TELLi est un projet mené dans le cadre d’un consortium regroupant 10 partenaires pilotés par SNCF : Thales, Texelis, CAF, Wabtec-Faiveley Transport, Railenium, Ferrocampus, Alstom, Capgemini, Cerema et Ektacom.

    Son objectif est de redynamiser les « petites lignes » ferroviaires en offrant plus de services à coûts maîtrisés. Grâce à l’emploi des technologies les plus avancées et une nouvelle approche système intégrant exploitation, matériel roulant et infrastructure, TELLi amènera une baisse globale de 30% des coûts sur l’ensemble de son cycle de vie.

    Le train proprement dit sera construit autour d’une unique plateforme modulaire qui pourra être aménagée selon tous les types de besoins, voyageurs et même fret.

    Son faible poids et le recours à une motorisation électrique performante utilisant batteries, voire association de batteries et de piles à hydrogène, limiteront fortement son empreinte carbone.

    Les innovations technologiques portées par le projet auront un impact direct sur l’expérience voyageur avec notamment la mise en place de suspensions souples, moins agressives pour les voies. De même, l’intégration d’une cabine de conduite unique au centre de la rame donnera plus d’’espace et de lumière aux voyageurs.

    D’autres innovations fluidifieront les circulations, comme la numérisation de l’interface du conducteur, qui intégrera des solutions d’aide à la conduite (automatisation). La modernisation de la signalisation, relayée directement en cabine, s’affranchira d’équipements au sol et la surveillance du train et de ses abords sera réalisée par le train lui-même.

    A sa mise sur le marché en 2029, TELLi enrichira l’offre TER pour les territoires. Il circulera sur les petites lignes et assurera la connexion avec les grands axes ferroviaires qui irriguent l’hexagone.

    TELLi pourra être complété par d’autres solutions de mobilité innovantes telles que DRAISY (pour les lignes faiblement exploitées) et FLEXY (pour les lignes qui ne reçoivent plus aucune circulation), également développées par SNCF dans le cadre de consortiums industriels.

    10 Comments

    1. Le train pour le monde des Bisounours… les lignes ne cessent d'être fermées et déferrées chaque année, ou sont transformées en "voies vertes" parce que ça fait écolo. Plus personne ne veut investir un euro dans le ferroviaire, même pour des lignes entre des grandes villes (Bordeaux-Lyon on en parle ?). Alors stop à votre communication à deux balles pour faire croire aux gens que bientôt des lignes secondaires vont perdurer ou rouvrir avec ce genre de gadget roulant à batterie. En attendant par contre, tous les partenaires de ces pseudos projets se sont bien engraissés de subventions pour développer ce genre de joujou qui n'existe d'ailleurs qu'en image de synthèse, car aucun prototype n'a d'ailleurs vu le jour. Et pour ceux qui connaissent le monde du train, entre le moment ù un projet voit le jour, qu'un ou plusieurs protos sortent, que les tests soit effectués, que les organismes certifient le matériel pour l'exploitation, et que l'engin soit opérationnel, il va se passer beaucoup de temps. Merci en tous cas de nous faire rire (ou pleurer) avec vos vidéos bidons, on voit à quoi sert votre budget communication.

    2. avant de faire circuler ce genre d'engins sur les lignes secondaires il faudra les refaire entierement car plus le materiel est leger moins il supporte les defauts de la voie !!! donc pas avant la saint glinglin car "qui va payer ?"

    3. Un train qui aurait toute sa place dans le cadre d’un projet de liaison par la voie ferrée vers Honfleur. Une ligne aujourd’hui à l’abandon, pourtant un fort potentiel de développement, une demande forte, face à un réseau routier saturé. Mesdames et Messieurs les élus (es) un peu d’audace le tout routier a vécu.

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