements] travaux bonjour à tous et à toutes donc ben merci je vais refaire comme Pierre

    Donc vous remerciz tous et toutes d’être venu aussi nombreux ou nombreuses donc voilà donc mesdames et messieurs en B des qualités comme ça je j’oublie personne parce que j’ai la culture de chaque fois d’OM mîre donc c’est dire que scheresse canicule alors certes je sais qu’ici vous êtes à Toulouse il y a

    Un peu hiver doux inondation gel grê bon de nouveaux bioagresseurs bien entendu date d’avancer des des récoltes notamment vandage stagnation rement mise en herbe plus précoce et cetera donc beaucoup d’interrogation beaucoup de problématiqu donc je dirais que les agriculteurs et agricultrices sont touchés au quotidien par ce changement

    Climatique donc et aucune filière je dir de production aucun territoire de notre région ne peut se sentir à l’abri de cette évolution climatique donc l’alléa climatique est devenu la règle l’année exceptionnelle la norme donc le défi à relev est immense donc pour notre agriculture régionale et pas que puisque j’ai entendu qu’il en

    Avait d’autres coins de la France doit s’adapter donc l’agriculture régionale et pas que doit s’adapter à cette nouvelle donne nous avons donc des atouts donc une agriculture certes diversifiée une agriculture qui contribue à à l’alimentation de nos concitoyens avec des productions de qualité pour l’ocitanie première région de France

    Pour des produits sa qualité première région bio une agricult qui crée de la valeur ajoutée etçon territoir notre belle région malgré revenus les plus faibles de de France pour nos agriculteurs donc agricultri une agriculture qui a s’adapter et évoluer aujourd’hui un agriculteur sur 10 c’est pas vous technicien technicienne quiz me démentir

    Est engagé dans des dans des collectif d’agriculteur innovants acteur de la transition écologique une agriculture riche de femmes et d’hommes mobilisé et et là aussi votre présence aujourd’hui très nombreuse en témoigne le défi est immense et nécessite une notre mobilisation collective c’est pourquoi suite au Varenes de l’eau et du changement

    Climatique nous avons élaboré nous avons élaborer un plan régional d’adaptation et d’atténuation du changement climatique avec l’ensemble des partenaires de chacune des grandes filière de production dans notre région l’objectif accompagner massivement agriculteur agricultrices en prenant en compte les diversités de notre agriculture de nos agricultures de nos contextes pédoclimatiques et bien entendu des

    Agriculteurs agricultrices avec un revenu souhaité comment comment bien sûr il n’y aura pas de solution unique donc là il faut être clair il faudra combiner plusieurs leviers six AES ont été définis donc la sensibilisation la mobilisation le sol l’eau bien entendu l’innovation les compétences et bien entendu le

    Financement je me tourne vers les financeurs nationaux régionaux voilà merci d’avance la sensibilisation premier point c’est connaître et partager les impacts très concret du changement climatique sur notre agriculture locale le sol pas c’est gérer durablement nos sol qui est la base des piliers de nos transition transition pardon l’eau bien entendu les

    Besoins an de nos plantes vont augmenter il nous faut sécuriser développer optimiser l’accès à l’eau et dire vous pourvez dire que chaque goûte compte ou comptera et voilà la recherche j’ai vu qu’il y avait des personnes ici donc nous avons besoin d’innover à toute à toutes les échelles de l’agriculteur bien entendu

    L’agriculteur chercheur qui qui qui joue le jeu et des fois ça lui coûte cher et du conseiller bien entendu que vous êtes au formateur le renforcement des compétences c’est pour nos agricultrices agriculteurs et conseiller et conseillère donc le changement climatique bouscule pour tous et toutes nos connaissance et nous oblige à la

    Fois avoir une une approche pardon fine et précise et une approche globale et transversale cette journée je dirais s’inscrit dans cet objectif qui est tmig et témoigne d’ailleurs le nombre le très grand nombre qui est venu aujourd’hui à cette journée et bien entendu les moyens financiers à la hauteur j’espère nous souhaitons nous

    Espérons accompagner pour accompagner nos politiques ambitieuses publiqu pardon nos politiques publiques ambitieuses et là je je tiendrais particulièrement à remercier bien entendu laadème laad qui qui est partenaire de notre journée qui est bien sûr vous tous et toutes techniciens régionaux départementaux des chambres et de tout et de tous nos partenaire je

    Vais pas tout vous citer pour cette pour cette journée et qui en permet également organisation donc une organisation riche et importante je remercie également l’ensemble des partenaires et financeurs région agence de l’eau ministère d’agriculture entre autres qui ont contribué à à la réalisation de nombreux projets qui seront présentés aujourd’hui je soulligne également

    L’investissement de nos partenaires des les institut technique et les services de l’Indra et de la drafin et pas que peut-être avec lesquels nous avons lancé depuis depuis quelques années des journées IRD recherche Innovation et Développement et là j’en profite pour vous dire tous et toutes que nous avons le coredef qui est piloté

    Par Sylvie BZ ici présente donc qui va se tenir le le 19 décembre prochain je saluer bien entendu remercier également très chaleureusement l’ensemble des intervenants pour vous qui étaient là ici tous qui ont accepté de venir partager leurs expertises leurs expertise nous avons fait le choix aujourd’hui de et de centrer cette au

    Journée sur l’adaptation au changement climatique mais l’agriculture a aussi un rôle à jouer et sera en partie la solution concernant l’atténuation au changement climatique cela pourra faire l’objet d’autres échanges le défi est immense certes mais notre mobilisation collective et je compte sur vous permettra de relever nous comptant sur

    Vous permettra de relever le défi je souhaite que cette journée permette de s’informer bien entendu de partager également de et créer et je souhaite que cette journée soit le tramp plein pour tous et toutes ici d’entre nous pour être les ambassadeurs de l’adaptation au changement climatique et je voudrais en

    Terme de conclusion remercier toute l’équipe sous comment je pourrais dire sous les ordres de Claire vengut qui qui a organisé cette magnifiquement cette journée bien sûr avec Pierre avec Pierre mais Claire vengut é la chevie ouvrière de cette belle journée belle et grande journée je vous remercie à tous et touses merci den

    [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] bien donc comme l’a rappelé Denis carotier cette journée a été rendu possible grâce au au au soutien financier de l’ADEM euh je dois vous présenter les excuses donc de Thierry beg directeur général adjoint de l’ADEM qui avait prévu de vous accueillir également mais un empêchement des

    Dernières minutes euh la l’empêche donc d’être avec nous aujourd’hui il a toutefois enregistré un un petit message que je vous propose d’écouter bonjour à toutes et tous je vous prie tout d’abord de m’excuser pour mon absence à cette journée partenariale sur l’adaptation au changement climatique de l’agriculture des impératifs d’agenda ne

    Me permettent finalement pas d’être avec vous pour participer à cette journée ni même à son ouverture aussi en accord avec les organisateurs je vous livre ce court message vidéo dans son continuent d’intern l’innovation la recherche et le développement font partie intégrantees des accompagnements de l’ADM pour l’adaptation des filières engager et

    Neutre nous mettons n notre expertise au niveau des territoires et des acteurs économiques nous donnons les clés à l’ensemble des parties prenantes pour faciliter le passage à l’action pour agir plus et plus vite l’ADEM déploie trois priorité être à l’écoute de tous ceux qui font effort à la transition

    Écologique promouvoir d’autres façon de produire de consommer concilier sobriété développement économie et qualité de vie et enfin accompagner et accélérer la transition pour établir un modèle de société plus sobre et plus solidaire respectueux de l’environnement et du vivant mais aussi vecteur d’opportunités économiques et créateur d’emploi en cette période forte

    D’actualité autour des cops international national régional et départemental le climat et la préservation des ressources défi majeurs nécessite d’engager une véritable mutation avec 20 % des émissions l’agriculture est un des premiers secteurs émteurs de gaz à effet de serre au niveau national elle doit donc contribuer à la dééuration du changement climatique et

    So d’autant plus que l’agri l’agriculture est aussi un des premiers secteurs marqués par le changement climatique canicule sécheresse forte précipitation inondation sont des phénomènes de plus en plus récurrents qui impactent déjà l’agriculture tous ces paramètres influ sur la production agricole que ce soit en volume en qualité ou en variabilité

    Il participe notamment à accentuer la volatilité des prix des Ares agricoles si on ne fait rien ces impacts vont s’accentuer avec l’évolution du contexte lié au changement climatique l’agriculture est donc un enjeu majeur au cœur de trois questions comment nourrir 10 millions 10 milliards de d’habitants à à l’horizon 2050

    Comment préserver nos ressources au biodiversité et sol comment limiter le changement climatique le contexte géopolitique actuel démontre aussi la nécessité de souverain de souveraineté alimentaire et énergétique la neutralité carbone à l’horizon de 1050 appartient désor au langage commun si sa définition est à peu près partagée le chemin pour

    L’atteindre reste encore flou voire totalement inconnu pour la plupart des décideurs et des citoyens afin de faciliter le passage à l’action laadem a publié fin en fin d’année 2021 un exercice de prospective inédit transition 2050 son objectif est de contribuer à rassembler des éléments de connaissance technique économique et

    Ce travail propose quatre chemin types cohérents et contrastés pour conduire la France vers la neutralité carbone en 2050 quel que soit le scénario choisi une approche systémique est nécessaire du fait de l’interdépendance entre les secteurs face au débit au défi climatiqu la bioéconomie a un rôle essentiel et stratégique notamment au travers de

    L’évolution des systèmes agricoles et alimentaires et des mode de valorisation de la biomasse le secteur de la bioéconomie a la particularité de combiner trois grands levier de lutte contre le changement climatique un potentiel de réduction de l’empreinte du système alimentaire un potentiel de stockage de carbone et enfin un potentiel de

    Production de biomasse renouvelaable substituable au aux ressources fossiles et soit de conséquence moins émetteur de gaz et à effet de serre si la biomasse est effectivement une ressource redouvelable elle reste néanmoins limitée dans sa quantité et ne peut répondre à l’ensemble des besoins actuels le remplacement des ressources

    Fossiles par la biomasse ne pourra pas se faire sale des modes de production et de consommation plus so l’augmentation des prélèvements de la biomasse souligne aussi l’importance de tenir compte de leur impact et de leur équilibre sur le leur état sur l’état et le fonctionnement des écosy système opérateur de l’état de la

    Transition écologique laadè vous accompagne depuis plusieurs années dans votre engagement vers une agriculture durable laad va sortir en 2024 une feuille de route sur l’agriculture je vais vous en donner les grands axes sans les détailler premier axe intégrer la transition agroécologique de l’agriculture dans les systèmes dans les approches Sy que et

    Filière deuxème axe développer des systèmes agrioles bas carbone et résilient au changement climatique en préservant et améliorant la qualité des sols et des écosystèmes 3è axe mettre en œuvre la transition énergétiqu des systèmes agricoles pour une indépendance au ressources fossiles et une contribution au développement durable des énergies renouvelables solire thermique photovoltaïque géothermie

    Méthanisation biomasse pour la production de chaleur par exemple et enfin 4e ex éclairer les conditions socio-économiques de la transition écologique du secteur agricole en en entamant des des études notamment sur les coûts et les modè économi en impulsant les politiqu publi et en en travaillant sur l’innovation pour

    Changer aussi les comportements et la sociologie des des projets un dernier message pour conclure préserver le vivant est un des atouts principaux de la transition écologique le vivant meilleur ad dit allié du climat doit être préservé l’adaptation des systèmes agricooles face au changement climatique devient une priorité je vous souhaite de bons

    Échanges pendant cette journée voilà voilà donc pour le message de Thierry be directeur général adjoint de de l’ADM et qui je pense pose des un certain nombre de cadre dans lequel peuvent s’inscrire cette les travaux de cette journée alors avant de lancer vraiment les présentations quelques mots voilà pour

    Vous dire bah dans quel cadre finalement s’inscrit cette journée et puis quelques mots aussi d’organisation comme l’a dit Denis carotier cette journée s’inscrit dans le cadre donc de journée IRD innovation recherche développement où depuis plusieurs années en Occitanie chambre régionale d’agriculture et institut technique coorganise alors plutôt traditionnellement par filière

    Euh des journées en lien avec les préoccupations des agriculteurs et des et des conseillers et donc cette année euh il a été collectivement décidé au regard des des deux années culturelles 2022-223 où le changement climatique a tout particulièrement impacté euh les filières agricoles régionales bah de d’organiser cette journée avec un thème

    Commun fédérateur euh que ce qui est celui de l’adaptation euh de l’agriculture au changement climatique alors quelles sont les finalités de de cette journée le le première première finalité donc fédérer les partenaires de la Red et diffuser les résultats obtenus en région notamment en lien avec des thématique d’intérêt pour

    L’agriculture régionale le deuxième c’est bénéficier de l’expérience de praticien agriculteur technicien Denis carotier l’a rappelé un agriculteur sur 10 en Occitanie est engagé dans un groupe dans un collectif engagé dans la transition agroécologique collectif innovant donc plusieurs dispositifs les gi2e les groupes 30000 les groupes défi les groupes opérationnels du PEI sont

    Des exemples où l’innovation se fait aussi au plus près des exploitations agricoles et que l’on essaie de traduire et de capitaliser dans le cadre de ces journées bien sûr trème finalité trouver collectivement des des pistes d’amélioration et puis donc ensuite mobiliser l’ensemble des acteurs du cons CONSEIL en région mais aussi de

    L’enseignement et de la formation et et je pense que Ben le public qui vous qui êtes là aujourd’hui bah cela traduit finalement cette ambition puisque voilà c’est quelques slides là qui vont vous présenter ben finalement qui sommes-nous aujourd’hui donc plus de 440 inscrits près de près de 400 participants 160

    Structures représentées ce qui est ce qui témoigne finalement de l’intérêt de ce sujet 47 intervenants et animateurs qu filières représentées et 9 organismes partenaires acteurs de l’organisation vous le voyez en terme de participation vous avez la répartition selon les les filières de de production majorité de grandes culture mais après

    On voit qu’ on a un équilibre avec les les trois autres filières élevage viticulture et arboriculture si on s’intéresse maintenant aux structures pour les quel dont vous êtes issu bah vous voyez que on a bon certes une prédominance du réseau des Chambres d’agriculture mais au-delà une diversité

    D’acteurs voilà qui qui qui est très intéressante avec bien sûr des acteurs du Conseil coopérative négos euh institut technique des du acteurs du monde de l’enseignement de la recherche des services de l’État et de de ses agences la région bien sûr qui est à nos côté aujourd’hui les

    Interprofessions et puis aussi des des organismes bancaire ce qui témoigne aussi de l’impact que peut avoir ce ce sujet sur l’activité alors en terme d’organisation on est nombreux aujourd’hui donc nous avons fait le choix de vous proposer de poser vos questions euh par téléphone donc vous allez vous munir de vos smartphones euh

    Et vous pourrez euh aussi euh donc via le numéro qui est affiché poser des questions et les collègues de de la Chambre d’Agriculture euh prendront les questions au fur et à mesure et les poseront donc on on ne donnera pas la parole à la salle contenu voilà de de du

    Nombre que l’on est aujourd’hui et pour essayer de respecter le timing vous avez dans votre livret euh vous avez donc dans votre livret aussi le rappel de ce numéro si vous n’avez pas réussi à le capter voilà donc euh rapidement vous dire comment se déroule la la la

    Journée une matinée donc en séance plinière comme comme on est organisé là donc avec une une série d’interventions une table ronde où on se se questionnera pardon sur les enjeux que que représentent pour les différentes filières les cette question du du changement climatique et donc d’échanger avec les les les correspondants des

    Institut technique en région sur la façon dont cela oriente leurs travaux actuellement et puis on se questionnera aussi puisque vous êtes une majorité d’acteur du Conseil finalement sur le sujet de bah qu’est-ce que ce cette notion du changement climatique change doit changer dans l’approche du conseil aux agriculteurs et puis nous aurons la

    Chance en fin de matinée d’avoir avec nous Jean-Marc tousard Jean-Marc tousard directeur de recherche inrae qui jouera le rôle donc de de grand témoin et qui donnera un petit qui nous écoutera tout au long de la matinée et donnera un petit peu sa sa perception et euh nous

    Dira quelques quelques mots et donc vous le savez après cet après-midi cela se déroulera donc dans dans différentes salles ici à Diagora autour de de filière on se réunira donc par filière de production donc on va lancer tout de suite les les présentations et pour la première présentation pour la première

    Présentation voilà donc cette première présentation va nous permettre de de prendre finalement la mesure des des grands changement des grandes évolutions du climat qui sont attendu pour notre région mais aussi et surtout elle nous permettra de caractériser l’impact actuel de ce changement climatique sur l’agriculture et au travers d’indicateurs climatique d’indicateur

    Agro agroclimatique pardon il vous sera présenté donc ces impacts et l’idée évidemment c’est que vous puissiez ensuite vous les approprier donc pour nous présenter ces éléments je vous demande d’accueillir Jean-Michel souberou qui est donc directeur adjoint scientifique de la climatologie et des services climatiques à Météo France et Julie baudau de la

    Chambre régionale d’agriculture Occitanie encore pour quelques [Applaudissements] heures vous avez 20 minutes ben bonjour à tous merci merci Pierre donc c’est grand plaisir de voir une une salle aussi bien remplie plus toutes les les personnes connectées à distance pour donc discuter de cette adaptation au changement climatique donc euh alors je

    Vais voir parfait donc avant de de rentrer dans les impacts sur les différentes thématiques donc agricoles moi je voulais vous proposer de de de lever la tête un petit peu et de regarder où on en est au niveau du du système climatique planétaire et en sachant que donc la COP 28 se termine

    Aujourd’hui et à l’entrée de cette COP 28 l’Organisation Mondiale de la météorologie a communiqué sur un prébilan de l’année 2023 et donc l’année 2 23 au niveau planétaire sera à coup sûr l’année la plus chaude donc jamais observée et euh et elle atteindra donc une anomalie qui devrait se situer aux

    Alentours de 1 de4 c’est pour dire que donc sur une année particulière on commence à se rapprocher des 1 de5 la situation est est assez préoccupante depuis l’été dernier notamment parce qu’on observe un décrochage sur un certain nombre d’indicateurs la température de l’air mais aussi la température des océans dans de

    Nombreuses régions du monde la banquise antarctique euh on a en terme de température de l’air pour la première fois là aussi de l’histoire on a atteint une anomalie sur une journée de 2 degrés à l’échelle planétaire donc tout ça ça nous amène sur des évolutions qui sont

    Qui sont très fortes aujourd’hui donc et qui renforcent donc cette journée je crois le sens de cette journée sur sur l’adaptation alors donc toujours en terme de de message je pense que c’est important de de de de partager euh le diagnostic sans ambiguité et d’avoir bien compris que ce changement

    Climatique est lié à la responsabilité unique des activités humaines on a encore aujourd’hui trop de Français un/art a priori d’après le dernier sondage d’opinion qui sont pas tout à fait convaincus de de cette affaire là donc si on n’est pas convaincu je pense qu’après donc euh dans le passage à

    L’action pour l’adaptation donc c’est des choses qui vont qui vont poser problème donc le changement climatique est lié à la responsabilité de l’homme des activités humaines et les concentrations de CO2 qu’on observe sur la planète qui dépasse 420 parties par million donc sont sûrement inédites depuis plus de 3

    Millions d’années le lien entre les impacts sont déjà mesurables dans de nombreux secteurs ce ce changement climatique il induit dès à présent des modifications profondes du du cycle de l’eau donc on le voit donc c notamment en terme de d’événement extrême que ce soit les sécheresses les ou les ou les

    Pluies extrêmes les inondations et ces intens l’intensité de ces événements va augmenter au fur à mesure que le niveau de réchauffement va croître alors donc euh si on revient en Occitanie alors même si je sais que cette image des glaciers peut paraître un petit peu décalé par rapport à notre

    Journée pour moi c’est une illustration sous nos yeux des changements climatiques en Occitanie et donc avec cette disparition rapide des glaciers sur les Pyrénées et donc donc les glaciers des Pyrénées donc qui sont suivis de manière étroite donc depuis les années 2000 et puis donc on a une connaissance bien sûr beaucoup plus

    Ancienne euh donc les deux années les plus importantes en terme de recul des glaciers se sont produites en 2022 et 2023 et au rythme actuel d’ici une dizaine d’années ils auront complètement disparus alors donc si on en revient sur les éléments qui sont plus d’intérêt pour les activités agricoles et donc à

    Commencé par les les températures donc en Occitanie donc les lesélvation l’augmentation des des températures est particulièrement forte donc je l’illustre donc sur euh la station de de Toulouse blannac mais ce serait la même chose dans n’importe quel lieu de de de la région la hausese de température

    Donc dépasse les 1 de5 depuis 1960 le les top 3 des des TR années les plus chaudes c’est 2022 2020 et 2018 et il y a fort à parier que dans une quinzaine de jours on dira que 2023 et la 2è année la plus chaude donc 2023 va venir

    Talonner 2022 euh et et et continue à renforcer donc c’est cette accentuation du du réchauffement climatique ces dernières années les vagues de chaleur observées aussi se multiplient donc c’est le graphe donc que vous avez en haut à droite et l’événement que l’on a connu donc au mois d’août est

    L’événement le plus intense que l’on n jamais observé donc en Occitanie donc il est plus intense que que 2003 et donc on a battu des records de de température dans beaucoup d’endroits plus de 42°gr à Toulouse en terme d’évapotranspiration donc là aussi donc une tendance très

