Face à la violence du monde, l’éducation peut-elle encore quelque chose ?

    Discussion avec Philippe Meirieu

    Dans le cadre du Cycle d’Études Doctorales de la Faculté d’Éducation et de Formation, Philippe Meirieu a échangé autour du thème Face à la violence du monde, l’éducation peut-elle encore quelque chose ? avec Cécile Morzadec, Laurent Raynaud et Camille Taillefer, directeurs d’établissements scolaires et Guillaume Prévost, Délégué général de VersLeHaut.

    Aux moments de désespoir, les éducateurs se disent que, dans un monde qui court à sa perte, face à des institutions grippées et qui dérivent vers une technocratie aveugle, quand les questions éducatives sont si maltraitées par les médias et que la reconnaissance la plus élémentaire de la société ne dure que le temps d’une émotion fugace, il ne reste plus grand-chose à faire…

    Il faut entendre ce découragement et, en même temps, ne pas s’y résigner. « Si le sel s’affadit, avec quoi salera-t-on ? »

    Si les éducateurs qui ont en responsabilité la préparation de l’avenir baissent les bras, que deviendront les générations qui arrivent ?

    Alors, que peut-on faire aujourd’hui ?

    Comment sortir de la déploration et, sans abandonner la lucidité, garder l’espoir nécessaire pour nourrir notre détermination ?

    Leave A Reply