    Forte donc à à l’augment ation de plus de 25 % depuis les années 70 et 2023 donc là aussi talon 2022 donc on est toujours sur des dynamiques aussi impressionnante en terme de de pluviométrie donc les les messages sont bien sûr beaucoup moins net que sur les les températures donc selon les les

    Stations de de de la région selon là où on regarde on se retrouve avec des cumules de pluies qui sont plutôt stables donc là j’illustre donc avec hoch en haut à gauche ou alors quand même en baisse sur la partie littoral méditerranéen donc à Montpellier notamment et puis

    L’intensité des plus extrêmes donc est marqué par une forte évolution d’une année à l’autre mais globalement donc une intensification donc de l’ordre de 10 %. donc la la traduction de cette hausse des températures de cette hausse de l’évapotranspiration avec des une pluviométrie qui ne compense pas aujourd’hui c’est donc un assèchement

    Des des sols et donc vous êtes je pense les premiers à à le constater un assèchement des sols donc qui apparaît en toute saison donc en Occitanie et une augmentation de euh la fréquence et de l’intensité des sècheresses donc l’année 2022 et l’année qui a connu le plus de sécheresse donc

    Sur la région Occitanie et et on voit aussi donc que dans les tops 4 des années sèches donc on retrouve beaucoup d’années donc à assez récente voilà et je crois que je donne la parole à Julie donc au-delà des indicateurs climatiques donc qui vous ont été présentés ce qui va être intéressant

    Pour le monde agricole c’est de s’intéresser donc à des indicateurs agroclimatiques donc ce sont au final des indicateurs climatiques mais qui sont relus pour l’agriculture c’est-à-dire qu’on va choisir des seuils et des pas de temps qui vont correspondre à certaines caractéristiques des productions agricoles donc on a monté un un

    Observatoire régional sur l’agriculture et le changement climatique qui s’appelle Oracle donc en l’occurrence Oracle occitan au travers desquels on étudie l’évolution de ces indicateurs donc ce sont des données météo France ce qui est intéressant c’est qu’on a une profondeur de données de 60 ans donc un

    Recul nécessaire pour voir s’il y a des tendances qui se dégagent à une échelle locale donc je vais vous présenter quelques indicateurs agroclimatiques qui sont traités dans cet observatoire le tout premier c’est l’indice de fraîcheur des nuits sur le mois d’août et de septembre donc l’indice de fraîcheur des

    Nuits c’est la moyen la moyenne des températures minimales journalière donc du 1er août au 30 septembre et donc pourquoi est-ce qu’on s’intéresse à cet indicateur c’est parce que ça va être en lien avec la synthèse des composés organiques et derrière ça peut avoir un impact sur la caractéristique des vins

    Donc on a étudier quatre stations en Occitanie Hoche montauan nî et Perpignan et pour ces quatre stations on va avoir ir une augmentation des températures minimales donc elles vont être en Haus d’environ 0,30° par décennie donc tous les 10 ans donc ça veut dire quasiment 2 degrés sur la période étudiée donc sur

    Les 60 dernières années et toutes ces évolutions sont significative c’est-à-dire que on a fait des tests statistiques et c’est une tendance qui n’est pas du au hasard mais qui est bien réelle et donc ce ce cette cette ces températures minimales qui vont être en Haus ça va venir impacter la maturation

    Des raisins mais et ça peut impacter également la typicité des vins et leur coloration si on s’intéresse à un autre type d’indicateur pour un autre type de production donc ici c’est le nombre de jours échaudant au printemps donc du 1er mai au 30 juin donc le nombre de jours

    Échaudants c’est le nombre de jours où la température maximale journalière va dépasser ou être égale à 30° on a pris un seuil à 30° ici pour les stations en ocitanie parce que on a déjà des variétés en ocitanie qui sont plus résistantes à la chaleur et donc on

    S’intéresse à cet indicateur parce que en mai ça va être mai- juuinen on va avoir la période de remplissage des épis euh et donc des jours échudants ça va venir impacter euh notamment les céréales à paille donc ce qui est constaté sur les trois stations étudié en Occitanie donc hoch montauan et

    Montpellier euh c’est une augmentation d’environ 1,2 jours de nombre jours de nombre de jours où la température maximale dépasse 30° toutes les tous les 10 ans donc ça fait quasiment une semaine sur les 60 dernières années donc ça ça peut avoir un impact sur notamment sur les sur les

    Rendements pour les les serrer à la paille un autre exemple d’indicateur toujours le nombre de jours échaudant mais pour lequel cette fois-ci on a décalé la période on s’intéresse à la période estivale donc juin juilletaoût euh et pour le maïs semence on a regardé un seuil à partir de de 30°r puisque

    C’est à partir de ce seuil qu’on peut avoir des des impacts puisqueà partir du mois de juin le maïs semence va entamer sa flor donc il y a trois stations étudiés en ocitanie Castel noarie montauan et Tarbe pour lesquels on a des résultats significatifs sur toutes les stations cependant une variabilité sur

    Les résultats avec Tarbe 0,8 jours par tous les 10 ans et par contre Castel noodarie on est presque à 3 jours par décennie où on a des jours supérieurs à à 30°r pour la pomme on a pris toujours sur la période estivale un seuil à 30° avec donc le choix des

    Stations nî montauan et Montpellier et donc là on va avoir voir euh pareil une augmentation significative de de ce nombre de de jours très chauds avec notamment à nî une augmentation de quasiment une semaines toutes les décennies donc ce qui est quand même assez important et ça ça va avoir des

    Impacts notamment sur la qualité des fruits un derniè indicateur plutôt en lien avec l’élevage c’est la date de mise à l’herbe donc la date de mise à l’erbe c’est la somme des la somme des du cumule de chaleur des 250°r jour en base Z0 à partir du 1er février c’est

    Une date de mise à l’herbe théorique on prend pas en compte par exemple l’ portance des sols euh cependant c’est le le cumul de chaleur reçu par la végétation qui est estimée nécessaire pour pouvoir mettre les animaux à pâurer donc sur les trois stations étudiées salcurant en aveyon saint-géron en

    Ariège et Gourdon dans le lot on a des des résultats un petit peu différents qui sont pas forcément significatifs sur deux stations mais euh une avancée des dates de mise àerme notamment à salale curant dans l’avyon de 2,5 jours par décennie ce qui est intéressant c’est

    Qu’on a là tout récemment donc c’est pas dans le diaporama on a intégré les données 2022 qui a été une année assez particulière et il se trouve que toutes les stations sont passé en significatif et ce point-là on le retrouve aussi sur la pluviométrie des données qui étaient pas forcément significatifes ou des

    Signaux pas significatifs et sur certaines périodes notamment la période estivale en rajoutant l’année 2022 on peut conclure à une tendance significative et en général plutôt à la baisse de la pluviométrie au-delà des des indicateurs agroclimat ce qu’on traite aussi dans cette dans cet observatoire c’est les impacts parce que c’est ce qui est

    Intéressant au niveau un niveau local c’est de voir concrètement les impact du changement climatique sur la production et les pratiques agricoles avec toujours pareil l’idée d’avoir des données et un recul nécessaire pour pouvoir dégager des tendances donc par exemple ici vous avez l’évolution des rendements du blé tendre depuis

    1989 donc ce qui est constaté donc là la la le graphe est à l’échelle Occitanie mais c’est la même courbe au final sur tous les départements étudiés c’est plutôt une une augmentation jusqu’à environ l’année 1998 de 1,12 quinau par hectare et par an lié notamment au progrès génétique et à la

    Mécanisation et puis ensuite on va avoir plutôt une une phase de stagnation des rendements une légère diminution depuis 1998 malgré le fait que l’amélioration génétique n’est pas diminuée chaque année donc ça ça peut être imputé au changement climatique et notamment au phénomène d’échaudage thermique et de stress hydrique subi par par cette

    Culture un autre indicateur d’impact euh c’est l’évolution de la production sèche de fourrage donc à l’échelle Occitanie et puis dans tous les les départements donc là ce qui est constaté c’est une baisse de la production sèche de fourrage donc à l’hectare allant de mais une baisse assez variable suivant les

    Départements dans les PO on va plutôt être autour des Mo- qu quintau par hectare tous les 10 ans et dans le gerse on va aller jusqu’à – 25 quinau par hectare par décennie et un dernier exemple d’indicateur d’impact plutôt sur la vigne euh vous avez l’évolution sur les 35 dernières

    Années de la date d’ouverture des des bandes vendang pour un spage qui est dans les PO le Musca Alexandri et donc ce qui a été constaté c’est une avancée des dates de vendange de 11 jours sur ce CPAGE et à droite vous avez une courbe qui qui une courbe sur l’évolution de

    L’acidité totale du pH et du degré alcoolique moyen qui a été réalisé sur un échantillonnage de plus de 2020 rouges sur la partie langdoc Rousillon et donc ce constaté vous voyez les courbes qui qui parlent d’elles-même c’est que depuis les années 80 on va avoir une modification des

    Caractéristiques des vins et des raisins avec notamment une augmentation du taux d’alcool du taux de sucre et une acidité qui va être plutôt en baisse merci Julie donc on va regarder maintenant donc les futurs du climat donc en ocitanie donc je vous ai mis quelques illustrations là pour vous dire

    Un petit peu dans quelle direction on pouvait aller euh alors juste j’aurais voulu m’arrêter un instant sur la façon dont on construit les les projections climatiques et puis le le également donc les références qui vont changer là pour l’adaptation dans les à partir de de l’année prochaine alors donc jusqu’à

    Présent donc le le JC donc avec des des économistes imaginz enfin imaginez ou construisz des scénarios d’évolution des des émissions de gaz à effet de serre donc des concentrations de gaz à effet de serre et le traduisait de donc en forçage radiatif c’est-à-dire en énergie supplémentaire dû à l’augmentation de

    Gaz à effet de serre donc il y avait plusieurs scénarios climatiques il y avait des scénarios qui correspondaient aux accords de Paris où on arrivait à la neutralité carbone en 2050 d’autres un petit peu après 2000 2070 et puis il y avait des scénarios de de stabilisation

    De des concentrations de gaz effet de serre ou alors des scénarios de d’émissions continue de poursuite des des émissions donc tout au long du 21e siècle euh dans le cadre donc de la trajectoire de de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique le ministère de la transition écologique donc en France a

    Voulu souhaite que il y ait une démarche harmonisée dans toutes les pour tous les secteurs en matière d’adaptation en France c’est quelque chose qui va être mis en œuvre pour le prochain plan national d’adaptation au changement climatique l’idée c’est donc de d’avoir une trajectoire commune pour l’adaptation en France ça veut pas dire

    Que c’est la trajectoire la plus la plus probable mais voilà c’est une référence de façon à ce que toutes les tous les secteurs travaillent sur la la même base alors cette référence c’est un choix c’est un choix qui est politique he qui s’appuie sur aujourd’hui donc quels sont

    Les engagements des États dans le cadre des cops et voilà les engagements des états quand on les regarde ils nous amènent à un réchauffement planétaire à la fin du siècle entre 2 degr 8 et 3 degr 2 selon qu’on considère les politiques climatiques qui sont aujourd’hui réellement implémenté ou

    Cell qui ou les promesses de d’engagement qui ont pu être faites le choix donc sur ce c’est de définir une trajectoire qui amènerait la France à avoir donc à à s’adapter en 2030 à un réchauffement global qui serait de 1 de5 au niveau planétaire c’est bien la direction queon est en

    Train de prendre et donc qui correspond un réchauffement France de 2 degrés à 2050 un réchauffement planétaire de 2 degrés global qui correspond à 2 degr 7 France et à la fin du siècle en 2100 un un réchauffement global de 3 degrés amenant un réchauffement France de 4

    Degrés donc tous les chiffres que je vous donne c’est une référence pré-industrielle cette correspondance entre le niveau global et le niveau France il est issu des derniers des dernières simulations qui ont été analysé par le JC le 6e rapport du JC et notamment donc la prise en compte des des contraintes observationnelles pour

    La France donc voilà donc c’était les derniers travaux de de la science voilà donc à partir de de de cette cette trajectoire il y a des jeux de données donc qui ont été définis de façon à ce que les données climatiques soient disponibles pour faire des exercices de d’évaluation pour pour l’adaptation

    Elles ont été mises à disposition sur le portail drias de Météo France ainsi que des des articles qui expliquent la méthode et qui présentent un certain nombre de de résultats de diagnostic sur ces sur ces données alors donc je vais vous en présenter je vais vous présenter quelques résultats pour pour

    L’oocyanie donc à l’horizon 2050 donc je suis désolé j’ai oublié de le mettre sur la diapositive mais tout ce que je vais vous montrer c’est bien l’horizon 2050 la température moyenne vous voyez donc elle est assez uniforme en terme de hausse attendu sur l’Occitanie et donc

    C’est une hausse moyenne de 2 de 2 alors cette fois-ci donc je vous ai dit 2 de 7 France par rapport à l’ a préindustriel et donc là en Occitanie donc ça nous fait du 2 degr 2 par rapport donc à la référence 76 200005 donc je suis voilà

    Donc il faut jongler un petit peu par rapport aux références mais et on voit en tout cas qu’on a une évolution à à l’échelle annuelle assez uniforme sur la région euh en terme on a une une évolution qui est plus forte en été d’un demi degré environ qu’en hiver 1 demi 1

    Demi degré de moins voilà et puis donc ça se traduit par une hausse de l’évap vot transpiration qui est assez uniforme quand même sur la région de l’ordre de 10 % donc on voit comme là on est sur des valeurs absolues donc on voit une une augmentation plus forte en valeur

    Absolue sur la partie Languedoc Rous sillon mais c’est principalement lié au fait que les les valeurs sont plus fortes aujourd’hui sur cette partie de la région en terme de de pluie donc on s’attend à un cumul annuel stable ou en baisse de l’ordre de de 4 % à cet

    Horizon 2050 mais avec avec un renforcement des contrastes saisonniers donc un cumule hivernal de de précipitation qui pourrait être en hausse de l’ordre de d’une dizaine de pourent et donc vous avez donc des intervalles de confidance puisque donc on utilise 17 simulations climatiques issu du dernier exercice explore 2 don

    Vous avez peut-être entendu parler là donc sur les simulations hydrologiques et donc voilà c’est donc ça nous permet d’avoir des d’encadré avec des intervalles de confiance ses valeurs le cumule estival de précipitation donc lui serait sera en baisse donc de de 15 % donc potentiellement donc en baisse

    Encore un petit peu plus forte et puis l’intensité des plus extrêmes sera en légère Haus de 5 % mais possiblement jusqu’à 15 la sécheresse du sol donc continue à s’aggraver de manière assez uniforme sur la région c’est 25 jours supplémentaires de de de sol sec et et également donc un élément

    Important pour dans des problématiques donc de de de ressources en eau la baisse donc du drain c’est-à-dire de la recharge des des nappes sur la région globalement donc de de 5 de 5 à 10 % à cet horizon là alors donc euh il me paraît intéressant de de regarder les

    Deux années finalement très éprouvante que l’on vient de connaître pour voir comment le futur se présente par rapport à ces années-là donc en terme de de de température moyenne annuelle donc l’année 2022 donc qui est le record actuel pour la région correspond à une année ordinaire du du milieu du siècle à

    L’horizon 2050 ça veut dire qu’à l’horizon 2050 on aurait des on aura des années qui seront beaucoup plus chaudes que 2022 c’est-à-dire une année sur 2 sera plus chaude que que 2022 en terme de température moyenne estivale l’été dernier euh qui nous a quand même marqué

    Donc qui est 3è été le plus chaud mais ça correspond à un été plutôt frais à l’horizon 2050 il est intermédiaire entre l’horizon 2030 et l’horizon 2050 en terme de cumul de précipitation et donc sur la seule Haute Garonne la probabilité d’uneé aussi sèche que 2022

    Qui est de l’ordre d’une année sur 20 dans le climat actuel euh sera multiplié par 4 euh en fin de siècle va augmenter au fur à mesure et donc deviendra une annéeal ça deviendra la la quinquenale sèche donc à ce moment-là donc en fin de siècle donc voilà sur ces ces éléments

    Généraux et donc je passe la parole à Julie la suite euh et donc de la même manière ce qui est intéressant c’est de regarder au niveau des projections climatiques l’évolution d’indicateurs agro climatique mais cette fois-ci non observé mais modélisé on utilise un outil qui s’appelle climat 21 et ce qui

    Est intéressant c’est que ça permet de faire des projections à une échelle locale puisqu’on est quasiment à l’échelle de la de la commune et on peut reprendre différents scénarios du du JX suivant le le niveau des des émissions que l’on que l’on souhaite mettre en avant donc je vais vous présenter

    Quelques exemples de résultats ici vous avez le nombre de jours chauds où donc le nombre de jours où la température maximale journalière va dépasser les 25°gr donc au mois de mai au mois de juin donc ça correspond au nombre de jours échaudant à fangejo donc c’est une

    Commune de l’ode donc c’est un scénario 4.5 donc c’est-à-dire c’est un scénario à émission intermédiaire c’est pas forcément le scénario sur lequel on est actuellement mais voilà c’est un scénario un petit peu intermédiaire donc à la fin du 20e siècle on était autour des 5 jours supérieurs à 25°gr sur mai

    Et juin on voit ici qu’ au milieu au milieu de ce siècle on passe à 9 jours et à la fin de notre siècle on multipliera au final par 3 on sera quasiment à 15 jours et donc ça ça avir ça va avoir un impact sur les ser à la

    Paille avec le phénomène le phénomène d’chaudage si on regarde de la même manière un autre type d’indicateur agroclimatique c’est le ça va être le nombre d’heur où la température va être inférieure à 7,2° donc cette fois-ci on a pris d’octobre à février sur la commune de Castel Sarasin qui est une

    Commune dans le tarngaron donc au final c’est le cumule de froid qui est reçu par la la végétation qui regardez ici en nombre d’heures donc on était à la fin de du siècle dernier autour des 1600 heures milieu de siècle on va passer à

    1200 he et puis à un peu moins de 1000 he à la fin du siècle à chaque fois je vous cite les médianes c’est-à-dire une année sur deux mais on on a quand même une variabilité des maximums et des minimums qui restent présents donc ce qui demande quand même en terme

    D’adaptation d’être agile pour s’adapter à la tendance de fond mais aussi au final à des à des années assez variables et donc ça va impacter ici la levée de d’ormance pour les les arbres fruitiers et donc derrière potentiellement une reprise de la végétation plus rapide euh un dernier exemple

    D’indicateur euh que l’on peut traiter notamment avec cet outil c’est l’évolution du calendrier phénologique donc par exemple ici le CPAGE a été choisi c’est le Merlot à anglar qui est une commune du Lot donc on a on a considéré que le débourement pour ce sépage arrivé avec un cumul de chaleur

    De 265°r jour initié au premier 1 janvier et donc on regarde l’évolution des dates de débourement donc ici on va avoir une évolution on passe du 26 mars à la fin du siècle dernier au 15 mars donc une avancée d’une dizaine d’une dizaine de jours à la fin du siècle de

    La même manière on peut regarder la floraison en prenant un cumule de chaleur à environ 1300°gr jour et ici on va également avoir une avancée des dates de floraison en passant du 9 juin à la fin du siècle dernier au 3 juin en milieu de siècle et on arrivera au 30

    Mais à la fin du de ce siècle et pour finir au niveau de la maturité physiologique en prenant un seuil plutôt autour des 3200 degr jour on va aussi avoir une avancée he c’est pas une surprise puisque la température augmente on va passer du 7 septembre à la fin du

    Siècle dernier au 22 août donc derrière une avancée des dates de vendange donc pour terminer il existe beaucoup d’outils qui permettent de d’avoir des données sur le climat observer le climat passé euh mais également sur le climat euh modélisé en présentant différents types d’indicateurs euh donc ces outils sont

    Plus ou moins accessibles en ligne ça dépend des outils mais ce qui est important c’est de pouvoir s’approprier les outils il y a des formations qui sont mis en place il y a des retours d’expérience pour pouvoir derrière euh travailler avec les agriculteurs en leur présentant ce type ce type de d’indicateur et

    D’impact hop merci merci beaucoup à tous les deux je vous je vous invite à me rejoindre voilà pour répondre à à à à quelques questions euh voilà donc Julie l’ l’a dit l’Observatoire Oracle qui est piloté par la chambre régionale on travaille vraiment aussi avec des des données que

    L’ensemble des acteurs en région peuvent nous nous fournir et avec l’expertise aussi de de nombreux partenaires c’est un observatoire que l’on souhaite évidemment poursuivre asseyez-vous je vous en prie euh et euh pierre colollin ici présent qui nous accompagne dans dans cette démarche ne ne me démentira

    Pas mais c’est vraiment un outil que je vous encourage à vous approprier juste avant de prendre les quelques questions euh vous rappelez que vous avez donc vos vos livrets près de vous qu’il y a un numéro de téléphone qui vous permet de vous de poser les questions et euh

    Au-delà de ce livret vous pourrez retrouver l’intégralité des présentations dans les jours prochains sur notre site web site internet de la de la chambre régionale et et vous les aurez donc en peut-être meilleure qualité Arian pour les quelques questions alors alors en effet il y a trois questions et une remarque donc je

    Démarre par la remarque sur le fait que ce serait intéressant de rendre accessible les données sur les indicateurs agroclimatiques sur Internet potentiellement à tous pour toutes les filières en quelque sorte un oracle un peu interactif donc voilà une piste de travail pour la suite peut-être trois questions une première sur la

    Construction du graphique sur l’évolution des rendements est-ce que le l’agriculture biologique est prise en compte compte dans l’évolution des rendements euh dans le sens sur ces 10 15 dernières années il y a eu beaucoup de conversions et ça a pu impacter les rendements d’ordre enfin les moyennes de

    Rendement donc est-ce que c’est pris en compte ou pas dans les graphiques je je je pose les trois question peut-être et puis je vous laisse après répondre ils ont pas de quoi noter hein donc ah bon alors je te laisse répondre je réponds rapidement euh oui c’est pris en compte

    Puisque c’est l’ensemble des moyennes c’est des données agrest donc c’est pris en compte après il y a une étude qui montre euh que l’impact par exemple par rapport aux politiques comme la directive nitrate qui a pu aussi impacter la question du bio et cetera il

    Y a quand même une part résiduelle de la diminution des rendements ou la stagnation qui est imputable au changement climatique mais en effet c’est peut-être pas la la totalité de de la stagnation des rendements de l’écart entre le progrès génétique et les rendements actuels une deuxè question euh

    Avons-nous des données sur l’impact du changement climatique sur les exercice des métiers de l’agriculture notamment en matière de compéten et d’organisation du travail alors ce serait intéressant actuellement c’est vrai qu’on n pas ces données dans l’observatoire Oracle après il faut se tourner vers le PEP qui pourra sûrement donner plus

    D’éléments je pense qu’en fait c’est un c’est pas une question c’est un appel à élargir le le champ d’Oracle c’est ça Yasmina on comprend bien la question ok 3è et une 3isème question au regard de l’accélération du changement climatique qu’on vit actuellement est-ce que le scénario 8.5 est celui à prendre

    En compte pour ajuster les actions d’adaptation et du coup le scénario 4.5 qui est plus souvent utilisé est-ce qu’il est toujours pertinent représentatif du coup vis-à-vis de la trajectoire actuelle qu’on connaît oui donc là le le contexte que je vous ai présenté là donc c d’avoir cette trajectoire donc commune d’adaptation en

    France finalement elle pose elle r enfin elle elle elleelle évite cette question ou plutôt donc elle donne une réponse à cette question et donc c’est pas un scénario ni 4.5 ni 8.5 je pense que progressivement donc c’est c’est quand même donc en tout cas pour quand on va avoir besoin de comparer l’exercice

    D’adaptation donc de la filière agricole par rapport donc à d’autres filières c’est donc cette trajectoire donc de de réchauffement à mon avis qui est à est à considérer donc donc voilà ce que j’ai dit tout à l’heure donc ça correspond à 1 degr 5 global 2 degrés global puis 3

    Degrés global donc et alors dans leseffet dans leseffet par rapport aux données de rias que l’on avait précédemment notamment le jeu de rias 2020 ça correspond plutôt à un RCP 8.5 puisque c’est ça la la question mais ça veut pas dire que c’est pas mais plutôt en terme de réchauffement plutôt qu’en

    Terme d’émission globale planétaire d’accord donc voilà bien ben merci à tous les deux pour cette C cette première séquence donc on merci donc on va passer maintenant à notre séquence table ronde et et donc j’appelle à me rejoindre donc sur sur les starad Marie evbiarg qui est directrice du CFL centre

    D’expérimentation fruits et légumes basé à Montauban Thierry Dufour expert en viiculture et etologie à l’Institut français de la vignée du vin Sophie Valade direc directrice pardon région sud chez harvalis institut technique en en grande culture et Jean cgers délégué régional Occitanie à l’Institut de l’Élevage venez me rejoindre ououi benah installez-vous il

    Y a pas d’ordre moi je me mets là bien donc au cours de cette table ronde nous allons ben voilà recueillir comme je disais tout à l’heure votre vision d’expert hein sur euh les changements qu’induisent ce ce contexte du du changement climatique et finalement cette cette urgence à agir

    Aussi changement sur votre activité mais aussi changement peut-être dans le métier de de conseiller et dans la façon d’accompagner les agriculteurs alors si ça marche oui parfait euh pour commencer donc à l’aide de la carte que vous avez devant vous et et que le public voit euh et qui présente finalement l’orientation

    Agricole un peu des des des surfaces du du du territoire de la région je vous propose à à chacun pour que tout le monde puisse comprendre un peu les où se place finalement les différentes productions et de caractériser chacune de vos filières ses bassins de production ses spécificités Sophie on commence avec toi

    Oui donc concernant les grandes cultures euh mais en fait elles sont plutôt cultivées comme vous le voyez plutôt à à l’ouest de de la majorité des surfaces sont plutôt à l’ouest de de notre région euh je sais pas si je rentre dans les chiffres mais on est sur des euh on a à

    Peu près 1 million d’hectares de grande culture cultivé en en Occitanie avec Ben en première première espèce le bléand avec 300000 hectares euh et puis viennent ensuite le tournesol 180000 haectares le blé dur le maïs et l’orge autour de 100000 120000 hectares le soja le colza le sorgo aussi on on est quand

    Même la première région je le dis en production de de de soja et de sorgo et la deuxième en blédure et en tournesol euh si j’ai 2 minutes de plus le bio donc on est la première région de production de grande culture bio hein voilà avec 160000 hectar euh et puis on

    Est une région fortement productrice aussi de semence donc c’est grandes culture et semen donc de semences de semen de maïs mais aussi de d’autres d’autres semences avec 52000 hactares euh voilà à peu près près et puis pour décrire un petit peu peut-être le les le

    Sol ou les les types de rotation on a des c’est une alternance de de de cotau et de Vallé donc on a plutôt des cotaux argillocalcaire euh bah que soit dans le gerse ou dans dans le loragué le de façon assez large où on a des rotations

    Qui sont euh plutôt en sec enfin en pluvial du blé tournesol blé colza on va dire de façon ouorge cols poids avec l’introduction un peu de de protéagineux et puis des vallées des vallées euh euh donc qui sont plutôt limonneuses avec des rotations qui sont irrigués et qui

    Sont principalement à base de culture de printemps comme le maïs et le soja voilà merci on poursuit allez Thierry euh pour la viticulture deux bassins de production je crois oui bon bonjour à tous donc le micro bien près du mteau ouais merci euh effectivement le le les vignobles en

    Occitanie ben c’est le le premier vignoble national on a 230000 hectares sur le pourtour méditerranéen et puis à peu près un peu moins de 40000 hectares sur la la zone midipyrénée ça représente 80 % des volumes IGP 30 % de la production française de de volume de vin

    Voilà donc le premier vignoble de au niveau national il y a aussi une très grande diversité on a 87 appellations sous signes de qualité que ce soit Appellation d’Origine protégé ou ou IGP donc ça ça ça renseigne aussi de la diversité à la fois des sols des climats et des

    Pratiques euh à mettre en œuvre donc un gros enjeu d’adaptation dans toute cette diversité merci marieevve fruits et légumes bonjour donc l’occcitanie est une région où les cultures spécialisées ont une une grande place les fruits les légumes on est la 2e région française pour la culture des

    Fruits et la 4e région pour pour le maréchage euh schématiquement les les bassins de production on a donc plutôt à l’ouest de la région la zone tarnégaron l’otte qui avec des des des cultures frutières et légumières et puis à l’est de la région euh les départements du du Gard de

    L’héau et des Pyrénées Orientales euh le juste quelques chiffre le le Verget d’Occitanie avec plus de 40000 hectares représente 20 % du verger français euh on peut signaler aussi ben la la place en tant que premier producteur de pommes et de prunes de table de du tarni Garon et puis

    Également sur les cultures légumières le bassin de production important en melon que constitue l’occcitanie euh également aussi dire que la filière fruits et légumes euh ben a aussi une importance sur le plan économique dans la région alors l’agriculture dans son ensemble euh en tant que premier secteur économique sur

    La région euh mais du coup les les cultures spécialisées y contribuent largement et puis également sous igner l’importance de de l’emploi puisque les cultures spécialisées donc on ont des besoins en terme de de main d’œuvre important si on prend l’exemple du tarngaron 68 % de la de la main d’œuvre

    Agricole est utilisé dans pour pour les cultures de fruits et légumes donc vraiment l’importance de l’emploi dans dans nos filières merci on finit gens avec la filière élevage ou les filières élevag devront plus oui bon bonjour à tous donc ben donc pour rebondir sur ce que dit marieev c’est que effectivement

    L’élevage c’est un pourvoyeur d’emploi aussi important relativement au aux productions végétales ou aux grandes cultures donc en ocitanie le le les élevages sont concentrés plutôt dans dans le les piedmonts du du Nord et du sud de la région donc c’est c’est tout ce qui tend vers le bleu ou vers le

    Vert sur la carte hein donc c’est c’est les les zones où l’élevage est prédomine en terme d’activité agricole alors l’Occitanie dire que voilà c’est la première région auovin puisque 2/3 du lait de brebis est produit dans la région un/3 de de la viande auovine euh l’autre chaptel important c’est le

    Chaptel bovvin alléant puisqueon on est en en 3e position à égalité avec Bourgogne franchecté sur le nombre de vaches allaitantes en fait pour l’Occitanie euh et je dirais que après mais s’il y a encore deux chiffres à donner c’est peut-être donc sur le on est aussi au 3e rang sur le secteur

    Caprin donc ce qui est peut-être sur plus surprenant mais pour ceux qui connaissent pas et puis euh en sur la filière palmipè aussi à fois gras donc mais là donc on a des des des des des productions qui sont un peu plus euh concentrées sur le le gerse le lot donc

    On voit pas trop sur la carte parce que c’est des des des activités souvent associées à des des à des grandes cultures donc euh elles ressortent pas forcément euh comme le bleu et le vert voilà parfait merci pour euh ce tour d’horizon alors pour rentrer du coup

    Dans euh le le le vif du sujet et et d’échanger avec vous sur euh l’orientation de de vos de votre de vos activité pardon qu’induit le le changement climatique on va r faire un un rapide tour de table vous allez me citer pour vous les deux voire trois euh

    Grands enjeu euh voilà que que que pose le changement climatique selon vous pour pour vos finir alors on commence Jean alors oui donc si on se limite à deux je dirais que Ben le le le premier problème posé par le changement climatique sur l’élevage c’est son impact sur la

    Production et la disponibilité des ressources alimentaires notamment les fourrages avec tout ce que ça implique au niveau difficulté à nourrir et couvrir les besoins des animaux au fil des ans le deuxième problème c’est plus un effet l’effet du stress thermique ou même du rayonnement on pourrait dire sur les

    Animaux lors des des pics extrêmes de chaleur donc où là ça peut ça entraîne donc des baisses de production des problèmes de perturbation du cycle de reproduction aussi des animaux et bien sûr des des des il peut y avoir des problèmes de santé de bien-être voilà stress climatique sur la filière fruits

    Et légumes de deux enjeux majeurs Marieve alors euh peut-être trois rapidement donc le le premier enjeu c’est évidemment l’enjeu de l’eau et et des stress des stress thermiques et de l’ADAP adapation du matériel végétal avec évidemment les l’impact que peut avoir l’eau et les les stress thermiques sur

    Sur les rendements sur la qualité de de nos productions donc on on travaille on a de nombreux projets sur la sur la région autour de de cette thématique là donc des projets bon je parlerai pas de l’accès à l’eau et du stockage de l’eau qui est évidemment

    Important mais si on parle de la technique des projet donc lié sur sur l’optimisation des des apports Anau sur l’adaptation du végétal alors on est sur des cultures pérennes donc avec des des travaux qui sont évidemment longs pour acquérir des des références solides et puis également des des projets autour de de

    L’ombrage du photovoltaïsme d’accordtaïme ok merci pour poursuivre sur les plans de pérenne Thierry deux enjeux alors au niveau des enjeux je pense qu’il est important en viticulture de bien distinguer les les régions climatiques qui sont vraiment très différentes la partie méditerranéenne et la partie midi pyrénéenne ti de de

    L’Occitanie en terme des enjeux en en zone méditerranéenne c’est vraiment faut se focaliser sur les réponses à apporter au stress hydrique et au stress thermique voilà et puis sur la je dirais que sur la partie Méditerranée sur la partie myrénéenne les enjeux au niveau des de des sols hein comme facteur de de

    Résilience comment entretenir les sols sur les facteur de résilience en considérant qu’on sera plus viométrie constante dans les évolutions climatiques et deè pardon un troisème enjeu quand même très important qui concerne les aléas voilà on voit sur la partie méditerranéenne quand même une exposition aux aléas notamment aux aléas

    Orageux qui qui qui qui peuvent devenir un facteur important OK je pense qu’on y reviendra tout à l’heure Sophie on termine de TR deux enjeux deux enjeux deux enjeux donc en se limitant mais c’est ça reprend je pense qu’on pe dire aussi les les collègues des autres

    Filières en grande culture B je dirais le l’eau et le stress thermique hein donc stress hydrique stress thermique avec on l’a vu ça a été présenté bah des des les premières conséquences c’est les stagnations de de rendement la production de de biomass euh les problèmes de fécondation ou de

    Fertilité on va dire euh voilà et des des et des cycles qui sont différent donc soumis euh voilà le stress stress hydrique bien sûr l’eau comme facteur de production hein euh avec une ETP qui augmente et puis le deuxième enjeu moi je je je rebondis sur la gestion des

    Aléas climatiques alors pour des cultures annuelles comme les nôtres euh ben voilà vous voyez l’année dernière euh euh pour exemple ben jusque en juin enfin mai juin c’était très très très très sec on a même hésité à implanter des cultes certaines cultures de de printemps puis après il a plu pendant

    Pendant 2 mois jusqu’au jusqu’au 20 juillet et finalement les rendements de ces cultures de printemps ont été euh bonne voir excellente et puis là euh ben je vais dire problème d’implantation pour certaines céréales à paille par exemple euh cet automne parce que euh parce que la pluie qui n’arrête pas donc

    Voilà donc c’est ces aléas là qui nous qui sont vraiment voilà le facteur le plus le plus impactant parfait merci pour pour ce tour alors Marie oui dis-moi juste peut-être un autre enjeu qui je pense mes collègues seront d’accord c’est aussi le développement de nouveaux bioagresseurs ou le ou le les

    Enfin le développement de de bioagresseurs qui était dans d’autres régions et qui aujourd’hui arrivve arrive chez nous et ça c’est on va être confronté de plus en plus sur nos cultures à à de nouveaux bioagresseurs qu’il faudra gérer avec peu de solutions malheureusement ok tu as tu as raison

    D’insister merci donc du coup par rapport au aux enjeux que vous avez développé pour lesquels on s’aperçoit que finalement il y a il y a des très communs après euh l’adaptation du coup c’est ce que vous allez décrire maintenant c’est-à-dire comment vous vous quels sont les projets que vous

    Travaillez autour de ces enjeux pour euh ben voilà adapter vos filières de production à à cette nouvelle donne du changement climatique Sophie alors je vais commencer euh euh je sais pas si je vais tout dérouler en tout cas je je je veux dire il y a deux

    Euh deux grandes voix d’abord ben on travaille et on a des projets autour de la conduite des cultures hein donc plutôt euh voilà conduite des cultures et puis un autre d’autres projets autour des systèmes de culture euh donc sur la conduite des cultures euh donc le changement climatique induit des des des

    On va dire des cycles qui peuvent être être différent et qui nous qui nécessite pour nous de voir comment on peut adapter pour que ces cultures puissent on va dire échapper à des stress que ce soit hydrique ou ou thermique donc bah par exemple on travaille sur les dates

    De semi sur les serér à la paille avec comment je peux retarder la date de semi pour éviter des montaisons trop rapides et puis donc d’une sensibilité au euh au stress ça va être le développement de du du de culture robuste que terinovia développe avec des techniques d’implantation comment j’implante un

    Colza pour que il puisse lever même en conditions sèche comment j’implante un tournesol aussi pour qu’il puisse lever rapidement et être robuste donc ça c’est sur semi-implantation c’est des des choses importantes sur le pilotage des intranss donc les ala et le fait qu’on est parfois des périodes très très sèches où

    Bah fait qu’on on est on travaille sur l’efficience de l’irrigation de l’eau et de l’irrigation euh le pilotage de de l’irrigation on est en train de de de construire un outil qui euh par exemple un un outil de pilotage de l’irrigation en volume limité et qui s’adapte au

    Cours de la campagne hein au fur à mesure avec des des calendriers pour des agriculteurs qui peuvent qui vont s’adapter en fonction de la la voilà des conditions de l’année sur la nutrition azotée fertilisation comment donc on met au point un modèle un modèle qui est CHN

    Qui est testé par par certains d’entre vous sur du pilotage intégral en fait de de la fertilisation pour pouvoir positionner les apports au meilleur moment avant des pluies c’est-à-dire que jusqu’à maintenant on était beaucoup focus sur la plante et le stade de développement de la de la plante et

    Maintenant on on bah c’est les deux éléments c’est à la fois la le développement de la plante et à la fois les pluies annoncées ou les pour améliorer l’efficience des intrans et puis dernier point sur cette conduite des cultures et puis après je reviendrai peut-être sur enfin je passerai la

    Parole sur l’innovation variétale bien sûr donc on a des gros gros travaux euh euh que ce soit sur sur des culture de enfin sur le le maïs ou sur ou sur des ser à la paille voir sur des oléoprotagineux aussi pour voir comment euh quels sont les mécanismes en jeu

    Dans la tolérance ou la résistance des variétés à des stress hydrique euh puisqu’on a est-ce enfin on a des variétés qui résistent plus ou moins donc cet après-midi dans la partie grande culture vous verrez il y aura des quelques exemples concernant des le maïs mais on travaille aussi sur les les ser

    À la paille avec des outils assez puissants pour d’appui à la sélection hein au sélectionneur pour pouvoir identifier quels sont les mécanismes en jeu et comment on pourrait sélectionner des variétés qui à la fois sur les cycles et sur la tolérance au stress hydrique qui sont adapté à l’avenir

    Merci Sophie Marieve on poursuit avec toi l’innovation sur le matériel végétal ça doit être aussi un sujet alors oui tout à fait il y a il y a de nombreux travaux évidemment sur l’évaluation de nouveau matériel alors deux choses l’évaluation de nouveaux matériels végétaux qui

    Pourrai être mieux adapté à à ces à ces conditions climatiques alors déjà évaluer comment se comportent les espèces qui sont couramment développées dans notre région mais évidemment aussi évaluer de nouvelles espèces qui pourrai dans les conditions de culture pourraient correspondre à à à nos conditions climatiques à venir donc

    De nombreux projets sur sur des espèces de de diversification avec la aussi sur des cultures fruitières pérennes ben la la la complexité d’être sur sur sur une culture péren et du coup le la la durée que nécessite C ces travaux pour avoir des références solide on a aussi des

    Travaux qui qui sont discutés actuellement sur aussi l’impact du changement climatique sur la phénologie de de de nos cultures donc les les les collègues en ocitanie des stations régionales de la recherche des instituts techniques travaillent ce sujetl qui est important puisqu’on constate évidemment un impact de on l’a

    Vu tout à l’heure de des condition des du changement climatique sur la la phénolog et des réactions du végétal qui qui qui jusqu’à présent n’avait pas été n’avait pas été observé euh et puis euh peut-être pour revenir sur l’eau ou on est que mat pour revenir sur l’eau

    Euh également on a de nombreux projets en ocitanie qui qui travaillent ce sujet-là en terme de de des besoins anneau d’optimisation des apports de de pilotage euh au niveau de des des apports des apports d’irrigation euh donc on va pas tous les citer cet après-midi on a on aura des exemples sur

    Sur ces sur ces projets-là euh avec des des travaux en culture fruitière et en culture légumière euh qui permettront ben d’optimiser les les les apports d’irrigation tu tu tu insistais tout à l’heure quand même sur le le suivi de de nouveaux bioagresseurs est-ce que comment vous vous organisez ou est-ce

    Que vous avez des travaux sur ce sujet alors oui évidemment on a enfin on s’adapte finalement au bioagresseurs que que nos producteurs rencontrent dans dans leur vergers dans leur culture et donc on intègre dans nos dans dans nos travaux d’expérimentation euh c’est c’est c’est ces nouveau AB agresseurs ou

    Les biagresseurs qui étaient présents mais un peu plus latant et donc on on a mis enfin on met en place des des expérimentations à à la fois sur une lutte sur sur l’efficacité de de produits de solutions diverses vis-à-vis de ces de ces bioagresseurs et puis aussi des approches systémiques qui

    Intègrent l’ensemble des des des bioagresseurs pour pour une stratégie globale et efficace ok merci si je peux juste rajouter un truc je pense aussi que le suivi des parcelles agriculteur au regard de ces nouveaux biogresseurs sera aussi un sujet que l’on devra c’est ben c’est le c’est

    C’est am mon en fait essentiel pour ensuite pouvoir mettre en place des des des travaux de de recherche d’expérimentation merci Thierry pour la viticulture quelques exemples de travaux voilà quelques exemples on va rejoindre ce qui a déjà été été présenté en terme de de stratégie bien a tout ce qui va

    Concerner les conduites de la vigne donc essentiellement sur le bassin méditerranéen avec avec ou sans irrigation et avec des objectifs d’efficience et de pilotage évidemment donc là il y a il y a énormément de de points à développer il y a aussi tout ce qui va être protection de la de la vigne

    Euh la la vigne aujourd’hui je parle de la protection physique hein aujourd’hui la vigne n’est pas n’a pas de protection contrairement à l’arboriculture et l’utilisation de filets que ce soit des filets de protection contre la grêle ou contre le ou ou contre le soleil hein filet d’ombrage sont aussi des des points

    Qu’on qu’on travaille autres points notre stratégie tout ce qui va concerner les sols et la protection des sols les couvertures de sols comment on protège comment on favorise la la la vie des sols pour effectivement être plus résilient plus adapté et puis je dirais pour finir tout ce qui va être

    Utilisation de la diversité du matériel végétal que ce soit dans la partie aérienne avec tous nos sépages mais aussi toutes les créations variétales qui sont en cours notamment pour résister aux maladies mais également pour le système racinaire donc tous les pores-gffes qui sont également travaillés aujourd’hui pour apporter des

    Réponses justement d’adaptation de nos différentes viticultures dans la région oui important d’insister sur les différentes viticultures Jean pour la filière élevage alors quelques projets alors plutôt pour les pour les ruminants je dirais bon ben on va le voir cet après-midi puisquon va faire deux gros focus un sur la l’évaluation de de

    Ressources fouragères alternatives et donc qui peuvent présenter un intérêt justement pour euh pour euh euh les élevages pour en terme fourragé puis après il y a il y a beaucoup de de choses qui sont faites autour de de euh l’adaptation des des systèmes d’élevage au sens global en donc comment

    Des éleveurs sont arrivés à rendre leur système moins vulnérable par exemple au fil des ans voilà et puis si vous regardez le la page du programme élevage de cet après-midi vous verrez qu’on a prévu un World Café avec un tour d’horizon assez rapide qui balaye tous les les autres domaines sur lesquels euh

    Des travaux euh se font ou des des des réflexions se font donc ça peut aller bien sûr de l’adaptation des bâtiments aux conditions estivales à la sélection génétique animale sur la thermotolérance des animaux euh jusqu’à euh euh euh la maîtrise des des des des process de technologie fromageère fermière quoi

    Donc en période estival notamment donc il y a il y a il y a pas mal de choses et on fera un tour d’horizon en début d’après-midi si ça intéresse le public nul doute que ça ça intéressera le plus Sophie oui oui je voulais donc peut-être rebondir aussi

    Par rapport au système d’élevage donc en grande culture on travaille aussi beaucoup sur l’adaptation des systèmes de production comme facteur de de de résilience en fait par rapport au au au aux aléas climatiques et là on travaille à la fois sur le sol donc on l’abordera beaucoup cet après-midi sur dans la

    Partie grande culture sur le sol comment le sol euh est un réservoir est une ressource et nous permet et permet à la plante en fait de s’alimenter et de euh voilà comment on peut le valoriser pour voilà pour continuer à produire euh voir à protéger plantes et

    Cetera donc ça vraiment le sol et puis sur les systèmes l’allongement des rotations euh pour aussi ben comme facteur de de résilience des aléas et là bah allongement des rotations ça veut dire aussi intégration de nouvelles espèces qui étaient pas forcément historiquement dans les différents secteurs qui sont pas forcément non plus

    Complètement enfin qui sont des espèces qu’on qu’on cultive déjà chez nous mais qui était pas forcément développé et donc bah par exemple le projet Cypre on on y reviendra peut-être un peu cet après-midi mais le projet CIP qui est un projet interinstitut grande culture qui va tester et mettre dans les les dans

    Les stations expérimentales des instituts qui va tester en fait des systèmes très innovants avec des couverts des cives la couverture 100 % des cives euh des rotations qui passent de 2 à 7 ans notamment dans le dans leoraget et cetera donc ça c’est c’est c’est une un facteur important puis je

    Voudrais dire bah que ça implique aussi le fait de faire de nouvelles cultures euh dans un territoire ben ça implique aussi bah une activité filière donc je je je pense que c’est ce qui a été dit tout à l’heure notamment par par directeur de l’ADEM en disant bah c’est

    L’approche système et filière donc là ben un bon exemple c’est c’est ce qui a mis en place la filière protéagineuse avec phileg euh sur bah comment je j’introduis comment je vois que les les euh des espèces protagineneuses peuvent avoir un intérêt dans les systèmes et comment je construis une filière pour

    Que ce qu’on va ce que l’on va produire va pouvoir être utilisé et valorisé voilà deuxème merci merci de ce de ce point important et et de de rappeler que ce changement climatique engage toute la toute la chaîne alors du coup dernière séquence de notre table ronde sur voilà l’accompagnement finalement des des

    Producteurs aujourd’hui on a un public majoritairement constitué de de de conseill agricooles auprès des des des qui travaillent auprès des des producteurs en tant qu’institut technique vous vous êtes donc en appui hein des des des conseillers dans dans l’exercice de de leur mission euh pour vous qu’est-ce que ce ce contexte de du

    Changement climatique change euh dans l’approche du conseil aux agriculteurs Sophie tu as le micro ah j’ai le micro donc je vais commencer par euh deux choses nous euh en c’est se dire euh enfin il y a plusieurs éléments qui qui qui qui changent euh d’abord fournir des

    Outils des outils d’aide à la décision ou au choix enfin à la décision et non plus puisqu’on est passé de solution on va dire un problème une solution à bah des solutions qui peuvent être différentes en fonction des exploitations agricoes plus systémique et cetera donc c’est plutôt construire

    Des outils d’aide aux choix qui peuvent être aussi des outils d’aide à la réflexion de de techniciens quand ils sont aussi avec leurs agriculteurs donc ça peut être des outils de pilotage de conduite des cultures hein je sais pas par exemple bilan hydrique ou et cetera enfin des

    Choses qui sont vraiment voilà mais ça peut être aussi on a et cette cet après-midi ça va être présenté un outil de simulation en fait d’assolement en conditions climatiques futur et donc là on propose en fait on met on propose un outil qui s’appelle azalé pour pour coconstruire avec des des groupes

    D’agriculteurs des des assolements de demain en grande culture et comment ben on a derrière toute une des bases de données qui issuent de nos références pour pouvoir calculer à la fois des indice de production dans dans un climat futur donc bah quelle espèce sera la plus rentable quelle va être sa

    Variabilité et au final est-ce que voilà la viabilité en fait de ces solutions donc ça c’est voilà des exemples d’outils euh au au choix merci on continue marieeveve de ton point de vue qu’est-ce que ça change alors ben déjà il faut enfin de plus en plus évidemment on

    Intègre les critères de de changement climatique euh dans nos travaux et et puis en suite lorsqu’on les lorsqu’on les diffuse dans dans le conseil tout en gardant et ça c’est vraiment évidemment important euh le volet économique évidemment à euh donc il faut il faut absolument avoir intégrer tous ces

    Critèresl euh donc évidemment ben au niveau des des instituts techniques des stations régionales les travaux intègrent ces élémentsl pour acquérir des références et ensuite l’importance c’est le transfert euh auprès en s’appuyant sur des groupes 30000 des des groupes de de producteurs innovants pour enfin développer dans un premier

    Temps des solutions euh adaptées qui ensuite feront un peu tâche d’huile et permettront de pourront se se développer plus largement à l’ensemble des des producteurs de de la région et et comme le disait Sophie ces critères climatiques ils sont ils sont divers et et il faut les intégrer dans dans une

    Approche systémique donc c’est aussi euh aujourd’hui à côté de nos programmes où on a des des évaluations de solutions un petit peu factorielles on a aussi aussi des approches systémiques qui intègrent tous ces critèresl euh et notamment les critères climatiques euh pour pour proposer des solutions globales aux producteurs merci Thierry on poursuit

    Oui ben je je rejoin ce qui a été dit hein sur sur les outils et pour revenir sur la l’approche systémique il y a sur dans la filière vidcole au niveau national et donc décliner en région Occitanie l’ambition de d’implanter des démonstrateurs euh des des des sites

    Vitrin sur lequel on mettrait en place donc avec en en action de cooconstruction avec les conseillers avec les avec les producteurs euh des des combinaisons de leviers d’adaptation mais aussi des pratiques d’atténuation hein pour essayer de d’amener donc les à la fois les conseillers et les et les

    Producteurs à à à s’engager hein dans cette voie de d’adaptation et d’atténuation hein aussi évidemment ok donc des dispositifs un peu crash test au plus près des contextes de production voilà avec une recherche d’innovation avec de la rupture évidemment et surtout des combinaisons de levier voilà merci Jean de ton point de vue

    Alors pour je dirais pour pour l’élevage surtout l’élevage herbivore le la question c’est c’est d’accompagner les éleveurs dans la reconception de leur système sachant que en Occitanie je pense que les éleveurs ont déjà un vécu euh ils sont sans doute beaucoup mie enfin mieux armés par rapport à leurs

    Collègues du du du car nord-ouest de la France ils ont une certaine flexibilité ils savent un peu mieux gérer l’instabilité mais la contrepartie c’est le des surcouts structurels que ça ça entraîne alors je dirais que s’il y a un une chose qui est importante c’est pour accompagner ce genre de reconception

    C’est la question des compétences en terme d’approche globale des systèmes parce que système d’élevage poculture élevage c’est c’est c’est complexe à appréhender donc alors il se trouve que dans ce secteur on a la chance d’avoir une une très bonne école pour former des conseillers à l’approche globale à travers le dispositif inosis réseau

    D’élevage qu’on qu’on qu’on conduit en partenariat entre l’Institut d’ l’élevage et les Chambre d’Agriculture donc c’est il y a aussi une autre très bonne école c’est le réseau national mais aussi régional donc des conseillers fourrage donc qui est constitué structuré qui qui fait des Bienal et cetera donc je pense c’est des

    Rien que ça ça c’est c’est des des des des outils qui mériteraient d’être confrontter alors après quand on écoute les éleveurs ce qu’ils expriment c’est le le ils ont du mal à s rtrouver dans dans toutes les toutes les solutions ou toutes les infos qui qui peuvent trouver

    Notamment sur le web donc ça je trouve que ça milite quand même pour de l’accompagnement alors à la fois individuel mais aussi collectif parce qu’il y a aussi une un gros besoin entre entre éleveurs d’échange d’expérience et Dieu sait si certains sont de plus en plus isolés dans leur

    Zone et puis je pour terminer sur les outils alors bien sûr il y a il y a il y a besoin d’outils pour le diagnostic pour accompagner des plans de de projets et cetera euh sauf que j’ai j’ai quand même euh du mal à enfin je pense pas qu’il faille attendre grand-chose

    D’outils euh prese bouton euh surtout si c’est pour les mettres entre les mains conseillers qui vont rester en poste que 1 an euh ou 2 ans parce que c’est malheureusement la réalité donc euh voilà je pense que l’enjeu c’est euh comment on peut conforter euh l’expertise global euh des conseillers

    Euh sur les systèmes d’élevage en articulation avec les compéten plus spécialisé agronomie fourage de ha techni merci de de ces mots on avait aussi abordé peut-être un un point je sais pas si c’est là-dessus que tu veux rebondir Sophie mais on a vu que finalement les les agriculteurs allaient

    Avoir de plus en plus d’Ala à à gérer donc introduire peut-être un peu plus davantage cette notion de culture du risque comment les on peut préparer les conseiller à ça euh alors c’est pas là-dessus que je voulais intervenir parce que c’est mais c’est une c’est une excellente c’est c’est c’est l’

    Animateur est imprévisible donc non mais c’est très bien et c’est c’est une des grandes question euh pour nous même sur des choses qui peuvent paraître simples hein là bah je vais dire cette année où on dit Ben se met plus tard parce que comme ça euh voilà on vous pourrez éviter avec

    Les automnes shows le fait l’invasion de puceron qui sont vecteur de de virose bah cette année par exemple ben c’est compliqué parce qu’ il y a quand même quelques et surtout dans l’ouest du de la région quelques surfaces qui ne sont pas semé donc comment en fait on quel

    Risque on fait prendre à l’agriculteur et euh quel risque lui enfin accepte de prendre et en toute connaissance de cause donc c’est c’est plus c’est ça aussi comment il va voilà donc ça c’est par rapport à la technique comment on peut lui dire ben voilà euh si tu fais ça

    Ben potentiellement voilà le les les risques encourus ou les les voilà on peut plus uniquement parler d’efficacité avec un chiffre voilà même passer des enfin après c’est sur d’autres domaines mais même passer des RC des choses comme ça c’est plus compliqué c’est c’est plus enfin voilà

    C’est on a des outils qui permettent de qualifier le risque le risque mais je pense que on doit nous progresser dans notre évaluation et la communication auprès des agriculteurs ça c’est c’est S s je parle pas du risque économique financier de gestion qui est important et qui où il y a aussi d’autres

    Interaction géopolitique qui interfèrent donc voilà donc qui complexifie encore mais ça c’est un pour nous c’est un enjeu et puis moi je voulais parler aussi du territoire enfin alors de deux choses je voulais parler de comment on capte mieux toutes les idées et les succès des agriculteurs pour nous ça c’est vraiment

    Un enjeu important avec vous enfin avec les organismes de développement tout ça pour vraiment euh capitaliser là-dessus et voir après et l’autre enjeu pour nous c’est de se dire on a des plateformes de démonstration pour nous siprend grande culture c’est un exemple mais sur quel

    Territoire ce qu’on a à qui là peut être valable et comment on extrapole ce voilà ces ces références donc voilà je je et ça c’est des enjeux compliqués parce que c’est à la fois euh ouais du collectif on est est plus éloigné mais en même temps bah faut aller chercher les

    Agriculteurs tu parlais des éleveurs qui viennent pas forcément qui qui sont un peu isolés enfin voilà tout ça c’est des grands enjeux donc on n’est pas trop nombreux dans nos différents différentes instances quoi Chambre d’Agriculture institut et organisme de développement merci Sophie d’insister sur ce volet un peu trac à

    L’innovation et on a un dispositif un peu en région où on essaie de mettre en avant des agriculteurs innovants pionniers avec aggley est-ce que quelqu’un veut rebondir un peu sur cette notion de de gestion du risque climatique ouais juste un commentaire on a sur la sur le bassin

    Midipyranée sur le bassin viticole un programme où on on on cherche justement à caractériser les les vulnérabilités du vignoble euh et et dans ce programme là évidemment les notions de définition de la vulnérabilité des des facteurs hein de la vulnérabilité mais aussi de la la structure des des des

    Exploitations sont sont vraiment à définir et donc il y a y a il y a tout ce travail là à faire et ce travail est à faire avec évidemment les conseillers départementaux au plus près des des des agriculteurs pour justement les aider à progresser vis-à-vis de ces approches là

    Voilà merci tu parles sûrement du projet soada projet soada pour lequel la région et l’agence de loi d’ourgaron nous accompagne merci peut-être juste pour pour l’élevage je pense qu’on on parle beaucoup en fait de de sécurisation des systèmes for notamment donc c’est euh bon c’est le pendant en fait sécurisé

    Pour être moins exposé au au rythme quand au risque quand il survient quoi et donc c’est c’est là où l’expérience est intéressante à capitaliser et effectivement elle est elle est pas forcément reproductible d’un territoire à l’autre quoi c’est ça aussi sécurisé dans un contexte où l’aléa est de plus en plus important

    Avec une gestion interannuelle ok merci beaucoup pour euh pour pour voilà pour vosos vos quelques mots alors je pense qu’on a le temps de prendre quelques questions si mes collègues sont prêtes oui Arian alors quelques questions pour nos voilà pour nos intervenant oui alors on en a plusieurs une première question euh sur

    Le fait de savoir est-ce qu’aujourd’hui vous avez des connaissances techniques et économiques qui vous permettent d’identifier si pour certaines productions on va atteindre des points de rupture donc concrètement par exemple en grande culture à quel moment on peut considérer qu’on ne pourra pu produire du blé dur dans un climat méditerranéen

    Dont on sait que le nombre de jours échaudant risque d’augmenter voilà ça peut être aussi sur d’autres types de production alors principalement sur alors euh la question elle est large si je réponds par rapport juste au bléure et jour échaudant juste pour dire que on a fait évoluer nos référents les

    Références qu’on avait sur les jours échaudant était on considérait un jour échaudant à 25°gr ce qui a été présenté c’était 30° par parce que en fait les références qu’on avait aux des dans dans notre institut c’était des référence ancienne et on se rend compte que finalement les plantes sont

    Capables de de de pousser même jusqu’à 30°grés donc on considère on a réaugmenter le seuil juste de 25 à 30°gr la température voilà pour vous dire que en fait il y a ce qu’on c’est la capacité d’adaptation des espèces qu’on je sais pas si on a vraiment arrivrié au bout en

    Fait entre la le le le stress hydrique et le stress thermique c’est des notions qu’on a du mal enfin sur lesquelles on qui sont souvent couplés ça c’était voilà après à partir de quand on considère que ben on est à la rupture et que on produit pas assez de que les rendements

    Sont trop faibles ou que on produit pas assez pour du blé dur notamment dans dans l’est de enin dans dans la partie méditerranéenne euh nous on a une approche dans notre institut qui est au niveau économique viabilité du système de production et de la pérennité de l’exploitation agricole et du système

    De production donc à partir d’un moment c’est-à-dire que on va plus considérer on a on va travailler sur des rotations sur des assolements ou des systèmes des systèmes de culture donc on est plus forcément à une espèce c’est-à-dire qu’on va pouvoir dans un assolement cultiver une espèce qui n’est pas

    Forcément rentable mais qui apporte un service euh à à la rotation par exemple donc ça ça peut ça peut se faire et puis après ben le on travaille sur du multicritère c’estàd que il y a l’économie il y a euh aussi ben la répartition du travail

    La les IFT tout ça donc on est on arrive sur des des notions de multirritères euh et c’est euh après euh donc tout c’est des notions un peu plus complexes mais à partir du moment où euh une espèce n’apporte plus dans la rotation n’apporte pas de de d’avantage dans la

    Rotation n’est plus productive et n’est pas rentable et cetera B effectivement on peut se poser la question de la maintenir hein on n enfin nous on n’est pas moi je je en tant qu’Arvalis on est là pour la pérennité des exploitations agricoles ça je le dis après juste aussi

    Pour le blé dur quand on fait le le calcul sur les 10 dernières années avec des des chiffres CR 31 le blé dur est toujours plus que le blé tendre c’est pas pour ça qu’il est qu’on a une marge supérie à zéro il est toujours plus rentable que

    Le blé tendre par contre la rentabilité est très variable d’une année à l’autre donc juste je je le dis c’est pas pour voilà mais regardez bien regardons bien en fait la réalité des chiffres hein plutôt que la perception et après dans la notion de risque après je m’arrêterai là parce que

    Si vous me branchez sur le blé dur je peux en parler longtemps mais le BL dur justement est perçu comme une culture à risque parce que la et c’est la réalité on a des critères qualités qui sont très variables d’une année à l’autre et le poids de ces critères qualités dans la

    Rémunération des agriculteurs est aussi variable et pas connu avant récolte donc c’est ça qui entraîne la variabilité importante euh voilà pu après merci question suivante alors une question sur euh les travaux que vous conduisez sur les nouvelles filières nouvelles filières nouvelles culture nouvell voilà production euh peu ou pas

    Présente à ce jour sur nos territoire ça s’adresse à qui souhaite répondre qui qui veut bien qui silence marieève donc effectivement comme je l’ai dit tout à l’heure on a des travaux euh globalement au niveau de la région sur sur de nouvelles de nouvelles cultures de nouvelles espèces qui

    Seraient peut-être mieux adapté aux conditions climatiques qui nous attendent après comme je le disais l’acquisition de références sur sur ces nouvelles cultures elle est forcément longue donc aujourd’hui on n’ pas forcément euh toutes les références et enfin sur sur des cultures quand j’entends cultur diversifiée c’est ça

    Peut être de l’avocatier ça peut être du manguier des agrumes évidemment donc là vraiment les les les travaux débutent enfin certaines sont plus avancés d’autres mais les les travaux débutent euh il faut voir s’ils sont adaptés à notre contexte il faut aussi prendre en compte leurs besoins à Nau puisque euh

    C’est ces cultures là pour pour la plupart ont des besoins annau importants et puis effec il faut également en parallèle de ces acquisitions de référen techniqueques avoir une approche économique et voir quelle est la la place de de ces de ces produits euh sur sur nos marchés euh parce qu’évidemment

    Développer des des des cultures diversifiées qui ensuite aurait du mal à être commercialisé ou avec Ben le couple rendement prix prix qui qui qui est pas satisfaisant je rejoins je rejoins Sophie il faut vraiment aborder les choses globalement sur la pérennité de nos exploitations et donc même si nous

    On travaille sur des références techniques il faut vraiment aussi intégrer l’approche commercialisation qu’est-ce qu’on va faire de nos produits et à quel prix ok merci autre question une autre question qui s’adresse à vous tous Comment ou comment voyez-vous aujourd’hui à venir le travail entre les différentes filières pour mieux avancer

    Ensemble face au changement climatique et ne pas seulement travailler dans sa filière voilà pour mieux avancer ensemble face au changement climatique et pour mieux travailler ensemble à l’échelle des territoires vous avez 2 heures non c’est une blague je ça c’est c’est je pense un enjeu pour pour nous hein le

    L’interfilière comment euh est-ce possible ou est-ce envisageable de cultiver entre des arbres c’est ça s’appelle l’agroforesterie donc on y travaille pas forcément qu’avec des arbres fruitiers mais ça c’est du voilà selon les les secteurs euh dans les vignes la policulture élevage l’élevage et la culture c’est des des des des thématiques qui sont

    Abordées je pense qu’on a progressé mais qui sont abordées notamment en région localement sur le territoire occitan euh nous c’est un exemple autre qui n’est pas dans la région on a travailler sur des rotations avec de la lavande dans le bassin plus méditerranéen en Provence euh la Vande notamment d’autres espèces aussi euh

    Voilà qui sont des filières plutôt réduites mais avec lesquelles on peut on peut travailler on travaille aussi à un mélange je vais dire à semer dans une même parcelle le poids et le blé euh enfin ou du ou du poischiche et du blé dur ou du poid et du blé ou voilà

    Donc tout ça on le travaille sur à la fois à l’intérieur d’une même parcelle sur des grandes cultures l’intérieur d’une même parcelle sur différentes espèces par contre la synergie effectivement peut-être qu’elle a voilà qu’on a à travailler encore plus plus ensemble Thierry pour obandir oui mais

    Je pense que il y a déjà des projets communs inter interinstitut notamment et moi je pense à l’entretien des sols la couverture des sols on a beaucoup de choses à apprendre des des grandes cultures sur des semis temporaires voilà les positionnements les les les variétés qu’on va utiliser et cetera quoi voilà

    On a beaucoup à apprendre aussi en arboriculture sur les approches de protection notamment he tout ce qui va être barrière mécanique hein on a enticulture on a pas donc il y a des choses à faire il y a des projets en cours à à ce niveau-là et qui doivent se

    Développer la production d’ de l’élevage pour évidemment mettre aussi des des animaux pour entretenir entretenir les sol c’est surfac additionnel permise par l’arbau la vitille oui oui tout à fait voilà sachant que nous aussi on a des questions sur les variété fouragère donc alors on travaille ouais notamment on a

    On travaille avec des sélectionneurs sur des variétés de l’usne par exemple c’est un projet qui il y a un site dans le Tarne sur c’est un projet qui s’appelle bébé soou et qui sur le quelle variété de luserern est à mieux adapt dans des dans des des

    Rotations ou même des des type de culture intercalaire voilà donc c’est ça vient démarrer parce que tout à l’heure il y avait la question ben à partir de quand ça sera plus possible de en fait il y a des plantes comme la luzerne qui ont qui ont vraiment de l’avenir devant

    Elle quoi donc voilà et et et et même des plantes comme le maïs fourage euh alors peut-être faudrait voir avec les nouveaux scénarios mais euh entre l’effet CO2 et cetera et puis il y a il y a il y a ce ce phénomène qui est le

    Décalage de de de de végétatif qui se fait notamment dans les prairies donc c’est sûr que la la biomasse produite va pas forcément toujours être en baisse elle peut être au même niveau mais elle est pas récoltable au même moment donc ça aussi euh c’est c’est un autre sujet

    Effectivement la l’évolution du climat peut permettre aussi une offre climatique supplémentaire qui peut présenter quelques opportunités au au au développement de de nouvelles espèces on l’abordera dans certains ateliers cet après-midi dernière question arien une dernière question qui s’adresse à qui souhaite répondre euh sur l’existence d’étude économique sur l’impact du

    Changement des pratiques agricoles lié au changement climatique euh sur les coûts de production et les revenus est-ce qu’il existe des travaux ou est-ce que vous avez le projet d’en faire Jean alors oui bon sur l’élevage je parlais du dispositif hosice réseau d’élevage donc on on il y a il y a

    Beaucoup de collègues dans la salle donc qui qui passent beaucoup de temps sur ces évaluations d’impact d’années un peu conjoncturell difficilees sur le plan climatique hein donc c’est c’est des choses qui se font couramment nous l’entrée est pas forcément euh adaptation au changement climatique euh dans l’évaluation de coût de mise en

    Œuvre de euh de techniqu particulièr c’est pas uniquement dans l’entrée changement Climaque mais par contre on a des des éléments des bases enfin voilà on a des éléments et on a des outils notamment pour vraiment calculer évaluer donc sur des fermypes avec un outil systè évaluer l’évolution du du coût de production lié

    Au changement de pratique ou au changement d’assolement oui on peut le faire après si avec des entrées vraiment changement climatique on peut très bien imaginer voilà proposer quelque chose là-dessus parfait merci beaucoup je vous je vous propose voilà de clore cette table ronde en remerciant une nouvelle fois nos

    Participants il reste tous les quatre donc bien sûr avec nous toute la journée vous les retrouverez notamment cette cet après-midi pardon dans les dans les ateliers filièr alors on va poursuivre donc notre notre matinée on va enchaîner donc avec une une nouvelle présentation le le sujet des sol donc a

    Été cité à la fois dans dans cette table ronde comme un un pilier un élément essentiel euh et digne d’intérêt je rappelle aussi que lors des des réflexions que l’on a conduite en région ce printemps euh dans le cadre donc des des travaux sur le le projet de de pacte

    Et de loi d’orientation agricole en avril dernier la gestion durable des sols avait été posé comme un un pilier de la transition agroécologique mais aussi de l’adaptation de l’atténuation au changement climatique et donc pour nous éclairer sur sur ce sujet il est déjà sur scène j’accueille donc Philippe lagacherie ingénieur de recherche à

    L’inrae au sein du laboratoire d’études des interactions sol agrosystème hydrosystème et à vous pour 20 minutes merci bonjour à tous donc aujourd’hui je vais vous parler de sol on va commencer par voir un sol et sa définition la base le sol c’est un volume qui s’étend depuis la surface de

    La terre jusqu’à une profondeur marquée par l’apparition d’une roche dure ou meuble est altéré alors c’est pas ma définition c’est la définition de de l’association française d’étude du sol euh pour montrer que on va regarder le sol dans son entièreté pas simplement les 10 priers cmètres et 30 prers cm pas

    Simplement une propriété mais le sol dans son ensemble ce sol il faut savoir que que c’est un c’est le produit d’une interaction de plusieurs qui a duré plusieurs centaines d’années plusieurs milliers d’années entre différents facteurs une roche mer une topographie une succession de climat et dans les derniers âge de sa formation de

    D’activité biologique et d’activité également de l’homme qui vient façonner et modifier ce sol donc c’est cet individu sol que nous avons devant nous et pour lequel il faut qu’il faut prendre en compte pour n’importe quelle décision que l’on prend en particulier des décisions concernant l’adaptation au changement climatique

    Alors on a parlé beaucoup de d’eau à la précédente table ronde he comme un facteur clé par rapport à la à à la à l’adaptation au au au changement climatique et donc je rappelle que le sol joue par rapport au cycle de l’eau des rôle majeur à travers différents

    Processus que je rappelle ici euh l’infiltration de l’eau c’est-à-dire la capacité de de de de d’amener l’eau de pluie aux cultures les capacités de rétention de stockage d’eau et également les capacités de restitution de l’eau vers les nappes et vers les cours d’eau tout cela c’est euh régi par le sol ce

    Sol qui est à cet endroit euh de et qui peut changer beaucoup alors bien sûr tous ces processus font que quand on les regarde de près quand on regarde leur influence euh c’est on peut dire que les sols ne naissent pas égaux quant leur impact sur

    Le cycle de l’eau tout tous ces ces processus de formation du sol font que que ce soit pour l’infiltration la rétention et le drainage on peut citer des propriétés spécifiques du sol qu’il faut particulièrement prendre en compte et qui qui vont jouer un impact qui vont avoir un impact majeur sur la capacité

    Du sol à remplir à faire fonctionner ces processus et à remplir le rôle d’acteur du cycle de l’eau donc je vous ai je vous ai donné ces ces ces ces propriétés dans ce dans ce petit tableau euh une autre une autre chose qu’il faut bien avoir en tête quand on parle

    D’adaptation on parle bien sûr de de gestion du sol pour améliorer ces capacité euh par rapport à au cycle de l’eau pour améliorer sa résilience euh il faut savoir que toutes les actions qu’ils sont promues et il y en a beaucoup je je je ne vais pas toutes les

    Les détailler ici toutes les actions qui sont promu doivent être raisonn en fonction des caractéristiques du sol parce que les sols ne répondent pas de manière égale au changement de pratique culturale pour s’ans convaincre je vous donne simplement un exemple tiré de la littérature c’est mes collègues australiens qui ont travaillé sur

    L’impact d’une augmentation de 1 % en carbone du sol sur les capacités de rétention du sol et vous voyez dans ce graphique qui indique les les les les millimètres qu’on peut gagner en en augmentant la la la la la la concentration en carbone du sol vous

    Voyez que on n pas les mêmes résultats en fonction de la texture du sol et là dans ce cas-là c’est surtout les sableux qui peuvent bénéficier d’une d’une d’une d’une augmentation de la du du carbone du sol donc en fait il faut aussi tenir compte de ça donc en fait la proposition

    Que je fais par rapport à comment envisager le sol dans ce ce mécanisme général de d’adaptation au changement climatique l’idée c’est de raisonner et d’optimiser la location des mesures d’adaptation au changement climatique quel que soit soit ces mesures en fonction des caractéristiques du sol ne pas appliquer une méthode sur l’ensemble

    D’une zone mais essayer de la territorialiser en fonction de la des caractéristiques de sol que vous avez en face de vous sur votre territoire alors naturellement ceci se HETE à un première question qui vient tout de suite à l’esprit oui mais comment connaître ces caractéristiques bien sûr comment

    Connaître les les précisément les sols et les variations d’une façon suffisamment précise pour qu’en fait on puisse s’en servir de façon à effectivement territorialiser les mesures d’adaptation qui sont devant nous et qui nous sont possiblement disponibles alors là on se heurte à ce problème là je vous ai

    Simplement donner un exemple je suis sûr qu’en tant que conseiller agricole vous en avez plein dans votre tête là c’est le l’exemple exemple de notre site d’étude dans dans dans les rau un bassin versant de d’un km² où je montre que là sur une toposéquence par rapport au méc

    Au au facteurs que l’on a de de de formation du sol qui sont là des géologies très différentes des topographies très différentes et ben sur un une toposéquence de de quelques centaines de mètres on peut avoir des sols vraiment très différents donc des morphologies de sols très différents et

    Ces morphologies de sol très différent ben ça se traduit fatalement par des comportements notamment vis-à-vis de l’eau qui sont également très très différents tant par rapport à l’accès à l’eau que également aux capacités de rétention et donc il faut vraiment prendre en compte à ce degré de finesse

    Les sols pour pouvoir euh utilement faire des des des des mesures d’adaptation à à l’échelle d’un territoire alors traditionnellement la l’outil majeur pour accéder à cette connaissance c’est la cartographie des sols donc c’est pratiqué par certains experts en France des pédologues pédologues cartograp qui se baladent sur le terrain qui

    Produisent des cartes avec différentes façons de faire mais en gros c’est on fait des prospections à l’intérière et puis après on délimite des unités homogène et on fait après des fosses pour pouvoir caractériser les sols je suis sûr que vous connaissez un petit peu tout ça le problème c’est que quand on regarde

    L’état d’avancement de ce de ces cartes de sol là je vous fais une petite état d’avancement sur la France nous avons quelque chose qui est pas satisfaisant par rapport aux objectifs que je vous ai brossé tout à l’heure à savoir que certes on a une couverture exhaustive du

    Territoire mais elle elle n’est faite que par rapport à une échelle très très très très grossière hein on a des référentiels régionaux pédologique au 250 mm je vous montre ici le le le le l’Occitanie où on a effectivement ce référentiel régional pédologique c’est une information mais pas à la hauteur

    Des enjeux territoriaux que je vous ai présenté par ailleurs on a des cartes à différentes échelles aussi qui sont accessibles mais qui ne couvrent pas de façon exhaustive et et plus précise le territoire français alors si on veut résumer la la situation dans lequelle on on a des résolutions spatiales qui sont

    Notoirement insuffisantes sur l’ensemble du territoire français et notoirement de de de l’Occitanie euh et également on a des des des documents qui sont parfois qui laissent un peu rêveur les les conseillers agricoles parce qu’ils ont du mal à les interpréter notamment par rapport au aux propriétés qui peuvent

    Les intéresser comme la réserve utile du sol et puis dernier problème c’est souvent qu’ils sont pas facilement accessibles euh elles sont souvent dans des placards pas numérisé et donc on a un problème d’accès à l’information pédologique donc en fait l’alternative à ça ou le complément c’est de développer

    Des méthodes de cartographie des sols qui permettent une couverture exhaustive des territoires avec une grande précision et un coup d’ d’investigation acceptable c’est une c’est un objectif que l’on a poursuivi dans ces dernières années et euh ce que je voudrais partager avec vous dans cette deème partie d’exposé c’est quelques solutions

    Qui émergent et qui peuvent commencer à apparaître sur un plan préopérationnel préopérationnel et transférable au service de l’adaptation au changement climatique ces deux types de méthodes sont la cartographie des sols par modélisation statistique et la cartographie des sols participative donc je vais essayer de résumer où on en est

    Sur ces deux aspects cartographie des sols par modélisation statistique rassurez-vous c’est la seule équation que je vais vous montrer de tout l’exposé ça part d’une idée simple que je vous ai déjà exposé c’est que le sol c’est le produit de différents facteurs de formation si on n’a pas la carte des

    Sols peut-être qu’on a la carte de ces facteurs de formation et que si on a cette carte de de de de de avec ces cartes en combinant ces cartes on va pouvoir prédire les sols c’est exactement l’idée de la cartographie des sols par modélisation statistique où en

    Fait on envisage que un sol euh peut être prédit par un certain nombre de facteurs que vous voyez ici qui sont des données environnementales spatialisé en en liaison avec la formation des sols peut-être prédite également en réutilisant les cartes pédologiques que l’on a parce qu’on en a quand même il

    Faut tenir compte de l’information existante et donc on va essayer de construire une fonction prédiction à partir de tous ces de de tous ces ces facteurs alors comment on construit cette fonction de prédiction en en fait en utilisant de l’intelligence artificielle l’intelligence artificielle c’est simplement présenter à un

    Algorithme un certain nombre de cas résolus alors là les cas résolus pour nous c’est des sites que l’on connaît parce qu’on a des profils qui ont été faits par le passé avec des valeurs connues de de propriétés de sol et qu’on peut rattacher à un certain nombre de données environnementales et on va

    Présenter à l’algorithme qui va apprendre automatiquement pour construire une fonction et une fois qu’on aura appris cette fonction ben on va l’appliquer sur l’ensemble du territoire sur lequel on veut l’appliquer de façon à pouvoir construire euh une carte des sols alors une chose très intéressante euh et un

    Sous-produit de de ce de cette approche c’est euh cette erreur estimée qui est importante parce que ça nous permet de savoir où on en est de la cartographie pas simplement de dire voilà tel type de sol c’est ça mais également voilà avec quelle incertitude je peux vous donner

    Cette information ce qui est très important pour programmer la suite de l’effort par rapport à la caractérisation des sols puisqu’on aura tendance à aller chercher des informations sur les zones où on en connaît le moins alors petit exemple très rapide d’application dans notre région là vous on a divisé la région en

    Quatre vous avez sur la partie côtière l’effort que l’on a fourni en rassemblant toutes les données nécessaires pour faire l’exercice que je viens de vous présenter à la fois des données en environnemental qui vont être candidates à la prédiction des sols mais également des observations de sol là on a fait un

    Énorme moissonnage de données par rapport à ce qu’on connaissait notamment ces dernières années puisque’on est passé de 1300 données à plus de 9000 données grâce notamment à à un programme de mobilisation des études anciennes qui avaient été faites par le le le baron langdoc dans les années dans les années

    55 8 90 donc avec ça on on entraîne nos algorithmes et à titre d’exemple voilà le type de de carte que l’on peut obtenir alors je vous donne simplement un extrait de la carte ici pour une région qui se situe à l’ouest de Montpellier où on peut voir que l’on

    Arrive à des à à une à à une cartographie de la réserve utile qui commence à être relativement précise et pourrait être utilisé mobilisé pour mieux raisonner les les les adaptations au changement climatique comme je vous disais tout à l’heure un des sous-produits c’est cette carte là qui

    Va avec qui est l’incertitude associée à cette prédiction et qui peut éventuellement servir à programmer les nouveaux efforts pour obtenir cette carte l’intérêt que l’on a c’est que à à la différence de la carte pédologique avant où il y avait un pédologue qui passait qui faisait sa carte et puis on

    En parlait plus la carte restait toujours la même ici on a un processus itératif où en fait on peut une fois vois qu’on a la carte si on en est pas satisfait on peut aller revenir et remettre de l’information pour refaire tourner un algorithme et donc améliorer

    La précision de la carte donc voilà pour cette première façon de faire cette première solution avec une perspective à court terme qui est maintenant un transfert de méthodes vers des opérateurs que j’appelle non académique c’est-à-dire que on sort des labos de recherche et notamment actuellement on a

    Une action avec la la chambre régionale d’agriculture de d’occcitanie pour faire ça sur la région on l’a aussi dans le grand texte les bureaux d’études également sont sont mobilisé alors pour ce qui concerne l’Occitanie l’idée c’est vraiment de d’obtenir dans les dans les années qui viennent des données sur l’ensemble de

    La région vous avez vu pour l’instant on a qu’une partie de la région on voudrait généraliser ça et en fait tous ces produits seront disponibles via l’infrastructure de données géographique régional qui s’appelle openig vous connaissez sans doute et l’idée c’est que ces données puissent être accessibles à tout le monde 2è 2è idée

    2uxème approche qui est dans les dans les tuyaux c’est la cartographie des sols participatives alors c’est une une façon une démarche que l’on a déjà testé sur pas mal de de de de de territoires en France en Occitanie et même très loin d’ici puisqu’on l’a testé aussi en Inde

    Alors le principe en fait les hypothèses c’est tout simplement on aurait dû vous allez me dire on aurait dû peut-être s’en apercevoir avant mais c’est que les agriculteurs détiennent une connaissance de leur sol qui peut être mobilisé pour produire des cartes de sol plus précises que ce que l’on a actuellement et la

    Deuxième idée c’est que cette carte non seulement elle sera plus précise mais si en fait elle est coconstruite avec les agriculteurs on a plus de chance qu’elle soit appropriée et utilisée par les décideurs euh dans ma carrière euh j’ai vu beaucoup de cartes pédologiques euh très

    Bonnes euh qui ont été faites par des experts pédologues très bon euh mais qui ont été complètement oublié et euh qui euh sont sous-utilisé parce que simplement elles n’ont pas été approprié et c’est je pense quelque chose qui pourrait être euh palié euh par ce par ces cartes participatives alors l’idée

    C’est de faire des ateliers participatifs euh avec les les les les les les agriculteurs en en en leur demandant tout simplement avec leur mots de construire une typologie de sol donc on réunit les gens et ils débattent des catalogues de sol sur leur territoire et on a un tableau et on recueille leurs

    Données deuxème action qui peut être un atelier juste après c’est non seulement on leur demande de définir leur sol mais une fois qu’ils les ont définis on leur demande de les localiser alors on a construit une application informatique particulière qui permet au au aux agriculteurs de de travailler là

    Vous voyez une un agriculteur en une agricultrice en action qui est en train de de localiser les sols qui sont là donc voilà ce que ça donne une typologie alors cette typologie je voudrais faire trois remarques la première c’est qu’elle est détaillée donc on a bien vérification de l’hypothèse que les

    Agriculteurs ont une connaissance détaillée des sols de leur région sans doute plus détaillé que ce que l’on peut euh estimer au départ euh on a des caractéristiques qui se rapprochent de ce que nous pédologues on on on on on travaille c’est-à-dire des textures des couleurs et des choses comme ça mais euh

    Plus que ça on a également des caractéristiques comportementales qui sont très intéressantes les sols sont séchants les sols se clavent euh les sols il y a il y a des des des des des problèmes de travail du sol enfin tout ça c’est des choses qu’ils ressentent et qui son sont vraiment très

    Complémentaires et qui permettent d’avoir une vision très fine des fonctions du sol et des comportements du sol que l’on peut avoir localisation voilà voilà un exemple de localisation où on a sur un territoire les différents types de sols qui sont localisé avec des fonctionnalités de l’interface qui ont été validé par les

    Agriculteurs on s’aperçoit tout de même que par rapport au grand à la grande variété de sol qu’ nous qui nous donne ils ne sont pas tous zonés ces solsl parce que souvent ils sont pas à la même échelle des fois ils ont des petites zones qui sont très importantes pour eux

    Mais qui ne représent pas forcément des grandes surfaces d’où l’intérêt de faire ce deuxième exemple donc bien sûr l’intérêt c’est ne pas ce n’est pas simplement de de de prendre l’information des pédologues mais de de des agriculteurs mais également de la mettre en synergie avec les informations plus académique des

    Pédologues et donc la confrontation avec les observations pédologiques de terrain est indispensable c’est ce que nous faisons c’est ce que nous avons fait et en fait on s’aperçoit que la deux choses d’une part la typologie d’agriculteur est généralement quand même moins détaillée que la typologie des

    Pédologues c’est parce qu’en fait il y a un tri qui est fait en fonction des des des usages qui fait que certaines différences de propriétés n’ont peut-être pas autant d’importance pour les agriculteurs qu’ils ne l’ont pour nous qui mettons tout à peu près au même niveau euh on a également un certain

    Nombre de désaccords qui qui tourne autour de 30 % suivant les terrains avec différentes raisons des typologies qui sont pas forcément appropriées en un seul atelier des erreurs de localisation des critères de comportement qui sont prépondérants pour les agriculteurs par rapport aux critères de de de de de de

    Caractéristiques de sol donc des choses qui sont encore à améliorer euh une chose intéressante aussi si on mélange ce que je vous ai présenté tout à l’heure avec la cartographie des sols par modélisation statistique c’est qu’ qu’on peut généraliser aussi sur un territoire les typologies des sols des agriculteurs en appliquant cette

    Cartographie des sols par modélisation statistique mais en prenant comme données d’entrée les localisations des sols donnés par les agriculteurs et là on a une première éboche de carte pédologique qui peut être intéressante à travailler par la suite donc voilà les perspective de ça de cette de ce travail là c’est d’améliorer la démarche

    Collective de révision des types ologie et de et de localisation après la la la confrontation avec les observations des pédologues il faut que s’instore une véritable synergie de connaissance entre les agriculteurs et les pédologues loin de moi de penser que les les typologie des agriculteurs vont se substituer au

    Travail de base des pédologues c’est vraiment un travail de coconstruction et de synernergie qu’il faut mettre en place ce travail est encore devant nous on a des possibilités également très importante de démultiplier ces localisations de sol parce que si on arrivait à dans une région à avoir des

    Des typologie qui soit approprié par tout le monde on pourrait demander à beaucoup plus de gens à localiser leur type de sol et de cette façon là d’améliorer la connaissance collective donc en fait on pourrait très bien instaurer une dynamique de connaissance des sols au service de l’adaptation des

    Sols et au changement climatique pour vraiment euh faire cette ce travail-là alors j’ai terminé euh cette cette cette vue un petit peu rapide de des choses alors euh en guise de conclusion je voudrais rappeler que une des clés de l’adaptation de l’agricultteurulture au changement climatique c’est une meilleure prise en

    Compte de la diversité des sols pour territorialiser les solutions euh qui sont sur l’étagère mais qui ne sont pas euh forcément adapté pour tout le monde en tout lieu les bases de données sol actuell les l’effort de cartographie est notoirement insuffisant pour relever ce défi et donc on a besoin de nouvelles

    Approches euh pour essayer de de de faire ce travail euh j’en ai présenté deux euh qui sont au stade je dirais pré préopérationnels et prê à être approprié par les agriculteurs et par les conseillers agricoles donc c’est la cartographie des sols par modélisation statistique et la cartographie des sols

    Participatives et en de toute façon ceci demande à mon avis un réinvestissement des organismes de développement agricole vers la connaissance et la cartographie des sols dans une approche un peu dynamique et collaborative avec les agriculteurs et avec les le le monde académique je vous remercie de votre attention merci

    Philippe je vous invite à à à me rejoindre voilà pour la la séquence de questions et et donc merci de de nous rappeler que mettre les sols en avant c’est bien bien les connaître c’est mieux Arian alors àolo oui c’est bon euh une première question euh il y a au niveau européen une

    Directive sol qui est en cours de préparation il est dit que 60 % des sols agricoles seraient dégradés est-ce que vous savez les caractéristiques qui expliquent cet état de dégradation des sols oui alors effectivement il y a des des des des réseaux de suivi de la qualité des sols qui

    Sont actif dans pas mal de pays d’Europe en France nous avons le rmqs donc un point tous les 16 km Carr qui est revisité avec les qualités des sols et effectivement on se rend compte de de de de dégradation de la qualité des sols en terme de taux de matière organique en

    Terme de tassement en terme d’érosion donc effectivement il y a des menaces qui qui pèsent sur les sols qui effectivement montrent que ces sols sont dégradés B sans pour autant aller vers des visions catastrophiques comme j’entends souvent où on les sols sont morts non les sols ne sont pas morts ils

    Sont simplement effectivement vulnérables et il faut faire attention à les préserver une autre question euh sur comment faire pour améliorer l’infiltration de l’eau dans les sols qu’en est-il des différentes techniques alors évolution de pratique agricole technique qui relève de l’hydrologie régénérative et produits vendus dans le commerce pour

    Améliorer la rétention en eau des sol alors on est dans un petit peu dans le monde de la recette mais d’une façon générale effectivement il faut préserver l’infiltration de l’eau par et les pratique cultural de surface ont énormément d’importance par rapport à ça et la vie biologique également qu’elle

    Qu qu’ell qu’elles amènent ou qu’elles suppriment a également beaucoup d’importance donc on s je vais rappeler des choses qui sont connues de tout le monde c’est-à-dire que il est pas bon de laisser un un sol nu euh parce que ça fait des des des risques de battance

    Encore une fois pas pour tous les sols surtout pour des sols très limonux euh vous avez d’autres exemples il faut il faut il faut effectivement ménager une continuité hydrique entre la pluie qui tombe le et puis le les horizons profonds grâce à une activité biologique des horizons de surface très

    Intéressantes donc tout ça effectivement c’est des choses très intéressantes euh pour aller à dans le dans le sens de ce que je disais tout à l’heure tout n’est pas facile parce que si par exemple je vous dis ben pour dans les vignes en langue dooc il faut en herb parce que en

    Herb ça va être super pour infiltrer l’eau oui mais en herb ça va ça va constituer un quelque une concurrence par rapport à à à l’eau et donc que ceux qui en herb dans des sols qui sont avec des réserves en eau trop faiblees vont avoir de gros problèmes donc encore une

    Fois c’est le typique d’une mesure qui doit pas être simplement généralisé sur l’ensemble quant au au au disons aux solutions technologiques je suis pas très compétent là-dedans mais je je serais très méfiant et encore une fois je ne le ferai que après bien avoir conna connaître le sol et ses

    Limites et une dernière question alors je sais pas si on peut y répondre très rapidement mais en quoi le changement climatique en cours fait évoluer la pédogenèse et au sens large la dynamique d’évolution des sols alors c’est une question assez vaste que que certains ça fait partie des des des des recherche en

    Cours puisqueen fait on a on a très très peu de très très peu de de recul là-dessus il est sûr que les climats changent euh et donc le climat est un facteur important de la formation des sols et donc forcément il va y avoir des des des des des des des répercussions

    Sur la pédogénèse des sols à au temp au temp où que l’on vit c’est-à-dire a tempant du du du siècle que mes collègues climatolog climatologues ont présenté je pense pas que l’évolution strict du climat soit le facteur le plus important par rapport au changement du sol c’est bien c’est bien l’homme qui

    Qui détient encore la la le dans ses mains la les facteurs de changement du sol les plus importants merci [Applaudissements] Philippe alors on va poursuivre donc la nos séquence de présentation on va progressivement arriver donc sur le volet accompagnement et dispositif d’accompagnement des des agriculteurs donc les transitions imposent des

    Changements importants he pour les pour les agriculteur on la caractérise un peu ce matin du coup l’accompagnement au au changement doit entrer dans le champ de compétence des des conseiller et non nous allons donc vous en vous en présenter quelques clés une présentation à deux voix puisque le deuxième point

    Sera voilà pour accompagner les agriculteurs dans dans l’adaptation de leurs exploitations encore faut-il poser le bon diagnostic comment approcher la question de la vulnérabilité d’une exploitation agricole à l’évolution du climat vous donc vous êtes présenté donc j’appelle pour ces deux cette présentation à deux voix lor gomita responsable de l’équipe

    Euh agronomie environnement à la Chambre d’Agriculture de la loosire et Maxime Cruet conseiller en arborculture à la chambre du tarngaron merci du coup et bonjour à tous alors moi je vais du coup vous parler un petit peu du travail qui a été mené par par les chambres de agriculture

    Sur la démarche d’accompagnement au changement donc via le programme clima coach dont dont l’objectif c’était de mutualiser les outils mais aussi du coup des les compétences puisque l’accompagnement au changement ça va nécessiter au-delà d’un certain nombre d’outils une certaine posture et une certaine méthodologie donc ce programme clima coach en quelques mots c’est

    Vraiment de faciliter le métier du conseil donc qui est vraiment le métier au cœur des missions des chambres d’agriculture dans l’accompagnement du du du changement chez les agriculteurs vis-à-vis du climat puisque euh pendant pendant un temps on avait un problème et une solution et maintenant on a des problèmes complexes et du coup

    Une multitude de solutions qui va être en plus propre à chaque système et à chaque situation et donc du coup une nécessité de s’adapter en continu pour les agriculteurs et pour les conseillers donc l’idée c’était pas de faire un éniem projet sur le climat parce que c’est à la mode mais bien de

    Faire un de faire marcher on va dire l’intelligence collective des différentes chambres pour pour que nos structures puissent accompagner sereinement les agriculteurs hop donc ce pro ce projet donc climat coach on avait 23 partenaires qui ont travaillé sur trois filières donc élevage harbo et viti avec du coup trois

    Quatre régions donc AA Occitanie PACA et pays de la loi qui du coup ont travaillé activement sur ce projet et d’autres régions le fameux 2e cercle qui étaient associés qui ont été tenus informé et avec du coup la pluite de didascalis qui était un organisme qui est vraiment spécialisé

    Dans l’accompagnement du changement et qui nous a accompagné au cours de ce projet donc pourquoi ce projet donc l’objectif comme je l’ai dit c’est vraiment d’accompagner les agriculteurs donc dans le changement climatique qui est un sujet complexe également euh d’aider aussi les conseillers puisque accompagner c’est pas inné c’est c’est pas qu’une affaire

    D’outil en plus il y a vraiment une diversité de de de de façons de faire et de résultats donc l’idée c’était vraiment de mutualiser un petit peu tout ce qu’on peut faire dans les différentes chambres et euh et du coup nos intentions c’était vraiment de Ben d’avoir les les retours d’expérience des

    Différents agents de terrain pour du coup identifier un petit peu collectivement tous les points clés et les points d’amélioration et du coup de d’expérimenter une une manière d’apprendre via l’intelligence collective donc suite à ce projet hein puisque ce projet finissait le 15 décembre donc après-demain donc on peut dire qu’il est quasiment

    Fini l’idée c’était c’était d’aboutir à des à des fiches à des fiches qui sont un petit peu des des des recueils de d’une part de connaissance donc sur des techniques d’entretien notamment d’outils bien sûr on est on est pas mal attendu là-dessus sur des outils de diagnosticque de formation sur des

    Recueils de levier et également un petit peu aussi des recueils de compétences puisque cet accompagnement au changement nécessite un certain nombre de compétences et en plus bien sûr vous aurez une présentation bah du projet en tant que tel ainsi qu’une petite une petite vidéo ludique donc nous avons travaillé pour

    Dans dans le cadre de ce projet sur les différ différes étapes de la de la démarche d’accompagnement dont la première étape est la sensibilisation du coup pour faire prendre conscience aux agriculteur ben du du changement climatique donc ça reste quand même une étape qui est assez sensible puisque

    L’objectif c’est de ne pas être non plus donc de faire réagir bien sûr mais de ne pas être trop anxiogène pour pour que ce soit pas démotivant en fait pour pour les agriculteurs donc du coup voilà de travailler via des des vidéos témoignage aussi ce qui permet aussi aux

    Agriculteurs de voir qu’il y a d’autres agriculteurs qui ont qui se sont engagés dans ces démarches de de d’adaptation et qui s’en sortent et voilà de travailler sur des sur des moyens ludiques et et assez et assez simples la deuxième étap étape derrière c’est vraiment de ben du coup de de mobiliser

    Derrière les agriculteurs et donc là nous ce qu’on a vu aussi en terme de retour d’expérience c’est que c’est très important c’est vraiment d’une part de travailler en collectif c’est ça permet de créer aussi une dynamique entre les agriculteur et puis un soutien en fait de leur père et aussi de travailler

    Rapidement sur quelque chose de concret donc d’aborder assez vite aussi la partie technique de voir eux qu’est-ce qu’ils peuvent concrètement faire derrière sur sur leur exploitation donc pour ces deux thématiques donc ces deux étapes on a produit du coup des délivrable donc pour pour cette partie

    Là on aura donc une fiche qui qui est présente un petit peu comment comment sensibiliser pour derrière mobiliser une fiche aussi sur tout ce qui est formation qui est en lien avec le changement climatique et bien sûr en recueil d’outils qui ont été répertoriés dans le cadre de ce

    Projet donc pour vous donner quelques exemples d’outils du coup donc pour sensibiliser il y a un certain nombre de jeux ce qu’on appelle des jeux sérieux qui ont été développés par par les chambres et les structures agricoles donc notamment le tout ce qui est Rami fouragé resil game le le KS bon

    Je vais pas rentrer dans les détails parce qu’il y en a un certain nombre il y a d’autres outils aussi pour obtenir tout ce qui était indicateur climatique et agroclimatique dont une partie nous a été présentée tout à l’heure donc après il y a du coup il y a Oracle clima 21

    Ap3c voilà Canar drias il y a un certain nombre de d’outils et en ENF des formations du coup via des via des scénarios pédagogiques donc la troisème étape dans cette démarche c’était de venir faire un diagnostic de de l’exploitation pour identifier du coup les marge de manœuvre

    Et les actions qui peuvent être qui peuvent être mises en place sur l’exploitation donc il faut bien prendre se rendre compte du coup que sur ces diagnostics de ce qu’on appelle de vulnérabilité au au changement climatique il y a vraiment une nécessité de venir prendre du recul et de bien

    Travailler à l’échelle du système d’exploitation et du coup pour cela forcément on a un large panel d’outils he il y a beaucoup de chambres qui ont développé des des des diagnostics de de vulnérabilité mais il faut pas oublier que le plus important ça reste quand même l’écoute de l’agriculteur pour les

    Accompagner à leur rythme puisque on va dire que tous les outils enfin les outils sont les mêmes pour tous les agriculteurs mais derrière l’accompagnement il va être unique donc là-dessus sur les livrables climac coach donc de la même manière on a produit donc des fiches donc une fiche

    Sur sur l’analyse de la vulnérabilité une fiche étape donc de la de la du diagnostic du coup jusqu’à la mise en œuvre du plan d’action trois fiches sur trois outils de diagnosticque de vulnérabilité avec les retours d’expérience des différentes chambres d’agriculture qui les ont testés et une fiche outil sur en recueil

    De levier d’adaptation donc pour reprendre également quelques outils donc des outil de diagnostique maintenant il y en a de beaucoup et de plus en plus donc notamment adapto qui est du coup une une adaptation du diagnostic du Gard qui sera présenté un peu plus en détail du

    Coup par mon collègue tout à l’heure il y a également le diagnostic de l’arège qui est un peu plus tourné élevage après il y a ecovi de l’hérro clim climalea di agrocho voilà il y en a un certain nombre et en plus on a également des outils de diagnosticque carbone donc là

    On est un peu plus tourné sur l’atténuation avec notamment cap de r carbon extract voilà il y a un certain nombre également également d’outils en fonction aussi des filières et donc du coup la la dernière étape dans le la démarche d’accompagnement et pas la moindre c’est de venir travailler avec l’agriculteur

    Les les pistes de de progrès donc les leviers d’adaptation qui peuvent être mis en place donc ça ça peut se faire sur un accompagnement technique individuel collectif ça peut être également des expérimentations ça peut être la la proposition de de formation et donc là ce qui nous a paru

    Important de de souligner c’est vraiment l’importance de pouvoir de d’avoir du temps du temps et pardon et du coup des des financements aussi pour pouvoir accompagner les agriculteurs dans la mise en place de ces plans d’action puisque au final c’est également une étape clé parce que faire le diagnostic et identifier les leviers

    D’action c’est important mais derrière il faut que l’agriculteur passe le cap derrière de de le de les mettre en place et ça il a besoin de d’accompagnement et donc là-dessus on a également une fiche une fiche étape sur le suivi de la réalisation d’un d’un plan d’action avec à chaque fois pareil

    Le retour d’expérience des des conseillers et enfin la la dernière la dernière étape qui était un peu en parallèle de de tout ce que je viens de de ces étapes du coup de d’accompagnement c’est lié à la question des compétences et des compétences qui vont être mobilisées par

    Les conseillers qui vont accompagner les agriculteurs donc il faut savoir que cet accompagnement du coup c’est un processur sur la durée hein comme je vous l’ai présenté tout à l’heure et qui requiert donc une multiplicité de compétences euh donc qu’on a pu identifié en trois grands registres donc

    Il y a d’une part l’expertise donc c’est un petit peu plus ben répond aux question techniques vraiment de l’agriculteur et l’accompagner sur des leviers techniques il y a eu également une partie conseil stratégique donc c’est vraiment venir regarder l’approche système en fait regarder vraiment l’exploitation à l’échelle globale et

    Enfin ben la partie coaching puisque il faut aussi soutenir l’agriculteur dans cette dans cette transition et donc là ça nécessite d’organiser du coup nos structures pour permettre donc la mobilisation de ces différentes compétences et de pouvoir accompagner les agriculteurs et du coup là en terme de

    En terme de livrable donc pareil on a on a produit en en répertoire des compétences hein donc ce que je viens de présenter euh la fiche donc technique d’entretien qui présente un petit peu tout ce qui est écoute active questionnement circulaire pour bien amener les choses avec l’agriculteur

    Dans toutes les fiches que j’ai présenté précédemment il y a tout le temps un petit peu de de points de vigilance et de trucs et astuces qui sont liés au positionnement du conseiller et enfin il sera produit du coup un article qui qui qui rend compte du processus réalisé

    Dans le cadre de cette action donc du coup ces livrables ils seront disponibles à partir de après-demain du coup du 15 décembre sur donc l’opéra connaissance pour pour le réseau chambre et sur la plateforme red agricole pour les autres et je vous ai également mis les les contacts climac

    Coach les référents régionaux donc dans les chambres régionales et du coup voilà j’ai fini pour ma parttie et je vais laisser mon collègue parler un peu plus en détail du coup d’un des diagnostics de vulnérabilité qui a été qui a été testé [Applaudissements] merci non voilà pour le pointeur

    C’est c’est ce bouton pour le pointeur ok donc bonjour à tous merci donc bonjour à tous donc Maxime crué Chambre d’Agriculture de tarngaron et je vais vous présenter aujourd’hui donc les diagnostics agroclimatiques en particulier un diagnostic agroclimatique et ce qui est un diagnostic de vulnérabilité au changement

    Climatique donc on a parlé tout ce matin des exploitations des producteurs des événements extrêmes qui qui subissent au quotidien des problèmes de sécheresse d’augmentation de température tous ces aléas qui sont relativement nouveaux et qui sont en cours et aussi les aléas et problèmes qui vont arriver donc ça c’est

    Tout ce dont on a discuté aujourd’hui donc les agriculteurs évidemment sont les premiers à le voir les premierers à le subir et donc ils ont un besoin d’information par rapport à ces ces facteurs là il y a ces problèmes qui sont actuels il y a deses problèmes qui

    Seront futurs et forcément euh bah ils se posent énormément de questions ils sont pour certains inquiet pour d’autres tout simplement ils vont savoir euh comment ça va se passer euh par la suite et donc il y a ces risques qui sont actuels et donc futur aussi et les diagnostics donc agroclimatiques ce sont

    Des diagnostics qui sont des diagnostics qui interviennent dans ce cadre là notamment ça permet aussi de prendre du recul par rapport à l’exploitation puisque un producteur lui-même est dans son exploitation au quotidien et c’est important pour lui d’avoir aussi un avis extérieur pour prendre du recul ce qui

    Est toujours très difficile à faire soit pour les producteurs ou pour tout le monde d’ailleurs enfin si on parle de conception du système donc on parle vraiment de changement importants de changements qui vont être profonds dans son système d’exploitation là il y a besoin d’énormément d’information il y a

    Besoin de sécurité du point de vue du producteur donc de changement de stratégie des logiques d’investissement des logiques de culture qui sont en place de nouvelles culture et ça tout ça il y a vraiment un besoin d’énormément d’information on a beaucoup de retours de producteurs de questionnement des

    Producteurs et encore une fois le diagnostic agroclimatique c’est un point un outil qui permettra d’aider dans ce cadre là donc pour faire un état des lieux des diagnosticqus donc il y en a pas mal qui sont en cours qui sont soit en cours de développement ou qui sont euh qui vont

    Arriver dans le futur donc pour ceux que je connais par exemple ça va être diagnostic du gare du gare adapté au sud-ouest donc c’est littéralement celui du gare qu’on a retravaillé pour la région midipyrénée exmidipyréné pardon et diagnostique de l’Ariège diagnostique de la Loire qui ont tous leurs

    Spécificité ils vont prendre par exemple un atelier particulier ou ils vont voir l’exploitation dans sa totalité ou en tout cas dans une bonne partie de l’exploitation euh par par exemple le diagnostic du gare au gare adapté sud-ouest va plutôt avoir un œil pour l’ensemble de l’exploitation au

    Contraire de la de la partie Ariège diagnostic Ariège qui lui va plutôt avoir un côté très élevage et très technique élevage donc pour Cees diagnostic là on peut travailler à la fois à l’échelle individuel donc avec le producteur avec un discours sur avec un producteur sur sa situation mais on peut aussi

    Travailler sur un système de groupe donc de travail de groupe ça peut être groupe G2E groupe 30000 on pense forcément à ce genre de groupe mais pas que et là typiquement des diagnostics comme de la Loire sont plus adaptés pour ce genre de système il faut savoir qu’il y a pas mal

    De diagnostics qui sont en cours en développement et de nouveau qui vont arriver et chacun a un peu sa spécificité c’est bon à savoir pour les les publics prioritaires forcément on va penser au publics qui sont qui vont bah s’intéresser énormément à ce point-là ou sinon des publics où c’est important de

    Les informer donc forcément les nouveaux exploitants les j toutes les personnes qui vont arriver qui vont avoir l’exploitation pendant un certain temps un temps long et ben c’est très important de les informer sur ce qui se passe les informer de comment ils pourraent réagir quel levier d’action ils peuvent mettre en place maintenant

    Pour essayer ben par exemple de trouver une solution pour un problème qui va arriver bientôt ou un problème actuel donc ça c’est très important et il y a évidemment une logique de reprise d’exploitation les les exploitants les agriculteurs en général la moyenne est plutôt vers des âges avancés il faut

    Dire ce qui est donc la logique d’exploitation de reprise d’exploitation est extrêmement importante et finalement par rapport au changement climatique et au risques et autres ou tout simplement quand la personne et bien va laisser son entreprise à sa fille à son fils et ben il va essayer justement de de trouver

    Une solution pour que l’exploitation et bien puisse surmonter ses problèmes de léguer l’exploitation d’une situation qui soit favorable donc forcément ces questions se posent en terme de temps de diagnostic le but c’est pas de passer énormément de temps dans le diagnostic il y a évidemment un temps minimum le

    Temps ça peut être de 20 minutes pour certains diagnostics on peut prendre 1 heure et évidemment ce temps peut énormément changer au fur et à mesure de la discussion ça a été dit dans la première partie d’ailleurs on va beaucoup écouter l’agriculteur et on va réagir en fonction et le diagnostic

    Agroclimatique a aussi un objectif de sensibilisation veut dire voilà toi sur ton exploitation tu vois ça moi dans mes données dans mes informations il devrait se passer ça plus tard il devrait aussi y avoir ça est-ce que tu veux qu’on en parle est-ce que tu veux qu’on en

    Discute est-ce que tu veux qu’on trouve une solution à ces problèmes là et forcément là ça amène énormément de discussions et souvent d’ailleurs bon je vais en reparler mais des discussions sur le fond et ça c’est souvent les les problèmes en tout cas les les situations

    Les plus dures où il faut trouver des solutions mais c’est très difficile de trouver des solutions en tout cas il faut vraiment changer énormément de choses et ça c’est le plus intéressant mais c’est le plus complexe donc moi je vais vous présenter le diagnostic donc

    Adapte o qui est comme on l’a dit un diagnostic adapté de celui du Gard dans une situation exmidi pyrénée c’est un projet qui a été travaillé via chambre la chambre régional les haut de Pyréné le Tarne le tarngaron le lotte le Gers donc c’est vraiment un travail en commun

    De tous ces départements de différents conseillers que soit des conseillers haut grande culture ou autrees et financé tout ça par l’Agence de l’eau à dourgarot donc merci à l’Agence de l’eau qu’on pour qu’on a pu justement travailler sur ce type de de de très bons projets euh donc ce diagnostic

    Encore une fois adapté du gare le thème de ce diagnosticque c’est surtout l’eau et l’agroécologie savoir comment est-ce qu’on peut le gérer l’eau on va le voir un petit peu après et donc c’est en terme d’échelle on a parlé des différents diagnostics qui vont avoir différentes échelles que soit un atelier

    Ou l’ensemble de l’exploitation en l’occurrence pour ce cas-là c’est la totalité de l’exploitation après c’est une discussion avec le producteur si lui veut parler par exemple que de de la partie ou de l’atelier qui représente 95 % de son chiffre d’affaires c’est pas forcément nécessaire de passer une

    Demi-heure sur les 5 % qui restent donc évidemment tout ça se fait via la discussion avec le producteur donc ça va parler d’Ala on va parler de sol euh voilà pour rappeler un petit peu la très bonne présentation qui est arrivée un peu avant nous et on va parler de l’eau

    Évidemment via une technique une méthode àom mais pas que et ce diagnostic peut prendre 1 heure mais des fois ça peut prendre plus longtemps moi ça m”est arrivé de prendre 3hes sur l’exploitation ce qui est plutôt bon signe parce que ça veut dire que le producteur a envie de ben justement de

    De parler de voir comment on peut trouver des solutions le principe comme vous le voyez ici c’est un document Excel avec différents onglets vous avez les différents onglets qui sont propres à la filière par exemple élevage grande culture arborculture mais il y a aussi des onglets qui sont propres à

    L’ensemble des filières comme la partie haut la partie sol aléa et protection généralité et cetera par exemple un point qui est qui est évalué dont on parle pas forcément souvent c’est l’adaptation par rapport au personnel c’est-à-dire quand il y a des températures très fortes nous en l’occurrence dans le tarngaron pour ma

    Part on peut avoir des températures qui sont au-delà de 40°r pendant un certain temps voilà c’est peut-être important d’adapter euh le travail les horaires de travail notamment du personnel donc et souvent on le voit que c’est c’est en cours hein de toute façon euh c’est d’ailleurs soit dit en passant

    Une très bonne porte d’entrée pour le producteur si il voit pas forcément d’influence du changement climatique s’il a adapté ses horaires depuis quelques années voilà ça permet de de bien avancer sur le sujet donc ensuite les réponses se font sous forme de d’une notation de 1 à 4 en l’occurrence un

    Pour peu vulnérable quatre très vulnérable et vous avez le diagramme ensuite qui se forme sur la droite un Anglet récapitule l’ensemble des diagrammes et ensuite il y a une méthode AOM qui se met en place de manière pour l’instant pas automatique mais on essae on va on continue à travailler sur ce

    Projet-là pour qu’on ait une automatisation via les réponses qui ont été faites dans le diagnostique des propositions de levier à actionner via une banque de levier et des objectifs potentiels qu’on peut mettre en place bon vous imaginez bien que c’est un très gros travail et forcément les leviers bien il y en a

    Beaucoup et donc ça c’est en cours cours donc on va y arriver mais ça va prendre un petit peu de temps quoi voilà donc comment se passe un diagnostic quand on est au producteur en terme de retour d’expérience et bien il y a trois étapes

    On va poser la question on va avoir une une écoute avec le producteur ce que j’appelle divagation c’est-à-dire que le producteur il va parler d’un point et ensuite par exemple si je reprends l’exemple que j’ai donné un peu avant par rapport aux températurees élevée ben lui il va parler sécheresse il va parler

    Sol il va parler irrigation et cetera et finalement on va l’écouter ça va divaguer sur plein de sujets différents et finalement ça va répondre à plein de questions différentes et c’est très intéressant bon au bout d’un moment faut faire un recadrage sinon on n arrivera jamais à finir le diagnostic mais c’est

    Quand même que ça se passe bien si on est dans ce genre de situation encore une fois les sujets qui sont vraiment courants et les sujets qui qui qui tiennent à cœur he qui sont vraiment d’importance pour le producteur c’est encore une fois des reprises de reprise d’exploitation des logiques pardon de

    Reprise d’exploitation beaucoup évidemment le diagnostic est un peu axé dessus aussi par rapport à l’eau l’utilisation de l’eau la ressource actuelle la ressource future et les matériels d’irrigation qui est évidemment un axe de travail important il y a aussi beaucoup de questions par rapport à la gestion liée aux aléas

    Climatiques à la sécheresse à la grêle aux autres aléas climatiques que les producteurs rencontrent et comment on peut essayer de limiter ces alléas climatiques ou est-ce qu’on peut l’accepter comment ça devrait se passer ça c’est tout c’est énormément de questions enfin il y a beaucoup de questions surtout en ce moment sur le

    Des questions de diversification notamment en viticulture vis-à-vis de la situation économique actuelle en viticulture de cuve mais en arborculture beaucoup aussi euh et par contre ça soulève énormément de questions le CFL en a parlé lors d’une présentation ce matin et a très bien dit justement que c’est est-ce que ces cultures sont

    Faisables pas faisables dans nos secteurs dans le secteur de l’exploitation oui peut-être mais en tout cas qu’est-ce que ça soulève comme question et est-ce que économiquement c’est viable euh j’appuie un peu sur la dernière question sur la dernière sur ce dernier point parce que vraiment c’est important et donc la discussion arrive

    Souvent sur quelque chose de technique voire très technique avec encore une fois de nombreuses question de fond donc finalement on se rend compte que le diagnostic en lui-même c’est pas lui qui va trouver les solutions le diagnostic c’est un outil c’est un support de travail c’est une porte d’entrée pour travailler avec le

    Producteur pour voir là où on peut travailler sur quel point on peut travailler sur quel point le producteur a à cœur de travailler parce que forcément nous on va peut-être avoir des objectifs peut-être que le producteur en a différents de d’autres autres objectifs et en sensibilisant peut-être qu’ussi on peut regrouper ces deux

    Points mais pas forcément donc ça dépend et donc faut trouver les points de vulnérabilité de de l’exploitation les questionnements du producteur les risques actuels et futurs du producteur ça on peut l’évaluer via différents outils soit Oracle climat 21 ou autre il y a plein d’outils qui permettent de

    Faire ça on a beaucoup d’informations dessus il faut trier mais c’est très important et surtout c’est très intéressant pour le producteur et donc encore une fois l’effet porte dans d’entrée donc sur différents sujets pratiques encore une fois sur le projet adapto euh il y a un

    Outil qui a été créé de coût de l’irrigation en grande culture et par exemple ça c’est un excellent levier pour savoir ben est-ce que on fait le dernier tour d’eau est-ce que on va faire un tour d’eau comment est-ce qu’on le fait ex cetera parce que l’eau ben

    C’est des pompes c’est utiliser beaucoup d’énergie euh c’est un coût de l’eau et donc forcément ce coût il est pris en compte dans ce genre de projet et c’est euh évidemment le volet économique et un très bon levier d’action hein évidemment euh voilà donc on va parler de viabilité

    De nouvelles espèces de pratiques agroécologiqu bien sûr on va parler des sols de matières organique et cetera et tout ça ça soulève des questions de faisabilité technique et économique des différents leviers on va le préconiser mais est-ce il faut aussi qu’on ait énormément d’information donc on s’appuie beaucoup sur les instituts

    Techniques pour avoir justement le maximum d’information pour l’exploitation pour finir il y a quand même un point qui est très important c’est que les producteurs ils sont de plus en plus sol CIT ils ont de moins moins en moins de temps à nous consacrer il un point de légitimité donc

    Quand on fait un diagnostic il faut être efficace et donc il faut essayer de pas prendre trop de temps et avoir un point vraiment particulier ESS de l’aider de l’accompagner sur des points précis donc c’est très important pas trop faire d’excès diagnostic et si c’est j’ai fini voilà merci Maxime c’est surtout que

    J’ai oublié de vous préciser qu’en fait cette intervention était à trois voix euh c’est-à-dire que au-delà des outils qui viennent de vous être présentés par Maxime et Laur on voulait dire deux mots quand même sur les dispositifs qui peuvent permettre de PR d’offrir un cadre à leur mise en

    Œuvre deux exemples le premier c’est climaterra climaterra est un projet qui sous pilotage de chambre d’agriculture France et avec un financement important du cas d’art va permettre d’engager une action structurante à l’échelle nationale d’adaptation des exploitations agricoles face au changement climatique et je salue la présence ici de Stefano

    Miglior chef projet de de de ce projet à Chambre d’Agriculture France qui participe à nos travaux aujourd’hui pourquoi en parler aussi c’est que c’est un projet multiartenarial ce projet embarque le réseau des Chambres d’agriculture mais aussi les coopératives les instituts techniques et aussi le monde de de l’enseignement agricole alors qu’est-ce

    Que qu’est-ce que ce projet vous le voyez ce projet se fixe déjà un certain nombre d’objectifs en terme déjà autour de de trois actions clés j’aurais envie de dire première étape la sensibilisation sensibilisation d’agriculteur sensibilisation de de conseiller vous avez un des premiers objectifs qui est autour de 10000

    Agriculteurs sensibilisés dans le cadre des 3 ans du projet 2è étape clé du projet c’est la réalisation de diagnostic et de PL d’action auè près des exploitations agricoles dans ce cadre là du coup les outils qui viennent de vous être présentés pourront être mis en œuvre vous le voyez un objectif

    National de plus d’un millier d’explloitation accompagné sur les 3 ans du projet au-delà pour des exploitations qui ont peut-être déjà eu cette étape de diagnosticque et de plan d’action les suivre 350 exploitations suivies dans la mise en œuvre des différents leviers d’action qui leur seront proposé bon

    Voilà donc un petit peu les les éléments que je souhaitais à votre connaissance et euh voilà dire que ce ce projet sera une première étape finalement à une massification peut-être de l’accompagnement des agriculteurs par rapport à ce sujet du du changement climatique deè 2è dispositif ou là plein

    De deuxème dispositif euh qui est celui de la formation euh et et et pour cela donc je vous présente le l’appel d’offre lancé par par par Viva euh qui propose voilà de d’accompagner les agriculteurs par ce biais hein de de la formation pour construire déployer euh les les outils de compréhension

    Finalement des enjeux du du changement climatique et de mise en œuvre des solutions technique concrètes d’adaptation mais aussi d’atténuation euh l’idée aussi ce sera de repérer de quantifier l’impact du changement climatique sur son territoire son exploitation sa filière en utilisant des indicateurs agroclimatiques adaptés et donc là ce matin on vous a présenté

    Quelques outils qui pourront être utilisés dans ce dans le dans ce cadre-là l’objectif aussi pourra être de mesurer les impacts de ces de nouvelles pratiques qui pourraient être coconstruites avec des agriculteurs dans ce cadre de formation au niveau technique et au niveau économique voilà vous avez plusieurs après volet sur

    Lesquels il est possible de répondre à à cet appel à cet appel d’offre je je les détaille pas vous les avez dans dans votre dossier alors bien sûr que cette présentation n’est pas exhaustive en terme de dispositifs qui permettent la la la mise en œuvre des outils qui vous

    Ont été présentés ce matin euh et je souhaite donc rappeler à ce stade le soutien bah des agences de l’eau de l’ADEM de la région de l’État dans la mise en œuvre de de de nos actions que ce soit donc projet RD qui vise la création d’outils l’acquisition de

    Références ou le déploiement d’action au auprès des agriculteurs et comme l’a rappelé ce matin le président Denis carrotier euh la Chambre régionale de agriculture travaille à la construction d’un d’un plan d’adaptation au au changement climatique qui embarquera aussi l’ensemble des des acteurs que nous sommes aujourd’hui en Occitanie et je

    Veux dire aussi à ces financeurs qu’on aura besoin de leur soutien pour intensifier nos actions alors on va oui merci on va prendre du coup quelques questions sur cette dernière séquence et je rejoins ma place et on passera ensuite à à l’intervention donc de notre grand témoin Jean-Marc tousard qui peut qui

    Peut descendre un petit peu dans l’amphi alors peut-être pour commencer juste avant les questions une remarque à propos de l’outil du diagnostic adapt parce qu’il y a eu des questions à ce sujet il y a une version du projet qui va être mise à disposition donc voilà il

    Y aura plus d’éléments à venir là-dessus euh concernant les questions une première au sujet des projections climatiques qui ont été donc présenté en début de matinée est-ce que ces projections climatiques sont utiles pour aider les agriculteurs à s’adapter ne sont-elles pas trop lointaines ou incertaine Maxime ou lor euh c’est

    Bonends oui parfait euh ben du coup l’objectif quand même des des projections donc que ce soit climat 21 ou ap3c plus sur le Massif Central c’était justement de les avoir à horizon 2050 pour que ce soit quand même un pas de temps qui soit euh ben à à échelle de

    De de l’agriculteur quoi et en plus l’idée c’était d’avoir des projections qui soient sur les les stations météo des départements concernés donc du coup généralement les agriculteurs au contraire se sentent bien concernés puisque euh ils peuvent se projeter vraiment sur leur zone et à une horizon où ils seront encore exploitant

    Tout à fait oui et après j’ajouterai qu’il y a aussi des projections climatiques et des projections agroclimatiques qu’on adapte aux différentes cultures que ce soit bah par rapport aux différents points et surtout au différents points clés de la culture donc en fait à partir du moment où on arrive à suffisamment travailler ce

    Genre d’outil bon moi par exemple c’est climat 21 mais il y en a d’autres on peut vraiment arriver à trouver des points clés sur les cultures et répondre à des questions précises des agriculteurs on répondra pas forcément à tous c’est pas magique mais honnêtement on a quand même pas mal de

    Clés une deuxième question euh sur la montée en compétence des conseillers euh comment les accompagner dans l’adaptation de leur métier et du coup à ce sujet vous avez évoqué notamment dans clima coach les différents les différents types de compétences de l’expertise finine aux compétences de coaching et comment vous voyez les

    Choses est-ce qu’on compte plutôt sur le fait que chaque conseiller et ce panel de compétences dans son portefeuille ou est-ce que ça passe plutôt par le fait de travailler en binô en trinome ou à plusieurs pour être complémentaire oui alors du du coup c’est c’est quand même beaucoup de compétences nécessaire donc

    Ça va être difficile d’avoir quelqu’un qui soit qui a à peu près qui vraiment toutes les compétences donc l’idée c’était plutôt justement de de plutôt travailler à plusieurs sur l’accompagnement l’accompagnement des agriculteurs et donc après nous on envisageait donc ça peut être via de la la formation via du aussi des des

    Groupes d’échange pour justement nous on a vu que via clima coach c’est très important pour nous aussi d’échanger entre nous entre Ben conseillers qui accompagnent les agriculteurs sur ce sur ces thématiqu là ben pour faire évoluer aussi nos nos façons d’accompagner les agriculteurs de trouver de nouvels

    Outils de voir qu’est-ce qui nous manque enfin voilà c’est c’est aussi via ce genre de projet que qu’on évolue et le le dernier point c’est peut-être une remarque mais vous pourrez réagir si vous souhaiteer c’est au sujet Maxime tu as évoqué le public prioritaire sur tout ce qui est les des

    Enjeux de d’installation et de reprise d’exploitation qui est un enjeu majeur pour la région voilà il y avait une une remarque ou une question sur le fait de savoir s’il existait des outils pour travailler sur le changement climatique avec ces porteurs de projets à l’installation mais c’est aussi la

    Question de se dire à la reprise c’est aussi des éléments qui finalement peuvent être mis en valeur dans le projet de l’exploitation et et de sa reprise voilà de mettre en lumière bah des des évolutions de pratique des stratégies qui auraient déjà été opérées sur l’exploitation et qui pourrait être

    Finalement une plusvalue aussi dans la reprise de ces exploitations ça fait beaucoup de choses dans une même question mais on va dire que oui évidemment ça peut aider à accompagner un nouvel exploitant ou quelqu’un qui reprend une exploitation bien sûr comme tu l’as très bien dit il y a

    Déjà des choses souvent qui sont mises en place au sein de l’exploitation ça permet de les mettre en lumière peut-être d’appuyer dessus ou des des points sur lesquels l’agriculteur précédent ne pouvait pas travailler voulait pas travailler souvent c’est plutôt ne pouvait pas c’est plutôt dans ce cadre là mais on

    Peut travailler alors voilà il y a le climat le projet climaterra qui a été évoqué notamment c’est pas le seul mais c’est un projet sur lequel on peut continuer à travailler et de surtout avoir du temps pour travailler parce que ce sont des questions qui prennent beaucoup de temps un diagnostic

    Agroclimatique encore une fois ne ne c’est pas lui qui va vraiment présenter les solutions il va plutôt donner les points sur lesquels il faut avancer il faut travailler et euh ça va nécessiter du temps que ce soit du point de vue producteur ou du point de vue conseiller

    Par contre on a beaucoup à apporter on a beaucoup à apporter on a beaucoup de Levi d’action à disposition on a beaucoup de compétences au sein des chambres d’agriculture mais pas que chambres d’agriculture institut de recherche et autres mais on a beaucoup de points à leur apporter oui bien sûr

    Et après du point de vue prévision climatique aussi il y a surtout sur les jeunes exploitants on a quand même des personnes qui vont rester longtemps sur l’exploitation donc oui évidemment c’est presque Essen de leur apporter ces informations là merci merci Laur merci Maxime et donc comme je le disais nous

    Nous avons donc la la chance d’avoir avec nous ce matin Jean-Marc tousard Jean-Marc tousard qui est donc directeur de recherche àinra pardon directeur de l’UMR innovation et puis qui a surtout conduit et coordonné de nombreuxes travaux sur ce sujet de l’adaptation de l’agriculture au changement climatique et notamment adaptation de la filière

    Vigne et vin au travers donc de la des projets la cave 1 et 2 donc 10 ans de de réflexion autour de ces sujets donc Jean-Marc tousard on vous propose d’être le grand témoin de de cette matinée et et de réagir de de nous faire partager vos réactions sur ce que vous avez

    Entendu des différentes présentations et puis que vous nous éclairiez aussi sur le rôle peut-être que doivent jouer les filièes agricole sur l’adaptation de l’agriculture au changement climatique c’est à VOUS ben grand merci d’être le grand témoin euh je je voulais quand même dire d’abord ouais pour réagir che

    De waou c’est bon de waou et quatre messages issus de de de toutes les présentations j’ai vraiment deux waou à faire c’est-à-dire j’étais impressionné d’abord par le nombre de personnes ici présentes il y a quand on a démarré avec Natalie olat qui est ici présente qu’on

    A démarré il y a 12 ans à travailler sur la question d’ l’adaptation au changement climatique c’était sur la filière vigetvin il y avait quelques personnes dans des chambres culture individuellement il y avait des chercheurs un petit peu pas divisés mais éclatés qui travaillaient là-dessus à l’v il y avait deux trois

    Personnes voilà c’est on était très loin il y avait beaucoup de climatosceptiques chez les agriculteurs même dans les premières enquêtes qu’on faisait donc là vraiment premier wa merci c’est d’être si nombreux je pensais pas qu’on pourrait être à ce pointlà comme ça merci à vous et mon deuxième wou c’est aussi sur la

    Qualité c’est le nombre c’est une chose mais la qualité des interventions depuis le le discours d’introduction de de Nick Carti j’ai vraiment apprécié jusqu’à toutes les interventions voilà les présentations de démarche on a une très très grande qualité moi j’apprends beaucoup je suis super content d’être ici pour apprendre aussi voilà ça

    C’était mes deux wa mes deux remerciements et après mes quatre messages alors je vais faire un premier message qui est quand même excusez-moi un peu alarmiste éco anxieux hein parce queil y a quand même des choses qui voilà un deuxième message qui s contraire plein d’espoir il y a plein de

    Solutions vous en avez on a montré un troème message qui reprendra beaucoup de choses avancé là tout à l’heure qui va atténuer un petit peu le deuxième message d’espoir en disant oui c’est des espoirs mais sous conditions hein toute une série de conditions mais qui sont

    Engagé et puis le 4è message ça sera un message d’espoir sur les conditions pour engager l’ quir je sais c’està-dire que en région en Occitanie dans la région ocitanie vraiment on est dans une région qui a des atouts qui a dans ses engagements pour faire face à aux enjeux

    De l’adaptation au changement climatique voilà mes quatre messages donc le premier j’ai pas tout développer mais bah c’était notamment par la première présentation Jean-Marie Jean-Michel sou souberou et Judie budau on avait vraiment on a eu en pleine face le changement climatique augmentation de température accentuation de la variabilité des événements extrêmes

    Modification des cycles de l’eau et puis ensuite vous avez vu égrainé lors de la Table Ronde l lordre des différentes interventions les multiples impacts hein qui interagissent sur l’agriculture sur les agroécosystèmes sur les cycles végétatifs sur les bilan hydrique évidemment et les rendements la biomasse fourragère le le sur la qualité on a

    Peut-être moins parlé mais travaillant sur la Vig leevin effectivement c’est un enjeu majeur parce que ça peut bouleverser ensuite les les filières sur les écosystèmes eux-mêmes c’estàdire que le changement climatique joue sur bon les bioagresseurs mais aussi sur les les les auxiliaires sur le paysage sur

    Le fonctionnement même du sol on a mis l’hypothèse il y a tout un ensemble de mécanismes qui entourent la production laactiv agricole elle-même qui qui sont concerné il y a les dégâts évidemment qu’on a évoqué et puis li aux événements extrêmes donc tout ça ça a des impact

    Sur les économiques quoi là on a c’est vrai on a ça a été évoqué à la fin dans du Conseil diagnostic euh c’est les impacts économiques premier type d’impact auquel on on pense tout de suite c’est sur les revenus hein donc fragilisation des revenus avec bah des

    Baisses de rendement des des dégâts des coûts qui augmentent il faut aller chercher acheter du d’aliments pour voilà pour compenser des baisses de fourrage et cetera euh c’est aussi la répétition évidemment dans le temps de ces perte ou ces revenus qui baissent donc il fragilisent l’exploitation ça je

    Pense ça a été bien bien évoqué euh derrière ça un petit peu c’est évoqué tout à l’heure juste il y a l’enjeu de la transmission la valeur des actifs c’està-dire que le changement climatique affecte aussi le patrimoine les sols la valeur même des actifs des exploitations potentiellement et donc il y a des

    Enjeux de sur la transmission avec deux choses à la fois la valeur du patrimoine pour être affectée mais surtout ben l’attractivité même du métier quoi si on s’engage si on s’installe pour subir des aléas enchaînne des revenus qui vont être affectés bah il y a on a un enjeu énorme sur la transmission

    L’installation dans le métier d’agriculteur et ça c’est une dimension économique très forte et puis on a d’autres enjeux économiques qu’on peut été évoqué qu’il faut avoir en tête sur lesqueles nous on travaille on commence à travailler c’est des externalités c’est des impacts au-delà de de l’exploitation agricole de sa

    Transmission sa sa compétitivité alors sur les filières hein sur les filières voilà d’autres organisations sont potentiellement affectées les coopératives des organisations qui d’amond d’aval les fournisseurs et cetera OK et puis quand on parle de qual alors c’est sur le 20in c’est assez prignant ben voilà le changement climatique modifie la qualité les

    Caractéristies des vins dans un sens qui ne correspond pas forcément à l’évolution de la demande par des rouges à plus de 14 15 14 degr et donc là on a un effet de déstabilisation sur les marchés alors les marchés sont affectés par d’autres déterminants mais ça ça ça

    Ça ça but aussi ça choque avec d’autres enjeux et ça le changement climatique affecte la construction d’ de filière on peut aussi penser plus globalement aux filières de qualité sous AOP où le CAH des charges conditionne fixe un sonbre de caractéristiques pédolimatiques il y a climatique dans pédoclimatique et des

    Caractéristiques des produits des spécificités de ces produits le changement climatique affecte potentiellement les relations entre le produit ses qualités ses caractéristiques et les conditions locales quoi du terroir donc il y a tous ces des stabilisation ces enjeux économiques d’impact sur les filières il y a aussi des enjeux à l’échelle des

    Territoires et là on en parle peut-être encore moins c’est-à-dire qu’il faut au-delà d’impact direct qui pourrait y avoir lié pour être lié à la disparition d’une exploitation par exemple il y a des effets de voilà de lien entre l’exploitation et son tissu économique local et puis si faut faut réfléchir aux

    Externalités positives auxquelles contribue la l’agriculture qui qu’on peut évaluer hein des des parcelles de viges qui jouent un rôle de coupefeu dans ces joint ça ça peut s’évaluer économiquement comme comme en terme de prévention contre les incendies contre des risques donc il y a tout un enjeu je économique d’évaluation à l’échelle de

    Territoire des effets du changement climatique qu’il faut prendre en compte en tenant compte toutes ces externalités donc ça c’était mon prier message un peu pessimiste on va tous mourir l’agriculture va disparaître la compétitivité de l’agriculture régionale elle est affectée ben oui si on fait rien quoi hein mais deuxème message

    Plein d’espoir et là c’est vrai que ça a été irrigué durant toute la journée et ça sera encore plus développé je pense cet après-midi lors des ateliers il y a toute une panoplie de solutions j’ai noté je pas la première c’est évement l’information même sur le climat on a eu

    Beaucoup de de présentations sur les outils ça c’est hyper important parce que pour s’adapter faut savoir face à quoi quel quel phénomène on fait quel phénomène on fait face hein euh le matériel végétal évidemment euh ou les races animales c’est Mo éé bloqué mais il y a aussi des enjeux euh des

    Questions liées aux pratiques culturales au mode de conduite avec des à la fois sur certaines composantes ou des approches plus systémiques hein de conception de ces systèmes d’élevage ou systèmees de culture la gestion des sol comme clé nous dans le programme la CAB c’est une et mais dans d’autres aussi

    C’est un des leviers majeurs qu’on met en avant parce qu’il est gagnant gagnant sur plein de de domaines c’est l’irrigation de précision responsable concerté hein on en a beaucoup parlé dans d’autres colloques notamment à Montpellier avec la chair vigne ha changement climatique au agriculture changement climatique par exemple et

    Puis on a des points des éléments qu’on peut moins été abordé en terme de solution et sur lesquels nous on travaille aussi à inray euh c’est d’abord tout ce qui est post récolte tout ce qui est transformation c’estàdire qu’on peut alors c’est je suis peut-être un peu influencé par la

    Vticulture mais on peut aussi atténuer ou compenser des effets du changement climatique par des processus de vinification des enjeux sur laogistique la gestion du froid la voilà sur la transformation même des produits et le et leur livraison donc ça faut pas oublier ça alors c’est moins dans le domaine des chambres d’agriculture mais

    C’est quand même important et puis il y a aussi évidemment tout ce qui est correspond à des des leviers lié à au levier de déplacement c’està dire comment on relocalise c’éit un peu évoqué hein comment une façon de s’adapter c’est au sein d’un même terroir d’un même bassin ben réaffecter

    L’usage des sols en fonction de production plus adapté des sols plus profonds différemment exposés et cetera voire modifier monter en altitude pour gagner en fraîcheur et trouver d’autres conditions c’est le cas de ce qui se passe en ce moment dans certains terroirs pour la viticulture j’ai en tête terasularzac par exemple ou voilà

    Ou d’autres et puis il y a d’autres changements qu’on peut été peut aborder ici c’est changement institutionnel organisationnel les assurances la réforme du système des assurances c’est un levier majeur pour l’adaptation évidemment la question au-delà des assurances d’autres mécanismes de mutualisation d’entraide qui peuvent jouer concrètement sur lesquel y compris

    Les chambres peuvent avoir un rôle parce qu’il peuvent se jouer directement à l’échelle locale c’est aussi évidemment la modification des C décharges des choses comme ça qui relève ou de politique publiqu qui relève d’innovation et de levier pour l’adaptation donc ça c’était mon deuxième message il y a plein de

    Solutions quelqu’un l’a dit tout à l’heure oui il faut trier il faut modifier effectivement il y a ensuite toute une série de conditions troisème messages qui sont importantes c’est des conditions qui sont vraiment établies dans tous les travaux sur toute la planète qui travaille sur les questions de l’adaptation au changement climatique

    He on verra ensuite dans mon 4e message que la région ocitanie est particulièrement bien engagée dans ces la mise en œuvre de ces conditions mais quand je regarde dans la littérature un peu en Scien de gestion en économie en science politique quelles sont c’est très présent dans le dernier

    Rapport du GC quelles sont les conditions qu’on doit mettre en œuvre j’en ai retenu 5 plus une 6e on va dire première c’est l’intégration des solutions on pasé de solutions complètees mais il y a besoin d’une interaction à la fois fonctionnelle évidemment comment combiner pratique matériel végétal gestion du

    Solorganisation de la filière et cetera donc ça qu’une intégration fonctionnelle c’est une intégration dynamique qui doit se faire dans le temps on construit des chemins d’adaptation en planifiant des actions en essayant de voir comment avec des boucles d’évaluation qui permettent de revenir sur éventuellement certains chemins qu’on avait envisagé donc ça

    C’est le premier message clé hein la C besoin d’intégration le deuxième message clé qu’on trouve notamment dans le GC c’est la mise en cohérence des stratégies aux différents niveau là c’estàdire que B entre la stratégie avec cette approche système qui se met en place à l’échelle des exploitations mais

    Aussi de celle des des autres échelles plus de gouvernance hein qui construisent leur planans avec unombre de de catégories d’action de type d’action voilà il y a une un besoin réel de mise en cohérence des différentes stratégies aux différentes échelles et ça c’est c’est on peut avoir des

    Dissonances on peut avoir des cas de de de de de dysfonctionnement de maladaptation parce qu’on a ces ces différences le troisème point très important c’est celui de l’ouverture hein et du la participation et ça ça a été aussi très présent dans plusieurs y compris dans la présentation sur le sol

    De mes collègues hein on a besoin toutes ces on peut pas rester enfermé entre agriculteurs ou d’un côté entre chercheurs entre voilà pour pour raisonner l’adaptation c’est ce besoin d’ouver fondamental pour des tas de raisons parce que d’abord on a besoin de donné de collecter rapidement et de plus

    En plus de données pour connaître le changement climatique et les solutions donc partage de connaissance plus on est nombreux et ceetera la diversité même des des des personnes qui s’engagent et générateur de plus de créativité on l’a vécu dans le cadre du projet la cave avec des on organisé des climatons

    Viticol c’est des dans des villages viticoles à Cabrière à mont-pérou à Murviel voilà on a réuni des viticulteurs avec d’autres acteurs locaux et ils sont ont émergé des solutions des choses géniales souvent qui étaient déjà en cours mais qu’on pu aller jusqu’à un engagement des acteurs locaux dans la réalisation la mise en

    Œuvre donc le un des autres arguments c’est ça la la participation ça peut aussi impulser des engagements hein mutuels d’acteurs et puis la la participation c’est aussi voilà être capable de pour ça de d’avoir un r de de comment dire de construire une vision commune de communiquer ça suppose de la

    Part d’organisation agricole notamment ben d’avoir toute une démarche extrêmement proactive pour raconter ce qui se fait tout ce qui se fait aujourd’hui c’est hyper intéressant quoi et donc construire des récit on dit des narratifs hein qui permettent aux consommateurs aux citoyens de mieux saisir les enjeux de se mettre à la

    Place des agriculteurs qui qui doivent s’adapter et de saisir les enjeux auxquels répondent les agriculteurs une 4ème condition que Benny Cartier a rappelé très judicieusement début c’est celle du financement tout ça effectivement ça suppose cert de l’autofinancement mais on voit que c’est avec justement les risques accrus c’est

    Plus compliqué euh donc c’est des financements publics pour ça il faut donc argumenter sur la fourniture de biens publics par l’agriculture pour pouvoir être légitimement euh avoir accès légitimement à ces à ces euh ces financements et puis il peut y avoir d’autres formes de de financement locaux participatif voilà on voit des

    Choses qui se mettent en place à des échelles très locales parfois qui sont très très intéressantes on parle d’innovation sociale qu’il faut suivre enfin le le dernier point c’était le je pense au cœur dans dans les conditions pour créer l’espoir on va dire hein donc pour que toutes ces solutions se

    Combinent un impact c’est celle de l’accompagnement et ça c’est vraiment au cœur de cette journée et accompagnement avec des outils avec la formation hein je pense aussi au licée agricole on a peut-être un peu évoqué mais il y a puis je vois que dans les les gens qui

    Interviennent on a parlé de jeunes ingénieurs qui travaillent à la chambre mais il y a beaucoup de gens qui sortent des écoles ingénieur donc c’est il y a tout un enjeu majeur de d’accompagnement nous on parle pour ça de système d’innovation et d’adaptation au changement climatique d’écosystème d’innovation adaptation changement

    Climatique c’est à une échelle régionale être capable de mobiliser mettre en réseau tous les acteurs qui participe à C accompagnement de l’innovation à l’adaptation voilà ça c’était mon trème message et mon 4è message c’est de dire ben voilà la région de ce que je vois de

    Ce qu’ été présenté de ce que j’observe des projets dans lequel je participe je me rends compte que la région Occitanie est bien engagée finalement dans la mise en œuvre des conditions pour faire nîre l’espoir face au au scénario catastrophe voilà et donc ben premier point et c’est Donier

    Cartier qui l’a rappelé moi c’est quelque chose que je tiens auquel je tiens beaucoup c’est la diversité de cette agriculture vous avez en Occitanie une diversité de production de système de production de modèle de production donc avec un climat qui va de la M maintenant piriné orientale c’est quasiment un climat méditerr

    Méditerranéen très marqué à toute une gamme qui va vers des des climats plus atlantiques hein dans le Sud-Ouest mais avec une une méditerranéisation je sais pas ce on pe dire du climat progressive avec des étés plus sec et cetera des températurees plus élevées donc cette diversité même de situation d’agriculture de situation géographique

    Et climatique c’est une richichesse finalement pour échanger pour partager pour voilà donc ça c’est c’est important euh avec que aussi du du bio de la qualité donc des des acteurs qui sont très engagés dans ces préoccupations lié à l’environnement à leur valorisation qui ont déjà une expérience pour agir et

    Discuter parler de ces liens au climat et à l’environnement le deuxième point qui me semble être un majeur c’est au-delà de cette la diversité de cette agriculture hein qui c’est ben l’engagement des acteurs alors je vais pas les citer mais c’est vrai que quand on voit ce qui se passe à la chambre

    Régionale d’riculture dans les chambres voilà c’est et aujourd’hui on a une preuve mais c’est aussi les instituts techniques on a évoqué les démonstrateurs régionaux mis en place par exemple par LV les lycées agricoles on est contacté à une Raay par l’ agricole pour avoir des pour participer

    À des suivis de dans les dans les fermes desices agricoles et cetera donc il y a toute une une mise en je dire en branle de de de des acteurs du système les coopératives qui sont vraiment préoccupés qui s’engagent le les collectivités depuis les les communes les métropoles les départements les

    Régions toutes maintenant des engagements très fort d’accompagnement sur sur l’adaptation au changement climatique donc voilà on a j’oublie les fournisseurs j’oublie la recherche donc la recherche très engagée on a des programmes qui se succèdent et la région évidemment ocitanie qui accompagne une partie de ces recherches notamment et des expérimentations donc

    On a vraiment la construction d’un écosystème d’innovation et d’adaptation en occcitanie et ça je je dis peut-être plus même que dans d’autres régions à la fois peut-être parce que les enjeux du CL du changement climatique sont un peu plus visibles plus anciennement visibles j’allais dire observaes mais aussi parce

    Que je je le pense on a vraiment des des des acteurs qui prennent sur eux à différents niveaux avec les différentes casquettes chercheurs professionnels politiques pour s’engager et citoyens pour s’engager là-dedans voilà donc tout ça c’est très positif et ça se retranscrit sur les réflexions que vous

    Avez eu aujourd’hui sur le Conseil voilà juste pour terminer je rajoute quand même une dernière condition c’est un peu une façon de reboucler sur le l’écoanxiété mais un tout petit peu quand même je suis obligé pour être sincère hein c’est B tout ça ça va être aussi conditionné par le niveau de par

    Le scénario climatique par le le le niveau de température moyenne qu’on va atteindre par le fait de réussir ou non à stabiliser notre climat ou notre température en tout cas en 2050 hein ce que ce que prévoit le 21 donc c’est vraiment avoir aussi toujours ça en tête

    Et l’enjeu c’est de jamais déconnecter l’adaptation de l’atténuation maintenant quoi si on s’adapte on est on on fait tout aussi pour atténuer à la fois pour des raisons morales pour montrer l’exemple mais aussi je pense ça va jusqu’à faire pression y compris sur les niveaux politiques parce que on sait

    Bien l’adaptation ça nous concerne nous individuel ou collectivement dans une région on on voit des retours potentiels assez rapides hein on réussit à s’adapter on en a des bénéfices économiques et cetera par contre l’atténuation ça renvoie un bien public mondial qui est bah l’atmosphère ces caractéristiques la vivabilité de notre

    Planète et là on dépend de tous les autres on dépend de la COP 28 des émirates de la Chine de l’Inde des États-Unis et là bah il faut quand même tout faire même si on dis on va pas on va pas servir à grandchose il faut tout faire pour s’engager pour que tous

    Ensemble on réussisse à rendre notre notre planète un peu plus vivable je vous [Applaudissements] remercie merci beaucoup Jean-Marc tousard vous appeliez à la mobilisation de l’écosystème de l’innovation sur ce sujet de l’adaptation au changement climatique on peut juste à titre d’exemple citer ce que l’on essaie de faire avec les instituts

    Techniques l’inrae et les Chambres d’agriculture en en essayant de d’avoir une une initiative en région au travers de d’une cellule recherche innovation transfert pour essayer d’avoir une Task Force finalement sur ce sujet de l’adaptation au changement climatique et donc d’accélérer à la fois le transfert de résultats de projets de recherche mais

    Aussi de de faire remonter les verrou techniques que pose le sujet du changement climatique aux agriculteurs vers la recherche nous arrivons au terme donc de cette matinée j’ai une bonne nouvelle nous sommes à l’heure alors donc déjà merci à vous merci à vous de votre attention d’avoir posé les questions

    Fort pertinente merci aux intervenants puisque la qualité et le waou que vous avez exprimé marque est est d en en grande partie à la qualité des intervenants et donc avant de de de d’aller vous vous de vous laisser aller déjeuner donc vous avez le buffet dans dans dans le hall je souhaiterais quand

    Même adresser quelques remerciment à l’ensemble tout d’abord des agents de la chambre régionale d’agriculture l’organisation de cette journée dont les premiers premières réflexion première réunion Julie me disait que c’était au mois de mars dernier donc voyez 8 mois pour construire un une journée comme celle-là donc pour nous chambre régionale ça a

    Été un projet assez fédérateur et euh voilà un grand merci donc à à l’ensemble des agents de la chambre régionale et aux chevilles ouvrières qui sont qui sont au premier rang je citerai Sandrine tibaau Marie boîel Julie baudau et bien sûr clair vingut mais la chambre régionale n’était

    Pas seule vous l’avez bien noté euh donc l’ensemble des instituts techniques line RA était partenairire de cette journée et et donc bah depuis le mois de mars réunion après réunion ils vous ont conccté le programme de cette journée et on uvré aussi à à la qualité et à ce

    Qu’il soit qualité donc un grand merci à l’ensemble donc de de nos partenaires de cette journée et je pense qu’on peut également les les [Applaudissements] applaudir voilà donc on a 1h30 puisquon a la reprise des ateliers à 14h alors là les ateliers reprennent à 14h donc dirigez-vous vers les salles un petit

    Peu avant euh pour commencer vraiment à 14h il y a certains ateliers qui se sont qui ont mis la barre très haut la filière élevage a souhaité organiser un truc assez particulier donc soyez bien à l’heure et voilà profitez bien de ce moment de repas pour pour échanger entre vous

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